Tchad : la CTDDH exige la libération immédiate et sans conditions des manifestants arrêtés

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme dénonce l’arrestation injuste des manifestants pris lors des marches pour la…

La Convention tchadienne de défense des droits de l’Homme dénonce l’arrestation injuste des manifestants pris lors des marches pour la démocratie, la justice et l’alternance les 05 et 06 février 2021

Dans un communiqué de presse parvenu ce 09 février à la rédaction de journaldutchad.com, l’organisation de défense des droits de l’Homme attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur l’arrestation arbitraire les 05 et 06 2021 de son secrétaire général, Mahamat Nour Ibedou. Egalement de la trésorière du parti les transformateurs, Fatime Abdelkerim Soumaila, le Coordonnateur du Mouvement des jeunes pour la paix et le développement, Mahamat Oumar Brahim, le président du Collectif des diplômés sans emploi, Cousin Aissadji Aimé et de dix autres jeunes.

La CTDDH s’insurge contre l’injustice constatée dans la mise de ces personnes sous mandat de dépôt par, M. Allahrassem Nodjiadé, 10ème substitut du procureur de la République près du tribunal de grande instance de N’Djamena.

« Aussitôt arrivés dans l’enceinte du Palais de la justice les avocats des patriotes avaient surpris les Gendarmes remplissant les mandats de dépôt de leurs clients. Alors que leurs clients n’avaient pas été auditionnés par le Procureur. Après vifs échanges avec les avocats, Le 10ème substitut du procureur reprend l’audition. Au cours de celle-ci, le 10ème substitut du Procureur avait laissé entendre que sa conscience ne lui permettrait pas d’envoyer les camarades en prison, mais après avoir reçu un coup de téléphone, il aurait été instruit par son Ministre de la Justice, de placer les vrais patriotes sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt d’Amsinéné », peut-on lire dans le communiqué.

D’après la note, la CTDDH affirme son engagement pour le respect des droits de l’homme tout en continuant par dénoncer la barbarie régnante au Tchad. « Elle condamne la Violation du sacro-saint principe de la présomption d’innocence et du droit de la défense commise respectivement par le 5ème ADAM MAHAMAT ZENE et le 10ème Allahrassem Nodjiadé substituts du Procureur de la République aux ordres du Ministre de la Justice Djimet Arabi. »

Enfin, la CTDDH rend le Gouvernement pour responsable pour toute éventuelle atteinte à l’intégrité physique de militants jetés arbitrairement en prison et exige leur libération immédiate et sans conditions.

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