Tchad : l’UNET exhorte les étudiants de la Faculté des Sciences à reprendre les cours

Au cours d’un point de presse du 10 avril 2022, le secrétaire exécutif de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), section de N’Djamena a invité les étudiants de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées à reprendre les cours.

Le 04 avril dernier, un étudiant de N’Djamena a grièvement été blessé par un conducteur de bus, sur le campus d’Ardep Djoumal. Suite à cet incident, les étudiants de la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées a décidé d’observer une grève. La communication du secrétaire exécutif de l’UNET vise à repartir les responsabilités à différents niveaux. Yaya Barkai Mahamat a déploré la violation des textes de l’Union des étudiants. Pour le SG, la Faculté des Sciences Exactes et Appliquées, en décidant d’entrer en grève (03 jours) viole les textes de base. Il estime que ladite faculté n’a pas compétence à décider de la suspension des activités académiques.

Le SG de l’UNET invite dès lors, les étudiants à regagner les amphithéâtres ce lundi 11 avril.  « L’UNET usera de tout son pouvoir pour satisfaire les besoins des étudiants en ce qui concerne les requêtes et autres revendications dans les trois sites universitaires », promet Yaya Barkai Mahamat.

Dans le même ordre, il condamne le comportement du conducteur de bus qui a blessé l’étudiant à l’aide d’un couteau. Il déplore également la falacieuse raison, de pannes et manque de carburant de bus. « Nous avons un souci majeur par apport à nos bus universitaires. Surtout le dysfonctionnement sous prétexte que tantôt il n’y a pas de carburant, tantôt les bus sont en panne », s’est-t-il plaint.

Enfin, le patron de l’UNET, section de N’Djamena, exhorte tous les chauffeurs et billettistes à respecter scrupuleusement les horaires de travail.

Tchad : l’union nationale des étudiants exigent la réhabilitation de leurs camarades suspendus

A l’issue de l’assemblée générale du 06 octobre, l’Union nationale des étudiants tchadiens, a exigé la libération des 3 étudiants suspendus de l’université de N’Djamena. L’UNET donne 72 heures aux responsables de l’université pour revenir sur la décision.

En début de semaine, trois étudiants ont été définitivement exclus de l’université de N’Djamena. Une décision du président du Conseil d’administration de l’institution. Le motif évoqué par le président, Mahaat Saleh Daoussa Haggar, « perturbations des activités académiques ».

L’Union nationale des étudiants du Tchad, section de N’Djamena juge inacceptable la mesure. Le secrétaire exécutif de l’UNET s’exclame : «ils parlent de perturbation des activités académiques, il n’y a pas vraiment quelque chose de sûre pour faire partir les étudiants. Même s’il y a réellement de perturbations,  ce n’est pas seulement ceux-là qui ont perturbé. Il y avait de nombreux étudiants. » Yaya Barkaï donne 72 heures aux responsables de l’université de N’Djamena pour réhabiliter ses les 3 étudiants.

Tchad : 3 étudiants exclus de l’université de N’Djamena pour perturbation des activités académiques

Il met en garde : « Passé ce délai, l’UNET convoquera une autre rencontre pour décider de la suite ». Les étudiants suspendus sont entre autres, Djedanem Eric, étudiant 3ème année philosophie ; Djimotoum Francklin, également étudiant 3ème année philosophie. Hassan Annour Mangue, étudiant STIC licence 3.

Tchad-incident de Toukra : les étudiants invités à reprendre les cours

Le bureau national de l’Union Nationale des Étudiants Tchadiens (UNET) demande aux étudiants de reprendre la route des campus dès ce vendredi 11 juin 2021

 

C’est la substance du communiqué rendu public ce jour par le secrétaire général national de l’UNET, Raïkina Réapoum. Cet appel fait suite à la libération des sept étudiants arrêtés le 21 mai, suite à l’incident survenu pendant la descente inopinée de la ministre de l’Enseignement supérieure au campus de Toukra. La voiture de cette dernière avait été brûlée.

L’ordre de libérer a été donnée le 10 avril 2021 par le procureur près du tribunal de grande instance de N’Djamena, Youssouf Tom. Les étudiants remercient les avocats qui se sont déployés dans le cadre de cette affaire.

L’UNET invite également les responsables en charge du Centre national des œuvres universitaires à se mettre au service des étudiants. L’union met également en garde les hommes politiques qui veulent s’infiltrer dans les campus pour des raisons inavouées.

Tchad : réaction des étudiants suite à la fermeture du restaurant universitaire

La fermeture du restaurant universitaire depuis une semaine suite aux problèmes financiers qui a engendré la grève du personnel, l’UNET a organisé un point de presse ce mercredi 9 décembre pour manifester son ras-le-bol

L’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET) interpelle le gouvernement sur les conditions de restauration dans les universités du pays en général et dans le restaurant du campus de N’Djamena en particulier. Elle invite le gouvernement à répondre aux besoins des prestataires des restaurants qu’ils lèvent la grève.  Au cours du point de presse organisé ce jour à la faculté d’Ardep Djoumal, Mathias Debin, chargé des relations publiques de l’UNET fait savoir que les étudiants n’ont rien à manger depuis une semaine.

L’UNET regrette que les restaurants sont fermés pour cause de difficultés financières, alors que il y’a 4 ans les autorités ont suspendu les bourses pour reverser l’argent les œuvres universitaires. Mathias Debin estime que le Centre national des œuvres universitaires n’a pas capacité à gérer les restaurants universitaires. D’après lui, les quatre années de suspension de bourses devrait permettre de résoudre les problèmes socio-académiques.

L’UNET a accordé 72 heures au Centre national des œuvres caritatives pour trouver une solution palliative.

Tchad : l’Unet conditionne la reprise des cours par la mise sur pied les mesures d’accompagnement

L’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET) pose des conditions préalables à la reprise des cours le 25 juin prochain. Ils ont tenu une réunion le 22 juin pour exiger les mesures accompagnement

Ils menacent ne pas reprendre les cours le 25 juin si le gouvernement ne répond pas favorablement à leurs doléances. La reprise des cours annoncée par le gouvernement pourrait être boycottée.  Les étudiant demandent au gouvernement d’accorder un temps nécessaire aux étudiants devant regagner les lieux d’étude, de mettre en place des dispositifs de lavage de mains dans les campus, de désinfecter le campus et les amphis, assurer le transport des étudiants des provinces. Le président de l’union national des étudiants (UNET), Aserpé Dickréo Amos  déclare que les cours pourront reprendre si et seulement si ces conditions sont remplies.

« Nos camarades qui ont effectué les déplacements dès l’annonce du confinement, doivent rentrer d’ici le 25. Alors, les moyens de déplacements ne sont pas mis à leurs dispositions et  ces étudiants cherchent les voies et moyens pour regagner leurs lieux d’études mais les transporteurs ne sont pas prêts à sortir », se préoccupe le président des étudiants qui estiment  les tarifs imposés par les conducteurs de pick-up ne sont pas à la bourse des étudiants.

Le président des étudiants invite ses camarades à regagner les amphis après décision du bureau. « Nous nous opposons actuellement parce que les conditions ne sont pas réunies », clame Aserpé Dickréo Amos à la sortie de la réunion du 22 juin.

Restauration universitaire et centre de santé : les étudiants attendent des améliorations

Le président de l’UNET, Arserpe Dikreo Amose, a plaidé pour une meilleure organisation du service de restauration pour la nouvelle année qui commence.

Mettre fin aux plaintes répétées des étudiants, c’est l’appel lancé par le président de l’UNET, Arserpe Dikreo Amose au gouvernement.

« C’est vrai que le Centre national des œuvres universitaires (CNOU) traverse une crise. Mais nous voudrions les encourager pour qu’ils fassent plus d’efforts. Nous avons échangé avec le directeur général du CNOU. Il nous a fait savoir que l’année est arrivée à son terme et que d’ici quelques jours, ils vont revoir le contrat. L’année qui va commencer va être très bonne », a indiqué le président de l’UNET, Arserpe Dikreo Amose qui a appelé les prestataires à s’affranchir de reproches et de certains comportements.

Au centre de santé universitaire dans le département de sciences juridiques et politiques, la structure n’existe que de nom, fait savoir une infirmière. « Il n’y a même pas de médicaments, même pas de paracétamol depuis 2017. Le ministère de la Santé nous a affecté pour la bonne santé des étudiants », explique-t-elle.

D’après le président de l’UNET, le constat est que le centre de santé ne marche pas. « Nous venons de constater que le centre de santé n’a pas de produits. Le centre de santé est créé pour venir au secours des étudiants en cas de maladie en principe. Même si ça fonctionne, il n’y a pas de produits, le laboratoire n’existe pas et le matériel est gâté », indique Arserpe Dikreo Amose.

Le bureau national de l’UNET interpelle le gouvernement afin qu’il vienne en aide au centre de santé universitaire. Il estime que des produits doivent être envoyés très rapidement pour que les étudiants puissent être pris en charge.

Tchad : l’UNET exige l’amélioration des conditions de vie des étudiants

Le secrétaire général de l’Union nationale des d’étudiants tchadiens (UNET), Frédérick Raikina Bealoum, a fait ce mardi matin une conférence de presse à l’Université de Toukra.

Il s’est exprimé sur les multiples problèmes que rencontrent les étudiants dans les universités et dans les institutions d’enseignement supérieur du Tchad. Frédérick Raikina Bealoum a informé que des démarches ont été menées auprès des autorités de tutelle pour l’amélioration des conditions des étudiants.

Il ressort de ces démarches que des instructions ont été données aux présidents d’universités afin de trouver des solutions partielles à ces problèmes. Cependant, l’UNET dit constater que rien ne fonctionne sur le terrain.

« L’UNET a le regret d’informer l’opinion nationale et internationale, ainsi que la communauté estudiantine du non-respect de la note de service du ministre portant prolongation des délais d’inscription et de réinscription de l’année académique 2018-2019 par le président de l’université de Ndjamena et le directeur général de l’École normale supérieure de N’Djamena », indique le secrétaire général de l’UNET.

Le bureau national « s’insurge du mauvais comportement qu’affiche le département de LEA (Langue et etudes anglophones) et demande la clarification au sujet des résultats définitifs des étudiants de LEA. »

« Nous demandons au président de l’université de N’Djamena d’assurer son rôle pour que ce problème soit définitivement réglé ».

En outre, l’UNET tient à « mettre en garde les présidents d’université de la nouvelle formule malsaine de recrutement à l’université pour l’année en cours. »

« Nous condamnons le comportement peu orthodoxe de certains étudiants de l’université de N’Djamena qui foulent au pied les textes de l’UNET et viennent agresser les étudiants sans défense dans les facultés. Nous mettons en garde tous ces étudiants malintentionnés qui répondront de leurs actes devant les juridictions compétentes », selon le secrétaire général de l’UNET.

L’UNET appelle les étudiants à « rester vigilants et unis pour la défense de nos intérêts. »

Le président de l’UNET, Aserpe Dickero Amos, a condamné « avec fermeté l’acte commis par les autorités face aux étudiants du Tchad ».

L’UNET donne un délai de 72 heures au ministre de l’Enseignement supérieur pour régler les problèmes des étudiants avec les formulaires d’inscriptions. Elle menace de « réactions qui ne vont pas tarder à se déclencher. »

Tchad : les étudiants entrent en grève

Ils ont décidé de manifesté ainsi,  leur mécontentement et leur colère après le décès en début de semaine dans un accident de la route

 

Durant les trois prochains jours les étudiants tchadiens observeront une grève générale dans les universités du pays. La raison de leur colère ? La mort mardi dernier dans un accident de la route de deux de leur camarade.

Les étudiants accusent donc une mauvaise gestion dans la circulation des bus de transport d’être à la cause de ses morts. Dans un communiqué, l’UNET déclare : « Nous avons toujours demandé au gouvernement de trouver une solution au problème du transport et surtout résoudre la grève des chauffeurs des bus ».

Selon cette association de défense des droits des étudiants, lorsque le bus des étudiants s’est renversé à Moundou, la capitale économique du Tchad, cela a causé la mort de deux passagers et une centaine des blessés.

 

Tchad : le SG de l’UNET demande une punition pour les étudiants arrêtés

Pour Raikina Bealoum ces étudiants doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes à feu.

 

Le secrétaire national de l’Union des Etudiants Tchad (UNET), Raikina Bealoum a déclaré que les étudiants de l’Université de N’Djamena détenus à la maison d’arrêt de N’Djamena doivent être jugés et punis par la justice pour avoir fait usage d’armes blanches et d’armes à feu au sein de l’Université. Ils sont accusés d’avoir porté des coups et blessures volontairement contre le president national de l’UNET.

« L’attaque à l’arme blanche et à l’arme à feu qui a été perpétrée par certains étudiants de l’université de N’Djamena se réclamant du bureau exécutif de l’UNET n’aurait pas dû se produire parce que les textes et règlements intérieurs de l’Université de N’Djamena interdisent strictement le port des armes. Nous demandons au rectorat de prendre des mesures académiques pour sanctionner ces étudiants qui ont attaqué le bureau national de l’UNET, conforment aux textes en vigueur », explique le secrétaire national de l’UNET, Raikina Bealoum.

Dans un communiqué de presse, la Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’Homme (CTDDH) déplore la détention abusive des membres du Bureau National de l’UNET dans les locaux de la maison d’arrêt d’Amsinéné depuis le 10 octobre dernier, ce que conteste le secrétaire général national de l’UNET.

La CTDDH exige des autorités judiciaires en charge de l’affaire de procéder à leur libération immédiate et sans conditions. Elle affirme qu’elle restera saisie de cette affaire jusqu’à satisfaction totale.

Pour rappel, le 1er septembre 2018, une bagarre avait opposé un premier groupe d’étudiants -favorable à l’initiative de la semaine nationale de salubrité lancée par le couple présidentiel- à un second groupe hostile à cette activité et présumé proche des membres du bureau. Cette bagarre avait provoqué une rixe entrainant la blessure de certains étudiants dont un certain Amos qui s’était autoproclamé président élu de l’UNET.

Tchad : Malgré quelques contrariétés, les fonctionnaires reprennent le boulot

Bien qu’ayant rejeté l’accord passé avec le gouvernement, les membres de la plateforme revendicative de Massakory  dans le Hadjer-Lamis ont également décidé de suspendre le mouvement.

 

Avec la signature le 26 octobre dernier du protocole d’accord entre la plateforme revendicative et le gouvernement, ils étaient nombreux les fonctionnaires en grève, à avoir repris ce 29 octobre, le chemin de travail.

Les enseignants qui étaient l’un des bras fort de ces revendications, ont recommencé à dispenser les cours. Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) le leur avait explicitement demandé en fin de semaine dernière.

Même si en fait se syndicat n’est pas totalement satisfait des efforts du gouvernement. En effet, le SET exige des dirigeants d’instruire l’Inspection générale d’Etat à fin de trouver solution au problème de suspension des salaires de quelques enseignants et personnel d’appui.

D’autres personnes insatisfaites, ce sont les travailleurs réunis  dans la la plateforme syndicale revendicative de Massakory (Hadjer-Lamis). Ces derniers ont rejeté l’accord signé avec le gouvernement.

Selon eux, les propositions faites par le gouvernement ne répondent pas aux préoccupations des travailleurs. Toutefois, ils acceptent de reprendre le travail et exhortent les deux parties à continuer les négociations.

L’Alliance des défenseurs des Droits humains et de l’environnement invite pour sa part, le gouvernement et les partenaires sociaux à aller au-delà de l’engagement actuel, pour enterrer définitivement la grève.

Le bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), a félicité le gouvernement et la plateforme syndicale revendicative pour avoir trouvé un compromis à la grève. Le bureau de l’UNET a demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour satisfaire les besoins des élèves et étudiants pour qu’ils reprennent normalement le chemin de l’école et des facultés.

L’Union des cadres musulmans du Tchad (UCMT) a invité les deux parties au respect des engagements pris.

Tchad : une manifestation d’étudiants réprimée

Des manifestions ont été observées dans tous les universités d’Etat ce lundi 22 octobre.

 

La police tchadienne a dispersé à coup de gaz lacrymogène des étudiants qui manifestaient pour réclamer le paiement de leurs bourses datant de 2016 et de l’amélioration de leurs conditions d’études.

Des manifestations étudiantes ont été dispersées à coups de gaz lacrymogène à N’Djamena lundi par les forces de sécurités tchadiennes, déployées massivement autour des universités.

Ils protestaient contre l’absence de bus de transport de circulation et la fermeture de tous les restaurants dans les différentes facultés de l’université de N’Djamena , d’après les médias locaux , mais aussi pour le versement d’une bourse ( 30000 F) datant de 2016 supprimée pour la construction de sus-cités dans les universités.

« Nous réclamons la mise en place effective des œuvres universitaires telles que le restaurant universitaire, le centre de santé, la bibliothèque, le service des bus ou encore le laboratoire », a indiqué le secrétaire général national de l’UNET. Le porte-parole de la police a annoncé avoir arrêté brièvement deux étudiants.

Frappé par la chute du prix du baril, le Tchad connaît une crise financière et pour y faire face a mis en place des mesures d’austérité depuis 2016, qui ont provoqué notamment une grève au sein de l’administration.

C’est depuis la fin du mois de septembre que les étudiants ont commencé à manifester leur mécontentement. « Les universités fonctionnent, sur le plan national, sans restaurant, sans bus, ni bibliothèque, ni laboratoire. Rien ne fonctionne. Depuis la reprise des cours, on constate qu’il y a que deux ou trois bus qui circulent alors que sur le plan national, nous avons au moins une trentaine de bus. L’université de N’Djamena a 22 bus. Mais jusque-là, il y a seulement quatre ou cinq bus qui circulent. Nous revendiquons aussi les bourses d’équipement de l’année 2015-2016 qui, jusque-là, restent impayées. Maintenant, les étudiants sont dans la rue, c’est pour dire que les cours sont suspendus jusqu’à la satisfaction totale », prévenait Frédéric Raïkina Béaloum, le secrétaire général de l’union nationale des étudiants tchadiens.

Tchad : une bagarre entre membres de l’UNET fait des blessés

 

Une bagarre rangée entre les membres du bureau de l’Union nationale des étudiants tchadien (Unet) a eu lieu samedi matin dans les locaux de l’Université de N’Djamena à Ardep-Djoumal.

Le bureau de l’Unet dirigé par Asserbé Dikreo Amos se trouvait dans les facultés pour nettoyer la cour de l’Université dans le cadre de la semaine de la citoyenneté. Une autre équipe dirigée par Adam Mahamat Hassan se revendiquant aussi Bureau national de l’Unet a attaqué l’autre camp.

Le président de l’Unet est gravement blessé à la tête, il a reçu plusieurs autres coups de couteau à la jambe. Selon les infirmiers du pavillon des urgences de l’Hôpital général de N’Djaména il s’en tire avec cinq points de suture.

« Nous étions en train d’attendre les amis pour nettoyer la cour alors que quelques autres étudiants sont venus nous attaquer bien armés avec des couteaux, des machette et pistolets », nous a confié Abdoulaye Lamana, Chargé de relations publiques au bureau national.

« On débattait du plan pour nettoyer et l’autre équipe nous a surpris avec des couteaux et pistolets. Le président a été encerclé et blessé par couteau à la jambe et un coup de machette à la tête », affirme Allayam Dolegongar, membre du bureau de l’Unet de N’Djaména

Congrès des étudiants: un nouveau bureau de l’UNET pour l’organisation

 Il a été constitué par les dix-huit délégués de sections au cours d’une réunion qui s’est tenue le 8 juin dernier.

 

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, Pr Zakaria Fadoul Kittir a rencontré ce 09 juin 2018, le bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET). C’est un bureau mis en place par les délégués des 18 sections de l’Union au cours d’une rencontre tenue un jour plus tôt.

Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation affirme que c’est difficile de dialoguer lorsque les étudiants ne s’entendent pas. « A mon arrivée, j’ai constaté qu’il y a deux bureaux de l’UNET donc j’ai du mal à échanger. C’est ainsi qu’avec deux de mes conseillers, on a convoqué tous les délégués de l’UNET en province  à N’Djamena pour se réunir et designer leurs collègues qui doivent diriger les activités jusqu’au congrès », explique le professeur Zakaria Fadoul Kittir.

L’équipe dirigée désormais par Barka Woyakaligne Gaël dit se mettre au travail pour que l’organisation estudiantine puisse retrouver sa légitimité. Déjà, tous les membres du bureau national de l’UNET ayant perdu leurs statuts d’étudiant ont été dégagés du bureau par leurs collègues délégués venus de l’intérieur du pays.