RCA : les transporteurs du corridor Garoua-Boulaï-Bangui suspendent leurs activités

Le transport des marchandises vers Bangui a été suspendu par le collectif des camionneurs du corridor Garoua- Boulaï-Bangui le 15 juillet dernier, du fait des « prix exorbitants » que proposent les services publics centrafricains durant le transit des marchandises.

Les transporteurs du corridor Garoua-Boulaï-Bangui ont exprimé leur ras-le-bol face aux nombreuses tracasseries qu’ils subissent sur les routes. En effet, ils expliquent que malgré les 50.000 Fcfa versés comme frais d’escorte sur le territoire centrafricain, ils ne sont pas sécurisés. Car durant le transit des marchandises, « les agents des impôts, du commerce et autres passent leur temps à les  extorquer », indique un communiqué. Ce qui, selon eux, est contraire aux clauses établies. Ces derniers  dénoncent également le payement des frais de pesage qui n’existent pas.

Le collectif des camionneurs du  corridor Garoua-Boulaï–Bangui composé,  des Tchadiens, des camerounais et des centrafricains,  déplore également : « le fait que certains conducteurs, dont les camions tombent en panne technique, sont souvent abandonnés à leur triste sort le long du voyage ». Cette suspension d’activités sera observée  jusqu’à nouvel ordre, peut-on lire dans la note. En attendant,  les  négociations se poursuivent entre les agents des services déconcentrés de l’Etat, présents à Baboua, Béloko et les délégués des transporteurs.

Rappelons que, cette situation paralyse déjà le trafic et les activités économiques sur le principal corridor de ravitaillement de la capitale centrafricaine,  car, elle se ravitaille en produits de consommation depuis le Cameroun.  

 

Tchad : une prorogation du couvre-feu de trop pour certains tchadiens

Instauré depuis le 02 avril dernier, à cause de la pandémie du coronavirus, cette mesure a connu plusieurs fois des prorogations, qui deviennent fâcheuses pour plusieurs tchadiens.

Plus de deux mois après son instauration le couvre-feu dans les provinces du Tchad reste toujours en vigueur. Cette mesure qui s’inscrit dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus, commence à irriter la population.

Pour plusieurs citoyens, les derniers chiffres de contamination annoncés par les autorités montrent une tendance en baisse. En conséquence, le gouvernement devrait lever certaines mesures, notamment le couvre-feu. Fixé de 20h à 05h, d’aucuns pensent qu’il faut le décaler de 22 heures à 5 heures pour permettre à la population de circuler et pour favoriser les commerçants de nuit.

Il faut tout de même dire que, l’allègement des mesures barrières ne signifie pas que la maladie est finie au Tchad. Alors la population doit continuer à respecter les mesures prescrites par le gouvernement combattre le coronavirus.

Coronavirus : le Tchad entend rapatrier ses ressortissants bloqués à l’étranger

Par un tweet, jeudi 16 avril, le ministre des affaires étrangères, Chérif Mahamat Zen a rassuré les tchadiens de l’étranger.

Ce 16 avril, le ministre tchadien des affaires étrangères Chérif Mahamat Zen, a par un tweet, fait mention d’un rapatriement des compatriotes bloqué à l’étranger à cause de la suspension des vols commerciaux.

Le ministre a fait savoir que « le gouvernement du Tchad, travaille sur un programme de leur retour en tenant compte de divers contraintes liées à leur accueil et confinement. »

« Nos compatriotes bloqués à l’étranger à cause de la suspension des vols commerciaux seront rapatriés dans les jours/semaines à venir. Le Gvt travaille sur un programme de leur retour en tenant compte de diverses contraintes liées à leur accueil & confinement. », Chérif Mahamat Zen

Suite à ce message « d’espoir », l’ambassade du Tchad à Paris a aussitôt lancé un appel à l’endroit de ses ressortissants résidents en France, de s’inscrire à travers son site internet en vue d’un éventuel rapatriement.

Tchad : 15 prisonniers tchadiens libérés en Guinée Équatoriale

Ces ressortissants tchadiens avaient été arrêtés depuis plus d’un mois lors d’un contrôle de document de séjour.

Ils ont été libérés, les quinze (15) tchadiens qui avaient été arrêtés en Guinée équatoriale, dans le cadre d’une vérification de leurs documents de séjour. L’annonce de leur libération a été faite par le ministère tchadien des Affaires Étrangères. Le ministère précise que ces ressortissants du Tchad sont libres depuis samedi 23 novembre dernier 2019.

« Cette libération est l’aboutissement des démarches diplomatiques entreprises au haut niveau au lendemain de leur arrestation », explique le ministère.

Le ministère a tout de même exhorté tous les tchadiens vivants à l’étranger à régulariser leur situation dans ces différents pays d’accueil.

International : les élèves français de la classe 6ème vont courir pour les enfants tchadiens

Lors de la course contre la faim du 17 mai, les collégiens vont faire un maximum de kilomètres pour récupérer des fonds et aider les enfants du Tchad.

Depuis dix ans, le collège Denfert-Rochereau participe à la course contre la faim organisée par Action contre la faim. Les élèves de 6e ainsi qu’une cinquantaine de collégiens des autres niveaux sont invités à faire un maximum de tours d’un kilomètre pendant une heure le vendredi 17 mai lors de la Journée nationale. Cette année, l’argent récolté aidera les enfants du Tchad qui souffrent de sous-nutrition.

Parcours citoyen

Un bénévole de l’association humanitaire est intervenu dans l’établissement scolaire pour sensibiliser les jeunes aux conditions de vie de ce pays d’Afrique. « Avec l’association, nous aidons les personnes à résoudre le problème de la faim en mettant en place différents programmes, notamment pour qu’elles aient accès à la nourriture et à l’eau. Votre course aura un sens car vous acceptez d’être un ambassadeur d’ACF en allant à votre tour sensibiliser les personnes autour de vous. » Munis de leur passeport de mission, les collégiens vont aller à la rencontre de leurs familles, de leurs voisins ou des commerçants de leur quartier pour leur expliquer cette démarche solidaire.

Ceux-ci pourront alors leur faire des promesses de dons.

Cette action s’inscrit dans le parcours citoyen des jeunes du collège. « Elle a une portée solidaire et écologique. Avec l’intervention de l’association, nos élèves participent et se questionnent. Ils apprennent également l’importance de bien manger », indique Florent Truquin, CPE. L’an dernier, les collégiens ont récupéré plus de 6.000 euros. « Nous remercions les donateurs et espérons qu’ils soient aussi généreux en 2019. C’est grâce à eux que cette action est un succès. Ils donneraient moins, on ne se mobiliserait pas autant et les enfants seraient peut-être moins motivés », souligne le conseiller principal d’éducation. L’an dernier, 266.000 élèves ont participé à cette course et plus de trois millions ont été récoltés sur toute la France.

Société : 51 tchadiens sélectionnés pour le programme d’entrepreneuriat TEF 2019

La Fondation Tony Elumelu a publié la liste des entrepreneurs sélectionnés dans le cadre du cinquième cycle du programme d’entrepreneuriat 2019. 51 Tchadiens figurent parmi les 3 050 entrepreneurs africains sélectionnés.

Pour ce cinquième cycle, plus de 216 000 candidatures ont été reçues, une nette augmentation par rapport aux 151 000 l’année dernière. Près de 90 000 d’entre elles ont été soumises par des femmes entrepreneures, soit une augmentation de 45%, ce qui témoigne la stratégie de la Fondation d’atteindre un plus grand équilibre entre les sexes. Les entrepreneurs sélectionnés recevront chacun un capital de démarrage non remboursable de 5 000 dollars, un accès à des mentors et un programme de formation commerciale de 12 semaines, directement axé sur les besoins des entrepreneurs africains.

La Fondation Tony Elumelu finance directement 1 000 entrepreneurs et 2 050 bénéficiaires supplémentaires sont soutenus par ses partenaires. Les 26 et 27 juillet 2019, les 3 050 sélectionnés se retrouveront au Forum d’Entrepreneuriat de la TEF, le plus grand rassemblement annuel d’entrepreneurs africains et de l’écosystème de l’entrepreneuriat sur le continent.

Le Promoteur de la TEF, Tony O. Elumelu, CON, qui a célébré son anniversaire ce jour, a déclaré: “Chaque année, nous sommes confrontés à une tâche presque impossible: sélectionner 1 000 entrepreneurs, parmi les centaines de milliers qui postulent. Nos entrepreneurs ont soif de changement. Nous devons nous unir pour les autonomiser et accélérer le changement que nous souhaitons sur le continent”.

Dans son discours, Mme Aisha Buhari, épouse du Président de la République Fédérale du Nigeria, a salué l’impact du programme sur le continent, chargeant les entrepreneurs sélectionnés à contribuer à la promotion et au développement du continent africain. “En effet, je suis convaincue que ces entrepreneurs de la Fondation Tony Elumelu inspireront une confiance profonde et auront une immense valeur non seulement pour le Nigeria, mais pour tout le continent”, a-t-elle déclaré.

 

Energie : quand la pénurie de gaz butane devient problématique au Tchad

Les ménagères crient au scandale à cause de la spéculation autour du prix de vente qui a atteint le double et voir plus.

 C’est un fait. Le gaz butane se fait rare dans la capitale tchadienne, N’Djamena. Les lieux de vente des gaz sont fermés parce que la livraison n’a pas été faite. A moto ou en voiture, les N’Djamenois sont à la recherche du gaz butane, produit de première nécessité, devenu rare. Il faut être surtout aux aguets et suivre de fois les véhicules des distributeurs. Ce 12 février 2019 sur l’avenue Mathias Ngarteri devant la paroisse Emmanuel, un pick up chargé de gaz butane est stationné. Les ménages dans les alentours se bousculent tout autour ; c’est le qui peut.  Le gaz de 6KG, normalement à 2000 FCFA, est vendu à 3000 FCFA. En quinze minutes le véhicule a été vidé et il repart avec des bonbonnes vides.

Les ménages tchadiens habitués à l’utilisation du gaz butane ont du mal à s’en remettre. « J’ai pourchassé un pick up rempli de gaz de 6KG jusqu’à Toukra, il est entré dans une concession et le conducteur m’a dit que c’est réservé » témoigne désespéramment un consommateur sur l’avenue Charles de Gaulle.

Dans certains points de vente ayant un petit stock, un beau monde de N’Djamena s’attroupe devant ces points pour se procurer au moins une bouteille de gaz pour leur ménage. Certains gérants profitent de la situation pour augmenter le prix de recharge comme d’habitude, surtout celle de la bouteille de 6kg. En plus la vente se fait par affinité, informe un usager.

Par ailleurs, la pénurie du gaz n’est pas un phénomène nouveau chez les Tchadiens. En octobre 2018 suite à un malentendu entre le gouvernement tchadien et l’entreprise chinoise installée à la raffinerie de Djarmaya, le pays a fait à une pénurie aiguë des hydrocarbures. Selon un citoyen interrogé « le gouvernement a interdit du charbon de bois pour l’utilisation du gaz butane mais dommage les pauvres sont souvent confrontés à une forte pénurie de gaz butane. Moi et ma famille n’avons pas mangé depuis trois jours à défaut de gaz butane. »

Au Tchad, sont interdits le bois de chauffe et le charbon pour des raisons de protection de l’environnement dit le gouvernement alors que le gaz butane se raréfie bientôt un mois sans aucune explication.