Tchad : l’opposant Félix Nialbé se retire du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif

Le député de I ‘Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD),  Romadoungar Félix Nialbé a annoncé le vendredi 20 août 2021, qu’il se retire du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI)

«En ma qualité du Chef de l’opposition Démocratique, je préfère être en retrait dudit comité pour pouvoir organiser les partis politiques de ladite composante, pour une participation sereine et constructive auxdites assises dont I ‘importance n’est plus à démontrer », a déclaré le président de I ‘Union pour le Renouveau et la Démocratie (URD)

Le chef de fil de l’opposition note que, après analyse de l’arrêté N° 0546/PCMTPMT2021 portant nomination des membres du Comité d’Organisation du Dialogue National Inclusif (CODNI), son parti s’interroge sur le processus ayant conduit à la modification de sa décision. C’est donc le 18 août 2021 que le l’URD a décidé de retirer son représentant du Comité, à l’issue d’une réunion du bureau exécutif.

Rappelons que l’opposant Romanoungar Félix Nialbé s’était également retiré de la dernière élection présidentielle du 11 avril 2021.

Tchad : le président de l’URD craint la prolongation de la période de transition

Le président national de l’Union pour le renouveau et la démocratie (URD), Romadoumgar Félix Nialbé a animé, le 27 juillet 2021 une conférence de  presse, relative à la situation politique au Tchad

Durant sa communication, le chef de fil de l’opposition a insisté sur le caractère sacré d’un dialogue national pour une transition démocratique et apaisée. Romadoumgar Félix Nialbé invite les entités impliquées dans l’organisation du dialogue avenir à copier le modèle de la Conférence nationale souveraine de 1993. Il souhaite également que la période de transition de 18 mois soit respectée. Toutefois, il émet des doutes : « je pressens en tant qu’homme politique averti qu’il y aura prorogation »,

Le président de l’URD est revenu sur les propositions contenues dans un mémorandum élaboré par une quarantaine de partis politiques. « La mise en place immédiate d’un comité chargé de la révision de la charte de transition ; l’exclusion  des membres du Conseil militaire de transition (CMT), du Premier ministre de transition et du président du Conseil national de transition (CNT) de la future élection présidentielle », lesquelles propositions ont été à l’origine de plusieurs débats.

Pour le chef de fil de l’opposition, Félix Nialbé, prolonger la période de transition sera envisageable si et seulement si les conditions pour la formation d’un Conseil national de transition sont réunis et un dialogue national inclusif réel est organisé.