Tchad : la CTDDH accuse la HAMA d’atteinte à la liberté de la presse

A travers un communiqué, la Convention tchadienne des défenses des droits humains appris avec indignation que le Directeur de Publication du journal Al Wihda Info Djimet wiche a été poursuivi par des individus.

La scène s’est déroulée dans la nuit du 26 août 2023 alors que le journaliste rentrait chez lui aux environs de 22 heures. Le vendredi 25 août 2023, soit un jour avant cette traque, la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel, a suspendu la parution du journal pour huit jours.

La CTDDH signale également qu’un reporter du journal Al Wihda INFO a été interpellé par les agents de la sécurité à Bardai alors qu’il couvrait un évènement sur invitation du Ministère des Transports et de l’Aviation Civile. Ils n’ont pas hésité à invoquer la présence indésirable de ce journaliste pour l’empêcher de faire son travail.

La décision de la HAMA d’interdire Alwihda infos de travailler est une atteinte grave à la liberté de la presse et aux droits fondamentaux des journalistes garantis par les lois de la république.

La HAMA, en tant qu’instance de réglementation des médias, devrait plutôt encourager un environnement médiatique libre et ouvert, permettant aux journalistes de remplir leur rôle essentiel de rapporteurs d’informations.

Il est important de défendre et de promouvoir la liberté de la presse, car elle est un pilier fondamental de toute démocratie. La CTDDH exprime sa vive indignation face à cette traque et interdiction d’exercer librement et en toute sécurité son travail.

La CTDDH est préoccupée par cette recrudescence des attaques contre les journalistes et en appelle à la responsabilité de l’État qui est de permettre l’exercice du droit de l’information et sa diffusion par tous les moyens autorisés et de laisser s’exprimer librement les professionnels des médias.

Tchad : pénurie de carburant, la CTDDH fustige le mutisme du gouvernement

La CTDDH exprime sa colère et son indignation face à l’indifférence des autorités suite aux protestations relatives à la hausse des prix du gazole et à la pénurie de carburant qui dure depuis deux semaines.

La convention s’est exprimée à travers un communiqué du 2 mai 2023. Selon la CTDDH, cette augmentation soudaine et injustifiée du prix du carburant a un impact dévastateur sur les familles les plus vulnérables et sur les produits de première nécessité. « Les personnes à faible revenu, les personnes âgées et les personnes vivant avec une maladie chronique sont les plus touchées par cette situation. Nous demandons aux autorités compétentes de prendre des mesures immédiates et concrètes pour remédier à cette crise sans précédent et inédite pour un pays producteur de pétrole », a déclaré la CTDDH.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme, s’inquiète de la montée de la colère populaire, qui risque de déboucher sur des mouvements de protestation généraux aux conséquences incalculables.

Elle invite également le ministère en charge des transports à encadrer le comportement des agences de voyage, qui augmentent parfois les tarifs de façon disproportionnée, obligeant ainsi les citoyens à encore plus de dépenses face à un pouvoir d’achat trop faible.

L’organisation  rappelle que la fermeture de la frontière avec le Soudan depuis le 15 avril a déjà entraîné une augmentation des prix des denrées alimentaires dans les provinces limitrophes, qui risque de s’étendre sur l’ensemble du Tchad.

Enfin, la CTDDH exprime sa totale déception face au mutisme du chef du gouvernement et du président de la transition dans ce qui est désormais vu comme les prémices d’un naufrage inéluctable de l’État. Les Tchadiens sont patients, mais la patience a ses limites.

Tchad : la CTDDH dénonce le mauvais état des routes et l’épuisement des conducteurs

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) exprime sa profonde douleur face à l’accident mortel de la circulation survenu dans la nuit du 27 janvier sur l’axe Oum Hajar Abéché.

Dans la nuit du 27 janvier 2023, un bus de passagers est entré en collision avec un camion lourd sur la route reliant les villes d’Oum Hijar et Absha. Cet accident mortel a causé de nombreux morts et blessés.

La convention invite les autorités à prendre leurs responsabilités jusqu’à ce que toutes les mesures de sécurité soient prises. « Ajoutez à cela le très mauvais état des routes et l’épuisement des conducteurs sans substitut sur tout le parcours. »

La CTDDH présente ses plus sincères condoléances à toutes les familles endeuillées et souhaite un prompt rétablissement aux blessés.

Jeudi noir au Tchad : la CTDDH scandalisé par le nombre de morts

L’organisation tchadienne des droits de l’homme exprime son horreur devant les tueries et les violences intenses qui ont eu lieu lors des manifestations dans plusieurs villes tchadiennes le 20 octobre 2022.

Le consensus tchadien sur les droits de l’homme se dit scandalisé par le nombre énorme de morts et de blessures humaines qui ne peuvent être justifiés d’aucune façon même si ces manifestations ne sont pas justifiées.

L’accord condamne également l’extrême brutalité, la destruction de biens et les discours haineux, dont les images circulent dans le monde entier sur les réseaux sociaux qui montrent une fois de plus un manque de contrôle de soi et une utilisation inacceptable d’armes de toutes sortes supposément manifestations pacifiques.

L’accord suit de près l’évolution de la situation, y compris la mise en œuvre de l’état d’urgence et les résultats des enquêtes annoncés par le gouvernement. Ils appellent toutes les parties impliquées dans la vie sociale et politique à faire preuve de maîtrise de soi et préfèrent le dialogue comme moyen de résoudre cette crise

La CTDDH présente ses condoléances à toutes les familles des victimes et prompt rétablissement à tous les blessés.

Tchad : la CTDDH exige la libération des ex travailleurs de TCC

A travers un communiqué de presse, la Convention tchadienne de défense de droits de l’Homme (CTDDH), demande de libérer les ex employés de TCC arrêtés le 30 juin à N’Djamena.

De nombreux ex-travailleurs de la TCC ont été arrêtés devant la direction nationale d’ESSO. Ils sont détenus dans les locaux du commissariat central de N’Djamena. Ces employés ont été arrêtés suite à un sit-in pour protester contre la lenteur dans l’exécution de la décision judiciaire ayant condamné la compagnie ESSO au payement d’un montant de 10 milliards 500 millions de francs CFA au profit de ces 3500 ex-travailleurs à titre de droits sociaux.

Pour la CTDDH, cette arrestation et détention porte gravement atteinte aux dispositions de la Charte de Transition et textes internationaux garantissant la liberté de réunion et d’association pacifique.

La Convention, demande également la libération immédiate et sans conditions de toutes les personnes retenues au gouvernement de s’assurer de la bonne exécution de cette décision.

Tchad : la CTDDH scandalisée par les débordements des manifestants

Dans un communiqué du 16 mai 2022, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore des dégâts humains et matériels enregistrés au cours des manifestations.

La  CTDDH se dit scandalisée par les débordements intervenus lors des manifestions qui se sont déroulées à N’Djamena et dans plusieurs villes du Tchad du 14 au 16 mai courant.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, déplore qu’une manifestation autorisée avec un itinéraire précis ait occasionnée des débordements ayant entrainé plusieurs blessés dans les rangs des manifestants ainsi que la destruction des biens.

« Selon diverses sources plusieurs personnes avaient été arrêtées et sont mises sous mandat de dépôt. », indique le communiqué.

La Convention, dénonce la brutalité policière véhiculée par des images qui circulent sur les réseaux sociaux lors des arrestations et exige le respect de l’intégrité physique et morale des personnes arrêtées conformément aux dispositions de la loi.

« La CTDDH suit de très près l’évolution de la situation et appelle tous les acteurs de la vie sociopolitique au calme et à la sérénité dans le respect des lois de la république. », conclut la note.

Tchad : la CTDDH préoccupée par les assassinats et viols sur des filles mineures

 

Dans un communiqué de presse, la Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), se dit profondément préoccupée par les assassinats lâches et barbares commis ces derniers temps sur des Paisibles Citoyens ainsi que les viols sur des filles mineures.

En effet, le jeudi dernier dans la soirée un jeune policier a été : « lâchement abattu par balles devant sa maison par des individus non identifiés qui courent encore dans la nature. » Au cours de cette même semaine, les réseaux sociaux ont véhiculé deux cas de viols commis sur des filles mineurs par des individus sans foi ni loi.

La CTDDH, rappelle que la détérioration de la situation sécuritaire inquiète plus d’un et nécessite des interventions urgentes et donc la prise de mesures sécuritaires sévères afin d’éviter une psychose au sein de la population.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, souligne que l’atteinte à l’intégrité physique et corporelle des personnes et les viols sur mineures sont des pratiques assimilées à des crimes et punies comme tels tant par les textes Nationaux en vigueur que par les textes Internationaux ratifiés par le Tchad.

Pour l’’organisation, la recrudescence de ces violations des droits humains sont le corollaire de l’impunité sciemment entretenue par les plus hautes Autorités de la République depuis longtemps. Elle estime également que les autorités en charge de la Sécurité ont failli à leur mission d’assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du Territoire.

La CTDDH, demande au gouvernement de la Transition par le biais du ministre de la Sécurité Publique et de la Justice de prendre leurs responsabilités afin de prévenir et de réprimer les criminels auteurs de ces crimes odieux.

Tchad : la CTDDH condamne la mauvaise gestion des ressources halieutiques

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), dans un communiqué du 8 avril 2022, déplore la coupure abusive et intempestive de l’eau et de l’électricité à N’Djamena et dans certaines grandes villes du Tchad.

En effet, dès l’entame de cet été, les Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité se sont permis le droit de restreindre le libre accès à l’eau et à l’électricité aux consommateurs Tchadiens aussi bien à N’Djamena la capitale qu’en provinces en violation flagrante avec les textes de la République. Cette coupure intempestive survient à un moment extrêmement chaud où il fait régulièrement 46° et pendant que les besoins d’accès à l’eau potable et à l’électricité permanente sont augmentés, les deux Sociétés Tchadiennes d’eaux et d’électricité réduisent drastiquement leur prestation plongeant ainsi les usagers dans un calvaire sans précédent.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), s’indigne contre cette violation des droits fondamentaux de base d’un peuple meurtri et assoiffé depuis belles lurettes et qui continue d’en payer le fort prix. Elle souligne que ces deux Sociétés Nationales ont par leur fait porté atteinte aux droits fondamentaux de l’homme notamment les droits sociaux de base tel que le droit à la vie, à l’épanouissement de sa personne.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), consciente de l’existence suffisante d’eaux sous la surface condamne cette mauvaise gestion des ressources halieutiques depuis plus de trois décennies sans qu’une solution définitive soit trouvée.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), rappelle aux autorités en charge de l’hydraulique que l’accès à l’eau ne devrait pas être posé au Tchad du fait de sa disponibilité quantitative et surtout à ce 21eme siècle où les peuples du monde consacrent ses énergies au développement des nouvelles technologies de l’information et de la Communication, celui du Tchad cherche encore à mettre termes à sa soif.

La CTDDH, demande aux autorités de la Transition de mettre le double paquet afin de remédier à ces problématiques récurrentes vécues au quotidien par nos concitoyens sous une température très élevée.

Tchad : indignation de la CTDDH suite à la répression des marcheurs à N’Djamena

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme (CTDDH), exprime sa vive préoccupation sur la violente répression policière dont étaient victimes les manifestants pacifiques ce matin dans plusieurs quartiers de N’Djamena.

En effet, en signe de solidarité et de soutien aux victimes de la tuerie de Sandana, Province de Moyen-chari survenu le 09 février dernier ayant entraîné la mort de 13 personnes et plusieurs autres blessées, une manifestation pacifique a été organisée  à Ndjamena et autres villes du Pays.

Celle organisée à Ndjamena a été violemment réprimée par les Éléments de forces de l’ordre qui avaient fait un usage excessif de gaz lacrymogènes qui a causé des cas blessures parmi les manifestants. Plus pire encore, les Éléments de forces de l’ordre avaient largué de lacrymogènes sur des tentes dressées pour célébrer les obsèques d’un individu décédé.

La Convention Tchadienne de Défense de Droits de l’Homme, rappelle aux autorités en charge de la sécurité que leur mission consiste à protéger les paisibles citoyens et non les atteindre dans leur chère.

L’organisation de défense des droits humains, souligne qu’aucun motif ne saurait justifier un tel emploi de la force sur des manifestants à mains nues et de surcroît agenouillés à même le sol.  Ainsi, La CTDDH exige l’ouverture d’une enquête indépendante afin d’établir les responsabilités des uns et des autres. Elle souhaite enfin, un prompt rétablissement à tous ceux et/ou celles qui étaient blessés.

Tchad : la CTDDH critique la prestation de services de la compagnie Airtel

La CTDDH contre la mauvaise qualité de services d’Airtel Tchad. Elle dénonce la dégradation de la qualité des services dans un communiqué du 17 novembre.

Dans les détails, la CTDDH, se dit  très préoccupée par la mauvaise qualité du réseau. « La Compagnie téléphonique Airtel peine difficilement à satisfaire les attentes de sa clientèle.»

D’après la note, le phénomène date de plusieurs années. « La Compagnie est arrivée à ne plus remplir son obligation de bonne prestation de services. »

Le réseau se détériore du jour en jour aux vues des autorités de régulation, regrette la CTDDH.

Elle souligne par ailleurs, que ce manquement est dû en grande partie au laisser-aller de l’autorité de régulation chargée de veiller au strict respect de ‘’cahier des charges’’.

La CTDDH, indique que par ce manquement, Airtel non seulement taxe chèrement les usagers, mais aussi et surtout, se lance à arnaquer injustement les paisibles citoyens.

Enfin, La Convention Tchadienne de Défenses des Droits de l’Homme, demande au ministère de télécommunication de veiller au respect du cahier de charge par Airtel.

Tchad : la CTDDH dénonce la détention arbitraire d’un citoyen aux Renseignements généraux

Pour la CTDDH, la détention de Dorkemnodji Didier est illégale. Il est arrêté deux semaines après avoir filmé une scène de torture devant l’Hôpital Général de références Nationale. Il est dans les locaux des renseignements généraux depuis le 26 octobre 2021.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), estime que c’est une arrestation arbitraire. Elle relate les faits. « De passage devant l’Hôpital Général de références Nationale de Ndjamena, et ne pouvant pas être indifférent face à la scène de tortures inhumaines et cruelles dont a été victime un compatriote ligoté par les agents de sécurité en faction devant cet établissement hospitalier, Mr Dorkemnodji Didier, avait filmé et publié sur son compte Facebook des agents de l’État qui torturaient un paisible Citoyen. »

La  CTDDH regrette que, l’arrestation de ce dernier ne respecte pas, « les règles élémentaires de procédure ».

« La CTDDH, estime que la photographie effectuée dans des lieux publics et qui n’ayant pas été cadrée sur une seule personne afin de lui nuire ne constitue en aucune façon une infraction tant à la loi pénale Tchadienne, moins aux normes internationales protégeant les Droits de l’homme. » Pour la convention, cette arrestation arbitraire consiste à intimider tous les citoyens qui vaudraient dénoncer ce genre d’injustice. Le secrétaire général de la CTDDH, Ibrahim Mahamat Ibrahim exige la : « libération immédiate et sans conditions. »

Tchad : la CTDDH dénonce des exactions et violations dans la province du Kanem

Ce mardi 19 octobre 2021, la Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme a interpellé sur des cas de violations de droits humains dans la province du Kanem. Ci-dessous, l’intégralité de la mise au point.

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme CTDDH, avait reçu des informations selon lesquelles des exactions et violations des Droits de l’homme seraient commises par l’armée tchadienne sur des civils et des arrestations des militaires tous issus de la province du kanem.

Ayant été informée, par la suite, par une source fiable que ces informations seraient erronées, la CTDDH a décidé d’envoyer une mission au kanem pour s’enquérir elle-même de la situation sur le terrain et produire, à cet effet, un rapport détaillé sur les événements sensés s’être déroulés dans cette province.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), animée par l’esprit de justice et conformément à ses principes éclairera l’opinion sur toutes les violations des droits fondamentaux d’où qu’elles viennent au retour de la mission diligentée. »

Tchad : la CTDDH horrifié par la répression de la marche Wakit Tamma du 2 octobre

Dans un communiqué de presse, la CTDDH exprime sa colère face à la répression de la manifestation de samedi 02 octobre. Ci-dessous, l’intégralité de la note signée du SGA, Ibrahim Mahamat Ibrahim

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément horrifiée par la répression de la marche de Wakit-Tamma pourtant autorisée par le ministère de la sécurité.

Une fois de plus, le réflexe de brutalité crue des éléments de la GMIP a pris le dessus sur la raison et les images rendues publiques sont éloquentes à cet égard.

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme ( CTDDH ), estime qu’un simple changement d’itinéraire de la part des manifestants ne justifie en aucune façon cette brutalité policière.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige l’ouverture d’une enquête en vue d’identifier les auteurs de ces forfaits et les punir ; elle exige par ailleurs une prise en charge immédiate des blessés.

Un système de transition qui se veut démocratique ne saurait s’accommoder de ces genres de comportements qui risquent à terme de compromettre la tenue du prochain dialogue national inclusif.

 

 

Tchad : la CTDDH dénonce le laxisme des autorités sécuritaires face aux litiges fonciers

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme, condamne le conflit intercommunautaire de Tiyo. Elle regrette qu’une fois de plus, des citoyens perdent la vie à cause d’un différend foncier.

D’après le dernier bilan, au moins 27 personnes sont mortes dans les affrontements du 19 septembre à Tiyo. Précisément dans les villages de Kidji-Mira, dans la province du Ouaddaï. La CTDDH, une fois de plus est indigné et condamne les instigateurs de ce conflit qui a causé près d’une trentaine de morts. « La CTDDH est d’autant plus indignée que cette tragédie aurait pu être évitée. »

Elle accuse : « Le laxisme et l’irresponsabilité des responsables administratifs et sécuritaires à une fois de plus causé des pertes en vies humaines ».  Et affirme à juste titre que la responsabilité des autorités au niveau tant central que local est largement engagée. La convention estime que : « les nominations complaisantes des agents médiocres et sans formation aucune dans l’administration locale est à l’origine de ces gestions scabreuses aux conséquences dramatiques des affaires provinciales. »

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige par ailleurs que les instigateurs de ces massacres soient arrêtés et punis conformément à la loi.

Tchad : le président du CMT ordonne la punition des criminels à l’origine du conflit de Tiyo

 

Tchad : la CTDDH dénonce les tortures infligées à 3 frères par un agent du service de renseignement

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément outrée par le comportement cruel, barbare, humiliant et dégradant de Khawadji Tidjani chef d’antenne de l’Agence nationale de renseignement (ANS) d’Amtiman dans la province du Salamat.

« En effet, ce dernier accuse faussement trois frères d’une même famille de posséder des armes; ceux-ci: Ibrahim Youssouf, Ishakh Youssouf et Moussa Fadoul Youssouf arrêtés arbitrairement par cet individu de l’ANS sont soumis à des tortures inouïes allant de l’introduction du piment dans l’anus, les organes génitaux et les yeux aux brûlures du corps après les avoir aspergé d’essence.

C’est ainsi que le vieux père de ces malheureux n’ayant pas pu supporter le supplice de ses enfants et étant de santé fragile meurt brusquement après avoir appris la nouvelle de leur torture. Ce sinistre personnage de l’ANS a pris du grand frère de ces victimes en l’occurrence le nommé Brahim la somme de 200 000 francs sans raison aucune.

La Convention Tchadienne de Défense des tcah (CTDDH) exige l’arrestation immédiate de ce criminel et sa radiation totale du corps des agents de l’ANS.

La CTDDH exige que ce Khawadji Tidjani soit jugé et sévèrement condamné pour ce comportement digne des pratiques nazies.

La CTDDH exige par ailleurs des dédommagements conséquent des victimes pour l’énorme préjudice subi », écrit le secrétaire chargé de sensibilisation et de mobilisation Abdelkader Djibia de la CTDDH.

Tchad : la CTDDH exige la libération sans délais du coordonnateur de la CONAJEPT

Dans son communiqué de presse relayé ce 14 avril 2021, La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) a déploré le maintien en garde à vue de Mahamat Oumar Ibrahim, coordonnateur du CONAJEPT

« La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) est extrêmement préoccupée par le maintien en détention du Coordonnateur de la Coordination nationale des jeunes pour la paix et le Développement au Tchad (CONAJEPT) Mahamat Oumar Ibrahim arrêté le 08 Avril 2021 au siège du PSF est maintenu arbitrairement en détention alors que tous les camarades arrêtés avec lui avaient été tous libérés.

La CTDDH estime que le maintien en détention est gratuit et sans fondement.

La Convention Tchadienne de Défense des droits de l’homme (CTDDH ) exige la libération sans délais de ce jeune qui avait déjà connu les geôles du pouvoir MPS il n’y a pas longtemps à cause de son engagement patriotique et citoyen contre l’injustice érigée en système de gouvernance.

La CTDDH rendra le gouvernement tchadien responsable d’une éventuelle atteinte à son intégrité physique.

Tchad : la CTDDH demande de lever le blocus au siège des Transformateurs

Dans un communiqué de presse publié le 08 mars 2021, Convention tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) exige la levée immédiate du blocus au Q.G des Transformateurs

« La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) est extrêmement préoccupée par le blocus injustifié effectué par les forces de police du GMIP du siège du parti LES TRANSFORMATEURS depuis maintenant deux jours empêchant toutes entrées et sorties des militants bloqués à l’intérieur avec leur président le Docteur Succès Masra. », peut-on lire dans la note.

La convention regrette que : « plus d’une semaine après le massacre odieux perpétré au domicile de l’opposant Yaya Dillo par la garde prétorienne d’Idriss Deby, ce blocus gratuit et arbitraire illustre à n’en pas douter, la dérive dictatoriale du système mafieux de Deby. »

La CTDDH estime que ces actes posés par le pouvoir font du Tchad un pays loin de ce qu’il est convenu d’appeler un état de droit. Elle exige la levée immédiate de ce blocus dont la durée risque de provoquer des atteintes à des vies humaines.

La Convention indique également qu’elle est surprise du silence complice des représentations diplomatiques et des organisations de défense des droits de l’homme sur le sujet.

« La CTDDH rendra Idriss Deby Deby personnellement responsable des conséquences qui découleront de cet acte de barbarie. », conclut la note.

 

Tchad : la CTDDH dément la prétendue candidature de Mahamat Nour Ahamat Ibedou à la prochaine présidentielle

Dans un communiqué de presse publié ce mardi 23 février 2021, La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH), fait savoir qu’en sa qualité de défenseur des droits humains, Ibedou n’a pas qualité à chercher le pouvoir

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) tient à informer l’opinion nationale et internationale que l’information selon laquelle son Secrétaire Général Mahamat Nour Ahamat Ibedou serait le candidat des Transformateurs aux présidentielles d’avril 2021 est fausse et dénuée de tout fondement. Cette « fake new » distillée par des oiseaux de mauvaises augures à la solde du pouvoir Deby est destinée à semer le doute dans l’esprit des tchadiens.

La CTDDH rappelle qu’en sa qualité de défenseur des droits de l’Homme, le Secrétaire Général Ibedou n’a pas vocation à chercher le pouvoir. Son statut actuel ne lui permet donc pas d’être investi candidat à une élection présidentielle.

De plus, la position de la CTDDH concernant ces futures élections truquées est connue ; à savoir que toutes les forces vives doivent se concentrer sur l’exigence et la nécessité du démantèlement du dispositif de fraudes électorales mis en place au vu et au su de tout le monde par Idriss Deby et ses sbires, et l’instauration d’un autre dispositif électoral paritaire capable de garantir la transparence des futures élections.

Cette information selon laquelle, le SG de la CTDDH serait candidat à la prochaine présidentielle a fait le tour de la toile depuis hier.

Tchad : la CTDDH dénonce une atteinte physique sur Mahamat Lazina

Le secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibédou accuse le président de la république d’avoir fait arrêté et torturé, Mahamat Ahma Lazina, président du MNCT

D’après le S.G de la CTDDH, le président du parti MNCT (Mouvement national pour le changement au Tchad), et plusieurs militants ont été arrêtés le 15 janvier par la police à l’issue des marches organisées pour protester contre le soutien de la France au 6ème mandat d’Idriss Deby Itno et pour revendiquer l’alternance.

« La barbarie a atteint son comble avec le President MAHAMAT LAZINA qui vient d’être libéré ; il avait cependant été torturé et nous sommes inquiets pour sa santé ; apparemment il a une côte cassée ou enfoncée. La responsabilité de cette atteinte à sa santé en incombe entièrement à Idriss Deby. Deux des responsables de son parti sont encore maintenus aux Renseignements Generaux », déclare la CTDDH.

Le MNCT et la CTDDH assurent que Mahamat Ahmat Lazina est libre. Toutefois ils réclament la libération de toutes les autres personnes arrêtées dans le même cadre.

Le leader du MNCT avait annoncé, il y a quelques jours, son intention de marcher pacifiquement le 15 février 2021 pour l’alternance, dans la foulée d’un appel à manifester des Transformateurs. Ils sont effectivement sortis le 15 février, jour d’ouverture de la 7ème conférence des chefs d’Etat du G5 Sahel. Quelques personnes ont été arrêtées pendant les manifestations avant d’être libérées plus tard.

Tchad : la CTDDH exige la libération immédiate et sans conditions des manifestants arrêtés

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme dénonce l’arrestation injuste des manifestants pris lors des marches pour la démocratie, la justice et l’alternance les 05 et 06 février 2021

Dans un communiqué de presse parvenu ce 09 février à la rédaction de journaldutchad.com, l’organisation de défense des droits de l’Homme attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’arrestation arbitraire les 05 et 06 2021 de son secrétaire général, Mahamat Nour Ibedou. Egalement de la trésorière du parti les transformateurs, Fatime Abdelkerim Soumaila, le Coordonnateur du Mouvement des jeunes pour la paix et le développement, Mahamat Oumar Brahim, le président du Collectif des diplômés sans emploi, Cousin Aissadji Aimé et de dix autres jeunes.

La CTDDH s’insurge contre l’injustice constatée dans la mise de ces personnes sous mandat de dépôt par, M. Allahrassem Nodjiadé, 10ème substitut du procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena.

« Aussitôt arrivés dans l’enceinte du Palais de la justice les avocats des patriotes avaient surpris les Gendarmes remplissant les mandats de dépôt de leurs clients. Alors que leurs clients n’avaient pas été auditionnés par le Procureur. Après vifs échanges avec les avocats, Le 10ème substitut du procureur reprend l’audition. Au cours de celle-ci, le 10ème substitut du Procureur avait laissé entendre que sa conscience ne lui permettrait pas d’envoyer les camarades en prison, mais après avoir reçu un coup de téléphone, il aurait été instruit par son Ministre de la Justice, de placer les vrais patriotes sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt d’Amsinéné », peut-on lire dans le communiqué.

D’après la note, la CTDDH affirme son engagement pour le respect des droits de l’homme tout en continuant par dénoncer la barbarie régnante au Tchad. « Elle condamne la Violation du sacro-saint principe de la présomption d’innocence et du droit de la défense commise respectivement par le 5ème ADAM MAHAMAT ZENE et le 10ème Allahrassem Nodjiadé substituts du Procureur de la République aux ordres du Ministre de la Justice Djimet Arabi. »

Enfin, la CTDDH rend le Gouvernement pour responsable pour toute éventuelle atteinte à l’intégrité physique de militants jetés arbitrairement en prison et exige leur libération immédiate et sans conditions.

Tchad : les membres de la CTDDH signent une pétition pour dénoncer un complot

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a organisé un point de presse hier pour dénoncer le caractère infondé de l’Assemblée générale qui se tiendra ce vendredi 04 décembre

Le comité exécutif a fait savoir au cours de sa communication que, le complot contre la CTDDH annoncé est arrivé à sa dernière étape. « Cette ultime étape est l’organisation ce vendredi 4 Décembre 2020, au Centre AL Mouna d’une pseudo Assemblée Générale qui sera encadrée par des agents du gouvernement qui, pour l’occasion fournirons un public fabriqué de toute pièce pour accompagner les deux individus préalablement chassés de la CTDDH que vous connaissez tous. ».

Le Comité exécutif décidé dès lors de faire signer une pétition par les militantes et militants qui réaffirment leur soutien indéfectible au camarade Secrétaire Général Mahamat Nour IBEDOU et rejettent toute manœuvre tendant à le faire .De même elle rejettera par avance toute décision d’où qu’elle vienne tendant à la mettre sous la coupe du gouvernement et à ses valets qui sont ALbissati et consorts.

La convention informe que, tout a commencé en juin 2020 quand IDRISS Deby donna des instructions fermes à Djimet Arabi ministre de la justice, d’utiliser tous les subterfuges judiciaires pour écarter Mahamat Nour IBEDOU de la tête de de la CTDDH avant les élections.

Après avoir cherché en vain un prétexte pour exécuter les ordres, Djimet ARABI tombe en juillet 2020 sur Ahmat Hassaballah, un ancien membre de la CTDDH suspendu de toutes activités au sein de l’organisation pour avoir détourné de l’argent destinée à la caisse. Des tractations administratives et judiciaires ont suivi.

« Le 30 Novembre 2020, nos sources en Europe nous informent que le camarade AlBissati Saleh Allazam ancien conseiller du Secrétaire Général de la CTDDH qui était exilé en France depuis deux ans avait été appelé à l’ambassade du Tchad en France où un titre de voyage, de l’argent et un billet d’avion lui avait été fourni en vue de revenir à Ndjamena, être à la tête de la CTDDH et remplacer ainsi le camarade IBEDOU »,  renseigne le comité en condamnant les subterfuges judiciaires.

Tchad : un complot visant à arracher la CTDDH à ses responsables légitimes, inquiète

Un complot du gouvernement serait en cours pour ôter la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) des mains de ses responsables légitimes. C’est du moins ce qu’il en ressort du communiqué publié ce 2 décembre

Dans un communiqué de presse de la CTDDH rendu public ce mercredi, Secrétaire à l’Encadrement et à la Formation aux Droits de l’Homme, Abbas Alhassan dénonce un complot à l’encontre de sa formation. « La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) informe l’opinion nationale et internationale qu’un complot ourdi à un très haut niveau contre la CTDDH est en cours d’exécution. » D’après lui, « une pseudo assemblée générale sera bientôt organisée par des usurpateurs à la solde du gouvernement avec des individus qui n’ont jamais été membres de cette organisation », laquelle viserait à placer un ancien conseiller du SG écarté, Mahamat Nour Ibedou

« C’est ainsi qu’un ancien conseiller du Secrétaire Général de la CTDDH exilé en France vient d’être rappelé par le gouvernement qui a facilité son retour au pays grâce à un laissez-passer consulaire délivré par l’Ambassade du Tchad en France, afin de remplacer Mahamat Nour Ibedou avec l’aide de tout le système étatique. C’est désormais l’état tchadien qui s’est mis à combattre les membres de la CTDDH et le Secrétaire Général », informe le communiqué.

Le SG Abbas Alhassan  déclare que la CTDDH reste toujours déterminée à mener le combat contre l’arbitraire, l’injustice et à défendre les opprimés. Il prend à : « témoin l’opinion nationale et internationale contre cette forfaiture flagrante qui se déroule sous ses yeux. » la CTDDH se réserve le droit d’engager une action judiciaire contre l’État Tchadien devant les Instances juridictionnelles internationales.

Tchad : la CTDDH dénonce les intimidations que subit un de ses membres

Dans un communiqué de presse parvenu à la rédaction de journaldutchad.com ce vendredi 20 novembre, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme(CTDDH) dénonce l’oppression que subit Khalid Daoud

Une affaire de diffamation serait à l’origine des intimidations et harcèlements sévères sur le chargé des relations publiques et programmes, KHALID DAOUD. Le secrétaire à l’encadrement et à la formation aux droits de l’homme Abbas Alhassan explique que : « mardi 17 dernier, le camarade KHALID DAOUD avait reçu tard dans la nuit une convocation lui demandant de se présenter le mercredi 18 Novembre au bureau d’un commissaire de la coordination de police judiciaire », la convocation a été déposée par Ahmat  Hassaballah également impliqué dans l’affaire de suspension de Mahamat Nour Ahmed Ibedou.

Le plaignant accuse Khalid Daoud d’avoir publié et partagé sur son compte Facebook, une publication selon laquelle il aurait reçu : « le montant de 30 millions CFA pour faire éjecter avec l’aide de la justice aux ordres, le camarade IBEDOU de la tête de la CTDDH », toute chose que le mis en cause réfute devant la justice.

« A la deuxième audition, ce jeudi, le requérant falsifie une publication dans laquelle le nom du camarade KHALID DAOUD a été identifié et dont l’en-tête a été volontairement modifiée en vue de faire croire que cette publication venait de KHALID », déplore le communiqué. Il ajoute que : « le commissaire de police ordonne la mise en garde à vue de KHALID DAOUD au motif que celui-ci a envoyé sa convocation à certains camarades qui l’ont publié. Il a donc fallu une intervention de son conseil pour obtenir sa libération sous garantie. ».

La CTDDH demande aux Instances internationales chargées de la défense et de la protection des droits l’homme en général et celles en chargent de la protection des défenseurs des droits de l’homme en particulier, de faire toutes les diligences pour amener les Autorités Tchadiennes au respect strict de textes nationaux et internationaux en vigueur.

 

Tchad : la CTDDH dénonce le traitement inhumain infligé dans les geôles de l’ANS

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) a fait une communication ce 29 octobre pour dénoncer les conditions insupportables auxquelles sont soumises plusieurs tchadiens de façon secrète.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) informe l’opinion nationale et internationale que des personnes détenues au secret depuis au moins trois ans croupissent encore dans une des geôles de l’Agence Nationale de Sécurité (ANS).

Cette geôle est située à proximité des locaux de la Direction de la dette.

Ces détenus au secret sans soins vivent ainsi dans des conditions indescriptibles et infrahumaines. Certains d’entre eux risquent tout simplement de perdre la vie ou porteront des séquelles irréversibles si une action urgente n’est pas menée.

Voici les noms de ces personnes :

  • Al HADJ OUMAR ABAKAR diabétique resté sans soins ; transféré de Korotoro le 01-07-2017. Demeure sans jugement.
  • ABDOU SARI SERIMI arrêté le 17- 12-2017, sans jugement, tuberculose osseuse très amaigri et a du mal à se tenir debout.
  • MAHAMAT Ali TIDJANI Ex opposant UFR rallié au régime le 21-10- 2017. Début de paralysie des membres inférieurs. Sans jugement depuis son arrestation.
  • ADAM ABBA ALI arrêté le 16-6-2019, tuberculeux. Sans jugement.
  • ABDERAMANE ABDERAHIM arrêté le 03-6-2019. Sans jugement.
  • YAHYA YOUSSOUF arrêté le 21-10-2018 jugé. Ex élément UFR.
  • MAHAMAT ABAKAR BOUBA. Soupçonné de trafic d’armes, arrêté début 2020, resté sans jugement.
  • OUSMANE TEGUEN. Ex membre de l’UFR arrêté en 2018, jugé. Il a presque perdu la vue.
  • MAHAMAT TIMAN ERDIMI, Devenu dépressif depuis une année et dont l’état nécessite des soins psychologiques.
  • MAHAMAT GREMA arrêté début 2020 mais resté sans jugement.
  • KAMOUGUE KOREIMI HASSANE. Ex membre de l’UFR, jugé en 2018. Diarrhée chroniques et faiblesse physique.

La CTDDH exige que ces personnes soient transférées dans des prisons légalement reconnues et des soins d’urgence pour ceux qui sont très malades.

Elle exige en outre que ceux Qui sont détenus sans jugement pendant longtemps soient immédiatement présentés à un juge et doivent bénéficier de l’assistance des avocats.

Tchad : la CTDDH s’insurge contre la suspension de Mahamat Nour Ibedou

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH) a fait un point de presse ce lundi 17 août 2020 pour dénoncer les complots à l’origine de la suspension de leur secrétaire général, Mahamat Nour Ahmed Ibedou

La communication de la convention fait suite à l’ordonnance du Tribunal de grande instance (TGI)  du 12 août dernier, suspendant le secrétaire général Mahamat Nour Ahmed Ibedou de son poste. La CTDDH dénonce les manœuvres du gouvernement qui ont conduit à l’adoption de cette mesure. Elle indique que : « toutes ces manœuvres sordides ne pourront en aucune manière empêcher la CTDDH de continuer à se tenir aux côtés des opprimés et de continuer à défendre les plus faibles, les plus démunis et les victimes de l’arbitraire érigé en système de gouvernement ».

Les défenseurs de Droits l’Homme précisent que le pouvoir à plusieurs fois essayer de neutraliser et de museler leur organisation à travers son secrétaire général suspendu. Ils en veulent pour exemple, le cas « Abba Daoud Nandjede, assistant auprès des conseillers spéciaux à la présidence, responsable de l’ADHET », le comité exécutif fait savoir que ce dernier a tenté de nuire à l’image de Mahamat Nour Ahmed Ibedou, en lui attribuant : « la paternité d’une fausse correspondance », l’accusant de vouloir déstabiliser le pays. Le comité exécutif de la CTDDH, regrette que le Tribunal de grande instance s’appuie sur la requête déposée le 12 août par un ancien membre de l’organisation, Ahmat Hassaballah pour prendre des mesures.

En effet, font savoir les avocats, Ahmat Hassaballah est un traitre qui a éjecté de de CTDDH pour traitrise et connivence avec le gouvernement. Il a été sanctionné à l’issue d’une réunion tenue le 27 juillet pour : « haute trahison »

L’ordonnance fixant suspension de Mahamat Nour Ibedou : « comporte plusieurs irrégularités » relève le comité exécutif. La CTDDH martèle qu’elle condamne avec la dernière énergie ce complot lâche et odieux orchestré par les plus hautes autorités du pays avec l’aide de la justice tchadienne qui est en fait le bras armé du pouvoir.

Affaire Salaye Deby : Me Sanna Dieudonné met au défi la CTDDH

Suite à l’accusation de la Convention Tchadienne de Défense droits de l’Homme (CTDDH) contre Salaye Deby d’être à l’origine de la noyade d’un bouvier. Son avocat Sanna Dieudonné a fait un point de presse ce 19 mai

L’avocat du frère cadet du président de la république reproche à la Convention Tchadienne de Défense des droits de l’Homme. D’après lui,  elle n’a pas respecté la procédure. La CTDDH s’est précipité à relayer une information dénaturée, note l’avocat.  « elle s’est arc-boutée sur cette information dénaturée alors que la méthodologie idoine usitée par toute organisation, fut-elle de droit de l’homme, c’est d’effectuer au préalable une enquête sur les lieux des faits pour s’assurer de la véracité des faits avant toute autre action », a-t-il déclaré. Il indique que la convention n’a pas effectué une descente sur le site de l’évènement pour s’enquérir des faits.

Me Sanna Dieudonné explique que contrairement à l’information relayée par la CTDDH, le 28 avril 2020, le jeune berger et son compagnon Adoum Oumar âgé de 16 ans se sont rendus au bras du fleuve Chari, à quelques encablures du jardin de Salaye Deby, non pas pour faire abreuver le troupeau de chameaux comme l’a signifié la CTDDH mais pour se rafraîchir comme il faisait chaud.

« La victime s’était déshabillé pour aller se laver au fleuve, soudain son ami Adoum Oumar s’est rendu compte que la victime se noyait c’est ainsi qu’il crie au secours. Au demeurant, il ressort des images parlantes du corps repêché que la victime portait une petite culotte de bain, donc ces images apportent des démentis formels à ces allégations  de la CTDDH », raconte l’avocat. La procédure de la convention est en son sens, entaché de points d’ombres. Il met au défi le collectif d’apporter la preuve que son client ait saisi le troupeau de la victime.

 

 

Tchad : le frère cadet du président impliqué dans une affaire de mort

Salaye Déby, est accusé d’avoir provoqué il y a deux semaines la mort d’un jeune berger.

Ce berger  se serait noyé dans une digue après que Salaye Déby, frère cadet du président de la république, a tiré pour le faire fuir, lui et son troupeau.

La scène se déroule le 28 avril dernier à Bardé, à 30 kilomètres au sud-est de la capitale tchadienne Ndjamena. Plusieurs troupeaux de chameaux s’abreuvent à un point d’eau, situé à quelques mètres du jardin de Salaye Déby. Le frère cadet du président Idriss Déby, très craint dans la zone, n’apprécie généralement pas que les bergers viennent ici avec leurs bêtes.

Selon un témoin présent au moment des faits, Salaye Déby sort alors de son domicile avec une arme et tire en direction des bergers pour les faire fuir. Aucun d’entre eux n’est touché, mais en s’échappant, Moussa, l’un d’eux, tombe dans une digue et se noie. Salaye Déby a alors refusé d’être interpellé par les gendarmes, selon la Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH).

La Convention tchadienne pour la défense des droits de l’homme (CTDDH) est sur le point de former une coalition avec d’autres organisations afin d’exiger son arrestation.

Djimet Arabi, le ministre de la Justice, assure qu’une information judiciaire a été ouverte et que l’enquête a été confiée à une unité de gendarmerie, la Section nationale de recherche judiciaire (SNRJ) qui doit, toujours selon le ministre, rendre ses conclusions en ce début de semaine.

Affirmations que rejette la CTDDH, pour qui aucune enquête n’est en cours.

Tchad : des révélations de la CTDDH sur des prisons secrètes

Le secrétaire général de la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH), Mahamat Nour Ibedou, a déclaré mercredi que « près de 200 personnes sont en ce moment détenues au secret dans différents cachots inconnus du public et appartenant à la police politique du régime qui est l’Agence Nationale de Sécurité (ANS). »

Selon la CTDDH, « ces personnes irrégulièrement détenues dans des prisons occultes vivent ainsi dans des conditions infra-humaines et subissent des tortures de toutes sortes ainsi que des atteintes quotidiennes à leur dignité. »

« Ces détenus qui sont entassés à plusieurs dans différentes cellules insalubres de ces cahots depuis plusieurs années pour certains d’entre eux, sont pour la plupart malades », précise la CTDDH.

L’organisation des droits de l’homme ajoute que « séjournant dans des conditions d’hygiène inhumaines et sciemment très mal nourries, ces personnes n’ont reçu depuis leur détention aucune visite d’un membre de leur famille qui ont toujours ignoré où elles se trouvent. »

Elle affirme avoir pu localiser « l’une de ces nombreuses geôles occultes de l’ANS et a pu obtenir ainsi la liste des détenus qui s’y trouvent. »

« C’est ainsi que des détenus jugés et condamnés et qui devaient purger leurs peines dans les prisons régulièrement connues, cohabitent avec d’autres prisonniers qui n’ont jamais été présentés à aucun juge », révèle la CTDDH.

 

Détenus ayant été jugés et condamnés :

AHAMAT YAKHOUB ADAM

HASSANE  BOULMAYE

GHABI AGUIT

KAMOUGUE KOREIMI HASSANE

HISSEIN BRAHIM DJOUMA

MAHAMAT TIMANE ERDIMI

MOUSSA HAMIT TARA

MOUSSA HISSEIN BERNEY

OUSMANE TEGUEN MIGUE

SALAHADINE DAGACHE YAYA

YAHYA NORPOUGOU

HAROUN BORGOU BRAHIM

 

Détenus n’ayant été présentés à aucun juge :

AlI AHAMAT MAHAMAT

MAHAMAT CHAYBO GOUDJA

MAHAMAT ALI TIDJANI

HISSEIN WASSADA GABA

YOUSSOUF MOUSSA LESSA

ALI HASSANE KARI

IDRISS TOGOIMI

BICHARA IDRISS SALEH

ALI HASSANE

OUMAR ABAKAR ADOUM

ABDOU TCHARI EREMI

ADOUM CHOUKOU SALIA

BRAHIM YOUSSOUF ADAM

NANTDOBE JOB

KARAMBA LAOUDADI FRANÇOIS

MATAZINA AZARIAL

DJARIAM MATERKEM

DONGA MESSALA

YAPARA DAMPOBE

HAYDALA HASSLA WALANDI

ANDRE POARI

ABDERAHMANE ABDELKERIM

AHAMAT ADAM DOUGOULI

MHT IBRAHIM FADOUL

SABIKH BAHAR IBRAHIM

BICHARA

HASSANE ABDALLAH KEBIR

 

La CTDDH rappelle que « plusieurs autres prisons occultes inconnues du public contenant à peu près le même nombre de détenus au secret sont disséminées dans la ville de Ndjamena. »

Elle condamne avec forces ces « détentions illégales et arbitraires dignes des pratiques nazies et exige l’envoi immédiat des détenus jugés et condamnés dans des prisons régulièrement connues où ils peuvent purger leurs peines et bénéficier ainsi du droit de visite de leurs familles et des droits dévolus à tout détenu condamné ; l’envoi sans délais de tous les détenus non jugés à la police judiciaire en vue de leur éventuel défèrement régulier au parquet afin qu’ils soient jugés et que leur sort soit connu de leur famille. »

Tchad : la CTDDH demande la libération de Baba Ladé

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme s’est exprimé dans un communiqué qu’elle a rendu public.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) se dit très préoccupée par la situation de l’ex rebelle Mahamat Abdelkader alias Baba Ladé emprisonné depuis 2015.

Dans un communiqué de presse, la CTDDH estime qu’étant condamné à 8 ans d’emprisonnement ferme et ayant bénéficié d’une remise de peine de 3 ans, Baba Ladé qui avait purgé cinq années de bagne devait être mis en liberté depuis le 14 janvier 2020.

Baba Ladé est toujours en prison et la CTDDH exige sa mise en liberté immédiate conformément aux lois de la République.

Pour rappel, Baba Ladé avait été arrêté le 10 janvier 2014 en RCA, puis mis sous mandat de dépôt le 15 Janvier 2015  et condamné à huit ans d’emprisonnement ferme. Il avait bénéficié d’une remise de peine de trois ans à la faveur du décret  N°290/PR/MJCDH /19 du 14 mars 2019 portant remise collective des peines.

Il est toujours à la prison de Moussoro.

Affaire Mahamat Nour Ibedou : le collectif d’avocat s’agrandit

Deux avocats de l’association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT) vont rejoindre le collectif d’avocats qui assureront la défense de  Mahamat Nour Ibedou.

Mbayanbé Ndoletar et Lauyamaye Topinanty se joignent à l’équipe de défense de Mahamat Nour Ibedou, secrétaire général de la Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme (CTDDH). Cette information a été donnée au cours d’une rencontre de l’APLFT. Il s’est agi au cours de cette rencontre d’échanger sur la lutte contre les violences sexuelles et sexistes (SGBV).

Le président du conseil de gouvernement associatif de l’APLFT, Ali Mahamat Modou, a exprimé son indignation suite à l’arrestation et la détention de Mahamat Nour Ibedou.

Cette détention est « malheureusement une mauvaise publicité de la justice tchadienne car elle intervient pendant que les avocats du monde francophone tiennent leur conférence internationale du barreau à N’Djamena, avec justement l’appui et la volonté des plus hauts autorités de notre pays », a-t-il indiqué

Tout en exigeant la libération immédiate de Mahamat Nour Ibedou, l’APLFT s’engage à suivre avec attention cette procédure et en tirera toutes les conséquences en matière de respect des normes nationales et internationales de protection des droits de l’Homme au Tchad.