Tchad : l’ancien chef des renseignements généraux arrêté

L’ancien chef rebelle Baba Laddé attend d’être édifié sur les raisons de son arrestation.

Au Tchad, deuxième nuit passée dans les locaux des services secrets pour l’ancien chef rebelle et ex-patron des services de renseignements généraux, le général Abdelkader Baba Laddé. Interpellé lundi 26 décembre, l’ancien maquisard qui a fait ses armes entre le nord de la Centrafrique et le sud du Tchad n’a toujours pas été notifié sur ce qui lui est reproché.

L’ancien chef rebelle peul tchadien, appréhendé à son domicile de Paris-Congo, dans le VIe arrondissement de N’Djamena, serait dans les locaux des services de renseignements, rapportent plusieurs sources locales. Il revenait d’un séjour à Dourbaly, à 95 kilomètres de la capitale où il a célébré la fête de la Nativité avec des chrétiens peuls.

Même si officiellement aucune raison n’est avancée pour expliquer cette interpellation, beaucoup d’observateurs estiment qu’elle est la conséquence d’une fiche que l’officier a envoyé à l’ambassadeur des États-Unis au Tchad et qui s’est retrouvée sur les réseaux sociaux.

Dans le document, Babba Laddé, met en garde les États-Unis, la France et leurs alliés contre un supposé projet d’agression de la part des partisans du président centrafricain, Faustin Archange Touadéra, contre les ambassades de ces pays à Bangui.

Ancien chef rebelle, Abdelkader Mahamat avait été nommé chef des renseignements généraux par Mahamat Idriss Déby Itno, devenu président de la transition tchadienne depuis avril 2021, après la mort de son père Idriss Deby Itno dans le nord du pays à la suite d’une contre-offensive de l’armée contre les rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT). Il a été démis de ses fonctions en février 2022.

Tchad : l’armée dément une tentative de coup d’Etat

Les informations relatives à une tentative de coup d’Etat au Tchad démenties par le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermendoa Agouna.

A travers un communiqué du 13 décembre 2022, l’état-major des armées dément les informations circulant sur la toile faisant état d’un coup d’Etat depuis quelques jours. « un petit groupe d’officiers de l’armée nationale tchadienne manipulé par des civils projettent des actions tendant à perturber les institutions de la république », signale le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermendoa Agouna.

Ce groupe d’hommes, faisait-il savoir,  était suivi par le service de renseignement militaire qui a mis fin à leur projet macabre en les interpelant aux fins d’enquête.

À cet égard, l’état-major général des armées rassure la population et l’invite à vaquer normalement à ses occupations. « Les renseignements militaires poursuivent leur investigation aux fins de neutraliser les perturbateurs. »

Toutefois, on alerte sur l’arrestation d’une dizaine de soldats et quelques officiers par la Direction générale des renseignements militaires depuis vendredi 9 décembre 2022. Les personnes arrêtées appartiennent pour la plupart au Pan Sahel Initiative (PSI).

Tchad : un sous-lieutenant radié des effectifs de l’armée pour faute grave

La décision est tombée ce vendredi 17 décembre 2021, un sous-Lieutenant de l’armée tchadienne a été cassé puis radié des effectif des forces de défense et de sécurité.

Par Décret N°982/PCMT/MDPCCDNACVG/2021 du 17 décembre 2021, le Sous-Lieutenant Youssouf Djimi Trami ID: 07001745 est cassé au grade de soldat de 2ème Classe, et radié du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour faute grave.

C’est une décision du ministère Délégué à la Présidence, Chargé de la Défense Nationale, des Anciens Combattants et Victimes de Guerre/Radiation d’un Officier Subalterne.

Tchad : un lieutenant radié des effectifs de l’armée pour haute trahison

 L’intéressé n’aura droit ni à la pension et à la solde de réforme, ni à une quelconque prime d’indemnité compensatrice

Tchad : un soldat de l’armée radié pour faute très grave et comportement déviant

« Les nouvelles ne sont pas chantantes !! », c’est par ces mots que l’Armée nationale tchadienne a annoncé la radiation d’un soldat faute très grave et comportement déviant

 

Le 06 septembre 2021, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby signe le décret n° 399 portant radiation d’un soldat des forces armées. Il s’agit du sous-lieutenant Sadick Abdramane Djjorok, ID 07015907. On le rétrograde soldat de deuxième classe. Après cela radié des effectifs de l’armée. Le concerné est sanctionné pour, fautes très graves et comportement déviant.

Sadick Abdramane Djjorok est le troisième soldat radié des effectifs de l’armée.  Pour le même chef d’accusation en l’espace d’une semaine. Ce sont les premières sanctions de cette nature prises par le président du CMT.

Les derniers décrets de radiation au sein des forces de défense et de sécurité datent de Deby. Le Maréchal du Tchad avaient sanctionné des officiers de la DGSSIE, rappelle l’armée nationale tchadienne.

Tchad : 95 prisonniers de guerre mineurs ont été libérés

En visite le 21 mai 2021, à la maison d’arrêt de Klessoum, le ministre délégué à la Présidence en charge de la défense a annoncé la libération des mineurs arrêtés lors des confrontations entre l’armée et le FACT

Les éléments du FACT capturés au cours des confrontations contre l’armée ont été présentés à la presse ce vendredi à la prison de Klessoum, N’Djamena. Le ministre délégué à la Présidence en charge de la défense, le général Daoud Yaya Brahim par cet acte a voulu mettre un terme aux messages selon lesquelles, le gouvernement tue les prisonniers de guerre dans les geôles.

Au total 489 prisonniers ont été présentés dont 95 mineurs. L’objectif fait savoir le patron de la sécurité est d’ : « apporter un démenti aux allégations sur les réseaux sociaux ». Pour le ministre en charge de la défense, de : « fausses informations faisant écho de l’élimination spontanée des éléments du FACT par les militaires tchadiens circulent sur la toile ». Or « Les forces de défense et de sécurité tchadiennes respectent le droit humanitaire, le statut des prisonniers de guerre », laisse entendre le membre du gouvernement.

Les mineurs seront remis aux familles et à l’Unicef pour réinsertion. Les adultes ont été remis à la justice et les blessés sont pris en charge dans deux établissements hospitaliers, assure le procureur de la république.

Tchad : le FACT détruit un hélicoptère de l’armée et prend le contrôle de la ville de Nokou

Dans un autre communiqué qui vient d’être publié, le Front pour l’alternance et la concorde affirme avoir détruit un hélicoptère de l’armée au cours des affrontements de ce jeudi 29 avril 2021

D’après le communiqué du Coordinateur politique chargé de la communication, Kingabé Ogouzeïmi de Tapol l’armée tchadienne se trouverait dans une position de faiblesse, et évite désormais tout combat au sol, préférant des bombardements aériens. « C’est ainsi que la junte militaire a dépêché tôt ce matin du jeudi 29 avril 2021, un hélicoptère pour bombarder nos positions. La défense anti-aérienne des Forces de la Résistance Nationale, plus que jamais sophistiquée et opérationnelle, a détruit cet hélicoptère de combat. ». Le FACT affirme avoir détruit un hélicoptère au cours des échanges avec l’armée régulière.

« Ce qui a permis à nos vaillantes forces de faire une percée fulgurante et d’administrer une cuisante défaite à cette milice barbare qui manque de courage pour les combats au sol », se vante Kingabé Ogouzeïmi de Tapol qui affirme avoir pris le contôle d’une localié

« A l’heure où nous mettons sous presse ce communiqué, la ville de Nokou, chef-lieu du Département du Nord- Kanem est libérée et sous le contrôle total des forces de la résistance nationale du FACT », informe le porte-parole du groupe politico-militaire.

Les rebelles mettent en garde contre le survol de l’espace aérien qui serait sous le contrôle : « désormais, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad n’acceptera plus le survol de ses positions et les localités qui sont sous son contrôle. Notre défense anti-aérienne est prête à répondre à toute attaque ou manœuvre d’espionnage. Tout aéronef qui survolerait nos positions sera traité en élément hostile au peuple tchadien et sera abattu sans sommation. »

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT, a fait le bilan de la confrontation entre l’armée et le FACT du samedi 17 avril 2021

D’après le porte-parole de l’armée : « Plus de 300 terroristes ont été neutralisés et 150 ont été faits prisonniers dont trois hauts responsables ». Les affrontements ont eu lieu dans la province du Kanem, note l’officier supérieur.

Le général de brigade Azem Bermandoa Agouna, ajoute que : « 26 véhicules comportant 16 équipes d’armes lourdes ont été recupéré », auprès du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Le porte-parole de l’armée tchadienne fait également savoir que : « côté ami, nous déplorons cinq martyrs et 36 blessés ».

Ces combats ont débuté le 11 avril 2021, jour de la présidentielle au Tchad. Les éléments du FACT en provenance de la Libye ont fait incursion par le nord du Tchad. Le combat du samedi 17 avril 2021 s’est déroulé à la lisière de la province du Kanem et Borkou. Des pertes en vie humaine et la destruction des matériels de guerre ont été enregistrés de deux cotés.

Suite à la panique des étrangers, Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger appelle les missions diplomatiques au calme. « La situation n’est pas préoccupante. Celle militaire est bien maîtrisée par l’armée tchadienne », a déclaré, Amine Abba Siddick

Tchad : les rebelles du FACT mettent en garde les amis du Tchad contre l’ingérence dans les affaires tchado-tchadiennes

Dans un communiqué de presse publié le 11 avril 2021, Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), s’offusque contre les opérations militaires menées à Tanoua, dans la région du Tibesti

D’après le FACT, les différentes garnisons sur les itinéraires de Wour et Zouaké sont : « tombées sans résistance aux mains de nos vaillants combattants ».

Le président du FACT, Mahamat Mahdi Ali fait savoir qu’il : « relance son appel aux forces armées encore sous le contrôle du régime de déposer les armes et suivre la posture de leurs collègues du Tibesti. Ceux de nos frères qui se sont assurés d’être traités conformément à la convention de Genève et jouiront des droits de visite de la Croix rouge et du Croissant rouge international »

Il lance également  un appel vibrant à l’opposition démocratique, à la société civile et au peuple tchadien dans son ensemble qui traverse des heures difficiles, de maintenir la dynamique de la pression sur la dictature et d’aider les vaillants combattants du FACT à libérer notre patrie

« Enfin, nous assurons les partenaires historiques de notre pays, qui ont vu à travers la mascarade électorale et le boycott massif qui s’en est suivi, que le FACT s’inscrit dans une dynamique d’alternance réelle et véritable accompagnée d’une concorde nécessaire entre tchadiens pour que notre pays puisse continuer à jouer son rôle dans la sous-région. Surtout l’occasion est unique pour les amis du Tchad de garder une posture de stricte neutralité dans les affaires tchado-tchadiens. », Conclut le communiqué.

Dans un communiqué précédent, précisément le 12 mars 2021 le FACT  avait exigé l’arrêt imminent et total de la mascarade électorale au Tchad. Le mouvement avait estimé que cette élection avait pour objectif de consacrer un sixième mandat à Idriss Deby

Tchad : l’armée a neutralisé 15 terroristes et détruits plusieurs engins

Deux confrontations ont eu lieu entre l’armée tchadienne et les éléments de la secte terroriste Boko Haram le 24 septembre 2020. 5 terroristes ont été tués et trois soldats blessés

Les accrochages ont eu lieu dans les localités de  Barkalam et Bilabrim, dans les provinces du Lac, près de la frontière avec le Nigéria, informe le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement Chérif Mahamat Zene. 15 terroristes sont tombés dans les mailles de l’armée nationale tchadienne.

Les soldats ont également détruit trois hors-bords et saisi des armes que détenaient les djihadistes. Douze otages ont été libérés dont trois femmes, deux jeunes filles et sept enfants

Trois soldats tchadiens ont été blessés au cours des accrochages, 1 à Barkalam et l’autre à Bilabrim. Ces derniers ont d’urgence été évacués à N’Djamena par les agents de santé pour une prise en charge.

RCA : l’armée repousse une tentative d’invasion des rebelles

L’armée centrafricaine a repoussé ce lundi 18 mai une tentative d’invasion de la ville d’Obo (extrême sud-est) par les combattants du groupe rebelle UPC (Union pour la paix en Centrafrique (UPC).

Selon le préfet du Haut Mbomou dont Obo est le chef-lieu, les Forces armées centrafricaines (FACA), déployées dans la ville centrafricaine d’Obo ont repoussé ce lundi matin une tentative d’envahissement de la ville par des éléments du groupe rebelle l’Union pour la paix en Centrafrique.

A l’en croire, l’armée a réussi à arrêter la progression des éléments rebelles vers le centre de la ville. Elle a également procédé à la récupération des armes puis à la perquisition du domicile d’un représentant de l’UPC. Le calme est revenu et les soldats continuent leurs patrouilles. Récemment, un accrochage avait opposé à la sortie sud d’Obo des militaires des FACA à des rebelles de l’UPC.

Depuis 2012, la Centrafrique est plongée dans une crise politique sans précédent après qu’un soulèvement au coûté le fauteuil présidentiel à l’ex-dirigeant François Bozize. En début d’année, après plusieurs années d’exil, Bozize est de retour à Bangui alors que la présidentielle s’annonce.

Tchad : l’armée capture70 combattants de Boko Haram

Ces éléments de ladite secte terroriste ont été présentés à la presse lundi 13 avril 2020.

Lors de l’opération Colère Bohoma, les forces armées ont capturé 70 combattants de Boko Haram. Ceux-ci ont été présentés à la presse lundi 13 avril, par les autorités provinciales du Lac

C’est le gouverneur de la province du Lac, Abadi Saïr Fadoul, qui a procédé à cette présentation à Baga Sola.

« Dieu merci, ils sont dans nos mains. (…) On va s’occuper d’eux, tout en respectant les droits de l’Homme. Il est de notre devoir de pouvoir s’occuper d’eux », a déclaré le général de division Abadi Saïr Fadoul.

Tchad : Idriss Déby de retour à N’Djamena

Le chef de l’Etat est rentré jeudi 09 avril, à N’Djamena après avoir passé 17 jours dans la province du Lac où il a supervisé l’opération Colère de Bohoma contre Boko Haram.

« Je suis de retour dans la capitale. Je remercie très sincèrement toutes les Tchadiennes et tous les Tchadiens ainsi que les frères et sœurs africains pour le soutien apporté à nos Forces de Défense et de Sécurité. La paix, la sécurité et la stabilité sont des valeurs sacrées », a affirmé Idriss Déby.

Il est descendu d’un hélicoptère de l’armée, sourire au visage,

Habillé en tenue militaire, le chef de l’Etat après sa descente de l’hélicoptère, il a été accueilli par le ministre d’Etat, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet, le directeur de cabinet de la Présidence de la République, et quelques officiels.

Le président avait quitté la capitale depuis le 24 mars dernier, au lendemain de l’attaque de la base de Bohoma par des insurgés de Boko Haram.

En huit jours d’opérations militaires, les forces armées ont nettoyé l’ensemble des îles du Lac Tchad. Elles ont également pénétré en territoire nigérien et nigérian pour mener des opérations et traquer Boko Haram.

Selon Idriss Déby, 90 à 95% de la secte terroriste a été décimée dans les zones d’opérations.

« Toute l’Afrique et le monde entier sait ce que vous avez fait », a-t-il dit à ses hommes lors d’une visite d’inspection sur le théâtre des opérations. « Je n’oublierai jamais ceux qui sont tombés », a déclaré Déby.

Le porte-parole de l’état-major des armées a annoncé que l’opération « Colère de Bohoma » est arrivée à son terme. Toutefois, les forces de défense et de sécurité sont stationnées en profondeur dans les îles du Niger, du Nigeria, en attendant de passer la main aux soldats de ces pays amis.

Les forces armées tchadiennes ont reçu l’ordre de rester quelques semaines dans les pays voisins en attendant que le Niger et le Nigeria prennent la relève. Les pays voisins ont jusqu’au 24 avril pour prendre le relais, selon Idriss Déby. « Nous, nous sommes battus seuls au Lac Tchad », a-t-il souligné.

Tchad : l’armée nationale bénéficie d’un don de 1040 têtes de moutons

L’offre a été faite par l’association pour le développement et la promotion du secteur de l’élevage. En guise de reconnaissance et d’assistance sur le champ de bataille.

C’est le chef d’état-major, le général des armées premier adjoint Djimadoum Tiraina Robert qui a reçu ce don le 7 avril 2020 à N’Djamena.  Ce sont 1040 têtes de moutons qui ont été donnés à l’armée. Cette offre a été répartie comme suit, 1000 têtes destinées aux soldats blessés dans le cadre de l’opération « colère de Bohoma », et dans la lutte contre le terrorisme, 20 têtes pour les forces de l’ordre qui veillent au respect de l’état d’urgence dans la ville de N’Djaména et les 20 autres pour les personnes mises en quarantaines à l’hôpital de Farcha.

Par ce geste, l’association a manifesté sa solidarité et son attachement à la paix du pays. Le chef d’état-major, s’est réjoui de cet acte salutaire. Il a confié que cet appui est de nature à aider les soldats, pour leur permettre d’avoir de quoi se ressourcer et avoir de la force pour continuer à traquer les terroristes sur le territoire tchadien.

Tchad : la SRN fait un don à l’armée

Deux citernes de carburant c’est le don offert à l’armée lundi 06 avril, par la société de raffinage de N’Djamena (SRN), en guise de leur participation à l’effort de guerre contre Boko Haram.

Le don a été remis à l’état-major des armées au cours d’une cérémonie à N’Djamena. Le directeur des relations publiques de la SRN, Ahmat Baba, a adressé sa compassion aux familles endeuillées et son soutien aux forces de défense et de sécurité.

« Dans le cadre de nos actions sociales, la SRN, à travers ce don en nature de deux citernes, apporte son soutien à l’armée. Ce don bien que modeste, permettra d’aider l’armée dans sa mobilité », a-t-il dit.

Le chef d’état-major général des armées 1er adjoint, le général Djimadoum Tiraina, a remercié la SRN pour son appui en carburant au profit des forces de défense et de sécurité.

Depuis le déclenchement de l’opération « Colère de Bohoma », plusieurs milliers de produits alimentaires et non alimentaires ont été offerts à l’armée.

Le chef de l’Etat Idriss Déby a reconnu lundi que grâce aux différents dons, lui et les soldats en opération au Lac n’ont pas eu besoin, jusqu’à présent, d’acheter de la viande pour se nourrir.

Le Rwanda, le Soudan et le Nigéria ont également mis à la disposition de l’armée du matériel .

Lac Tchad : Deby lance l’opération « colère Bomo » contre Boko Haram

Cette opération intervient après l’attaque des insurgés de Boko Haram, de la base militaire de Bomo, dans la province du Lac.

Dimanche 29 mars, le chef de l’Etat Idriss Déby annonce le lancement de l’opération « Colère de Bomo » contre Boko Haram. « Nous devons vaincre le terrorisme pour permettre à nos populations et surtout celles du Lac Tchad de vivre dans la paix », a déclaré Idriss Déby.
 « Tout est prêt, fin prêt pour lancer l’opération. D’ici deux heures, le premier engagement va avoir lieu. L’aviation va venir soutenir le secteur n°2. Les autres s’engageront au fur à mesure. Les cinq secteurs sont là. Nous allons en finir avec Boko Haram dans cette zone là. Le moral est très haut, les préparations sont très avancées. Il ne reste plus qu’à se lancer contre Boko Haram, l’attraper et le détruire », a souligné le chef de l’Etat.

Le président Déby, également chef suprême des armées, apparait désormais en tenue militaire, arborant son grade de général d’armées. Il a décidé de coordonner personnellement les opérations militaires qui vont suivre.

Un déplacement dans les postes avancés

Au cours de la journée de dimanche, Déby a effectué une visite de supervision des postes avancés des forces de défense et de sécurité aux confins du Lac-Tchad.

En treillis militaire, il a tenu une réunion de guerre à Kaïga-Kindjiria, zone située à 5 km de la position ennemie, sous une case en paille.

Après la zone de Kaïga-Kindjiria, le président de la République, s’est rendu à Nguiguini où les mêmes instructions et plan de guerre ont été fournis aux chefs militaires tchadiens.

Le lancement de cette opération intervient après l’attaque lundi par des insurgés de Boko Haram, de la base militaire de Bomo, dans la province du Lac. L’attaque a fait 98 morts et 47 blessés au sein de l’armée tchadienne.

Etat d’urgence et zone de guerre 

En prévision des offensives à venir, le chef de l’Etat Idriss Déby a placé deux départements de la province du Lac (Foulli et Kaya) sous état d’urgence et en zone de guerre.

« Nous partons à la guerre contre Boko Haram. Il y aura des morts, il y aura des blessés. Mais c’est à ce prix que nous pourrons nous protéger et préserver notre stabilité », a déclaré vendredi le chef de l’Etat Idriss Déby depuis son nouveau centre d’opérations militaires dans la province du Lac.

« Nous avons foi en l’avenir et nous devions tout faire pour débarrasser cette secte Boko Haram de notre pays », a ajouté le chef de l’Etat, exprimant le souhait « de tout cœur » que le peuple tchadien « soutienne cette action ».

Il a expliqué que toutes les populations situées à la frontière vers le Niger et le Nigeria seront déplacées vers l’intérieur du territoire tchadien, dans un lieu qui sera déterminé par le Gouvernement.

Tchad: une centaine de morts dans une attaque de Boko Haram

Un affrontement entre l’armée tchadienne et les éléments de Boko Haram fait une centaine de morts ce 23 mars 2020 dans la région du Lac Tchad.

Des soldats et des civils ont été tué lundi 23 mars dans la régions du Lac Tchad, plus précisément dans la localité de Boma. C’est une attaque perpétrés par la secte terroriste Boko Haram. Une position des soldats tchadiens a été attaquée par surprise par les djihadistes et près de 100 personnes (soldats et civils) ont trouvé la mort.

Le combat a été très violent et a duré plusieurs heures. Selon des sources militaires, une fois entrée dans la localité de Boma, ils se sont livrés livrés à des exactions sur la population. L’armée en les repoussant a subi de lourde pertes.

Le chef de l’Etat, Idriss Deby dans un message adressé à la nation ce mardi 24 mars, a condamné cet acte. « Pendant que nous sommes en lutte contre le coronavirus, les illuminésde Boko Haram ont attaqu nos force armées dans le Lac Tchad. Je salue le sacrifice de nos vaillants soldats. Je reitère notre total engagement à vaincrele péril terroriste », a déploré Idriss Deby.

Logone Oriental : l’armée a un mois pour mettre fin à l’insécurité

C’est un ultimatum donné vendredi 22 novembre par le gouverneur de ladite province, Moussa Haroun Tirgo.

Depuis quelques temps, la province du Logone Oriental est le théâtre des enlèvements contre rançons et des coupeurs de route. Une situation qui entraine la population à vivre dans la psychose. Pour mettre fin à cette insécurité, le gouverneur de la province, Moussa Haroun laisse un mois aux forces de l’ordre. Un ultimatum qu’il a donné vendredi dernier au cours d’une rencontre qu’il a initié avec l’armée.

« Aucun militaire ne restera ici, aucun gendarme. Nous allons relocaliser ailleurs, la République est grande. D’ici un mois, si ce phénomène ne s’arrête pas, nous avons l’obligation d’affecter ailleurs », a affirmé le gouverneur.

Il entend s’installer à Larmanaye  pour superviser lui-même le déploiement des forces de l’ordre, pour un retour à la sécurité dans la zone. Il a également annoncé des sanctions en cas de non-respect des consignes.

L’insécurité n’est pas le seul point que veut combattre Moussa Haroun Tirgo. Il a également entretenu la population. Il a demandé aux parents d’envoyer  leurs enfants à l’école. Le gouverneur est revenu sur l’importance de la cohabitation pacifique et la collaboration avec les autorités.

Tchad : nouvel affrontement entre l’armée et le comité d’autodéfense

Selon une source locale, l’armée tchadienne et le comité d’autodéfense de Miski se sont affrontés ce mercredi à 50 km de Yebbibou, selon une source locale.

Trois véhicules de l’armée tchadienne détruits et d’importantes pertes en vies humaines enregistrées dans le rang de l’armée tchadienne. C’est le bilan que fait une source locale, bilan d’un affrontement qui a opposé l’armée tchadienne et les éléments du comité d’autodéfense de Miski.

Un renfort de l’armée en provenance de Gouro a lancé une offensive contre la position du comité d’auto-défense sur la route de Yebbibou. Ce renfort a été repoussé par les combattants du comité d’auto-défense.

La même source locale indique qu’après l’attaque, l’armée tchadienne s’est repliée à deux kilomètres pour pilonner à l’aide d’armes lourdes la position tenue par le comité d’auto-défense.

Tchad : de possibles affrontements dans la province de Tibesti

Selon la Convention tchadienne de défense des droits de l’homme, des affrontements sont en cours dans cette province, au nord du pays.

Ces affrontements opposeraient l’armée tchadienne régulière à un comité d’autodéfense. Ils auraient démarré en milieu de semaine dernière à proximité de Miski. Ce comité est un groupe armé créé par les habitants au lendemain de la découverte des gisements d’or dans la zone. Une information que démentent les autorités à Ndjamena. Selon le ministère de la sécurité, il n’y a pas de groupes armés sur place.

Selon les indications données par Molly Sougui, ancien sous-préfet de Miski,  après le début du blocus opéré par l’armée tchadienne il y a près d’un an, des habitants de la zone de Miski dans la province du Tibesti avaient entamé des négociations. Actuellement en France, il reste tout de même le coordinateur d’un groupe d’autodéfense local.

Il n’y a pas d’affrontements, assure le ministre de la Sécurité. L’armée est effectivement sur place, poursuit Abali Sala, mais son rôle est seulement de lutter contre l’orpaillage illégal. « Nous avons commencé depuis le début de l’année des opérations avec pour objectif de mettre de l’ordre. Nous avons certainement rencontré des bandes organisées qui exploitaient l’or illégalement. »

La Convention tchadienne des droits de l’homme dans un communiqué, se dit inquiète face à la situation. Notons tout de même que l’association n’a établi aucun bilan.

Tchad : le Chef d’état-major général des armées vient d’être remplacé

Après une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du pays, le président Idriss Déby a procédé à plusieurs changements à la tête de l’appareil sécuritaire.

Le chef d’état-major général des armées du Tchad, en poste depuis six ans, a été remplacé dans la soirée du vendredi 22 mars, par le président Idriss Déby. Ce remplacement intervient quelques heures après une attaque de Boko Haram dans le sud-ouest du pays qui a fait vingt-trois morts dans les rangs de l’armée.

Par décret présidentiel, le chef de l’Etat a procédé vendredi à plusieurs changements à la tête de l’appareil sécuritaire. Le chef d’état-major général des armées, Brahim Seid Mahamat, a été remercié, après six ans de service.

Il est remplacé par Taher Erda qui était jusque-là chef d’état-major de l’armée de terre. Egalement ancien directeur de la police nationale, M. Erda est un très proche du président Déby, avec qui il a combattu avant son accession au pouvoir en 1990.

Tchad : l’armée nationale confirme la disparition d’un hélicoptère militaire avec 4 personnes à bord

Huit jours après la disparition de l’hélicoptère de l’armée de l’air, l’état-major de l’armée tchadienne déclare dans un communiqué publié ce jeudi 21 mars, que des recherches sont en cours.

Où est passé l’hélicoptère de l’armée de l’air tchadienne qui “ a décollé de N’Djamena le 13 mars à 10 heures 45 ” ? L’état-major de l’armée tchadienne confirme, dans un communiqué publié le jeudi 21 mars, sa disparition et promet de tenir informée l’opinion “au moment venu” des résultats des recherches.

Le document précise que l’armée de l’air tchadienne et les forces terrestres, appuyées par les aviations française et américaine, mènent des recherches dans la zone où l’appareil pourrait être localisé.

 

Tchad : un hélicoptère de l’armée introuvable

Des recherches étaient en cours ce jeudi pour retrouver un hélicoptère de l’armée tchadienne parti mercredi de la capitale, N’Djamena, vers Faya-Largeau, dans le nord du pays. Mais il n’est pas arrivé à destination, d’après les sources sécutitaires.

Aucune précision sur le nombre de personnes à bord n’a été donnée. L’appareil porté disparu est un Mi-17, un hélicoptère de transport russe, mis en service au début des années 1980.

L’armée tchadienne compte “une dizaine” d’hélicoptères, selon la source sécuritaire. En décembre 2005, un hélicoptère de l’armée s‘était écrasé à Adré, dans l’est du pays.

Depuis plusieurs mois, l’armée est déployée dans l’extrême-nord du Tchad, dans le Tibesti, théâtre d’affrontements récurrents entre des orpailleurs et l’armée.

Des hélicoptères Mi-17 de l’armée ont été utilisés lors de ces affrontements, à Miski notamment.
Le nord du Tchad, frontalier du Soudan, de la Libye et du Niger, est une région volatile.

Cette région du Sahel est désertique et peu habitée. Plusieurs groupes rebelles tchadiens ont établi leur base dans le sud libyen.

Fin janvier, des rebelles tchadiens sont entrés depuis la Libye dans le nord-est du Tchad. Des frappes françaises ont stoppé l’avancée de la colonne, suscitant des critiques.

“Les recherches continuent et on n’a pas de nouvelles”, a déclaré à l’AFP une source sécuritaire à N’Djamena, indiquant ne pas savoir si l’appareil “a connu une panne et atterri quelque part” ou s’il s’est écrasé. La disparition de l’aéronef a été confirmée à l’AFP par une source proche de l’opération militaire française Barkhane, dont le siège est à N’Djamena.

 

Faits Divers : la panthère qui a blessé six personnes à Amsinené appartiendrait à un général de l’armée

La bête a blessé prêt d’une dizaine de personnes. Elle a été aperçue pour la première fois au mur de l’école Sahel à Guinebor, par un enseignant selon les témoignages.

Une panthère a surgi ce matin dans un établissement scolaire, dans le 1er arrondissement de la capitale tchadienne. La panthère appartiendrait à un général de l’armée nationale qui l’avait adoptée.

Après avoir été tué par la population, le reste de l’animal a été embarqué par le général dans son Pickup. L’identité de cet officier supérieur a été tenue au secret et ses hommes ont accompagné les blessés à l’hôpital.

D’après quelques sources médicales, ordre a été donné de ne pas divulguer l’identité ni d’évoquer le fait que la panthère se soit échappée de chez quelqu’un.

 

Terrorisme : les USA font un don aux militaires tchadiens

Le 15 novembre dernier l’Etat-major tchadien a réceptionné une donation du gouvernement américain estimé à environ 1,3 millions de dollars.

 

Voilà qui devrait être d’une bonne aide pour l’armée tchadienne. De par les mains de son Ambassadeur au Tchad, les Etat Unis d’Amérique viennent de faire un don à l’armée du pays. Ce cadeaux constitué de six bateaux fluviaux, six fourgons blindés et des pièces de rechange pour couvrir deux années d’utilisation, est estimé à environ1, 3 millions de dollars soit 747,5 millions de FCFA.

Cette donation a pour but d’aider le Tchad dans sa lutte contre le terrorisme. Notamment à faire face aux attaques des rebelles de Boko Haram. « C’est pour nous, un gage de confiance et la volonté constante de votre pays d’aider les pays engagés dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré le chef d‘état-major des forces armées, N’guinambaye Michel Barde au moment de réceptionner le don.

Selon le chargé d’affaires à l’ambassade des États-Unis au Tchad, Richard Bell, « Les États-Unis d’Amérique manifestent une nouvelle fois leur soutien aux forces armées du Tchad ». Il y a quelques jours déjà, le commandement militaire américain pour l’Afrique déclarait que « La menace de Boko Haram et de l’État islamique en Afrique de l’Ouest est principalement centrée sur les marais et les voies fluviales du bassin du lac Tchad et du nord-est du Nigeria ».

Rappelons que le gouvernement américain avait décidé d’une réduction de ses effectifs militaires en Afrique. Et au cours du mois d’avril dernier, le Tchad avait été retiré de la liste noire des pays dont les ressortissants étaient interdits d’accès aux USA.