Tchad : plusieurs voix condamnent le viol d’une fille de 15 ans par trois fils de personnalités

Une jeune fille de 15 ans a été violée il y’a quelques jours par trois jeunes dont les parents sont…

Une jeune fille de 15 ans a été violée il y’a quelques jours par trois jeunes dont les parents sont des hautes personnalités du pays. Cette situation a créé une vague d’indignation dans le Tchad et au-delà

Alors que le procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena fait savoir qu’une information judiciaire est ouverte pour : « viol et violences », la ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance entend suivre le dossier avec la plus grande attention.

Le procureur Youssouf Tom a confirmé le mardi 25 mai 2021 que les parents  de la victime ont déposé une plainte : « Il y a de cela quelques jours, des informations ont circulé sur les réseaux faisant état d’un viol collectif commis par trois jeunes dont les parents sont des hauts responsables de ce pays. Une plainte a été déposée par les parents de la victime et orientée à la police judiciaire qui a appréhendé les trois présumés auteurs ».

Les personnes incriminées ont été déférées au parquet d’instance informe le procureur. Il admet toutefois que « des difficultés ont émaillé cette procédure depuis la police judiciaire. Malgré notre insistance pour que la victime soit auditionnée, celle-ci n’a point fait de déposition et n’a produit aucun certificat médical », cela serait dû à l’influence des parents des oppresseurs.

La ministre en charge de la femme de son côté, regrette que, la partie plaignante ne s’est pas présentée pour les enquêtes préliminaires de ce jour, alors que « les présumés auteurs étaient transférés aujourd’hui à la justice »
A cela le procureur fait savoir que : « comme la procédure judiciaire donne la possibilité à toute personne lésée de se constituer partie civile à tout stade de la procédure, celle-ci pourra se rattraper devant les juridictions d’enquête ».

L’ONG ‘’la voix de la femme’’ et plusieurs organisations de la société civile ont également condamné cet acte ignoble d’un autre âge.