Tchad : suspension de tous les permis environnementaux octroyés à la compagnie pétrolière CNPICIC

Une décision du ministre en charge de l’Environnement, Mahamat Ahmat Lazina du 21 mai 2021, suspend tous les permis Environnementaux relatifs aux Opérations de Recherches d’ Hydrocarbures liquides et gazeux dans les blocs pétroliers octroyés à la CNPICIC

« Tous les permis environnementaux relatifs aux opérations de recherches d’hydrocarbures liquides et gazeux dans les blocs pétroliers octroyés à la CNPICIC sont suspendus temporairement », instruit ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable, Mahamat Ahmat Lazina dans un arrêté.

Le membre du gouvernement fait savoir qu’une : « commission sera mise sur pied pour statuer sur la situation environnementale dans tous les blocs d’opérations de recherches de la CNPICIC ».

La décision a été prise suite aux dégâts causés par la compagnie pétrolière,  dans le département de Lac Iro, province du Moyen-Chari. La CNPCIC a abattu plusieurs arbres dans cette localité regrette le ministre. Le constat a été fait suite à une descente sur le terrain le 20 mai 2021.
Le ministre a également relevé que la compagnie exerce avec un faux permis environnemental délivré pour le Salamat. Lequel a été retiré séance tenante.

Tchad : bras de fer entre Djidda Oumar Mahamat et certains membres de la CNDH

Le président de la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), Djidda Oumar Mahamat accusent certains commissaires de s’être réunis en toute illégalité pour exiger sa destitution de l’institution alors qu’une assise est prévue le 25 mai 2021

A l’issue d’une rencontre du 20 mai 2021, certains commissaires de la Commission nationale des droits de l’’Homme (CNDH) ont opté pour la destitution de Djidda Oumar Mahamat à la tête de la commission. Ayant été notifié, le concerné estime que la rencontre a eu lieu en catimini et en : « toute illégalité ». Il évoque certains textes : « cette décision est prise en violation de la loi portant attribution, organisation et fonctionnement de la CNDH et du règlement intérieur», estime Djidda Oumar Mahamat

Il cite entre autres les articles 83 et 84: « hormis les cas de décès, tout commissaire dont le mandat est menacé avant (révocation pour défaillance ou manquement grave) ne peut être sanctionné qu’après un débat contradictoire devant une Assemblée plénière ». Il dit n’avoir jamais été convoqué à une quelconque assemblée plénière. Et donc : « aucune disposition de la loi ne prévoit la destitution du président ».

« La Commission se réserve le droit de poursuivre les auteurs de ces actes de sédition », met-il en garde Djidda Oumar Mahamat, dans un communiqué publié le 21 mai 2021

Pour rappel, les 8 commissaires qui demandent le départ du président de la CNDH avait fait une déclaration reprochant à ce dernier la mauvaise gestion administrative, financière et des ressources humaines qu’ils jugent peu orthodoxe, les sorties médiatiques sans concertation préalable des commissaires et le non-respect des procédures de recrutement lors du recrutement du secrétaire général et du secrétaire général adjoint de l’institution

Tchad : 95 prisonniers de guerre mineurs ont été libérés

En visite le 21 mai 2021, à la maison d’arrêt de Klessoum, le ministre délégué à la Présidence en charge de la défense a annoncé la libération des mineurs arrêtés lors des confrontations entre l’armée et le FACT

Les éléments du FACT capturés au cours des confrontations contre l’armée ont été présentés à la presse ce vendredi à la prison de Klessoum, N’Djamena. Le ministre délégué à la Présidence en charge de la défense, le général Daoud Yaya Brahim par cet acte a voulu mettre un terme aux messages selon lesquelles, le gouvernement tue les prisonniers de guerre dans les geôles.

Au total 489 prisonniers ont été présentés dont 95 mineurs. L’objectif fait savoir le patron de la sécurité est d’ : « apporter un démenti aux allégations sur les réseaux sociaux ». Pour le ministre en charge de la défense, de : « fausses informations faisant écho de l’élimination spontanée des éléments du FACT par les militaires tchadiens circulent sur la toile ». Or « Les forces de défense et de sécurité tchadiennes respectent le droit humanitaire, le statut des prisonniers de guerre », laisse entendre le membre du gouvernement.

Les mineurs seront remis aux familles et à l’Unicef pour réinsertion. Les adultes ont été remis à la justice et les blessés sont pris en charge dans deux établissements hospitaliers, assure le procureur de la république.

Pour Félix Tshisekedi : « ce qui s’est passé au Tchad n’est pas un coup d’Etat »

Le président de la RDC, par ailleurs président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi a fait cette déclaration le 18 mai 2021 en France, en marge sommet sur le financement des économies africaines

Une fois de plus, le président de l’Union africaine s’est prononcé sur la situation politico-sécuritaire au Tchad. Félix Tshisekedi a souligné que ce qui s’est passé au Tchad n’est pas un coup d’Etat, mais un assassinat d’un chef d’Etat. « À sa disparition brutale, cela ne peut qu’entrainer certaines déconvenues. Heureusement que la reprise en main a été rapide. Dans une situation pareille de désordre, il vaut mieux une reprise en main musclée. Mais cela ne veut pas dire que le gouvernement actuel ou le Conseil militaire de transition a un blanc-seing de l’Union africaine et de la communauté internationale tout entière », a laissé entendre le président congolais au micro d’un journaliste

« Nous avons compris la situation qui était précaire. Il ne faut pas oublier que le Tchad est menacé par des hordes de rebelles et quelque part aussi par des menaces terroristes. Le décès brutal du Maréchal du Tchad aurait pu donner occasion à ces individus de chercher à déstabiliser ce pays en essayant de reprendre la main. Il fallait une réponse militaire, elle a été donnée. Maintenant, ça ne veut pas dire que les droits et libertés doivent être passés par pertes et profits », poursuit le président de l’Union africaine

Toutefois, il met les nouveaux hommes forts en garde : « Il faut absolument que le pouvoir actuel, le Conseil militaire de transition, fasse régner l’ordre mais également continue à faire respecter les droits et libertés, et surtout le plus important c’est qu’il observe cette période de 18 mois de transition au cours de laquelle nous souhaitons d’ailleurs qu’il y ait une inclusivité, c’est-à-dire que toutes les forces politiques et au-delà même qui en émettent le vœu, puissent être représentées dans ce gouvernement. C’est très important parce qu’à ce moment-là, il y a une sorte d’union nationale, une sorte d’accord pour aller ensemble vers les élections. Après 18 mois, lorsque les élections auront eu lieu, je crois que le pays va s’inscrire dans un début de stabilité à long terme ».

Il est à noter que l’Union africaine a décidé de ne pas sanctionner le Tchad. Néanmoins, un mécanisme de contrôle a été mis sur pied pour suivre la junte au pouvoir.

Tchad : un policier radié des effectifs pour avoir tiré sur un manifestant

Pour avoir tiré à bout portant sur un manifestant le 08 mai 2021, un policier a été radié de la police. L’information a été confirmée le 18 mai 2021, par le porte-parole du gouvernement

Dans l’une de ces communications cette semaine, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Abderamane Khoulamallah, a fait savoir le policier accusé d’avoir tiré sur un manifestant lors des marches initiées par la plateforme Wakit Tama a été radié des effectifs de la police tchadienne. « Le policier qui avait de façon tout à fait inadmissible tiré sur un manifestant a été radié des effectifs de la police par décret », indique-t-il.

Après avoir reçu la balle dans la foulée le 08 mai 2021 à l’espace FestAfrica, la victime, le nommé Eric Allaramadji Kondol avait succombé aux blessures quelques temps après. Il a été inhumé à N’Djamena.  Celui-ci manifestait auprès du mouvement de revendication Wakit Tama, pour demander la dissolution du Conseil militaire de transition, exiger le retour à l’ordre constitutionnel et s’opposer à l’ingérence de la France dans les affaires du Tchad.

L’information a été reprise et confirmé sur le site de la présidence de la république du Tchad.

Sommet de Paris : Macky Sall en défenseur des pays africains

Le Chef de l’Etat sénégalais a invité les 20 pays les plus riches du monde (G20) à réallouer leurs surplus de droits de tirage spéciaux (DTS) du Fonds Monétaire International (FMI) aux efforts de relance des économies africaines.Macky Sall a été catégorique lors de son discours au Sommet sur le financement des économies africaines tenu hier à Paris. Les mesures prises par les partenaires internationaux pour relancer les économies africaines « restent insuffisantes » pour faire face au choc causé par la Covid-19.

En effet, a souligné le président sénégalais, sur les 650 milliards de dollars en DTS alloués à la relance de l’économie, seuls 33 milliards sont destinés au continent noir. Alors que le besoin de financement additionnel rien que pour les pays africains à faible revenu est estimé à 135 voire 205 milliards de dollars d’ici à 2025 par le FMI.

Partant de ce constat, le dirigeant sénégalais a invité le G20, qui recevra plus de 2/3 des nouvelles allocations de DTS, à réallouer son quota en appui aux efforts de relance des pays africains, sous forme de dons, de prêts concessionnels et semi-concessionnels à longue maturité.

Pour plus d’efficacité et de diligence, Macky Sall a exprimé son souhait de voir ces réallocations se faire via des institutions internationales et africaines appropriées.

Le porte-voix des dirigeants africains à Paris a par ailleurs fait part aux partenaires économiques du besoin, pour le continent, d’une réforme de la gouvernance économique et financière mondiale avec des mécanismes innovants. Ces derniers devraient permettre à l’Afrique d’accéder, selon lui, aux marchés de capitaux à des coûts soutenables et selon des maturités adaptées aux actifs à financer.

« C’est une nécessité vitale pour nos économies. Autrement, tous les efforts d’émergence resteront vains », a déclaré Macky Sall.

A en croire ce dernier, partout en Afrique, les besoins sont nombreux et urgents, et l’Etat doit encore beaucoup faire, surtout en matière d’infrastructures de base, exploitables sur le long terme, et qui demandent des financements lourds.

A cela s’ajoutent, selon Macky Sall, les dépenses incompressibles en matière de sécurité et d’adaptation au changement climatique. Au-delà de ces défis, trois obstacles majeurs plombent les efforts des gouvernants africains si l’on en croit le président sénégalais.

Il s’agit du plafonnement de l’endettement à 70% du PIB pour les pays membres de l’UEMOA ; du seuil de 3% du déficit budgétaire à ne pas dépasser et le coût élevé des primes d’assurance, « à cause d’une perception exagérée du risque d’investir en Afrique, alors même que pour nombre de pays africains, ce risque n’est guère plus élevé qu’ailleurs ».

Sur ces trois points, Macky Sall a plaidé pour une réforme urgente des règles, notamment celles de l’OCDE sur les conditions d’octroi des crédits export. « On ne peut pas appliquer les mêmes standards à des pays à forces et besoins inégaux », a-t-il dit.

« Nous voulons un assouplissement des règles de plafonnement de l’endettement et du déficit budgétaire, et une correction de la perception du risque d’investissement en Afrique, pour une notation plus juste, et donc des coûts de primes d’assurance moins élevés », a-t-il martelé.

Le président Sall est en effet convaincu que c’est ce paquet de réformes qui facilitera l’accès des pays africains aux ressources nécessaires au financement de leurs efforts de relance et d’émergence.

Le chef de l’Etat sénégalais a en outre souligné la nécessité pour les pays africains de poursuivre les réformes à l’échelle nationale pour faciliter l’investissement, simplifier et élargir la base d’imposition fiscale afin d’accroître la mobilisation des ressources internes et soutenir la transparence budgétaire.

Revenant au sommet proprement dit, Macky Sall a indiqué qu’il sera une réussite s’il parvient à établir et porter une dynamique novatrice à trois niveaux : la réforme ; un nouvel état d’esprit de partenariat et de nouveaux paradigmes pour un New Deal, à défaut d’un Plan Marshall pour l’Afrique.

Tchad : à Moundou plusieurs personnes manifestent pour la dissolution du CMT

Les populations de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental,  sont massivement sorties le mercredi 19 mai 2021 pour demander la dissolution du Conseil militaire de transition (CMT)

Les habitants de la capitale économique du Tchad manifestent depuis l’aube, suite à l’appel du mouvement de revendication Wakit Tama. Ils revendiquent la dissolution du CMT et la lutte contre l’ingérence de la France dans les affaires internes du pays. Des drapeaux de la république de France ont été brulés au cours des manifestations.

Les manifestants ont pris d’assaut, les grandes artères de la ville. Scandant : « le peuple tchadien exige le départ de l’armée française de son sol », écrit en français et en arabe, les deux langues officielles du pays. La plateforme Wakit Tama, mouvement de la société civile, à l’origine des manifestations demande la dissolution de la junte au pouvoir : « non !non !non au Conseil militaire de transition » et le départ la non-ingérence de la France dans les affaires internes : non !non !non ! à la France colonialiste ».

La police a fait usage des gaz lacrymogènes pour disperser les manifestants. Des arrestations ont également été signalées.

Il est a rappelé que cette marche a été interdite par le le ministre de la Sécurité publique Souleyman Abakar Adam. Il a mis en garde en ces termes : « En cas de violation de l’arrêté, les initiateurs de cette manifestation sont tenus pour responsables de tout ce qui adviendra devant les juridictions de la République ».

Tchad : le ministre du Pétrole effectue une visite de travail à la SNE

Le Ministre du Pétrole et de l’Énergie Oumar Torbo Djarma s’est rendu sur les sites de la Société nationale d’électricité ce 18 mai 2021 pour prendre le pool des conditions de travail sur le terrain

Le membre du gouvernement a laissé entendre qu’il a pris connaissance des difficultés de ladite société. Durant les travaux, il a été guidé par le directeur général de la SNE. Les équipes ont fait le tour des installations électriques de Farcha 2 et de Djamalbar.

Quant à la résolution du problème d’électricité, Oumar Torbo Djarma a rassuré en ces termes : « nous allons travailler d’arrache-pied, en commun accord avec la Direction Générale, pour apporter des solutions idoines à ces problèmes ».

Il est à préciser que les populations de N’Djamena et des provinces souffrent d’un problème permanent de coupure d’électricité. Malgré les multiples chantiers annoncés dans ce sens, des solutions adéquates peinent à être trouvées.

Sommet de Paris : la France pour se repositionner en Afrique

A l’initiative de la France, s’ouvre ce mardi à Paris, un sommet sur le financement des économies africaines alors que la menace d’une troisième vague de la pandémie de la Covid-19 est toujours redoutée.Une trentaine de chefs d’Etat, ainsi que les grandes organisations économiques internationales tels que le Fonds Monétaire International (Fmi), la Banque mondiale, ou encore la Banque africaine de développement (Bad) vont discuter des dettes publiques africaines et notamment de la relance économique post covid-19.

Ce sommet qui débute aujourd’hui à 13h heure française, 11h00 Gmt, sera divisé en deux sessions, l’une sur le « financement et le traitement de la dette publique », l’autre sur « le secteur privé africain ».

A l’automne 2020, alors que l’Afrique subissait de plein fouet les effets de la pandémie du coronavirus, le Fonds monétaire international avait annoncé un déficit de financement de 290 milliards de dollars en Afrique subsaharienne d’ici 2023 nécessitant un réajustement des politiques publiques.

Frappé d’une présomption de fragilité, le continent a fait pourtant preuve d’une résilience face à la pandémie de la Covid-19. Elle a résisté face aux effets de la crise sanitaire (126 572 morts au 18 mai 2021). Malgré une récession de sa croissance, la première depuis plus d’un quart de siècle, l’Afrique devrait rebondir avec des chiffres compris entre 3,4% en 2021 et 4% en 2022.

Mais le fardeau de la dette publique continue d’atteindre des chiffres vertigineux sur le continent, poussant les institutions financières et les grandes puissances à accorder un moratoire en avril 2020.

Consciente des enjeux, la France saisit la balle au rebond pour se repositionner dans un continent en pleine croissance et dont le Produit intérieur brut (PIB) a triplé depuis 2000. L’ancienne métropole a non seulement perdu des parts de marché au profit de l’Inde et surtout de la Chine, mais, en 2017, elle a également perdu son statut de premier fournisseur européen du continent africain, dépassée par l’Allemagne.

Le Sommet de Paris aura pour mission de dégager les voies et moyens d’une solidarité agissante avec l’Afrique pour l’intérêt du continent et de l’Europe au premier chef.

« Dans plusieurs pays d’Afrique francophone, la chute des parts de marché françaises est impressionnante. Entre 15 et 20 points de pourcentage en Algérie, au Maroc, en Côte d’Ivoire, et 25 au Sénégal », note la Compagnie française d’assurances pour le commerce extérieur (Coface) dans une récente étude.

Au terme de cette rencontre, une conférence conjointe sera organisée par le président français Emmanuel Macron et le président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, qui assure la présidence de l’Union africaine.

Tchad : un émissaire du Qatar chez Mahamat Idriss Deby

Le ministre d’Etat aux Affaires étrangères du Qatar, Sultan Saad Khalaf Al Moraikhi a été reçu en audience le dimanche 16 mai 2021, par le président du Conseil militaire au Tchad

Les échanges entre les deux hommes ont porté la trajectoire pour une transition apaisée au Tchad. Le diplomate qatarie a assuré que sa nation est apte à accompagner le Tchad dans ce processus. Cela implique entre autres, le renforcement de la stabilité, la préservation de l’unité du pays et de la lutte contre le terrorisme.

Mahamat Idriss Deby et son hôte ont également passé en revue, les questions liées au renforcement des relations bilatérales entre le Tchad et le Qatar. A ce sujet, le diplomate qatari note que son pays entend maintenir les relations diplomatiques initiées depuis 1984. Sultan Saad Khalaf Al Moraik se réjouit que ces relations ont : « connu des avancées notables », atteignant un très haut niveau tel que souhaité par les deux dirigeants.

Pour l’émissaire du Qatar : « Le Tchad est de loin le pays d’Afrique subsaharienne le plus proche du monde arabo-musulman. Il fait partie de nous et nous faisons partie de lui ».  Il confie les relations entre son pays et le Tchad, sont rassurées par les promesses fermes du Président du Conseil militaire de transition.

 

Tchad : le président du CMT s’entoure d’une vingtaine de conseillers techniques

Dans un récent décret signé le 16 mai 2021, le président du Conseiller militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a désigné 23 conseillers technique pour l’accompagner pendant la transition

Il s’agit entre autres de :

  • Conseiller à la réconciliation nationale et au dialogue ; Dr Ali Abdel-Rhamane Haggar
  • Conseiller diplomatique ; monsieur Abou Moussa
  • Conseiller aux Affaires juridiques, aux Droits de l’Homme et à l’Ethique Administrative ; Me Philippe Houssine
  • Conseiller à la défense nationale, général Oki Yaya Dagache
  • Conseiller à la Sécurité : général Mahamat Ismaïl Chaïbo
  • Conseiller à l’Administration du territoire et à la Gouvernance Locale ; monsieur Paul Mbainodoum
  • Conseiller aux Infrastructures, transports, à l’aviation civile et au suivi des projets et programmes de développement, monsieur Ousmane Abderamane Djogourou
  • Conseiller à l’Agriculture et à l’élevage, monsieur Mahamat Gueillet Memchi
  • Conseiller aux Finances, à l’Economie et au Commerce, monsieur Etienne Alingue
  • Conseiller à l’Enseignement supérieur et à la recherche, monsieur Hissein Massar Hissein
  • Conseiller à l’Education nationale, à l’Education et à la Formation professionnelle, madame Nekoundamadji Naïlar Clarisse
  • Conseiller à la Santé publique et à la Solidarité nationale, Dr Abdoulaye Adoum Djorou
  • Conseiller à la Fonction publique, à l’Emploi et à la Concertation sociale, monsieur Mbaitel Berang Salomon
  • Conseillère aux Postes et à l’Economie numérique, madame Isra Brahim Mahamat Itno
  • Conseiller au Pétrole et à l’Energie, monsieur Ali Orozi Sougui
  • Conseiller aux Mines et à la Géologie, monsieur Boukar Michel
  • Conseiller aux Affaires foncières et à l’Aménagement du territoire, monsieur Moussa Saleh Batraki
  • Conseiller à l’Environnement, à la pêche et au développement durable, monsieur Mahamat Adamou
  • Conseillère à la Culture, au Tourisme et à l’artisanat, Dr Zeneba Terap
  • Conseiller à l’Hydraulique Urbaine et Rurale, monsieur Hissein Youssouf Galmaye
  • Conseillère à la Jeunesse, aux Sports et à l’Entrepreneuriat, madame Fatime Boukar Kossei
  • Conseillère à la Promotion du genre, à la Protection de la famille et de l’Enfance, madame Mounipa Hassaballah
  • Conseillère aux médias, madame Dahabaye Oumar Souni

 

Tchad : N’Djamena s’engage à combattre les inondations cette année

Les autorités communales de N’Djamena sont à pied d’œuvre pour éviter les inondations cette année. Une réunion a été organisée à cet effet le 11 mai 2021 dans la capitale

Le Tchad s’achemine de près vers la saison pluvieuse. Certaines villes à l’instar de N’Djamena ont d’ailleurs déjà été frappées par les premières pluies. Dans le souci d’éviter d’être confronté à des situations désastreuses qu’engendrent les eaux de pluies, l’AFD a aidé la commune de N’Djamena à financer la mise sur pied d’un projet de remise à niveau des infrastructures de drainage d’eau dans  des quartiers Nord

La déclaration de lancement des travaux a eu lieu en présence du ministre tchadien des Affaires foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, de l’ambassadeur de France au Tchad et des responsables de la ville. Les autorités ont assuré que les conséquences seront amorties cette année.

Pour rappel, l’année dernière, les inondations ont causé d’énormes dégats humains et matériels dans la ville de N’Djamena. Plusieurs familles ont fait des navettes entre établissements scolaires et des recasements provisoires. Ces victimes ont été confrontées à des conditions de vie et d’hygiène déplorables. Plusieurs autres sont passées de vie à trépas et de nombreux malades enregistrés

Si le mécanisme en cours est bien implanté, certains quartiers de N’Djamena souffriraient moins des conséquences des inondations.

Tchad : la coordination MPS du Mayo-Kebbi Est soutient le CMT

Au cours d’un point de presse organisé le 12 mai 2021 à Bongor, la sous coordination JPS/MPS du Mayo-Kebbi Est a décidé d’apporter son soutien au Conseil militaire de transition (CMT)

Les coordonnateurs du Mouvement patriotique du salut des quatre départements de la province du Mayo-Kebbi Est ont fait savoir ce jour qu’ils soutiennent la nouvelle équipe gouvernementale.

Dans sa déclaration de circonstance, le coordonnateur JPS/MPS de la province du Mayo-Kebbi Est, Hinamari Pascal a estimé que : « le dialogue proposé dans la charte de la Transition est la seule voie de sortie glorieuse du Tchad et des Tchadiens ». Il croit en la volonté du CMT d’organiser un dialogue inclusif.

« Le CMT comme indiqué dans la charte de transition est ouverte au dialogue et à tout le monde pour toute idée constructive. Les consultations avec les organisations des jeunes et autres et autres, pour la bonne marche de processus démocratiques, se poursuivent et, nous devons nous mobiliser pour la réussite de ces consultations entreprises par le premier ministre de la transition », déclare le coordonnateur JPS/MPS de la province du Mayo-Kebbi Est

« Nous devons à tout prix construire la paix et le vivre ensemble. Préservons jalousement la paix, car elle constitue un élément essentiel, sans lequel aucun projet de développement n’est possible », poursuit-il. Hinamari Pascal invite les jeunes de la circonscription à la vigilance.

Tchad : marche pacifique de la plateforme Vision nouvelle

La marche pacifique de la plateforme Vision Nouvelle a effectivement lieu ce 12 mai 2021 à N’Djamena. Les marcheurs vont du rond-point Hamana pour le Palais du 15 janvier

Cette marche dite pacifique a été autorisée par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam dans un arrêté du 10 mai dernier. Dans sa note, le membre du gouvernement a mis en garde les organisateurs contre d’éventuels dégâts qui pourraient subvenir. Il a été précisé qu’en cas de casses, de vols, d’effraction de toute infraction ou débordements : « l’Association organisatrice sera tenue pour responsable devant les juridictions compétentes ».

A cet effet, des forces de l’ordre ont été mis à disposition pour encadrer la marche. Près de 200 personnes sont sorties avec des pancartes et banderoles estampillés : « oui à la concorde ; non à la guerre, oui au dialogue social, oui pour la paix ».

La plateforme « Vision Nouvelle » laisse entrevoir qu’elle est un regroupement de 42 partis politiques de l’opposition (G42) et de 133 organisations de la société civile et de droit de l’Homme.

Il est à préciser que cette marche n’est pas appréciée du mouvement de revendication « Wakit Tama » qui estime que la plateforme « Vision nouvelle » soutient le Conseil militaire de transition.

Tchad : le personnel de l’ATPE lance un préavis de grève de trois jours

Les travailleurs de l’Agence de presse et d’édition (ATPE) ont déposé un préavis de grève de trois jours auprès de la D.G de la structure le mardi 10 mai 2021, pour non-paiement des primes et indemnités du personnel

D’après le communiqué, le préavis de grève s’étend du 12 au 15 mai 2021, soit trois jours. Cette action des travailleurs de l’Agence de presse et d’édition (ATPE) vise à protester contre : « la dégradation de nos conditions de travail et plus particulièrement attiré l’attention sur les actions à venir », informe délégué du personnel de l’ATPE, Blaise Djimadoum Ngargoune.

L’ensemble des employés de l’ATPE revendique entre autres : le paiement intégral des arrières, des primes et indemnités de 2019 et 2020, La dotation en matériel professionnel de travail, l’équipement de la rédaction, fourniture en internet ; l’équipement de la rédaction avec tous les accessoires nécessaires, la fourniture en internet et l’équipement de la documentation.

Ces travailleurs demandent également la nomination des chefs de rédactions. Notamment les rédacteurs en chef, les secrétaires de rédaction, le chef de service de reportage et les chefs desks.

Le Tchad demande le retrait du directeur national de la BEAC

Dans une correspondance du 04 mai 2021, adressée au gouverneur de la BEAC, le ministre des Finances et du Budget Thir Hamid Nguilin demande le retrait de retirer Annour Mahamat Hassan

La note signée du ministre tchadien des Finances et du Budget ne précise pas le motif de la demande de retrait du Directeur national de la Banque Africaine des Etats de l’Afrique Central (BEAC).

Les termes de la correspondance sont les suivantes : « J’ai l’avantage de vous informer que les plus hautes autorités tchadiennes ont décidé de retirer leur confiance au directeur national de la BEAC pour le Tchad, monsieur Annour Mahamat Hassan », écrit Tahir Hami Nguilin

Dans son document, il fait savoir qu’il attend le retour du  patron de la BEAC pour un nouveau départ : « tout en vous demandant de prendre les dispositions administratives requises en vue du fonctionnement régulier et normal de la BEAC pour le Tchad, j’attends vos propositions de remplacement conformément aux textes en vigueur en la matière »

Tchad : message de Mahamat Idriss Deby Itno au contingent militaire du Niger

Le président du Conseil militaire s’est rendu au Niger le 10 mai 2021 pour galvaniser les troupes tchadiennes impliquées dans la lutte antiterroriste dans le G5 Sahel. Il s’est adressé à ses frères d’armes en ces termes

  • « Officiers généraux et officiers supérieurs ;
  • Hommes de rang ;
  • Chers frères d’armes.

En dépit de l’agenda bien chargé, j’ai tenu à effectuer cet important déplacement pour venir vous rencontrer et vous féliciter pour votre sens du devoir et du sacrifice.

Au nom du peuple tchadien qui est très fier de vous, je tiens à vous remercier du fond du cœur pour le sacrifice que vous consentez loin de votre mère patrie. Ce sacrifice à une profonde signification car vous vous battez, au prix de votre vie, pour un idéal supérieur à savoir la liberté et la dignité de vos frères africains.

Vous êtes dans un environnement difficile et vous êtes quotidiennement face à un ennemi imprévisible qui nous mène une guerre asymétrique. Vous êtes tenus d’être tous les jours et toutes les heures aux aguets et de renforcer la vigilance.  Mais Dieu merci, vous n’avez pas failli. Vous menez la mission avec un réel engagement et une abnégation sans failles. C’est d’ailleurs, à juste titre que notre armée est respectée et tout est à votre honneur.

Mes chers frères,

A l’instant, je parlais d’une noble bataille pour la liberté de l’Afrique et il s’agit de la conviction profonde du Maréchal du Tchad.  Comme vous le savez, c’est sur le champ d’honneur qu’il a laissé sa vie pour la cause sacrée qu’il a toujours défendue.  Il a fait le don de sa vie pour le Tchad et pour l’Afrique. Je sais combien le décès du Président IDRISS DEBY ITNO vous afflige et vous touche durement. Je présente à toute l’armée tchadienne, mes sincères condoléances.

Mais la manière forte d’honorer sa mémoire et de panser cette profonde plaie, c’est de se montrer digne de ce sacrifice.  Et je mesure pleinement votre détermination à vaincre le péril terroriste. Je parle en homme averti car nous avons toujours été ensemble sur le théâtre des opérations. Je connais votre motivation que rien au monde ne peut entamer.

MORAL…HAUT.  MORAL…HAUT

Je voudrais simplement vous demander de maintenir l’élan de vigilance sur le terrain car vous savez tous le mode opératoire de ces lâches criminels. Soyez toujours alertes et vifs quand il faut réagir. Nous devons montrer à tous ces illuminés et leurs commanditaires que le Sahel ne sera jamais la base du terrorisme et le sanctuaire du crime organisé et des trafics de tout genre.

Chacun de nous doit comprendre que la lutte sera rude et bien difficile. Aujourd’hui, l’espace sahélien est à la merci des djihadistes car ce sont des milliers de terroristes qui sont dans la nature. Ils ont été obligés de quitter le territoire libyen avec un important arsenal de guerre, suite aux engagements pris par les principaux acteurs de la crise libyenne.

Tout le Sahel est face à son destin et il n’y a pas autre chose à faire que de se défendre de manière ardue contre les forces du mal. Le Sahel est un verrou important pour éviter que le terrorisme ne gagne la zone des forêts, et au-delà, car nous ne savons où le danger peut s’arrêter.

D’ailleurs, la tournure actuelle des événements n’est pas étonnante. Dès la mort du Guide libyen Mouammar Kadhafi, le Président IDRISS DEBY ITNO a sonné l’alarme. Il a dit de manière claire et intelligible que la chute du régime de Kadhafi ouvre la voie à l’insécurité et à la déstabilisation du Sahel et de l’Afrique. Mais visiblement peu de personnes ont cru à cette prédiction.  L’histoire n’a pas tardé à lui donner raison au regard de ce que nous vivons depuis plus d’une décennie.  C’est bien la crise libyenne qui a été le facteur déclencheur de la déstabilisation généralisée du Sahel. Le Sud de la Libye est, depuis 2011, un lieu de refuge aux djihadistes de tous bords.

C’est aujourd’hui et maintenant que toute la communauté internationale doit se mobiliser dans un ultime élan pour faire face à la grave situation sécuritaire dans le Sahel marquée par l’expansion du terrorisme, le crime organisé et les multiples trafics illicites. Le Tchad qui vient de prendre la présidence tournante du G5 Sahel, mettra tout en œuvre pour tenir ses engagements face à cette lutte contre le terrorisme.

Devant cette menace qui transcende les frontières, et met à rude épreuve nos capacités individuelles de riposte, nous devons nous mettre ensemble et mutualiser nos efforts pour faire face à ce péril.  C’est une question de survie.

Le combat à mener est urgent et impérieux car les groupes terroristes et les réseaux criminels des trafiquants, bien organisés et puissamment armés, menacent dangereusement notre existence dans cet espace du G5 Sahel et l’Afrique.

Messieurs les officiers généraux et officiers supérieurs

Mes chers frères d’armes.

Concernant nos opérations dans cette zone, je voudrais vous rassurer que les dispositions nécessaires sont prises, au plan logistique et opérationnel, pour la réussite de cette mission sacrée.

De manière régulière, des relèves seront effectuées car le sacrifice concerne toute l’armée tchadienne.  La lutte pour la sécurité de nos compatriotes et l’intégrité de notre territoire, telle est notre devoir et notre raison d’être.

C’est tous ensemble que nous pourrons vaincre le mal et assurer la sécurité de nos compatriotes pour leur permettre de vivre librement et dignement.

Je vous remercie. »

Tchad : le gouvernement autorise une marche pacifique

Une décision du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration du lundi 10 mai 2021, autorise la marche pacifique de la plateforme Vision Nouvelle, prévue le mercredi 12 mai 2021

Un fait inédit au Tchad, le gouvernement vient d’autoriser une marche pacifique. Il s’agit de la marche pacifique de la plateforme Vision Nouvelle. L’appel à manifester de cette organisation a été validée par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam

Toutefois l’itinéraire demandé a été modifié, fait savoir le membre du gouvernement ; la marche se tiendra du : « Rond-point Hamana-Palais du 15 janvier ».

« Cependant, en cas de casses, de vols, d’effraction de toute infraction ou de débordemnts, l’Association organisatrice sera tenue pour responsable devant les juridictions de la république », met en grade le ministre en charge de la sécurité publique

Le directeur général de la police nationale (DGPN), le Directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), le Commandant de la garde nationale et nomade (Com/CNNT), et le délégué du gouvernement auprès de la commune sont chargés de l’exécution de la décision

Tchad : le président du Conseil militaire de transition est au Niger

Il est arrivé à Nyamey ce 10 mai 2021. Mahamt Idriss Deby est accompagné d’une forte délégation. Il se rend dans la zone des trois frontières pour donner des consignes au contingent tchadien

C’est le premier déplacement du nouvel homme fort du Tchad à l’étranger. Le général de corps d’armée Mahamat Idriss Deby a été accueilli à sa descente de l’avion par le premier ministre nigérien, Ouhoumoudou Mahamadou.

Il a ensuite un échange avec le président du Niger, Mahamed Bazoum, désigné comme médiateur du G5 Sahel au Tchad. Cette mission a été confiée en marge des obsèques de l’ancien président, Idriss Deby Itno, le 23 avril 2021. Il avait dès lors rencontré quelques leaders de partis politiques de l’opposition et de la majorité.

La présidence de la république du Tchad a indiqué que des, consignes seront données au contingent tchadien en opération pour le compte du G5 Sahel. C’est un contingent de plus de 1000 militaires présents dans la zone du Litako-Gourma dans le  cadre de la lutte anti-terroriste.

La dernière visite des militaires tchadiens impliqués dans la lutte contre le terrorisme date du 11 mars 2021. Le Maréchal du Tchad y était avant sa mort pour galvaniser les troupes.

Tchad : une plateforme d’artistes soutient le mouvement de revendication ‘’Wakit Tama’’

Dans un communiqué de presse, la plateforme  des artistes tchadiens, Au Nom Du Respect (ANDUR),  a fait savoir qu’elle se joindra à la marche de samedi 8 mai 2021 pour soutenir le mouvement Wakit Tama

La plateforme Au Nom Du Respect (ANDUR) apporte son « total soutien à la grande marche du peuple lancé ce mardi 04 avril par le mouvement citoyen Wakit Tama ». Elle demande aux Tchadiens de descendre dans les rues de N’Djamena et dans tout le Tchad le samedi 08 mai 2021, pour manifester une fois de plus, leur désaveu du Conseil militaire de transition (CMT) et son gouvernement de transition présenté dimanche dernier.

La plateforme condamne la « répression sanglante  des manifestants par les hommes de mains du CMT », lors des marches du 27 avril 2021. ANDUR regrette que : « 15 morts de nombreux blessés et plus de 700 arrestations enregistrées », avaient été enregistrés.

Pour la plateforme, le droit de manifester est un acquis de la Constitution en République du Tchad. Le peuple tchadien est dans son droit le plus patriotique et civique pour revendiquer le retour à l’ordre constitutionnel, afin de : « panser le coup d’Etat savamment orchestré par la France et une partie des tchadiens assoiffés du pouvoir le 20 avril 2021, causant la mort du tyran  Idriss Deby Itno ».

Dans le communiqué, la plateforme Au Nom du Respect a condamné la « méthode répressive dont fait montre le CMT vis-à-vis des paisibles citoyens, et rappelle audit Conseil militaire de transition, d’encadrer les manifestations de façon pacifique pour éviter au peuple tchadien qui n’a que trop souffert, une dérive sociale”.

Elle appelle la population à la vigilance face à l’infiltration  par la police dans les rangs des manifestants.

Vaccins Covid : l’éventuelle suspension des brevets, un espoir pour l’Afrique

Les Etats Unis se disent désormais favorables à la levée de la propriété intellectuelle sur les vaccins contre le nouveau coronavirus. Un revirement qui emporte l’adhésion de l’Europe au grand bonheur de l’Afrique.Mal engagée dans la course au vaccin, l’Afrique l’est à coup sûr. À ce jour, d’après l’agence de santé publique de l’Union africaine (Africa CDC), 1,14 % de la population du continent a reçu la première dose d’un des vaccins sur le marché et 0,37 % a pris la seconde.

Pour un peu plus d’un milliard d’habitants, c’est dérisoire. L’appel des Etats-Unis en faveur de la démocratisation des vaccins sonne donc comme une délivrance.

« Il s’agit d’une crise sanitaire mondiale et les circonstances extraordinaires de la pandémie de Covid-19 appellent des mesures (exceptionnelles) », a récemment déclaré Katherine Tai, la représentante pour le commerce des USA.

La première puissance mondiale est convaincue que sa stratégie contribuera à « accélérer la production » des vaccins au moment où les différents laboratoires producteurs croulent sous les commandes.

A travers la voix d’Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, le Vieux continent s’est engagé « à discuter de toute proposition qui réponde à la crise de manière efficace et pragmatique ».

L’Ethiopien, Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur Général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a déclaré que « c’est un moment monumental dans la lutte contre la Covid-19 ».

Il reste à savoir, cependant, si les laboratoires, ayant dépensé des fortunes pour élaborer de façon express les vaccins, renonceront à leurs droits de propriété intellectuelle au service de la fin de cette pandémie. L’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) devrait être mise à contribution pour faciliter un consensus sur les modalités pratiques d’un tel accord.

La Covid-19 a déjà causé dans le monde la mort de 3,2 millions de personnes sur 156 millions de cas répertoriés. Le pays de l’oncle Sam est le plus touché avec 33 millions d’infections pour plus de 594.000 décès. Dans le continent noir, c’est l’Afrique du Sud qui paie le plus lourd tribut avec 1,5 million de contaminations qui ont entraîné la mort de 54.620 individus.

Tchad : quatre conditions pour organiser les marches pacifiques

Les manifestations pacifiques sont autorisées par le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam. L’information est contenue dans un arrêté de ce vendredi 7 mai 2021

Conformément à la Charte de transition et à la volonté manifeste des autorités : « les manifestations pacifiques sont autorisées », informe le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Souleyman Abakar Adam. Toutefois quatre conditions doivent être remplies au préalable fait savoir le membre du gouvernement.

Il est demandé aux organisateurs des marches, « d’adresser une demande d’autorisation préalable indiquant un itinéraire bien défini ». Laquelle est susceptible d’être modifié de commun accord avec le ministère en charge de la sécurité publique au moins cinq jours avant la date demandée.

Il faudrait également : « signer un engagement auprès du ministère en charge de la sécurité publique », et : « sensibiliser et encadrer les manifestants afin d’éviter tout trouble à l’ordre public ». A tout cela, le ministère demande aux organisateurs des marches pacifiques de : « joindre à leur demande une autorisation de fonctionner. ».

Cette note du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration apparait quelques heures après les manifestations annoncées le 8 mai 2021, par la plateforme Wakit Tama. Or l’autorisation doit être révisée au moins 5 jours avant.

Tchad : trois pasteurs suspendus par le ministère de l’administration territoriale

Par une note du jeudi 06 avril 2021, le ministre de l’Administration territoriale et des collectivités autonomes a suspendu trois leaders religieux. Ceux-ci sont accusés d’avoir participé à des activités autres que leur mission

ministre de l’administration territoriale et des collectivités Autonomes par arrêté no 077 du 6 mai 2021,  suspend les pasteurs Kelepetté Dono, Bekoutou Marabey Pierre et Targoto Josias des activités religieuses sur le territoire du Tchad jusqu’à nouvel ordre. Ces derniers sont accusés d’avoir exercé les activités contraire à leur vocation

Des images de ces hommes de Dieu sont devenues virales après les dernières manifestations du 27 avril 2021 organisées par la Plate-forme Wakit Tama. Ces pasteurs étaient sortis pour demander la dissolution du Conseil militaire de transition, la restauration de l’ordre constitutionnel et l’état de droit. Ils se sont également opposés à une succession dynastique au Tchad et demandent d’organiser un dialogue national inclusif dans de brefs délai.

Ces leaders religieux s’étaient également opposé à la candidature d’idriss Deby Itno pour un sixième mandat. D’après eux l’ancien président devait accepter une alternance démocratique.

 

Paul Kagame reçoit un Envoyé spécial du Tchad

Le président rwandais, Paul Kagame, a reçu ce jeudi le fils de l’ancien président tchadien et directeur de cabinet adjoint à la Présidence, Abdelkerim Déby.M. Déby est au Rwanda pour une série de réunions, notamment avec le chef des services de renseignement, le général de division Joseph Nzabamwita, et le ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta.

Les deux parties ont discuté de la « coopération bilatérale en matière de renseignement, de sécurité et d’économie ».

L’ex président tchadien, Idriss Déby, a été tué le mois dernier alors qu’il dirigeait une offensive contre le groupe armé FACT, qui était entré au Tchad par le sud de la Libye.

L’actuel chef d’État tchadien par intérim, le général Mahamat Idriss Deby Itno, qui est également son fils, s’est entouré de quatorze autres généraux pour composer le Conseil Militaire de Transition (CMT).

Les forces rebelles, responsables de la mort de Déby, ont également promis de poursuivre leur offensive, rejetant catégoriquement l’accord de transition.

Tchad : l’UNDR de Saleh Kebzabo se désengage des prochaines manifestations

L’annonce a été faite ce jeudi 6 mai 2021, par Celestin Topona, vice-president de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), au cours d’un point de presse.

« L’UNDR demande à ses militants et sympathisants de suspendre les marches et toutes autres formes de manifestations », a laissé entendre le vice-président dudit parti au cours d’une communication faite ce jour. Il demande aux adhérents de ne plus marcher en attendant de : « voir clair dans les négociations qu’il faut  engager avec les autorités de la transition pour la gestion de ces marches pacifiques. » Il informe que son parti a pris ses responsabilités pour participer activement à la transition politique

Concernant la déclaration des membres du bureau exécutif au sujet de la participation au gouvernement de transition, Célestin Topana indique que : « l’intéressé a présenté ses excuses aux membres du bureau exécutif et aux militants, ses camarades lors d’une séance extraordinaire de l’exécutif de l’UNDR tenu le mercredi 6 mai 2021 ». Il informe que son parti

Au sujet des prochaines communications sur le parti, le vice-président de l’UNDR laisse entendre que dorénavant, seul : « l’organe dirigeant par les voies hiérarchiques, statutaire donnera la ou les positions du parti chaque fois que le besoin est nécessaire sur les questions politiques  qui engagent la vie le parti ».

Par cette décision, le parti de Saleh Kebzabo se désengage des marches pacifiques initiées par la plateforme Wakit Tama. A l’origine des manifestations depuis le 11 avril 2021, pour s’opposer à la candidature de l’ancien président Idriss Deby Itno pour un sixième mandat. Ensuite le mouvement s’est opposé à l’instauration du CMT et à une succession dynastique au Tchad. Le mouvement Wakit Tama, dans ses revendications exige, le retour à l’ordre constitutionnel et l’état de droit.

Il est également à noter que l’un des membres du bureau exécutif de l’UNDR, Pr. Avocksouma Djona Atchénémou a désapprouvé, il y’a quelque jours, l’intégration de deux membres du parti dans le gouvernement de transition. Il avait apporté son soutien aux manifestants et exigé l’organisation d’un dialogue national inclusif.

Tchad : le ministre de la communication fait le point du tout 1er conseil de ministre présidé par Mahamat Idriss Deby

Au terme du tout premier Conseil de ministre présidé le 06 mai 2021, par le président du CMT, le ministre de la Communication de transition, Abderaman Koulamallah fait le compte rendu

Le premier Conseil extraordinaire des ministres s’est tenu ce jeudi 6 Mai 2021, sous la présidence du Général des Corps d’armées Mahamat Idriss Déby, président du Conseil militaire de Transition, président du Conseil des ministres.

Deux points étaient inscrits à son ordre du jour : la présentation de nouveaux membres du Gouvernement au Président du Conseil militaire de transition et une communication du président du Conseil Militaire de transition.

Le Premier Ministre a, dans son mot introductif, déploré la date fatidique du 11 avril 2021 marquant l’incursion d’un groupe de terroristes en provenance de la Lybie dont l’objectif était de déstabiliser le pays, d’interrompre le processus électoral en cours dans le but de plonger le Tchad dans le chaos.

Avant de saluer la mémoire de notre regretté MARECHAL du Tchad, IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat qui dans sa quête permanente de défendre l’intégrité territoriale du Tchad face aux menaces terroristes a donné sa vie. Une minute de silence a été observée en mémoire de l’illustre disparu.

Il a aussi rappelé la circonstance particulièrement douloureuse et charnière de l’histoire de notre pays, face à la vacance du pouvoir et après désistement du Président de l’Assemblée Nationale ayant entrainé la création du Conseil Militaire de Transition, par quelques Hommes avec à leur tête le Général des Corps d’armées, MAHAMAT IDRISS DEBY, Président du Conseil Militaire de Transition, Chef de l’Etat, pour stabiliser la situation et ramener la quiétude sur le territoire national.

Il a remercié le Président du Conseil Militaire de Transition pour la confiance accordée à sa modeste personne pour conduire le Gouvernement de transition dont il mesure avec gravité le poids de la charge et l’immensité du sacrifice à consentir pour le Tchad à ce moment charnière de son histoire. Il a également félicité les membres du gouvernement pour le choix porté sur leurs personnes.

Il a rappelé que ce Gouvernement est le fruit d’une large consultation des forces politiques et sociales du pays. Il est composé de 40 membres dont 9 femmes. La mission de cette équipe est, aux côtés du Conseil Militaire de Transition, de rassembler les Tchadiens dans un élan de solidarité et d’unité pour la consolidation de la paix et de la stabilité. Il s’agit de la refondation d’un nouveau contrat social par un dialogue inclusif au terme duquel le peuple tchadien réconcilié avec lui-même, pourra choisir librement ses dirigeants par des élections libres et transparentes.

Le Premier Ministre de la Transition a insisté sur la solidarité gouvernementale qui est un impératif préalable au succès pour un Tchad uni, stable et en paix. La diversité d’opinion qui a prévalu dans la formation de ce gouvernement doit enrichir le travail gouvernemental. Elle ne doit cependant s’exprimer hors de la salle du Conseil que par une symphonie irréprochable.

Il a exhorté tous les membres du Gouvernement, par devant le Conseil Militaire de Transition, à taire tous calculs personnels, ambitions et égos, et privilégier l’intérêt suprême du peuple Tchadien. Ils doivent constituer une équipe gouvernementale soudée autour du Premier Ministre et avec lui, autour du Président du Conseil Militaire de Transition de manière solidaire et dans une discipline sans faille, point sur lequel il ne transigera pas.

Le Premier Ministre après avoir invité les membres du Gouvernement à se mettre au travail, a rassuré le Président du Conseil Militaire de Transition de pouvoir compter sur cette équipe composée de femmes et d’hommes de valeur, en pleine conscience des défis actuels de notre pays.

A la suite du premier ministre, le président du Conseil Militaire de Transition, s’adressant aux membres du gouvernement de transition, après les avoir félicités, a indiqué que la République a fait appel à eux, parmi tant d’autres Tchadiens compétents et pétris de valeurs intrinsèques, pour accomplir cette responsabilité historique au regard du contexte dans lequel évolue notre pays et des enjeux importants qui en découlent.

Personne n’aurait imaginé gérer une situation aussi exceptionnelle comme cette transition qui fait ses premiers pas. Ainsi donc, chacun de nous a l’obligation citoyenne de se mettre rapidement au travail pour la tenue des élections libres démocratiques et transparentes dans un environnement calme et paisible à l’issue de la période de 18 mois.

Le président du Conseil instruit le Gouvernement de cimenter en urgence le vivre ensemble mis à rude épreuve, consolider la paix, assurer la sécurité et garantir l’état de droit.

Aussi, souligne t-il l’urgence de créer rapidement les conditions de la tenue d’un dialogue national inclusif qui posera le socle de la réconciliation nationale et le futur de notre pays.

Compte tenu des impératifs qui s’affichent, une feuille de route claire et précise, déterminant les actions urgentes à mener doit être immédiatement élaborée et mis en œuvre et chaque membre du Gouvernement, au delà de ses missions régaliennes, doit avoir un tableau de bord contingent.

Le président du CMT indique qu’il n’y aura pas de temps de grâce. Les Tchadiens doivent sentir, à travers les faits, gestes et actes du Gouvernement que c’est une nouvelle culture de responsabilité qui s’instaure car ils aspirent à la paix, à la quiétude, à la stabilité et au bien être social.

Les membres du Gouvernement pour l’atteinte de tous ces objectifs, doivent faire montre de solidarité et de cohésion gouvernementale en évitant tous calculs politiciens et les intérêts personnels.

La diversité et la pluralité de sensibilité politiques qui caractérisent le Gouvernement, est une richesse et nous devons l’exploiter pour le bien être de nos populations.

Le Président du Conseil de transition a insisté sur l’impérieuse nécessité de la bonne gouvernance et de la gestion saine des ressources de l’Etat, le pays étant confronté à plusieurs chocs : économique, sécuritaire, sanitaire et humanitaire.

Il a souligné également l’importance de la justice sociale et de l’équité qui sont des aspirations fortes du peuple. Il a insisté sur la nécessité d’une bonne communication gouvernementale en évitant la rétention de l’information pour édifier efficacement l’opinion publique.

Tchad : premier Conseil des ministres depuis la mort d’Idriss Deby Itno

Il s’est tenu ce jeudi 6 mai 2021, au Palais présidentiel de N’Djamena, le tout premier Conseil de ministres depuis l’instauration du Conseil militaire de transition et la constitution d’un gouvernement de transition

Ce Conseil de ministres a été présidé par le nouvel homme fort du Tchad, le général de corps d’armées, Mahamat Deby Itno. Tous les 40 membres du gouvernement, recemment nommés sous proposition du Premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert ont pris part à ce rendez-vous.

A l’origine c’était une rencontre de prise de contact et de présentation des membres du gouvernement de transition. Toutefois certains sujets ayant trait à la stabilité du pays ont été effleurés. Les grandes orientations ont également été données par le chef du gouvernement de la transition.

C’est le tout premier Conseil de ministres depuis l’instauration du Conseil militaire de transition, depuis la mort d’Idriss Deby Itno suites aux blessures reçues au front face aux rebelles du FACT.

Le Forum mondial du tourisme prévu au Tchad est maintenu

La confirmation a été faite ce mercredi 05 mai 2021, par Bulut Bacci, président de l’Institut du Forum mondial du tourisme. C’était à l’issue d’une rencontre avec le président du Conseil militaire de transition (CMT)

Le 07 décembre 2020, un mémorandum d’entente pour l’organisation du Forum mondial du tourisme a été signé entre l’Institut du forum mondial du tourisme et le Tchad. En vue de l’organisation de l’évènement en octobre 2021. Ledit forum est prévu dans les villes de N’Djamena et Amdjarass avec pour objectif de créer 6000 emplois sur 5 ans. 1500 milliards sont prévus à cet effet.

Au vue de la crise que traverse le pays, plusieurs langues faisaient état d’annulation de cet évènement. Le président de l’Institut du Forum mondial du tourisme a mis fin au débat et confirme que le forum est maintenu au Tchad à la date initialement annoncée. A savoir, octobre 2021.

Ce sera la première organisation du Forum mondial du tourisme en Afrique. Plusieurs experts feront le déplacement du Tchad, des hommes d’affaires et des politiques pour accompagner le Tchad dans la promotion de l’industrie du tourisme.
Au Tchad il est prévu, le développement des vols charters, l’aménagement de sites touristiques, la gestion touristique des parcs nationaux, la construction des parcs d’attraction, le développement du tourisme de luxe et le développement des activités de loisirs dans les sites touristiques.

Tchad : le président du CMT a reçu une délégation de la CEEAC

La rencontre s’est tenue le 05 mai au Palais présidentiel de N’Djamena. Mahamat Idriss Deby et ses hôtes ont discuté de la crise politico-sécuritaire que le pays traverse actuellement

La délégation de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) était conduite par Evariste Madi Mulumba. La mission vient s’imprégner de la situation que traverse le Tchad depuis la mort de l’ancien président, Idriss Deby Itno et l’instauration d’un Conseil militaire de transition qui présidera pendant une période de 18 mois. La délégation de la CEEAC a également recueilli la version des leaders des partis politiques et des acteurs de la société civile.

Au cours de l’audience, le président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby a assuré qu’il respectera les engagements signés avec les partenaires du Tchad. Il promet garantir la souveraineté de l’Etat, assurer la sécurité et la stabilité, éviter tout dérapage pouvant ouvrir la voie à l’instabilité dans la sous-région. C’est d’ailleurs l’une des raisons ayant motivé la mise en place du CMT, a laissé entendre, Mahamat Idriss Deby.

Depuis le déclenchement de la crise, les responsables de la CEEAC organise une série de rencontres avec les acteurs directement impliqués et les partenaires du Tchad pour un retour à l’ordre constitutionnel. C’est dans cette lancée qu’une mission d’information de la CEEAC séjourne au Tchad dans l’optique de fournir des données pour la prochaine rencontre des chefs d’Etats de la commission. Laquelle sera convoquée par Denis Sassou Nguesso, président en exercice de la CEEAC.

Tchad : le chef de fil de l’opposition réfute la proposition faite par le MPS

Le chef de fil de l’opposition, le député Félix Nialbé, par voie de communiqué à réagit ce 05 mai 2021, suite à la déclaration faite hier par le secrétaire général du Mouvement patriotique du salut (MPS)

Pour Félix Nialbé, il est : « hors de question d’introduire des dispositions ciblées» dans la Charte de transition comme l’a exigé le secrétaire général du MPS, Mahamat Zen Bada. Le SG de l’ancien parti au pouvoir a demandé au Conseil militaire de transition d’introduire dans la Charte de transition, une disposition interdisant le premier ministre de transition et ses membres du gouvernement de se présenter aux futures échéances électorales.

Le chef de fil de l’opposition est choqué du fait que le SG du MPS n’ait pas également demandé au président du Conseil militaire de ne pas se présenter à ces échéances électorales. Pour lui, c’est toute l’équipe en charge de la transition qui devrait rester en marge des prochaines échéances.

Le député fait savoir que le 26 avril 2021 il a soumis un mémorandum comportant six points au Conseil militaire de transition. Lequel portait exclusion des entités suscités ; la formation d’un gouvernement civil, l’organisation d’un dialogue national inclusif et la désignation des organes devant organiser les prochaines échéances électorales avec un cahier de charge revu et amélioré.