Tchad : l’UNICEF remet appareils informatiques au ministère de l’Education

L’offre a été reçue le mardi 24 janvier 2024, par le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Dr Ndolembai Sadé Njesada.

 

Le représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer a été reçu par le ministre tchadien en charge de l’Education. Les deux hommes ont échangé sur les progrès réalisés par l’UNICEF dans le domaine de l’éducation et des perspectives de coopération entre leurs deux institutions.

Le cadre de l’agence onusienne a fait une offre constituée de, 27 ordinateurs portables, 6 imprimantes multifonctions, 6 scanners, entre autres.

Ces outils sont destinés aux inspections départementales des provinces du Wadi Fira (Kobé, Tar Tama), du Sila (Goz-Béïda) et de Ouaddaï (Assoungha), ainsi que la Direction de l’Enseignement Secondaire Général (DESG).

Recevant ces matériels, le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique a salué ce geste significatif de l’UNICEF et exhorté les bénéficiaires à en faire bon usage.

Tchad : le ministre de la Communication et l’UNICEF renforcent les liens

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, a reçu en audience représentant de l’Unicef, Jacques Boyer le mercredi 16 novembre 2022.

Les échanges ont porté sur le partenariat entre le ministère de la Communication et l’UNICEF dans les domaines de la communication et des médias au Tchad.

Le représentant de l’UNICEF au Tchad, Jacques Boyer a fait un briefing sur les activités de l’Unicef au Tchad dans le domaine de renforcement des capacités des journalistes et des communicateurs en appui avec le gouvernement tchadien.

Le Porte-parole du gouvernement a assuré le représentant de l’Unicef au Tchad de sa pleine disponibilité pour poursuivre le partenariat existant.

Le Tchad et l’UNICEF en quête des solutions contre la malnutrition

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce vendredi 19 août 2022, le représentant de l’Unicef au Tchad Jacques Boyer.

Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération entre les deux institutions.

La vaccination, la lutte contre la malnutrition, les perspectives de la consolidation des actions et la promptitude dans la réalisation des activités ont dominé l’entrevue.

Le représentant de l’Unicef a rassuré le ministre que son organisation est disposée à accompagner les services de santé dans l’accomplissement de leurs taches selon les accords établis.

Dr Abdel-madjid Abderahim a pour sa part mis l’accent sur la franche collaboration, le suivi régulier des activités et le respect des engagements pour plus de succès dans le partenariat.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a exigé des techniciens la célérité et la rationalité dans la réalisation des activités.

Il a encouragé les services concernés à raffermir les liens pour mieux communiquer afin de répondre aux sollicitations des populations.

Source : ministère de la Santé

ECW accorde 16 millions de dollars au Tchad

Ce financement permettra de lancer un nouveau programme conçu pour répondre aux besoins éducatifs des filles et des garçons vulnérables du pays.

Le fonds Education Cannot Wait (ECW) a accordé un financement sur deux ans de 16 millions de dollars pour soutenir une éducation de qualité pour plus de 230.000 enfants et jeunes tchadiens. L’information a été donnée par le ministre tchadien de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Cet argent servira à engager un nouveau programme conçu pour répondre aux besoins éducatifs des jeunes tchadiens vulnérables.
« C’est un investissement pour nos enfants et pour un avenir plus prospère pour notre pays », a déclaré Aboubakar Assidick Tchoroma.

Il est important de relever que la crise que connait le Tchad a déscolarisé quelque 1,2 million d’enfants de 6 à 11 ans, selon le ministre.

Bon à savoir, ECW, sous l’égide du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), est le premier fonds mondial consacré à l’éducation en cas d’urgence. Il a été établi en 2016 pour répondre aux besoins urgents en matière d’éducation des enfants et jeunes en situation de conflit et de crise.

Zones transfrontalières du Tchad et du Cameroun : le PNUD et l’Unicef présentent les résultats du projet de paix

A l’issue de la 3ème réunion du comité de pilotage, un point de presse a été fait pour présenter l’état actuel de la dynamique transfrontalière, des résultats et impacts du projet ainsi que des  perspectives futures.

Le projet transfrontalier Tchad-Cameroun du Peace Building Support Office (P.B.S O) est un projet qui vise principalement l’appui aux mécanismes de consolidation de la paix au niveau communautaire et à l’inclusion des jeunes dans les zones frontalières entre le Tchad et le Cameroun affectées par les violences extrémistes.

Prenant la parole, Kulanya Bajege, sous-préfet de Goulfey, localité camerounaise, a fait savoir que la dynamique transfrontalière qui existe depuis l’exécution du projet de renforcement des mécanismes de consolidation de la paix dans les zones frontalières du  Tchad et du Cameroun peut être qualifiée de satisfaisante parce que ce dernier a contribué à fortifier la cohabitation pacifique et la cohésion sociale entre les communautés cibles.

Pour lui, durant les 22 mois de la mise en œuvre du projet, la communication entre les deux communautés frères des deux rives Tchad-Cameroun a été rendue facile, grâce à ce projet et cela a contribué au maintien de la paix entre les communautés. Il ajoute que le projet a également rendu facile les échanges commerciaux.

Parlant des impacts et résultats du projet, la représentante résidente du PNUD, Carole Flore-Smereczniak a relevé que « ce projet financé par le fonds pour la consolidation de la paix a une durée de 18 mois et a été prolongé de 4 mois donc 22 mois. » Et qu’ « à ce moment, il est difficile de parler d’impacts mais on a quand même vu un certain nombres de résultats  à travers l’évaluation indépendante qui a été faite sur le projet. » Carole de poursuivre qu’ « au niveau de la cohabitation pacifique, de l’insertion socio-économique et la cohésion sociale, on a relevé quand même un renforcement et des efforts qui ont été faits, de sorte qu’on peut parler de progrès. » Elle a relevé ces efforts en quelques lignes :

L’organisation des dialogues intergénérationnels pour essayer de comprendre un peu les dynamiques des conflits intracommunautaires entre les jeunes et les moins jeunes et essayer de voir comment avancer ensemble ;

L’organisation des discussions par rapport à un système d’alerte précoce des conflits pour détecter très tôt des signaux des conflits qui peuvent pousser les jeunes vers la radicalisation ;

L’organisation des colloques entre chercheurs et universitaires du Tchad et du Cameroun ;

L’organisation des formations en faveur des femmes, des jeunes et des forces de défense pour favoriser la cohésion sociale et la réinsertion socio-économique.

Elle a conclu que vu la durée très courte du projet, même si on ne peut pas parler des impacts à long terme, il y a quand même quelques indicateurs de résultats positifs qu’on peut relever.

Parlant des perspectives futures en termes de pérennisation du Projet, la représentante résidente de l’Unicef Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem a, quant à elle, fait savoir qu’on ne peut pas vraiment parler de la pérennisation du projet mais surtout celle des acquis. Et donc qu’à l’issue de cette dernière réunion du comité de pilotage, des évaluations et des directions à prendre sont attendues pour voir comment pérenniser les acquis.

Elle a terminé en rappelant à ses collègues que : « c’est un projet qui se veut catalytique donc il ne doit pas nécessairement se terminer comme ça. D’où la nécessité de continuer à chercher des moyens pour continuer à travailler avec ces communautés afin de pérenniser et préserver les acquis de cet investissement de 22 mois, pour pouvoir appuyer la région du Hadjer-Lamis et les deux sous-préfectures concernées. »

Tchad: une plateforme de contrôle de l’effectivité de la présence des enseignants est lancée

La plateforme a été lancée ce mercredi par le ministère des Finances et du Budget et celui de l’Education nationale, en partenariat avec l’Unicef. Une plateforme de contrôle citoyen de l’effectivité de la présence des enseignants sur le territoire national.

L’absence d’un enseignant à son lieu d’affectation peut désormais être signalée à travers le réseau de téléphonie mobile Tigo en composant *707#. En effet, il s’agit une œuvre de l’Observatoire tchadien des finances publiques (OTFiP). Le projet est parti d’un constat selon lequel le taux d’absentéisme des enseignants est très élevé. D’ailleurs, c’est l’une des causes de la baisse de niveau des élèves tchadiens comparé aux autres pays africains francophones.

Ainsi, le gouvernement et ses partenaires utilisent cette nouvelle approche pour s’assurer de la présence effective du personnel enseignant dans les établissements scolaires.

Partenariat

L’Unicef, partenaire financier de cette plateforme, trouve que la présence effective du personnel enseignant dans les lieux d’affectation est un critère indispensable de la qualité de l’éducation. Pour la représentante de l’Unicef au Tchad, Dr Viviane Van Steirteghem, « en 2018 la masse salariale du ministère de l’Education nationale a représenté 88% des dépenses totales du ministère, et 30% des dépenses du personnel civil de l’Etat.

D’où l’importance de l’effectivité de la présence des enseignants afin d’assurer l’efficacité de l’éducation ». Malgré plusieurs recensements du personnel de l’Etat, certains enseignants continuent d’être absents à leurs postes d’affectation. « Même s’ils sont présents, leur présence effective dans les classes est à déplorer » précise la représentante de l’Unicef au Tchad.

Objectifs

Selon le rapport du Programme d’analyse des systèmes éducatif PASEC 2014, une grande proportion des élèves du primaire ne maîtrise pas les connaissances et compétences suffisantes pour poursuivre une scolarité dans de bonnes conditions. 83,3% en lecture et 80,9% en mathématiques.

En effet, le contrôle citoyen se généralise en Afrique comme un soubassement des politiques sociales. Dans ce sens, « l’Unicef s’engage aux côtés du gouvernement tchadien pour établir une plateforme de contrôle citoyen qui contribuera à accroitre le taux d’effectivité des enseignants, à améliorer les performances du secteur et le niveau d’apprentissage des enfants, ainsi qu’à maitriser les dépenses du personnel enseignant » selon  la représentante de l’Unicef, Dr Viviane Van Steirteghem.

G5 Sahel : 1 953 milliards d’euros pour financer 40 projets

La conférence de financement du programme d’investissements prioritaires aura lieu le 6 décembre 2018 à Nouakchott en Mauritanie.

 

Prélude à la conférence de coordination des partenaires et bailleurs de fonds du G5 Sahel pour le financement du programme d’investissements prioritaires (PIP), le point focal du G5 Sahel Tchad a organisé un atelier national d’information et de sensibilisation ce vendredi 30 novembre 2018 à N’Djamena.

Dans le cadre de ce programme, le Tchad, par le biais du point focal, va soumettre des projets allant dans ce sens lors de la conférence de financement du PIP qui aura lieu le 6 décembre 2018 à Nouakchott en Mauritanie.

Projet éducation : le Tchad propose d’offrir des opportunités d’éducation aux enfants et adolescents (filles et garçons) qui sont hors scolarisation. Car, au niveau du G5 Sahel, 22 millions d’enfants sont hors scolarisation dont 1 200 000 au Tchad, selon une étude menée par l’UNICEF en 2016. Le projet du Tchad vise à s’intéresser aux enfants non préscolarisés ; non encore inscrits à l’école primaire ; aux non scolarisés et déscolarisés précoces, aux réfugiés, retournés et déplacés interne en âge scolaire.

En matière d’infrastructures, volet transport, il est question de réaliser les études et la construction des liaisons ferroviaires, de construire l’aérodrome de Zouar et la création de la compagnie aérienne du G5 Sahel. La liaison ferroviaire couvrira l’axe N’Djamena-Niamey-Ouagadougou-Bamako-Nouakchott. La Transsaharienne Liwa-Rigrig de l’axe Massakory-Bol-Ngouri-Liwa doit être achevée ; la construction de la route Ngouri-Mao. Ce projet a un coût total de 210,235 millions d’euros.

Dans le domaine des Technologies d’Information et de la Communication, le Tchad propose d’améliorer la sécurité des personnes et des biens dans les zones frontalières du Tchad grâce aux TICs ; d’offrir aux populations des zones frontalières du G5 Sahel l’accès à tous les services des TICs et d’améliorer les conditions de vie des populations du G5 Sahel à travers l’accès à distance des services de base (santé, éducation, état civil).

Sur le plan énergétique, il est prévu la construction des photovoltaïques. Sur l’axe défense et sécurité, la mise en place des instances comme le centre sahélien de sécurité, la plateforme de coopération en matière de sécurité, le collège de défense, l’académie régionale de Police de Koundoul, le groupe d’action rapide, surveillance et intervention, la force conjointe du G5 Sahel est indispensable.

Le coût global du PIP 2019-2021 est de 1 953 milliards d’euros pour 40 projets retenus. De ce montant, 2 263 millions d’euros sont considérés comme acquis (financement attendu des Etats membres), soit 10% du coût du projet. Selon le coordonnateur du point focal du G5 Sahel Tchad, Tchaknoné Enock, le G5 Sahel ne concerne pas seulement la sécurité mais il prend également en compte le développement. Raison pour laquelle ces projets de divers domaines ont été conçus.

La conférence du 6 décembre 2018 de financement du PIP du G5 Sahel marquera le passage à la mise en œuvre concrète de la volonté politique, des orientations, des directives et des travaux techniques entreprises par les instances du G5 Sahel depuis sa création en 2014, pour changer la destinée des zones et des populations isolées, frontalières, marginalisées et menacées de l’espace sahélo-saharien.

Le programme d’investissements prioritaires découle de la Stratégie pour le Développement et la Sécurité (SDS). C’est un programme composé de projets régionaux structurants et des projets concernant principalement les zones frontalières, articulés autour des quatre axes stratégiques à savoir la Défense et Sécurité, la Gouvernance, les Infrastructures et développement humain et la Résilience.

Santé : Neuf nourrissons sur dix vaccinés en 2017

L’information provient des dernière données rendues public par le l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF.

 

Environ 123 millions de nourrissons dans le monde, soit 9 sur 10, ont reçu au moins une dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche en 2017, les protégeant contre des maladies infectieuses pouvant causer des maladies graves ou des décès, selon les dernières données de vaccination de l’OMS et de l’UNICEF.

Depuis 2015, le pourcentage d’enfants qui ont reçu les trois doses d’immunisation systématique contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC3) atteint 85% (116,2 millions de nourrissons), a précisé l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un communiqué de presse.

Bien que la couverture vaccinale mondiale avec le DTC3 reste à 85%, il est important de souligner que 4,6 millions de nourrissons supplémentaires ont été vaccinés dans le monde en 2017 par rapport à 2010, en raison de la croissance démographique mondiale.

De même, il est important de noter que bien que la couverture du DTC3 dans la région africaine reste à 72% depuis 2010, la croissance de la population cible régionale signifiait que pour maintenir le même niveau de couverture, environ 3,2 millions de nourrissons supplémentaires devaient être vaccinés en 2017.

Sur les 19,9 millions de nourrissons qui ne sont pas complètement vaccinés au DTC3, près de 8 millions (40%) vivent dans des environnements fragiles ou humanitaires, y compris dans des pays touchés par un conflit. Et environ 5,6 millions d’entre eux vivent dans trois pays seulement – l’Afghanistan, le Nigeria et le Pakistan – où l’accès aux services de vaccination de routine est essentiel pour atteindre et maintenir l’éradication de la poliomyélite.

En 2017, dix pays avaient une couverture de DTC3 ou une dose de vaccin anti-rougeole inférieure à 50% : Angola, République centrafricaine, Guinée équatoriale, Tchad, Guinée, Somalie, Nigeria, Soudan du Sud, Syrie et Ukraine.

Les deux agences onusiennes estiment qu’à mesure que la population augmente, il faut que davantage de pays augmentent leurs investissements dans les programmes de vaccination.

Si l’on veut réaliser la couverture vaccinale universelle, on estime que 20 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec le DTC3; 45 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec une deuxième dose de vaccin anti-rougeole et 76 millions d’enfants supplémentaires doivent être vaccinés avec 3 doses de vaccin conjugué contre le pneumocoque.

A l’appui de ces efforts, l’OMS et l’UNICEF s’emploient à élargir l’accès à la vaccination en renforçant la qualité, la disponibilité et l’utilisation des données de couverture vaccinale, en ciblant mieux les ressources et en veillant à ce que les personnes vulnérables puissent avoir accès aux services de vaccination.