Tchad : la CTDDH dénonce les tortures infligées à 3 frères par un agent du service de renseignement

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément outrée par le comportement cruel, barbare, humiliant et dégradant de Khawadji Tidjani chef d’antenne de l’Agence nationale de renseignement (ANS) d’Amtiman dans la province du Salamat.

« En effet, ce dernier accuse faussement trois frères d’une même famille de posséder des armes; ceux-ci: Ibrahim Youssouf, Ishakh Youssouf et Moussa Fadoul Youssouf arrêtés arbitrairement par cet individu de l’ANS sont soumis à des tortures inouïes allant de l’introduction du piment dans l’anus, les organes génitaux et les yeux aux brûlures du corps après les avoir aspergé d’essence.

C’est ainsi que le vieux père de ces malheureux n’ayant pas pu supporter le supplice de ses enfants et étant de santé fragile meurt brusquement après avoir appris la nouvelle de leur torture. Ce sinistre personnage de l’ANS a pris du grand frère de ces victimes en l’occurrence le nommé Brahim la somme de 200 000 francs sans raison aucune.

La Convention Tchadienne de Défense des tcah (CTDDH) exige l’arrestation immédiate de ce criminel et sa radiation totale du corps des agents de l’ANS.

La CTDDH exige que ce Khawadji Tidjani soit jugé et sévèrement condamné pour ce comportement digne des pratiques nazies.

La CTDDH exige par ailleurs des dédommagements conséquent des victimes pour l’énorme préjudice subi », écrit le secrétaire chargé de sensibilisation et de mobilisation Abdelkader Djibia de la CTDDH.

Tchad : 4 otages ont été libérés après avoir payé une rançon de 8 millions

Ces derniers ont été enlevés le 30 mai par cinq personnes armées dans la province du Mayo Kebbi Ouest. Ils ont été conduits vers le Cameroun par leurs ravisseurs

Après avoir passé 13 jours de captivités, ces derniers ont payé une rançon de 8 millions pour recouvrer la liberté. L’enlèvement avait eu lieu dans le canton Tagopo, province du Mayo Kebbi Ouest. Les otages sont une femme de ménage âgée de 45 ans du nom Salamatou Saleh et trois jeunes garçons. Ils ont respectivement  14, 18 et 20 ans.

Les anciens otages affirment avoir été torturés par les kidnappeurs. En racontant le film de leur enlèvement les otages expliquent que, les hommes armés ont déjoué la trajectoire des forces de l’ordre en faisant des navettes dans les localités du Mayo Kebbi Ouest. Les villages dans lesquels ils ont tourné sont entre autres Vouli, Zavou et Mbibafne. D’après les victimes, les oppresseurs étaient en contact régulièrement avec leurs complices présents sur le territoire tchadien.

Le président du parti l’Union National pour la Démocratie et le Renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo a condamné les enlèvements contre rançon l0 jours dernier. Le député a demandé aux autorités sécuritaires de mettre des mécanismes sur pied pour protéger les populations.

Tchad : un employé de maison séquestré par son patron

Le chef de famille dans laquelle travaillait le jeune homme, accuse son « domestique » de lui avoir dérobé la somme de 30.000 FCFA.

L’histoire s’est déroulée à Moundou, plus précisément au quartier Dombao. Un jeune homme a été torturé puis enfermé dans une chambre pendant quatre jours. L’employé raconte que son  patron lui aurait donné du linge à laver un matin.

Quelques heures plus tard, le patron est revenu réclamer 30.000 Francs qu’il aurait selon lui oublié dans la poche d’un de ces vêtements. Le garçon dit n’avoir trouvé aucune somme d’argent dans les poches de son patron. Une version que le patron ne partage, lui, croit le contraire et est certain.

Le jeune employé a subi des tortures physiques et fut enfermé pendant quatre jours au domicile dudit patron. Pour que son fils soit libéré, le père a dû rembourser la somme de 30.000 dont on accusait son fils d’avoir volé.

Au Tchad, des histoires similaires sont légion. Des garçons de ménage sont régulièrement, mais n’osent pas se plaindre. Une situation à laquelle les autorités locales devaient se pencher. Il y a lieu de voir comment encadrer ce secteur d’activité.