Tchad : le général Idriss Dokony Adiker est candidat au poste de président du Cost

Il a fait part de sa candidature le mardi 07 décembre 2021. Le général Idriss Dokony Adiker laisse entendre qu’il veut revenir Comité olympique et sportif tchadien (Cost) du fait sa passion pour le sport.

Le 18 décembre prochain se tiendra l’élection du futur président Comité olympique et sportif tchadien. Ce sera dans le cadre d’une Assemblée général élective. Ancien, secrétaire général et président de l’institution, Idriss Dokony Adiker entend revenir aux commandes. Il a d’ores et déjà annoncé sa candidature. « Mon retour en lice après avoir été à la tête de cette institution est fondamentalement motivé par ma profonde passion pour le sport et la ferme volonté de rattraper les erreurs et les défaillances constatées.», laisse-t-il entendre. « Ma candidature à la présidence du COST est inspirée par une nouvelle vision visant à entreprendre un changement radical pour soutenir les fédérations et associations en les dotant des moyens pour des actions de promotion », poursuit-il.

« De mon départ du COST en 2017 à nos jours, quatre années se sont écoulées. Cette période de recul a permis de faire un examen minutieux sur ma personne, sur ma gestion, sur mes relations humaines, sur mon management», confesse le candidat. Pour lui, Cet intermède a permis de mieux appréhender les attentes du mouvement olympique et sportif tchadien et les stratégies d’actions à mettre en pour donner une nouvelle synergie au sport tchadien. Il laisse entendre que, cette fois, il prendra en compte, les aspirations de toutes les fédérations sportives. « Cette candidature est dans une démarche de construction collective pour l’avenir du mouvement ». Il évoque également, la transparence et la représentativité du genre conformément aux directives du ClO. La visibilité à toutes les fédérations et le renforcement de la coopération avec la fédération paralympique.

Tchad : débat sur la réinsertion socioprofessionnelle des ex-combattants de Boko-Haram

Les échanges sur la réinsertion socioprofessionnelle des anciens combattants de Boko-Haram étaient au menu des débats le 07 décembre 2021. Une initiative du Centre d’Etudes pour le Développement et la Prévention de l’Extrémisme (CEDPE).

Le débat sur la réinsertion socioprofessionnelle a permis de réunir des professionnels de la question à N’Djamena. L’échange est organisé dans le cadre du lancement des activités du réseau des organisations de la société civile du bassin du Lac Tchad axée sur la réinsertion communautaire et réintégration à base communautaire. Une idée du réseau Organisations de la Société Civile (OSC) du Bassin du Lac Tchad pour la réintégration communautaire et à base communautaire des ex personnes associées aux groupes extrémistes et du CEPDE. Il s’agit de repenser les stratégies d’information et de sensibilisation sur le sujet.

Les spécialistes de la lutte contre l’Extrémisme violent ont axé leur débat autour du « rôle de la société civile dans la réinsertion socioprofessionnelle des désengagés de Boko Haram. » Des doléances des désengagés lachés dans la nature, dans leurs villages, sous la garde et le soutien des chefs des villages.

Le président par intérim du CEDPE, Brahim Youssouf Moussa, déplore la prolifération des mouvements extrémistes. Pour lui, ces groupes affectent négativement la stabilité socio-économique et politique. « Nous devons tous nous mobiliser pour combattre ce mal qui touche profondément les pays riverains avec des conséquences désastreuses sur les populations », déclare-t-il. Nous avons profilé 2544 désengagés de Boko Haram dans la province du Lac Tchad

Tchad : le ministère de la Fonction publique va en guerre contre des dossiers « main à main »

Au ministère de la Fonction publique, l’inspecteur général des services, interpelle sur les dossiers « main à main ». Mahamat Wardougou instruit aux agents de l’institution de mettre fin à cette pratique.

« Il nous a été donné de constater que depuis quelques temps, des agents ministère de la Fonction Publique, de l’emploi et de la Concertation Sociale se livrent à des pratiques peu administratives liées aux dossiers « Main à Main » jouant sur le bon fonctionnement des Services. », écrit l’Inspecteur général de services dans une note du 06 décembre 2021.

Il s’adressait en premier chef, aux directeurs et chefs de services du ministère de la Fonction publique. Ainsi, il attire l’attention sur : « ce genre de pratiques qui ternie l’image de notre administration. »

« Par conséquent, il est strictement interdit de retirer les dossiers dans le circuit des (visas, signature) Par contre tout contrevenant surpris s’exposera à des sanctions disciplinaires prévues par les textes en vigueur. »

Cette pratique longtemps décriée au sein des ministères serait à l’origine de multiples cas de corruption.  Du clientélisme et d’autres pratiques peu orthodoxes.

Tchad-diplomatie : le ministre des Affaires étrangères en Russie pour une réunion de travail

Il est invité par son collègue russe des affaires Étrangères S.E.M Sergueï Lavrov, le ministre des Affaires Étrangères l’Ambassadeur Chérif Mahamat Zène est arrivé le 06 avril 2021 à Moscou, en Russie, pour une visite de travail et d’amitié.

A sa descente de l’avion, le Chef de la diplomatie tchadienne a été accueilli par l’Ambassadeur du Tchad à Moscou, S.E.M Mahmoud Adam Béchir accompagné d’un représentant du ministère des affaires Étrangères étrangers de Russie. Plusieurs Chefs de missions diplomatiques des pays africains en Russie ont fait le déplacement pour lui l’accueil.

L’échange sera approfondi à l’agenda international et régional avec un accent sur le règlement des conflits sur le continent africain, ainsi que la consolidation des efforts contre le terrorisme dans la région du lac Tchad et la région saharo-sahélienne, seront évoqués.

Tchad : A Pala les handicapés moteurs crient à l’aide

A l’occasion de la commémoration de la Journée internationale des personnes handicapées, le 03 décembre, ceux de Pala, ont profité de l’occasion de demander au gouvernement une forte intégration.

Les personnes handicapées motrices de Pala, province du Mayo Kebbi Ouest souhaitent avoir plus de considération de la société. Ce qui implique les postes de responsabilités et les divers avantages sociaux. C’est alors qu’elles ont formulé des recommandations à l’endroit du gouvernement le 3 décembre dernier au Centre social de Pala.

Dans la liste de recommandations les handicapés demandent entre autres, l’octroi des crédits agricoles, le financement de leurs projets, l’exonération des frais d’inscription dans les établissements privés, favoriser l’accès gratuit des aux soins et la mise à la disposition des cartes d’invalidités nationale. Ils demandent également une forte intégration à la Fonction publique.

La voix est portée par, le président de l’association d’entraide des personnes handicapées de la province du Mayo Kebbi Ouest, Djekoula Francisco.

Paix, sécurité, Covid-19 : quand la voix de l’Afrique résonne à Dakar

Autour du thème « enjeux de stabilité et d’émergence en Afrique dans un monde post-Covid », la septième édition du Forum international de Dakar sur la paix et la sécurité s’est ouverte lundi 6 décembre avec des discours engagés de plusieurs dirigeants de pays du continent sur les problématiques de l’heure.Devant le Sénégalais Macky Sall, le Sud-africain Cyril Ramaphosa, le Nigérien Mohamed Bazoum et le Bissau-Guinéen Umaro Sissoco Embalo, Ismaël Lô, artiste sénégalais né au Niger, entonne son célèbre opus « Africa ». La salle archi-comble et colorée du centre de conférences de Diamniadio, à 30 km de Dakar, était toute acquise devant la célèbre voix africaine qui prêche encore l’unité du continent noir dans ces moments troubles de la marche du monde.

C’est d’ailleurs toute l’importance de la tenue de ce forum dont le thème de cette année « dénote un pari optimiste sur le futur » et « nous engage à être résilients, réguliers et combatifs », selon le président Macky Sall, hôte de la cérémonie. Organisée sous forme de séances plénières et d’ateliers, elle réunit pour deux jours une palette d’experts civilo-militaires.

Selon le chef de l’État sénégalais, les périls d’aujourd’hui sur le continent sont multiples (sécuritaire, environnemental, sanitaire…) et appellent à une « solidarité collective », étant donné qu’« aucun pays ne peut faire face tout seul ».

Cette « solidarité africaine dans la lutte pour la paix et la sécurité est possible », souligne le président de la Commission de l’Union africaine, le Tchadien Moussa Faki Mahamat. Il magnifie d’ailleurs les soutiens financiers du Sénégal à l’endroit du G5-Sahel, bien qu’il n’en soit pas membre, et militaire du Rwanda aux côtés des forces de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC), présentes au Mozambique, pour contrer l’insurrection islamiste.

Sahel et présence française

Par ailleurs, le Sahel, partagé entre le Niger, le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie et le Tchad, est la région africaine la plus gangrénée par les violences jihadistes. Voilà pourquoi ces cinq pays se sont ligués autour du G5-Sahel pour assurer leur sécurité, avec l’aide de pays partenaires comme la France, dont la présence militaire est de plus en plus contestée. N’empêche, « la France n’a pas un agenda caché au Sahel, a défendu son pays la ministre des Forces Armées Florence Parly. (…) Tous ceux qui attisent un discours antifrançais jouent pour un autre camp ».

Faisant appel à sa large connaissance de la question jihadiste pour avoir été quatre ans durant le ministre de l’Intérieur du Niger, le président Mohamed Bazoum indique que le terrorisme des temps modernes se caractérise de la même façon que s’effectuaient « les guérillas en Amérique latine ». Pour lui, les groupes terroristes « se distinguent aujourd’hui par leurs armes sophistiquées » et utilisent les « motos » ou « deux roues » comme moyen de transport, ce qui « confère un caractère asymétrique à cette guerre ».

Sous ce rapport, les Etats sahéliens se doivent de mettre en place « une stratégie militaire similaire et adaptée », en plus des « ressources financières exceptionnelles, faute de quoi leurs actions seront insuffisantes », a prévenu le successeur de Mahamadou Issoufou, investi au pouvoir en avril dernier.

Les chefs d’Etat présents dans la salle n’ont pas manqué d’aborder l’impact de la Covid-19 sur le continent. « A titre illustratif de l’impact de la crise, pour la première fois de son histoire, un pays comme le Sénégal s’est retrouvé à faire du transfert de fonds dans le sens inverse, en soutien à notre diaspora dans le cadre de notre Plan de résilience économique et sociale », a relevé Macky Sall, qui appelle dès lors à « corriger les règles d’évaluation des risques en Afrique ».

Omicron et nouveaux défis

Sur le variant Omicron, découvert en Afrique du Sud, le président sénégalais s’est insurgé contre le blocus effectué contre ce pays, soulignant en outre qu’« on doit arrêter de nous faire peur » avec ce nouveau variant dont les données fournies n’indiquent aucunement une incidence sur la létalité.

En parfaite cohésion avec son homologue sénégalais, Cyril Ramaphosa a qualifié les restrictions de voyage qui frappent son pays d’« apartheid », reprenant une formule du secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres.

Ainsi, « nous devons trouver les moyens de faire face à la Covid-19 » après la « déception » causée par les pays riches sur la répartition des vaccins, a préconisé le président sud-africain, avant d’ajouter que ces dits pays « ne doivent pas nous interdire de voyager » parce que « le vaccin est en train de voyager ».

Tchad : internet représente 24% du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur des communications électroniques

C’est une information de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP). Contenue dans l’observatoire du marché des télécommunications au Tchad

Le 02 décembre 2021, s’est tenue, la cérémonie de restitution de l’Observatoire du marché des télécommunications 2020. C’est dans ce cadre que le directeur général de l’Arcep, a présenté la situation dans le secteur de la communication numérique.

Sadick Bassi Lougouma fait savoir que, par rapport à l’année 2020, le chiffre d’affaires internet qui s’élève à 36,1 milliards de francs CFA, représente désormais près de 24% du chiffre d’affaires de l’ensemble du secteur des communications électroniques. Le chiffre d’affaires des opérateurs d’infrastructures optiques, quant à lui, a connu une progression de plus de 60%, pour s’établir à 4,5 milliards de francs CFA en 2020.

Il se réjouit que ce marché, contribue fortement à l’économie nationale à travers les impôts, les taxes, les redevances et autres contributions.

Le présentateur de l’Observatoire, Kobobé Onsou, quant à lui, apporte plus de détails sur les segments du marché des télécommunications. « On peut alors retenir que le secteur des télécommunications a enregistré plus d’un million de nouveaux abonnés suite à une croissance de 13,3% par rapport à l’année 2019, situant le nombre de clients à 8,7millions en 2020.

L’augmentation la plus importante est constatée chez les opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Moov Africa. Suite à cette croissance, le taux de pénétration de la téléphonie mobile s’est établi à 53,5% en 2020. Dans l’ensemble, 10,0% de la population utilisent les SMS et 14,2% utilisent les services internet en 2020. »

Il explique que, la forte augmentation du nombre d’abonnés du secteur combinée est dû à la mise en œuvre des différentes stratégies chez la plupart des opérateurs et Fournisseurs d’accès internet (FAI).

Dans l’ensemble, le chiffre d’affaires du secteur a connu une croissance de 10,5% entre 2019 et 2020 pour s’établir à 151,9 milliards de F CFA. Cette augmentation du chiffre d’affaires du secteur a été possible grâce à la hausse du chiffre d’affaires des segments Voix au niveau du mobile et l’Internet dans son ensemble, respectivement de 3,6% et 33,1%, d’une part, et d’autre part à la hausse du chiffre d’affaires des opérateurs de fibre optique de 60%.

L’observatoire a fait remarquer une augmentation remarquable de la capacité de transmission internationale des opérateurs et FAI. La bande passante de l’ensemble des opérateurs a presque doublé en passant de 12,7 Gbps en 2019 à 21,2 Gbps en 2020, alors qu’elle avait déjà été multipliée par trois entre 2018 et 2019.

La bande passante internet, quant à elle, est passée de 10,0 Gbps à 16,0 Gbps entre 2019 et 2020. Malgré cette forte augmentation, la capacité de transmission internet par utilisateur reste en deçà du seuil de 256 Kbps par utilisateur préconisé par l’UIT.

Tchad : 4 activistes de retour au bercail après des années d’exil

Dans le cadre du processus de réconciliation nationale enclenchée par les autorités de transition, les portes du pays ont été ouvertes à quatre activistes tchadiens. Ces derniers ont foulé le tarmac de l’aéroport Hassane Djamouss dans la soirée du 05 décembre 2021.

Il s’agit entre autres de Makaïla Nguebla, Abel Maïna, Habib Ben et Tahirou Hisseine Dagga. Ces activistes ont été accueillis par de centaines de tchadiens. L’occasion faisant le larron les quatre ont répondu à quelques questions à la presse.

Abel Maïna, laisse entendre que : « ce choix est pour répondre à l’appel du CMT au dialogue pour apporter nos pierres dans la construction Tchad ». Il est l’un des activistes tchadiens, farouche aux systèmes en place. A travers différentes plateformes, Abel Maïna dénonce les tares du gouvernement. Le bloggeur invite tous ses pairs à rejoindre le chemin du dialogue pour la paix au Tchad.

Le 14 novembre dernier, le président du Conseil militaire de transition a rencontré ces résistants à Paris. Ces derniers ont été sollicités par le nouvel homme fort du pays dans le cadre du processus de réconciliation nationale. Les opposants au régime avaient fixé leurs conditions au PCMT.

Tchad : l’auteur de la fusillade chez un général arrêté

A travers un communiqué du dimanche 05 décembre 2021, le ministre en charge de la Sécurité fait savoir que l’auteur des tirs chez le général, Mahamat Hamoda est aux arrêts.

 

Le 03 décembre dernier, des hommes armés ont attaqué le domicile privé du Gal Mahamat Hamoda. Alors que ce dernier effectuait une mission dans la partie méridionale du pays. Un mort et u blessé ont été enregistrés suite à l’attaque. L’auteur principal de l’attaque a été arrêté, informe, le ministre d de la Sécurité publique et de l’immigration. Il a été capturé par les services de sécurité et sera déféré devant les autorités judiciaires, apprend-on.

Tchad : le domicile privé d’un général attaqué, 1 mort et 1 blessé grave

Dans le communiqué, le ministre précise que, les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de cette tuerie.

Le général dont la maison a été attaqué est l’actuel, commandant de la zone de défense et de sécurité n°9. Le général, Mahamat Hamoda fut chef d’état-major du mouvement rebelle UFDD Fondamental.

Tchad : bavure policière à la faculté de médecine, l’ordre des médecins en colère

L’Ordre National des Médecins du Tchad et le Syndicat des Médecins du Tchad interpellent le gouvernement sur les bavures policières sur étudiants. Les spécialistes de la santé souhaitent que tels actes ne se reproduisent.

En effet, certains policiers ont violé l’enceinte de la Faculté de médecine le 02 décembre 2021. Ceci, pour dissiper les étudiants de ladite faculté qui manifestaient pour revendiquer 33 mois d’arriérés de bourses. Les images de cet incident sont devenues virales sur la toile. Cet état de fait, suscite l’indignation des médecins qui réagissent via un communiqué de presse.

« Nous, l’Ordre National des Médecins du Tchad et le Syndicat des Médecins du Tchad, après avoir visionné les vidéos insoutenables mettant en scène les forces de l’ordre en train de  brutaliser des étudiantes et étudiants en médecine, condamnons avec la dernière énergie cet acte de violence dans l’enceinte même de la faculté de médecine. », peut-on lire dans la note.

Ils demandent au gouvernement de prendre ses responsabilités pour que de tels actes : « ne se produisent plus dans un établissement hospitalo-universitaire. »

Tchad : le nouveau gouverneur de la province du Borkou a pris fonction

Il a été installé le 2 décembre 2021, par ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mahamat Bechir Chérif. Hassane Saleh Algadam Aldjinedi est le nouveau procureur de la province du Borkou.

Quelques semaines après la chute de l’ancien gouverneur, la province du Borkou a un nouveau patron. Le nouveau gouverneur Hassane Saleh Algadam Aldjinedi, a officiellement pris fonction. Dans son allocution d’entrée, il a remercié les habitants de Borkou pour l’accueil. Il entend travailler en étroite collaboration avec tout le monde pour le bien être de la circonscription. Au sujet de l’histoire de Faya Largeau au Tchad : le gouverneur déclare : « J’aimerai que la population du Borkou soit la réincarnation de ce sacrifice pour le développement de cette province »

Tchad-grogne de Faya Largeau: le gouverneur du Borkou exfiltré de la ville

S’inscrivant dans la même logique, le ministre invite la population à jouer, son rôle « dans la mise en œuvre de la politique du gouvernement de transition ». Pour lui, l’appui de chaque citoyen, à travers les valeurs de paix, de tolérance, de vivre ensemble est important. Mahamat Bechir Chérif, évoque, les objectifs à atteindre en vue du dialogue national inclusif en perspective.

Tchad : le domicile privé d’un général attaqué, 1 mort et 1 blessé grave

Des personnes encore non identifiées ont attaqué le domicile du général Mahamat Hamouda, dans la soirée du 02 décembre 2021. Les assaillants étaient à bord d’un véhicule de type Toyota Corolla S à vitres fumées. Un garde du corps de l’officier supérieur a succombé aux blessures suite à la fusillade.

Le domicile du Commandant de la zone de défense et de sécurité n°9  été attaqué alors qu’il était en mission au Sud du pays. L’aide de camp en faction devant la maison du général, le nommé a mortellement été atteint. Le diagnostic vital de l’autre victime est engagé, renseignent les autorités sanitaires. Le militaire atteint

« Nous étions devant notre porte lorsqu’un véhicule de marque Toyota a débarqué et s’est arrêté devant nous pendant 10 secondes. Puis un jeune homme masqué est descendu de la voiture avec une arme lourde de type Famas. Il a tiré plusieurs balles en notre direction », confie un proche du général, qui a pu échapper aux coups de feu. Il ajoute que les assaillants étaient lourdement armés et roulaient dans un véhicule à vitres fumées, sans plaque d’immatriculation.

Les hommes armés ont pris la poudre d’escampette après leur forfait.

Afrique : baisse des infections au VIH chez les enfants

Deux tiers des personnes séropositives dans le monde vivent en Afrique.Les pays africains ont fait d’énormes progrès dans le ralentissement de la propagation du VIH-Sida chez les enfants, malgré les perturbations causées à la prévention et au traitement par la pandémie de Covid-19.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) révèle que les nouvelles infections annuelles chez les adolescents en Afrique orientale et australe ont diminué de 41 % depuis 2010, tandis qu’en Afrique du Nord, les infections ont augmenté de 4 %.

En Afrique subsaharienne, l’agence onusienne note que dans l’ensemble, les nouvelles infections au VIH chez les adolescents ont diminué d’un tiers, 85 % des infections se produisant chez les filles.

En outre, en Afrique orientale et australe, les nouvelles infections au VIH chez les jeunes enfants ont diminué de 63 % depuis 2010.

Cependant, l’UNICEF souligne qu’il reste encore beaucoup à faire, notant que sur les 15,4 millions d’enfants qui ont perdu un ou deux parents à cause du Sida dans le monde l’année dernière, 11,5 millions vivent en Afrique subsaharienne.

« Reconstruire en mieux dans un monde post-pandémique doit inclure des réponses au VIH qui sont fondées sur des preuves, centrées sur les personnes, résilientes, durables et, surtout, équitables », déclare Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, citée par un communiqué reçu ce jeudi à APA.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les deux tiers des personnes séropositives dans le monde, soit 25,7 millions, vivent en Afrique, dont 80 % de femmes âgées de 15 à 19 ans.

Ce qui pousse Amira Elfadil, Commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social à la Commission de l’Union africaine, à demander de permettre aux filles du continent de terminer leurs études secondaires pour réduire la prévalence du VIH dans ce groupe.

« Six nouvelles infections sur sept chez les adolescents âgés de 15 à 19 ans en Afrique subsaharienne concernent des filles. Donner aux adolescentes et aux jeunes femmes les moyens de terminer leurs études secondaires contribue à leur sécurité et réduit leur risque d’infection par le VIH de 30 à 50 % dans certains pays », dit-elle.

Tchad : le protocole d’Etat annonce l’élévation de Mahamat Idriss Deby au grade de général d’Armée

C’est officiel, Mahamat Idriss Deby est désormais général d’Armée. Il est apparu pour la première fois sous sa nouvelle casquette le 1er décembre 2021. Pour taire les polémiques, le protocole d’Etat présente les formules consacrées dans les usages et pratiques protocolaires.

 

Dans un communiqué du 02 décembre, la Direction générale du protocole d’État de la présidence de la République passe une double information. D’abord le passage de général de corps d’armée pour général d’armées par Mahamat Idriss Deby. Ensuite les usages protocolaires à l’écrit comme à l’oral.

Les formules fixées sont les suivantes :
1- Correspondances générales adressées au chef de l’État.

A- À l’écrit
• Au Général
Président du conseil Militaire de Transition
Président de la République , Chef de l’État
Ou
Au Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État

2- Les militaires ( à l’écrit)
• Au Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État
Chef suprême des armées.

  • À l’oral (pour les militaires), la formule est :
    • Mon Général

3-De manière générale la formule consacrée à l’oral est :
Excellence

4- Actes administratifs (décrets , arrêtés) et correspondances soumis à la signature de Chef de l’État .
La formule est :
Général Mahamat Idriss Deby Itno
Président du Conseil Militaire de Transition
Président de la République, Chef de l’État.

Tchad : le général Idriss Deby élevé au titre de maréchal par les députés tchadiens

La direction générale du protocole d’État de la présidence de la République compte sur la bonne compréhension de l’opinion publique . Elle demande à l’opinion publique de se conformer aux formules et appellations sus mentionnées.

 

Hausse des cours mondiaux des produits alimentaires (FAO)

Le blé et les produits laitiers tirent vers le haut l’Indice FAO des prix des produits alimentaires.Les prix mondiaux des produits alimentaires ont fortement augmenté en novembre dernier. En effet, le baromètre des prix des produits alimentaires sur les marchés internationaux de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) note une hausse pour le quatrième mois d’affilée à cause de la forte demande de blé et de produits laitiers.

L’analyse révèle que les prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 134,4 points, soit son niveau le plus haut depuis juin 2011, et gagne ainsi 1,2% par rapport à octobre 2021. L’indice, qui permet de suivre l’évolution mensuelle des prix internationaux des produits alimentaires couramment échangés, est supérieur de 27,3% à sa valeur de novembre 2020.

La FAO explique l’augmentation des prix des produits laitiers par la hausse globale constatée en novembre. Ces prix ont cru de 3,4% par rapport au mois précédent. La forte demande mondiale à l’importation s’est maintenue dans les cas du beurre et du lait en poudre car les acheteurs ont cherché à s’assurer un approvisionnement à court terme en prévision du resserrement des marchés.

L’Indice FAO des prix des céréales a gagné 3,1% par rapport au mois précédent et 23,2% par rapport à la même période l’année dernière. Les prix à l’exportation du maïs ont légèrement augmenté et les prix internationaux du riz sont restés globalement stables, mais les prix du blé ont atteint leur plus haut niveau depuis mai 2011.

Cette hausse est due à l’importance de la demande associée à la faiblesse de l’offre, en particulier pour ce qui est du blé de qualité supérieure, ainsi qu’à des craintes liées aux pluies intempestives en Australie et à l’incertitude concernant la possible modification des mesures d’exportation de la Fédération de Russie.

Le baromètre de la FAO portant sur les prix du sucre est plus élevé de 1,4% par rapport à octobre et de près de 40% par rapport à novembre 2020. Cela s’explique principalement par la hausse des prix de l’éthanol, bien que des envois importants en provenance d’Inde et des perspectives favorables concernant les exportations de sucre de Thaïlande aient atténué la pression à la hausse sur les cours.

Quant aux prix des huiles végétales, ils ont reculé de 0,3% après avoir atteint un niveau record en octobre, conséquence de la baisse des cours des huiles de soja et de colza ainsi que du pétrole brut. Les prix internationaux de l’huile de palme se sont maintenus.

Au même moment, ceux prix de la viande ont fléchi de 0,9%, soit sa quatrième baisse mensuelle consécutive. Sous l’effet de la diminution des achats de viande de porc en Chine, les cours internationaux de ce produit ont reculé. Les prix de la viande ovine ont aussi connu une forte chute à la suite de l’accroissement des disponibilités exportables en Australie. Dans l’ensemble, les prix de la viande de bovins et de la chair de volaille sont restés stables.

D’après le nouveau Bulletin de la FAO sur l’offre et la demande de céréales, publié ce jeudi, la production céréalière mondiale devrait s’établir à 2,791 milliards de tonnes en 2021, soit un nouveau record et un volume supérieur de 0,7% à celui de l’année précédente.

Par rapport à 2020, il est prévu que la production mondiale de céréales secondaires et de riz augmente de 1,4 et 0,9% respectivement, tandis que la production de blé devrait diminuer de 1,0%.

 L’utilisation mondiale de céréales en 2021-2022 devrait croître de 1,7% et atteindre 2,810 milliards de tonnes, et, à la clôture des campagnes en 2022, les stocks mondiaux de céréales devraient être inférieurs de 0,9% à leurs niveaux d’ouverture.

La FAO prévoit qu’en 2021-2022 les échanges internationaux de céréales connaissent une hausse de 0,7% pour s’élever à 480 millions de tonnes, et qu’une croissance de 2,2% des échanges de blé compense largement une contraction probable des échanges de céréales secondaires.

De son côté, la production végétale devrait diminuer dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier.

Tchad : manifestation des étudiants de la Faculté de médecine pour revendiquer 33 mois de bourses

Ce jeudi 2 décembre 2021, les étudiants de la Faculté de médecine de N’Djamena manifestent par revendiquer 33 mois de bourses impayés.

Ils ont pris d’assaut la grande voie de l’ l’hôpital de la Mère et l’Enfant. Les médecins ont commencé par barricader l’espace, ensuite brûler des pneus. Ils demandent aux responsables du ministère de l’Enseignement supérieur d’agir le plus rapidement.

Alerté, la police est arrivée sur les lieux des manifestations. Les forces de maintien de l’ordre ont lâché les gaz lacrymogènes. Actuellement la faculté est submergée par la fumée des gaz.

Tchad : la police disperse une manifestation d’étudiants à N’Djamena

En réplique, les manifestants jettent des cailloux contre les gaz lacrymogènes. Les étudiants se sont réfugiés à l’intérieur de l’établissement pour lancer les pierres. Car désormais c’est la police qui contrôle l’extérieur.

Nous y reviendrons…

Tchad : la CTDDH contre l’agression et le pillage des prisonniers de guerre par des policiers

Dans un communiqué du 1er décembre, la CTDDH s’offusque contre l’agression des prisonniers de guerre par les policiers. D’après la convention, plusieurs prisonniers du FACT sont victimes d’agressions.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme est profondément atterrée par l’incursion, sauvage et brutale des policiers du GMIP à la maison d’arrêt de Klessoum, incursion ayant provoqué les pertes de connaissance de plusieurs détenus et leur étouffement par un usage immodéré de gaz lacrymogènes.

Cette intervention est d’autant plus injustifiée qu’elle s’est déroulée dans le quartier des prisonniers de guerre du FACT.

La raison principale de ces brutalités est l’organisation d’une énième séance de fouilles des cellules de ces prisonniers de guerre par des policiers. Ces fouilles brutales qui sont organisées à dessein sont des occasions pour ces policiers véreux de voler l’argent, les téléphones et les maigres biens de ces détenus protégés en principe par la Convention de Genève.

C’est ainsi que fatigués par ces vols répétitifs et lâches de leurs biens, les détenus se sont légitimement opposés à ces pillages organisés, provoquant ainsi l’intervention du GMIP.

Ces prisonniers sont en ce moment enfermés dans leurs cellules ou une partie d’entre eux est privée d’eau.

La CTDDH exige l’arrêt immédiat des fouilles destinées à piller le bien de ces prisonniers de guerre et l’ouverture sans délais des portes de leurs prisons; une enquête doit être diligentée pour situer les responsabilités et sanctionner les auteurs de ces pseudos fouilles qui ne sont d’autre que du brigandage.

Covid-19/Vaccins : Pékin promet un milliard de doses à l’Afrique

La vaccination contre la Covid-19 a pris du retard en Afrique dans un contexte d’inquiétude croissante face à la propagation du nouveau variant, Omicron.L’Empire du Milieu veut aider l’Afrique à booster son taux de vaccination contre le nouveau coronavirus. Ce faisant, le président chinois, Xi Jinping, a promis de fournir un milliard de doses de vaccins au continent africain pour l’aider à atteindre son objectif de vacciner 60% de sa population d’ici à 2022.

Cette offre s’ajoute aux près de 200 millions de doses déjà offertes par Pékin à l’Afrique.

« Nous devons donner la priorité aux personnes et à leur vie, être guidés par la science, soutenir la renonciation aux droits de propriété intellectuelle sur les vaccins contre le Covid-19, et assurer véritablement leur accessibilité et leur caractère abordable en Afrique pour combler le déficit de vaccination », a déclaré M. Xi.

Il a fait la promesse par visioconférence lors de la huitième conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Focac) tenue les 29 et 30 novembre 2021 à Dakar (Sénégal).

Selon Xi, Pékin donnera 600 millions de doses sous forme de don. Les 400 millions de doses restantes seront fournies par une production conjointe de vaccins entre des entreprises chinoises et africaines.

La Chine aidera également les pays africains à mettre en œuvre dix programmes de santé et enverra 1.500 travailleurs médicaux et experts en santé publique sur le continent.

Tchad : 596 cas de Covid-19 diagnostiqués au mois de novembre et 6 décès

La Coordination nationale de riposte sanitaire vient de présenter le bilan de la situation épidémiologique de covid19 du mois de novembre 2021.

Sur  9153 échantillons analysés dans l’ensemble du pays, 596 cas sont confirmés. La ville de N’Djamena compte 517 cas.  Le reste est reparti ainsi, Ouaddaï 11, Moyen-Chari 15, Logone Occidental 5, Logone Oriental 18, Guéra 6; Chari Baguirmi 20; Sila 1, Batha 2, Hadjar Lamis 1.

 Six cas de  décès ont été enregistrés, ce qui porte à 181 le nombre de victime. 343 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 (date de détection du 1er cas) est de 5701 répartis dans vingt (20) provinces.

Tchad-Covid19 : le port de masque redevient obligatoire dans tous les lieux publics

Le nombre de  vaccinées depuis le 04 juin 2021 est de 258 618 dont 92 684 durant le mois de novembre. La Coordination Nationale des Actions de Lutte contre la covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.

Afrique centrale : les dirigeants appelés à améliorer le climat des affaires

La Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais) déclare que les « nouvelles réglementations restrictives des changes » de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) constituent une menace pour les flux d’investissements étrangers dans la région.Dans le classement Doing Business de la Banque Mondiale en 2020, six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) sont dans « les pires positions », a constaté Leoncio Amada Nze, président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie (AEC, sigle en anglais).

Il s’agit du Cameroun (167e), du Gabon (168e), de la Guinée équatoriale (178e),  du Congo (180e), du Tchad (182e), et de la Centrafrique (184e) sur 190 pays. « Cette image doit changer ou nous ne sortirons jamais de la crise qui décime nos économies », a soutenu M. Nze au cours du Forum de l’énergie et des affaires de la Cemac organisé à Brazzaville, au Congo, le 30 novembre.

À en croire le président de la région Cemac pour la Chambre africaine de l’énergie, les politiques fiscales en Afrique centrale, « les pires » sur le continent, ne permettent pas d’y investir des ressources internes et externes.

Pour cet expert, « la Cemac a besoin d’être réformée. Ce n’est plus compétitif. Les dirigeants doivent laisser tomber leur ego et écouter les entreprises et les citoyens. Nos taux d’imposition sont très élevés. Nous devons permettre aux investisseurs d’investir plus facilement en Afrique. À moins que des mesures importantes ne soient prises pour améliorer la facilité de faire des affaires, la région continuera de connaître une réduction des investissements ».

De son côté, NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie, a fait savoir que « la réglementation du forex de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac) tue le secteur de l’énergie, les entreprises, et les économies locales, plus que les entreprises étrangères, en augmentant le coût des affaires ».

Face à cette situation, Leoncio Amada Nze a dit que les institutions financières de la Cemac doivent être « au service des aspirations de croissance », car a-t-il assuré, « la situation financière actuelle ne peut pas amener la région là où elle doit être en termes de développement économique pour créer des emplois car le secteur bancaire est quasiment absent ». 

La Banque des États de l’Afrique centrale impose des règles plus strictes sur les transferts de devises et les paiements. Cette mesure vise, selon l’institution financière, à protéger les réserves de change en baisse dans la région.

Mais de l’avis des dirigeants et des parties prenantes de l’industrie énergétique africaine, les nouvelles réglementations « découragent les investissements et entravent la croissance du secteur privé en augmentant les coûts de transaction et d’exploitation et en limitant l’accès au financement étranger pour les entreprises locales ».

En Afrique centrale, les activités liées au pétrole et au gaz représentent 70 à 75 % du Produit Intérieur Brut. En adoptant de nouvelles réglementations, la Beac rend « particulièrement vulnérable » ce secteur qui « a du mal à attirer de nouveaux investissements étrangers ».

Tchad : la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

Les autorités sanitaires annoncent une baisse considérable du taux de prévalence au VIH-Sida. La déclaration intervient dans le cadre de la commémoration de Journée mondial de lutte contre le Sida.

 

Cette année la Journée mondial de lutte contre le Sida est place sous le thème : « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, mettre fin aux pandémies ». Une déclaration a été faite par le secrétaire général adjointe du ministère de la Santé publique. Dr Dekandji Francine a laissé entendre qu’une avancée considérable est observée dans la prise en charge du VIH et d’autres pandémies.

Elle révèle que La tendance de la maladie est en régression. La prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020.  Les nouvelles infections et décès sont réduits respectivement de 31% et 47% entre 2010 et 2020. Tandis que la stigmatisation et la discrimination envers le PVV sont réduites à de 42% entre 2013 et 2021. Chez  les jeunes et adolescents la tendance est restée constante depuis 10 ans, autour de 1.1%, informe  Dr Dekandji Francine.

la prévalence du VIH est passée de 3.3% en 2015 à 1.1% en 2020

« En ce qui concerne la prise en charge et le traitement, le gouvernement a rendu gratuites, l’ensemble de toutes ces prestations aux personnes vivant avec le VIH. »

Le Tchad compte actuellement 80220 personnes sous traitement antirétroviral. Dès lors, le ministère de la Santé publique entend collaborer davantage avec le ministère de la Justice et celui de la Femme.

D’après la SGA, cette collaboration doit concourir à la protection de la petite enfance, afin d’améliorer l’environnement social, juridique et économique, des populations infectées et affectées par le VIH, mais aussi par le Covid-19. Renforcer l’offre de services de protection et de de promotion de droit pour les victimes de stigmatisation et ou discrimination et aux violences basées sur le genre.

Tchad : grève au Syndicat national du personnel des Greffes

Les greffiers du Tchad ont décidé d’observer une grève du 30 novembre au 3 décembre inclus. C’est une grève d’avertissement qui consiste à interpeller le gouvernement de transition sur leurs revendications.

Dans un communiqué, le Syndicat national du personnel des Greffes (SYNAPGREF) annonce l’entame d’une grève. Laquelle grève fait suite à une assemblée générale extraordinaire. Les greffiers dans leur note disent avoir, évalué le préavis de grève de deux semaines allant du 10 au 24 novembre 2021.

Pour  le SYNAPGREF, le gouvernement de transition a fait fi des revendications, des corporations judiciaires et de la leur y compris. Cela ne facilite pas, selon le syndicat, l’adoption du projet de loi portant Statut des greffiers du Tchad.

À ses militants, le syndicat demande de rester soudés, vigilants et mobilisés pour le triomphe de leurs revendications qui sont nobles. Le SYNAPGREF souhaite également la participation massive à l’assemblée générale extraordinaire prévue le lundi 6 décembre.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle les conducteurs de camions citernes

Dans un communiqué de ce 30 novembre, le maire de la ville de N’Djamena interpelle les gros porteurs qui circulent en journée. Il met les conducteurs en garde contre des éventuelles sanctions.

Le Maire de la Commune de la Ville de N’Djaména constate avec amertume que, malgré plusieurs rappels à l’ordre, les camions citernes de plus de 15 000 litres, les bennes transportant du sable, graviers, de plus de 15 tonnes, les camions transportant divers articles et marchandises de plus de 10 tonnes, circulent allégrement en journée, foulant au pied l’interdiction de circuler en journée.

Ali Haroun rappelle aux propriétaires de ces véhicules de transport dont les caractéristiques sont susmentionnées, de respecter scrupuleusement les termes de l’arrêté 98/CVNDJ/SG/DUATU/2021 portant réglementation de la circulation des véhicules gros porteurs, citernes et bennes dans le périmètre urbain.

Toutefois, les véhicules gros porteurs transportant des produits alimentaires et pharmaceutiques ou autres marchandises périssables, obligés de circuler en journée doivent avoir au préalable une autorisation délivrée par le Maire de la Commune de la Ville après une demande introduite indiquant l’itinéraire et le point final. Une unité de la police municipale se chargera de les escorter.

Tchad : violences en milieux scolaires, le ministre de l’Education monte au créneau

Le ministre de l’Education nationale, s’indigne de la montée de la violence en milieux scolaire. Kosmadji Merci s’est exprimé via une note circulaire du 29 novembre 2021.

Dans son document, le ministre précise que l’année scolaire en cours est placé sous le thème : un esprit de cohésion pour une éducation de qualité. » Il regrette qu’à l’ « l’amorce de l’année, nous assistons au festival d’agressions occasionnant quelques fois, la perte en vie humain.»

Kosmadji Merci rappelle que, l’école   est un creuset de l’unité nationale. Et donc, « tout genre de violence y est banni ». Le patron de l’Education nationale met en garde, « tout coupable d’agression verbale ou physique encourt des sanctions administratives et judiciaires graves ».

Aux chefs d’établissements, il demande de procéder au contrôle systématique et de dénoncer tout comportement déviant.

Tchad : la journée du 1er décembre est déclarée fériée chômée et payée

A l’occasion de la célébration, de la journée de la liberté et de la démocratie le 1er décembre 2021, ladite journée est déclarée fériée chômée et payée dans tout le pays.

En application de l’article 2 du Décret N°273/PR/MFPTDS/2019, du 07 mars 2019, modifiant l’article 2 du décret N’413/PR/PM/MFPTEM/97 du 30 septembre 1997, portant révision de la liste et du régime des jours fériés et chômés, le Ministre de la Fonction Publique, de l’Emploi et de la Concertation Sociale a l’honneur de porter à la connaissance des travailleuses et travailleurs des secteurs public et privé que la journée du mercredi 1er décembre 2021, journée de la liberté et de la démocratie, est déclarée fériée, chômée et payée sur l’ensemble du territoire national.

Par ailleurs, le Ministre tient à informer les travailleuses et travailleurs que la journée du jeudi 2 décembre 2021 est ouvrable.

Tchad : A N’Djamena le maire demande de déguerpir les hangars des voies bitumées

Le maire de la ville de N’Djamena dénonce prolifération de hangars et containers transformés en boutique, placées, pour la plupart, aux abords des voies bitumées et non bitumées. Il s’est exprimé à travers un communiqué du 29 novembre 2021.

« L’emplacement de ces hangars et containers contribue à la réduction des chaussés », regrette Ali Haoun. Pour le patron de la ville de N’Djamena, cette pratique empêche la fluidité de la circulation. Il précise que toutes les autorisations d’occupation du sol et de la voirie ne sont délivrées que par la Commune de la ville. Ceci après introduction d’une demande qui étudiée par les services techniques

A cet effet, il invite les propriétaires de ces hangars et boutiques containers à les enlever immédiatement.  « Un délai de dix jours est accordé ». Pansé ce délai, une commission, mise en place à cet effet, procèdera á leur dégagement.

Par ailleurs, les marchandises exposées aux abords des rues tels que les matériaux de construction, les groupes électrogènes, les motos, les matelas, les tapis, les sacs et valises ainsi que d’autres articles doivent être réintégrés dans les boutiques

Covid-19: effets négatifs des restrictions sur les systèmes alimentaires

Les mesures restrictives prises dans le cadre de la lutte contre la Covid-19 ont négativement impacté les systèmes alimentaires en Afrique.Pour tuer dans l’œuf la pandémie du nouveau coronavirus, plusieurs pays ont décrété l’état d’urgence assorti d’un couvre-feu. Cette mesure a eu des conséquences dramatiques sur les systèmes alimentaires pour de nombreuses familles africaines. Pour leur venir en aide, les Etats ont pris des mesures d’accompagnement.

Mai selon l’étude sur les « effets des réponses du gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel », ces mesures d’accompagnement ont touché positivement un nombre très faible de personnes, soit 15% des personnes enquêtées.

« Les mesures de soutien ont eu certes des effets positifs pour certains, mais la plupart n’ont pas significativement affecté la population. Celles ayant eu le plus d’effet ont en général touché 7% à 10% des acteurs des chaînes de valeurs », révèle l’étude du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) publiée ce lundi à Dakar.

D’une manière générale, la plupart des mesures de restriction ont eu des effets négatifs importants, certaines ont même touché négativement jusqu’à 70% de la population, note la recherche menée dans cinq pays du Sahel que sont le Burkina Faso, le Cap Vert, le Mali, le Niger et le Sénégal sur un échantillon de 10 680 acteurs des chaînes de valeur (producteurs, éleveurs, consommateurs, transformateurs, transporteurs et commerçants).

De façon plus explicite, détaille l’étude, les réponses ont affecté négativement la disponibilité de la main d’œuvre, l’accès aux marchés, les mouvements des bergers et des troupeaux, le prix du marché, et ont créé une discrimination par rapport aux groupes vulnérables.

S’agissant de ces derniers, poursuit le document, il ressort que plus l’âge de l’individu augmente, plus il est négativement impacté par les mesures du gouvernement face à la pandémie. Quant à la variable genre, à part le Niger et le Sénégal, dans tous les pays de l’étude, les femmes ont été plus impactées que les hommes par les effets des réponses de gouvernement à la Covid-19 sur les systèmes alimentaires et les moyens de subsistance au Sahel.

Par ailleurs, l’analyse du statut matrimonial a permis de montrer que les mères célibataires, les personnes en situation de veuvage avaient plus de risque d’être négativement impactées par les mesures prises. Pour le statut migratoire des individus, il ressort que les migrations récentes étaient un facteur accentuant le ressenti négatif des mesures.

Partant de ces constats, les chercheurs estiment que ces mesures doivent-être soutenues et accompagnées par les opérateurs privés nationaux, les partenaires techniques et financiers, les ONG, les structures communautaires et les ménages en développant, en synergie avec les gouvernements, des politiques, stratégies, programmes et actions de réponses inclusives et équitables. Cela, pour renforcer la résilience des populations vulnérables, et mieux les préparer aux futures pandémies et autres crises naturelles ou socio-économiques.

Tchad : vers l’amnistie des terroristes et leurs complices

A l’issue du Conseil des ministres du lundi 29 novembre 2021, deux projets de loi d’amnistie ont été adoptés. L’un porte sur l’amnistie des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans.

Le premier projet, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de personnes ayant subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Ces informations sont contenues dans le compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres. Compte-rendu rédigé par le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah. Les deux projets de loi ont été proposés par le ministre en charge de la Justice.

Tchad : compte rendu du Conseil extraordinaire des ministres

Il s’est tenu ce jour du lundi 29 novembre 2021 un Conseil Extraordinaire des Ministres sous la présidence du Général de Corps d’Armée Mahamat Idriss Deby Itno, Président du Conseil Militaire de Transition, Président de la République, Chef de l’État, Président du Conseil des Ministres.

À cette occasion, le Conseil a eu à examiner deux (2) projets de loi présentés par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, Chargé des droits humains.

Le premier projet, adopté par le Conseil des Ministres, porte amnistie générale pour des faits d’atteinte à l’intégrité de l’État et de délits d’opinion. Cette amnistie devrait bénéficier à 39 de nos compatriotes qui ont subi une condamnation principalement en application des dispositions du Titre I du Livre II du code pénal.

Le second projet de loi, également adopté par le Conseil, porte amnistie générale pour des faits d’acte de terrorisme, de complicité, de recrutement et d’enrôlement des mineurs de moins de 18 ans dans les forces armées. Ce projet vise à absoudre 257 membres des groupes armés des condamnations prononcées par la Cour criminelle de N’Djamena, ayant siégé à Korotoro en date du 22 août 2019.

Ces deux projets de loi sont la traduction concrète de l’engagement exprimé par le Président du Conseil Militaire de Transition lors de son adresse à la Nation à l’occasion de la célébration du 61ème anniversaire de l’indépendance de notre pays.

En effet, en raison des circonstances particulières que vit notre pays depuis la disparition aussi brutale que tragique du Maréchal du Tchad, le Président du Conseil Militaire de Transition avait fait part de son irrésistible volonté de bâtir un Tchad de paix, de stabilité et de sécurité en associant toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens, d’où qu’ils viennent et où qu’ils soient. C’est dans cette logique que s’inscrivait l’appel lancé, par le Chef de l’État, à destination de nos frères et sœurs appartenant à des groupes politico-militaires en vue de revenir se joindre à cette noble œuvre de construction d’un Tchad nouveau.

En application de cet engagement et afin de parachever les conditions d’une réconciliation sincère et intégrale des filles et fils du Tchad, il est apparu indispensable de faire table rase des vestiges hérités des périodes sombres de notre pays en accordant une amnistie générale à ceux qui, pour une raison ou une autre, avaient choisi la voie de l’exil et/ou de la violence pour exprimer leurs divergences politiques.

Au cours du Conseil des Ministres, le Président de la République et le Premier Ministre de Transition ont réitéré le message d’unité, d’inclusivité et de sincérité dans le pilotage du processus de réconciliation dont le point d’orgue sera le Dialogue National Inclusif attendu dans les semaines ou mois à venir.

Le Chef de l’État a une nouvelle fois appelé tous les acteurs à leur devoir de patriotisme et de responsabilité pour saisir cette extraordinaire opportunité de remettre notre pays sur des solides rails de la paix et du progrès.

Le Conseil a ensuite suivi une communication du Président du Conseil Militaire de Transition portant sur les critères de nomination aux postes de responsabilité dans les différents ministères. Le Président dit avoir constaté, qu’en dépit de la note circulaire du Premier Ministre de Transition du 08 Septembre 2021, certains ministres continuent de proposer pour les nominations aux postes de responsabilités des profils qui ne respectent pas les critères de compétence, d’expérience et d’équité.

Dorénavant, toute proposition de nomination doit strictement respecter les critères suivant:

– La compétence

– L’expérience

– L’équité

Tous les ministres ont été appelés à assumer pleinement leurs fonctions et à prendre entièrement leur responsabilité dans le strict respect de leurs prérogatives et attributions.

Commencé à 10h00, le Conseil a pris fin à 11h00.

Le Ministre de la Communication,

Porte-parole du Gouvernement,

ABDERAMAN KOULAMALLAH

Tchad : la FIFA nomme un Comité de normalisation pour gérer le football

À la suite de la levée de la suspension de la Fédération Tchadienne de Football (FTFA) le 11 octobre 2021, une mission conjointe FIFA-CAF a été dépêchée à N’Djaména afin de suivre les discussions en cours entre la FTFA et le gouvernement tchadien.

 

Au vu de l’incapacité des instances dirigeantes du football tchadien à mener à bien une procédure électorale conforme aux exigences statutaires et réglementaires applicables à toutes les associations membres de la FIFA, et compte tenu des lacunes contenues dans les statuts de la FTFA, le Bureau du Conseil de la FIFA a également décidé de nommer un comité de normalisation pour la FTFA.

Ce comité sera chargé des tâches suivantes : – gérer les affaires courantes de la FTFA ; – réviser les statuts et le code électoral de la FTFA afin de garantir leur conformité avec les exigences et principes des Statuts de la FIFA, et veiller à leur adoption par l’assemblée générale de la FTFA ; – élaborer, avec l’aide de la FIFA, un accord de coopération entre le ministère des Sports et la FTFA qui définira des responsabilités et des objectifs pour chaque partie ; – en dernier lieu, agir en qualité de commission électorale pour l’organisation de l’élection d’un nouveau comité exécutif de la FTFA sur la base des statuts et du code électoral révisés.

Tchad : la FIFA donne à la FTFA les orientations pour l’utilisation du fonds d’aide Covid-19

Le comité de normalisation se composera d’un nombre opportun de membres, qui seront désignés conjointement par la FIFA et la CAF dès que possible. Tous ces membres feront l’objet d’un contrôle d’éligibilité mené par la Commission de Contrôle de la FIFA, conformément au Règlement de Gouvernance de la FIFA. Le comité de normalisation œuvrant en qualité de commission électorale, aucun de ses membres ne sera éligible pour les postes à pourvoir lors des élections, quelles que soient les circonstances. Le mandat du comité de normalisation prendra fin au plus tard le 15 novembre 2022.