Tchad : grève sèche et illimitée à la Société nationale de ciment

Après avoir observé une grève de trois jours avec service minimum du 30 mars au 1er avril, le personnel de la Société nationale de ciment (SONACIM), passe à la vitesse supérieure.

 

Ce mardi 02 avril 2024, les délégués du personnel de cette structure ont adressé à leur hiérarchie une correspondance annonçant le début d’une grève sèche et illimitée. Ils revendiquent, l’Immatriculation et la déclaration des employés à la CNPS ; les échelons et catégorisation ; les contrats des employés des services parc auto et quelques employés des ateliers ;  le payement de salaires à temps ; la prise en charge sanitaire entre autres.

L’arrêt de travail de trois jours visait à pousser la direction générale à travailler dans ce sens, mais rien n’a été fait. A en croire la lettre cosignée le 02 avril 2024, par les délégués du personnel. « Malgré notre participation à une grève précédente avec service minimum, nous avons constaté un manque de volonté réelle de répondre à nos revendications légitimes. Nous avons pris cette décision difficile de passer à une grève sèche et illimitée, afin de faire entendre notre voix de manière plus légitime et d’obtenir des avancées concrètes dans les discussions en cours », peut-on lire dans le document.

Les grévistes déplorent une insatisfaction face à l’absence de progrès significatif dans les négociations avec la direction générale.

 

Tchad : les travailleurs entament une grève sèche et illimitée

Dès ce mardi 12 mars 2024, une grève sèche et illimitée est observée par l’ensemble des travailleurs. Le mot d’ordre a été donné par le Syndicat national des travailleurs des affaires sociales et de la santé du Tchad.

 

Le Syndicat national des travailleurs des affaires sociales et de la santé du Tchad, Younous Mahadjir a produit un communiqué le 11 mars 2024 pour annoncer que,  les Centrales Syndicales et les Syndicats Professionnels signataires du Pacte Social, réunis en Assemblée Générale Evaluative, décident d’aller en grève sèche et illimitée sur l’ensemble du territoire national pour la non application du pacte social triennal par le Gouvernement et la hausse des prix du carburant.

A cet effet, le SYNTASST appelle tous ses militantes et militants à observer ce mot d’ordre de grève avec un service minimum strict pour les certains services sanitaires.  Notamment, la dialyse, réanimation, banque de sang, maternités de l’hôpital de l’amitié Tchad Chine et l’hôpital mère enfant.

Les UNA, les dispensations des ARV et les produits de soin des Tuberculeux sont aussi autorisés ainsi que les cas des pathologies notamment : AVC, Infarctus du myocarde, traumatisme crânien, hémorragie digestive, cardiopathie, paludisme grave, pancréatite aigue, coma diabétique et plaies péritonéales dans les principaux hôpitaux qui sont: churn, chume, Chur et Hatc. « Cette liste des urgences/pathologies est arrêtée en commun accord avec le président du SYMET », précise le communiqué.

 

Tchad : le Syndicat des Enseignants du Tchad poursuit sa grève sèche et illimitée

Le président du comité de crise du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET), Djimoudouel Faustin, annonce dans un communiqué la poursuite de la cessation de travail dans les établissements scolaires.

Cette décision, explique-t-il intervient en réponse à l’appel à la reprise lancée par le SG du ministère de l’Education Nationale et de la promotion civique et le bureau du SET déchu pour le 04/12/2023, le comité de crise du SET Tient à préciser que le mot d’ordre de la grève sèche et illimitée est maintenu jusqu’à satisfaction de nos revendications.

Par ailleurs, le président du comité de crise invite les membres du SET  à rester sereins et vigilants aux « manœuvres divisionnistes orchestrées par le SG Mahamat Seid Farah et acolytes ». « Le ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique doit regarder la réalité en face et dire la vérité aux décideurs aux fins de trouver des solutions idoines aux revendications des enseignants et non continuer à sombrer dans le mensonge. », conclu le communiqué.

Tchad : grève sèche et illimitée du personnel contractuel de la Maison de la femme

Les personnels contractuels de la Maison de la Femme ont annoncé le 11 mai 2023, qu’ils entament une grève sèche et illimitée.

L’annonce a été faite à l’issue d’un point de presse organisé au siège de la structure à N’Djamena. Ils ont émis plusieurs conditions et invitent, le ministère du Genre, leur département de tutelle à intervenir. Les personnels contractuels mettent en garde les responsables de la Maison de la femme contre des potentiels  menaces contre les grévistes, visant à résilier leurs contrats.
Les grévistes revendiquent entre autres,  le versement des arriérés de salaire, la mise en place d’un syndicat, ainsi qu’une amélioration des conditions de travail, y compris le versement des cotisations à la CNPS, des avancements de salaires, de l’eau et du thé au bureau, et une augmentation du salaire des techniciens de surface à un niveau équivalent au SMIG, ainsi que l’amélioration des outils de travail.

Ils entendent poursuivre la grève jusqu’à ce que leurs revendications soient satisfaites.

Tchad : les agents des impôts sont en grève sèche et illimitée

La section syndicale de la direction des impôts, à l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire du 05 juillet 2022, a entamé une grève sèche et illimitée.

Cette cessation de travail des agents de l’impôt fait suite à un préavis du 24 juin dernier. Dans le document, ils réclament, l’amélioration des meilleures conditions de travail. Ce qui implique, la construction d’une direction générale des impôts digne de ce nom, des équipements adéquats ; des meilleures conditions de vie des agents et la rétrocession des amendes et pénalités, une assurance maladie et un complément de pension à la retraite. « Nous avons obtenu en 2004, 40% des amendes et pénalités mais en 2019, on a réduit ce taux à 10% avant de remonter en 2020 à 20%. Et il nous été donnés comme promesse qu’en 2022 ces revendications auront une réponse favorable. » indique, Mahamat Hassan Aquid, président de la section syndicale des impôts.

Il ajoute que : « Depuis quelques années, nous avons présenté nos revendications, qui ont commencé à porter leurs fruits et qui devait s’étendre jusqu’à obtenir la totalité de revendications. Mais depuis une année, les choses ne bougent pas. Lors de la commémoration de la fête de travail, nous avons annoncé des actions revendicatives les premières semaines du second semestre de l’année. Mais jusqu’aujourd’hui, rien n’a été fait par rapport à nos revendications. »

Les grévistes évoquent également la : « rupture du dialogue au Ministère des finances et du budget. »

Tchad : l’union des syndicats démarrent une grève sèche et illimitée

Réunie en assemblée générale extraordinaire ce mardi 24 mai, l’Union des Syndicats du Tchad décide d’observer une grève sèche et illimitée avec un service minimum dans les hôpitaux.

Suite à l’expiration du préavis de grève lancé par 1’Union des Syndicats du Tchad (UST) en date du 21 Mai 2022 demandant la libération immédiate et sans condition des leaders des manifestants placés sous mandat de dépôt à la maison d’arrêt de Klessoum puis déportes a Moussoro, l’UST entre en grève sèche et illimitée.

Tchad : l’UST se retrouve en assemblée générale extraordinaire

La cessation de travail démarre le mercredi 25 mai 2022, sur l’ensemble du territoire avec un service minimum dans les hôpitaux. « Par contre, les centres de sante seront hermétiquement fermés». Cette grève vise à exiger, la libération des leaders de la société civile, arrêtés à l’issue des manifestations contre la politique française au Tchad du 14 mai 2022.

L’UST appelle toutes les travailleuses et travailleurs à observer strictement le mot d’ordre de grève pour exiger leur libération.

Tchad : probable retrait de l’UST du pacte social triennal

Tchad : les magistrats entament une grève sèche et illimitée

A l’issue d’une assemblée générale tenue ce lundi 21 mars 2022, au Palais de justice de N’Djamena, les magistrats du Tchad ont pris la résolution de déclencher une grève sèche et illimitée.

Après une grève de trois, soldé le 19 mars 2022, les magistrats du Tchad décident d’observer une grève sèche et illimitée. Cette dernière décision a été annoncée ce jour par les syndicats des magistrats à savoir le Syndicat des magistrats du Tchad (SMT) et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad (SYAMAT).

Cette cessation de travail qui s’applique dans toutes les juridictions vise à protester contre l’insécurité des juges.

Les questions d’insécurité des magistrats notamment l’agression physique des magistrats exerçant à Mao, la destruction du véhicule de tribunal et l’attaque perpétrée contre le Palais de justice de ladite ville, sont les raisons qui motivent la grève des autorités de justice.

Dès l’annonce de la grève de trois jours, le Syndicat des magistrats du Tchad et le Syndicat autonome des magistrats du Tchad demandent aux magistrats exerçant à Mao de se rendre à N’Djamena, dans la capitale, dans l’immédiat pour l’assemblée de ce lundi.

En juin 2021 un autre mouvement de grève avait été organisé suite à l’assassinat du procureur d’Oum-Hadjer par un justiciable à coups de poignard.

Tchad : une grève sèche et illimitée déclenche à la Faculté de médecine d’Abéché

A la faculté de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché, les étudiants ont déclenché une grève sèche et illimitée depuis le 04 janvier 2021.

Les élèves médecins ont annoncé l’arrêt des cours et toutes autres activités à travers un point de presse. Pour cause, les sanctions portant annulation du semestre 2 infligées à quatre de leurs camarades. Les personnes sanctionnées par l’administration de l’université auraient manifesté en soutien aux étudiants arrêtés à l’université de N’Djamena. L’autre motif est l’agression d’un cadre de l’institution universitaire par un étudiant.

Les étudiants ont nié tous ces faits au cours du point de presse. Pour eux, les quatre camarades subis des sanctions injustes. Ils disent avoir, à travers une note adressée à l’administration, de résoudre la situation de leurs camarades. Ils regrettent que les autorités universitaires n’aient pas donné de suite.

Les étudiants en médecine ont donc décidé de faire recours au gouverneur de la province du Ouaddaï et au délégué sanitaire.  Les apprenants sont catégoriques, les cours ne reprendront pas avant la réhabilitation des quatre sanctionnés.

Tchad : grève sèche et illimitée à l’Université de N’Djamena

Pas de cours à l’université de N’Djamena depuis le début de semaine. Les étudiants ont entamé une grève sèche et illimitée, comme annoncée le 13 décembre dernier.

À l’issue de l’assemblée générale du 13 décembre 2021, les étudiants de l’Université de N’Djamena ont annoncé une cessation de cours si leurs revendications sont ignorées. Il s’agit entre autres, de la réhabilitation de leurs camarades exclus et le départ sans condition, du président de l’institution universitaire.

N’ayant pas eu de suite favorable, les apprenants ont cessé de se rendre au campus d’Ardepjoumal. C’est une grève sèche et illimitée, apprend-on. Les bus nouvellement acquis sont également aux arrêts.

Le secrétaire exécutif de l’UNET, section de N’Djamena, Yaya Barkaïn estime que l’exclusion de leurs camarades relève d’un règlement de compte. Ce qui motive les étudiants à exiger leur réhabilitation sans conditions. Il s’agit en effet, des étudiants suspendus le 4 octobre 2021 pour « perturbations des activités académiques ». L’UNET exige également le départ immédiat du président de l’université.