Tchad : le PSLSH/IST lance une vaste campagne de dépistage du VIH/Sida

Le coordonnateur du Programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites virales et les infections sexuellement transmissibles (Pslsh/Ist) annonce une vaste campagne de riposte.

L’opération se déroulera du 11 au 15 avril 2023 à la Maison nationale de la Femme de N’Djamena. Le Coordonnateur du Pslsh/Ist, le Pr Abderrazzack Adoum Fouda au cours de sa communication a invité les populations de se faire dépister gratuitement durant ces 5 jours d’activités. Il explique que les principales activités de la caravane sont entre autres, la sensibilisation à la prévention du VIH/Sida et des hépatites, le dépistage volontaire et gratuit du VIH/Sida et des hépatites B et C, ainsi que des conférences-débats autour des thèmes variés.

Il explique que, l’objectif du dépistage est : « d’atteindre une grande cible de la population tchadienne, notamment les jeunes et les femmes en vue d’un éventuel changement de comportements face aux infections d’une part et de booster les indicateurs pour atteindre les objectif 959595, d’autre part. »

« Il est aussi question de permettre à nos équipes spécialisées d’informer et d’assurer à la population, une prise en charge précoce et complète en cas de test positif ».

Tchad : près de 300 millions de F des USA par an pour lutter contre le VIH au sein de l’armée

Le Programme de Prévention du VIH/SIDA du Département de la Défense Américain (DHAPP- Tchad) lance un appel aux organisations.

Les USA annoncent l’ouverture d’un appel à proposition de projets pour le financement d’un projet pour soutenir la réponse à l’infection au VIH/SIDA en direction des Forces des Défense et de Sécurité, de leurs membres de famille et des populations utilisant les services de sante militaire sur l’étendue du territoire du Tchad.

Le coût global estimatif annuel du projet est de quatre cent quatre-vingt-trois milles ($483,000.00) dollars américains soit 295 099 089 FCFA. La durée totale du projet est prévue pour quatre ans, et le projet est prévu démarrer le 1er octobre 2023.

Cette dotation va sans doute venir renforcer les efforts du gouvernement qui essaie de réduire le taux d’infection dans le pays et la discrimination dont sont victimes les personnes malades.

« Près de quatre décennies après le début de la réponse au VIH, certaines inégalités persistent au niveau des services les plus élémentaires tels que le dépistage, le traitement, le préservatif ou encore l’accès à la charge virale et la prise en charge pédiatrique », reconnait le secrétaire général du ministère de la Santé publique.

Pour améliorer la situation à laquelle les victimes du VIH font face au quotidien et réduire le nombre des personnes contaminées, le gouvernement a fait des efforts, comme l’explique Dr Mahamat Ahmat, secrétaire général au ministère de la Santé publique. Il s’agit « du renforcement de la qualité, de la disponibilité et de la conformité des services de traitement, du dépistage et de prévention du VIH, afin que tout le monde y soit accès correctement et sans distinction. La revue des pratiques pour lutter contre la discrimination et la stigmatisation », précise-t-il.

Ces efforts ont permis la réduction de la prévalence du VIH qui passe 3,3% à 1,3%. Mais aussi la mise sous traitement ARV de 84% des personnes vivant avec le VIH sans compter la réduction de la mortalité. Mais les défis demeurent.

L’ONU plaide pour des solutions qui ont fait leur preuve pour mettre fin au sida d’ici à 2030

Le secrétaire général de l’Onu, Antonio Guterres, craint qu’il ait des millions de nouvelles infections  au Vih Sida et des millions de décès supplémentaire d.

« Le monde a promis de mettre fin au sida d’ici à 2030… mais nous ne sommes pas sur la bonne voie », a déclaré le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

« Aujourd’hui, nous risquons d’avoir des millions de nouvelles infections et des millions de décès supplémentaires », a-t-il ajouté, soulignant qu’il existait des « solutions pratiques éprouvées » qui peuvent aider à mettre fin au sida, comme davantage de financement pour accroître la disponibilité, la qualité et l’adéquation des services de traitement, de dépistage et de prévention du VIH.

Il a également plaidé pour « de meilleures lois, politiques et pratiques pour lutter contre la stigmatisation et l’exclusion auxquelles sont confrontées les personnes vivant avec le VIH, en particulier les populations marginalisées. « Tout le monde a besoin de respect », a observé le Secrétaire général.

Il a déclaré que les inégalités qui perpétuent la pandémie peuvent et doivent être surmontées : « Nous pouvons mettre fin au sida. Si nous traitons tout le monde de manière égale ».

Le Tchad est représenté à la onzième conférence francophone sur le VIH Sida

Le Dr Abderrazzak Adoum Fouda prend part, aux travaux de la onzième conférence francophone sur le VIH SIDA et les Hépatites, ouverts le mercredi 06 avril 2022 à Marseille en France.

Cette conférence est un congrès international qui est organisé tous les deux ans dans un pays francophone. Le Tchad est représenté à cette grande messe par Docteur Abderrazzak Adoum Fouda, Coordonnateur du Programme sectoriel de lutte contre le sida, les hépatites et les infections sexuellement transmissibles (PSLSH/IST) et le Professeur Adawaye Chatté, Coordonnateur de l’Unité de Gestion des Projets.

Le présent congrès vise à renforcer la mobilisation des acteurs francophones engagés dans l’action internationale à travers le développement des actions de formation, renforcer les bonnes pratiques, le partage de l’expertise scientifique, la promotion de la recherche clinique et le développement d’un réseau francophone d’acteurs impliqués dans la lutte contre le VIH et les infections virales chroniques.

Au cours des assises, plusieurs thématiques seront présentées à l’assistance par les différents pays francophones invités à ce congrès. La communication orale pour le Tchad portera sur : « Stratégie innovante pour l’accessibilité et l’efficacité de l’examen de charge virale aux clients sous Traitement Antirétroviral au Tchad » et « Développement d’algorithmes de dépistage VIH performants : Résultats des études de vérification au Tchad et au Cameroun”

Tchad : les enseignants du Lac à l’école de la lutte contre le Sida et le Covid-19

Une formation sur l’utilisation des guides de santé sexuelle, de la reproduction au VIH/Sida et la lutte contre le Covid-19 en faveur des enseignants, se tient du 09 au 13 août à Bol, dans la province du Lac

Cette formation des enseignants à l’utilisation du Guide pédagogique pour le développement des compétences en éducation de la santé reproductive, à la lutte contre le VIH/Sida et le Covid-19 est une initiative de l’Unicef en partenariat avec le ministère tchadien de l’Education nationale. Une cinquantaine d’enseignants des Inspections pédagogiques de l’Elémentaire primaire (IPEP), prennent part aux travaux.

A l’issue des quatre jours de formation, les participants auront des outils nécessaires pour permettre aux jeunes apprenants de mieux se positionner face au Covid-19 et au VIH/Sida.

A cet effet, le secrétaire général de la province du Lac M. Yaya Ousmane Abdoul exhorte les enseignants à l’assiduité. Il estime que l’éducation est l’une des meilleures défenses contre l’infection des maladies sexuellement transmissibles.
Le délégué provincial de l’Education nationale et à la Promotion civique, Moussa Issa Moussa a quant à lui remercié les partenaires technique et financier pour avoir organisé cette formation à l’endroit des enseignants de son département.

Le Tchad adopte une loi qui protège les personnes vivant avec le VIH-Sida

Le secrétaire d’Etat à la santé et à la solidarité nationale, Djiddi Ali Sougoudi a défendu le 09 décembre à l’hémicycle, le projet de loi portant lutte contre le VIH-Sida et protection des droits des personnes vivant avec cette maladie

Le projet de loi modifiant et complétant la loi N°19/2007 portant lutte contre le VIH/SIDA et protection des droits des personnes vivant avec le VIH/sida adopté hier à l’Assemblée nationale vient organiser et renforcer au niveau national le régime de prévention, de protection et de lutte contre le VIH/SIDA/IST, de redéfinir et renforcer les organes contre le VIH/SIDA/IST, promouvoir et  protéger les droits humains des personnes vivant avec le VIH/sida.

Ce texte de loi a attiré l’attention des parlementaires au regard de la stigmatisation et la discrimination dans les ménages, les lieux de services, les groupements et les établissements hospitaliers   des personnes vivant avec le VIH Sida. La commission mondiale sur le VIH Sida et le droit en a fait mention dans l’un de ses rapports.

Pour rappel,  le plan juridique, le Tchad a adopté le 15 novembre 2007, la loi N019 portant lutte contre le VIH/SIDA/IST et protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et La promulgation de la loi 006 du 15 avril 2002 portant promotion de la santé de la reproduction.

Tchad : le gouvernement met en garde contre la stigmatisation face au VIH

La journée du 1er décembre commémore  la journée mondiale de lutte contre le Vih/sida. Le ministre tchadien de la santé a fait une déclaration à cet effet pour mettre en garde contre la stigmatisation des victimes

Le thème retenu pour commémorer la journée mondiale de lutte contre le sida 2020 est : « solidarité mondiale et responsabilité partagée ». Dans sa déclaration, le ministre de la Santé publique, Abdoulaye Sabre Fadoul a indiqué qu’il est essentiel de combattre la stigmatisation et la discrimination, de mettre la population au centre de l’action et d’adapter des nouvelles approches pour faire face à cette maladie.

Abdoulaye regrette que cette maladie est affectée les plus vulnérables au Tchad. « Nous avons été amené à faire le constat que les difficultés auxquelles les personnes vivantes avec le Vih/Sida ont fait face ont été particulièrement sévères », renchérit le ministre en charge de la santé. Il se réjouit du fait que le thème ait un lien direct avec les réalités des victimes.

D’après Abdoulaye Sabre Fadoul, la pandémie à coronavirus a des répercussions négatives sur la prise en charge du VIH. L’avènement du Covid19 a davantage aggravé la vulnérabilité des couches défavorisées, laisse-t-il entendre. Pour parvenir à combattre les pandémies concomitantes, du VIH et de la Covid19, insiste le membre du gouvernement, il faut : « combattre la stigmatisation et la discrimination ». Il demande également de mettre la population au centre de l’action et d’adapter des nouvelles approches.

Tchad : lutte contre la tuberculose et le VH/Sida en milieux carcéraux

Un atelier de plaidoyer de lutte contre ces deux maladies dans les maisons d’arrêts a réuni les responsables du ministère de la santé publique et ceux de la justice le 30 mars 2020 à N’Ndjamena.

Les travaux  entraient dans le cadre de la mise en œuvre des activités conjointe de lutte contre la tuberculose et le VIH-Sida dans les maisons d’arrêts. Ce fut un cadre de travail collaboratif entre le ministère de la santé et le ministère de la justice, garde des sceaux, chargé des droits humains et les acteurs de lutte contre ces maladies pour assurer le droit de santé des populations carcérales

La santé des populations carcérale étant un enjeu de santé publique, les  participants ont réfléchi sur les voies et moyens pouvant améliorer et renforcer les dispositions de lutte contre ces deux maladies dans les centres pénitenciers pour réduire les inégalités sociales en matière de santé publique.

Le coordonnateur national de lutte contre la tuberculose Dr Oumar Abdel Hadji a relevé que la tuberculose a un taux élevé de contamination en milieu carcéral. C’est pourquoi les ministères en charge de la santé et celui de la justice garde des sceaux chargé des droits humains, à travers le programme national de lutte contre la tuberculose ont été adopté cette stratégie pour lutter contre cette maladie en milieu carcéral afin de protéger et défendre les droits des détenus

Le Ministre de la Santé Publique Mahamoud Yousssouf Khayal s’est réjoui de la stratégie interministérielle qui constitue un moyen efficace de prévention. Il a indiqué qu’il est pour les raisons de santé et de sécurité,  il est indispensable d’établir un cadre de travail  collaboratif, entre les responsables en charge de la gestion des établissements pénitenciers et les différents acteurs intervenants dans les activités de lutte contre la tuberculose et le VIH/SIDA en milieu carcéral

Il est à retenir que la  présence de ces  maladies dans les centres pénitenciers est un gros problème de santé publique.

Tchad : l’hépatite, la syphilis et le VIH au centre des échanges

L’OPDAD a organisé une session d’information sur trois maladies transmissibles notamment la syphilis, l’hépatite et le VIH/SIDA sous le thème : unis, nous sensibilisons mieux les communautés pour le test et le traitement de ces trois pathologies ce mardi à la maison nationale de la femme.

La tenue de cette session d’information se veut une approche stratégique qui consiste à associer étroitement la population à tout ce que font les autorités et autres acteurs pour elle mais aussi avec elle.

Le directeur général de l’hôpital général de référence nationale, Pr  Ali Moussa Mahamat, le traitement du VIH/SIDA au Tchad suit son bon chemin mais il déplore celui de l’hépatite qui est à l’état embryonnaire. Sur plus de 90% personnes vivants avec le VIH/SIDA dans le monde, seulement 55,9% infectées sont dépistées dont 22% des enfants de 0-14 ans.

En ce qui concerne l’Hépatite, il affirme qu’elle est une maladie de l’hygiène. On compte 2millions des personnes infectées dans le monde dont 350 milles sont atteintes de l’hépatite chronique de type B et C. Le virus de l’hépatite cause 1,1 million de morts par an. Selon le directeur général de l’hôpital général de référence nationale (HGRN), Pr  Ali Moussa Mahamat, c’est l’Afrique qui paye le lourd fardeau. La transmission de l’hépatite se fait dès le bas âge. « L’hépatite B qui fait le ravage, on peut facilement prévenir avec la vaccination. La vaccination de l’hépatite se fait gratuitement depuis 2008. Si on fait vacciner tous les enfants contre l’hépatite B on aura un Tchad sans problème de foie d’ici 2020 donc une génération sans Hépatite B ».

« Le virus de l’hépatite B se transmet généralement par l’utilisation des objets souillés de sang et les maladies sexuellement transmissibles. L’hépatite B dans la majorité des cas ne donne pas de signe clinique mais se manifeste parfois par des fatigues et douleurs articulaires. Au début de la contamination, le virus se manifeste dans le tiers de cas comme de l’ictère mais dans la majorité des cas, l’hépatite B et C sont des maladies sournoises. Voilà pourquoi il est nécessaire de se dépister », explique-t-il.

Selon le point focal de l’OPDAD Tchad, Ngarbatinan Odjimbeye Carmel Soukate, cette séance d’information est organisée pour rappeler et  impliquer les communautés dans la campagne de  sensibilisation pour qu’aucun enfant ne naisse avec le VIH/SIDA, qu’aucune mère ne transmette la syphilis à son enfant et c’est un début de campagne pour que les Tchadiens puissent profiter du traitement et gratuitement.