Tchad : confrontation entre les étudiants de Toukra et les élèves du Lycée de Walia

Des affrontements entre élèves du Lycée de Walia et les étudiants du campus de Toukra ont éclaté ce 19 janvier 2022. La police est intervenue pour disperser les deux camps à coup de gaz lacrymogène.

La circulation sur l’axe Walia-université de Toukra a été perturbée ce jour. Pour cause, une bagarre entre les apprenants des deux institutions. D’après les premières informations parvenues à notre rédaction, ce sont les étudiants du campus universitaire de Toukra qui sont à l’origine du mouvement d‘humeur. Ces derniers ont organisé depuis quelques semaines, des manifestations sur le tronçon pour revendiquer l’augmentation en bus de transport.

Lesquelles perturbent la tenue des cours dans l’établissement scolaire. Au cours de la manifestation du 18 janvier, suite à l’intervention de la police, plusieurs élèves se sont évanouis. Car les éléments de force de l’ordre ont fait usage des gaz lacrymogènes. Le même scénario s’est reproduit ce jour, sauf que cette fois, l’intervention visait à disperser les bagarreurs. Les cours ont d’ailleurs été suspendus au Lycée de Walia.

Les responsables du Lycée regrettent qu’à chaque manifestation estudiantine, ils doivent subir les répercutions. Ils n’entendent pas continuer à travailler dans ces conditions. N’eut été l’intervention de la police, de forts dégâts auraient été enregistrés.

Tchad : la grève des étudiants se poursuit à l’université de Toukra

Ces apprenants revendiquent entre autres la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs.

Ce mercredi 12 février, les salles de classes de l’université de Toukra sont vides. Les étudiants réclament la réhabilitation de la bourse d’équipement, l’amélioration de la bibliothèque ; la réouverture des toilettes, l’augmentation des tables-bancs ; l’accès à internet sur le campus la réouverture du restaurant ; l’augmentation du nombre de bus et la réfection des bus vétustes, l’ouverture des logements et la sonorisation dans les amphithéâtres.

Cette grève qui a commencé depuis le 10 février fait suite à l’inaction des autorités face aux revendications formulées par ces étudiants au cours d’une assemblée générale. Ils ont été repoussés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. Depuis le début des manifestations, les autorités ne se sont pas  prononcées.

Rappelons que, l’année dernière, les étudiants avaient manifesté pour les raisons d’augmentation de la scolarité qui passait 28 000 à 50 000FCFA en plus des raisons sus-évoquées.