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Tchad : l’UJT exhorte les journalistes à éviter les lieux dangereux pour sauver leur vie

Dans le cadre de la Journée Internationale pour la fin de l'impunité des crimes contre les journalistes, célébrée le 02…

Dans le cadre de la Journée Internationale pour la fin de l’impunité des crimes contre les journalistes, célébrée le 02 novembre les journalistes tchadiens interpellent le gouvernement.

Au cours du mois d’octobre écoulé, plusieurs journalistes tchadiens ont été interpelés, pourchassés ou brutalisés dans le cadre de l’exercice de leur métier à N’Djaména que dans les provinces du pays. « Quatre d’entre nous ont été détenus arbitrairement alors que ceux d’entre nous qui portent des séquelles morales et des blessures physiques et psychologiques sont au nombre des cinq », rappelle le président de l’Union des journalistes Tchadiens (UJT) Abbas Mahmoud.

Ce triste tableau, fait-il savoir, se termine sur le cas de : « deux de nos confrères, notamment, Service Ngardjelaï de Toumaï TV porté disparu jusqu’à ce jour et, surtout, notre regretté, Narcisse Oredje qui a succombé de ses blessures le 20 octobre dernier. » Les cas de violation des hommes de médias sont légion. L’UJT rappelle également, « l’assassinat, le 9 février 2022, de notre confrère Djaï-loramadji Evariste
de la rédaction de la Radio Lotiko de Sarh, dans l’affrontement intercommunautaire de Sandana dans le Moyen-Chari ».

Le président de l’Union des journalistes tchadiens, invite l’Etat à assurer la protection des professionnels des médias tchadiens, et réclame que lumière soit faite sur la disparition de Service Ngardjelaï, sur l’assassinat de Narcisse Orédjé et sur le cas Noubadoum Sotina, journaliste à la radio nationale tchadienne, disparu au Cameroun depuis 2014.

En plus des meurtres, agressions physiques, arrestations, tortures, infractions graves qui ne sont justiciables que de la Cour d’Assise et punies de la peine de mort. Les professionnels de l’information font également face aux : « harcèlements des forces de sécurité, des autorités, c’est également l’intimidation juridique et judiciaire, les menaces de toute nature, les enlèvements, les détentions arbitraires, les violences sexistes et sexuelles.»

L’UJT exhorte les journalistes à se protéger en évitant les endroits dangereux pour sauver leur vie.

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