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Tchad : champ pétrolier de Sedigui, les nouvelles ne sont pas bonnes !

Une délégation d’inspection conduite par le ministre secrétaire à la présidence s’est rendue le 30 septembre sur le champ pétrolier…

Une délégation d’inspection conduite par le ministre secrétaire à la présidence s’est rendue le 30 septembre sur le champ pétrolier et gazier de Rig-rig. Il en ressort que les nouvelles ne sont pas reluisantes

La localité de Sédigui, dans le Kanem a connu le 30 septembre, une forte délégation en provenance de N’Djamena. La mission dépêché  par le chef d’Etat et conduite par le secrétaire général à la présidence allait prendre le pool de l’avancement des travaux. Notamment la première phase de mise en production du site pétrolier, consistant à réparer les installations des deux puits et la construction des installations de surface, la base vie et également la construction du pipeline. Les réalités du terrain n’ont pas enchanté l’équipe d’inspection, un retard significatif est observé.

Les techniciens en charge des travaux ont été incapables de répondre à la pléthore de questions posées par le chef de mission. Kalzeubé Payimi Deubet a relevé des manquements et du retard dans les travaux. Il a interpellé le consortium chinois Blueocean sur le délai de livraison de la réhabilitation des anciennes installations, des cuves et des deux puits. Lequel constitue la première phase et est censé être livré. Le ministre souligne que les clauses du contrat n’ont pas été respectées par le constructeur.

En effet, le contrat a été signé le 28 octobre entre la Société des hydrocarbures du Tchad et le consorcium Blueocam. Les travaux comprennent deux phases. La première de production consiste à réparer les deux installations des deux puits, la construction des installations de surface, la base vie et la conception du pipeline pour un délai de 8 mois. Egalement la production de 2000 barils bruts et 300.000 M3/jour.

 

La deuxième phase dite phase de développement, consiste à forer de nouveaux puits, améliorer les installations de surface pour stabiliser la production au-delà de 10 ans. Rien du pétrole brut, le gaz et la construction de la mini-raffinerie n’a été finalisé.

Le ministre d’Etat a instruit la reprise immédiate des travaux à l’effet de respecter le calendrier fixé.