Tchad : l’UST en guerre contre l’augmentation des prix du carburant

L’Union des Syndicats du Tchad (UST) a produit un communiqué ce 19 avril 2023, pour demander l’annulation de l’augmentation injustifiée du prix du gasoil.

Dans son communiqué, l’UST constate avec l’augmentation « injustifiée » du prix du gasoil. Le syndicat demande au gouvernement d’annuler la mesure “instamment’’. Il regrette que le gouvernement ne soit pas préoccupé par, la situation sociale qui prévaut dans le pays. Et le fait que, le cout de la vie en constante augmentation ne permet plus aux travailleurs et travailleuses d’accéder aux produits de première nécessité.

Pour l’UST, ce n’est pas en ce moment que le gouvernement doit décider d’augmenter sans justification le prix du gasoil qui est à la base un produit de grande consommation. « Elle aura inévitablement de répercussions graves sur notre consommation au quotidien », met en garde l’UST.

Ainsi, la plateforme demande d’annuler “purement et simplement” cette augmentation “injustifiée”. Et  se réserve le droit de réagir pour défendre le pouvoir d’achat de ses militants et militantes.

Pour rappel, le 17 avril 2023, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Djerassem Le Bemadjiel a annoncé la révision des prix des produits pétroliers. D’après cette régulation, le prix de l’essence est fixé à 518 Fcfa et le gasoil entre 548 et 700 Fcfa dans toutes les stations-services du pays. Une mesure, qui selon le ministre, vise à garantir des prix justes et équitables pour les consommateurs.

Tchad : A la suite des médecins, les pharmaciens refusent d’entrer en grève

Les pharmaciens du Tchad ont décidé, à la suite des médecins, de ne pas observer la grève sèche et illimitée, initiée par l’Union des syndicats du Tchad (UST).

Par un communiqué cosigné, les présidents de l’Ordre des pharmaciens du Tchad et le Syndicat des pharmaciens désapprouvent le mort d’ordre de grève de l’UST. Ils demandent à leurs membres de vaquer normalement à leurs occupations.

La résolution a été adoptée le 25 mai 2022,  suite à l’analyse de la situation de la crise sociale actuelle. Le syndicat des pharmaciens fait savoir qu’il n’est pas affilié à l’UST, et donc ne peut répondre au mot d’ordre de grève.  La note est conjointement signée par, Dr Souraya Zakaria, présidente du Syndicat et du Dr Masna Raksala, président de l’Ordre des pharmaciens.

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L’Ordre des Pharmaciens dit veiller au maintien des principes de moralité indispensable à l’exercice de la pharmacie et au respect par tous les membres des règles de la déontologie ainsi qu’à l’exécution par eux de leurs obligations professionnelles.

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Tchad : l’UST se retrouve en assemblée générale extraordinaire

Ce 23 mai 2022, l’Union des Syndicats du Tchad se retrouve pour une assemblée générale extraordinaire. Tous les militants et militantes y sont conviés.

A travers un communiqué de presse du 22 mai, le Conseil National Syndical (CNS) de l’Union des Syndicats du Tchad (UST) convie ses militants et militantes à prendre part à une Assemblée générale extraordinaire, prévue ce mardi 24 mai 2022, à la bourse du travail.

Cette rencontre fait suite à l’arrestation des acteurs de la société civile. Suite aux marches pacifiques des 14 et 15 mai 2022. Le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST a exigé la libération de toutes les personnes arrêtées dans un délai de six jours. L’un des prisonniers est, Gounoung Vaima Ganfare, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad. Il a été transféré à la prison de haute sécurité de Moussoro avec 4 autres leaders de manifestations.

L’assemblée générale de ce jour, viserait à donner le mot d’ordre d’une grève sèche et illimité.

A l’issue de l’assemblée générale du 18 mai dernier, le CNS de l’UST a annoncé des mouvements d’envergure, si les manifestants ne sont pas libérés dans un délai de 6 jours. L’union entend également quitter le pacte social triennal signé avec le gouvernement.

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Tchad : probable retrait de l’UST du pacte social triennal

Suite à l’arrestation des leaders des manifestants contre la politique Française, l’Union des syndicats du Tchad (UST) pourrait se retirer du pacte social triennal signé le 21 octobre 2021.

A la demande de son Conseil national syndical, l’Union des syndicats du Tchad pourrait quitter, le pacte social triennal, signé avec le gouvernement. C’est l’une des résolutions prise à l’issue du conseil extraordinaire de ce mercredi 18 mai 2022. Le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST donne un préavis de six (06) jours francs au gouvernement à compter de ce mercredi 18 Mai 2022, avant d’entamer les mouvements d’envergure et probablement du retrait du Pacte social triennal.

La Conseil extraordinaire organisé à la bourse du travail a examiné : « l’arrestation par guet-apens ». Le conseil extraordinaire du CNS s’est élargi aux différents responsables des syndicats et fédérations affiliées.

Le Conseil estime que, le ministre en charge de la sécurité a simulé : « une réunion dans son bureau en appelant les leaders des organisations citoyennes de WAKIT TAMMA, pour les faire arrêter et les conduire aux renseignements généraux. »

Pour le CNS, la marche pacifique autorisée et organisée le samedi 14 Mai 2022, s’est déroulée sans heurts selon l’itinéraire choisi et indiqué par les services de sécurité. Il juge donc, inadmissible de faire porter la responsabilité des actes de vandalisme isolés perpétrés par des individus après ladite marche.

Ainsi il exige : « la libération immédiate et sans condition des leaders détenus arbitrairement. »

Inquiet de la situation de ses camarades détenus, le Conseil National Syndical (CNS) de l’UST donne un préavis de six (06) jours francs au gouvernement à compter de ce mercredi 18 Mai 2022. Afin d’éviter qu’on ne : « retombe dans la même situation de 2012, où notre camarade Mbailaou Betar Gustave a trouvé la mort en prison. » De tout ce qui précède, les conseillers nationaux demandent à la centrale UST de se retirer du pacte social triennal signé le 21 octobre 2021.

Tchad : gouvernement et centrales syndicales font le point de l’avancement du pacte social

Tchad : l’UST apporte son soutien aux manifestants du 06 février 2021

Réunis ce mardi 09 février à la Bourse du travail, l’Union des syndicats du Tchad (UST) a condamné les arrestations arbitraires enregistrées dans le cadre des manifestations du 06 février 2021, pour revendiquer l’inclusion et l’alternance

L’UST a demandé au gouvernement de mettre immédiatement fin aux violations de la Constitution et de libérer sans conditions les manifestants arrêtés arbitrairement. Elle dénonce les des violations fréquentes de la loi fondamentale par le gouvernement, notamment la liberté de manifester consacrée par la Constitution de la République du Tchad ainsi que les conventions internationales ratifiées au Tchad.

Le président de l’Union des syndicats du Tchad, Barka Michel déplore le fait le parti au pouvoir utilise les forces armées contre des citoyens  manifestant pacifiquement leur colère contre l’arbitraire et la gestion catastrophique du pays, dont les principales victimes sont les travailleurs. Il apporte dès lors : « tout son soutien aux manifestants blessés et à ceux qui ont été injustement arrêtés » et demande aux organisateurs de la marche du 06 février 2021, de ne pas baisser les bras.

L’union appelle tous ses militants à se mobiliser et se tenir prêt à tout appel à manifester contre l’arbitraire, les arrestations massives et des violations de domiciles.

Tchad : vers une entente entre la syndicale revendicative et le gouvernement

Depuis plusieurs maintenant des rencontre ont lieu entre les deux parties. Une assemblée générale de la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad est prévue jeudi.

 

Vivons-nous les dernières heures de la grève générale au Tchad ? On connaîtra le fin mot de l’histoire demain. En effet, la plateforme revendicative des syndicats et centrales syndicales du Tchad a annoncé la tenue demain 25 octobre d’une assemblée générale à la bourse du travail de N’Djamena. Et de l’avis de plusieurs observateurs, cette assemblée sera une occasion pour les grévistes d’annonce la fin du mouvement.

Selon plusieurs sources, ils ont pu trouver un terrain d’entente avec le gouvernement. Ce dernier a proposé de reverser les augmentations générales spécifiques (AGS) coupées. Selon cette proposition, 15% des AGS seront payés à partir de fin janvier et le reste graduellement. Mais la plateforme a fait une contre-proposition qui consisterait au payement de 50% des AGS coupées et 25% de l’ensemble des AGS, une offre que le gouvernement semble avoir validé.

Pour montrer sa bonne foi, La plateforme syndicale revendicative aurait déjà pris l’engagement auprès du gouvernement de suspendre sa grève. Cependant, la grève ne sera que suspendue. Le temps de voir d’ici janvier 2019, la concrétisation des promesses du gouvernement.

La plateforme syndicale revendicative composée de l’Union des syndicats du Tchad(UST), de la Confédération Indépendante des Syndicats du Tchad(CIST), d’une partie du Syndicat national des enseignants chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYMET)

 

Tchad : des désaccords fragilisent la plateforme syndicale

Deux des syndicats qui constituent cette plateforme ont enregistré des dissidences dans leurs rangs, affaiblissants ainsi la ferveur des débuts de la grève.

 

En grève depuis mai 2018, les syndicats tchadiens membres de la plateforme syndicale revendicative se divisent de jour en jour. Composée de l’Union des syndicats du Tchad (UST), de la Confédération indépendante des syndicats du Tchad (CIST), du Syndicat national des enseignants-chercheurs du supérieur (SYNECS) et du Syndicat des médecins du Tchad (SYAMET), la plateforme enregistre des dissidences des membres qui la composent.

C’est le Syndicat national des Enseignants-Chercheurs du supérieur (SYNECS) qui a donné le ton avec la division de son bureau exécutif avec un bureau exécutif reconnu et un autre bureau exécutif dissident. La cause, les membres du bureau exécutif reconnu se sont engagés sans l’avis de la base. Le Syndicat des Enseignants du Tchad quant à lui se retrouve divisé aussi sur la question de la participation à l’organisation des examens de fin d’année. Sur cette question, le SET national a levé la grève alors que ses sections maintiennent le mot d’ordre de grève.

Cette situation a découragé plus d’un gréviste. Cela se remarque dernièrement par le faible taux de participants aux assemblées générales évaluatives de la grève convoquées par la plateforme syndicale à la Bourse du travail. Même les dissidents ne prennent pas part aux activités de la plateforme. Ce comportement fragilise vraiment la plateforme qui est censée se solidariser. Pour plusieurs grévistes, la bataille est perdue d’avance car leurs leaders ne parlent plus le même langage. L’unique occasion qui restait pour la plateforme de faire pression sur le gouvernement était l’organisation des examens de fin d’année.

Mais là, le gouvernement a déjà pris toutes les dispositions pour les organiser sans les enseignants. Cette décision du gouvernement embarrasse les enseignants alors que la plateforme syndicale a demandé fin mai au gouvernement de repousser les dates des différents examens.  A ce jour, certains enseignants se disent prêts à surveiller les examens pour toucher les primes d’examen car le salaire intégral dans l’immédiat n’est qu’un rêve.

La plateforme reste ainsi morcelée et dans ces conditions la grève ne peut être qu’un échec. En attendant le mois de septembre pour relancer la lutte syndicale, les membres de la plateforme syndicale revendicative doivent s’unifier pour donner plus de crédit à leur organisation.