Tchad : le ministre des Sports annonce la création des écoles de football

Suite au spectacle produit par les Saos le 23 mars 2022 à Yaoundé, le Tchad réitère sa volonté de créer de les écoles de foot. le ministre en charge des Sports annonce entend accélérer    le processus.

« À défaut de jubiler, je tiens tout de même à encourager nos SAO qui n’ont pas démérité malgré qu’ils se sont inclinés par le plus petit score face à la Gambie, quart-de-finaliste de la dernière CAN, au match aller des qualifications pour la prochaine CAN 2023. », conforte Mahmoud Ali Seid, ministre de la Jeunesse des Sports.

Cette réaction fait suite à la défaite des Saos vs Gambie (1-0). Pour le ministre, cette défaite ne doit pas démotiver. Il invite joueurs, supporters et autorités, à maintenir cet élan pour accompagner : « nos héros au match retour pour une éventuelle remontada. » Une mention spéciale est adressée à tous les supporters tchadiens qui, sur le terrain et les réseaux sociaux, ont soutenu très fièrement leur équipe.

« Nous devons capitaliser sur cette ferveur pour construire une équipe solide et digne de représenter les 16 millions de tchadiens. D’ores et déjà, les instructions sont données pour ce travail de construction avec l’appui de tout le monde. » fait savoir le membre du gouvernement.

« Comme l’a instruit le Président de la République, des écoles de foot verront le jour très prochainement et InchaAllah dans les années à venir tous les talents seront détectés dès le plus bas âge, formés et polis pour produire d’autres Ndoram et une équipe à même de nous ramener un jour pourquoi pas la Coupe d’Afrique des Nations. », conclu Mahmoud Ali Seid.

Préliminaire CAN 2023 : le Tchad optimiste malgré la défaite contre la Gambie

Tchad : les lauréats professionnels de l’éducation nationale stoppent le sit-in après une médiation

Les lauréats professionnels de l’éducation nationale ont initié un sit-in le 22 mars 2022, le ministère de l’Education nationale, pour exiger leur intégration à la fonction publique.

Après plusieurs marches et manifestations dans les rues de N’Djaména et du pays, lauréats professionnels de l’éducation nationale ont pris d’assaut le ministère en charge de l’Education le 22 mars. La manifestation vise à réclamer, l’intégration sans délai à la fonction publique, après une longue période d’attente. Les manifestants qui entendaient quitter l’immeuble réservé à leur département de tutelle, sont partis plutôt que prévu.

En effet, une équipe de médiation a été constituée pour la cause, explique, Emmanuel Neuzilka, le porte-parole du collectif. L’équipe de médiation fait la promesse d’en discuter de la situation  des lauréats professionnels de l’Education nationale avec le ministre de tutelle. « Ils nous ont demandé de leur accorder 72 heures », confie le porte-parole du collectif.

Toutefois, Neuzilka met en garde contre non-respect du délai de 72 heures. « Nous demandons que l’équipe de médiation nous revienne avec des réponses concrètes. Au cas contraire, nous reprendrons nos actions », martèle-t-il.

Les lauréats professionnels de l’éducation nationale estiment qu’ils ont été trop tournés en bourrique par le gouvernement.

Tchad : le ministre de l’Education inspecte les directions techniques de son département

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Mog-nan Djimounta, a fait une descente dans quelques directions techniques de son département, le mardi 22 mars 2022.

Il s’est rendu précisément à la Direction de l’Enseignement Fondamental I, à la Direction de la Formation des Enseignants, à la Direction de l’Enseignement Secondaire Général, à la Direction de l’Alimentation, de la Nutrition et de la Santé Scolaire, au service de magasin et à la Direction Nationale des Examens et Concours. Il a sillonné presque tous les services de ces directions. Le ministre a expliqué que sa descente sur le terrain a double objectif. Le premier objectif est de s’imprégner des conditions de travail des agents de son département, de les galvaniser et de les encourager. Le second objectif, relève-t-il, est de réveiller les esprits de certains agents qui viennent au travail comme bon leur semble ou qui ne viennent pas du tout.

Tchad : la CNDH a pris part à l’atelier de formation des formateurs des Forces de Sécurité Intérieure

Sur invitation du Représentant du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme, le Président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, a pris part ce matin, mardi 22 mars 2022, à l’Atelier de formation des formateurs des Forces de Sécurité Intérieure au Droit International des Droits de l’Homme.

L’Atelier, organisé à l’Hôtel de l’Amitié (Ledger Plaza), avait pour objectif général de créer un vivier de talents et un pool de formateurs en Droit international des Droits de l’Homme (DIDH), y compris sur les violences basées sur le genre (VBG) au sein des grandes Académies et Ecoles de formation des FSI tchadiennes. La finalité de cet atelier est de rendre ces formateurs capables à leur tour de restituer les enseignements dispensés, dans le but de renforcer les capacités des FSI sur le respect des Droits de l’Homme lors des opérations d’application de la loi.

Ont pris part à cet Atelier à titre de participants des représentants des Groupements des Ecoles de Gendarmerie, de l’Ecole de Police, de la Police judiciaire, de la Garde Nationale et Nomade du Tchad (GNTT), du Groupement Mobile d’Intervention de la Police (GMIP), de l’Unité Spéciale de la Police (USIP), du Groupement Spécial d’Intervention de la Gendarmerie Nationale (GSIGN) de la Brigade Urbaine de la Gendarmerie et du Groupement Spécial Anti-Terroriste.

L’Atelier est prévu pour durer 32 jours et se terminer le 25 mars 2022.

Tchad : un centre d’apprentissage de la langue française inauguré à Diguel

Un nouveau centre d’apprentissage de la langue française inauguré le 21 mars 2022 à N’Djamena. Ledit centre est doté de deux salles de classe équipées.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, Mog-nan Djimounta, a procédé, à l’inauguration d’un nouveau centre d’apprentissage de la Langue Française (CALF), à Diguel Est, dans le 8ème arrondissement de N’Djamena. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’ambassadeur de France au Tchad, Bertrand Cochery. Ce nouveau centre est constitué de deux salles de classe de 20 places chacune. Il est bien équipé et vise à décongestionner le centre d’Ardep-Djoumbal.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique affirme que l’inauguration de ce nouveau centre augure des bonnes perspectives dans l’apprentissage de la langue française au Tchad. Il observe que les Centres d’apprentissage de la langue française contribuent efficacement au développement du bilinguisme au Tchad. L’ambassadeur de France au Tchad, M. Bertrand Cochery, relève, pour sa part, que l’éducation et la formation sont au cœur de l’action de son pays au Tchad.

Les CALF sont créés en 1985, à la suite d’un accord signé entre le gouvernement tchadien et le service de la coopération de l’ambassade de France au Tchad.

Tchad : les magistrats entament une grève sèche et illimitée

A l’issue d’une assemblée générale tenue ce lundi 21 mars 2022, au Palais de justice de N’Djamena, les magistrats du Tchad ont pris la résolution de déclencher une grève sèche et illimitée.

Après une grève de trois, soldé le 19 mars 2022, les magistrats du Tchad décident d’observer une grève sèche et illimitée. Cette dernière décision a été annoncée ce jour par les syndicats des magistrats à savoir le Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT).

Cette cessation de travail qui s’applique dans toutes les juridictions vise à protester contre l’insécurité des juges.

Les questions d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Dès l’annonce de la grève de trois jours, le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat pour l’assemblée de ce lundi.

En juin 2021 un autre mouvement de grève avait été organisé suite à l’assassinat du procureur d’Oum-Hadjer par un justiciable à coups de poignard.

Tchad : un don de 300 lampadaires solaire pour la commune de Moundou

Au moins 300 lampadaires solaires pour éclairage public ont été remis à la mairie de Moundou, dans la province du Logone Occidental. C’est un don de la société Aboussimbil.

Le 19 mars 2022, le maire par intérim de Moundou, Balkas Djimaldé a réceptionné 300 lampadaires devant servir à l’éclairage public. Les kits ont été offerts par Aboussimbil, au cours d’une cérémonie présidée par le gouverneur de la province du Logone occidental, Bachar Ali Souleymane. Il a s’ailleurs, exhorté le patron de la commune à lampadaires d’utilité publique actuellement en panne. A la population, le gouverneur demande de dénoncer toute personne coupable de vol ou de sabotage des biens de la commune.

Bachar Ali Souleymane demande également à la mairie de veiller à l’entretien et à la bonne installation de ces outils dans les endroits les plus plongés dans l’obscurité.

Dans son allocution, le représentant de la société donatrice, promet d’autres dons de diverses natures. Il ajoute que avant Moundou, la ville d’Abéché a eu son lot de kits.

Tchad : augmentation du prix du pain, le ministre de la Justice conseille de revoir l’alimentation

Le prix de la baguette de pain a augmenté de 25Fcfa dans les différents points de vente. Comme mesure de contournement, le ministre de la Justice, conseille de revenir aux vieilles habitudes alimentaires.

Le ministre de la Justice, à titre personnelle, demande de revenir aux vieilles habitudes alimentaires. Pour Mahamat Ahmat Alhabo, il faut consommer, de la bouillies (mil, maïs, riz, …), haricots, boules, kissar entre autres. Car « l’augmentation du prix de pain sur le marché, est due au conflit en Ukraine. »

La Russie et l’Ukraine qui sont en guerre, sont les plus grands producteurs du blé au monde. « Ces deux pays sont en guerre et en attendant que la situation se normalise, il faudra attendre un peu s’armer de patience et surtout changer de régime alimentaire, » ajoute le ministre en charge de la Justice.

Le Garde des sceaux ne s’arrête pas aux conseils, il interpelle également les consommateurs, « la farine se fera rare, très chère et par conséquent le pain et le “fangassou” seront rares. » Et donc, il faut changer de régime alimentaire et revenir aux vieilles habitudes : haricots, boules, kissar.

En attendant de promouvoir et réaliser les vieux projets de production de blé au Lac et au BET, « il faut rapidement se réadapter ! À quelque chose, malheur est bon. »

Tchad : 42 cas de tuberculose détectés à la Maison d’Arrêt de Klessoum

Les malades ont été diagnostiqués par l’infirmerie du centre pénitencier. La révélation a été faite ce vendredi 18 mars 2022, par le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat. Accompagné de son équipe, il a effectué une descente à la Maison d’arrêt de Klessoum.

Les membres de la Convention nationale des droits de l’Homme (CNDH), sont allés s’enquérir de la situation des détenus malades à la Maison de Klessoum. A l’issue de cette mission, la CNDH a constaté de nombreux cas de maladie. Notamment, 42 cas de tuberculose. Une centaine de détenus est également affecté par le phénomène de ‘’gale’’. La CNDH a également constaté les cas de paludisme et d’Infection respiratoire aigüe (IRA).

D’après le président de la CNDH, Djidda Oumar Mahamat, « cette situation est due principalement à la promiscuité et l’insalubrité ».

On recense plus de 2700 détenus pour une capacité d’accueil de 1200 personnes.

La CNDH rapporte que, le Régisseur de la Maison d’Arrêt a confié que les cas de maladie sont en régression depuis quelque temps. Grâce à l’appui du CICR, qui ne ménage aucun effort pour fournir la Maison d’Arrêt en produits détergents, boules de savon et médicaments. Le régisseur regrette qu’en dehors de l’Etat et du CICR, les partenaires n’interviennent pas en appui à son établissement.

Tchad : la plateforme syndicale revendicative dénonce la lenteur dans l’exécution du Pacte social

La plateforme syndicale revendicative, dans un communiqué du  17 mars 2022, critique la lenteur constatée dans l’exécution de certains points du pacte social signé le 4 octobre 2021.

Certains points du Pacte social peinent à être exécutés, alerte la plateforme syndicale revendicative. Le porte-parole de la plateforme, Mahamat Nasradine Moussa, à l’issue d’une assemblée générale, signale que, seuls les frais de transport sont en train d’être respectés correctement jusque-là. Or, tous les points qui devraient être exécutés au plus tard fin du mois de janvier 2022.

D’après le communiqué : « quelques rappels de salaires sont timidement observés çà et là. Pour le reste, le gouvernement semble ne prêter aucune attention ».

Les autres points contenus dans le pacte social et qui peinent à être exécutés sont entre autres, la création du Haut conseil d’orientation stratégique tripartite ; la mise en place du Comité technique tripartite chargé du suivi de l’application du pacte social ; le paiement mensuel des pensions de retraite à partir de janvier 2022 ainsi que le paiement de la moitié d’arriérés de pension de retraite à partir d’octobre 2021 ; la prise en compte de la valeur du point d’indice de 115 dans le calcul des pensions à compter de janvier 2022 ; la finalisation du rétablissement des indemnités de craie et documentation ; la relecture de la loi no 032/PR/ 2016 du 31 décembre 2016 ainsi que les autres points qui n’ont pas d’incidences financières et la prise en compte des effets financiers des avancements et reclassements avec rappel.

La plateforme syndicale revendicative donne un délai de deux semaines au gouvernement pour trouver une solution, faute de quoi, elle se verra dans l’obligation de reconsidérer sa position par rapport au pacte social.

Tchad : les médias privés annoncent une journée de grève sèche

De façon unanime, un collectif de médias privés du Tchad  décident d’observer une grève sèche, samedi prochain 19 mars 2022. Cette décision fait suite à l’exclusion des journalistes du privé, des pourparlers de Doha.

Les médias privés n’ont pas reçus d’accompagnement de l’Etat, à l’effet de couvrir les pourparlers entre le gouvernement de transition et les responsables de groupes armés à Doha. Cette situation a suscité la colère de plusieurs journalistes et des acteurs de la société civile.

Ainsi, les patrons de presse, l’Union des journalistes tchadiens (UJT), l’Association de presse privée du Tchad(AEPT), l’Union des Radios privées du Tchad (URPT) se sont retrouvés ce 17 mars en assemblée générale extraordinaire pour discuter  de la non-participation à la couverture médiatique des pourparlers entre le gouvernement et les politico-militaires qui se déroulent actuellement à Doha.

A l’issue des échanges, il a été décidé que le samedi 19 janvier 2022 soit décrétée : « journée sans presse ». Cette journée marque la reprise des pourparlers du pré-dialogue entre gouvernement et politico-militaires à Doha.

Les responsables des médias privés ont également décidé de boycotter la rencontre organisée par le ministre de la Communication cet après-midi.

Tchad : pré-dialogue de Doha, les exigences des politico-militaires sont connus

Les pourparlers entre le gouvernement actuelle et les politico-militaires ont repris ce jeudi 17 mars 2022, à Doha au Qatar. Les patrons de groupes armés ont soumis des conditions préalables au dialogue national inclusif en perspective.

Les revendications vont de l’instauration du couvre-feu à la garantie des politico-militaires, sous le contrôle des institutions internationales. Au total 52 mouvements armés sont représentés au pré-dialogue de Doha. En plus de l’instauration d’un couvre-feu général, Ils demandent : « Cessation de toute hostilité de quelle que nature que soit, de campagnes médiatiques de dénigrements. ».  La libération effective, immédiate et sans conditions de tous les prisonniers de guerres, prisonniers politiques et d’opinion par un décret spécial.
4- Procéder d’un commun accord au Désarmement-Démobilisation-Réinsertion (DDR) des combattants. Les dispositions de réinsertion doivent s’appliquer aussi aux militants civils exilés de retour au Tchad. Ils bénéficieront de l’aide à la création d’entreprises.

Egalement, la création d’une véritable Armée nationale républicaine, apolitique, pluriethnique, creuset de la nation. « La création d’une Commission spéciale d’enquête quadripartite (CMT/Politico militaires et Alliés/Médiateur/Nations unies) afin de déterminer les responsabilités dans la disparition des prisonniers de guerres et que les coupables subissent la rigueur implacable d’une justice impartiale. » Dans le même lot, il est exigé, « la création d’une Commission d’enquête, de recensement et d’évaluation des dommages perpétrés par l’armée tchadienne depuis18 ans dans la région de Korbol et environnants en indemnisation des victimes ». La même Commission d’enquête spéciale doit mener ses investigations sur tous les autres crimes similaires dans les régions du Lac, Kanem, BET, les 2 Logones, Ouaddaï, Dar Sila, Salamat et autres.

Les politico-militaires demande au CMT, de mettre fin immédiatement et sans conditions aux répressions sanglantes et mortelles de toutes les manifestations pacifiques. Ils veulent participer : «  aux pouvoir à tous les structures de l’Etat et autres Institutions. » Et l’intégration des cadres civiles de retour d’exil dans la fonction publique (pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire) pour ceux qui le souhaitent. »

Les autres revendications sont entre autres :

  • Création d’une Commission vérité et réconciliation afin de renforcer la paix et la cohésion sociale.
  • Dans l’attente d’un nouveau gouvernement issu du DNI, tous les responsables civils et militaires
    coupables de crimes et délits doivent être traduits devant la justice.
  • Les membres de toutes les institutions de la transition (CMT et Gouvernement) ne doivent pas participer aux premières élections post-transition/
    16- Le pays médiateur et les institutions internationales (ONU, UA) seront so llicités pour garantir le suivi et le respect des engagements pris lors de la signature du présent document par le CMT et les MPMA.
  • Reformuler la structure et la composition des Forces mixtes Tchad-Soudan avec l’implication des politico-militaires.
    18- Après l’accord de paix, les MPMA qui souhaitent contribuer à l’édification de la démocratie, pourraient s’ériger en parti politiques. À cet effet, une procédure spéciale accélérée devra être adoptée afin de légaliser une liste collective des partis inscrits.
  • Création des trois (3) Commissions tripartites (CMT-MPMA-Organisation de la société civile)
    – Politique et Juridique,
    – Défense et Sécurité,
    – Economique et sociale

Et enfin, le souhait que la Commission soit constituée du pays médiateur, de l’ONU, l’UA, pays limitrophes et organisations sous régionales, afin de garantir la sécurité des Mouvements politico militaires et Alliés avant, pendant et après le Dialogue National inclusif.

Lire aussi, Tchad : ouvert le 13 mars, le pré-dialogue avec les politico-militaires suspendu pour trois jours

Tchad : le personnel de l’ONAMA entend entrer en grève pour retard de salaire

Les employés du média audiovisuel, à capitaux publics du Tchad entendent entrer en grève, pour retards consécutifs de payement de salaire.

Les agents de  l’Office National des Médias Audiovisuels, la chambre des délégués se sont retrouvés en assemblée générale le mercredi 16 mars 2022. Le point inscrit à l’ordre du jour était, retard de paiement de salaire du mois de février. Dans le communiqué publié à l’issue de l’assemblé général, le personnel indique que le délai de payement de salaire, fixé au 25 du mois, n’a jamais été respecté.

«Ce problème a été longtemps entretenu par les services de comptabilité et sape les efforts ponctuels du gouvernement mais aussi ceux des hautes autorités pour I’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’office d’une part et le rayonnement de nos organes publics d’autre part», peut-on lire dans le communiqué.

Ainsi l’assemblée a adopté quelques décisions qui sont entre autres :

  • Le départ de tous les responsables de la chaine de comptabilité de l’ONAMA ainsi que l’agent comptable ;
  • Un délai de 48h est accordé pour le paiement des salaires sans lequel une grève sera déclenchée ;
  • Le paiement des salaires de mars au plus tard le 25 mars ou un préavis de grève sera déposé.

Tchad : les magistrats observent une grève de trois jours pour protester contre l’agression des juges

Le Syndicat des magistrats du Tchad (Smt) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (Syamat) observent une grève de trois jours dès ce jeudi 17 mars 2022.

Ils l’ont annoncé dans un communiqué conjoint la veille. Cet arrêt de travail s’applique dans toutes les juridictions du pays. Elle vise à protester contre l’insécurité des juges. La récurrente question d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat. Une assemblée est prévue lundi 21 mars 2022 à 9 heures au Palais de justice.

Pour rappel, Un juge a récemment été agressé à Mao par des femmes proches d’un policier municipal. Un véhicule du tribunal a été détruit tandis qu’une attaque a été perpétrée contre le Palais de justice de Mao.

13è journée de la CEMAC : la relance économique post-Covid au centre des réflexions

Le président de la République du Cameroun, président en exercice de la Conférence des chefs d’Etat de la Cemac, invite ses pairs et les peuples de la sous-région au renforcement des échanges économiques, de l’intégration et de la solidarité.

Principale préoccupation des chefs d’Etats de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, la relance économique post-Covid est au centre des activités de la 13è journée de la Cemac qui se célèbre ce 16 mars 2022. A l’occasion de cette journée, le Cameroun, le Tchad, la République Centrafricaine, le Gabon, le Congo et la Guinée équatoriale, accordent leurs violons. Ces six pays de la Cemac observent un temps de réflexion autour des problématiques de développement et d’intégration de leur espace communautaire.

Pour cette édition, cette réflexion est centrée sur la thématique « renforcer les échanges commerciaux entre les pays de la Cemac, pour une relance économique post-Covid, forte, durable, inclusive et créatrice d’emplois à l’orée d’une vision de l’industrialisation de la sous-région ».

Ce thème se justifie par le maintien de la pertinence de rechercher une croissance économique forte, malgré les chocs exogènes. Il est choisi dans un contexte marqué par les crises sanitaires, sécuritaires, économiques et financières qui interpellent les pays du monde.

Ainsi, dans son discours à l’occasion de cette journée, Paul Biya par l’entremise du président du Conseil économique et social du Cameroun Luc Ayang, décline les aspects favorisant une relance économique post-Covid réussie.

Dans ce chapitre, le président de la Conférence des chefs d’Etat de la sous-région prescrit la poursuite de la mobilisation contre le Covid-19. Cela passe d’abord par la vaccination pour atteindre l’immunité collective. Cela nécessite aussi le maintien des stratégies de ripostes développées par les gouvernements. « C’est à cette condition que le combat pour l’éradication de l’extrême pauvreté pourra reprendre et conduire la sous-région vers l’atteinte des objectifs de développement durable à l’horizon 2030 », déclare Paul Biya.

Ensuite, pour la consolidation de la vitalité économique, le chef de l’Etat appelle à l’accélération de la mise en œuvre des réformes structurelles contenues dans les programmes de réformes économiques et financières de la Cemac. A cela, il ajoute l’approfondissement de l’intégration à travers l’application des textes y afférents, la promotion de l’industrialisation, ainsi que le renforcement des échanges économiques au sein de la sous-région.

L’objectif est de parvenir à une Cemac consolidée qui, « dans la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), est le meilleur gage de réussite de la transformation structurelle de nos économies vers l’industrialisation », explique le représentant de Paul Biya.

Enfin, selon le discours, une Cemac plus solidaire sera plus armée pour faire face aux différentes crises que traversent les six pays de la Communauté. A cet effet, « l’ambition pour une intégration harmonieuse, une solidarité  agissante et une complémentarité des peuples doit continuer de mobiliser toutes les filles et tous les fils de la Cemac », rappelle le discours.

Tchad : 15 présumés malfrats dans le mailles de la police

Fin de parcours pour 15 présumés malfrats capturés à N’Djaména, le 15 mars 2022. Ils ont été arrêtés dans le cadre d’une opération menée par les éléments de force de maintien de l’ordre.

La Police Nationale, a mené une opération de grande envergure dans plusieurs endroits criminogènes, fait savoir son directeur général. D’après Moussa Haroun Tirgo, « ces individus interpellés sont représentatifs de six(6) groupes de malfrats qui opèrent dans les différents quartiers de la ville de N’Djamena qu’ils appellent affectueusement secteurs. Ils braquent les paisibles citoyens et arrachent les objets de valeurs. »

Les objets suivants ont été retrouvés en leur possession, 14 motos volées ou servant de vol; 40 chaises; 4 groupes électrogènes ; 1 téléviseur ; des téléphones portables.

Les patrons de la police font savoir que ce travail a été réalisé grâce à la collaboration de la population et de la Mairie Centrale de la ville de N’Djamena. Moussa Haroun Tirgo exhorte les éléments de la Police à maintenir le cap afin de traquer certains malfrats qui continuent de courir. Il se dit déterminé et engagé pour assurer la sécurité des personnes et des biens.

Tchad : L’ADC révèle les bienfaits de la Finance numérique

A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des consommateurs, le 15 mars 2022, un accent a été mis sur la finance numérique par l’ADC.

L’édition 2022, de la journée mondiale des consommateurs est placé sous le thème : « Finance numérique équitable ». L’Association pour la Défense des Droits des Consommateur (ADC) a organisé ce jour, une conférence de presse. Elle entend sensibiliser le consommateur tchadien sur la finance numérique équitable.

D’entrée, le secrétaire général de l’ADC, Daouda El Hadj Adam a apprécié, la baisse des prix de l’internet et des terminaux de connexion. Toutes fois des efforts restent à faire pour débarrasser ce secteur des taxes et redevances multiples qui renchérissent les tarifs de plus de 50% et qui retardent son développement.

En ce qui est des ‘’ services financiers numériques’’, Daouda El Hadj Adam explique que, ce sont des méthodes de stockage et de transfert de fonds. Ce procédé permet de faire les, paiements, d’emprunter, d’épargner, d’assurer, d’investir et de gérer les finances d’un individu ou d’une entreprise. A travers cartes bancaires, les mobiles moyens, les e-banking, les transferts de fonds électroniques domestiques et internationaux.

Le secrétaire général de l’ADC se réjouit que, les technologies numériques aient facilité la tâche aux consommateurs des services financiers. « Toutes les banques exploitent ces services. Les deux principaux opérateurs de la téléphonie ont introduit en 2005, les services de la mobile money. Cependant, selon les données de l’observatoire des marchés de télécommunications, sur 8.687.151 abonnés au GSM, seulement 176.798 sont utilisateurs de mobile money soit un taux de 2,04% .»

Tchad : le ministre de la Justice s’insurge contre la présentation des présumés innocents à la presse

La pratique selon laquelle des présumés innocents sont présentés à la presse n’enchante pas le ministre de la Justice Garde des Sceaux, Chargé des Droits Humains, Mahamat Ahmat Alhabo.

Dans une note circulaire, Mahamat Ahmat Alhabo, s’en prend à ses collègues ministres, coutumiers de cette pratique. Il interpelle en premier chef, le ministre de l’Administration du territoire et celui de la Santé publique, qui présentent devant leurs locaux, les personnes arrêtés par les forces de maintien de l’ordre, au cours de leurs opérations.

Le ministre ajoute que très souvent, c’est en présence des procureurs de la république, ou leurs substituts que des p^résumés innocents sont qualifiés de : «voleurs, malfrats, bandits de grand chemin ». Pour le ministre de la justice cette manière de proceder, ternit l’image de l’institution judiciaire du Tchad.

En guise d’illustration, il évoque, l’article 11 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 qui stipule que : « Toute personne accusée d’un acte délictueux est présumée innocente jusqu’à ce que sa culpabilité ait été légalement établie au cours d’un procès public ou toutes les garanties nécessaires à sa défense lui auront été assurées. »

Enfin, Mahamat Ahmat Alhabo instruit tous les Procureurs de la République et leurs Substituts de ne plus prendre part aux dites présentations des personnes appréhendées par la police pour quelque motif que ce soit.

Le Tchad livre à la CPI l’ex chef des Anti-Balaka, Maxime Mokom accusé de crimes contre l’humanité

L’ancien chef du groupe armé Anti-balaka, arrêté au Tchad, a été remis à la Cour pénal international. Il fait l’objet de poursuites pour crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis en RCA entre 2013 et 2014.

Le  14 mars 2022,  Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka, a été remis à la Cour pénale internationale, par les autorités de la République du Tchad en vertu d’un mandat d’arrêt de la CPI délivré sous scellés le 10 décembre 2018.

Le mis en cause est suspecté de : « crimes de guerre et de crimes contre l’humanité » qui auraient été commis à Bangui et dans d’autres localités de la République centrafricaine (« RCA ») en 2013 et 2014, peut-on lire dans le communiqué produit par la Cour.

La Chambre estime : « qu’il existait des motifs raisonnables de croire que, de septembre 2013 au moins à décembre 2014 au moins, une attaque aurait été menée par les Anti-Balaka contre la population civile musulmane et les personnes perçues comme collectivement responsables, complices ou soutenant la Séléka, en vertu ou dans le prolongement d’une politique organisationnelle visant principalement la population musulmane de Bangui et d’autres préfectures. »

La Chambre a trouvé des motifs raisonnables de croire que M. Mokom, un ressortissant de la République centrafricaine, né le 30 décembre 1978 à Bangui, était un Coordonnateur National des Opérations des Anti-Balaka et, à ce titre, est suspecté d’être responsable des crimes présumés suivants :

Maxime Jeoffroy Eli Mokom Gawaka est soupçonné de, rimes contre l’humanité : tentative demeurtre, extermination, déportation ou transfert forcé de population, emprisonnement ou autre privation grave de liberté physique, torture, persécution, disparitions forcées et autres actes inhumains ; et Crimes de guerre : tentative de meurtre, torture, traitement cruel, mutilation.

Les crimes présumés auraient été commis en divers endroits de la RCA, notamment Bangui, Bossangoa, la préfecture de la Lobaye, Yaloké, Gaga, Bossemptélé, Boda, Carnot et Berberati, entre au moins le 5 décembre 2013 et au moins décembre 2014.

Le Greffier de la CPI, M. Peter Lewis, a remercié les autorités de la République du Tchad pour leur coopération lors de l’arrestation et de la remise de M. Mokom à la Cour.

Mali : HRW dénonce une nouvelle « vague d’exécutions » (rapport)

Un rapport de Human Rights Watch (HRW) met en cause les forces armées maliennes (FAMa) et les groupes jihadistes.L’organisation non gouvernementale internationale dont la mission est de défendre les droits de l’homme et le respect de la Déclaration universelle des droits de l’homme, accuse d’une part l’armée malienne et d’autres les islamistes de commettre des « atrocités ».

L’armée malienne et des groupes islamistes armés auraient tué au moins 107 civils dans le centre et le sud-ouest du Mali depuis décembre 2021, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport.

Les victimes, dont la plupart auraient été exécutées sommairement, selon HWR, incluent des commerçants, des chefs de villages, des responsables religieux et des enfants.

Selon, HWR, les forces de sécurité maliennes auraient commis des « exactions » lors d’opérations antiterroristes dans le village de Tornou. S’appuyant sur des témoignages, l’ONG indique que « 14 civils de l’ethnie dogon auraient été exécutés sommairement par des militaires », apparemment en représailles de la mort par engin explosif improvisé (EEI) de deux militaires dans le site. « Les militaires ont traîné deux octogénaires et quatre autres personnes jusque sur le lieu de l’explosion de la mine et ils les ont exécutés sur place », a indiqué un témoin.

Début mars souligne toujours le rapport, des militaires se seraient livrés à des exécutions extrajudiciaires contre au moins 35 suspects dont les corps calcinés ont été retrouvés près du hameau de Danguèrè Wotoro, dans la région de Ségou indique HWR, dans son rapport, soulignant que c’est l’allégation la plus grave impliquant jusque-là, des membres de l’armée gouvernementale depuis 2012.

Le ministère de la Défense et des Anciens combattants du Mali avait qualifié le 11 mars dernier de « fake news », ces accusations dont l’objectif est selon lui, « de discréditer les FAMa, les (Forces Armées maliennes) ».

De l’autre côté, HWR qui suit la situation au Mali depuis 2012 et l’éclatement de l’insurrection jihadiste, cite des meurtres présumés de civils par des groupes islamistes armés. Le 16 janvier, des témoins qui se sont confiés à l’ONG soutiennent que « les combattants islamistes armés ont exécuté quatre hommes de l’ethnie dogon qu’ils avaient fait sortir de force d’un convoi de commerçants (…) au motif qu’ils auraient soutenu une force de défense villageoise ».

Parmi les exactions attribuées à des groupes jihadistes, HRW cite le massacre en décembre 2021 de 32 personnes qui se trouvaient à bord d’un bus reliant Songho à Bandiagara (centre). Des habitants locaux ont confié à l’ONG que « des combattants islamistes avaient tiré des coups de feu sur un bus conduisant des commerçants à un marché à Bandiagara début décembre 2021, tuant 32 civils, dont au moins six enfants ».

Dans un courrier adressé au gouvernement de transition le 4 mars 2022, HWR demande l’ouverture d’enquêtes sur ces crimes. « Ce sont des allégations. Parce que Human Rights Watch n’est pas un organe judiciaire, mais plutôt une ONG avec une autre méthode de travail, précisément le travail avec les témoignages », indique Corinne Dufka, la directrice pour le Sahel de Human Rights Watch.

Avant d’ajouter que « c’est pour cela que nous avons recommandé au gouvernement malien de mener des enquêtes en profondeur afin d’identifier les auteurs de ces présumés assassinats et établir la véracité des accusations ».

En réponse, le secrétaire général du ministère de la Défense et des Anciens combattants a indiqué dans une réponse datée du 11 mars adressée à l’ONG, que la gendarmerie avait ouvert des enquêtes sur les incidents dans certaines localités et que celles-ci étaient toujours en cours soutient l’ONG.

Tchad : drame de Sandana, les familles de victimes ont rencontré le PCMT

Au cours de son passage à Sarh, le 14 mars 2022, Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré les familles des victimes du drame de Sandana. Il dit être heureux d’être avec ses frères et sœurs à Sarh, la ville verte, chef-lieu de la Province du Moyen Chari.

Le président du Conseil militaire de transition Mahamat Idriss Deby a écouté les doléances des familles des victimes de la tuerie de Sandana.
« Comme à Abéché et à Faya, aussitôt arrivé à Sarh, j’ai reçu les parents de toutes les victimes des malheureux événements de Sandana. Un moment d’écoute, de compassion, de consolation mais aussi de vérité, de justice et de fermeté », a déclaré le président de transition.

Pour les populations de la province du Moyen-Chari, la lumière doit être faite sur le drame de Sandana. Les habitants souhaitent que les coupables soient traduits en justice. Egalement que la sécurité, la stabilité et la paix règnent entre les enfants de la province du Moyen-chari s’affermissent davantage.

Tchad : violence de Sandana, les populations exigent le départ des autorités qui ont les troupeaux

Tchad : l’ARSAT interdit la commercialisation des bouteilles des gaz aux abords des marchés

Cette décision adoptée le 14 mars 2022, fait suite à la prolifération des incendies due à l’explosion des bouteilles de gaz. Le phénomène d’incendie s’amplifie depuis quelques semaines dans l’ensemble du pays.

Dans la note circulaire du 14 mars, l’Autorité de Régulation du Secteur Pétrolier Aval du Tchad (ARSAT) interpelle les marketers, distributeurs, revendeurs et utilisateurs de gaz butane, sur l’interdiction formelle de  la vente des bouteilles de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés ainsi que l’utilisation des groupes électrogènes fonctionnant au gaz.

Cette mise en garde de l’ARSAT fait suite, à la prolifération de points de vente de gaz dans les enceintes ou aux abords des marchés. Cela est parfois à l’origine des incendies ou contribue à leur propagation, mettant ainsi en danger la sécurité des citoyens et de leurs biens.

Lire aussi : Tchad : le maire de N’Djamena interdit la vente du gaz à l’intérieur des marchés

Le régulateur du secteur pétrolier, exhorte marqueteurs de sensibiliser auprès de leurs clients distributeurs.

Tchad : le maire de N’Djamena interpelle sur l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs

Le maire de la ville de N’Djaména, Ali Haroun a fait, ce 14 mars 2022,  une communication, relative à l’obstruction des voies publiques par les gros porteurs.

Le patron de la commune de N’Djamena attire l’attention des propriétaires des véhicules de transport qui déchargent les marchandises sur les voies publiques empêchant, non seulement la fluidité de la circulation, mais également les citoyens riverains à ses voies d’avoir accès à leurs maisons. « Il est inadmissible de laisser perdurer cette pratique qui a causé beaucoup de tort à nous tous » a-t-il indiqué tout en appelant la police et la douane à faire appliquer les arrêtés interministériels ainsi que les décisions prises à cet effet.

Invitant les participants à faire, chacun selon ses compétences, le nécessaire pour arrêter cette pratique, Ali Haroun a souhaité qu’à l’issue de cette réunion, les voies soient totalement libérées pour permettre une fluidité de la circulation et l’accès des riverains à leurs maisons, car, poursuit-il, on ne peut continuer à vivre dans le désordre.  »C’est également le souhait de la population » a-t-il noté.

Cette communication a été faite en présence du Vice-Président de la chambre de commerce, des Adjoints au Maire, des Maires des Communes d’arrondissement, des Secrétaires Généraux, de l’inspecteur des services municipaux, des Conseillers Techniques, du Commissaire Central, du Chef de circonscription de la Douane, des Responsables de la Police municipale, des Directeurs des marchés central et à mil, du Président des syndicats des transporteurs et des Délégués des commerçants .

Tchad : le Mouvement d’Action pour le Changement se retire de tout processus de réconciliation

Dans un communiqué,  le Mouvement d’Action pour le Changement au Tchad (MACT) signale son retrait du pré-dialogue en cours, entre gouvernement et politico-militaires et du dialogue national inclusif en perspective.

« Notre retrait ainsi que notre refus d’être complice d’une fumeuse opération de ruse politicienne est dicté par des considérations objectives et compréhensibles », fait savoir le président du MACT, Ordjo Hemchi. Il regrette que, malgré les des émissaires du CTS aux délégués du MACT lors des échanges très approfondis des 19 et 26 octobre 2021au Caire, aucune suite n’a été observée. Or on leur a promis des passeports avant la tenue du pré-dialogue.

Toutefois, le mouvement exprime sa gratitude au gouvernement du Qatar qui n’a ménagé aucun effort pour faciliter leur participation au pré-dialogue de Doha.

le MACT déplore également, l’éviction du Président Goukouni Weddeye du processus du dialogue inter-tchadien.  Ce qui pousse, Ali Ordjo Hemchi a déclaré que, ce dialogue inclusif tant agité dans les discours officiels que dans les médias va irrémédiablement ressembler à la Conférence nationale de 1993 dont – au-delà de son caractère spectaculaire, les recommandations, résolutions et cahiers de charges n’ont jamais été respectés par le régime MPS qui s’est cramponné au pouvoir pendant 30 ans sans coup férir.

« Le MACT ainsi que des patriotes Tchadiens de plus en plus nombreux ont éventé la grossière ruse du CMT, son président et son gouvernement qui n’ont manifestement aucune intention de procéder à un retour à l’ordre républicain, obsédés qu’ils sont à embarquer le peuple Tchadien dans une malicieuse entourloupe politicienne », conclu le communiqué.

Tchad : ouvert le 13 mars, le pré-dialogue avec les politico-militaires suspendu pour trois jours

Le coup d’envoi des travaux du pré-dialogue entre le gouvernement tchadien et les politico-militaires a été donné le 13 mars 2022 à Doha au Qatar. Mais les travaux ont très vite été suspendus suite au boycott du FACT.

Au total 52 mouvements politico-militaires sont présents à Doha/Qatar, dans le cadre du pré-dialogue avec le gouvernement du Tchad. Le coup d’envoi des travaux a été donné par le ministre des Affaires étrangères du Qatar, en présence du premier ministre tchadien. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Mahamat Faki a également pris part à l’ouverture des travaux. Il a d’ailleurs déclaré qu’il y’a : « un temps pour tout. Un temps pour la paix, un temps pour la guerre. Celui qui se trompe de temps et qui s’obstine à faire la guerre en temps de paix, court droit au mur, droit à l’échec, droit pour tout dire à l’exact opposé des intérêts et attentes des populations de son pays.

Sauf que son discours a très vite été absorbé suite à la suspension des travaux pour trois jours. Ayant constaté des irrégularités dans le processus d’organisation, les participants du FACT ont quitté la Chambre après que le Premier ministre ait commencé son discours. En raison de différends concernant la tenue des pourparlers. Il conteste le retrait de l’ancien président Goukouni Weddeye de la commission de médiation. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad souhaite également que le Qatar, pays hôte jour un rôle de médiateur et non de facilitateur dans le processus de réconciliation. Ainsi, le Qatar accepté de faire la médiation et suspend les travaux pour trois 72 heures. Pour permettre aux participants de se concerter et proposer 10 personnes pour les débats.

La décision a été appréciée par les mouvements politico-militaires. Ils entendent s’accommoder à la nouvelle norme.

Tchad : l’ancien ministre et DG de l’ONASA, Assaïd Gamar Sileck a été arrêté

A travers un communiqué du 11 mars, le regroupement Une Nation pour tous (UNPT), annonce l’arrestation de l’ancien Directeur général de l’ONASA, Assaïd Gamar Sileck. Il a été interpellé le 09 mars par la police judiciaire, apprend-on.

Le coordonnateur du regroupement Une Nation pour tous (UNPT), Abdel-Salam Cherif crie à une chasse aux sorcières, contre un membre de sa formation politique. Il explique que le 04 janvier 2022, Assaïd Gamar Sileck a été convoqué à l’Inspection général du contrôle d’Etat, oû il a été auditionné sur l’attribution de deux marchés fictifs, d’achat de céréales, pour le compte de l’ONASA. Il était à cette période directeur général de cette institution.

Or le mis en cause assure avoir effectué cette opération sous instruction de l’ancien président, Idriss Deby Itno. Il énumère par ailleurs quelques témoins. Notamment, le ministre d’Etat SGP, Kalzeubé Pahimi Debeu ; la ministre de l’Agriculture Madjdian Padja Ruth ; le ministre des Finances M. Tahir Gnilin ; le ministre SGG Mme Mariam Mahamat Nour ; et le directeur du Cabinet Chvil de la Présidence Dr Abdoulaye Fadoul. Sa formation politique regrette que malgré toutes les preuves,  Assaïd Gamar Sileck est gardé en détention.

L’UNPT demeure convaincue que la procédure engagée contre M. Assaid Gamar Sileck est une « chasse aux sorcières au seul motif de son départ du MPS ».

Assaïd Gamar Sileck a été plusieurs fois ministres, parlementaire et directeur général de l’Office national de sécurité alimentaire (ONASA).

La BCEAO dément une dévaluation du franc CFA

L’information diffusée le 9 mars sur les réseaux sociaux est fausse,
annonce la Banque centrale.La Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dément fermement à travers un communiqué, une information diffusée sur les réseaux sociaux annonçant la dévaluation du franc CFA.

L’information diffusée  le 9 mars 2022 sur les réseaux sociaux est fausse, annonce la Banque centrale qui précise que le taux de change entre l’Euro et le FCFA demeure inchangé, à savoir 1 euro = 655,957 FCFA.

Elle rappelle également que les taux de change officiels des principales devises sont publiés quotidiennement sur son site internet consultable sur www.bceao.int dans la rubrique Statistiques – « Cours des devises contre Franc CFA ».

La BCEAO invite par conséquent les populations à la plus grande vigilance et à ne se référer qu’aux seules voies de communication officielles usuelles de l’Institut d’émission.

A cet égard, elle rappelle que tous ses communiqués sont publiés sur son site internet, ainsi que dans la presse écrite et audiovisuelle officielle des Etats membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA).

La BCEAO, affirme qu’elle, se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des auteurs et complices des actes et messages de nature à porter atteinte aux signes monétaires ayant cours légal dans les Etats membres de l’UMOA.

Créée par la France alors puissance coloniale en 1945, le franc Cfa s’appelait initialement Franc des Colonies Françaises d’Afrique. Quinze ans plus tard, à la faveur des indépendantistes de ces colonies, il devient le Franc de la Communauté financière africaine en Afrique de l’Ouest et Franc de la Coopération financière en Afrique centrale dans la région du même nom.

En plus des Comores, le Franc Cfa est utilisé par les citoyens de douze autres pays africains de l’Ouest et du Centre du continent.

Les premiers réunis au sein d’une Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) sont le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. Leur Institut d’émission est la Banque centrale des États d’Afrique de l’Ouest (BCEAO), créée en 1962 et dont le siège est à Dakar.

Les seconds organisés dans le cadre d’une Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Tchad. Eux aussi disposent d’un l’institut d’émission : la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), créée en 1972 et dont le siège est à Yaoundé.

Tchad : les émissions interactives suspendues pour un mois à Radio Lotiko

C’est une décision de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuelle (HAMA). Le régulateur estime qu’un appel à la haine et à la sédition ont été fait sur les ondes de la radio incriminée.

Le président de la HAMA, dans une décision du 10 mars, suspend la diffusion des émissions interactives et de débats sur les antennes de Radio Lotiko pour une durée d’un mois. Les motifs évoqués par Dieudonné Djonabaye sont entre autres : « violation flagrante des principes d’objectivité et de neutralité, incitation à la violence, à la haine, à a sédition  et atteinte à l’ordre public.»

Le patron de la HAMA ajoute que : « La radio de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari, a, ces dernières semaines, diffusé plusieurs émissions interactives, des débats en direct et des communiqués dans lesquels des individus ont appelé à troubler l’ordre public.» Pour lui, les animateurs n’encadrent pas les débats, laissant les auditeurs se livrer à des déclarations appelant à des troubles. De plus, les communiqués sont lus intégralement, sans traitement préalable.

La direction de la radio Lotiko est tenue de prendre « les dispositions matérielles, techniques et humaines pour que de tels dérapages ne soient plus reproduits », exhorte la HAMA.

Précisons que depuis quelques semaines l’actualité, dans la province du Moyen Chari est marquée par le drame de Sandana. Plusieurs observateurs et les populations se prononcent sur la situation au cours des émissions interactives ou par d’autres canaux. C’est dans le cadre de l’une de ces émissions que la HAMA aurait observé des débordements ou des manquements.

Tchad : la dépouille d’un homme extrait d’un puit de 6 mètres après 5 jours de chute

Un fait inédit au village Gadodigué, département de Koukou-Angarana, le corps sans vie d’un monsieur tombé dans un puit a été extrait après quelques jours d’incertitude.

Le 05 mars 2022, un homme est tombé dans un trou d’environ 6 mètres. Le nommé Abdoulaye Hissein est un quadragénaire qui creusait un puit dans sa concession pour faire la culture maraichère. Sur le coup, plusieurs tentatives d’extractions ont été initiées en vain. Car le sol s’effritait très rapidement et la victime était absorbée par du sable.

Pour éviter de multiplier les cas accident, le préfet du département de Koukou-Angarana, Abdoulaye Soumain Zourgan, a demandé à la famille d’arrêter de creuser. Ainsi, les 05,06 et 07 mars, le corps est resté coincé dans le puit. Mais la famille n’est pas convaincue  de la mort du chef de famille. C’est alors que, les parents de la victime ont demandé au chef de terre l’autorisation de creuser une nouvelle fois pour vérifier.

Ainsi, le Sultan de Dar Sila, Moustapha Seid a donné son autorisation. Cette fois, les populations du village, avec l’appui d’une délégation venue de Goz Beida ont creusé un trou plus large. L’ ‘’exhumation’’ qui a commencé le 09 mars à 10 heures du matin a permis de retrouver le corps sans vie au petit matin du 10 mars, à 2heures.

Covid-19 : l’Espagne fait un don de 496 800 doses de vaccins Johnson and Johnson au Tchad

Le Royaume d’Espagne a fait un don des vaccins contre la covid19 au gouvernement de la République du Tchad. La réception a eu lieu ce matin dans les locaux du programme élargi de vaccination.

La dotation de 496 800 de vaccins Johnson and Johnson au Tchad s’inscrit dans le cadre du mécanisme COVAX et démontre fortement l’engagement de la République du Royaume d’Espagne à accompagner le Tchad dans la lutte contre la covid19.

Le représentant intérimaire de l’organisation mondiale de la santé Dr Thiero Mamoudou a souligné que la lutte contre le coronavirus ne peut réussir qu’à travers la vision globale ou aucun pays ne peut s’en sortir seul. Cette vision de lutte globale à l’échelle mondiale basée sur cette chaine de solidarité face au virus qui ne discrimine ni frontière ni continents a aboutie à une meilleure disponibilité de vaccins après des débuts difficiles à travers les offres bilatérales et celles de l’initiative COVAX.

Dr Thiero Mamoudou de dire que le Tchad se prépare à organiser des campagnes de vaccination contre la covid19 vu la faible couverture vaccinale enregistrée par la vaccination de routine et qui aura davantage besoin des vaccins.

La chargée d’affaire a l’ambassade d’Espagne au Tchad Sonsoles Ballesteros Vexenat a indiqué que son pays considère que la vaccination est un bien public global et en raison de cela est fortement engagé avec l’approche multilatérale pour lutter contre la pandémie de covid19.

Elle a tenu à remercier le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale ainsi que l’Unicef et l’OMS pour les efforts fournis afin de sensibiliser la population et distribuer des vaccins pour pouvoir augmenter le taux de vaccination.

L’intention est d’atteindre le chiffre de 20 millions des vaccins donné à l’Afrique lors du premier semestre de 2022.

Réceptionnant les vaccins, le secrétaire d’État à la santé publique et à la solidarité nationale Dr Djiddi Ali Sougoudi a présenté la gratitude et les remerciements du Gouvernement Tchadien au Royaume d’Espagne pour cette dotation. Selon lui, c’est un énorme appui pour le gouvernement tchadien.

Dr Djiddi Ali Sougoudi a salué l’expertise de l’Union Européenne qui n’a ménagé aucun effort pour appuyer le ministère sur le plan scientifique avec des matériels de détection du virus et également avec des équipements de protection individuelle et de contrôle de la propagation du virus. Il a indiqué que son département a mis en place le programme élargi de vaccination, très bien outillé et dirigé par un personnel compétant qui mettra tout en œuvre pour vacciner la population cible.

Le vaccin c’est le meilleur investissement et constitue une arme efficace pour lutter contre le virus.

Il a saisi l’occasion pour remercier les autres partenaires qui ne cessent d’appuyer les efforts du Tchad dans la lutte contre la covid19.