Tchad : l’ADHET dénonce la violation des droits pétroliers et miniers par Glencore

L’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad (ADHET), invite le gouvernement à recadrer le groupe pétrolier…

L’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad (ADHET), invite le gouvernement à recadrer le groupe pétrolier Glencore dans la gestion de ses déchets. Dans le cas contraire, elle passera à la vitesse supérieure.

Dans son communiqué parvenu à notre rédaction, l’Alliance des défenseurs des droits humains et de l’environnement du Tchad dénonce avec ferveur la mauvaise gestion des déchets pétroliers par les entreprises extractives présents au Tchad. Elle en veut pour illustration, le cas  Glencore. L’ADHET fait savoir que cette dernière déverse les substances toxiques dans le village Mellom. Ces déchets sont extraits du site pétrolier de Badjila, dans le département de la Nya, province du Logone oriental.

L’ADHET indique dans son communiqué que, les déchets déversés par Glencore contaminent les champs agricoles, polluent les puits d’abreuvage et les eaux du fleuve Nya. Condamnant les comportements irrespectueux, scandaleux et récidivistes des industries extractives, l’alliance invite les ministères concernés, notamment le ministère du pétrole et des mines et celui de l’environnement à plus de rigueur dans l’application des lois de la République. « cette rigueur doit s’imposer sans complaisance, ni corruption habituelle des agents dans l’application du code pétrolier et du code minier », précise le communiqué.

L’ADHET regrette toutefois qu’un pays comme le Tchad couvre les intérêts des multinationales comme Glencore au détriment du bien-être de la population. « Dans d’autres pays la responsabilité sociale et environnementale des industries sont strictement respectées ainsi que la mise en œuvre du contenu local et du développement communautaire font partie intégrante des contrats et concessions pétroliers ou minier », souligne le communiqué.

« Si une évaluation objective et indépendante des dégâts sociaux et environnementaux n’est pas effectuée en vue de réparation juste et équitable, l’alliance connaitre une expertise d’impact environnemental avec les cabinets internationaux spécialisés », met en garde le communiqué.

Enfin, l’alliance appelle les organisations de la société civile œuvrant dans l’environnement à constituer avec elle, un coup large pour les activités de sensibilisation et de veille sur la question minière, pétrolière et leurs conséquences environnementales en direction des populations, ainsi que sur la protection des droits communautaires sur l’ensemble des sites pétroliers et miniers

 

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