Tchad : remise de 28 véhicules tout terrain au ministère de l’Elevage

Le ministère de l’Elevage et des Productions Animales a bénéficié de 28 véhicules tout terrain à titre exceptionnel suite au recours auprès du président de transition.

La remise officielle des clés a eu lieu le samedi 17 juin 2023 dans les locaux dudit Ministère.

Pour le Ministre de l’Elevage et des Productions Animales Dr Abderahim Awat Atteib, le secteur élevage est aujourd’hui un potentiel sûr en matière de garantie pour la sécurité alimentaire et l’amélioration des conditions de vie des populations.

Malheureusement, le maintien de ce potentiel fait face à des défis majeurs liés entre autres au mode de production et à la présence des maladies animales récurrentes.

Conscient que les batailles contre les maladies ne peuvent être remportées sans une logistique adéquate, « le chef de l’Etat, dans sa constance à trouver des solutions aux problèmes que rencontrent les institutions de l’Etat, a instruit de manière à doter le ministère en moyens roulants. »

Le ministre en charge de l’Elevage a fait remarquer que cette dotation arrive à un moment où le Ministère a ouvert plusieurs chantiers stratégiques mais également dans un contexte marqué par l’engagement politique dans la lutte contre la peste des petits ruminants, en vue de son éradication au Tchad.

Tchad : six véhicules de services ont été remis aux préfets du Batha

Des véhicules flambants neufs ont été remis le 14 janvier 2021 aux préfets de la province du Batha, par le secrétaire général de la circonscription Ces engins doivent être utilisés à bon escient, prévient-t-il

La cérémonie de remise s’est déroulée à Ati, dans l’enceinte du gouvernorat. Ce sont des véhicules de marque Toyota double cabine 4×4. Le secrétaire général de la province du Batha, Saleh Hagguar Tidjiani a interpellé les bénéficiaires sur le bon usage et l’entretien de ces moyens de déplacement à titre professionnel.

Les préfets ayant reçus les clés de ces engins sont entre autres, ceux des départements du Batha Ouest, du Batha Est, de Filtri, Assinet, Haraz, et du Wadi Rémé. Ils s’en serviront dans le cadre du renforcement des services déconcentrés de l’Etat. Ils avaient démandé ces véhicules au cours de la conférence des gouverneurs de 2019 à Abéché. Le besoin de véhicules avait été cité comme moyen nécessaire pour le service.

Le SG de la province du Batha note que c’est la concrétisation de la promesse du chef de l’Etat aux autorités administratives. « Ces véhicules neufs ne doivent pas être utilisés pour le commerce, ni pour des pratiques néfastes », prévient Saleh Hagguar Tidjiani. Ils doivent être utilisés dans le cadre du service, va-t-il poursuivre.

Les préfets ont assuré que ces véhicules leur permettront d’être présents sur le terrain.

Tchad : la CONAPO exige la cessation des opérations de contrôle de véhicules

Depuis le 24 août dernier, une opération de contrôle des taxes de pièces de véhicules se tient à N’Djamena. Les voitures dont les documents ne sont pas à jour sont saisies par l’équipe mixte, composée de la douane et des forces de l’ordre et de sécurité

Le parti convention nationale populaire (CONAPO) s’insurge contre ces opérations inopinées de contrôle des pièces de véhicules. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 26 août, le parti constate avec beaucoup de stupéfactions depuis quelques jours que la douane se livre à une opération. Laquelle réclame aux usagers la mise à jour du dédouanement. Sous prétexte que les véhicules sons sous-évalués.

La convention s’insurge et indique que : « c’est la même douane qui a évalué lesdits véhicules et délivrer le dédouanement et  les certificats d’immatriculations ». Elle estime que ces opérations ne sont pas justes au regard des textes douaniers et aux lois de finances. D’après le communiqué cela est inopportune compte tenu de la crise économique et la pauvreté ambiante que traverse le pays. « A l’évidence, elle vient accentuer la pression sociale et économique », souligne la note

La convention nationale populaire demanda au ministre des finances et du budget d’ordonner : « purement et simplement la cessation de ces opérations et de privilégier d’autres pistes de recettes pour renflouer le trésor public ».

Tchad : 15 véhicules ont été offerts au ministère de la justice

Ce mercredi 19 août 2020, le ministre de la justice, Djimet Arabi a reçu 15 véhicules offerts par l’Union européenne, dans le cadre du Projet d’Appui à la Justice (Prajust 2)

La cérémonie de remise s’est fait en présence du ministre de l’Economie et de la Planification du Développement, Issa Doubragne. Les clés des véhicules lui ont été remis par le l’ambassadeur, chef de délégation de l’union européenne, Bertrand Soret. Les véhicules sont de différentes marques. Parmi lesquels, un qui servira au transport des prisonniers. Le coût de ces engins est estimé à plus de 360 millions de FCFA. « Ils viennent renforcer les capacités du ministère de la justice», souligne Bertrand Soret. Il ajoute que « ces véhicules étaient attendus depuis bien longtemps par les services du ministère », les besoins du ministère de la justice sont nombreux  qu’il est important d’établir les priorités pour une affectation et une utilisation, poursuit-il. « Ce qui est important que ces matériels puissent vous aider dans les nombreuses tâches qui sont les vôtres, et faciliter l’atteinte de vos objectifs », dit-il en s’adressant au ministère de l’Economie et de la Planification du Développement.

Recevant les clés des engins, Issa Doubragne a indiqué que « l’union européenne,  parmi les plus grands partenaires du Tchad fait de son mieux et dans les secteurs stratégiques. Tel que le secteur judiciaire qui demeure une priorité dans les axes stratégiques que nous sommes en train de travailler ensemble ». Il explique que le PRAJUST vient renforcer ce qui a déjà été fait, en matière de gouvernance, de droits de l’Homme et de justice. « Je suis heureux que ces fourgons puissent porter les clients, dans les meilleurs conditions, parce que cela devrait respecter les droits qui sont les leurs, bien que prisonniers », se réjoui le ministre en charge de l’économie. Les prisonniers doivent être traités comme il se doit, précise Issa Doubragne.

Le prajust a toujours soutenu le ministère de la justice et contribué au renforcement du droit et à la protection de droits de l’Homme

 

 

 

Transports : au Tchad les prix des voitures connaissent une baisse

La vente des voitures à N’Djamena a connu un âge d’or. Mais, les prix ont rapidement chuté à cause de la crise que traverse le pays et qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat des Tchadiens.

Les commerçants des voitures essayent de jongler entre la location et la vente à moindre coût. Les stations de vente des voitures appelées aussi parc sont de plus en plus nombreux, visibles sur les grands axes et avenues de la capitale. Pourtant les clients se font rares. Les amoureux des voitures et ceux qui ont l’habitude de changer de véhicules par semestre ou par an à cause des petites pannes sont asphyxiés par la crise.

Sur un terrain dégagé, clôturé et bien arrosé, les voitures de différentes marques sont placées les unes derrière les autres dans ce parc automobile  dénommé « le niveau d’excellence ».  Elles sont neuves et de seconde main. Leur prix varie en fonction de leur état. Une voiture de marque Sonata  par exemple, comme neuve coûte entre 1,5 et 2 millions au lieu de 3 millions, il y a quelques années ; les voitures de marque Corolla S neuves sont vendues à 5 millions contre 6-7 millions et celles d’occasion à 3 millions.  « Ce sont les voitures venant de la Libye qui ont cassé le prix », informe un commerçant.

Depuis la crise libyenne, beaucoup de Tchadiens se sont lancés dans le commerce des voitures. Mais la plupart échappent au contrôle douanier. « Nos voitures sont toutes dédouanées sans cela on ne peut pas les vendre », informe Hissein Kelli, gestionnaire d’un parc de vente. Les véhicules venant du Benin et de Douala ne sont pas prisés ces derniers temps parce qu’ils sont chères. Dans ces parcs, le respect de la règle est de mise. Tous les véhicules sont dédouanés et ceux de seconde main sont vendus avec la carte grise. Malgré cela, le business tourne au ralenti.

Pour faire tourner les entreprises autrement, un système est adopté : la location des voitures. Il s’agit d’une cession de l’usage de la voiture pendant un certain temps et les frais dépendent de la marque du véhicule  et de la durée. « Pour les voitures 4ˣ4, la journée est à 50 000F, et pour les petites voitures elle varie entre 25 000 à 30 000F », explique un gérant. Toutefois, les véhicules ne sont loués qu’aux personnes  connues ou présentant des garanties.

Les propriétaires des stations se plaignent sur le fait qu’ils fonctionnent en règle en respectant les procédures normales de dédouanement de leurs véhicules et en payant les taxes à la mairie mais les commandes de l’Etat ne passent pas par eux. « On fait entrer de l’argent à l’Etat mais au lieu de faire ses commandes chez nous il le fait avec des gens qui parfois ne respectent pas la règle », se plaint un propriétaire de parc.