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Tchad : Internet sans frontières collecte des preuves pour prouver la censure des réseaux sociaux

L’Organisation non gouvernementale qui a installée il y a quelques jours, ses bureaux dans le pays, vient de lancer une…

L’Organisation non gouvernementale qui a installée il y a quelques jours, ses bureaux dans le pays, vient de lancer une consultation publique sur la censure des réseaux sociaux.

 

Internet Sans Frontières ne chôme pas au Tchad. Alors que l’ONG a lancé ses activités dans le pays seulement le 09 aout dernier, la voilà déjà dans le feu de l’action. En effet, il y a quelques jours, elle a lancé une opération de collecte des preuves « afin de déterminer le niveau de censure que subissent les internautes de ce pays ». Il sera donc question pour ces activistes, de récolter « des preuves techniques irréfutables de la censure des réseaux sociaux ».

Cette activité consultation publique se fait avec l’appui de son partenaire technique Netblocks. Elle n’est ouverte qu’aux personnes résidant au Tchad. Et pour y participer, il suffit de se connecter sans VPN à l’adresse https://netblocks.org/scan/. une fois fait, il ne restera plus qu’à Netblocks de recueillir les données de connexion.

Le site internet de l’ONG explique que « votre connexion au Scan nous permettra d’établir un rapport clair et irréfutable sur la connectivité aux principaux sites internet depuis le Tchad ».

Ce n’est pas la première action que Internet Sans frontière mène dans sa lutte pour le retour des réseaux sociaux au Tchad. En effet, dès sa naissance, le bureau du Tchad de l’ONG avait mis en demeure l’Etat de rétablir l’accès aux réseaux sociaux.

Mais ils ne sont pas les seuls à œuvrer pour le retour d’internet. En effet, un collectif d’avocats tchadiens vent debout contre la coupure des réseaux sociaux au Tchad, a porté au tribunal une action visant à exiger aux opérateurs de téléphonie mobile Airtel et Tigo de rétablir l’accès aux plateformes sociales dont WhatApp, Messenger, Twitter et Facebook.

Selon le Ministre de la Sécurité Publique et de l’Administration, « le gouvernement n’aurait autorisé aucune perturbation ou restriction des réseaux sociaux ». il e s’agit donc que de « mauvaises langues, des ragots ».

 

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