Tchad : le régulateur des médias et l’Agence de gestion des élections collaborent pour la présidentielle

En vue de l’élection présidentielle en perspective, une rencontre s’est tenue ce 2 avril entre le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel et le président de l’Agence Nationale de Gestion des Élections.

 

Le déroulement de l’élection présidentielle du 6 mai 2024 va également se jouer dans les médias publics et privés. Pour permettre à chaque candidat de bénéficier des mêmes privilèges, le régulateur des médias a fixé des orientations à observer sur divers supports, Presse imprimée, Radio, Télévision et Presse en ligne.

C’est dans cette logique que ce jour, le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuel (HAMA), Abderamane Barka Abdoulaye Doningar a remis au président de l’Agence Nationale de Gestion des Élections (ANGE), Ahmat Bartchiret, le document qui contient les décisions de son institution pour une présidentielle équitable et réussie.

Il s’agit entre autres des décisions 12, 13 et 14 relatives au respect des principes d’équité et/ou d’égalité, de pluralisme et d’équilibre de l’information par les médias publics et privés ; la réglementation du temps d’antenne, du temps de parole et de l’espace rédactionnel dans les médias publics et privés.

Le président de l’ANGE appelle à œuvrer l’équité, la rigueur et la surveillance des contenus pendant la période électorale. Ahmat Bartchiret à la lutte contre la manipulation et la désinformation.

 

La HAMA interdit aux médias de publier les résultats de la présidentielle pendant le vote

Le régulateur des médias au Tchad a fixé les règles à respecter par les médias privés pendant la période de la campagne électorale et du déroulement du scrutin du 6 mai 2024.

 

Le 06 mai 2024, les Tchadiens se rendront dans les bureaux de votes afin de choisir leur prochain président. Il s’agira du premier scrutin organisé depuis la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno, au front. Pour cette échéance, 10 candidats ont été retenus par la Cour constitutionnelle, dont le président de transition Mahamat Idriss Deby et son Premier ministre Succès Masra.

Comme toutes les autres institutions, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), décide de règlementer et de contrôler le temps d’antenne, le temps de parole et de l’espace rédactionnel réservés ou accordés, dans les médias privés, aux candidats à l’élection présidentielle.

« Les médias privés qui s’engagent à couvrir la campagne électorale garantissent, à tous les candidats, des temps d’antenne, des temps de parole et des espaces rédactionnels équitables ainsi que des conditions de programmation comparables.» Ils doivent traiter tous les candidats avec équité, dans la collecte, le traitement et la diffusion de l’information, précise Abderamane Barka, président de la HAMA.

Il invite les médias audiovisuels privés qui décident de s’engager dans la campagne électorale à transmettre, à la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, la grille de leur programme électoral, deux (2) semaines avant le début de la campagne.

Si un média privé décide de diffuser ou publier les messages d’un candidat, il a l’obligation d’appliquer le même principe pour tous les autres candidats. La mention « Spécial campagne présidentielle 2024» doit être indiquée avant la diffusion ou la publication du message par le média. Pour la diffusion ou la publication des messages, les candidats ou leurs représentants choisissent de s’exprimer en français et/ou en arabe. Les formats d’intervention et d’animation politique qu’utilisent les candidats ou leurs représentants sont ceux déterminés d’un commun accord avec les médias privés. Le candidat ou son représentant doit signer le « Bon à Diffuser » avant toute diffusion ou toute publication par un média privé.

D’après la décision, la HAMA peut suspendre, de la campagne officielle, la diffusion d’une émission ou la distribution d’un journal, ou retirer un article en ligne, lorsque les propos tenus s’avèrent injurieux, provocateurs ou contraires aux dispositions des lois et règlements en vigueur.

Enfin, Il est strictement interdit, à tout média privé, de publier ou diffuser les résultats, estimations ou sondages, le jour du vote ou même après. « Ne peuvent être publiés que les résultats partiels ou provisoires communiqués par l’Agence nationale de gestion des élections, et les résultats définitifs proclamés par le Conseil constitutionnel»

Tchad : 31 organes de presse suspendus par la HAMA

La Haute autorité des media et de l’audiovisuel (HAMA), annonce la suspension de 31 médias dont 17 journaux imprimés de langue française, sept de langue arabes et sept journaux en ligne.

Le président de la HAMA, Abderamane Barka Abdoulaye Doningar, explique que cette décision a été arrêtée par délibération au conseil du 14 mars 2024. Il invite les organes d’information concernée à reprendre la procédure de parution. Ci-dessous les organes concernés par la décision et les motifs entre parenthèses.

Au titre des journaux imprimés de langue française

  1. AL AKHBAR (non-exécution du dépôt légal at arrêt de parution depuis plus d’un an):
  2. ECO TCHAD (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  3. ESPACE CULTURE (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  4. HORIZONS NOUVEAUX (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  5. LA SUGGESTION (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  6. 6. L’EVEIL (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  7. LE LIBERATEUR (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  8. 8. LE MIROIR (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  9. LE MOUSTIK (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  10. LE PHARE INFO (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  11. 11. LE PERROQUET (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  12. 12. MAGAZINE ELLE (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  13. 13. SUD CULTURE (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  14. 14. SUD ECHO (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  15. TRIBUNE ECONOMIQUE (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):
  16. TRIBUNE INFO (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an);
  17. VERITAS (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an).

Au titre des journaux imprimés de langue arabe:

  1. AKHBAR AL MARA (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 19. AL AYAM (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 20. AL CHAHED (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 21. AL HAYA (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 22. ARRAI (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 23. ATIHAD (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an): 24. CHABAB TCHAD (non-exécution du dépôt légal et arrêt de parution depuis plus d’un an):

Au titre des journaux en ligne

  1. AL AHOATH INFOS (site web indisponible et cessation de mise à jour depuis plus de trois mois):
  2. ELEVE MAGAZINE (cessation de mise à jour du site depuis plus de trois mois):
  3. INNOV’ACTION (cessation de mise à jour du site depuis plus de trois mois).
  4. MEDIA LE RELAI WEB (cessation de mise à jour du site depuis plus de trois mois):
  5. NOTRE SANTE (cessation de mise à jour depuis plus de trois mois):
  6. SAFI NEWS (site web indisponible et cessation de mise à jour depuis plus de trois mois): 31. SUO MEDIA 24 (site web indisponible et cessation de mise à jour depuis plus de trois mois).

 

Tchad : la HAMA met en garde contre les dérapages des émissions interactives

La HAMA prévient les médias audiovisuels publics et privés sur les risques de dérapage dans les émissions interactives en cette période du Dialogue national inclusif.

A travers un communiqué de presse de ce 26 août 2022, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), interpelle les radios et télévisions privées et celles du service public à prendre toutes les dispositions requises pour prévenir les risques de dérapage dans l’organisation des émissions interactives pendant cette période du Dialogue National Inclusif et Souverain.

Le régulateur des médias rappelle tous les medias audiovisuels concernés à plus de professionnalisme dans la maîtrise des thèmes proposés et la conduite des émissions dans le respect du code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien, des lois qui encadrent le secteur de l’information et de la communication au Tchad ainsi qu’au respect des cahiers des charges qui lient chacun à la HAMA.

La HAMA invite à : « l’application stricte de différentes dispositions précédemment rappelées. »

Tchad : les émissions interactives suspendues pour un mois à Radio Lotiko

C’est une décision de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuelle (HAMA). Le régulateur estime qu’un appel à la haine et à la sédition ont été fait sur les ondes de la radio incriminée.

Le président de la HAMA, dans une décision du 10 mars, suspend la diffusion des émissions interactives et de débats sur les antennes de Radio Lotiko pour une durée d’un mois. Les motifs évoqués par Dieudonné Djonabaye sont entre autres : « violation flagrante des principes d’objectivité et de neutralité, incitation à la violence, à la haine, à a sédition  et atteinte à l’ordre public.»

Le patron de la HAMA ajoute que : « La radio de Sarh, chef-lieu de la province du Moyen-Chari, a, ces dernières semaines, diffusé plusieurs émissions interactives, des débats en direct et des communiqués dans lesquels des individus ont appelé à troubler l’ordre public.» Pour lui, les animateurs n’encadrent pas les débats, laissant les auditeurs se livrer à des déclarations appelant à des troubles. De plus, les communiqués sont lus intégralement, sans traitement préalable.

La direction de la radio Lotiko est tenue de prendre « les dispositions matérielles, techniques et humaines pour que de tels dérapages ne soient plus reproduits », exhorte la HAMA.

Précisons que depuis quelques semaines l’actualité, dans la province du Moyen Chari est marquée par le drame de Sandana. Plusieurs observateurs et les populations se prononcent sur la situation au cours des émissions interactives ou par d’autres canaux. C’est dans le cadre de l’une de ces émissions que la HAMA aurait observé des débordements ou des manquements.

Tchad : le journal Abba Garde a été mis en demeure

La Haute autorité des média et de l’audiovisuel (AHMA), a décidé ce vendredi 09 juillet 2021, de la mise en demeure du journal Abba Garde.

 

Le titre est reconnu : « coupable de manquements graves à l’éthique et à la déontologie professionnelle du journaliste, de diffamation et de publication de fausses nouvelles », par l’instance tchadienne de régulation de la communication. Le journal Abba Garde est mis en demeure de respecter scrupuleusement le Code d’éthique et de Déontologie du journaliste tchadien ainsi que les autres textes en vigueur en matière de l’exercice de la liberté de la presse, « en cas de récidive, des sanctions plus sévères peuvent être prononcées à l’encontre du journal et son directeur de publication », met en garde la HAMA

Dans la note, le directeur de publication du journal a été incapable de fournir la copie de la vidéo ayant servi à la rédaction de l’article litigieux. « Le journal n’a pas pris des précautions nécessaires pour émettre des réserves sur cette information de nature à porter atteinte à l’honneur et à la réputation des personnalités publiques

Cette décision fait suite à la publication d’un article intitulé « prostitution au sein du gouvernement » dans sa parution du 25 mai 2021. Le directeur de publication, Moussaye Avenir De La Tchiré, a : « reconnu avoir commis une maladresse et a déclaré s’en remettre à la sagesse du collège des conseillers »

Tchad : au moins 70% de la musique tchadienne doit être programmée dans les médias

C’est une décision prise par le directeur de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), Dieudonné Djonabaye, à l’occasion de la fête de la musique célébrée le 21 juin 2021

 

Une conférence débat a ressemblé hommes de médias et artistes musiciens à la Maison de la culture Baba Moustapha le 21 juin. C’était à l’occasion de la célébration de la 40ème édition de la fête de la musique. La conférence a été animée par le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye sous le thème : « Rôle de la HAMA dans la promotion de la musique à travers les media ».

Pour promouvoir la musique tchadienne, le président de la HAMA invite les médias, toutes lignes éditoriales confondues à accorder la priorité aux productions locales soit : « 60% de programmation des émissions locales et 70% de la musique tchadienne ». Cette suggestion a été appréciée par les artistes présents dans la salle.

Le patron de l’organe de régulation des médias tchadiens ajoute que : « d’après la loi, les media doivent promouvoir l’industrie culturelle nationale par la diffusion/publication des œuvres artistiques. Et la HAMA est chargée de veiller au respect des dispositions de la loi par les média ». Pour lui les médias doivent permettre la mise en valeur du patrimoine national.

« Soyez fiers de vos productions artistiques. Réfléchissez davantage pour un meilleur rayonnement de la culture tchadienne au Tchad et à l’étranger », a lancé M. Djonabaye à l’endroit des artistes tchadiens.

Tchad : la HAMA encourage l’utilisation responsable des médias et réseaux sociaux

L’Agence nationale  de sécurité informatique et de certification électronique (ANSICE) et la Haute autorité de médias et de l’audiovisuel (HAMA) ont organisé une journée d’information et d’échange ce lundi 14 juin 2021 à N’Djamena

 

Les assises ont lieu au CEFOD sous le thème : « média et réseaux sociaux », sous la conduite Dieudonné Djonabaye, président de la HAMA. Cette  journée d’information et d’échange vise ouvrir les discussions allant dans le sens du renforcement de l’unité nationale et le vivre ensemble, le respect des valeurs culturelles et identités nationales, de l’ordre public et de la vie privée des citoyens

Au cours des échanges, les participants ont fait allusion au cadre juridique et institutionnel de la presse en ligne, les discours de haine dans les médias et réseaux sociaux, ainsi que le désordre de l’information et des techniques de vérification de Fake news. Des exposés sur les outils de lutte contre le Fake news et sur le rôle d’Agence nationale de sécurité informatique et de certification électronique, la protection des données et la lutte contre la cybercriminalité étaient également au menu des échanges.

Le directeur général de l’ANSICE a laissé entendre que : « la problématique des réseaux sociaux et leur utilisation constituent un enjeu majeur pour le monde entier », c’est pourquoi les autorités du pays appellent les tchadiens à une utilisation saine et responsable de ces outils.

Présidentielle au Tchad : la grille de programme des médias audiovisuels doivent être déposé à la HAMA 72h avant le début de la campagne

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), a invité ce mardi 09 mars 2021, les responsables des média privés audiovisuels à se conformer aux exigences préalables au démarrage de la campagne électorale

Dans son communiqué publié ce jour, le rapporteur de la HAMA,  Laoro Gondje exhorte les responsables des médias privés audiovisuels ayant signé la charte des médias au Tchad en période électorale ce qui suit : conformément à l’article 7 de la décision N°002/HAMA/SG/2021 portant règlementation du temps d’antenne et de l’espace rédactionnel dans les média privés pendant la campagne électorale pour la campagne présidentielle d’avril 2021, « les média privés audiovisuels qui décident de s’engager dans la campagne présidentielle ont l’obligation de transmettre à la HAMA la grille des programmes dédiés à cette élection soixante-douze (72) heures  avant le début de la campagne électorale »

Par conséquent, il est demandé à toutes les radios privés qui n’ont pas encore déposé leur grille de programmes auprès des services compétents de la HAMA de le faire dans les meilleurs délais.

Tchad : toutes les émissions interactives à caractère politique suspendues pendant la campagne électorale

C’est une décision de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA), rendu public ce mardi 23 février 2021. Elle s’applique aux médias publics et privés en vue de la présidentielle du 11 avril 2021.

La  HAMA décide que, Les émissions interactives à caractère politique sont suspendues sur les médias publics et privés pendant la période de la campagne pour la présidentielle d’avril 2021

L’organe tchadien de régulation des médias invite les responsables de médias de service public et privés au respect strict de cette mesure. Les émissions interactives à caractère politique peuvent reprendre après l’élection d’avril 2021, indique la note

Le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel, Dieudonné Djonabaye estime que les médias de service publics et privés ne disposent pas de ressources humaines et techniques qualifiées pour réaliser des émissions interactives à caractère politique pouvant respecter les principes d’équilibre, d’équité de pluralisme. Il note également que : « la réalisation des émissions interactives à caractère politique pendant la période électorale requiert du professionnalisme  et les équipements adéquates de la part des animateurs »

Dans la décision il est rappelé que,  la HAMA a pour mission de garantir la liberté d’expression et de réguler le contenu des médias, tant en période normale qu’en période électorale.

Le patron de la HAMA précise que c’est : « considérant que la période électorale est un moment sensible justifiant des mesures conservatoires susceptibles de prévenir et de gérer les conflits pouvant naitre du fait des médias publics et privés. Et considérant que a réalisation des émissions interactives nécessite des moyens humains et techniques qualifiés en vue de prévenir tout dérapage de nature à provoquer les troubles à l’ordre public », que cette décision a été prise.

Tchad : la HAMA présente aux médias 3 décisions à respecter pendant la présidentielle

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) a convoqué les responsables de médias de 18 février pour présenter les textes de loi relatives à l’organisation de l’élection présidentielle du 11 avril

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a convoqué ce jour, hommes de médias et acteurs de la société civile pour donner les instructions préalables à la couverture de la campagne électorale et de l’élection présidentielle qui se pointe à l’horizon. Le patron de l’organe de régulation des médias s’est appuyé la loi 32 de 2018, portant attribution, organisation et fonctionnement de la HAMA. Précisément la loi 45 de 2019, portant code électoral

Les trois décisions évoquées par le président de la HAMA sont entre autres :

  • Le respect des principes d’équité, de pluralisme et d’équilibre de l’information ;
  • La réglementation du temps d’antenne et de l’espace rédactionnel réservés ou accordés dans les médias privés aux candidats en lice ;
  • La réglementation du temps d’antenne et de l’espace rédactionnel dans les médias écrits et audiovisuels publics aux candidats à l’élection présidentielle.

Le président de la Haute Autorité des Média et de l’Audiovisuels, a indiqué que son institution veille à l’application de ces trois décisions par tous les médias et à son respect pour tous les candidats en lice pour les élections présidentielles. Il invite également les responsables des organes de presse à la cérémonie d’adoption et de la signature de la charte des média au Tchad en période électorale, qui aura lieu la semaine prochaine.

Tchad : le groupe Vision Fm réplique suite à l’interpellation de la HAMA

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) a interpellé les producteurs d’émissions de la radio Vision FM contre les propos haineux et injurieux entendus au cours de l’émission interactive ‘’Ma cité’’

Dans un communiqué de presse parvenu à notre rédaction, la HAMA fait savoir qu’elle a auditionné le PDG du Groupe Vision le 30 décembre. L’organe de régulation des médias indique l’objet était : « attirer l’attention des responsables du groupe vision FM sur le contenu de l’émission interactive ‘’Ma cité’’ »

La HAMA fait savoir qu’après écoute de l’émission ‘’Ma cité’’ du 27 décembre 2020, elle a déploré les interventions des auditeurs incitant à la haine et à la tenue des propos injurieux. « La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel appelle le PDG à mieux encadrer les producteurs des émissions, surtout interactives et à la responsabilité du journaliste », poursuit le communiqué.

La HAMA regrette que la radio Vision Fm ne possède pas : « des ressources humaines compétentes, ni des capacités techniques pour la production d’une émission interactive. Par conséquent, elle invite à plus de vigilance ». Le président de la HAMA appelle les responsables de la radio à veiller au contenu de leurs programmes afin d’éviter les dérapages verbaux

Le groupe média visionnaire a répliqué en ces termes : « l’émission s’appelle plutôt ‘’Tribune de ma cité’’. Elle se passe tous les dimanches de 7h à 8h sur VISION FM. Le thème objet de cette interpellation de la HAMA était porté sur la marcha pacifique des transformateurs du 23 décembre 2020. Comme quoi, lorsque vous parlez des Transformateurs, vous réveillez tous les abeilles du régime. »

Tchad : la HAMA s’insurge contre la journée sans radio prévue le 1er décembre

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) condamne la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) fixant le 1er décembre 2020 comme journée sans radio

Le président de la HAMA, Dieudonné Djonabaye a signé ce lundi 30 novembre un communiqué qui rejette l’intention d’organiser une journée sans radio le 1er décembre. La HAMA dit qu’elle exprime son profond regret face à la décision de l’union des radios privés du Tchad (URPT) d’organiser le 1er décembre 2020, ‘’une journée sans radio.

Le président de la HAMA estime que à certaines normes en la matière : « Cette décision extrémiste est contraire à l’esprit de coopération qui a toujours prévalu. Par conséquent, elle en appelle  à l’esprit de sagesse de l’URPT et l’exhorte vivement à surseoir à cette décision qui va plutôt desservir les intérêts de ses membres. Elle invite ainsi les radios privés à vaquer normalement à leurs activités »

« Par ailleurs, la HAMA tient à rappeler qu’il n’est pas de la compétence d’une radio ou d’une télévision d’accueillir une manifestation interdite par le gouvernement », met en garde la HAMA

« Enfin, la HAMA rappelle aux responsables des médias audiovisuels le respect des dispositions de leurs cahiers de charges de la loi n°020/PR/2019 du 10 janvier 2019 relative à la communication audiovisuelle », conclut le communiqué.

Rappelons que la décision de l’URPT vient en réponse à la bavure policière du 27 novembre 2020 sur des journalistes.

 

Tchad : le MPCL s’insurge contre la suspension de 12 journaux par la HAMA

Dans une lettre adressée à la Haute autorité des médias et l’audiovisuel ce 15 octobre, le mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MPCL) proteste contre la suspension de 12 organes de presse

La lettre est signée de Mbernodji Sosthène, coordonnateur du mouvement citoyen pour la préservation des libertés. Il note que, la liberte de presse est un principe universel consacré. Il remet en cause la décision de l’autorité des régulations portant suspension de 12 organes de presse.

Le président du MPCL précise que cette, le mouvement entend organiser une batterie d’actions en protestation si la mesure n’est pas levée. Ce en collaboration avec les directeurs de publications des journaux imputés, les activistes et les militants des droits de l’Homme.

Il sied de préciser que la Haute autorité des médias a suspendu 12 titres, le 7 septembre dernier. Elle demande à ces journaux de se conformer à l’article 17 de la loi N°31/PR/2018, portant ratification de l’Ordonnance N°025/PR/2018 relative à la presse écrite et aux médias électroniques au Tchad. Ces journaux doivent avoir des rédacteurs en chef et directeurs de publications de ces journaux doivent être diplômés des écoles de journalisme.

Tchad : la HAMA et le patronat repensent l’avenir de la presse

Le patronat de la presse tchadienne (PPT) et la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) ont eu une session de travail, relative à l’avenir de la presse tchadienne le 13 octobre 2020

L’échange entre les deux pôles a pour objectifs la recherche des solutions favorables à l’assainissement de la sphère médiatique au Tchad. Ils ont évoqué entres autres le cas des 12 journaux suspendus pour cause d’irrégularité et la formation des journalistes. Le président du Patronat de la presse tchadienne, Allahondoum Juda a porté les doléances des organes suspendus vers le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel Dieudonné Djonabaye.

Allahondoum Juda a fait savoir que le PPT est prêt à accompagner la HAMA dans le processus d’assainissement des médias. Il indique par ailleurs que les médias suspendus, de par leurs publications, font vivre plusieurs familles. Il demande à l’autorité de régulation de proroger la date prescrite aux 12 journaux pour se conformer aux textes, notamment avoir des directeurs de publication et des rédacteurs en chef, moulés dans les écoles de formation en journalisme. Le patronat entend former les journalistes dès la semaine prochaine en infographie et création de site web.

Le président de la HAMA fait savoir qu’il a pris acte des doléances. Il invite les médias à se conformer aux textes et d’exercer dans le professionnalisme. Quant aux fonds de gestion de la pandémie de Covid-19, Dieudonné Djonabaye promet plaider en faveur des organes de presse auprès du gouvernement.

Tchad : 12 journaux interdits de parution par la HAMA

La haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) a suspendu ce 07 septembre, 12 organes de presse. Le régulateur fait état de non-conformité à la loi n°31 sur les organes de presse

Le délai de la suspension est de 3 mois indique la note de la HAMA. Le temps pour ces publications de régulariser leur situation près du régulateur. Il est question de défaut de mise en conformité à la loi 31 absences de réponse émise par la Hama.

Les intéressés devront fournir des informations sur le directeur de publication et le rédacteur en chef. Ces deux devraient avoir une formation de journaliste comme prévu dans la loi. Ainsi que la situation de certains employés

Les titres concernés sont entre autres, Le Haut-Parleur, le Baromètre, La Suggestion, Tchad Alyom, Lalekoum, Al Nahda, Chabab Tchad, Atihad, Le Potentiel, Al Khabar, Al Ayam et Al Haya.

Le non-respect de la date fixé pourrait entrainer des sanctions plus lourdes fait savoir la HAMA

Tchad : le président de la HAMA rencontre le ministre de la communication

Le président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), DIEUDONNÉ DJONABAYE a été reçu ce vendredi 28 août 2020 par le ministre de la communication, Cherif Mahamat Zene

C’est la première rencontre officielle des deux hommes depuis la nomination de Cherif Mahamat Zene à la tête du département en charge de la communication, le 14 juillet dernier par le président de la République Idriss Deby Itno. La rencontre s’est tenue au cabinet du porte-parole du gouvernement.

Le président de la HAMA, organe de régulation des médias au Tchad a fait savoir au ministre de tutelle qu’il est disponible et souhaite travailler en collaboration avec le ministère. Il a également fait preuve de reconnaissance à l’endroit du membre du gouvernement. Ce au regard des premiers actes posés par ce dernier. Il a souligné qu’il souhaite une collaboration franche et sincère.

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Cherif Mahamat Zene a quant à lui fait part de sa disponibilité à travailler avec l’organe de régulation des médias dans l’optique de relever les nombreux défis qui minent le secteur de la communication.

Il est à rappeler que depuis sa nomination, le ministre en charge de la communication a eu à rencontrer les entités sous tutelle et les médias publics et certains médias privés à N’Djamena

Tchad : la HAMA suspend le journal Abba Garde pour 12 mois

La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) suspend le trimestriel Abba Garde pour les faits de manquements graves à l’éthique et à la déontologie professionnelle du journaliste, diffamation et publication des fausses informations

La décision a été rendue publique ce 8 juin par l’organe de régulation des médias. Le directeur de publication du titre, Moussaye Avenir De la Tchiré est également interdit d’exercer la profession de journalisme pour la même période. Selon le président de la HAMA, l’organe de presse a violé les dispositions des articles 2 et 4 du code d’éthique et de déontologie du journaliste tchadien.

Il est précisé dans la note de suspension que les violations régulières et répétitives des règles d’éthique et de déontologie ont été observées dans le journal

Tchad : vers la délivrance de la carte de presse aux journalistes

Les membres de la commission nationale  de délivrance de la carte de presse ont été installés le 2 juin. Ils ont pour mission de délivrer la carte professionnelle du journaliste après quelques années de suspension

La commission est constituée de 8 membres, elle a été installé par le président de la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) Dieudonné Djonabaye, pour un mandat de 3 ans renouvelables une fois. Il a été instruit à ces derniers de  délivrer la carte de presse uniquement aux journalistes exerçant dans un organe de presse, qu’ils soient diplômés d’une école de journalisme ou pas. La validité de la pièce est de un an. Les détenteurs de diplômes de journalisme sans exercer ne pourront pas entrer en possession du document informe le président de (HAMA). Il fait savoir que l’obtention du document obéit aux dispositions de la loi portant régime de la presse au Tchad

La commission se chargera  de statuer sur le choix et les critères de délivrance de la carte de presse. Le président de la HAMA déclare que la détention de la carte reste nécessaire et suffisante  pour se prévaloir les droit moraux de et matériels de la profession. D’après lui la pièce viendra redonner aux journalistes  ses lettres de noblesse

Il est a rappelé que la délivrance de la carte de presse avait été suspendu par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel

Tchad : le HAMA met en demeure Perroquet et Salam Infos

Par une décision rendue publique ce jeudi, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure les journaux « Perroquet » et « Salam Infos » pour une durée de sept jours.

Cette décision intervient suite aux plaintes déposées par les directeurs de publication des journaux « Abba Garde » et « Salam Infos » et, à la vaine tentative de résolution du contentieux par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA). En ce jour du 11 avril, la Hama, en s’appuyant sur la Loi 32/PR/2018 du 3 décembre 2018 portant ratification de l’Ordonnance 16/PR/2018, a décidé de mettre en demeure les journaux « Perroquet » et « Salam Infos » pour une durée de sept jours.

Par la même occasion, la Hama met en garde les directeurs de publication des journaux « Abba Garde », « Perroquet » et « Salam Infos » de tout acte contraire à l’éthique, à la déontologie et de la confraternité.

Tchad : la HAMA interpelle les médias sur l’intervention française contre l’UFR

C’est à travers un communiqué rendu public le 19 février 2019, que la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) met en garde les organes de presse sur certains propos en rapport avec l’intervention des armées française et tchadienne contre les rebelles de l’UFR en début du mois de février.

L’organe régulateur des médias rappelle que les organes de presse doivent faire preuve d’équilibre dans le traitement de l’information. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) dit regretter la diffusion et la parution dans certains médias : « des propos offensants sur l’intervention des armées françaises et tchadiennes contre les mercenaires et terroristes qui ont agressé le Tchad au début du mois », fustige-t-elle.

La HAMA rappelle donc que les médias sont les acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale au Tchad. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public par le traitement de l’information équilibré.

Par ailleurs, l’organe de régulation des médias rappelle dans son adresse, l’article 90 de la loi 31/PR/2018 du 3 décembre 2018 portant régime de la presse écrite et des médias électroniques au Tchad. La HAMA invite les responsables à observer « scrupuleusement » la loi dans le traitement de l’information qui touche à la sécurité.

 

Tchad : la HAMA se concerte avec les journalistes sur les nouveaux textes qui encadrent leur profession

Ce mardi 12 février 2019, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama) a organisé une journée d’échanges et d’imprégnation sur les nouveaux textes juridiques qui encadrent le secteur de la communication et des médias au Tchad, à la salle multimédia du CEFOD à N’Djamena.

La journée d’information et d’imprégnation était l’occasion pour la Hama de présenter les nouveaux textes et d’échanger avec les différents responsables et professionnels des médias ainsi que ceux  de la société civile. Le but étant de faciliter une compréhension et une appropriation des textes sur la communication pour un développement harmonieux des médias, de la liberté d’expression et de liberté de la presse.

Dr Ngatebaye Eugéne Le Yotha, consultant à la Hama, en présentant les nouveaux textes adoptés par l’Assemblée nationale, en novembre 2018, a fait une étude comparative avec les anciens. Il s’agit principalement de l’ordonnance portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad, et de l’ordonnance portant attributions, organisation et fonctionnement de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel. Selon le consultant, l’ancien texte portant régime de la presse ne fait pas la distinction entre la presse privée et la presse publique, ce qui est corrigé dans le nouveau avec des définitions approfondies. La nouvelle loi s’attarde aussi longuement sur la qualité du journaliste.

La grande innovation de la nouvelle loi, il faut le préciser,  est la prise en compte de la presse en ligne et du blog. Pour ce qui est de la création des organes de presse l’ancien comme le nouveau texte exige une équipe d’au moins deux journalistes professionnels  par un régime déclaratif avec les mêmes conditions que la presse écrite.  Toutefois, la nouvelle loi précise qu’en plus d’être journalistes formés, le directeur de publication et le rédacteur en chef doivent avoir au moins bac+3. Au cours des échanges, les participants à la journée ont évoqué entre autres les questions de la carte de presse, de l’aide à la presse, du prix de l’excellence en journalisme, la censure des médias privés. Le président de la Hama, Dieudonné, Djonabaye, en clôturant les travaux a relevé que, son institution n’est pas contre les entreprises de presse mais plutôt pour leur épanouissement et leur promotion.

Tchad : la HAMA met les médias en garde

L’organe national de régulation de la communication déplore le traitement qui est fait par la presse de la situation qui prévaut actuellement dans la Tibesti.

 

Dans un communiqué publié le 04 décembre dernier, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) tire les oreilles aux medias. L’organisme regrette  la diffusion dans certains médias des propos déplacés ou des contenus copiés sur des sites à caractère subversif portant sur une possible guerre dans le Nord du Tchad sans apporter des preuves ou des faits probants pour étayer lesdits contenus.

La HAMA rappelle que les médias sont des acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale dans notre pays. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public aux fins de lutter efficacement contre les menaces à la paix, à la sécurité et à l’intégrité de notre pays que constituent les Boko Haram et les groupes terroristes divers.

La HAMA rappelle aux responsables des médias que l’article 90 de l’ordonnance du 29 juin 2018 portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad sanctionne l’apologie du terrorisme, du djihadisme, des crimes de guerre et des crimes ou délits de collaboration avec les terroristes.

Au regard des dispositions précitées et eu égard aux contenus de certains médias, la HAMA compte sur le sens de la responsabilité des Responsables des médias pour veiller aux contenus qu’ils diffusent afin d’éviter de telles publications sans faits ni justifications.

Le communiqué précise bien que « la liberté d’expression est certes un droit mais elle est encadrée par les textes de notre République dont la HAMA à la charge de veiller à leur application. Cette liberté ne peut mieux s’exercer que dans un pays en paix et en sécurité ».

Tchad: la loi sur la presse a été aménagée

Cela s’est fait lors de la séance plénière qu’ont tenue les députés ce lundi 26 novembre 2018, au Palais de la Démocratie à N’Djamena.

 

L’ordonnance n°025 portant régime de la presse écrite et média électronique au Tchad, et l’ordonnance n°16/PR/2018 portant attributions, organisation et fonctionnement de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), ont été adoptés par les députés à leur séance plénière de ce lundi 26 novembre 2018, au Palais de la Démocratie à N’Djamena.

C’est par 118 voix pour, 28 contre et 11 abstentions, à l’issue d’un débat très houleux, que les deux ordonnances régissant désormais la presse au Tchad ont été avalisés. Ces deux textes juridiques ainsi « réajustent » le secteur de la communication.

L’ordonnance n°16, du 30 mai 2018, sur la HAMA, qui vient d’être ratifié par l’Assemblée nationale, apporte des modifications à la loi n°19 du 20 octobre 2003, portant composition, organisation, fonctionnement et attributions du Haut Conseil de la Communication. L’ordonnance n°025, du 29 juin 2018, sur le régime de la presse et média électronique ratifié par les députés, apporte quelques modifications à la loi n°17 relatif au régime de la presse au Tchad.  Le gouvernement justifie que la révision de ces deux lois vise à répondre : « aux exigences de la démocratie et de l’évolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication ».

Dans les discussions générales, beaucoup de députés ont jugé ces lois contre les principes de base de la démocratie en République du Tchad. Le député Béral Mbaïkoubou, de l’opposition, trouve que ces textes sont inquiétants. Selon lui, le HCC, sur la cendre de qui poussera désormais la HAMA, est une massue sur les journalistes. « Ces textes viennent tenir les journalistes en joue pour faire plaisir à on ne sait qui. La HAMA ne désignera pas les directeurs des organes de presse, mais elle aura quand même la possibilité de les limoger. Le pouvoir de limoger est lié à celui de recruter. C’est la première absurdité. En second lieu ce même texte autorise la HAMA de flanquer des amendes à des organes de presse qui se rendraient coupables de certains délits. Mais au nom de quoi ? A quoi va servir la justice alors » s’est interrogé le député Béral Mbaïkoubou.

Le député Moussa Kadam de la majorité rétorque que : « il ne faut pas intervenir de manière péremptoire, au risque de devenir complètement ignorant de l’arsenal juridique existant. » Selon lui, ceux qui s’attaquent de manière péremptoire à ces textes auraient pu relever les mots ou les articles qui sont une nouveauté et en quoi ils s’écartent des dispositifs actuels. « Dans quel pays au monde a-t-on cette liberté de ton, cette écriture débridée ? Jusqu’aux insanités, aux ignorances les plus abjectes. Y-a-t-il un prisonnier politique ? Y-a-t-il un journaliste en prison ? S’il l’est, c’est dans ces déboires du quartier », tranche le député Moussa Kadam, par ailleurs premier vice-président de l’Assemblée nationale.

Répondant aux préoccupations soulevées par les élus du peuple, le ministre de la Communication porte-parole du Gouvernement, Oumar Yaya Hissein, assure que le gouvernement n’a pas l’intention de museler la presse. Pour lui, une entreprise de presse ne doit pas être confondue à n’importe quelle autre entreprise, car un organe de presse a ses règles et il faut tenir compte de cette sensibilité.

« Nous avons créé ces arsenaux juridiques, pour placer des garde-fous, pour éviter le débordement. Si on insiste sur le métier, c’est parce que c’est un métier spécial. Si le droit de communication est instauré à l’école de journalisme, ce n’est pas pour rien. Un journaliste professionnel, même s’il a des insuffisances, il est mieux que quelqu’un qui n’a pas été appris le métier », a affirmé le ministre de la Communication.

La ministre des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication, Mme Ndolenodji  Alixe Naïmbaye, emboitant le pas à son collègue invite les députés à se référer à l’article 12 de l’ordonnance n°16, qui dit que : « les décisions de la HAMA sont susceptibles de recours devant les juridictions compétentes. Les modes de désignations sont telles qu’elles sont mais n’influencent pas les décisions prises au sein de l’organe de régulation ». Mme Ndolenodji Alixe Naïmbaye explique que, le principe même de la liberté d’expression n’inclut pas une liberté absolue des paroles et de débordement et ces textes viennent encadrer une activité qui touche directement non seulement une vie publique, mais aussi à la vie personnelle.

Le président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi, appelle le Gouvernement à « l’application apaisée de ces textes ». Il observe qu’il y a des non journalistes qui sont capables de beaucoup de choses. « Au Tchad, ceux qui ne sont pas allés à l’école sont les grands gaffeurs.  Ce n’est qu’un constat que je fais, me concernant moi-même d’abord. Donc il y a des journalistes qui n’ont pas l’éthique. C’est la carapace nécessaire pour faire un travail professionnel. Et il faut bien corriger cela », avertit-il.

Tchad : RSF demande la levée de la suspension d’Al Chahed

L’hebdomadaire tchadien a été suspendu le 30 aout dernier par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel pour trois mois.

 

Dans un communiqué de presse ce mercredi 05 septembre 2018, Reporters sans frontières (Rsf) demande à la haute autorité des médias et de audiovisuel (Hama), l’organe de régulation des médias tchadiens de revenir sur sa décision de suspendre pour trois mois l’hebdomadaire Al-Chahed pour “divulgation de fausses nouvelles”.

Le jeudi 30 août dernier, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama), après saisine du ministère des Affaires étrangères, suspend pour trois mois, le journal Al-Chahed pour “plagiat” et “divulgation de fausses nouvelles” suite à un article établissant un lien entre le Qatar, le Soudan et la rébellion au Nord du pays.

Dans une analyse intitulée : “Qui est derrière les forces rebelles tchadiennes dans le nord?”, le journal évoque les contradictions de la politique de coopération du Soudan avec le Tchad et cite aussi le Qatar, pointé régulièrement du doigt, mêmes par les autorités tchadiennes pour  “tentatives de déstabilisation” au point de rompre les relations diplomatiques il y a un an avant de reprendre en février 2018.

Pour suspendre cet hebdomadaire, la Hama a estimé que les liens établis n’étaient justifiées par “aucun fait ou élément matériel”.

Reporters Sans Frontières condamne cette sanction qu’il qualifie de disproportionnée et demande la levée de cette suspension. « La Hama a pour rôle de veiller à la déontologie et à l’éthique et non de s’ériger en tribunal des opinions. Si des personnes ou des Etats s’estiment être mis en cause, il existe des recours légaux comme la possibilité de faire publier un droit de réponse », déclare Arnaud Forger, responsable du bureau Afrique de RSF qui précise que, « l’analyse politique fait partie du champ applicable de plein droit à l’exercice du journalisme ».

Reporters sans frontières (RSF) est une organisation non gouvernementale internationale reconnue d’utilité publique en France se donnant pour objectif la défense de la liberté de la presse et la protection des sources des journalistes. Fondée à Montpellier par quatre journalistes (Robert Ménard, Rémy Loury, Jacques Molénat et Émilien Jubineau) en 1985, sa devise est : « Sans une presse libre, aucun combat ne peut être entendu ».

 

 

Tchad : le journal Al-Chahed suspendu pour 3 mois

L’hebdomadaire est accusé de « plagiat » et « divulgation de fausses nouvelles ». La sentence a été donné par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) pour le jeudi 30 août.

 

L’organe de régulation a été saisi par le ministère des Affaires étrangères, qui avait lui-même été alerté par les ambassades du Qatar et du Soudan. La Hama a estimé que les liens établis par le journal entre ces deux pays et les groupes de rebelles qui sévissent dans le nord du Tchad n’étaient justifiées par « aucun fait ou élément matériel ».

Dans un article d’analyse politique intitulé « Qui est derrière les forces rebelles tchadiennes dans le nord? », le journal Al-Chahed évoque, arguments à l’appui, les contradictions de la politique de coopération du Soudan avec le Tchad. Le Qatar est quant à lui régulièrement accusé, y compris par les autorités tchadiennes, de « tentatives de déstabilisation ». Les relations diplomatiques entre les deux pays avaient même été rompues il y a un an avant de reprendre en février 2018.

« Nous condamnons cette sanction arbitraire et disproportionnée et demandons à l’organe de régulation des médias de lever cette suspension. La Hama a pour rôle de veiller à la déontologie et à l’éthique et non de s’ériger en tribunal des opinions, déclare Arnaud Froger, responsable du bureau Afrique de Reporter sans frontières (RSF). L’analyse politique fait partie du champ applicable de plein droit à l’exercice du journalisme. Si des personnes ou des Etats s’estiment mis en cause, il existe des recours légaux comme la possibilité de faire publier un droit de réponse ».

Le Tchad occupe la 123e place sur 180 dans l’édition 2018 du Classement de la liberté de la presse établi par RSF.

 

 

Tchad : La Hama appelle les medias à plus de responsabilité

L’organe se régulation des médias tchadien déplore dans un communiqué de presse, le fait que la presse diffuse des informations non vérifiées.

 

La Haute autorité des medias et de l’audiovisuel (Hama), dans un communiqué de presse signé de son rapporteur général adjoint Abdoulaye Adoum Attimer rendu public ce jeudi 19 juillet 2018 dénonce le comportement des médias publics et privés qui diffusent des informations non fondées et attire l’attention au respect du droit des individus.

Après la fermeture de la Radio Nada de Moundou pour six mois, c’est au tour des autres médias tchadiens d’être mis en garde par la haute autorité des médias et de l’audiovisuel (Hama). « Suite au désagrément des medias, le Hama, constate avec regret que depuis  quelque temps la parution et la diffusion dans certains medias des articles ou reportages sur des faits non fondés, alimentant les interrogations et inquiétudes dans l’opinion nationale », annonce le communiqué de la Hama.

Ce communiqué ajoute: « nous attirons l’attention des responsables des medias publics et privés au respect strict des textes qui encadrent l’exercice de la liberté de presse au Tchad ». La Hama rappelle aux responsable des medias à leur responsabilité dans les contenus des informations diffusées ou publiées, en veillant au respect du droit des individus, des libertés publiques et des interdits.

« Dans la 4ème République, un cadre juridique propice est mis en place pour un exercice responsable de la presse au Tchad  et encourage en outre tous les acteurs à travailler avec plus de rigueurs afin de garantir l’intérêt de notre démocratie renforcée », conclut le communiqué.

Communication : la HAMA vient remplacer le HCC

C’est la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) qui aura désormais la charge de toutes les questions concernant la communication du pays

 

Le président de la République s’apprête à promulguer l’ordonnance portant création de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA). L’HAMA remplacera désormais le Haut Conseil de la Communication (HCC). Cette mutation annonce des nouveautés dans la régulation des médias.

Cette nouvelle institution est l’une des recommandations du forum national inclusif. Le président de l’actuel organe de régulation a souligné que les journalistes l’avaient déjà sollicité, lors des états généraux de la presse en 2009. C’est donc une nouvelle ère qui commencera avec la HAMA, « une ère où la compétitivité sera la règle ».

« Dans la régulation des médias au Tchad, la Télé Tchad n’aura plus le monopole. Il y aura d’autres chaines de télévision qui vont s’installer au Tchad. Certaines auront leur siège à N’Djamena, au Tchad, et d’autres en dehors du territoire tchadien. Nous allons exiger des compétences de professionnalisme des journalistes qui travaillent dans les journaux. Ne peut être journaliste que celui qui sort d’une école de journalisme, ou celui qui a au moins un diplôme de l’enseignement supérieur minimum de deux ans. Il n’y aura plus d’aventurier dans les rédactions », a souligné l’actuel président du HCC.  La création de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel va également marquer la reconnaissance par les autorités du secteur de la presse en ligne.

Le Haut Conseil de la Communication (HCC) avait été créée par Loi 012/PR/1994 du 09 avril 1994, modifiée par la Loi 19/PR/2003 du 24 octobre 2003. C’etait une autorité administrative et indépendante, chargée de garantir la liberté de l’information et de la communication.Entre autre mission, elle était chargé d’assurer la liberté et la protection de la presse, garantir l’accès aux sources d’information et aux moyens publics d’information. Il doit, par ailleurs, veiller au respect de l’expression pluraliste des courants de pensée et d’opinion dans la presse et la communication audiovisuelle.