Tchad : le S.G de la présidence communique sur les différentes violences sanglantes

Depuis quelques jours, le Tchad est confronté à divers conflits qui causent des dégâts et engendrent de nombreux décès. D’un côté l’incursion des rebelles et de l’autre, les conflits inter-communautaires

A cet effet, le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet a convoqué ce lundi 19 avril 2021, les membres du gouvernement, conseillers techniques et conseillers spéciaux du Président de la République pour tabler sur la situation. Notamment les affrontements armés qui opposent les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux forces de défense et de sécurité.  Egalement les violences intercommunautaires dans la province du Salamat.

Le ministre d’état, Kalzeubé Payimi Deubet a indiqué que : « la véritable raclée infligée aux terroristes par les braves soldats de l’armée nationale tchadienne, les conflits intercommunautaires dans le Salamat et la maîtrise de la communication en temps de crise sont entre autres, les principaux points développés »

Il a invité les membres du gouvernement à faire : « tourner l’administration comme il se doit et à ne pas céder aux sirènes de la désinformation. ».

S’agissant des violences intercommunautaires dans le Salamat, Kalzeubé Payimi Deubet a déclaré que le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Abakar Souleyman Adam est dans la sous-préfecture de Mouraye. Il rassure que, la situation est en passe d’être maîtrisée. « Les auteurs, co-auteurs et complices répondront de leurs actes devant la justice », a noté le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République.

Tchad : conflit agriculteurs-éleveurs 67 personnes interpellés dans la Kabbia

Les présumés commanditaires de la confrontation entre éleveurs et agriculteurs dans la province du Mayo Kebbi Est ont été arrêtés et conduits à N’Djamena le 25 novembre 2020 par les forces de l’ordre

Suite aux violences qui ont causé des nombreux dégats humains et matériels dans le département de la Kabbia, province du Mayo Kebbi Est des autorités administratives et traditionnelles ont été arrêtées et conduits dans la capitale. Ils sont accusé d’être à l’origine de cet incident qui a causé la mort de plusieurs personnes et détruits plusieurs ménages. Les faits se sont déroulés dans la nuit du 23 au 24 novembre 2020.

Il s’agit entre autres du sous-préfet du Bérem, le sous-préfet de Pont-Carol, le secrétaire général du département de la Kabbia et le chef de Canton de Bérem. Plusieurs autres acteurs directs ou indirects ont été interpellés. 67 personnes doivent être entendues dans le cadre de cette affaire.

Cette série d’interpellation fait suite à la réaction du Maréchal du Tchad. Depuis la province du Chari-Baguirmi dans laquelle il effectuait une visite de travail, Idriss Deby Itno a instruit au ministre en charge de la justice et son collègue de l’administration à traquer les commanditaires, complices et acteurs impliqués dans cette barbarie et faire appliquer la loi.

Depuis le 25 novembre, le gouverneur de la province et le procureur de la République près du tribunal de grande instance sont sur les sites des incidents. Ils rappellent au calme dans les localités affectées. Un couvre-feu a été instauré pour une semaine de 19h à 5h du matin dans tout le département de la Kabbia.

Tchad : les journalistes à l’école de la lutte contre les violences faites aux femmes

Une formation en faveur des journalistes sur la lutte contre les violences faites aux femmes et filles s’est ouverte hier jeudi 20 août à N’Djamena. Elle concerne les journalistes de la presse privé et publique

Cinquante journalistes dont 40 de N’Djamena et 10 des provinces prennent part à une session de renforcement de connaissances organisée par Public Interest Law Center (PILC). Sous le thème : « l’amélioration des connaissances pour une meilleure compréhension du rôle du journaliste dans la prévention et la dénonciation violente faites aux femmes et filles au Tchad ». Il sera question d’édifier les professionnels des médias sur les notions de violences faites aux femmes dans l’intention d’éradiquer ce mal. Le PILC invite les journalistes à améliorer le traitement des informations en ce qui concerne les violences basées sur le genre.

La présidente du collège des conseillers du PILC, Mme Oyalta Ngarassal souligne que les membres des organes de presse sont identifiés comme des partenaires stratégiques pour une synergie d’action afin de contribuer à l’éradication des violences faites aux femmes. Elle exhorte ces derniers à s’atteler à la sensibilisation des communautés au respect des droits des femmes et filles et à la dénonciation pour une lutte accrue contre ces violences.

 

Ati : marches contre les violences faites aux femmes

Cette marche a été organisée dans le cadre de la célébration de la semaine nationale de la femme tchadienne couplée à la fête internationale de la femme.

Rendre un vibrant hommage aux femmes froidement assassinés, violées, battues et autres, les tchadiennes ont organisées une marche à Ati. Celle-ci s’inscrit dans le cadre le cadre de la célébration de la semaine nationale de la femme tchadienne (SENAFET) couplée à la fête internationale de la femme.

De nombreuses femmes ont répondu présentes à cette manifestation pacifique. Une façon pour elles de dénoncer, de crier leur ras-le-bol et d’alerter les autorités administratives contre toutes sortes de violences dont subissent les femmes.

Il faut le dire, ces femmes ont profité pour également remercier les forces de l’ordre pour leur réactivité et le travail abattu pour arrêter tous les auteurs de ces crises.

Tchad : Hinda Déby appelle les tchadiens à la tolérance

La Première Dame s’est exprimé dans un discours qu’elle a prononcé mardi 24 décembre 2019, à la veille de la célébration de la fête de la nativité.

Amour, solidarité, tolérance… des mots qui sont revenus à plusieurs reprises dans l’allocution de la première dame, Hinda Déby, mardi dernier. Un discours prononcé à la veille de la célébration de noël, jour de naissance de l’enfant Jésus.

« Que vous soyez chrétiens, musulmans ou sans religion, votre pays le Tchad est Unique, Un et Indivisible », a déclaré la Première Dame.

De nombreux officiels et diplomates ont pris part à cette cérémonie. Il y avait aussi plus de 1500 enfants conviés pour une remise de cadeaux.

« Mon souhait le plus ardent, est de vous voir nouer des relations au-delà de vos appartenances communautaires et  religieuses. Je rêve de vous voir être, la solide et inaltérable fondation de la nation tchadienne en devenir », a-t-elle souligné.

Elle a appelé les jeunes à ne pas se laisser tenter « par les mauvaises pratiques que sont la violence, le tribalisme, le rejet de l’autre ». La Première Dame leurs a aussi recommandé « d’éviter le vol, la paresse et toutes les mauvaises conduites », rappelant que le Tchad a « besoin des compétences et des cadres dynamiques pour son développement et son progrès. »

Tchad : ACRA et les Organisations de la société civile lancent un projet pour lutter contre les violences de genre

Les Organisations  de la Société Civile (OSC) avec la fondation ACRA  ont procédé au lancement, ce mercredi 27 mars, du projet pour la lutte contre les violences de genre.

Le projet dénommé « le défi de la crise oubliée au Tchad : les organisations de la société civile luttent contre les violences de genre », initié par la Fondation ACRA en partenariat  avec consortium de la société civile, vise  à travers des sessions de formation, de sensibilisation et de communication à l’intention des femmes et des jeunes filles, à lutter contre toute forme de violences faites à leur égard. Aussi, de contribuer à l’égalité homme-femme et à l’émancipation des femmes et des jeunes filles au Tchad.

D’une durée de 5 ans, le projet va s’étendre dans 6 provinces du Tchad à savoir N’Djamena ; Logone oriental, Logone occidental ; Mandoul ; Moyen-Chari et Salamat. Les OSC tchadiennes seront outillées et financées afin d’utiliser les connaissances acquises et leurs capacités renforcées pour prévenir toute forme de violences. « On met l’accent sur la création des outils et des conditions pour que nos actions soient durables », souligne la coordinatrice du projet ACRA, Silvia Gregoço. L’implication des structures locales dans les zones d’intervention est au centre de la réussite de ce projet car ça permet d’atteindre un plus grand nombre de bénéficiaires.

Les bénéficiaires

Ce projet concerne 120 faiseurs d’opinions : chefs traditionnels et religieux qui bénéficient des activités de recherche, sensibilisation et formation sur les droits de la femme. 1 250 femmes  composées des réfugiés, retournées, déplacées internes, femmes célibataires, personnes handicapées, autochtones etc. 3 072 filles et enfants et 200 000 personnes tchadiennes, retournées, refugiés centrafricaines, ethnies minoritaires etc.