Tchad: quels défis après la mort de Deby (décryptage)

Le Professeur Zacharia Ousmane Ramadan, président du centre Tchadien d’études stratégiques et analyses prospectives décrypte pour APA News le bilan des trente ans de pouvoir du président tchadien Idriss Déby Itno, les conséquences de sa mort sur la stabilité du Tchad et son engagement dans la lutte contre le jihadisme au Sahel.Quel bilan Idriss Déby Itno, dont la mort a été annoncée mardi 20 avril, laisse-t-il après 30 ans de règne sur le Tchad?

Le président Idriss Déby Itno laisse un bilan à la fois exceptionnel et controversé.
Quand il était arrivé au pouvoir, le pays et la sous région étaient le théâtre de graves crises politiques qui paraissaient insolubles. Le Tchad était le théâtre d’une multitude de rébellions et beaucoup de pays voisins connaissaient de graves tensions. Idriss Déby est parvenu à la fois à stabiliser le Tchad et lui éviter d’être entraîné dans les différentes crises qui sévissaient chez les voisins.

On peut distinguer plusieurs périodes dans le long règne de Déby. De sa prise du pouvoir en 1990, jusqu’au début des années 2000, il s’était attelé à juguler les différentes rebellions et à stabiliser le pays. C’est dans ce contexte qu’il avait permis l’organisation d’une conférence nationale souveraine qui avait jeté les bases d’un processus démocratiques qui a permis l’organisation régulière d’élections quelles soient transparentes ou pas, ces élections ont largement contribué à stabiliser le pays.

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De 2000 à 2010, période qui a coïncidé avec les premiers revenus de l’exploitation du pétrole, Déby a eu les moyens financiers pour se lancer dans un important programme d’infrastructures qui a largement transformé le pays et dont il a tiré un bénéfice certain en termes d’image au sein de l’opinion.

Plus tard, l’émergence de nouveaux foyers de tensions à partir de 2010, comme en Centrafrique, au Nigeria avec Boko Haram, en Libye après la chute du colonel Mouammar Kadhafi puis au Sahel avec l’apparition de groupes jihadistes au Mali et dans la région, a poussé Déby à s’engager sur plusieurs fronts militaires. Cet engagement qui lui a valu d’être considéré comme le meilleur allié de la France et des puissances occidentales dans la lutte contre le jihadisme au Sahel, l’a progressivement détourné des réalités du pays. D’où les tensions qui ont émaillé le Tchad juste avant l’élection présidentielle du 11 avril dernier dont il a été déclaré vainqueur quelques heures seulement avant l’annonce de sa mort.

Quelles pourraient être les conséquences de la mort d’Idriss Déby Itno sur la stabilité du Tchad?

Les premiers pas de la junte qui a pris le pouvoir immédiatement après l’annonce de la mort d’Idriss Déby influenceront sans doute l’avenir immédiat du Tchad. Elle est confrontée à des défis variés et complexes. Mais l’un d’entre eux devrait compter plus que les autres et il est d’ailleurs le premier auquel la nouvelle équipe au pouvoir sera confrontée. C’est la cohésion et l’unité au sommet de l’Etat. Il faut absolument que les successeurs d’Idriss Déby parviennent à rester soudés pour pouvoir conduire le pays vers une transition pacifique loin des luttes intestines qui sont souvent, dans ce genre de situation, fatales pour les hommes au pouvoir et le pays aussi. Le défi est d’autant plus énorme que le système par lequel Idriss Déby Itno avait réussi à gérer le pays durant trois décennies avait été conçu et organisé entièrement autour de sa propre personne. Ce n’est pas une situation propre au Tchad. Beaucoup de pays africains connaissent ou ont connu ce genre de situation, ce qui explique d’ailleurs ce perpétuel casse-tête qu’est la construction toujours inachevée des Etats et des nations sur le continent. Le Tchad n’échappe pas à cette réalité, malgré pourtant le leadership exceptionnel démontré par Idriss Déby itno et qui lui est reconnu d’ailleurs dans la sous-région et dans toute l’Afrique.

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Il faut donc espérer que le nouveau pouvoir se montre ouvert envers le reste de la classe politique et la société civile et éviter coûte que coûte les tiraillements fratricides et la tentation d’une gestion solitaire des affaires de l’Etat. L’exercice ne doit pas être facile dans un pays qui en soixante ans d’indépendance n’a connu qu’une petite période allant de sept à douze ans maximum sans grande catastrophe, comme la guerre, la sécheresse, l’invasion de criquets pèlerins qui ravagent les récoltes, etc.
La nouvelle équipe au pouvoir pourra-t-elle maintenir les engagements du Tchad dans la lutte contre le jihadisme au Sahel dans le bassin du Lac Tchad où Idriss Déby Itno avait, ces dernières années, envoyé plusieurs milliers de soldats?

Il y a peu de chance de voir le Tchad se retirer de ses engagements extérieurs dans la lutte contre le jihadisme. La nouvelle équipe au pouvoir étant composée des principaux collaborateurs militaires du président défunt, elle maintiendra sans doute les engagements pris par Idriss Déby. Les soldats engagés aux côtés de l’armée française au Mali y resteront. Ceux qui se trouvent engagés aux côtés des armées voisines contre les islamistes de Boko Haram dans le bassin du lac Tchad y resteront. En fonction de l’évolution de la situation sécuritaire dans le pays, une partie de ces soldats pourrait cependant être rapatriée.

Mort de Deby : le Mali décrète trois jours de deuil national

Le président de la transition au Mali, le chef de l’Etat Bah N’Daw a décrété trois jours de deuil national sur toute l’étendue du territoire malien à compter de ce mercredi à zéro heure en hommage au président Tchadien Idriss Déby Itno décédé mardi des suites de ses blessures après des combats avec des rebelles.

Les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics du Mali pendant toute la durée du deuil, précise le décret de déclaration de deuil parvenu à APA.

Le président Tchadien Idriss Déby qui était le président de la coalition G5 Sahel, était également considéré comme l’un des piliers de la lutte antiterroriste au Sahel.

Ainsi des soldats Tchadiens sont engagés dans la Mission des Nations-Unies au Mali ( MINUSMA) pour lutter contre les terroristes.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis 30 ans. Après l’annonce de sa mort, une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle.

Cette transition devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Tchad : le conseil militaire de transition réhabilite le gouvernement et rouvrent les frontières

Le Conseil militaire de transition au Tchad, a revu les heures de couvre-feu, ouvert les frontières du Tchad et autorise les ministres à continuer à exercer jusqu’à la mise sur pied d’un nouveau gouvernement

Dans une déclaration du 20 avril 2021, suite à l’annonce du décès du président Idriss Deby, le Conseil militaire de transition a décidé de dissoudre le gouvernement et l’Assemblée nationale et d’instaurer un deuil national de 14 jours dans tout le pays.

Certaines des mesures suscitées ont été réaménagées ce jour pour apporter de la clarification et éviter la confusion.  Le couvre-feu est ramené de 20 heures à 5 heures du matin et les frontières aériennes et terrestres ont été recouvertes à partir de ce jour par les militaires qui comptent assurer la transition pendant 18 mois.

Le Conseil militaire de transition, invite les ministres à assurer : « la continuité des services publics jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement de transition ». Il instruit les membres du gouvernement à : « continuer à expédier les affaires courantes et ne peuvent prendre aucune nouvelle mesure relative à l’affectation, nomination du personnel, engagements de dépenses, réforme de véhicules ».

Tous les services publics et privés doivent également fonctionner normalement sur toute l’étendue du territoire national, indique le communiqué signé par le porte-parole de l’armé, Azem Bermandoa Agouna.

Dans un autre communiqué, le Conseil national de transition indique que le : « le deuil national ne signifie, nullement l’arrêt du travail ». L’administration publique et les services privés doivent continuer à fonctionner, les fonctionnaires et autres agents de l’Etat sont tenus d’être à leurs postes de travail. Les commerçants et les transporteurs doivent vaquer normalement à leurs activités.

Tchad : le vice-président de la transition présente les nouvelles orientations aux diplomates

Le vice-président du Conseil militaire de transition, Djimadoum Tiraina a eu un échange avec les diplomates et  les représentants des organisations internationales dans la soirée du 20 avril 2021.

Le général de division, Djimadoum Tiraina a présenté les mécanismes mis sur pied pour gérer la transition militaire pendant 18 mois. Il a fait savoir que, au vu de la situation sécurité sous et de la menace terroriste les militaires vont : « défendre l’intégrité du territoire et éviter que le pays ne sombre dans le chaos et l’anarchie que les forces de défense et de sécurité ont pris leur responsabilité devant l’histoire ».

Il rassure que les militaires n’ont pas l’intention de conserver le pouvoir mais d’assurer la transition pour : « rendre le pouvoir à un gouvernement civil à l’issue des élections libres et démocratiques dans un délai de 18 mois ». Il note également que, le Conseil militaire de transition sera le garant des traités et accords internationaux et divers engagements pris par le Tchad

Notons que le  Conseil militaire de transition mis en place après le décès du président, Idriss Deby Itno a institué une Charte qui lui permet d’accrédité les ambassadeurs et les envoyés spéciaux.

Le Mali décrète trois jours de deuil nation pour rendre hommage au président tchadien Idriss Deby

Le 20 avril 2021, Le président de la transition, chef de l’Etat du Mali,  Bah N’DAW a décrété un deuil national de trois dans tout le pays pour rendre hommage au Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno

« Un deuil national de trois (03) jours, à compter du mercredi 21 avril 2021 à zéro heure, est déclaré sur toute l’étendue du territoire national en hommage au président du Tchad le Maréchal Idriss Deby Itno, décédé le 20 avril 2021 », peut-on lire dans la note.

Il est précisé dans le décret que : « Les drapeaux sont mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil ». Ce deuil national de trois jours vise à rendre hommage au Président du Tchad, Maréchal Idriss Deby Itno, décédé ce mardi 20 avril 2021.

Il est important de préciser que, Idriss Deby a joué un rôle décisif dans la lutte contre le terrorisme au Mali. Des milliers de militaires tchadiens sont tombés au Nord du Mali en essayant de repousser le terrorisme. Il était également un maillon incontournable dans la protection de l’espace G5 Sahel.

Tchad : les rebelles du FACT annoncent qu’ils sont en route pour N’Djamena

Dans une déclaration faite dans la nuit du 20 avril 2021, le Front pour l’Alternance et la Concorde (FACT) ont annoncé qu’ils sont de nouveau en route pour N’Djamena dans l’objectif de déloger le conseil militaire mis en place pour assurer la transition

Quelques heures après l’annonce de la mort de l’ancien président du Tchad, Idriss Deby le 20 avril 2021 par l’armée, un conseil militaire de transition chapeauté par le fils du défunt a été mis en place. Suite à cela, le Front pour l’Alternance et la Concorde (FACT) à l’origine des affrontements qui ont entrainé la mort du Maréchal fait savoir dans un communiqué qu’il : « Il ne peut y avoir de dévolution dynastique du pouvoir dans notre pays. »

« Le Tchad n’est pas une monarchie », laisse entendre le coordonnateur politique chargé de la communication du FACT, Kingabé  Ogouzeimi de Tapol. Il indique de ce fait que : « Les forces de la résistance nationale du Front pour l’Alternance et la Concorde font route en ce moment même vers N’Djamena. Avec assurance, mais surtout avec courage et détermination»

Il console ainsi les familles éplorées en ces termes : « alors, vous, mères tchadiennes éplorées ; vous, la veuve, vous la fille, le fils qui avez perdu un fils, un mari, père, une sœur, un frère; vous toutes les victimes de cette implacable dictature de ces trois dernières décennies: emplissez la terre et l’espace tchadiens avec des hymnes de la Paix. Emplissons ensemble nos poitrines et nos cœurs avec des aspirations de la Paix. Faisons de notre hymne national une réalité qui fleurit et qui vit. Faisons de l’espoir un code de conduite et d’effort ».

Le FACT annonce qu’il est aux portes de N’Djamena : « pour faire sonner les cloches non pas de la haine ni de la division, mais pour faire sonner les cloches de la Paix et de la nouvelle espérance. Et quand elles sonneront, il n’y aura plus de mains au Tchad pour battre le Tambour de la guerre »

Mort de Déby : la France perd un allié majeur en Afrique

La mort du président tchadien, Idriss Déby Itno, est une mauvaise nouvelle pour la France dont il était un des meilleurs alliés militaires en Afrique.Entre Idriss Déby Itno et la France, c’est une longue histoire. En 30 ans de règne, ce fils de berger Zaghawa (une ethnie à cheval entre le Tchad et le Soudan), passé par les bancs des écoles militaires tricolores et les rangs des rébellions, a vu se succéder cinq présidents au palais de l’Elysée: François Mitterrand, Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy, François Hollande et aujourd’hui Emmanuel Macron.

Avec chacun d’entre eux, le Tchadien a su se montrer si utile qu’il est devenu une pièce incontournable pour la France en Afrique. Lors du lancement de son opération Serval, en janvier 2013, destinée à chasser les jihadistes des villes qu’ils occupaient alors dans le nord du Mali, Paris n’a trouvé meilleur allié que les fantassins des forces d’élite tchadiennes envoyés par Idriss Déby Itno et dont le commandement avait été confié à des hommes de confiance désignés par lui-même. Parmi eux, son fils, Mahamat Idriss Déby Itno, 37 ans, général quatre étoiles, désormais nouvel homme fort du pays après son installation au pouvoir à Ndjamena, à la tête d’un Comité militaire de transition (CMT) qui a suspendu la constitution et dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale. 

Quatre ans plus tard, en 2017, quand face aux offensives tous azimuts lancées alors par les islamistes de Boko Haram au Nigeria, au Cameroun et au Niger, ce sont les renforts envoyés par Déby qui font reculer les jihadistes. Il y a quelques semaines, 1200 de ses soldats tchadiens supplémentaires ont, encore, été dépêchés dans l’ouest du territoire nigérien par Déby pour appuyer la force française Barkhane. Celle-ci a pris le relais de Serval en 2014 mais peine encore à éradiquer les groupes jihadistes au Sahel, dont les attaques sont souvent très meurtrières à l’image de celles récurrentes des combattants de l’Etat islamique dans le Grand Sahara (EIGS) très actifs dans la zone des trois frontières entre le Burkina, le Mali et le Niger.

Avec la disparition inattendue de celui qui était sans conteste un de ses meilleurs alliés militaires en Afrique, la France a reconnu avoir perdu « un ami courageux qui a œuvré à la stabilité de la région durant trois décennies » et le Tchad « un grand soldat et un président (ayant travaillé) sans relâche pour la sécurité du pays ».

Dans un communiqué posté sur le site de l’Elysée, la France a compati à l’« épreuve » que traverse le peuple tchadien, avant d’exprimer « son ferme attachement à la stabilité et à l’intégrité territoriale du Tchad ». Pour sa part, Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a salué la mémoire d’« un partenaire fiable » de la France.

Après la mort du chef d’état-major de l’armée lors d’un précédent affrontement entre l’armée régulière et les combattants du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), cette rébellion basée en Libye et qui a lancé ces derniers temps une offensive en direction de la capitale Ndjamena,  Idriss Déby Itno avait pris lui-même le contrôle des opérations. Mal lui en  a pris. Celui qui vient tout juste de se faire introniser, en août dernier, Maréchal du Tchad, n’a pas survécu à cet énième déplacement sur la ligne de front comme il aime le faire à chaque fois que son armée est attaquée. 

La France comme les autres amis du président défunt s’apprêtait d’ailleurs à le féliciter pour sa réélection pour un nouveau mandat à la tête du Tchad. Selon un communiqué de la Commission électorale indépendante (CENI) rendu public lundi, soit quelques heures avant que sa mort ne soit annoncée, le Maréchal Idriss Déby Itno, 68 ans, qui briguait un sixième mandat de président, a été déclaré élu avec  79,32 % dès le premier tour du scrutin organisé le 11 avril dernier.

Paris qui officiellement s’est toujours déclaré hostile aux coups d’Etat s’est contenté, après l’annonce de la prise du pouvoir par l’armée, de prendre « acte de l’annonce, par les autorités tchadiennes, de la mise en place d’un Conseil militaire de Transition ». 

Toutefois, l’Elysée a souligné « l’importance que la transition se déroule dans des conditions pacifiques, dans un esprit de dialogue avec tous les acteurs politiques et de la société civile, et permette le retour rapide à une gouvernance inclusive s’appuyant sur les institutions civiles ».

Décès de Déby: Ouattara salue la mémoire d’un «homme courageux»

Le président ivoirien Alassane Ouattara a salué la mémoire d’un «grand patriote et d’un homme courageux» après le décès tragique, mardi, du président tchadien, Idriss Déby Itno, à l’âge de 68 ans.

Le président tchadien a succombé à ses blessures après des affrontements le week-end dernier avec des rebelles. 

« C’est avec consternation que j’ai appris le décès tragique de mon ami et frère, le président Idriss Déby Itno. Je salue la mémoire d’un grand patriote, un homme courageux et engagé pour la paix au Sahel », a écrit Alassane Ouattara sur son compte officiel Facebook adressant ses condoléances  «au peuple frère» de la République du Tchad.

Idriss Déby Itno avait été réélu après la présidentielle du 12 avril dernier pour un sixième mandat à la tête du Tchad qu’il dirige depuis une trentaine d’années.

Une transition militaire a été mise en place et est présidée par le général Mahamat Idriss Déby, le fils du président Déby qui était le responsable de la garde présidentielle. Cette transition  devrait durer 18 mois avant d’organiser de nouvelles élections.

Tchad : les obsèques d’Idriss Déby prévues vendredi

Un hommage national sera rendu, ce 23 avril, au défunt président à la Place de la Nation à N’Djamena.La présidence de la République du Tchad, dans un communiqué reçu à APA, annonce que la cérémonie débutera à 9 heures.

Elle sera marquée par « des honneurs militaires, un dépôt de gerbe de fleurs, une oraison funèbre lue par le vice-président du Conseil militaire de Transition et un dépôt des attributs du maréchalat sur la dépouille du président ».

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Après, le corps sera remis à la famille éplorée. L’inhumation est prévue au cimetière d’Amdjarass (Est), dans la plus stricte intimité familiale. Le service Protocole de la présidence de la République tchadienne a néanmoins annoncé la participation de chefs d’Etat étrangers.

A l’heure actuelle, le Conseil militaire de la Transition (CMT) a installé Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président, à la tête du Tchad dont le gouvernement et l’Assemblée nationale ont été dissouts.

Tchad : Idriss Deby Itno sera au cimetière d’Amdjarass le 23 avril 2021 à Amdjarass

Le protocole de la présidence vient de présenter le programme des obsèques du Maréchal du Tchad. Des honneurs militaires seront rendus le 23 avril 2021 à la Place de la Nation de N’Djamena

Le protocole de la présidence de la république a dressé et présenté le programme des obsèques du président tchadien, tombé sur le champ de bataille. Le directeur général de protocole de la présidence, Amb. Allahmaye Halina, prévoit l’accueil des délégations étrangères, chefs d’Etat et de gouvernement des pays amis, le jeudi 22 avril 2021. L’accueil sera exécut par le vice-président du Conseil Militaire de Transition, le délégué du gouvernement près la ville de N’Djamena, le maire de la Ville de N’Djamena et plusieurs autres personnalités présentent au Tchad.

La cérémonie funéraire de vendredi va débuter dès 9h00 du matin à la Place de la nation, avec les honneurs militaires et le dépôt de la gerbe de fleurs. Ensuite l’un des fils du président de la république, Idriss Deby prendra la parole pour tenir un discours, puis le mot de remerciement de la famille du défunt.

Après les différents témoignages, le vice-président du Conseil Militaire de Transition fera l’oraison funéraire. Ensuite, il déposera les attributs de Maréchal sur la dépouille du président de la république, Idriss Deby Itno.

La dépouille mortelle sera enfin remise  à la famille, qui l’acheminera à la Grande Mosquée de Ndjamena pour la prière.  Après la prière, le cortège s’envolera  pour Amdjarass. Ici, l’inhumation se fera  dans l’intimité familiale, précise le protocole de la présidence.

L’information sur le décès d’Idriss Deby, président tchadien réélu pour un sixième mandat a été donnée dans la matinée de mardi 20 avril, par le porte-parole de l’armée tchadienne. Le Maréchal du Tchad aurait succombé suite aux blessures reçues dans l’affrontement contre les éléments du FACT.

Le président en exercice de l’Union Africaine, Félix Tshisekedi consterné par le décès du maréchal Idriss Déby

Le chef de l’État congolais Félix Tshisekedi, président en exercice de l’Union Africaine, dit avoir appris avec consternation, le décès  de son frère le Maréchal Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad, survenu ce mardi 20 avril 2021

Dans son message de condoléances présenté au peuple Tchadien, le président de l’Union Africaine,  le congolais Félix Tshisekedi est très consterné.

A en croire le président congolais, ce décès survenu ce mardi 20 avril 2021, lors d’une opération militaire opposant l’armée loyaliste tchadienne à des forces rebelles, « est une grande perte pour le Tchad et pour l’Afrique entière ».

Le Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président en exercice de l’#UA, a appris avec consternation le décès, de son homologue et frère, le Maréchal Idriss Déby Itno, Président de la République du Tchad.

Le président Félix Tshisekedi, a au nom du peuple congolais et africain, adresse au peuple tchadien ainsi qu’à la famille biologique du défunt, ses condoléances les plus attristées.

Mort d’Idriss Déby : l’armée prend le pouvoir au Tchad

Après la mort d’Idriss Déby, l’armée installe son fils Mahamat Idriss Déby comme chef d’Etat de transition.Le fils à la place du père ! Le jeune général trois étoiles, Mahamat Idriss Déby, 37 ans, succède à son père, Idriss Déby Itno, tué « sur le champ de bataille », selon la télévision nationale qui a annoncé sa mort mardi.

Jusqu’ici patron de la toute puissante Direction générale des services de sécurité des institutions de l’État (DGSSIE), dont fait partie la garde présidentielle, le général Mahamat Déby est censé à l’aide d’un Conseil militaire de transition (CMT) diriger le Tchad jusqu’à l’organisation de futures élections générales.

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Selon le CMT qui a suspendu la Constitution, dissous le gouvernement et l’Assemblée nationale, une transition de dix-huit mois, à l’issue de laquelle de nouvelles institutions seront établies suite à des élections « libres, démocratiques et transparentes » a été décrétée.

A la tête du pays depuis 30 ans, Idriss Déby Itno aurait succombé à des blessures reçues au combat ces derniers jours dans la région du Kanem face aux rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Ce mouvement politico-militaire, basé en Libye et opposé au régime du président Idriss Déby, a lancé une offensive en territoire tchadien le 11 avril, le jour même où Déby sollicitait un sixième mandat.

Selon la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) qui a publié les résultats officiels du premier tour de la nouvelle élection présidentielle lundi, Idriss Déby Itno a été réélu avec 79,32% des suffrages. Un succès qu’il n’aura jamais le temps de savourer, la mort l’ayant rattrapé « en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille », selon les propres mots du porte-parole de l’Armée, Général Azem Bermandoa Agouna.

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Les nouvelles autorités ont décrété la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu « jusqu’à nouvel ordre ».

Coincé entre la Libye, l’Afrique centrale et de l’Ouest, le Tchad est un des principaux acteurs africains de la lutte contre les groupes jihadistes, notamment au Nigéria et au Sahel où ses troupes aguerries ont souvent été envoyées en première ligne comme au Mali, au Nigeria et récemment au Niger.

Tchad : l’ONG AHA condamne une transition militaire

L’ONG Action Humanitaire Africaine a appris le décès du Président tchadien Idriss Deby Itno depuis hier soir, 19 avril 2021, aussitôt, un prétendu conseil militaire a fait une déclaration pour le moins surprenante

En effet, un groupe de militaires se réclamant d’un conseil a lu un communiqué à la télévision nationale, dont le contenu ne laisse planer aucun doute sur la succession monarchique.

Notre organisation a été saisi depuis hier soir d’une information selon laquelle le Président de l’Assemblée nationale tchadienne Haroun Kabardi a été séquestré depuis hier nuit et relâché après la fameuse annonce de ce conseil.

Face à cette période remplie d’incertitude, l’ONG AHA :

Prend acte du décès du Président tchadien.

Condamne fermement cette tentative de succession monarchique

Rejette toute confiscation du pouvoir de manière anticonstitutionnelle

Invite les autorités françaises à se désolidariser du clan Deby et de l’initiative unilatérale prise par ces Généraux pour conserver le pouvoir.

Appelle enfin la communauté internationale dans sa composante globale à adhérer à la démarche initiée par tous les acteurs en faveur de la tenue d’un dialogue politique inclusif au Tchad, un dialogue pouvant jeter les bases d’une réelle alternance.

Tchad : le Conseil militaire de transition présente ses membres

Le général de corps d’armées Mahamat Idriss Deby, fils du président Idriss Deby Itno a présenté les officiers supérieurs avec lesquelles il compte assurer la transition au Tchad pendant les 18 prochains mois

A peine mis sur pied, la transition militaire est contestée par les partis politiques de l’opposition et par les organisations de la société civile. Ces derniers souhaitent que les militaires remettent le pouvoir au président de l’Assemblée nationale comme il est prévu dans la Constitution.

Toutefois, les membres du Conseil militaire de transition sont connus. Il s’agit entre autre de :

  • Général de corps d’armées Mahamat Idriss Deby
  • Général de division Djimadoum Taraina
  • Général de corps d’armées Bichara Issa Djadalla
  • Général de corps d’armées Oki Mahamat Dagache
  • Général de corps d’armées Mahamat Ismael Chaibo
  • Général de division Souleyman Abakar Adoum
  • Général de corps d’armées Taher Erda Tairo
  • Général de brigade Azem Bermanda
  • Général de brigade Amine Ahmat Idriss
  • Général Gamane Mokhtar
  • Général de division Saleh Ben Haliki
  • Général de corps d’armées Abakar Abdelkérim Daoud
  • Général de corps d’armées Ahmat Youssouf Mahamat Itno
  • Général de corps d’armées Mahamat Nour Abdelkérim
  • Général de brigade Gueile Hemchi

Ces militaires ont fait savoir qu’à l’issue de la transition qui durera 18 mois, une élection libre et démocratique sera organisé.

Tchad : voici la déclaration du conseil militaire de transition

Le Conseil militaire de transition mis sur pied pour diriger la transition pendant 18 mois a fait cette déclaration suite à la mort ce 20 avril 2021, du président Idiss Deby Itno

Tchadiennes, Tchadiens,

Fidèle au serment fait à la Nation et au peuple Tchadien, le Maréchal du Tchad, Président de la République, Chef de l’État, Chef Suprême des Armées, IDRISS DEBY ITNO vient de  donner son dernier souffle  en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille.

C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès, ce mardi 20 avril 2021, du Maréchal du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, des suites de ses blessures au front. Ce douloureux évènement intervient le jour de la proclamation des résultats provisoires de la CENI qui plébiscitent le Maréchal du Tchad à la magistrature suprême au premier tour de l’élection présidentielle.

En effet, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, comme il le fait chaque fois que les institutions républicaines sont gravement  menacées, a pris  la tête des opérations lors du combat héroïque mené contre les hordes terroristes venus de la Libye.  Il a été blessé au cours des accrochages et a rendu l’âme une fois rapatrié à N’Djamena.

Nous présentons nos sincères condoléances au peuple tchadien, à sa famille biologique et politique ainsi qu’à tous ceux qui, en Afrique et dans le monde, ont une admiration et un attachement pour ce Grand Homme d’État. Qu’Allah le Tout Puissant l’accueille dans son vaste paradis.

Si tous les êtres humains sont appelés à mourir, le décès du Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, a une profonde signification pour le Tchad et l’Afrique toute entière pour ses multiples engagements au service du panafricanisme et de la Paix.

Face à cette situation hautement préoccupante, le peuple tchadien doit montrer son attachement à la paix, à la  stabilité et à la  cohésion  nationale  qui sont des valeurs sacrées pour  le Maréchal du Tchad.

A cet égard, un Conseil Militaire de Transition (CMT) est  mis en place pour assurer la défense de notre cher pays  dans cette situation de guerre contre le terrorisme  et les forces du mal  afin d’assurer la continuité de l’Etat.  Aussi, les  mesures suivantes sont-elles prises à partir de ce jour :

Le Conseil Militaire de Transition garantit l’indépendance nationale, l’intégrité territoriale, l’unité nationale, le respect des traités et accords internationaux et assure la transition pour une durée de 18 Mois ;
Un deuil national de 14 jours est décrété sur toute l’étendue du territoire ;
Les drapeaux sont mis en berne et des obsèques nationales seront organisées ;
L’Assemblée Nationale et le Gouvernement sont dissouts ;
Une charte de transition sera promulguée par le Président du Conseil Militaire de Transition ;
Un couvre-feu allant de 18 heures à 5 heures du matin est instauré sur toute l’étendue du territoire national ;
Les frontières terrestres et aériennes sont fermées jusqu’à nouvel ordre ;
Un Gouvernement de Transition sera mis en place ;
De nouvelles institutions Républicaines seront mises en place à l’issue de la transition par l’organisation des élections libres, démocratiques et transparentes suivant l’esprit du sacrifice pour lequel le Maréchal du Tchad s’est battu durant toute sa vie jusqu’à son dernier souffle ;
Un appel au dialogue et à la paix est lancé à tous les tchadiens de l’intérieur comme de l’extérieur pour continuer à construire ensemble le Tchad.

Le Conseil Militaire de Transition rassure le peuple tchadien que toutes les dispositions sont prises pour garantir la paix, la sécurité et l’ordre républicain.

Vive la République.

Vive le Tchad.

POUR LE CONSEIL MILITAIRE DE TRANSITION,

LE PRESIDENT
LE GENERAL DE CORPS D’ARMEES
MAHAMAT IDRISS DEBY

Tchad : le président de la république, Idriss Deby est mort ce mardi

Le porte-parole de l’armée tchadienne, vient d’annoncer la mort d’Idriss Deby Itno sur les ondes de la radio et la télévision nationale. Le Maréchal du Tchad est mort au combat à l’âge de 69 ans

« Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Deby Itno vient de donner son dernier souffle protégeant l’intégrité territorial sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons ce 20 avril 2021 le décès du Maréchal du Tchad Idriss Deby Itno », a déclaré le porte-parole de l’armée tchadienne, Azem Bermandoa Agouna

D’après l’armée, le Maréchal du Tchad a été blessé au cours des affrontements du 19 avril 2021 dans la province du Kanem contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). Le général Azem Bermandoa Agouna confie que les: « blessures étaient persistantes depuis 24 heures ».

Etant donné que le vice-président n’avait pas encore été désigné pour assumer l’intérim, un Conseil militaire composé des généraux et officiers supérieurs va prendre la tête du pays pour 18 mois. Le Conseil est chapeauté par Mahamat Deby Itno, Commandant de la sécurité général des institutions de l’Etat.

Le Maréchal du Tchad meurt quelques heures après sa réélection pour un sixième mandat

Tchad : mort du président Idriss Déby au front

Le président tchadien Idriss Déby Itno, fraichement réélu, est décédé mardi des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord.Le défunt président a rendu l’âme des suites de blessures reçues alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles dans le nord durant le week-end, a annoncé le porte-parole de l’armée sur la télévision d’Etat.

Dans un communiqué lu à l’antenne de TV Tchad, le porte-parole de l’armée, le général Azem Bermandoa Agouna a annoncé la mort du président Deby, au pouvoir depuis 30 ans. « Le président de la république, chef de l’Etat, chef suprême des armées, Idriss Déby Itno, vient de connaître son dernier souffle en défendant l’intégrité territoriale sur le champ de bataille. C’est avec une profonde amertume que nous annonçons au peuple tchadien le décès ce mardi 20 avril 2021 du maréchal du Tchad ».

Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) avec 79,32%.

Présidentielle tchadienne : Déby réélu dans l’incertitude

Le président tchadien Idriss Déby, 68 ans, a remporté provisoirement l’élection présidentielle du 11 avril, entachée par une attaque rebelle au nord du pays.Ce fut sans surprise donc ! Candidat à un sixième mandat à la tête de ce pays sahélien qu’il dirige depuis 1990, le candidat du Mouvement patriotique du salut (MPS) a été déclaré lundi soir vainqueur au premier tour par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Avec 79,32% des suffrages, Idriss Déby Itno réalise un meilleur score que 2016 où il avait obtenu 61,56%.

Jean-Bernard Padaré, porte-parole du parti au pouvoir, jubile en soulignant que « le pari est gagné, les élections se sont déroulées dans le calme et la transparence ». Son leader Idriss Déby devance son ancien Premier ministre Albert Pahimi Padacké, qui a récolté 10,32% des voix. Ce dernier est suivi en troisième position par Lydie Beassemda, la seule femme en lice avec 3,16% des suffrages exprimés.

Les autres candidats sont en dessous de 2%. Il s’agit du chef de file de l’opposition, Félix Nialbé Romadoungar (1,90 %), de Brice Mbaimon (1,4 %), de Baltazar Alladoum (1,3 %) et de Théophile Yombombé (0,43 %). En revanche, Saleh Kebzabo et Ngarjely Yorongar qui avaient retiré leurs candidatures ont respectivement obtenu 1,03 % et 0,4 % des voix.

Le premier s’est réjoui d’une « victoire importante de (son) appel au boycott de l’apartheid électoral ». En attendant la proclamation des résultats définitifs prévus le 15 mai par la Cour suprême, son collègue candidat de l’opposition, Brice Mbaimon Guedmabye, a dénoncé « des résultats préfabriqués ». Il indique que « nous envisageons de faire des recours ».

Rébellion

Cependant, les observateurs de l’Union africaine et des organisations régionales affirment n’avoir constaté que « quelques irrégularités » qui « ne sont pas de nature à entacher la crédibilité du scrutin ».

Par ailleurs, le scrutin présidentiel s’est tenu dans un contexte d’échanges de tir au nord du pays. Le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), un mouvement politico-militaire opposé au régime du président Idriss Déby, a pénétré le territoire tchadien depuis la Libye. Il a pour objectif, selon un document de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra), « la réalisation des aspirations fondamentales du peuple tchadien (…) et la concrétisation de l’alternance politique ».

Dirigés par Mahamat Mahdi Ali, ancien du Mouvement pour la démocratie et la justice au Tchad (MDJT) et de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), les combattants du FACT ont eu plusieurs affrontements avec l’armée. Les combats auraient continué dimanche et jusque dans la matinée du lundi 19 avril.

Selon les autorités, les hommes du FACT ont été mis en déroute. Mais Mahamat Mahdi Ali affirme sur Radio France internationale (RFI) que ses colonnes ont opéré « un repli stratégique ». Il renseigne que ses troupes contrôlent encore un périmètre autour des localités de Zouarké et Wour, à 400 kilomètres environ au sud de la frontière avec la Libye, où les rebelles sont habituellement basés.

Le président de la Commission de l’Union africaine condamne les actes d’agression contre le Tchad

Dans un communiqué rendu public le 19 avril 2021, le président de Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a invité les partis impliqués dans les attaques armées au nord du Tchad

Le Président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a indiqué qu’il suit avec une vive préoccupation, les attaques organisées contre le Tchad par des groupes armés venant de l’extérieur du Pays.

Le patron en charge de la commission de l’union africaine fait savoir qu’il condamne : « fermement ces actes d’agression, qui constituent une atteinte inacceptable à l’ordre constitutionnel et à la stabilité de la République du Tchad, à un moment ou le pays vient d’organiser des élections présidentielles régulières et apaisées. »

Il a réitéré l’attachement indéfectible de l’UA aux solutions pacifiques des problèmes africains par la voix du dialogue et de la recherche du consensus.

Cette déclaration de Moussa Mahamat Faki fait suite à l’affrontement armé qui a opposé les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux éléments des forces de défense et sécurité du Tchad. Cette confrontation a entrainé des pertes de vie de deux côtés. Le président de la commission de l’UA invite de ce fait les rebelles à déposer les armes et de trouver des solutions pacifiques pour l’alternance.

Présidentielle au Tchad : Idriss Deby réélu au premier tour avec 79,32% de suffrages

La Commission nationale électorale indépendante (CENI), a déclaré le président-candidat, Idriss Deby, vainqueur provisoire de la présidentielle du 11 avril 2021. La lecture des résultats s’est déroulée dans la nuit du lundi 19 mars 2021

Le Maréchal du Tchad, Idriss Deby est arrivé prend la première place de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. D’après la CENI, il a été réélu avec 3.663.431 de voix sur 7.288.203 électeurs inscrits soit 79,32% de suffrage.

L’ancien premier ministre, Pahimi Padacké Albert vient en deuxième position avec 10,32%. Le candidat du parti RNDT Le Réveil a raflé 476,464 voix.

Lydie Beassemda du PDI, 145,867 soit 3,16%

Romadoumngar Felix Nialbe de l’URD, 87,722 soit 1,90%
Le candidat du MPTR, Brice Mbaïmon Guedmbaye obtient, 64.540 soit 1,40%

Alladoum Djarma Balthazar de ASTRE, 59,965 soit 1,30%
Kebzabo Saleh de l’UNDR, 47.518 soit 1,03%
Bongoro Théophile de l’Alliance victoire, 34,610 soit  0,75%

Yombombé Madjitoloum Théophile de l’UTPC, soit 19,923 0,43%.
Ngarlejy Yorongar Le Moïban du FAR/PF, 18,693 soit 0,40%

La Commission nationale électorale indépendante (CENI) déclare un taux de participation de 64,81%, soit 4.618.733 suffrages exprimés. Sur 7.288.203 électeurs inscrits, annonce 4.723.240 votants et 104.507 (2.21%) bulletins nuls.

Tchad : Ali Haroun, le nouveau maire de la ville de N’Djamena prend fonction

Il a été installé ce lundi 19 avril  2021 à l’hôtel de ville de. Le nouveau patron de la capitale, Ali Haroun prend officiellement les reines de la mairie de N’Djamena

Dans son allocution, le nouveau maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun a confié qu’elle exercera avec dévotion pour le bien-être et le développement de la ville. Il s’engage à rendre la ville-capitale, viable et attractive, à lui redonner ses lettres de noblesse. Il exhorte ses collaborateurs et les maires des différents arrondissements à un travail d’équipe.

Le maire de N’Djamena espère de ses collaborateurs, des propositions concrètes, réalistes et réalisables dans l’optique de mettre en exergue les ambitions prévues à N’Djamena. La cérémonie de passation de service de maire sortant, Ibrahim Wang Laouna et le nouveau s’est déroulée sous le regard du délégué général du gouvernement, Djibert Younous

Il est à préciser que, Ali Haroun, pour avoir été maire à trois reprises connait bien les lieux. Cette fois, il a été désigné à l’issue de la session extraordinaire du conseil municipal du 16 avril 2021.

Tchad : le S.G de la présidence communique sur les différentes violences sanglantes

Depuis quelques jours, le Tchad est confronté à divers conflits qui causent des dégâts et engendrent de nombreux décès. D’un côté l’incursion des rebelles et de l’autre, les conflits inter-communautaires

A cet effet, le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet a convoqué ce lundi 19 avril 2021, les membres du gouvernement, conseillers techniques et conseillers spéciaux du Président de la République pour tabler sur la situation. Notamment les affrontements armés qui opposent les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT) aux forces de défense et de sécurité.  Egalement les violences intercommunautaires dans la province du Salamat.

Le ministre d’état, Kalzeubé Payimi Deubet a indiqué que : « la véritable raclée infligée aux terroristes par les braves soldats de l’armée nationale tchadienne, les conflits intercommunautaires dans le Salamat et la maîtrise de la communication en temps de crise sont entre autres, les principaux points développés »

Il a invité les membres du gouvernement à faire : « tourner l’administration comme il se doit et à ne pas céder aux sirènes de la désinformation. ».

S’agissant des violences intercommunautaires dans le Salamat, Kalzeubé Payimi Deubet a déclaré que le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, le général Abakar Souleyman Adam est dans la sous-préfecture de Mouraye. Il rassure que, la situation est en passe d’être maîtrisée. « Les auteurs, co-auteurs et complices répondront de leurs actes devant la justice », a noté le ministre d’État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République.

Afrique: Bolloré engagé dans la préservation des tortues marines

Bolloré Ports met en œuvre des programmes de préservation de la biodiversité en Afrique.Le travail vise à assurer la durabilité des espaces de ses 21 concessions portuaires dans le monde dont 16 sur le continent africain.

En partenariat avec l’ONG Ecocentre Renatura, Congo Terminal sensibilise des centaines de familles de Pointe Noire aux enjeux des tortues marines, aux méfaits du braconnage et aux implications de l’eau pour la planète, rapporte un communiqué reçu ce lundi à APA.

Le texte souligne qu’au Ghana, Meridian Port Services (MPS) met en œuvre depuis 2018, un programme pour la conservation des tortues marines.

Ce programme consiste à transférer en toute sécurité les œufs de tortue se trouvant menacés dans leur milieu naturel vers une écloserie fermée reproduisant leur environnement, dans une atmosphère propice à leur éclosion.

L’initiative est menée conformément à la norme de performance de la Société financière internationale (SFI) pour la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources naturelles vivantes.

Au Timor-Leste où Bolloré Ports va démarrer dès 2022 les activités du port en eaux profondes de Tibar Bay, des études environnementales lancées avec le concours de la Banque Mondiale, ont permis de définir les mesures compensatoires à mettre en œuvre pour reconstituer une zone de mangrove tout en augmentant sa surface et préserver la faune marine par la mise en place d’un éclosoir pour protéger les tortues.

Moroni Terminal aux Comores va aussi s’engager cette année dans le programme gouvernemental de protections de tortues marines.

« Bolloré Ports attache de l’importance à la durabilité environnementale et sociale de ses activités. C’est à ce titre que l’ensemble de nos terminaux portuaires mettent en œuvre une politique environnementale qui vise à préserver les écosystèmes de nos installations. Avec le concours des ONG et experts environnementaux, nos équipes identifient et gèrent les risques environnementaux et sociaux associés à nos activités. Nous déployons à cet effet des méthodes innovantes afin d’assurer la préservation de la flore et de la faune », a précisé Olivier De Noray, Directeur général des concessions de Bolloré Ports.

Par ailleurs, les terminaux opérés par Bolloré Ports sont engagés dans les processus de certification environnementale ISO 14001/2015.

Tchad : panique à N’Djamena, le gouvernement appelle au calme et à la sérénité

Le déploiement des chars et des équipements de l’armée dans la capitale N’Djamena a créé un vent de panique cette matinée du lundi 19 avril 2021 dans la capitale N’Djamena.

Suite à la débandade et la psychose que cela a créée au sein de la ville, le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Chérif Mahamat Zene rassure : « qu’il y’a absolument rien à craindre ». « Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », écrit le porte-parole du gouvernement sur ses différents comptes.

Il invite ainsi les populations qui craignaient l’entrée des éléments du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT), au calme. Pour les autorités tchadiennes, « c’est juste une mesure de dissuasion en prélude à la proclamation des résultats provisoires de l’élection présidentielle ce soir par la CENI ».

Toutefois, plusieurs personnes ont fui les rues pour se cacher dans leurs domicile, d’autres ont dû da traverser le pont de Walia pour trouver refuge de l’autre côté.

L’ambassade de France au Tchad, par voie de communiqué informe à ses ressortissants que : « le dispositif mis en place ce matin à N’Djamena est une mesure de précaution, à usage dissuasifs, sans qu’une menace particulière pèse sur la capitale ».

Tchad : le ministre de la sécurité se rend dans le Salamat pour calmer les tensions intercommunautaires

Le ministre de la Sécurité publique et de l’immigration, général Abakar Souleyman Adam s’est urgemment rendu dans la province du Salamat, suite aux violences intercommunautaires des  14 et 15 avril 2021

Le membre du gouvernement est accompagné d’une forte délégation. Il a rencontré les forces vives de la sous-préfecture Mouraye, circonscription de la province du Salamat dans laquelle ont eu lieu les affrontassions.

D’après le rapport des témoins, une centaine de personnes ont perdu la vie dans les villages touchés. Notamment Sihep et Ambarit, une soixantaine de blessés a également été enregistré. Plusieurs secteurs de la localité ont été consumés.

Le ministre de la sécurité publique et de l’immigration a instruit aux autorités de la place d’identifier et de retrouver les commanditaires des violences dans un bref délai. Afin que ces derniers soient remis à la justice. Il a également exhorté les populations à enterrer la hache de guerre pour faire place à la paix.

Le général Abakar Souleyman Adam a demandé de renforcer la sécurité dans la zone de conflit. Il est à noter que c’est la énième fois que les conflits intercommunautaires engendrent des lourds dégâts matériels et humains dans cette province.

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT

Tchad : le porte-parole de l’armée tchadienne fait le bilan des attaques contre les rebelles du FACT, a fait le bilan de la confrontation entre l’armée et le FACT du samedi 17 avril 2021

D’après le porte-parole de l’armée : « Plus de 300 terroristes ont été neutralisés et 150 ont été faits prisonniers dont trois hauts responsables ». Les affrontements ont eu lieu dans la province du Kanem, note l’officier supérieur.

Le général de brigade Azem Bermandoa Agouna, ajoute que : « 26 véhicules comportant 16 équipes d’armes lourdes ont été recupéré », auprès du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT).

Le porte-parole de l’armée tchadienne fait également savoir que : « côté ami, nous déplorons cinq martyrs et 36 blessés ».

Ces combats ont débuté le 11 avril 2021, jour de la présidentielle au Tchad. Les éléments du FACT en provenance de la Libye ont fait incursion par le nord du Tchad. Le combat du samedi 17 avril 2021 s’est déroulé à la lisière de la province du Kanem et Borkou. Des pertes en vie humaine et la destruction des matériels de guerre ont été enregistrés de deux cotés.

Suite à la panique des étrangers, Le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Tchadiens de l’étranger appelle les missions diplomatiques au calme. « La situation n’est pas préoccupante. Celle militaire est bien maîtrisée par l’armée tchadienne », a déclaré, Amine Abba Siddick

Afrique : 86% des migrants restent dans le continent (chercheur)

Une infime partie des migrants africains sortent du continent, révèle Dr Ibrahima Kane.Le chercheur à la Fondation « Open society initiative for west africa » (Osiwa) remet en cause l’idée selon laquelle les Africains se déplacent majoritairement hors du continent.

« Sur 100 Africains qui se déplacent, 86% le font à l’intérieur de l’Afrique. Seuls 14% des migrants africains se déplacent hors du continent. Ces derniers se déplacent majoritairement au Moyen-Orient et dans le reste de l’Asie et non en Europe comme on veut nous le faire croire », a soutenu Dr Kane.

Il a souligné que 2% des migrants africains sont irréguliers et que l’Afrique représente 3% de la migration mondiale.

« La gestion de la migration passe par la gestion de la diversité culturelle, d’où la nécessité d’apprendre des bonnes pratiques », a-t-il recommandé, vendredi à Dakar, lors d’une rencontre sur « Les routes de la migration africaine » organisée par l’Initiative prospective agricole et rurale (Ipar) et le Laboratoire mixte international Movida.

Malheureusement, a déploré Dr Ibrahima Kane, « beaucoup d’Etats ouest africains n’ont pas de politiques migratoires » et que les textes de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) relatifs à la migration ne sont pas appliqués.

Se prononçant sur la diversité des chiffres sur les migrants, Dr Cheikh Oumar Bâ, Directeur exécutif de l’Ipar a plaidé pour leur harmonisation. « Pour ce faire, la recherche doit aider à avoir une bonne base de données sur les migrants. Ce qui permettra de changer le paradigme des politiques migratoires », a-t-il indiqué.

Ce qui fait dire à Dr Amadou Diaw, Conseiller technique du Secrétaire d’Etat chargé des Sénégalais de l’extérieur que sur les questions relatives à la mobilité et aux migrations, « nous avons besoin que toutes les parties prenantes travaillent collectivement pour faire évoluer la cause et les préoccupations des migrants ».

« Car assez souvent, a dit Dr Diaw, le débat sur la mobilité et les migrants est empreint de fantasmes, sources de polémiques. (…) les migrants sont souvent victimes de stigmatisation, d’exclusion sociale, bref, accusés de tous les maux et qualifiés de tous les sobriquets ».

De l’avis de Dr Diaw, les idées reçues sur les migrants découlent d’une analyse simplificatrice de la réalité, mais que dans toute idée reçue, il y une petite part de vérité et beaucoup d’exagération.

« Elle (l’idée reçue) est répandue dans les milieux où les raccourcis historiques sont courants. Façonnées à partir de représentations sociales déterminées, les idées reçues sur la migration ont tendance à se focaliser sur la figure de l’étranger envahisseur et qui viendrait prendre ou voler le travail de nationaux », a-t-il affirmé.

Tchad : les conflits intercommunautaires préoccupe la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH ) se dit profondément atterrée par les conflits intercommunautaires récurrents dans la province du Salamat

Dans un communiqué de la CTDDH, reçu par journaldutchad.com ce 16 avril 2021 déplore les massacres de plus d’une dizaine d’hommes survenus en février dernier entre les communautés habitants la zone. Ceci depuis la mort suspecte d’un jeune homme de 21 ans a provoqué des batailles rangées entre les communautés arabes d’un côté et celle des Dagal et kibet de l’autre.

Ces affrontements ont déjà occasionné une centaine de morts dans les villages Sihep et d’Ambarit, à 45 kilomètres d’Am Timan ; note la CTDDH. La convention regrette que : « Ces agissements machiavéliques entrent en droite ligne dans la polique de divisions tout azimut des populations pratiquée par Idriss DÉBY. »

Pour le comité exécutif de cette organisation : « Ces actes odieux permettent de drainer les attentions vers ces confits artificiellement fabriqués par le pouvoir en vue de faire oublier la mauvaise gouvernance chronique connue par tous ». La CTDDH déclare qu’Il, est difficilement concevable que des forces armées promptes à réprimer toute action légale et citoyenne soient : « étrangement absentes quand il s’agit de s’interposer entre des communautés en belligérance ayant entraîné autant de morts ».

Tchad : le syndicat des enseignants mettent en garde contre la violation des établissements scolaires

Le syndicat national du Tchad (SET), dans un communiqué de presse du 15 avril 2021, a mis en garde les éléments de force de l’ordre contre des éventuelles bavures sur les élèves

Suite aux bavures policières exercées sur les élèves de l’école Belle-vue le 14 avril 2021, le syndicat national des enseignants du Tchad condamne a fait une note pour, condamner le type de répression exercée sur les élèves par les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMIP). Le syndicat fait état d’une trentaine d’élèves victimes.

Les enseignants condamnent avec dernière énergie cette répression du GMIP et exhortent les autorités en charge de la sécurité publique à mettre des mécanismes sur pied afin que les établissements scolaires ne soient plus le théâtre de ce type d’opération. Le SET menace de fermer les portes des établissements pour une durée illimité la prochaine fois et : « tiendra pour seuls responsables les auteurs de cette bavure ».

Pour rappel, le 14 avril dernier, les éléments du GMIP ont essayé de disperser les diplômés sans emplois qui manifestaient devant le ministère de l’éducation national. Les gaz lacrymogènes balancés à cet effet ont atteint les élèves de l’école Belle-vue de Moursal, présents dans les salles de classe. Les victimes avaient été conduites aux urgences.

Tchad : les premières tendances de l’élection présidentielle sont connues

Dans la nuit du jeudi 15 avril 2021, la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a présenté les résultats partiels de l’élection présidentielle du 11 avril au Tchad.

Ces résultats font suite à la compilation des résultats à la compilation des procès-verbaux de certaines circonscriptions électorales de la capitale. Les premières tendances chiffrées se présentent comme suit à N’Djamena et par candidat :

 

Commune du 1er arrondissement

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 97,67%
  • Saleh Kebzabo : 0,28%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,13%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,12%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,84%
  • Beassemda Lydie : 0,24%
  • Théophile Yombombé : 0,03%

Commune du 2ème arrondissement

Taux de participation : 75,60%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,26%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,17%
  • Théophile Bongoro : 0,18%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,18%
  • Beassemda Lydie : 0,25%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Commune du 3ème arrondissement

Taux de participation : 68,41%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,30%
  • Idriss Déby Itno : 94,06%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,50%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,77%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,43%
  • Théophile Bongoro : 0,25%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,96%
  • Beassemda Lydie : 0,90%
  • Théophile Yombombé : 0,11%

 

Commune du 4ème arrondissement

Taux de participation : 87,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,54%
  • Idriss Déby Itno : 96,83%
  • Saleh Kebzabo : 0,84%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,19%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,28%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,26%
  • Théophile Bongoro : 0,26%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,58%
  • Beassemda Lydie : 0,18%
  • Théophile Yombombé : 0,04%

Commune du 6ème arrondissement

Taux de participation : 34,43%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 3,05%
  • Idriss Déby Itno : 72,23%
  • Saleh Kebzabo : 2,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 2,38%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,98%
  • Théophile Bongoro : 0,98%
  • Pahimi Padacké Albert : 14,17%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,50%

Commune du 7ème arrondissement

Taux de participation : 35,23%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,08%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 2,34%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,21%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 3,46%
  • Yorongar Ngarlejy : 1,49%
  • Théophile Bongoro : 1,10%
  • Pahimi Padacké Albert : 20,71%
  • Beassemda Lydie : 1,66%
  • Théophile Yombombé : 0,92%

Commune du 8ème arrondissement

Taux de participation : 65,7%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,85%
  • Idriss Déby Itno : 93,68%
  • Saleh Kebzabo : 0,74%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,57%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 0,50
  • Pahimi Padacké Albert : 1,43%
  • Beassemda Lydie : 1,52%
  • Théophile Yombombé : 0,13%

 

Dans la Province du Mayo Kebbi Ouest

Dans le Mayo Dallah

Taux de participation : 32,27%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,98%
  • Idriss Déby Itno : 61,96%
  • Saleh Kebzabo : 4,32%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,04%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,91%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,40
  • Théophile Bongoro : 1,63%
  • Pahimi Padacké Albert : 21, 27%
  • Beassemda Lydie : 3,15%
  • Théophile Yombombé : 0,33%

Dans le Mayo Binder

Taux de participation : 28,38%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 4,65%
  • Idriss Déby Itno : 76,64%
  • Saleh Kebzabo : 6,36%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,52%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,08%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,38%
  • Théophile Bongoro : 1,38%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,50%
  • Beassemda Lydie : 1,93%
  • Théophile Yombombé : 0,35%

A Gagal

Taux de participation : 25,44%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 5,76%
  • Idriss Déby Itno : 65,35%
  • Saleh Kebzabo : 3,96%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 2,10%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 1,70%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,90%
  • Théophile Bongoro : 2,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 9,87%
  • Beassemda Lydie : 7,52%
  • Théophile Yombombé : 0,96%

Province du Ouaddaï

Département de Ouara

Taux de participation : 69,06%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,34%
  • Idriss Déby Itno : 92,72%
  • Saleh Kebzabo : 0,39%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,79%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,20%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,46%
  • Théophile Bongoro : 0,17%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,0%
  • Beassemda Lydie : 2,22%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Assongha

Taux de participation : 74,75%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 1,38%
  • Idriss Déby Itno : 84,66%
  • Saleh Kebzabo : 1,13%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,58%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,15%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,42%
  • Théophile Bongoro : 0,41%
  • Pahimi Padacké Albert : 7,37%
  • Beassemda Lydie : 2,71%
  • Théophile Yombombé :  0,19%

Département d’Abgoudam

Taux de participation : 92,07%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 2,01%
  • Idriss Déby Itno : 89,78%
  • Saleh Kebzabo : 0,87%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,18%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,03%
  • Théophile Bongoro : 0,07%
  • Pahimi Padacké Albert : 5,64%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,02%

Département de Djourf Al Ahmar

Taux de participation : 77,14%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,77%
  • Idriss Déby Itno : 91,96%
  • Saleh Kebzabo : 1,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 1,30%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,23%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,21%
  • Théophile Bongoro : 0,34%
  • Pahimi Padacké Albert : 3,07%
  • Beassemda Lydie : 0,37%
  • Théophile Yombombé : 0,07%

Province du Kanem

Département du Kanem

Taux de participation : 92,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,01%
  • Idriss Déby Itno : 99,33%
  • Saleh Kebzabo : 0,01
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,01%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02%
  • Théophile Bongoro : 0,01%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,19%
  • Beassemda Lydie : 0,42%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Nord Kanem

Taux de participation : 88,73%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,12%
  • Idriss Déby Itno : 95,76%
  • Saleh Kebzabo : 0,20%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,45%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,04%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,19%
  • Théophile Bongoro : 0,09%
  • Pahimi Padacké Albert : 1,92%
  • Beassemda Lydie : 1,09%
  • Théophile Yombombé : 0,14%

Département du Sud Kanem

Taux de participation : 82,95%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,15
  • Idriss Déby Itno : 93,27%
  • Saleh Kebzabo : 0,26%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,33%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,16%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,24%
  • Théophile Bongoro : 0,30%
  • Pahimi Padacké Albert : 2,76%
  • Beassemda Lydie : 2,37%
  • Théophile Yombombé : 0,16%

Province du Barh El Ghazal

Département du Barh El Ghazal Nord

Taux de participation : 72,34%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,52%
  • Saleh Kebzabo : 0,2%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,11%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,2%
  • Théophile Bongoro : 0,00%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,30%
  • Beassemda Lydie : 0,01%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Ouest

Taux de participation : 63,81%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 99,04%
  • Saleh Kebzabo : 0,01%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,51%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,05%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,02
  • Théophile Bongoro : 0,05%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,29%
  • Beassemda Lydie : 0,04%
  • Théophile Yombombé : 0,00%

Département du Barh El Ghazal Sud

Taux de participation : 60,22%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 97,90%
  • Saleh Kebzabo : 0,55%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,06%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,03%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,01%
  • Théophile Bongoro : 0,03%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,20%
  • Beassemda Lydie : 0,61%
  • Théophile Yombombé : 0,61%

Département de Kleta

Taux de participation : 80,17%

Les pourcentages recueillis par les candidats :

  • Brice Mbaïmon Guedmbaye : 0,00%
  • Idriss Déby Itno : 94,87%
  • Saleh Kebzabo : 0,00%
  • Félix Romadoumngar Nialbé : 0,00%
  • Alladoum Djarma Baltazar : 0,00%
  • Yorongar Ngarlejy : 0,00%
  • Théophile Bongoro : 1,91%
  • Pahimi Padacké Albert : 0,41%
  • Beassemda Lydie : 2,81%
  • Théophile Yombombé : 0,00%