Tchad : le parti ‘’Alliance victoire’’ estime que la Céni n’a plus capacité à organiser les élections

Quelques heures après la publication par la Cour suprême, de la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 11…

Quelques heures après la publication par la Cour suprême, de la liste des candidats retenus pour la présidentielle du 11 avril, l’Alliance victoire annonce son retrait de la course et donne le mobile de son départ

« Des doutes sérieux sur l’indépendance de la Commission électorale nationale indépendante et sa capacité à organiser les élections libres, transparentes et crédibles », a déclaré François Djekombé au cours d’une communication faite par le parti jeudi ce 04 mars 2021. L’alliance note que : « la période ou la Céni pouvait organiser des élections bancales, les résultats imposés par la baïonnette et les membres de la Céni récompensés des instants après par des postes juteux est révolu », clame-t-il.

Les membres de l’Alliance victoire font savoir qu’ils sont convaincus que la politique de la chaise vide ne paye pas en politique, c’est pourquoi ils estiment que la réforme de la Céni, est une impérieuse nécessité pour espérer organiser des élections. L’alliance appuie qu’elle ne souhaite pas remplir les chaises comme des figurants. « Nous exigeons le report de la présidentielle et de la convocation en urgence d’un dialogue politique inclusif pouvant permettre l’organisation d’une élection libre et crédible. », déclare François Djékombé

Ceci pour résoudre, les problèmes de découpage administratifs, des kits d’identification, de l’opération biométrique qui sont autant de questions qui doivent être mises sur la table  et discutées comme préalable pour aller aux élections.

Pour l’Alliance victoire, La goutte d’eau qui a fait déborder le vase est l’attaque le dimanche 28 février 2021, du domicile  de Yaya Dillo, candidat à cette présidentielle. « Nous établissons un lien direct entre le dépôt de candidature de monsieur Yaya Dillo le 26 février 2021 et ses déboires avec les forces de l’ordre qui ont commencé dès le lendemain, 27 février 2021, d’abord avec le GMIP par une tentative ratée à son domicile et ensuite la prise d’otage le lendemain », regrette l’alliance qui craint que « si un tel évènement arrive à un candidat rien ne prouve qu’il n’arrivera pas à un autre »

 

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