Le Tchad verse son indemnisation aux victimes d’Hissein Habre

Dès ce vendredi 23 février 2024, le Tchad versera sa quote-part d’indemnisation des victimes d’Hissein Habre. L’annonce a été faite par la présidence de la république.

Le président de transition, Mahamat Idriss Deby a accordé une audience le 22 février, à une délégation des victimes de Hissein Habré issues du Réseau des ADH du Tchad (RADHT), de l’Association des Victimes des Crimes et de Répressions Politiques au Tchad (AVCRPT) et l’Association des Victimes des Crimes et Répressions du Régime de Hissein Habré (AVCRHH).

« Les victimes sont venues échanger avec le président de la République de la question de leur indemnisation, huit ans après le verdict de la Chambre Africaine Extraordinaire de Dakar. »

A l’issue de l’audience, le Chef de l’Etat a ordonné la mise à la disposition des victimes de la quote-part du Tchad, dès le 23 février 2024.

D’après la présidence, les victimes ont pour leur part demandé au président de la république de réhabiliter le défunt président Hissein Habré  conformément aux résolutions issues du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Tchad : les victimes d’Hissène Habré attendent toujours d’être indemnisées

Quatre ans après la condamnation de l’ancien président de la république du Tchad, les victimes attendent encore un début d’indemnisation.

Le 30 mai 2016, Habré a été condamné à la prison à perpétuité pour crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture, notamment pour des faits de violences sexuelles et viol, par les Chambres africaines extraordinaires au sein des juridictions sénégalaises. À l’issue d’un procès distinct au Tchad, le 25 mars 2015, une Cour criminelle a condamné 20 agents du régime Habré pour des faits de torture et assassinats. Les deux tribunaux ont ordonné le paiement de millions d’euros d’indemnisation au profit des victimes. L’Union africaine et le gouvernement du Tchad devraient respecter leurs obligations vis-à-vis des victimes découlant de ces décisions de justice.

« Les victimes de Habré se sont battues sans relâche pendant 25 ans pour traduire en justice leur dictateur et ses sbires, et se sont vu accorder des millions d’euros d’indemnisation, mais à ce jour elles n’ont pas reçu un seul centime de ces réparations », a déclaré Reed Brody, conseiller juridique de Human Rights Watch, qui travaille avec les victimes de Habré depuis 1999. « Beaucoup de victimes qui ont remporté ces victoires historiques sont dans une situation désespérée et dans le plus grand besoin ».

Le procès de Hissène Habré est le seul au monde dans lequel les tribunaux d’un État ont condamné un ancien dirigeant d’un autre État pour des violations des droits humains, et a été considéré par de nombreux observateurs comme « un tournant pour la justice en Afrique ».

Lorsqu’une Chambre d’appel a confirmé la condamnation de Habré en avril 2017, et octroyé 82 milliards de francs CFA (environ 125 millions d’euros) à 7 396 victimes identifiées, elle a mandaté un fonds fiduciaire de l’Union africaine pour lever de l’argent en recherchant les avoirs de Habré et en sollicitant des contributions volontaires. Bien que l’Union africaine ait alloué 5 millions de dollars au fonds fiduciaire, ce dernier n’est toujours pas opérationnel trois ans plus tard. En février 2020, Moussa Faki Mahamat, President de la Commission de L’UA a promis

Habré, qui est accusé d’avoir volé des dizaines de millions d’euros du Trésor tchadien, n’a versé aucune indemnisation.

Dans le procès tchadien des sbires de Habré, la Cour criminelle de N’Djaména a également octroyé 75 milliards de francs CFA (environ 114 millions d’euros) d’indemnisation pour les 7 000 victimes, à charge pour l’Etat tchadien d’en payer la moitié et les condamnés l’autre moitié. La cour a également enjoint le gouvernement d’ériger un monument « dans un délai n’excédant pas un an » en hommage aux personnes tuées sous le régime Habré, et de créer un musée au sein du quartier général de l’ancienne police politique (Direction de la Documentation et de la Sécurité – DDS), où les détenus étaient torturés. Le gouvernement n’a exécuté aucune de ces décisions à ce jour.

« L’Union africaine et le gouvernement tchadien doivent mettre en œuvre ces décisions de justice afin que les victimes puissent enfin recevoir des réparations pour ce que nous avons souffert », a déclaré Clément Abaifouta, président de l’Association des Victimes des Crimes du Régime de Hissène Habré (AVCRHH), qui a été forcé de creuser des tombes pour beaucoup de ses codétenus lorsqu’il était prisonnier sous le régime Habré. « Nous nous sommes battus pendant des décennies pour obtenir ces jugements, et maintenant l’Union africaine et notre propre gouvernement nous forcent à nous battre encore pour que ces jugements soient enfin appliqués ».

Le régime à parti unique de Hissène Habré (1982-1990) a été marqué par des atrocités massives et généralisées, dont des répressions ethniques ciblées. Les documents de la DDS retrouvés par Human Rights Watch en 2001 ont révélé les noms de 1 208 personnes exécutées ou décédées en détention, et de 12 321 victimes de violations des droits humains. Habré a été renversé en 1990 par l’actuel président Idriss Déby Itno, et s’est réfugié au Sénégal.

Habré purgeait sa peine de prison à perpétuité dans une prison sénégalaise, mais le 6 avril, il lui a été accordé une permission de sortie pour regagner son domicile pendant 60 jours, une mesure visant à le protéger du Covid-19. Le 17 avril, le président sénégalais, Macky Sall, a déclaré que Habré « est toujours en prison » et qu’il « devra rejoindre sa cellule » après que la crise soit passée. Le ministre de la Justice sénégalais, Malick Sall, a annoncé le 20 mai que la permission pourrait être renouvelée après 60 jours. Le Ministre Sall avait reconnu que comme Habré « n’était pas un détenu du Sénégal, mais celui de la communauté internationale », le Sénégal ne pouvait pas le gracier.

« Nous serons prêts à rappeler au gouvernement sénégalais ses engagement quant au fait que la détention de Habré à domicile est une mesure sanitaire temporaire, et non pas un pardon déguisé pour des crimes d’homicides de masse, de torture et de viol », a déclaré Jacqueline Moudeïna, coordinatrice du collectif des avocats des victimes et présidente de l’Association tchadienne pour la défense et la protection des droits de l’homme (ATPDH). « Nous surveillons la situation de très près. »

Les victimes sont inquiètes car les avocats et les partisans de Habré ont fait campagne pour sa libération, ce qui a poussé le Comité des Nations Unies contre la torture, le 23 décembre 2019, à écrire au Sénégal pour l’avertir que « la libération prématurée des auteurs des crimes internationaux les plus graves n’est pas conforme aux obligations » découlant de la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, dont l’obligation de punir les actes de torture par des sanctions qui tiennent compte de leur gravité.

Le 30 avril 2020, le Rapporteur spécial de l’ONU sur la promotion de la vérité, de la justice, de la réparation et des garanties de non-répétition, Fabián Salvioli, a exhorté les États à ne pas accorder de grâces, d’amnisties ou d’avantages dans l’exécution des peines de personnes condamnées pour crimes contre l’humanité ou crimes de guerre.

En novembre 2017, Jacqueline Moudeïna et d’autres avocats de victimes, accompagnés de l’ONG REDRESS, ont déposé auprès de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples une plainte concernant la non-exécution par le Tchad de la décision de réparations prononcée en 2015, et cette plainte est actuellement en instance. En août 2017, une équipe d’experts des Nations Unies a exprimé son inquiétude quant au non-respect par le gouvernement de l’exécution des réparations.

« En ne donnant pas réparation aux victimes de Habré, le Tchad cause délibérément davantage de souffrances aux victimes et les empêche de faire valoir leurs droits en les privant de voies de recours judiciaires effectives », a déclaré Rupert Skilbeck, Directeur de REDRESS.

Récupérez votre indemnisation après un retard de vol de Iberia Airlines

Un vol retardé occasionne d’importants désagréments pour tous les passagers aériens, entre les réservations à décaler, les heures, voire les jours de travail perdus pour les voyageurs qui sont en déplacement professionnel et l’ennui pendant le temps d’attente à l’aéroport pour les vacanciers qui partent en famille. Si vous faites partie de ces voyageurs mécontents, sachez que la règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit que vous avez droit à une compensation et que vous pouvez faire une demande d’indemnisation à Iberia Airlines en ligne. Vous devez, pour ce faire, effectuer une démarche de réclamation. Si vous n’avez pas le temps ni les connaissances nécessaires pour mener la procédure à terme, vous pouvez confier la réalisation de la procédure à une agence dédiée.

Que dit la règlementation européenne CE n°261/2004 ?

La Loi sur le droit des passagers aériens en Europe a été adopté le 4 février 2004 et mise en application le 17 février 2005. Cette règlementation impose aux compagnies aériennes de notifier toute perturbation de vol dans les 2 semaines qui précèdent la date prévue de départ inscrite sur le billet d’avion et offre aux voyageurs le droit de percevoir une compensation en cas de décalage d’horaires de vol.

Les vols concernés

Les vols en provenance ou à destination des pays membres de l’Union Européenne, de la Norvège ou de la Suisse ou de l’Islande sont concernés par la règlementation européenne Ce n°261/2004. De même pour tous les vols assurés par des compagnies aériennes européennes. De ce fait, les vols programmés par Iberia Airlines sont soumis aux dispositions instaurées par la Législation qui protège les passagers aériens en Europe.

Les cas de perturbation de vol concernés

La règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit quelques dispositions pour les différents cas de perturbation de vol.

Retard de vol

Iberia Airlines est tenu de prendre en charge toutes les commodités, à savoir la restauration, les boissons, les dépenses pour passer 2 appels pour :

  • Un retard de plus de 2 heures d’un vol court courrier,
  • Un retard de plus de 3 heures pour un vol moyen-courrier,
  • Un retard de plus de 4 heures pour un col long courrier.

Dans le cas où le prochain vol n’est prévu que pour le lendemain, la compagnie aérienne doit aussi payer l’hébergement et le déplacement entre l’aéroport et l’hôtel.

Si l’ouverture des portes de l’avion est retardé de plus de 5 heures, le voyageur peut annuler sa réservation. Dans ce cas Iberia Airlines doit rembourser intégralement le ticket dans un délai de 7 jours. Si le vol en question est une correspondance, le voyageur a la possibilité d’annuler sa réservation et de prendre une place sur un vol retour vers son point de départ initial.

Annulation de vol

Le passager aérien victime d’annulation de vol peut entamer une procédure de réclamation pour avoir une compensation si le transporteur aérien a notifié l’annulation de vol dans les 2 semaines qui précèdent la date de départ prévue.

Retrouvez en lien ci-après un exemple sur les démarches lors de vols annulés par Transavia qui sont les mêmes pour ceux de la compagnie Iberia Airlines.

Surbooking et refus d’embarquement

Les places sur les vols Iberia Airlines sont pris d’assaut par les voyageurs pendant les périodes de haute saison touristique. Il peut donc arriver que la compagnie aérienne vende plus de billets d’avion que de places disponibles dans l’avion. À la date du départ, le transporteur doit alors refuser d’embarquer certains passagers qui ont pourtant bel et bien réservé et qui possèdent, donc un billet d’avion. Dans un premier temps, Iberia Airlines doit demander si des passagers se portent volontaires pour céder leur place et prendre le prochain vol, en échange d’une compensation. Ces voyageurs n’ont pas droit à une indemnité. Par contre, dans le cas où aucun voyageur n’accepte de rester, le transporteur doit refuser l’embarquement de quelques passagers contre leur volonté. Ces derniers peuvent faire une réclamation pour obtenir un dédommagement.

Les perturbations de vol causées par une grève

Les passagers aériens peuvent obtenir une compensation en cas de perturbation de vol causée par une grève du personnel de la compagnie aérienne Iberia Airlines. L’indemnisation n’est pas effective si la manifestation concerne les contrôleurs aériens, le personnel de l’aéroport ou des douanes.

Le montant de l’indemnité

Selon la Loi européenne n°261/2004, le passager aérien mécontent a le droit de faire une réclamation suivant la procédure prévue par pour obtenir le dédommagement. Attention, l’indemnisation ne prend pas effet en cas de changements d’heures de vol dû à des circonstances exceptionnelles qui n’engagent pas la responsabilité de la compagnie aérienne, comme des intempéries ou la fermeture des frontières dans un pays de destination ou d’escale pour cause de crise politique. Le montant de la compensation varie entre 250 € et 600 €, selon le type de vol, comme suit :

  • 250 € pour un vol de moins de 1500 km,
  • 400 € pour un vol en UE de plus de 1500 km et pour un vol hors UE de 1500 km à 3500 km,
  • 600 € pour un vol hors UE de plus de 3500 km.

Quand faire la réclamation ?

Le voyageur dispose d’un délai légal de 5 ans pour soumettre sa réclamation. La démarche peut s’étaler sur plusieurs semaines, voire des mois entiers. Certains dossiers sont mêmes en instance pendant 2 ans.

La démarche à suivre pour réclamer une indemnité à Iberia Airlines

La règlementation européenne CE n°261/2004 prévoit 3 étapes à suivre pour soumettre la réclamation en vue d’obtenir une indemnisation pour retard, annulation de vol, surbooking ou refus d’embarquement, selon la complexité du cas :

L’arrangement à l’amiable

Le voyageur doit, dans un premier temps, effectuer une démarche à l’amiable. Pour ce faire, il est tenu d’envoyer une réclamation écrite mentionnant le montant de l’indemnité demandée avec les documents justificatifs, par lettre recommandée avec accusé de réception à Iberia Airlines. Le transporteur aérien dispose de 8 jours pour répondre.

Le recours à la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC)

En l’absence de retour de la compagnie aérienne dans le délai imparti ou suite à un refus, vous pouvez soumettre votre réclamation à la DGAC. Vous devez adresser votre réclamation et votre dossier à la DGAC française si le vol était en provenance ou à destination d’un territoire français : métropole ou DOM TOM. Toutes les réclamations concernant des vols qui desservaient d’autres pays membres de l’UE sont traitées par la DGAC européenne.

L’action judiciaire

En cas de refus d’Iberia Airlines ou d’absence de réponse, vous avez aussi la possibilité de porter le litige devant le juge d’instance. Si vous décidez de mener l’action en justice, vous devez solliciter les services d’un avocat spécialisé en droit aérien et plus particulièrement en droit des passagers aériens en Europe.

La meilleure solution pour faire la réclamation

Vous pouvez effectuer la réclamation vous-même. Pour vous assurer de pouvoir la mener jusqu’au bout, vous devez vous informer au maximum sur le droit des passagers aériens et notamment sur les mesures instaurées par la règlementation européenne CE n°261/2004. Vous devez aussi vous assurer de pouvoir suivre chaque étape de la démarche et effectuer les procédures jusqu’à leur aboutissement. Cela peut prendre plusieurs années. Malgré l’existence de la Loi européenne qui protège les voyageurs, les passagers aériens hésitent à faire la réclamation pour percevoir le remboursement par manque de temps ou par manque de connaissances en droit aérien. Certains entament la procédure mais abandonnent en plein milieu car ils pensent perdre leur temps pour une démarche qui n’aboutira pas.

Le meilleur moyen de réaliser la procédure de réclamation sans contrainte est de faire appel aux services d’une agence dédiée.

Les avantages de déléguer la procédure à une agence spécialisée

Outre le gain de temps, confier la réalisation de la réclamation à une agence dédiée vous permet de bénéficier de plusieurs avantages :

Des prestations complètes

L’agence spécialisée fournit un ensemble de services complets pour accommoder au mieux les passagers aériens concernés. L’entreprise met à la disposition des voyageurs mécontents, une plateforme en ligne conçue pour analyser les données des vols concernés. Pour ce faire, le concerné doit entrer les informations sur le vol. L’outil informatique évalue les donnée et affiche instantanément les résultats, à savoir si le cas est éligible ou non pour l’indemnisation. Si la réponse est positive, le montant de l’indemnité est également mentionnée. Le dossier est ensuite pris en charge par une équipe d’experts juridiques qui accompagnent le passager dans la constitution du dossier. L’intervention du concerné s’arrête à cette étape. Les procédures qui suivent, c’est-à-dire, la soumission de la demande auprès d’Iberia Airlines, la sollicitation de la DGAC et le recours à la justice, si besoin, sont entièrement à la charge des professionnels de l’agence. Les responsables assurent le suivi et font un compte rendu régulier de l’avancement des démarches auprès du concerné. Une fois la réclamation aboutie et le dédommagement versé par la compagnie aérienne, l’agence transfère l’argent au concerné.

Un service gratuit

Le passager aérien qui délègue la réalisation de la réclamation à une agence spécialisée ne paie aucun frais de sa poche. La commission de l’agence qui s’élève entre 25 % et 30 %, la TVA ainsi que les honoraires de l’avocat si le dossier a nécessité un recours devant le Tribunal d’Instance, sont directement prélevés par l’agence sur l’indemnité au moment où Iberia Airlines effectue le paiement. L’indemnité est ensuite reversée en totalité au concerné. L’agence ne se rémunère qu’en gain de cause. En cas d’échec, l’entreprise ne perçoit rien et se charge même de la rémunération de l’avocat si l’action judiciaire était indispensable.

Garantie de réussite

Plus de 90 % des réclamations traitées par une agence dédiée aboutissent sur le versement de l’indemnité. Les agences les plus expérimentées affichent même un taux de réussite de 99 % .

 

Tchad : où faire une réclamation TuiFly ?

Il est possible de recevoir une indemnisation grâce à la législation en place qui a mis un système qui permet d’indemniser les clients dont le vol a été perturbé.

Votre vol TuiFly est annulé ou retardé ? Ne vous inquiétez pas. Conformément aux exigences de la loi, vous pouvez recevoir une indemnisation grâce à la législation en place qui a mis un système qui permet d’indemniser les clients dont le vol a été perturbé. Alors, si vous vous retrouvez dans cette situation, vous n’avez qu’à vous adresser au service d’une entreprise spécialisé pour obtenir ce qui vous revient de droit. Retrouvez ci-après un lien permettant de déposer un dossier pour une réclamation Tuifly pour se faire indemniser après des perturbations tel des retards, annulations, etc…

Que faire en cas de vol retardé ou annulé TuiFly?

Peu importe le motif du voyage, un vol annulé ou retardé est toujours frustrant. Pour tout passager aérien qui voyage depuis ou vers un pays membre de l’Union européenne, le règlement n ° 261/2004 prévoit un traitement spécial en cas de vol perturbé. Pour avoir une suite à votre réclamation TuiFly, assurez-vous de l’éligibilité de votre cas. Les vols concernés sont ceux internes à l’UE. Autrement dit, il faut que l’aéroport de départ et d’arrivée soit situé dans l’UE. De même, la compagnie aérienne concernée soit basée dans l’UE.

Si les conditions sont remplies, vous pouvez prétendre à une indemnisation pour vol retardé ou annulé. Il suffira alors de contacter le service client de la compagnie aérienne pour soumettre votre réclamation. Dans les normes, votre indemnisation doit vous parvenir au bout de quelques jours. Mais, dans la plupart des cas, la procédure est fastidieuse et chronophage. Si vous n’avez pas beaucoup de temps libre, vous finirez par abandonner la réclamation.

Le recours à une entreprise spécialisée dans la défense des droits des passagers aériens

Vous avez un cas de vol annulé ou retardé avec TuiFly et vous ne disposez pas du temps nécessaire pour suivre votre réclamation ? N’hésitez pas à déléguer vos pouvoirs à une société spécialisée comme Indemniflight. Ce choix vous permet en effet de mettre toutes les chances de votre côté pour obtenir rapidement ce qui vous revient de droit. En général, l’expertise des organismes spécialisés dans la lutte pour la défense des droits des passagers aériens permet d’obtenir un aboutissement favorable pour la réclamation.

De manière générale, la procédure se déroule en trois étapes. Dans un premier temps, le professionnel contacté se chargera de vous aider à monter un dossier. Il vous suffira de fournir un certain nombre d’informations liées à votre vol. Souvent, un modèle de formulaire est mis à votre disposition pour vous permettre de bien constituer le dossier. Ensuite, il sera fait une étude permettant de voir si vous remplissez toutes les conditions pour être éligible à une réclamation TuiFly. S’il le faut, des juristes qualifiés peuvent intervenir pour vérifier la conformité du dossier constitué. Après ces deux premières étapes, la société adresse un email à la compagnie aérienne en question pour lui soumettre votre réclamation.

Dans la plupart des cas, le litige est réglé à l’amiable. Mais, parfois, certaines compagnies essaient de trouver des justifications pour ne pas dédommager les clients victimes d’un vol retardé ou annulé. Lorsque les raisons avancées par la compagnie aérienne sont jugées infondées, la société chargée de suivre la procédure de réclamation n’hésitera pas à saisir le tribunal. Elle se fait souvent appuyer par des avocats experts en transport aérien pour faire valoir vos droits.

Combien de temps faut-il pour recevoir son indemnisation ?

Une fois que vous confiez votre réclamation TuiFly à une société spécialisée, cette dernière agit en tant qu’intermédiaire pour défendre vos droits. En général, le temps nécessaire pour recevoir votre indemnisation dépend des circonstances et de l’organisation mise en place par la compagnie aérienne. Selon le cas, la réclamation peut aboutir au bout de quinze jours ouvrés. Mais, dans des cas plus complexes, il faut compter 12 à 24 mois pour obtenir gain de cause. C’est généralement le cas, lorsqu’il faut par exemple faire intervenir un avocat externe et indépendant pour défendre votre cas dans le cadre d’une procédure judiciaire.

Peu importe la durée de la procédure, vous pouvez compter sur le savoir-faire de la société contactée pour faire valoir vos droits de passagers aériens. Si la procédure paraît parfois chronophage, il est possible d’obtenir votre remboursement le plus rapidement possible en collaborant avec des professionnels qualifiés. Ils proposent généralement un calculateur automatique qui permet d’avoir une idée de l’indemnisation que vous pouvez percevoir.

À quel montant s’attendre pour une réclamation TuiFly ?            

Dans le cas d’un retard de vol par exemple, vous pouvez prétendre à une indemnité dont la valeur varie entre 250 et 600 euros. Précisons toutefois que la compagnie aérienne TuiFly peut parfois réduire le montant de l’indemnisation de moitié. C’est généralement le cas avec les vols long-courriers ayant subi un retard compris entre 3 heures et 4 heures. Contrairement à ce que pensent certaines personnes, le montant à percevoir dépend plus de la distance du voyage que du prix d’achat du billet d’avion. Quel que soit le type de compagnie aérienne en jeu, vous pouvez faire une réclamation pour faire valoir vos droits. En France, le délai prévu pour soumettre la demande de dédommagement est de 5 ans. En Belgique, ce délai est réduit à un an seulement.

Si le retard d’un vol doit vous amener à passer la nuit à l’aéroport pour décoller le lendemain, c’est la compagnie aérienne qui prend en charge toutes vos dépenses supplémentaires. Elle s’occupera particulièrement de votre hébergement et de votre restauration. À noter que les frais de téléphone sont également à sa charge. Dans de telles situations, les compagnies sérieuses proposent des bons d’achat que vous utiliserez dans les boutiques de l’aéroport. Dans le cas contraire, vous devez régler les factures vous-même en attendant de vous faire rembourser plus tard par la compagnie.

Malgré sa volonté de faire voyager ses clients dans les meilleures conditions, TuiFly est parfois confrontée à des situations qui lui font décaler ou annuler un vol. Dans l’un comme dans l’autre cas, vous avez la possibilité de faire une réclamation sur le site de la compagnie aérienne. Retenez cependant qu’il faut remplir les conditions pour obtenir une suite favorable à votre demande. Par ailleurs, pour simplifier la démarche et assurer un aboutissement heureux, vous pouvez confier votre cas à une société spécialisée dans la lutte pour la défense des droits des passagers aériens. Elle vous accompagnera efficacement tout au long de la procédure contre une rémunération estimée à 30 % de la valeur de l’indemnisation perçue.

Transport aérien : que faire lors d’une annulation de vol Transavia

En cas d’annulation de vol Transavia, les passagers se trouvant dans cette situation peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser.

Les compagnies aériennes, comme Transavia, mettent tout en œuvre pour transporter les passagers jusqu’à leur destination. Mais les cas d’annulation vol peuvent parfois se présenter. Les passagers se trouvant dans cette situation si fâcheuse peuvent se faire modifier leur billet ou se faire rembourser. En cas d’annulation de vol Transavia, le règlement de l’UE 261/2004 oblige en effet la compagnie aérienne à un dédommagement de ses passagers. On vous explique plus en détail les possibilités qui vous sont offertes si vous avez été victime d’une annulation de vol Transavia. Pour les plus pressés d’entre vous faites votre demande d’indemnisation de vol annulé en ligne.

Les possibilités offertes au passager en cas d’annulation

Les passagers ayant été confrontés à une annulation de vol Transavia ont trois options :

  • Admettre la proposition de vol alternatif de Transavia (s’ils choisissent de se faire rembourser, l’intégralité du montant de leur vol leur sera restituée sous sept jours, et donc plus de possibilités d’utilisation de ce billet) ;
  • Accepter d’embarquer pour le premier prochain vol disponible (ils peuvent choisir de faire modifier leur réservation et partir sur le premier prochain vol équivalent) ;
  • Choisir d’embarquer pour un vol à une date ultérieure (ils peuvent également opter pour la modification de leur réservation et partir sur un vol équivalent à une date ultérieure de leur choix).

En cas de vol annulé, la compagnie aérienne devra envoyer un mail explicatif de ces différentes options aux passagers. Lorsque l’annulation du vol Transavia est effectuée le jour du départ, le passager peut se rendre au comptoir d’information de l’aéroport ou entrer en contact avec le service client de la compagnie aérienne.

Les droits des passagers

Les compagnies aériennes peuvent être dans l’obligation d’annuler un vol pour cause de circonstances exceptionnelles (des évènements comme grèves, instabilités politiques, mauvaises conditions météorologiques, problèmes de sécurité au sol et en vol, défaillances imprévues). Ce sont des motifs auxquels Transavia ne peut rien faire. Si les passagers subissent des cas de vols annulés ne résultant pas de circonstances exceptionnelles, ils ont donc droit à une indemnisation vol annulé Transavia. Cependant, les passagers n’ont droit à aucune compensation financière lorsqu’ils ont régulièrement été informés par la compagnie aérienne :

  • Entre deux semaines et sept jours précédant la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus de deux heures avant et n’atterrissant pas plus de quatre heures après leur vol initial) ;
  • Dans les sept jours qui précèdent la date de départ initialement prévue (avec un nouveau vol ne décollant pas plus d’une heure avant et n’atterrissant pas plus de deux heures après leur vol initial).

Les montants de l’indemnisation pour un vol annulé Transavia

Un vol annulé donne accès à une indemnisation Transavia que le passager peut essayer d’obtenir. La compensation lors d’un vol annulé est en fonction de la distance du vol des passagers lésés. Ainsi, conformément au règlement de l’UE 261/2004, les passagers, victimes de vols annulés, peuvent prétendre à :

  • 250 € d’indemnité pour des vols inférieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour des vols réalisés dans l’UE, supérieurs à 1500 km ;
  • 400 € d’indemnité pour d’autres vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • 600 € d’indemnité pour des vols de plus de 3500 km.

Dans le cas où Transavia propose un autre vol aux passagers, elle peut réduire de moitié l’indemnisation. Dans ce cas, l’heure d’arrivée du vol alternatif doit répondre à la condition suivante :

  • Pas plus de 2 heures d’écart pour les vols jusqu’à 1500 km ;
  • Pas plus de 3 heures d’écart pour les vols compris entre 1500 et 3500 km ;
  • Pas plus de 4 heures d’écart pour les vols supérieurs à 3500 km.