Tchad : d’après Wakit Tamma l’investiture de Mahamat Idriss Deby par le MPS sacrifice de la démocratie

La plateforme a organisé le 17 janvier 2024, une conférence de presse suite à l’investiture de Mahamat Idriss Deby, comme candidat du MPS à l’élection présidentielle 2024.

 

« L’investiture de Mahamat Idriss Deby pour les élections de 2024 nous offre la preuve que le Tchad entame une descente indiscutable vers un pays où la démocratie et les droits de l’homme sont littéralement sacrifiés sur l’autel des compromissions politiques ; un pouvoir politique à la solde du clan avec la bénédiction de la communauté internationale. », s’inquiète la Coalition des Actions Citoyennes Wakit-Tamma

Pour le porte-parole de Wakit-Tamma, Soumaine Adoum,  le parcours politique de la transition met en relief une dérive du pouvoir caractérisée par les trois points. Il cite entre autres, la volonté de confisquer le pouvoir y compris par le force. Ce faisant, le Président de Transition pourra succéder à son père sans procédure intègre et succession dynastique à la clé ; l’ingérence française : L’investiture de Mahamat Idriss Deby n’est ni un agenda de ce dernier, encore moins du MPS. Il entre dans un projet plus vaste de lutte géopolitique français dans le Sahel africain. Le forcing du MPS répond de cette réalité. Enfin, Utilisation abusive de la souveraineté nationale. Notamment la résolution du DNIS donnant droit à tout tchadien de briguer les prochaines élections permet au candidat Mahamat Idriss Deby de contourner la résolution de l’Union Africaine interdisant aux dirigeants de la Transition de se présenter aux élections. La résolution de l’UA est supranationale et celle du DNIS ne peut lui être opposée, même en invoquant la souveraineté nationale. C’est une question de respect des engagements internationaux de l’Etat tchadien.

Par devoir patriotique la coalition exhorte le président de transition, Mahamat Idriss Deby à donner la chance à la paix et à  la démocratie en récusant l’offre d’investiture du MPS et en renonçant à se présenter à la prochaine élection présidentielle. « Il n’est pas tard de bien faire les choses. », déclare Soumaine Adoum.

Tchad : Wakit Tamma se désolidarise de l’accord de Kinshasa

La Coordination des Actions Citoyennes WAKIT TAMMA dans un communiqué produit le 1r novembre 2023, dit ne pas se reconnaitre dans l’accord signé avec le gouvernement pour le retour de Succès Masra au Tchad.

En date du 31 octobre 2023, sous les auspices du facilitateur désigné de la CEEAC, un accord de principe entre le gouvernement et le parti Les Transformateurs a été signé actant le retour au Tchad, de l’opposant politique Succès Masra. Wakit Tamma, le mouvement de revendication présent auprès des partis politiques pour s’opposer au système en place, se désolidarise dudit accord.

« WAKIT TAMMA, dont des militants sont également exilés suite à ces douloureux évènements, n’a donné mandat à aucune des parties à cet accord et ne saurait se reconnaître dans cet accord », indique Soumaine Adoum, membre de la coordination.

Il souligne que, suite à sa rencontre, dans le cadre de ce processus de  facilitation, avec le Président Félix Tchishekedi, en juillet dernier à N’Djamena, Wakit Tamma et  d’autres forces vives du pays (OSC et Partis politiques) ont tiré les conséquences de la partialité du facilitateur et l’ont unanimement récusé.

Le mouvement pose quelques impératifs. Il demande qu’une priorité soit aussi accordée au règlement des violations  des droits humains et des entraves aux libertés fondamentales qui ont abouti : « aux crimes ignobles commis à l’encontre des populations civiles. » « Ce sont là des impératifs aux implications juridiques considérables qui doivent faire l’objet d’un traitement juste, transparent et ouvert.»

Tchad : Wakit Tamma maintient sa marche malgré l’interdiction ministérielle

La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a décidé de maintenir son ordre de marche de ce mercredi 21 septembre 2022, malgré l’arrêté du ministre de la Sécurité publique.

Par un arrêté signé le 20 septembre 2022, le ministre de la Sécurité Publique, Idriss Dokony Adiker interdit la marche pacifique de « quelques organisations de la société civile » prévue pour ce mercredi 21 et le samedi 24 septembre 2022 au motif qu’il n’a reçu de demande de marche ou de manifestation publique . L’arrêté de préciser qu’en cas de non-respect de ces termes, « les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions de la République de tout ce qui adviendra. »

Pour la plateforme, la décision ministérielle est une comédie : «Que cette comédie du ministère de la Sécurité publique ne vous décourage pas, chers tchadiens. Il est vraiment temps pour nous de prouver aux yeux du monde entier que le pouvoir est au peuple.» Peut-on lire sur la page Facebook de Wakit Tamma « Il n’y a rien à attendre de ce système. Tous les tchadiens sont appelés à sortir massivement demain dès 7 heures à la Place de la nation pour lutter contre le régime qui n’a de respect pour personne.»

Ainsi la coordination des actions citoyennes invite le peuple à : «braver la peur pour faire valoir ses droits et libertés fondamentaux qui leurs sont garantis par les textes de la République. N’admettons pas qu’ils soient bafoués par ce groupe de militaires au pouvoir. N’acceptons pas d’être esclaves dans notre propre pays en obligeant le pouvoir à respecter et écouter le peuple. En effet, il ne peut jamais y avoir du pouvoir sans l’existence du peuple. »

 

Tchad : des jeunes de Wakit s’engagent à participer aux travaux du DNIS

Les jeunes de la Coalition des actions citoyennes, Wakit Tamma annoncent leur participation aux travaux du dialogue national inclusif. Ils ont fait une déclaration le 31 août 2022.

 

« Nous décidons à ce jour, d’aller discuter sur notre devenir de l’intérieur et si nous ne sommes pas d’accord nous allons dire non dans la salle», ont laissé entendre ces jeunes. La déclaration a été faite par Deuba Rodrigue Tchoke. Il fait savoir que l’idée a été mûri avant cette décision : « Nous jeunes membres de la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma après avoir réfléchis murement, décidons de participer au dialogue nation inclusif et souverain pour exprimer notre position, souvent exprimée dans la rue. » C’est en ces mots que les jeunes se réclamant de la plateforme Wakit Tamma ont fait leur annonce.

Pour eux, le temps de réécrire la page du pays par la jeunesse est arrivé. Et la seule issue favorable est le Dialogue national inclusif et souverain, pensent-ils. C’est d’après eux : « la seule voie pour éviter de dire ce que nous disons souvent dans la rue, et pour ce, nous avons décidé de participer afin d’apporter notre contribution à la reconstruction de notre pays car, c’est notre pays et il nous appartient à nous tous, alors pourquoi rester et regarder ceux qui ont depuis 30 ans enterré ce pays dans le désarroi de cBontinuer à manipuler les débats. », a détaillé Deuba Rodrigue Tchoke.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

 

Tchad : Wakit Tamma maintient sa marche décisive du 19 août prochain

La confirmation a été faite ce mardi 16 août 2022, par le coordonnateur de la plateforme  des actions citoyennes, Me Max Loalngar. C’était au cours d’un point de presse.

La marche dite décisive de Wakit Tamma, annoncé pour le 19 août est maintenue. La confirmation est faite par le coordonnateur Max Loalngar. La manifestation se déroulera à la veille du dialogue national inclusif.

Wakit Tamma veut à travers cette manifestation, dénoncer : « l’insécurité généralisée, le faux accord de paix de Doha, la mauvaise gouvernance et les craintes de maintien au pouvoir du chef de la transition Mahamat Idriss Deby après la transition. » Egalement, dire : « non à l’exclusion et à la manipulation de la France. », détaille le communiqué de la plateforme.

Pour Wakit Tamma : « la France et son Conseil militaire de transition (CMT) ont créé l’amalgame et confusion avec des faux politico militaires afin de noyauter les vrais mouvements armés par l’achat de conscience pour obtenir le ralliement des leaders. »

La coalition accuse aussi la junte d’être à l’origine des : « assassinats de masse et les incendies des localités depuis Faya, Abéché, Sandana, Danamadji, et cela continue et récemment dans six villages du canton Moubi faisant plus de 16 morts et dans sept villages des trois cantons Léo, Djaraou et Gamé faisant plus de 30 morts ».

Tchad : les manifestations des 28, 29 et 30 mai interdites (gouvernement)

Le ministre de la sécurité publique, Idriss Dokony Adiker, interdit les marches prévues les 28, 29 et 30 mai 2022. D’après lui, elles sont susceptibles de causer des troubles à l’ordre public.

A travers un communiqué de presse du 27 mai, le ministre de la sécurité publique, interdit les marches prévues ce week-end. Idriss Dokony Adiker pense que ces manifestations sont susceptibles de causer des troubles à l’ordre Public.

Ladite marche est organisée par Wakit Tamma, la plateforme de revendication citoyenne et certains partis politiques.

Le refus des manifestations par le ministère de la Sécurité publique fait suite aux incidents survenus à l’issue des marches précédentes. Les leaders de la société civile ont d’ailleurs été arrêtés et transférés en prison à cet effet.

Pour rappel, en marge des marches autorisées le 14 mai dernier, plusieurs dégâts ont été enregistrés. Notamment, le saccage d’une dizaine de stations d’essence de la compagnie française Total. Il s’agissait en effet, des manifestations contre la politique française au Tchad.

Suite à cela, 5 leaders de la société civile, parmi lesquels le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar ont été arrêtés à N’Djaména et transférés à la prison de haute sécurité de Moussoro.

Plusieurs acteurs de la société de la civile et de défense des droits de l’Homme ont exigé la libération de ces derniers. L’UST a d’ailleurs ordonné un mot d’ordre de grève sèche et illimitée.

Malgré l’interdiction, la coalition d’action citoyenne Wakit Tamma entend maintenir sa marche.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Tchad : les leaders de Wakit Tamma entament une grève de la faim en prison

 

Les leaders de Wakit Tamma transférés à la prison de Moussoro, suite aux manifestations des 14 et 15 mai contre la politique française, entament une grève de la faim ce lundi 23 mai 2022.

 

Me Max Loalngar et ses compagnons arrêtés suites aux manifestations contre la politique française au Tchad, du 14 au 15 mai, ont entamé une grève de la faim. Ils contestent leur déportation à la maison d’arrêt de Moussoro, situé dans le désert.

Ils sont accusés d’attroupement causant des troubles à l’ordre public, d’atteinte aux biens et à l’intégrité des personnes. Six stations de la compagnie française Total avaient été saccagées pendant les manifestations. D’après le parquet, la responsabilité incombe aux leaders de la coalition de revendication, Wakit Tamma, initiatrice de la marche.

Dans un premier temps, les 5 leaders ont été gardés à la maison d’arrêt de Klessoum à N’Djamena, avant d’être transférés à la prison de haute sécurité de Klessoum le 20 mai 2022. La grève de la faim entamé ce jour, vise à contester ce transfert. Car même les avocats des mis en causes n’ont pas été avisés avant la déportation.

Lire :Tchad : le coordonnateur de Wakit Tamma Me Max Loalngar enlevé

Les soutiens

Plusieurs organisations de défense de droits de l’Homme et de la société civile apportent leur soutien aux manifestants arrêtés. Elles font savoir que, les manifestations autorisées répondent aux principes des libertés publiques et des droits de l’Homme garantis par les conventions internationales et la charte de transition. Les politico-militaires en pourparlers à Doha au Qatar, quant à eux, exigent la libération sans conditions de tous ces prisonniers.

Les cinq leaders et grévistes, sont entre autres, Me Me Max Loalngar, coordonnateur de la Coalition de revendication Wakit Tamma.  Dr Hissein Masar Hissein, ancien PCA de l’université Roi Fayçal, Gounoung Vaima Gan-Faré, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad et Youssouf Korom, secrétaire général du syndicat des commerçants fournisseurs de l’Etat.

Lire aussi :Tchad : les mouvements armés exigent la libération des manifestants du 14 mai

Tchad : le coordonnateur de Wakit Tamma Me Max Loalngar enlevé

Le coordonnateur du mouvement Wakit Tamma, Me Max Loalngar a été enlevé ce 17 mai 2022, par des hommes non identifiés, à bord deux véhicules vitres fumées de marque Corrola.

Après avoir décliné sa convocation, hier lundi 16 mai 2022, Me Max Loalngar a été arrêté ce mardi. D’après ses proches, il a été enlevé par des personnes non identifiés à bord de deux véhicules. D’autres sources font savoir que c’était une interpellation policière.

L’arrestation ferait suite aux manifestations du week-end dernier qui ont connu certains débordements. Convoqué par la direction de la police judiciaire le 16 mai, Me Max Loalngar a refusé de s’y rendre. L’avocat de profession a évoqué une violation de la loi 33 régissant le corps du métier

Pour rappel, le coordonnateur de Wakit Tamma a obtenu l’autorisation d’organiser une marche contre la politique française au Tchad. La manifestation prévue le samedi 14 mai a connu des débordements. Dont le saccage des stations Total et la destruction de quelques biens appartenant à la France.

Tchad : Wakit Tamma reporte sa marche du 16 avril prochain

La coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a fait une communication ce lundi 11 avril pour annoncer le report de la marche du samedi 16 avril, pour protester contre l’insécurité.

La date de la prochaine marche n’a pas été indiquée. Mais il est évident que ce ne sera pas avant la fin du mois du ramadan. Car pendant le point de presse de ce jour, le coordonnateur de la plateforme, Max Loalngard, a évoqué les raisons liées aux deux fêtes religieuses en cours. Le leader de Wakit Tamma n’entend pas perturber les chrétiens en période de carême et les musulmans en période de ramadan.

« C’est pour permettre aux fidèles musulmans en ramadan actuellement de finir ce mois de Saint avant de lancer les marches pacifiques », a laissé entendre le leader de Wakit Tamma.  La marche initialement prévue le 16 avril avait pour objectif, de protester contre l’insécurité dans le pays et s’opposer à la prolongation du délai de transition.

La coordination des actions citoyennes exhorte tous les tchadiens à rester débout pour des actions d’envergures.

Tchad : Wakit Tamma suspend toutes négociations avec la junte

La Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma, met un terme aux négociations avec le Conseil militaire de transition en vue de l’organisation du dialogue national inclusif en perspective.

Le 06 avril 2022, le coordonnateur de Wakit Tamma, Me Max Loalngar, a réuni la presse pour annoncer le retrait de sa plateforme dans le processus de négociation avec la junte. Pour la plateforme, un lot de cas d’injustice constaté ne favorise la réussite du dialogue national inclusif et donc une véritable transition. La plateforme dit avoir été découragée par : « L’enlisement du dialogue de Doha, la prédominance de la violence au sein des forces de défense et de sécurité, la persistance de l’insécurité qui en découle et l’absence de toute volonté politique d’y mettre un terme, l’absence de toute justice».

Me Max Loangar évoque également quelques cas d’impunité en posant cette problématique : « Comment comprendre que les militaires qui ont tiré sur la population les 24 et 25 janvier dernier n’ont pas été présentés devant le juge ? Que dire des auteurs des massacres du 09 février à Sandana ?». Pour lui, la junte en est l’ultime responsable : «il n’y a aucun doute, l’insécurité galopante dans ce pays est savamment entretenue par le système en place. Sinon que les auteurs de répressions de diverses manifestations…soient appréhendés et remis à la justice dans des meilleurs délais pour suite judiciaire appréciée. »

D’après Wakit Tamma, pour faute de légitimité, Mahamat Idriss Deby ne decrait pas envisager se présenter à la prochaine échéance électorale. « Disons-le clairement, le CMT n’a aucune légitimité pour engager le futur du Tchad. C’est la vocation d’un dialogue véritablement national, clair, transparent, sincère, inclusif avec une participation égalitaire des populations à engager des réformes structurelles pour le bien de tous. », a déclaré Max Loanlgar.

Tchad : Wakit Tamma et le FONAC participeront au sit-in du Parti réformiste

Les deux organisations ont annoncé qu’elles prendront part au sit-in du jeudi 11 novembre 2021 devant le Palais de justice. Le sit-in fait suite à la torture du président du Parti réformiste, à la marche du 19 mai.

La Coalition des Actions citoyenne Wakit Tamma et le front de l’Opposition Nouvelle pour l’Alternance et le Changement (FONAC) prendront part au sit-in qu’organise le parti réformiste. Le parti réclame justice pour son président Vacine Abdrahamane Sakine. Il a été arrêté et torturé suite à la marche Wakit Tamma du 19 mai 2021.

Ainsi, le FONAC exhorte le CMT d’appliquer la loi à tous sans distinction d’origine, de sexe ou de religion. Pour ce parti c’est le fondement d’un Etat reconcilié et prospère. Il invite ses militants et sympathisants de rester unis, solidaires et engager pour continuer la lutte.

La Coordination des Actions Citoyennes, Wakit Tamma, de son côté appelle la population de N’Djamena á sortir le jour dit à 9 h 00, devant le palais de Justice, pour se joindre au sit-in, en protestation du piétinement du dossier relatif à l’arrestation, la torture et les traitements inhumains de son président,

Wakit Tamma alerte l’opinion sur I ‘impunité qui semble prendre corps au sujet de ce dossier et Appelle les autorités à livrer, sans délai, à la justice l’adjoint au Chef de poste de police de proximité de Dembé, Abbas Mahamat qui avait arrêté le président du parti réformiste.

Tchad : vive tension au sujet de la marche Wakit Tamma prévue le 09 octobre

Wakit Tamma n’entend pas se soumettre à la décision du gouvernement, d’interdire la marche pacifique du 09 octobre. Les deux parties multiplient des messages depuis la journée du jeudi 08 octobre 2021.

« La marche dite pacifique des Partis Politiques Les Transformateurs.) Et le (Rassemblement Pour la Démocratie et le socialisme au Tchad- RDST. » Et les deux (2) Associations de la Société Civile: « Union des Syndicats du Tchad -UST-. » Et « l’Association Tchadienne de la Liberté Parole à la Jeunesse -ATLPJ- ». Prévue pour le Samedi 09 Octobre 2021, est strictement interdite sur l’ensemble du Territoire National. Ainsi est formulé le message du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration.

Les motifs évoqués par Souleyman Abakar Adam sont entre autres, le « non-respect des conditions. Prévues par le communique N041/PCMT/PM/MSPI/DGM/2021 du 07 mai 2021. Notamment le délai d’introduction de la demande le risque de trouble d l’ordre public. Compte tenu du non-respect des engagements pris par les organisateurs lors de la marche précédente. »

Wakit Tamma n’attend plus une autorisation

La Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma a laissé entendre qu’elle n’attend plus d’autorisation des autorités en place. « le CMT ne peut pas faire un coup d’Etat, confisquer le pouvoir et asservir le peuple ». « Toute la société civile est énergiquement mobilisée pour la marche», clame la plateforme. A ce sujet Succès Masra déclare : « ce samedi doit être une des marches les plus engagés de notre histoire de libération, Succès Masra ».

La manifestation vise à, « exiger la révision de la Charte du CMT, dénoncer la confiscation du pouvoir par le CMT et les violations flagrantes des libertés fondamentales et droits humains. »

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : le syndicat des enseignants interdit toute réunion de Wakit Tama dans son siège

Le syndicat national des enseignants du Tchad (SET) se retire, dès ce mercredi 1er septembre de la plateforme de revendication Wakit Tamma et interdit toutes les réunions du mouvement dans son siège

 

Par un communiqué de presse rendu public ce jour, le secrétaire général bilingue du SET, Youssouf Mahamoud Djala, fait savoir que le bureau exécutif national du syndicat s’est réuni en séance ordinaire et trois résolutions ont été adoptées vis-à-vis de la Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma.

Les trois décisions syndicat national des enseignants du Tchad : Il,

  • Informe l’opinian natianale et internationale que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) n’est pas membre de la Coordination de Wakit-Tama:
  • Interdit toute réunion de Wakit-Tama dans son siège national
  • Les Camarades qui prennent part aux activités de Wakit-Tama sont à titre individuel et ne représentent pas le SET.

Par conséquent, le Bureau Exécutif National demande à tous ses militants de rester vigilants et soudés. Les raisons qui ont motivé ce retrait ne sont pas encore connues.

Il est à noter que la majorité des réunions de la plateforme Wakit Tamma a été organisé au siège national du Syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : en raison de la deuxième série du baccalauréat, les marches du 4 septembre reportées

Les marches pacifiques prévues les 04 et 05 septembre par la plateforme Wakit Tamma et d’autres organisation de revendication ont été interdites par le ministre en charge de la sécurité publique

 

Dans un communiqué de presse rendu public, ce mercredi 1er septembre 2021, le ministre de Sécurité Publique et de l’immigration, Souleyman Abakar Adam interdit les marches pacifiques prévues le weekend prochain. Il invite les organisations de la société civile et les partis politiques qui ont déposé des demandes d’autorisation de marche de manifestation à attendre une date ultérieure.

«  Les Forces de l’Ordre seront mobilisées pour l’organisation de la 2ème Session du Baccalauréat », annonce le ministre en charge de la sécurité.

Par conséquent les entités concernées sont priées de bien vouloir s’approcher du Secrétariat Général du Ministère de la Sécurité Publique et de l’Immigration, pour de nouvelles programmations.

L’acte 3, de la marche du peuple de la plateforme Wakit Tamma annoncé pour le 04 septembre 2021est ainsi interdite jusqu’à nouvel ordre.

Tchad : la marche du 21 août interdite à Moundou par le gouverneur

L’appel à marcher initié par le mouvement de revendication Wakit Tamma vient d’être interdite à Moundou, par le gouverneur de la province du Logone occidental, Tchouzeube Sindang Basile pour non conformité

Les habitants de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental, privées de la marche de contestation contre le Conseil militaire de transition du 21 août 2021. Le numéro 1 de la circonscription administrative estime qu’une autorisation de marche délivrée à N’Djamena ne pourrait s’appliquer dans tout le pays et par ricochet sur sa zone de commandement. C’est du moins ce qu’il ressort de la note adressée au coordonnateur de la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental, le vendredi 20 août 2021.

Le gouverneurTchouzeube Sindang Basile, relève également que les itinéraires de marche ne sont pas définis de la même manière. Il aurait souhaité qu’une demande d’autorisation de marche pacifique à Moundou, accompagnée des documents administratifs soient déposés en lieu et place de la note d’information présentée par la sous-coordination Wakit Tamma du Logone occidental. Le gouverneur ajoute que l’itinéraire de la marche doit être défini de commun accord avec les autorités locales et non de manière unilatérale, et la demande d’autorisation de marche au moins 5 jours avant le jour de la marche.

La plateforme de revendication Wakit Tamma, décide de marcher pour contester le décret créant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et celui sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ».

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

La plateforme de revendication Wakit Tamma entend marcher le samedi 21 août 2021, pour siffler la fin du Conseil militaire de transition (CMT) et la confiscation du pouvoir

Le mouvement de revendication Wakit Tamma, exige l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours. C’est dans ce sens qu’il annonce une marche dite de « sanction », le samedi 21 août 2021. Avec pour point de départ le rond-point Hamama, à partir de 06 heures du matin. Wakit Tamma estime que le processus de transition en cours, géré par le CMT est mal engagé, mal conduit, mal géré et conduit inévitablement vers le chaos et des lendemains incertains.

La plateforme de revendication, conteste le décret instituant le Comité d’organisation du dialogue national inclusif et le décret sur le comité de négociation avec les politico-militaires. Pour Wakit Tamma, toutes les entités non pas été prises en compte. Le mouvement considère ces décisions comme : « des insultes à l’intelligence collective des tchadiens ». Par cette troisième marche, la plateforme veut pousser la junte à associer les tchadiens de toutes les corporations  dans tous les organes de la préparation, de la gestion et du suivi de la transition.

Les exigences sont entre autres, l’arrêt immédiat de tout le processus de transition en cours qui selon Wakit tamma est mal engagé, mal conduit, mal géré et qui, inévitablement, inexorablement, nous conduit vers le chaos et des lendemains incertains ; la révision de la Charte de transition pour introduire toutes les préoccupations consignées par l’Union Africaine et autres organisations dans les organes de gestion et de suivi de la transition; l’impliquer des filles et fils du pays dans la préparation, gestion et suivi de la transition en annulant les décrets mettant en place les organes non-consensuels. « Nous allons marcher jusqu’à ce que notre pays marche », a déclaré Succès Masra.

Tchad-marche du 29 juillet : une forte mobilisation pour s’opposer au CMT

De nombreux tchadiens ont répondu à l’appel de Wakit Tamma ce 29 juillet 2021, pour la marche contre  la succession dynastique au pouvoir, l’ingérence de la France dans les problèmes internes, le règne des militaires et l’organisation d’un dialogue réellement inclusif

 

Les membres et leaders du parti Les Transformateurs, de la CTDDH, l’UST, la plateforme des diplômés sans emplois et quelques organisations syndicales et des acteurs de la société civile sont sortis ce jour pour la marche Wakit Tamma. Laquelle vise à s’opposer à la succession dynastique du pouvoir par la famille de l’ancien président, Idriss Deby Itno, la confiscation du pouvoir par la junte et l’ingérence de la France dans les problèmes internes.

La Coordination des Actions citoyennes Wakit Tamma a fait savoir qu’elle lutte pour : « revendiquer nos droits fondamentaux qui ont été confisqués depuis 31 ans d’affilés, nos richesses qui sont pillés par la France esclavagiste avec la complicité des castes privilégiés qui tuent les hommes pour se distraire, réclamer une solution immédiate pour la situation des diplômés sans emploi, des retraités ».

Autant de choses qui motivent cette marche qui va du rond-point Hamama de N’Djamena pour le Palais du 15 janvier. De centaines de tchadiens ont répondu à l’appel.

Présent sur les lieux, le secrétaire générale de la Convention tchadienne de défense de droits de l’Homme, Mahamat Nour Ibedou déclare : « Nous sommes réunis aujourd’hui pour protester contre l’injustice, l’ingérence de la France et contre la prise du pouvoir par les armes par la junte »