Tchad : au moins deux blessés dans les manifestations des étudiants à Abéché

Les étudiants de l’université Adam Bakar d’ Abéché (UNABA), ont manifesté dans la matinée du 17 novembre 2021. Ils réclament la reprise des cours.

Depuis quelques jours, les enseignants et chercheurs de de la section SYNECS l’université d’Abéché demandent le départ du président de l’institution. Car pour eux, il représente le seul obstacle à l’application de leurs revendications. Ils ont d’ailleurs exigé un audit et décrété une grève sèche et illimitée.

Ce jour, plusieurs étudiants ont manifesté pour réclamer la reprise de cours. La police est intervenue pour disperser les manifestants qui ont pris d’assaut l’université. Pendant la dispersion, deux manifestants ont été blessé, dont un cas grave, renseigne une source présente sur les lieux. Certains étudiants ont également été arrêtés au cours de cette manifestation. On cite entre autres, le coordinateur de l’UNET section UNABA arrêté avec 10 autres étudiants.

Avec cette situation, désormais deux points de revendications sont en cours à l’UNABA. Les enseignants demandent le départ du président de l’université et un audit. Les étudiants quant à eux réclament la libération de leurs camarades arrêtés pendant la manifestation et la reprise imminente des cours.

Tchad : la CTDDH critique la prestation de services de la compagnie Airtel

La CTDDH contre la mauvaise qualité de services d’Airtel Tchad. Elle dénonce la dégradation de la qualité des services dans un communiqué du 17 novembre.

Dans les détails, la CTDDH, se dit  très préoccupée par la mauvaise qualité du réseau. « La Compagnie téléphonique Airtel peine difficilement à satisfaire les attentes de sa clientèle.»

D’après la note, le phénomène date de plusieurs années. « La Compagnie est arrivée à ne plus remplir son obligation de bonne prestation de services. »

Le réseau se détériore du jour en jour aux vues des autorités de régulation, regrette la CTDDH.

Elle souligne par ailleurs, que ce manquement est dû en grande partie au laisser-aller de l’autorité de régulation chargée de veiller au strict respect de ‘’cahier des charges’’.

La CTDDH, indique que par ce manquement, Airtel non seulement taxe chèrement les usagers, mais aussi et surtout, se lance à arnaquer injustement les paisibles citoyens.

Enfin, La Convention Tchadienne de Défenses des Droits de l’Homme, demande au ministère de télécommunication de veiller au respect du cahier de charge par Airtel.

Sahel: la Grande muraille verte, une source de revenus (FAO)

L’analyse coûts-avantages de la FAO publiée dans Nature Sustainability montre un rendement moyen de 1,2 dollars pour chaque dollar investi dans le projet de restauration des terres, malgré les conditions climatiques rigoureuses.C’est un retour sur investissement inattendu. L’objectif de la Grande muraille verte d’Afrique n’est pas en effet de générer des profits. Elle vise plutôt à lutter contre la désertification dans la région du Sahel. Mais, d’après une nouvelle étude menée par l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et publiée dans Nature Sustainability, elle peut aussi être un débouché commercial intéressant pour les investisseurs.

Selon l’analyse, parvenue ce mardi à APA, pour chaque dollar investi dans cette initiative de grande ampleur qui part du Sénégal à l’ouest à Djibouti à l’est, les investisseurs peuvent s’attendre à un rendement moyen de 1,2 dollars. Ce profit peut même monter jusqu’à 4,4 dollars, précise le document.

Pour le Coordonnateur des projets internationaux au sein de la Division des forêts de la FAO et l’un des principaux auteurs de l’étude, Moctar Sacande, cité par le document, « nous devons faire évoluer le discours sur la région du Sahel afin de montrer que, malgré l’environnement hostile et sec de la région, les investisseurs peuvent tout de même obtenir un rendement viable en investissant dans la restauration des terres. »

L’étude est fondée sur des données de terrain et des données satellitaires qui permettent de suivre la dégradation des terres sur la période 2001-2018. Celles-ci sont ensuite comparées aux coûts et aux avantages de la restauration des terres selon différents scénarios adaptés aux circonstances locales.

D’après M. Sacande, les résultats de l’analyse sont le dernier élément nécessaire pour comprendre la situation économique et viennent s’ajouter à la volonté politique et au savoir-faire technique déjà en place, et devraient encourager le secteur privé, qui manifeste un intérêt croissant.

Le verdissement et la restauration des terres dans cette zone longue de 8.000 kilomètres qui traverse le continent sont déjà en cours. Les populations plantent des espèces arboricoles résistantes, comme l’acacia du Sénégal, qui produit de la gomme arabique, fréquemment utilisée comme émulsifiant dans les aliments et les boissons, ou l’arbre gao, aussi appelé Faidherbia albida. Ce dernier aide à fertiliser les sols pour qu’y soient notamment produits du fourrage et des cultures de base comme le millet.

L’étude a indiqué que la surface couverte par l’initiative Grande muraille verte restait limitée et n’atteignait que 4 millions des 100 millions d’hectares ciblés.

Au total, quelque 20 milliards d’USD ont été promis au niveau international en vue de transposer à plus grande échelle l’initiative Grande muraille verte, dont 14,3 milliards d’USD promis à l’occasion du Sommet One Planet pour la biodiversité tenu en janvier de cette année à Paris, et 1 milliard d’USD promis par le fondateur d’Amazon, M. Jeff Bezos, lors de la conférence climatique de la COP26, qui vient de se terminer.

Les modalités concrètes d’accès à ces fonds doivent encore être déterminées, d’après M. Sacande, qui ajoute que si une partie des fonds n’est pas versée très rapidement, il pourrait être trop tard pour planter les arbres avant la tombée des précipitations limitées attendues en juin et en juillet.

L’initiative Grande muraille verte permettrait de stocker du carbone et de restaurer la biodiversité et s’attache à apporter des avantages socio-économiques aux populations défavorisées de la région. Elle couvre les domaines clés que sont l’atténuation du changement climatique, l’adaptation à ses effets et la résilience face aux aléas climatiques.

Elle contribue également à la réalisation des Objectifs de développement durable 1 (pas de pauvreté), 2 (faim zéro), 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), 15 (Vie terrestre) et 17 (partenariats pour la réalisation des objectifs) du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

L’analyse souligne par ailleurs que du fait des conflits armés qui caractérisent la région, certains investisseurs sont longtemps restés méfiants à l’égard du potentiel de l’initiative. En outre, l’étude a conclu qu’environ 50 % des terres concernées sont actuellement inaccessibles pour des raisons de sécurité. Malgré cela, les interventions de restauration des terres continuent de représenter un débouché commercial viable, selon les auteurs.

Tchad : réception de la deuxième tranche du fonds d’aide FIFA Covid-19

La deuxième tranche de la subvention de la FIFA aux associations de football, impactées par le Covid-19 est là. Elle intervient plus d’un an après la première tranche encaissée au mois d’aout 2020.

Les responsables en charge du football tchadien ont annoncé, le 15 novembre, avoir reçu la deuxième tranche du plan d’aide Covid-19.  Le 24 août 2020, une première enveloppe est encaissée. Cette aide de l’instance faitière du football, vise à amortir les effets de la covid-19. La première enveloppe de 275 millions de FCFA reçu le 24 août 2020 est directement redistribué aux concernés.

Le plan d’aide Covid, est accordé à toutes les fédérations du football qui font face à la pandémie. Au Tchad les bénéficiaires directes sont, aux ligues provinciales et au club. Dans son allocution du 15 novembre, le président Fédération tchadienne de football association (FTFA), Mahmoud Moukhtar reprécise le contexte. Il souligne que, cette subvention est une assistance financière accordée par la FIFA aux 211 fédérations de football à travers le monde. « Elle représente une enveloppe de 500.000 dollars soit 269.887.210 FCFA au taux du jour. »

Tchad-football: le fonds d’aide Covid de la FIFA s’élève à 275 millions de FCFA

Il est important de préciser que la FIFA avait précisé les conditions d’utilisation du plan d’aide. Notamment de permettre aux associations bénéficiaires de de faire face aux conséquences économiques que pourraient engendrées la pandémie de Covid-19. Ces fonds doivent garantir la continuité du développement et du renforcement football féminin et masculin, de la base au plus haut niveau. Dans le souci de  préserver leurs systèmes de gouvernance, de gestion de l’administration.

Tchad : la FIFA donne à la FTFA les orientations pour l’utilisation du fonds d’aide Covid-19

Forum Bloomberg : cinquante délégués africains à Singapour

Au total, 495 délégués venus de différents continents participent au Forum Bloomberg sur la nouvelle économie, qui a débuté ce mardi à Singapour.
Premier grand rassemblement post-COP26, les participants sont censés contribuer à ce que les organisateurs du Forum de Bloomberg espèrent être une nouvelle réflexion sur « les voies vers une reprise mondiale alors que le monde se remet de l’impact de la pandémie de Covid-19 ».

Dans une déclaration précédant l’événement, Michael R. Bloomberg, fondateur de Bloomberg L.P. et de Bloomberg Philanthropies, a déclaré que les défis économiques mondiaux aggravés par la pandémie confèrent un caractère d’urgence particulier au forum de cette année auquel participent 50 délégués africains.

« La transition rapide entre la COP26 et le forum nous offre une occasion unique que nous avons l’intention de saisir, en travaillant ensemble pour accélérer notre reprise de manière à construire une économie plus forte, plus saine et plus durable », a-t-il dit cité par un communiqué.

Les sessions plénières du forum s’articulent autour des thèmes suivants : Reconstruire l’économie mondiale, innover pour sortir de la crise et naviguer dans un monde divisé.

Les débats porteront sur la finance, le climat, le commerce, les villes et la santé, avec en toile de fond la pandémie de Covid-19.

Parmi les Africains qui y participent, figurent Yvonne Aki-Sawyerr, maire de Freetown, la capitale de la Sierra Leone, Shamim Nabuuma Kaliisa, fondateur et directeur exécutif du Chil Artificial Intelligence Lab (Ouganda), Alloysius Attah (directeur général et cofondateur de Farmerline (Ghana) et Nthabiseng Mosia, cofondateur d’Easy Solar (Sierra Leone).

Le ministre du Commerce et de l’Industrie de Singapour, Gan Kim Yong, a déclaré que le Bloomberg New Economy Forum est un événement important pour son pays.

« L’accueil physique de l’événement ici, malgré la pandémie, affirme le rôle de Singapour en tant que capitale des événements d’affaires et nœud mondial pour les entreprises », a ajouté M. Yong.

« Le Forum Bloomberg sur la nouvelle économie à Singapour offrira une plateforme d’action – et pas seulement de débat – tout en constituant un modèle pour des réunions entre personnes sûres, mais hautement connectées », a déclaré Justin B. Smith, PDG de Bloomberg Media et président exécutif de Bloomberg New Economy.

Il a ajouté : « Nous n’avons jamais vu un tel sentiment d’urgence parmi les leaders mondiaux pour se réunir et mobiliser des solutions. Cet esprit de collaboration touche tous les secteurs d’activité ».

Tchad : arrêt de cours par les enseignants de l’université de Moundou

Les enseignants-chercheurs de l’université de Moundou ont entamé une grève le 12 novembre 2021. Ils déplorent le manque de volonté du gouvernement à répondre à leurs revendications.

Le préavis de grève lancé par les enseignants de l’université de Moundou a expiré. Ces universitaires décident dès lors d’observer une grève pour lancer un signal fort et se faire entendre. Les enseignants, dans leur note, regrettent que, malgré leur volonté à poursuivre les activités académiques, les responsables de l’institution brillent par le silence.

Tchad : à Moundou les enseignants et chercheurs entendent grever

Ils revendiquent entre autres, le payement des heures supplémentaires des années 2016 et 2017, 2018 et 2019 ; 2019 et 2020. Ils réclament également le payement des frais du jury des années 2010 et 2020. Sans perdre de vue, le rétablissement d’internet.

Les enseignants de l’université Adoum Barka d’Abéché sont également entrés en grève pour exiger le départ du président de ladite université.

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Tchad : grève sèche et illimitée à l’université Adam Barka d’Abéché

Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS), section s’Abéché entame dès ce vendredi 12 novembre 2021, une grève sèche et illimitée.

C’est à la suite d’une assemblée générale extraordinaire que les enseignants de la section SYNECS d’ Abéché entrent en grève. Ils exigent, le départ immédiat et sans délai du président de l’UNABA, Mahamat Seid. Le SYNECS affirme qu’il est le seul obstacle à l’application des revendications des enseignants de ladite université. Les enseignants et chercheurs entendent dès lors observer cette grève sèche et illimitée jusqu’à son départ.

Ce n’est pas tout, le syndicat exige également un audit de la gestion du président de l’université sur les deux dernières années. Notamment pendant les années 2019-2020 et 2020-2021. Et enfin, le SYNECS exige, une déclaration d’engagement des éventuels nouveaux responsables à faire appliquer les points de revendications des enseignants-chercheurs.

Tchad : dialogue national inclusif- une mission du CODNI en Europe et en Amérique

Le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif annonce l’arrivée d’une Mission spéciale dédiée à la zone Europe et Amérique, à Paris le 11 novembre 2021.

Dans le cadre des consultations auprés des Forces Vives de la Nation de f’intérieur et de l’extérieur du Tchad, en vue de la tenue prochaine des assises du Dialogue National Inclusif, le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif (CcODNI) annonce à l’opinion publique nationale et internationale, l’arrivée à Paris, de la Mission zone Europe et Amérique. Madame Ndolenodji Alixe Naimbaye, cheffe de Mission, assistera avec son équipe aux concertations préparatoires du Dialogue National Inclusif portées par les membres de la diaspora tchadienne de France, les 13 et 14 novembre 2021.

Le Comité d’organisation du Dialogue National Inclusif espère une participation active et riche en contribution à l’occasion de cette rencontre de réflexions et d’échanges.

Tchad : un journaliste d’Alwihda Info giflé pendant une couverture à N’Djamena

Le directeur de publication d’Alwihda Info, Malick Mahama fait savoir qu’un policier de la CSP 6 a giflé l’un de ses reporters ce 12 novembre 2021 à N’Djamena.

« La rédaction d’Alwihda Info informe que son journaliste Tchonchimbo Ouapi Raphaël a été agressé par un policier du poste de police du 6ème arrondissement (CSP 6) de N’Djamena, au quartier Moursal, le 11 novembre 2021 vers 16 heures en face dudit poste. Tchonchimbo Ouapi Raphaël a été giflé par le policier, a ensuite été arrêté et contraint de signer une déclaration, avant d’être relâché.

Tchonchimbo Ouapi Raphaël faisait son travail de journaliste et couvrait un événement lié à la mort d’un enfant en pleine rue, percuté par un mineur au volant d’un véhicule, lorsqu’il a été intercepté par le policier.

Il était en possession de sa carte de presse qu’il a présentée au policier, sans que ce dernier n’y tienne compte.

La rédaction d’Alwihda Info condamne fermement cet acte et annonce qu’elle entend porter plainte. Elle dénonce une bavure policière et exhorte la direction générale de la police nationale à rappeler à l’ordre ses Hommes contre de telles bavures. »

Tchad : colère des enseignants contre l’assassinat de leur collègue par un élève

Suite à l’assassinat d’un enseignant le 10 novembre dernier par l’un de ses élèves, ses collègues observent une grève de trois jours, en guise de protestation.

Le Syndicat des enseignants du Tchad annonce une grève, allant vendredi 12 au lundi 15 Octobre 2021 inclus. En guise de protestation contre l’assassinat ignoble de leur collègue. La victime se nommait Al-hadj Koulbou, surveillant général au Complexe Scolaire « Groupe Toumaï ». Il est tué par son élève, le nommé Seifa Idriss Ousmane de la classe de 3ème.

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Cette grève concerne les acteurs du ministère de 1’Education Nationale et de la Promotion Civique, ministère de la Jeunesse, des Sports de la Promotion, de 1’Entteprenariat, ministère de la Formation  Professionnelle ct des Métiers, ministère de 1’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’innovation, ministère de la Culture et de la Promotion des Diversités.

Le SET exige que l’auteur et ses éventuels complices soient traduits à la Justice. Il demande également au gouvernement d’assurer la sécurité des enseignants qui exercent leur noble métier.

N’Djamena : le maire contre la vente du pain dans des mauvaises conditions d’hygiène

Le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun s’insurge contre la vente de pains dans des conditions d’hygiène déplorable. Il prévoit des sanctions sévères contre les éventuels contrevenants.

Dans un communiqué du 11 octobre 2021, le maire de la ville de N’Djamena, regrette avec amertume que certains commerçants vendent le pain dans des conditions d’hygiène déplorable. Cette pratique comporte de grands risques sanitaires.

« Pour préserver la santé de la population, le pain doit être vendu dans des kiosques.» Lesquels doivent être « bien fermés », précise le maire.  On peut également les exposer, sur une table soigneusement couvert, à l’abri de la poussière et des insectes.

A cet effet, il informe les vendeurs que, conformément à l’Ordonnance N°14/PR/2011, du 28 février 2011, portant code d’hygiène, il est strictement interdit de vendre du pain dans des conditions inappropriées.

La Direction de la Police Municipale et de la Protection Civile est chargée d’appliquer les termes du présent communiqué qui ne souffrira d’aucune dérogation.

Afrique : les diabétiques, plus vulnérables à la Covid-19

La pandémie du coronavirus est plus mortelle chez les Africains atteints de diabète selon une récente analyse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).Le coronavirus a fait des ravages chez les personnes atteintes de maladies chroniques. En Afrique, les diabétiques sont ceux qui en ont le plus souffert selon l’OMS qui  a évalué les données issues de 13 pays et portant sur les affections sous-jacentes ou les comorbidités chez les Africains testés positifs à la Covid-19.

Selon l’organisme onusien, le taux de létalité de la pandémie est de 10,2% chez les patients diabétiques, contre 2,5% pour l’ensemble des patients atteints de Covid-19. Le taux de létalité chez les personnes atteintes de diabète était également deux fois plus élevé que chez les patients souffrant de n’importe quelle autre comorbidité. Les trois autres maladies sous-jacentes associées aux taux de létalité due à la Covid-19 les plus élevés incluent le VIH et l’hypertension.

« La Covid-19 envoie un message clair : la lutte contre l’épidémie de diabète en Afrique est à bien des égards tout aussi cruciale que la lutte contre la pandémie actuelle », a déclaré la Directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique la Dre Matshidiso Moeti, citée par le communiqué parvenu jeudi à APA.

« La pandémie de Covid-19 finira par s’estomper, mais l’on prévoit que l’Afrique enregistre dans les prochaines années la plus forte hausse de l’incidence du diabète dans le monde. Nous devons agir dès à présent pour prévenir de nouveaux cas, vacciner contre la Covid-19 les personnes souffrant de diabète et, chose non moins importante, recenser et soutenir les millions d’Africains qui ignorent qu’ils sont atteints par ce tueur silencieux », a-t-elle souligné.

Le diabète altère la capacité de l’organisme à produire ou à utiliser l’insuline, une substance essentielle pour empêcher une augmentation dangereuse du taux de sucre dans le sang. La maladie provoque une inflammation et une mauvaise circulation sanguine, qui accentuent toutes les deux le risque de complications liées à la Covid-19, dont le risque de décès.

Les pays ayant fourni des données pour cette analyse étaient le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, Eswatini, la Guinée, la Namibie, le Niger, l’Ouganda, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Sénégal, les Seychelles, Sao Tomé-et-Principe et le Tchad.

Environ 24 millions de personnes vivent avec le diabète en Afrique en 2021, selon la Fédération internationale du diabète, et le continent devrait connaître la plus forte augmentation du nombre de cas de diabète dans le monde. En effet, le nombre d’Africains souffrant de cette maladie devrait atteindre 55 millions d’ici à 2045, soit une augmentation de 134 % par rapport aux données disponibles en 2021.

L’Afrique est le continent comptant le plus grand nombre de personnes qui ne connaissent pas leur statut pour le diabète. On estime ainsi que 70 % des personnes diabétiques ne savent pas qu’elles sont touchées par cette maladie.

« Les responsables de la santé en Afrique devraient tirer parti de la disponibilité croissante de tests de diagnostic rapide à faible coût pour tester systématiquement les patients dans les centres de prise en charge du diabète afin de garantir une détection précoce de cette maladie et des soins appropriés», a suggéré le directeur du groupe organique Couverture sanitaire universelle/Maladies transmissibles et non transmissibles au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, Dr Benido Impouma. « Ces centres peuvent également être des sites clés pour la vaccination », a-t-il ajouté.

Dès les premiers jours de la pandémie, les personnes atteintes de diabète ont été jugées prioritaires dans tous les pays du monde pour recevoir des doses de vaccin anti-Covid-19. L’Afrique a éprouvé des difficultés à appliquer cette stratégie, rapporte la note.

A en croire l’OMS, l’accès aux vaccins reste limité. Jusqu’à présent, affirme-t-elle, seulement 6,6 % de la population africaine est entièrement vaccinée contre la Covid-19, contre une moyenne mondiale de 40 % environ. Les données issues de 37 pays indiquent que, depuis mars 2021, plus de 6,5 millions de doses de vaccin anti-Covid-19 ont été administrées à des Africains présentant des comorbidités, soit 14 % de toutes les doses administrées jusqu’à présent.

Les efforts visant à donner la priorité aux personnes souffrant de comorbidités comme le diabète s’accélèrent, près de la moitié de ces 6,5 millions de doses ayant été administrées au cours des deux derniers mois. Cependant, beaucoup reste à faire pour que les personnes à haut risque reçoivent effectivement les vaccins dont elles ont besoin, souligne le document.

« Neuf mois après le début des campagnes de vaccination contre la Covid–19 en Afrique, nous sommes encore loin de l’objectif que nous nous sommes fixé concernant la protection de nos groupes les plus vulnérables », a déploré Dre Moeti. Elle ajoute qu’« il est urgent d’intensifier la vaccination et d’autres services essentiels destinés aux personnes à haut risque, y compris celles qui sont atteintes de diabète. »

Pour la responsable de l’OMS, tous les Africains exposés au diabète doivent avoir accès au dépistage. « Nous pouvons aussi empêcher le diabète de faire plus de victimes en faisant la promotion d’une alimentation saine et abordable et de la pratique régulière de l’exercice physique », a-t-elle dit.

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’accès aux soins du diabète est sérieusement perturbé dans la Région africaine. Les confinements imposés pour limiter la propagation de la Covid-19, par exemple, ont entravé l’accès aux soins de santé et aux éléments de base d’une bonne prise en charge des patients diabétiques, tels que la surveillance systématique de la glycémie et une alimentation saine.

En vue d’améliorer l’accès équitable à des soins de qualité pour sujets diabétiques, l’OMS a lancé en avril 2021 le Pacte mondial contre le diabète. Cette initiative s’appuie sur les travaux entrepris ces dernières années pour déployer l’ensemble des interventions de l’OMS pour lutter contre les maladies non transmissibles (WHO PEN) dans le cadre des soins de santé primaires dans les milieux à faibles ressources.

À ce jour, 21 pays africains ont commencé à utiliser cet ensemble d’outils. Le Bénin, l’Érythrée, Eswatini, le Lesotho et le Togo ont réussi à transposer ces services à l’échelle nationale, assurant ainsi une couverture de l’ensemble des établissements de soins de santé primaires.

Tchad-dialogue national inclusif: le barreau dénonce des pratiques peu orthodoxes dans la préparation

Le Barreau du Tchad craint fort que le dialogue à venir ne soit qu’une formalité sans issue. Il révèle que les tripatouillages sont observés dans la préparation du dialogue national inclusif.

Cinq avocats ont participé aux consultations pré-dialogue tenues a N’Djamena du 05 au 7 novembre 2021. Le Barreau du Tchad se rend compte que ce dialogue risque d’être biaisé. « La tenue d’un semblant de dialogue sans franchise et transparence risque d’avoir des conséquences plus regrettables que la situation actuelle.» Les avocats dénoncent deux faits majeurs.

«Des hommes politiques fébriles, imbus de leurs intérêts mesquins et égoïstes se sont portés dans les différentes provinces». Ceci, avant l’arrivée des équipes de mission du CODNI.  D’après le communiqué de l’Ordre, ces équipes partaient influencer les choix des participants aux consultations du pré-dialogue. Egalement pour donner des directives aux participants. « Ce qui est de nature à saper les travaux menés par les équipes de mission du CODNI. »

Pire, dans les groupes ayant travaillé sur les thématiques 2 et 3 qui traitent de « la forme de l‘Etat, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral d’une part. » Et des « droits humains et libertés fondamentales » d’autre part.  Alors que dans le rapport du groupe sur la thématique 2 (forme de l’Etat, Constitution…), aucune forme d’Etat n’a été retenue. Compte-tenu des divergences très accentuées des points de vue. Pour le Barreau, il avait simplement été recommandé de soumettre la question de la forme de l’Etat au referendum. « Cette recommandation a été validée par la plénière. »

Curieusement, « le rapport final fait ressortir que le pré-dialogue de N’Djamena a opté pour l’Etat unitaire décentralisé. « Cette manigance et est très grave.» et le Barreau du Tchad s’insurge contre cette pratique.

Tchad : l’ancien député Rhakis Ahmat quitte son parti pour trahison

L’ancien député Rhakis Ahmat Saleh  annonce sa démission du Parti pour l’unité et la reconstruction (PUR). Il l’a fait au cours d’une communication le 06 novembre 2021.

Le 6ème vice-président de la troisième législature annonce son départ du PUR. Rhakis Ahmat Saleh se sent trahi par le parti. J’ai constaté avec amertume que la vision du parti a été fondamentalement remise en cause. par les dernières prises de position que vous avez adoptée au nom du parti », déclare-t-il. L’ancien député estime que, le président du parti n’aurait pas accepté d’être nommé premier vice-président du CNT.

Il souligne sa démission ne signifie pas la fin de son combat politique. « Bien au contraire, dans les prochains jours, vous serez informés des nouvelles orientations politiques autour desquelles je vais dorénavant m’engager pour bâtir le Tchad dont j’ai toujours rêvé. » confie, le secrétaire exécutif démissionnaire du PUR.

Rhakis Ahmat Saleh ajoute qu’il ne souhaite pas être en déphasage avec sa conscience. « Je ne me sens plus en phase avec la voie désormais empruntée par cette formation politique. Je viens mettre fin à tous mes engagement politiques au sein du PUR en vous présentant ma démission », va-t-il conclure.

Tchad : lancement des travaux de réhabilitation de deux rues à N’Djamena

Les travaux de réhabilitation de l’Avenue Général Moussa Sougui et de la Rue du 26 août lancés le 10 novembre 2021, par le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale.

Le ministre d’Etat chargé de la Réconciliation nationale et du Dialogue, Acheikh Ibn Oumar, représentant le Premier ministre, a procédé au lancement des travaux de réhabilitation de deux rues. L’avenue Général Moussa Sougui, allant du rond-point Nouakchott  jusqu’à la sortie sud de l’aéroport Hassan Djamous. Et la rue du 26 août allant du rond-point Trésor au rond-point Travaux.

Le Maire 2ème Adjoint, Brahim Abdou, s’est réjoui de ces travaux engagés dans la ville. Il a invité la population à respecter les déviations pour faciliter à l’entreprise de travailler normalement.

Les travaux de ces deux tronçons, mesurant 2,190 kilomètres, dureront huit mois. Le montant du financement s’élève à de 3 411 011 468 Fcfa.

Tchad-criminalité : un élève poignarde son enseignant à mort dans un Lycée de N’Djamena

Un élève de la classe de troisième du Groupe scolaire Toumaï au quartier Amriguebé dans le 5ème arrondissement, a poignardé mortellement son surveillant, ce mercredi 10 novembre.

” J’étais juste à côté du lycée lorsqu’un élève est venu m’informer de ce qui se passe à l’école. J’ai couru pour venir, mais le surveillant était déjà par terre. L’élève a été arrêté par les enseignants et mis dans le bureau du proviseur”, témoigne un ancien surveillant du lycée.

Il poursuit que le surveillant s’appelait Ismail Koulbo. Il est décédé en route lorsqu’on le transportait à l’hôpital Tchad-Chine. Et l’élève a été pris par la police du 5ème arrondissement, affirme-t-il.

“Comme dans chaque établissement, il y a le règlement intérieur. L’élève n’a pas respecté. Le défunt a convoqué les parents de l’élève pour le non-respect du texte de l’école. Après être rentré, vers 13h, l’élève a pris un couteau et est revenu poignardé son surveillant”, explique de son côté le proviseur.

Source : Tchadinfos

Tchad : le président du Conseil militaire de transition se rend à Forum de Paris sur la Paix

Mahamat Idriss Deby Itno, a quitté N’Djamena ce 10 novembre pour la France. Il prendra part au Forum de Paris sur la Paix, prévu du 11 au 13 novembre 2021.

Le Président du Conseil Militaire de Transition,  Mahamat Idriss Deby Itno a quitté N’Djaména pour Paris. Il répond à l’invitation du président français, Emmanuel Macron. L’homme fort du Tchad participera respectivement aux travaux de la 4eme édition du Forum de Paris sur la Paix. Egalement à la Conférence Internationale sur la Libye.

Le forum vise à stimuler une reprise économique plus solide et plus inclusive, en s’attaquant aux fractures qui minent la gouvernance mondiale, en proposant des initiatives pour mieux gérer les biens communs mondiaux et en mettant en avant de nouveaux principes d’actions pour le monde post Covid-19.

Le PCMT a été salué à son départ à l’aéroport international HASSAN DJAMOUS par quelques personnalités. Il s’agit notamment du Premier Ministre de Transition, M. Pahimi Padacké Albert, quelques membres du Conseil Militaire de Transition, ceux du Gouvernement, le Secrétaire Général de la Présidence, le Directeur de Cabinet Civil du Chef de l’Etat et le Maire de la ville de N’Djaména.

Tchad : suspension de tout recrutement dans l’armée tchadienne

Sur instruction du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby les recrutements dans l’armée tchadienne sont suspendus.

Dans une note du 02 novembre 2021, le général de corps d’armée, Bichara Djadallah, membre du Conseil militaire de transition annonce des mesures de Mahamat Idriss Deby pour destinées à l’armée.  Ces mesures sont entre autres, la :

1-Suspension de tout recrutement par contingent des soldats au sein des

Forces de Défense et de Sécurité;

2- Suspension des Incorporations en dehors des admissions dans les Ecoles

Militaires d’Officiers ou de Sous-Officiers;

3- Interdiction formelle des réhabilitations des militaires radiés, retraités ou en position hors actif sans I ‘accord préalable du Chef Suprême des Armées

4 Envoi systématique par les corps de la solde mensuelle militaire au Contrôle général  des armées pour vérification avant tout mandatement par la DIRSAFI

La note est adressée à l’attention du ministre en charge de la défense nationale et au Chef d’Etat-major, général des armées.

Tchad : Wakit Tamma et le FONAC participeront au sit-in du Parti réformiste

Les deux organisations ont annoncé qu’elles prendront part au sit-in du jeudi 11 novembre 2021 devant le Palais de justice. Le sit-in fait suite à la torture du président du Parti réformiste, à la marche du 19 mai.

La Coalition des Actions citoyenne Wakit Tamma et le front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) prendront part au sit-in qu’organise le parti réformiste. Le parti réclame justice pour son président Vacine Abdrahamane Sakine. Il a été arrêté et torturé suite à la marche Wakit Tamma du 19 mai 2021.

Ainsi, le FONAC exhorte le CMT d’appliquer la loi à tous sans distinction d’origine, de sexe ou de religion. Pour ce parti c’est le fondement d’un Etat reconcilié et prospère. Il invite ses militants et sympathisants de rester unis, solidaires et engager pour continuer la lutte.

La Coordination des Actions Citoyennes, Wakit Tamma, de son côté appelle la population de N’Djamena á sortir le jour dit à 9 h 00, devant le palais de Justice, pour se joindre au sit-in, en protestation du piétinement du dossier relatif à l’arrestation, la torture et les traitements inhumains de son président,

Wakit Tamma alerte l’opinion sur I ‘impunité qui semble prendre corps au sujet de ce dossier et Appelle les autorités à livrer, sans délai, à la justice l’adjoint au Chef de poste de police de proximité de Dembé, Abbas Mahamat qui avait arrêté le président du parti réformiste.

Tchad : des aspirants notaires en colère dénoncent une injustice

Le collectif des aspirants notaires a fait une communication le 09 avril pour dénoncer des manœuvres du ministère de la Justice et la Chambre des notaires du Tchad.

Les aspirants notaires font savoir qu’ils sont lésés malgré la création des nouvelles charges. Le porte-parole du collectif, Komassing Haidandi fait savoir que depuis 2020, plusieurs charges ont été créées. Notamment celui sur, le projet de transfert de 8 notaires des provinces et le projet de nomination de 5 nouveaux notaires. Malheureusement, les postes ont été confiés à des personnes privilégiés au détriment des aspirants.

Pour les aspirants, les notaires pensent avoir le monopole de la profession et refusent de l’ouvrir davantage aux jeunes. Ils accusent également la Chambre des notaires et le ministère de la Justice qui nomment à leur guise. Komassing Haidandi regrette que, dans le cadre du projet de transfert de 08 notaires de provinces vers la capitale, les personnes désignées non : « jamais servi leurs circonscriptions et ne remplissent aucun critère de transfert ».

Il s’insurge également contre : « le projet de nomination de 5 nouveaux notaires dont certains sont en retraite depuis des années et n’ont jamais suivi des stages et qui se sont fait délivrer de fallacieuses attestations de stage ».
Le collectif des aspirants notaires demande, le retrait des projets de décret en circuit, pour redorer l’image de la profession qui fait l’objet de guéguerre et polémiques intestines.

L’OMS et l’OIF signent un accord pour la couverture sanitaire

Le partenariat définit les domaines de travail communs sur la couverture sanitaire universelle, la lutte contre le paludisme et l’Académie de l’OMS.L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) veulent donner un ancrage politique et juridique à leurs actions de coopération. Ainsi, elles ont conclu un accord, ce mardi au siège de l’OMS à Genève (Suisse), pour renforcer et préciser les principaux axes de leur Mémorandum d’entente signé en avril dernier. Le document a été paraphé par Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, et le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

 Cette coopération s’articule principalement autour d’activités conjointes dans le cadre de l’Académie de l’OMS, la couverture sanitaire universelle et les soins de santé primaires et le paludisme, ainsi que dans tout autre domaine d’intérêt commun.

 L’accord permet désormais à l’OIF et à l’OMS de participer mutuellement aux instances des deux organisations, selon les règles propres à chacune d’elle.

« Cet accord est la prochaine étape dans le renforcement des relations déjà étroites entre nos deux organisations », a déclaré le Dr Tedros. Il a ajouté : « La pandémie de Covid-19 a mis en évidence l’importance de la solidarité mondiale et de la collaboration internationale. L’engagement de la Francophonie en faveur de la paix, de la démocratie et des droits de l’homme fait de l’OIF un partenaire idéal pour l’OMS. »

 De son côté, Mme Mushikiwabo a déclaré « que cet accord permettra à l’OIF de contribuer aux côtés de l’OMS au développement de la protection sociale et de l’accès universel aux services de santé publique pour tous dans le monde francophone. »

Evoquant la crise Covid-19, elle a ajouté que « nous ne serons à l’abri de cette pandémie que lorsque tous les pays du monde auront vacciné leur population ».

Tchad : deux officiers radiés des effectifs de l’armée pour fautes graves

Par décret n°759/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2021 du 08 novembre 2021, deux officiers de l’armée sont radiés. Ils sont accusés de fautes graves.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou ID: 92831485 et le Sous-Lieutenant Youssouf Mougou Nessek ID: 09081848, sont cassés au grade de soldat de 2ème Classe, et radiés du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

Les intéressés n’auront droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice.

Le colonel Hassane Kalibou Sougou est par ailleurs, chef de canton Donza. Le 25 octobre il a été interpellé et mis aux arrêts à la direction générale de renseignement militaire. On lui reproche d’avoir accusé l’armée tchadienne d’être en connivence avec des coupeurs de route dans la province de Borkou.

Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Compte tenu de la recrudescence des cas de Covid-19 en début de ce mois de novembre, le gouvernement rend de nouveau le port du masque obligatoire. Une décision adoptée à l’issue de la réunion du 8 novembre 2021.

Le Comité interministériel de Gestion du Covid-19 s’est réuni pour la première fois le 08 novembre 2021. Il en ressort que, la situation épidémiologique de la maladie à coronavirus connait une hausse. Laquelle est constatée depuis le début du mois de novembre. Cela a été le cas l’année dernière à la même période. « Rien que pour la 1ère Semaine de novembre, 88 cas communautaires ont été détectés », apprend-on. La recrudescence des cas est enregistrée dans 6 provinces, informe le communiqué.

Ainsi, il a été décidé que l’obligation du port de masque en vigueur soit scrupuleusement respectée dans tous les lieux de rassemblement fermés et dans les transports en commun. Aussi, il est fortement recommandé à la population le port de masque dans les autres lieux de rassemblement ; marchés, lieux de culte, places mortuaires, etc.

« En fonction de l’évolution du contexte pandémique, d’autres mesures pourraient être prises. » Enfin, il est demandé aux citoyens de se faire massivement vacciner pour contrer un probable hausse des cas de contamination.

Tchad : marche des étudiants à Laï pour réclamer la reprise des cours

Les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï ont manifesté le 08 novembre 2021, pour revendiquer la reprise des cours.

Suite à la grève des enseignants, les étudiants de l’Institut national des sciences agronomiques et des technologies agroalimentaire de Laï sont privés de cours. Ainsi, pour exprimer leur ras-le-bol, ils ont manifesté ce jour.

La grève illimitée de leurs enseignants accompagné de la privation des cours, fait suite à la aux revendications de salaires, primes de recherche, frais de transport entre autres.

Les manifestants laissent entendre que, cette marche est un avertissement. Un délai de 48h est accordé aux autorités provinciales et l’administration de l’établissement pour apporter une solution. Au cas contraire, mettent-ils en garde, « il n’y aura pas de cours dans les établissements publics et privés de la commune de Laï. »

Tchad : la ministre des transports porte plainte contre X pour diffusion d’informations internes

La ministre des Transports, Fatima Goukouni Weddeye, annonce une plainte de diffamation publique et diffusion d’informations internes. L’annonce est contenue dans un communiqué du 08 novembre 2021.

« Des documents internes à ses services ont été délibérément divulgués ces demies jours sur les réseaux sociaux ». Informe la ministre en charge des Transports. Elle fait savoir que lesdits documents  concernent une affaire de « suspension du Directeur Général et du Chef Comptable du BNFT ».

Suite à cela  « une plainte sera déposée contre X pour des faits de diffamation publique envers une administration publique et diffusion d’informations internes », poursuit Fatima Goukouni Weddeye.

La Ministre rappelle ses services au strict respect des règles d’éthique régissant de l’administration de l’Etat. « La vérité, la transparence et la dignité exigent que l’enquête, en cours, conduite sous l’autorité de l’Inspection Générale d’Etat puisse se dérouler dans les meilleures conditions. »

La ministre annonce des mesures contre tous ceux dont l’implication sera prouvée dans cette infraction.

Tchad : les propositions de N’Djamena pour le dialogue national inclusif

De centaines de personnes ont participé au pré-dialogue de N’Djamena, du 05 au 7 novembre 2021. A l’issue des travaux, des propositions ont été faites en vue du dialogue national inclusif en perspective.

Les rideaux se sont refermés dimanche sur le pré-dialogue de N’Djamena au Palais du 15 janvier. Dix propositions ont été arrêtées à l’issue des travaux. Le compte rendu des travaux sera envoyé au Comité d’organisation du dialogue national inclusif. Ces propositions sont entre autres :

  • restaurer la Constitution de 1996 ;
  • l’instauration d’un mandat présidentiel de 5 ans renouvelable une seule fois ;
  • l’instauration du sénat ;
  • la mise en place d’un Etat unitaire fortement décentralisé ;
  • l’organisation d’un référendum pour l’adoption de la nouvelle constitution ;
  • le retrait de la présidence du conseil supérieur de la magistrature à la présidence de la République pour garantir la séparation des pouvoirs ;
  • restaurer le cours d’instruction civique dans les écoles ;
  • une subvention annuelle et revalorisée aux partis politiques ;
  • assurer un quota de 2% dans les nominations aux fonctions étatiques aux personnes handicapées ;
  • procéder au rapatriement des biens culturels spoliés pendant la colonisation ;

Le président du Comité d’organisation du pré-dialogue de N’Djamena estime que les objectifs sont atteints. Brahim Mahamat Seïd espère la reconstruction d’un Tchad fort, uni et prospère.

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Tchad : la CNDH s’insurge contre l’agression d’un prêtre par des militaires

Dans un communiqué de presse, la CNDH dénonce les atteintes physiques des militaires sur un prêtre. Le prélat a été agressé au sein de sa paroisse.

La Commission Nationale des Droits de l’Homme a appris avec ébahissement et effroi qu’en date du 03 novembre courant, le prêtre Simon-Pierre Madou a été agressé et violenté au sein même de son église de Walia par des militaires, avant de voir son téléphone arraché et emporté.

Les agresseurs ont par la suite tenté de s’enfuir vers la forêt de Walia. Rejoints par le prêtre et par quelques-uns de ses fidèles, ces militaires ont tenté de justifier leur forfait en disant que c’était parce que l’homme d’église ne leur avait pas spontanément offert le gîte au sein de son église alors qu’ils cherchaient un endroit pour se reposer.

La CNDH s’insurge contre de tels agissements qui constituent assurément une violation d’un lieu de culte et un traitement inhumain et dégradant. Par conséquent, la CNDH interpelle le Ministère de la Justice en charge des droits humains et le Ministère Délégué à la Présidence du Conseil, chargé de la Défense Nationale et leur demande avec vigueur et insistance que les auteurs de cet acte soient promptement recherchés, poursuivis et punis, conformément aux lois en vigueur.

La FAO pour des semences plus résistantes aux aléas climatiques

Le développement vert du secteur semencier est crucial pour nourrir une population mondiale en pleine expansion, selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).La population mondiale augmente et les terres arables s’amenuisent. Comment faire pour nourrir une population mondiale qui devrait atteindre 10 milliards d’ici à 2050 ? Il faut permettre « aux agriculteurs d’accéder à des semences de qualité dans le cadre de la transformation des systèmes agroalimentaires », préconise la FAO.

« Les agriculteurs du monde entier doivent avoir accès à des semences issues de variétés de plantes plus productives, plus nutritives et plus résistantes aux aléas climatiques », explique-t-elle.

A en croire le Directeur général de la FAO, Qu Dongyu, « il ne peut y avoir de bonnes récoltes sans bonnes semences. Les semences sont la pierre angulaire des systèmes agroalimentaires. Nous dépendons d’elles pour produire des denrées alimentaires, des aliments pour animaux, des fibres et des combustibles, et elles créent un environnement accueillant. »

M. Dongyu présidait la Conférence mondiale sur le développement vert du secteur semencier, organisée par son institution ce jeudi à Rome (Italie).

Pour la Directrice de l’Organisation panafricaine des producteurs agricoles, Mme Fatma Ben Rejeb, l’augmentation de la qualité des semences résilientes face au stress climatique, l’amélioration de l’utilisation des ressources naturelles et le renforcement de la sécurité alimentaire et nutritionnelle contribuent fortement à la hausse des rendements, au développement économique et à l’accroissement des revenus des agriculteurs.

Par ailleurs, elle a rappelé l’importance des savoirs ancestraux des petits agriculteurs, en les présentant comme « les moteurs du développement agricole. »

La Conférence, qui se tient sur deux jours, rassemble un grand nombre de participants, dont des représentants de la société civile, d’organisations internationales, des membres de la FAO et des secteurs public et privé, qui présenteront leurs points de vue, leurs études de cas et leurs priorités pour alimenter les discussions.

L’agriculture verte et résistante aux aléas climatiques est essentielle à la durabilité, a indiqué M. Qu, ajoutant qu’elle permettrait de concrétiser la sécurité alimentaire, d’améliorer le bien-être des populations, d’offrir des perspectives d’emploi et un travail décent à toutes et tous et de protéger la planète aujourd’hui comme à l’avenir.

Selon le Directeur général de la FAO, les agriculteurs doivent produire 50% d’aliments supplémentaires pour pouvoir nourrir l’ensemble de la population. Et la seule manière de réaliser cet objectif, d’après lui, est d’augmenter la productivité des cultures, grâce à la science et à l’innovation.

La Conférence est la troisième d’une série, la première s’étant tenue en 1999 à Cambridge (Royaume-Uni) et la deuxième en 2009 au siège de la FAO, à Rome (Italie). Elle a quatre priorités qui consistent, entre autres, à faire mieux connaître la contribution qu’apporte le secteur semencier, y compris des petites et moyennes entreprises, à l’innovation verte dans le domaine de la production végétale durable ; et à promouvoir la coopération entre les secteurs, en particulier dans le cadre de partenariats public-privé et de la coopération internationale, en vue d’améliorer l’accès aux ressources et le partage de connaissances et d’informations.

COP26: 1,5 milliard de dollars pour les forêts d’Afrique Centrale

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo.L’Afrique centrale profite bien de la 26e Conférence des parties à la Convention-cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP26, 31 octobre-12 novembre à Glasgow) pour plaider en faveur de ses forêts. Ainsi, 12 pays et organisations, à savoir l’Union européenne, l’Allemagne, la France, le Japon, la Belgique, les Pays-Bas, la Norvège, la Suède, la République de Corée, le Royaume Uni, les Etats-Unis, et le Fonds Bezos, se sont engagés à financer la préservation des forêts dans cette partie du continent africain.

Ils ont promis un financement collectif de 1,5 milliards de dollars US qui s’étalera de 2021 à 2025. L’enveloppe permettra notamment d’appuyer les efforts des pays membres de la Commission des forêts d’Afrique centrale (COMIFAC) dans tous les domaines de leur action : protéger les écosystèmes, gérer la forêt de manière durable et impulser une croissance verte.

« Cette promesse de financement sans précédent représente un espoir immense pour les forêts d’Afrique. C’est pourquoi je tiens à adresser mes plus sincères remerciements à nos partenaires engagés à nos côtés. J’encourage aussi nos gouvernements et nos organisations au niveau local à poursuivre leurs efforts pour prendre le chemin d’un développement vert, protéger la biodiversité, les populations locales et tout particulièrement les femmes et les enfants », a réagi le président en exercice de la COMIFAC, Jules Doret Ndongo.

Cité par un communiqué de presse, il a ajouté que « nous pays africains, devons montrer l’exemple et nous avons plus que jamais besoin de l’engagement de nos partenaires pour concrétiser nos ambitions. Car cet enjeu dépasse largement les frontières de l’Afrique centrale ».

Selon la COMIFAC, la protection des écosystèmes forestiers d’Afrique centrale conditionne la survie des populations régionales, mais joue aussi un rôle de premier plan dans la lutte contre les changements climatiques au niveau mondial. Cette sous-région est le plus grand puits de carbone au monde et constitue l’une des pièces maîtresses qui permettront de respecter les engagements de l’Accord de Paris afin de conserver un réchauffement global inférieur à 1,5°C.

Ce faisant, elle salue le travail de ses États-membres (le Burundi, le Cameroun, le Congo, le Gabon, la Guinée Équatoriale, la République Centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Rwanda, Sao Tomé et Principe et le Tchad) et de ses partenaires, au premier rang desquels l’agence de coopération internationale allemande pour le développement, la GIZ.

Plus de 16,6 millions d’hectares de forêt ont disparu entre 2000 et 2014 dans le bassin du Congo. Ce taux de déforestation est très faible par rapport à ceux des deux autres bassins des forêts tropicales que sont l’Amazonie et l’Asie du Sud-Est.

En outre, l’Afrique centrale abrite environ 10.000 espèces de plantes (dont 30% sont endémiques), 1.300 espèces d’oiseaux, 400 espèces de mammifères ainsi que des animaux mythiques comme l’okapi, le gorille des montagnes, le chimpanzé…

Enfin, 100 millions de personnes vivent des ressources de la sous-région, dont une large part demeure sous le seuil de pauvreté avec 1,9 dollar par jour.

Tchad : une conférence interministérielle pour faire le point sur les problèmes de société

Trois ministres ont fait une communication le 04 novembre pour expliquer la position du gouvernement face à certaines dérives. Il s’agit notamment des ministres de la Communication, de la Sécurité et de la Justice.

Les viols répétitifs, les traitements inhumains que subissent certains tchadiens. Egalement, la tranchée autour de N’Djaména et le processus de la transition, étaient au centre de la conférence. Chacun des trois membres du gouvernement a répondu aux questions liées ax thématiques de son département.

Au sujet du trou  autour de la ville de N’Djamena, le ministre de la Sécurité publique s’explique. Contre toute attente, Souleyman Abakar Adam, laisse entendre que : « c’est un canal et non une tranchée ». Il explique que: « ce trou est creusé pour drainer les eaux du fleuve Chari vers la zone de la ceinture verte. » Souleyman Abakar Adam botte en touche la rumeur selon laquelle, la tranchée est faite pour empêcher une éventuelle entrée des rebelles dans la cité capitale.

Quant  aux viols répétitifs, les traitements inhumains, la criminalité et la délinquance, le ministre de la Justice met en garde. Mahamat Alhabo déclare que : « toutes ces transgressions de lois ne passeront pas inaperçues et tous les responsables seront traduits devant les juridictions compétentes. » Ils interpellent les auteurs de viols, des tortures infligées aux femmes et la publication des images sur les réseaux sociaux.

La charte actuelle a une durée de 18 mois. « C’est une charte provisoire », martèle Abdraman Koulamallah.