Le Tchad et le Niger engagent la vaccination contre la péripneumonie contagieuse Bovine

Le lancement officiel conjoint de la campagne de vaccination de masse contre la Péripneumonie contagieuse bovine et la peste des petites ruminantes éditions 2023-2024 entre le Niger et le Tchad, s’est tenu le 27 novembre 2023 à Liwa, province du Lac.

Le ministre tchadien en charge de l’élevage, Abderahim Awat Atteib et son homologue nigérien Mahamane Elhadji Ousmane étaient présents au lancement. Dans son mot de circonstance, le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage du Niger, Mahamane Elhadji Ousmane souligne que la coopération entre le Niger et le Tchad en matière d’élevage n’a pas encore été pleinement exploité. Il estime que les deux pays doivent renforcer leur  coopération, pour atteindre les objectifs communs du développement.

Le ministre tchadien de l’Elevage et des Productions animales, Pr Abderahim Awat Atteib exhorte les pasteurs et agropasteurs à conduire leurs bétails au site de vaccination le plus proche

Cette caravane s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la réunion transfrontalière sur le contrôle et l’éradication des maladies animales, tenue du 03 au 05 octobre 2023 à Ndjamena entre le Cameroun, le Niger, la RCA et le Tchad.

Tchad : lancement de la vaccination des animaux contre la PPR et la PPCB

Le ministère de l’Elevage, via le Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS-2 TD) est en mission de sensibilisation de proximité pour la vaccination de masse contre la PPR et la PPCB.

L’objectif est de sensibiliser les pasteurs et agropasteurs sur l’intérêt des campagnes de vaccination et pour leur adhésion afin d’améliorer le contrôle des pathologies prioritaires et d’autre part, de recueillir leurs avis sur les modalités de mise en œuvre de ces campagnes de vaccination.

La délégation conduite par Dr Singambaye Ghislaine Mbernodji a eu une séance de travail ce vendredi 23 mars 2023 à Bongor, Chef-lieu de la Province du Mayo-Kebbi Est. Elle  a expliqué l’importance de vacciner les animaux en insistant sur le fait que la vaccination contre la PPR est gratuite et celle contre la PPCB est payante (100Fcfa/dose).

L’accent a été également mis sur le marquage obligatoire des petits ruminants. Ceci, permettra de ne plus revacciner l’animal à la prochaine campagne de vaccination.

Lors des échanges, quelques préoccupations ont été soulevées par les participants. Il s’agit du retard dans le lancement de la campagne (14 mars 2023), le problème de conservation des vaccins et le comportement peu orthodoxe de certains agents de vaccination sur le terrain.

Tchad : le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole adopté

A l’issue de la réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination, du 12 septembre 2022, le plan de campagne contre la fièvre jaune et la rougeole en 2023 a été validé.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a présidé la réunion du comité de coordination Inter agence pour la vaccination. C’était en présence du ministre de l’élevage et des productions animales Dr Abderahim Awat Attaib, des représentants d’autres ministères et des partenaires.

Les thématiques axées sur le plan opérationnel, le cadre de redevabilité pour la vaccination, la politique nationale de vaccination, le plan de campagne contre la fièvre jaune et celui de suivi de la rougeole, ont été présentés par le coordonnateur du programme élargi de vaccination Dr Abderamane Addi. Il s’agissait pour lui d’apporter les détails sur les moyens alloués par l’Etat, les prérogatives des départements ministériels, les stratégies mises en place, la communication, l’apport des partenaires et le rôle et responsabilité de chaque acteur.

La réunion du comité de Coordination Inter agence pour la vaccination a permis de faire le point sur la validation des activités du trimestre 4 (T4) 2022 du PEV ; la présentation et validation de la Politique Nationale de Vaccination ; la validation du plan de la campagne contre la Fièvre Jaune en 2023 ; la validation du plan de la campagne de suivi contre la Rougeole en 2023 et sur la validation du cadre de redevabilité pour la promotion de la vaccination

Le ministre  en charge de la santé a insisté de la nécessité de la redevabilité pour une gestion rigoureuse des moyens engagés pour mener à bien les activités vaccinales tout en précisant que l’inter-sectorialité est primordiale dans l’atteinte des objectifs fixés par son département.

Covid-19 : la Banque mondiale et l’Union africaine soutiennent la vaccination rapide de 400 millions de personnes en Afrique

L’information est contenue dans un communiqué de la Banque mondiale, rendu public le mardi 22 juin 2021. Cette initiative des deux banques nait d’une collaboration avec les pays partenaires pour assurer un accès rapide et équitable aux vaccins

 

Les ministres africains des Finances et le Groupe de la Banque mondiale se sont réunis aujourd’hui pour accélérer l’acquisition de vaccins anti-COVID sur le continent et éviter une troisième vague épidémique. La Banque mondiale et l’Union africaine (UA) ont annoncé qu’elles s’associaient afin de soutenir l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique (AVATT), à l’aide de ressources qui permettront aux pays d’acheter et de déployer des vaccins au profit de 400 millions de personnes, avec en ligne de mire l’objectif de l’UA de vacciner 60 % de la population du continent d’ici 2022. Cet effort régional exceptionnel viendra compléter le mécanisme COVAX et intervient à un moment où l’Afrique connaît une hausse des cas de COVID-19. Les financements de la Banque mondiale pourront ainsi faciliter l’achat et le déploiement des doses obtenues dans le cadre de l’AVATT.

 

« La Banque mondiale est très heureuse d’aider les pays africains grâce à ce partenariat avec l’Union africaine qui permettra de fournir rapidement des centaines de millions de doses, indique le président du Groupe de la Banque mondiale, David Malpass. En œuvrant ensemble, nous pouvons accélérer l’envoi de doses aux pays et soutenir leur déploiement. Les pays ont un besoin urgent d’accéder aux vaccins à travers un plus grand nombre de canaux d’achat qui correspondent à leurs besoins et garantissent des calendriers de livraison plus rapides. »

 

« Grâce à cette initiative conjointe entre la Banque mondiale et des institutions africaines telles que la Banque africaine d’import-export (’Afreximbank) et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), nous avons maintenant la capacité de vacciner au moins 400 millions de personnes, soit 30 % des 1,3 milliard d’habitants que compte notre région, déclare Strive Masiyiwa, envoyé spécial de l’Union africaine et coordinateur de l’AVATTNous saluons la collaboration extraordinaire nouée autour de cette initiative entre le champion de l’UA pour l’accès aux vaccins, le président Cyril Ramaphosa, et David Malpass, le président de la Banque mondiale. »

 

La Banque mondiale a mis à disposition 12 milliards de dollars de financements afin d’aider les pays à acheter et à distribuer des vaccins, ainsi qu’à se préparer à la réalisation des campagnes vaccinales. La Banque mondiale a déjà donné son feu vert à des opérations visant à soutenir les efforts de vaccination dans 36 pays. D’ici fin juin, elle prévoit de porter ce chiffre à 50 pays, dont les deux tiers se trouvent en Afrique. La Banque mondiale collabore étroitement avec des institutions régionales telles que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique), l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS) et la Commission de l’Union africaine afin d’améliorer la collaboration transfrontalière en matière de veille, de préparation et d’intervention d’urgence en cas d’épidémie.

Tchad : la ville de Béré lance la vaccination contre la peste et la péripneumonie des animaux

Les éleveurs de Béré, dans la province de la Tandjilé ont commencé à faire vacciner leur bétail ce mercredi 20 janvier 2021 contre la peste des petits ruminants et la péripneumonie contagieuse bovine.

C’est le gouverneur de la province de la Tandjilé, Doudlengar Miayo qui a présidé la cérémonie de lancement de la caravane. Il a noté que le gouvernement a débloqué une forte enveloppe pour la protection sanitaire des animaux. Il invite les éleveurs à sortir massivement.

Cette initiative entre dans le cadre de la caravane de vaccination exigé à tous les éleveurs. Son objectif est d’éradiquer la peste des ruminants et de contrôler péripneumonie contagieuse d’ici 2025. Le délégué provincial de l’élevage et des productions animales de la Tandjilé, Dr Acyl Bichara Tébir fait savoir que le Tchad a l’intention d’être le premier pays d’élevage dans le monde, et donc, il est nécessaire de mener une meilleure politique pour la santé des bétails.

Cette campagne de vaccination du bétail s’étend sur 40 jours.

Tchad : vers une couverture élargie des vaccinations

Le ministère de la santé publique a reçu samedi 18 janvier dernier, 41 pirogues de la part des fondations Bill et Melinda Gates et Dangoté.

Couvrir le maximum de localités pour ce qui est des vaccinations dans le bassin du Lac Tchad, c’est la mission que se donne le gouvernement tchadien et ces partenaires. C’est dans cette optique que les fondations « Bill et Melinda Gates » et « Dangoté » ont remis samedi dernier, à Guitté, dans la province du Hadjer Lamis, 41 pirogues au ministère de la Santé publique.

La cérémonie de remise a eu lieu en présence du directeur de cabinet du ministre de la Santé publique, Dr. Mahamat Pierre, et des représentants des dites fondations. Cette action fait suite à une convention signée entre le Tchad et les fondations Bill et Melinda Gates et Aliko Dangote. L’accord entre les deux parties s’inscrit dans le cadre d’un financement, pour l’amélioration de la vaccination de routine dans les provinces du Lac Tchad.

La dernière enquête sur la couverture vaccinale date de 2017. Selon les résultats de celle-ci, seulement 22% des enfants de 12 à 23 mois au Tchad sont complètement vaccinés. Ce taux était de 25% en 2014-2015, soit 1/4 des enfants.

Tchad : la vaccination, un des défis à relever à l’Est du pays

A près de 1000 km à l’Est de la capitale N’Djamena, dans la province du Ouaddaï, maintenir la chaîne du froid pour les vaccins constitue un véritable défi.

Dinar Tchere est d’humeur bougonne. Le début de la session de vaccination a pris du retard. Dans son centre de santé d’Hilouta, dans la province du Tchad du Ouaddaï, il rassemble rapidement les vaccins dans une glacière avant de les embarquer à l’arrière du pick-up. Il faut vingt minutes de piste sablonneuse pour atteindre Agang, 400 habitants, le village cible du jour situé à plus de 950 km à l’est de la capitale N’Djamena et à une journée de voyage du premier tronçon goudronné.

« C’est ce que je craignais, la plupart des mamans sont parties au marché », peste M. Tchere en étendant une natte sur le sol, sous un manguier. Mais pourtant, une à une, des femmes accompagnées d’un ou plusieurs enfants commencent à arriver de tous les côtés. Il n’y a bientôt plus un centimètre libre sur la natte. Les glacières sont ouvertes et la session peut commencer. Pour se rassurer, Dinar Tchere touche du doigt la glace pour vérifier son état. Et pour cause : il fait déjà 40 degrés et les vaccins ne supportent pas la chaleur.

Tchad : environ 500 mille enfants seront vaccinés contre la rougeole

 » Comment riposter contre l’épidémie de la rougeole au Tchad ? « , est la question a fait l’objet d’une rencontre entre le ministère de la Santé publique et ses partenaires techniques et financiers, ce mardi à N’Djamena.

Depuis son apparition en 2018 au pays, la rougeole a fait plus de 283 victimes. Cette rencontre qui s’est tenue le 19 mars consiste à circonscrire les flambées épidémiques dans le pays afin de réduire la morbidité et la mortalité due à la rougeole.

Ce plan de riposte contre la rougeole prévoit vacciner 95% des enfants de 6 mois à 9 ans afin de contribuer à rompre la chaine de propagation de cette épidémie. Mais aussi assurer une bonne coordination des activités de la riposte à tous les niveaux et une bonne gestion des données, conduire une évaluation post-campagne

Au total 9 districts sanitaires totalisant 5 810 cas sont retenus pour ces activités de lutte contre cette épidémie qui permettra de vacciner 521 296 enfants de 6 mois et 9 ans.

Rappelons que les premiers cas de cette maladie ont été déclarés fin avril 2018 dans les districts sanitaires d’Ati, de Bokoro et de Gama, tous situés dans la partie Nord du Tchad. En 2018, le ministère de la Santé publique fait état de plus de 3 000 cas suspects de rougeole répartis dans 105 districts sanitaires du pays.

 

Santé : Neuf nourrissons sur dix vaccinés en 2017

L’information provient des dernière données rendues public par le l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

 

Environ 123 millions de nourrissons dans le monde, soit 9 sur 10, ont reçu au moins une dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche en 2017, les protégeant contre des maladies infectieuses pouvant causer des maladies graves ou des décès, selon les dernières données de vaccination de l’OMS et de l’UNICEF.

Depuis 2015, le pourcentage d’enfants qui ont reçu les trois doses d’immunisation systématique contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) atteint 85% (116,2 millions de nourrissons), a précisé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué de presse.

Bien que la couverture vaccinale mondiale avec le DTC3 reste à 85%, il est important de souligner que 4,6 millions de nourrissons supplémentaires ont été vaccinés dans le monde en 2017 par rapport à 2010, en raison de la croissance démographique mondiale.

De même, il est important de noter que bien que la couverture du DTC3 dans la région africaine reste à 72% depuis 2010, la croissance de la population cible régionale signifiait que pour maintenir le même niveau de couverture, environ 3,2 millions de nourrissons supplémentaires devaient être vaccinés en 2017.

Sur les 19,9 millions de nourrissons qui ne sont pas complètement vaccinés au DTC3, près de 8 millions (40%) vivent dans des environnements fragiles ou humanitaires, y compris dans des pays touchés par un conflit. Et environ 5,6 millions d’entre eux vivent dans trois pays seulement – l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan – où l’accès aux services de vaccination de routine est essentiel pour atteindre et maintenir l’éradication de la poliomyélite.

En 2017, dix pays avaient une couverture de DTC3 ou une dose de vaccin anti-rougeole inférieure à 50% : Angola, République centrafricaine, Guinée équatoriale, Tchad, Guinée, Somalie, Nigeria, Soudan du Sud, Syrie et Ukraine.

Les deux agences onusiennes estiment qu’à mesure que la population augmente, il faut que davantage de pays augmentent leurs investissements dans les programmes de vaccination.

Si l’on veut réaliser la couverture vaccinale universelle, on estime que 20 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec le DTC3; 45 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec une deuxième dose de vaccin anti-rougeole et 76 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec 3 doses de vaccin conjugué contre le pneumocoque.

A l’appui de ces efforts, l’OMS et l’UNICEF s’emploient à élargir l’accès à la vaccination en renforçant la qualité, la disponibilité et l’utilisation des données de couverture vaccinale, en ciblant mieux les ressources et en veillant à ce que les personnes vulnérables puissent avoir accès aux services de vaccination.

Tchad: 665 cas de rougeoles enregistrés

Le pays connait actuellement ne épidémie de rougeole. Celle-ci a déjà fait 33 morts dans différentes régions du pays.

 

Le Tchad enregistre, depuis le début de l’année en cours, des cas de rougeole qui ont fait à ce jour 33 victimes, a annoncé le ministère tchadien de la Santé publique dans un communiqué publié vendredi. A partir de la mi-mai jusqu’à nos jours, 12 districts sanitaires, situés essentiellement à l’est et au nord du pays, sont entrés en épidémie, précise le texte. Au total, 665 cas dont 33 décès ont été notifiés par 90 districts sanitaires sur les 117 que compte le Tchad.

Le gouvernement, à travers le ministère de la Santé publique, avec l’appui de ses partenaires et financiers, a entrepris une action de riposte contre cette maladie. Cette riposte a commencé par la vaccination et la prise en charge des cas par les districts de la région de Sila, à l’est du pays, puis s’étendra dans les autres régions affectées. « Le Tchad dispose des vaccins pour faire face à la situation de l’épidémie actuelle », rassure le ministère de la Santé publique.

 

La rougeole est une maladie très contagieuse avec des complications souvent irréversibles, voire mortelles qui persiste et fait des victimes au sein de la population infantile. Sa récurrence dans ce pays sahélien est la conséquence de la faiblesse de la vaccination de routine.