Tchad : les employés de la poste entament une grève de trois jours

La décision a été prise à l’issue de l’assemblée générale extraordinaire organisée le 23 août 2021. Les employés de la poste contestent la réduction des subventions et les arriérés de salaires

 

Le Syndicat national des Poste et Télécommunications (Synapostel), entament une grève de trois jours, dès le mardi 24 août 2021. Le quatrième jour un sit-in sera observé devant le ministère de tutelle. D’après le président du syndicat, Addalil Abakar, cette grève fait suite au mutisme des autorités face à leurs revendications. Il cite entre autres, arriérés de salaires trois mois en 2018 et quatre en 2021 et réduction de la subvention toutes les années.

« Notre masse salariale mensuelle est aujourd’hui de 50 millions. Les 50 millions fois 12 mois égale à 600 millions par an. Alors les 250 millions ne peuvent pas payer la moitié de ces employés. Nous avons eu la chance d’avoir une mesure d’accompagnement de 800 millions. C’est avec cet argent au trésor public que nous avons payé les salaires. Mais aujourd’hui l’argent est fini », a laissé entendre Addalil Abakar, Syndicat national des Postes et Télécommunications (Synapostel). Il précise que la décision d’entrer en grève intervient parce que les autorités de tutelle, notamment le ministre des Postes a ignoré leurs multiples sollicitations.

Les employés de la postes regrettent également que deux mois après que le premier ministre ait donné l’ordre au ministre des Postes pour redynamiser la structure, aucune avancée n’est constatée.

Tchad : la grève d’avertissement de trois jours a démarré

La grève d’avertissement de trois jours annoncée par la plateforme syndicale revendicative est observée. Elle se tient du 27 au 29 octobre 2020 dans toutes les structures du secteur public du pays

Les institutions du secteur public entrent en grève pour trois jours. Cette cessation d’activités de trois jours fait suite au non-respect par le gouvernement des engagements contenus dans l’accord du 9 janvier 2020. Les syndicalistes ont assuré que pendant cette cessation de travail, un service minimum sera offert dans les établissements sanitaires.

Les travailleurs tchadiens du secteur public revendiquent, la levée du gel des effets financiers des avancements et reclassements et le payement des frais de transport des années 2016 et 2019. La plateforme fait savoir que c’est le gouvernement qui a incité les travailleurs à faire ce choix.

Il est à noter que les enseignants des établissements publics de N’Djamena ont arrêté les activités le 26 octobre, soit une journée avant la grève générale.