Tchad : la présidence de la république déroule le tapis rouge aux ex rebelles de l’UFR

Le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a reçu les anciens rebelles de l’Union des forces de résistance, ce jeudi 02 juillet 2021 au palais présidentiel

 

Les cadres civils et militaires du mouvement rebelle UFR sont rentrés au Tchad depuis le 24 août 2021, suite à l’appel des nouveaux hommes forts du pays. Ces anciens opposants armés ont été reçus en audience à la présidence de la république par, Mahamat Idriss Deby.

Après la rencontre le président du CMT écrit sur ses pages et médias sociaux : « Fidèle à notre volonté manifeste d’ouverture, de concorde, de réconciliation et à notre appel au dialogue incluant toutes les composantes de notre nation, nous venons d’accorder une audience, à un groupe de nos compatriotes politico-militaires conduit par M. Mahamat Hanno Abdelkerim, pour un moment d’échange fraternel, sincère et direct ». La délégation des anciens rebelles étaient conduite par Mahamat Hanno Abdelkerim.

Deby fils a également noté que le Tchad a trop souffert de : «  guerres fratricides et de déchirures sociales qui ont endeuillé les familles tchadiennes et retardé le développement socioéconomique de notre cher et beau pays ».

« Nous les avons aussi invités à contribuer au retour de nos frères politico-militaires encore réticents, pour tourner ensemble et définitivement la page de la guerre et de la déchirure et ouvrir une nouvelle page de réconciliation nationale pour construire ensemble une paix des braves » supplie Mahamat Idriss Deby. Il faut définitivement ranger les armes pour que le Tchad retrouve la paix, insiste Deby fils.

 

Tchad : la plateforme de 212 associations est allée à la rencontre de la délégation de l’UFR

Le 25 août 2021, la plateforme de 212 associations est allée à la rencontre des anciens rebelles de l’Union des forces pour la résistance (UFR), revenus au pays pour participer au dialogue national inclusif

Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, certains leaders des mouvements politico-militaires ont accepté la main tendue du gouvernement. Notamment ceux de l’Union des forces pour la résistance de Timan Erdimi. Une délégation de ce mouvement conduite par son conseiller politique du mouvement, Mahamat Doki Warou est arrivée à N’Djamena le 24 août dernier.

Les membres de la plateforme de 212 associations sont allés à leur rencontre et pour les féliciter d’avoir opté pour la voie de la consolidation de la paix et de l’unité nationale. « C’est dans le cadre de nos activités, surtout dans la recherche de la paix et l’unité nationale que nous sommes venus vous rendre visite », explique le coordinateur de la plate-forme, Mahamat Nour Hagar. Pour lui, l’acte que pose ces ‘’anciens rebelles’’ est à saluer. Il invite les autres mouvements de la rébellion et de la diaspora à faire de même.

« Nous avons répondu à l’appel du chef de la transition. Nous n’avons pas besoin de garantie, le Tchad c’est notre pays. Nous pouvons venir et repartir comme tout autre. C’est la question de mal gouvernance qui nous a fait sortir du Tchad », s’exprime conseiller politique du président de l’UFR, en guise de reconnaissance. Il a indiqué que comme tout tchadien, ils peuvent venir et partir du pays.

Tchad : une vingtaine de chefs à D’jamena le dialogue national

Les leaders de l’UFR ayant accepté la main tendue du gouvernement de transition sont arrivés au Tchad le 24 août 2021, à l’effet de participer au dialogue national inclusif

 

Dans le cadre de la réconciliation nationale au Tchad, certains leaders des mouvements politico-militaires ont accepté la main tendue du Conseil militaire de transition et entendent participer au prochain dialogue national inclusif. C’est ainsi qu’une délégation des cadres de de l’Union des forces pour la résistance (UFR), pilotée par Timan Erdimi a de foulé le sol tchadien ce jour.

La délégation de l’UFR est conduite par le conseiller politique du mouvement, Mahamat Doki Warou. Approché par la FM Liberté il a laissé entendre que : « nous rentrons chez nous au Tchad parce que dernièrement, le président Mahamat Idriss Deby a encore réitéré son appel pour la paix donc la main tendue a été acceptée ». « Nous avons décidé de rentrer », note-t-il. L’UFR reconnait avoir accepté la main tendue du gouvernement de transition pour participer aux évènements relatifs à l’avenir du Tchad.

Etant donné que la confiance n’exclut pas la méfiance, Mahamat Doki Warou, laisse subtilement entendre qu’il pense que : « la garantie doit être réciproque entre le gouvernement qui va nous accueillir et nous ».

Tchad : la HAMA interpelle les médias sur l’intervention française contre l’UFR

C’est à travers un communiqué rendu public le 19 février 2019, que la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) met en garde les organes de presse sur certains propos en rapport avec l’intervention des armées française et tchadienne contre les rebelles de l’UFR en début du mois de février.

L’organe régulateur des médias rappelle que les organes de presse doivent faire preuve d’équilibre dans le traitement de l’information. La Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) dit regretter la diffusion et la parution dans certains médias : « des propos offensants sur l’intervention des armées françaises et tchadiennes contre les mercenaires et terroristes qui ont agressé le Tchad au début du mois », fustige-t-elle.

La HAMA rappelle donc que les médias sont les acteurs majeurs de la paix et de la cohésion sociale au Tchad. Par conséquent, ils doivent contribuer à enrichir le débat public par le traitement de l’information équilibré.

Par ailleurs, l’organe de régulation des médias rappelle dans son adresse, l’article 90 de la loi 31/PR/2018 du 3 décembre 2018 portant régime de la presse écrite et des médias électroniques au Tchad. La HAMA invite les responsables à observer « scrupuleusement » la loi dans le traitement de l’information qui touche à la sécurité.

 

Tchad : mitraillée par l’aviation française, l’UFR dit continuer à avancer vers N’Djamena

Frappés à plusieurs reprises depuis le 3 février par l’aviation française, les rebelles tchadiens de l’Union des forces de la résistance (UFR) affirment continuer leur progression à l’intérieur du pays, en direction de la capitale N’Djamena.

Ils s’y attendaient. Depuis dimanche 3 février, les rebelles de l’UFR sont sous le feu de l’aviation française de l’opération Barkhane. « On s’attendait à ce scénario, mais pas avec autant d’intensité », confie Mahamat Doki Warou, conseiller politique de Timan Erdimi, chef de l’UFR, neveu et ancien chef de cabinet du président Idriss Déby Itno. Celui-ci affirme à Jeune Afrique que, le 6 février, le groupe a encore perdu huit combattants dans les bombardements, ainsi que quatre véhicules, à Bao-Billiat, dans la région d’Amdjarass (à la frontière entre Tchad et Soudan), village situé non loin du camp des résistants.