Tchad : évasion à la prison de haute sécurité de Klessoum

Les multiplications des évasions à la prison, dite de haute sécurité de Klessoum, inquiète le ministre de la Justice. Mahamat Ahmat Alhabo s’y est rendu le 13 octobre pour interroger sur l’évasion d’il y’a un mois.

Il a été rapporté au ministre de la justice, Mahamat Ahmat Alhabo, qu’une dizaine de prisonniers se sont évadés de la prison de Klessoum. D’après la régisseuse Memadji Polko, « se sont servis du mirador et du grand canal d’évacuation des eaux usées pour s’enfuir ». Elle ajoute qu’elle ne sait pas si le gardien dormait, « Le gardien a dit qu’il a voulu tirer mais que l’arme a calé ». Ces explications semblent ne pas convaincre le ministre.

Pour Ahmat Alhabo, la maison d’arrêt de klessoum mise en service depuis moins d’une année commence à dévoiler ses défauts. Il énumère entre autres, les canalisations insignifiantes, postes d’observation pas dans les normes et un château d’eau hors service.

Le ministre de la Justice pense que les responsables de sécurité seraient à l’origine de ces évasions répétées. Les policiers en faction, le jour de l’évasion sont actuellement en garde à vue, rassure le procureur. Une réunion entre le ministre de la justice et vice-président du conseil militaire de la transition est prévue dans les prochains jours. Ils entendent rétablir les responsabilités et corriger les défauts.

Précisons que, la prison dite de haute sécurité de Klessoum, est opérationnel depuis Février 2021.

Tchad : une délégation FIFA-CAF est à N’Djamena

Une délégation conjointe, FIFA-CAF a été reçu ce mardi 13 octobre 2021, par le premier ministre de transition. Cette visite de travail fait suite à la levée de sanction contre le Tchad par la FIFA.

Le Premier Ministre de Transition, Pahimi Padacké Albert, a reçu ce matin la délégation de la mission conjointe de la Fédération internationale de football association (FIFA) et la Confédération africaine de football (CAF). La délégation était accompagnée par le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, M. Routouang Mohamed Ndonga Christian

Après les échanges avec le Premier Ministre de la Transition pour recueillir les orientations, le Chef de la délégation, Kenny Jean Marie rassure que la FIFA sera toujours du côté de tous les acteurs pour le développement du football au Tchad. « L’objectif de la mission est clairement de marquer la confiance que nous avons avec l’ensemble des acteurs qui ont permis la levée de la suspension de la Fédération tchadienne de football (FTFA). C’est de venir s’assurer que l’ensemble des conditions sont bien réunies pour qu’on puisse aller dans une approche constructive sur le développement du football dans l’avenir. On va faire le point sur la gouvernance de la fédération. Et puis, en fonction de ce que le rapport de la mission aura produit, on prendra un certain nombre de décisions pour faire en sorte qu’on s’assure que le football continue par se développer au Tchad.

Selon le Chef de la mission conjointe FIFA-CAF, ce qu’on peut retenir c’est un message de confiance. Une confiance partagée entre la FIFA et le Gouvernement de transition pour faire en sorte que le football tchadien retrouve son lustre. Il est aussi question pour l’instance internationale de Football de faire en sorte que cette discipline sportive soit dans une relation apaisée au Tchad.

Avec le Gouvernement de transition la délégation de la FIFA se concentre sur l’essentiel : développer le football partout et pour tous. Les amoureux du football peuvent retrouver le sourire, souligne Kenny Jean Marie. Selon lui, ce n’est jamais avec plaisir qu’on suspend une fédération. « La FIFA sera présente pour accompagner le football tchadien » rassure-t-il.

Source: ministre des Sports

Le Sommet de la Francophonie reporté une deuxième fois

Les États de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) ont trouvé un « consensus » sur un report d’un an du Sommet à Djerba (Tunisie).Le 18e Sommet de la Francophonie qui devait se tenir en Tunisie en novembre 2021, a été reporté une nouvelle fois, à cause de la Covid-19 et surtout de la crise politique.

Les membres du Conseil permanent de la Francophonie (CPF), réunis mardi, ont décidé de ce report d’un an, a indiqué dans un communiqué l’Organisation internationale de la francophonie (OIF). « Ils sont arrivés à un consensus sur la nécessité de reporter d’un an le 18e Sommet de la Francophonie, afin de permettre à la Tunisie d’organiser cette instance importante dans les conditions les plus optimales » a indiqué le communiqué. Cette proposition doit être validée par la Conférence ministérielle de la Francophonie avant d’être définitivement entérinée.

Prévu à l’origine à Tunis en 2020, le sommet a été reporté une première fois en mai 2020 à cause de la pandémie du coronavirus. Finalement, il a été déplacé hors de la capitale sur l’île tunisienne de Djerba et devait avoir lieu en novembre 2021.

Ce nouveau report de l’événement, qui se tient tous les deux ans, est justifié par des raisons sanitaires et surtout politiques. Il peut être analysé comme un signal envoyé au président tunisien Kais Saied qui exerce une mainmise sur les institutions de son pays. Le chef de l’Etat, engagé dans un bras de fer avec le principal parti parlementaire islamiste et conservateur Ennahda, avait suspendu en juillet dernier le Parlement et la Constitution du pays. Et depuis cette date, il gouverne par décret. 

L’un des grands objectifs de la Francophonie qui regroupe 88 États membres est de soutenir l’État de droit, les libertés humaines et les droits de la personne. Dès lors, certains membres du Conseil permanent espèrent que ce report fera bouger les lignes et contribuera à stabiliser la situation en Tunisie. Malgré la formation d’un nouveau gouvernement lundi dernier, plusieurs Etats membres de l’OIF se préoccupent toujours de la situation politique en Tunisie.

Le dernier sommet de la Francophonie a eu lieu à Erevan, capitale de l’Arménie en 2018. Il avait marqué la fin de mandat de la secrétaire générale Michaëlle Jean, ex-gouverneure du Canada et son remplacement par la Rwandaise Louise Mushikiwabo.

Tchad : lancement de la campagne « HeForShe » pour l’équité de genre

Le 12 octobre 2021, le premier ministre, Pahimi Padacké Albert a donné le coup d’envoi de la lcampagne « HeForShe ». C’est une initiative du ministère tchadien de la femme en collaboration avec ONU Femmes.

La  campagne « HeForShe » ou « Lui pour elle », vise à lutter contre les violences faites à l’égard. Ceci en les envoyant à l’école et les maintenir longtemps le plus possible, à reconnaître leur mérite. Ceci ne pourrait atteindre les résultats escomptés, sans le concours des hommes. C’est dans cette optique que les organisateurs ont jugé utile d’associer les hommes. La ministre de la femme exhorte les hommes à agir.  Une action, « avec responsabilité et intelligence dans cette quête qui est aussi la leur. »

Elle souhaite que ces derniers , aspirent à une société dans laquelle les femmes seront en sécurité et pleinement épanouies.

La ministre souhaite que : « l’implication des femmes dans les stances décisionnelles soit effective pour que la lutte contre les violences faites aux femmes portent fruits, pour que la nécessité d’équité de genre soit complètement atteinte. ». Cette volonté est partagée par le premier ministre de transition. Pahimi Padacké Albert note que des démarches ont d’ores et déjà débutées. « Nous avons instruit il y a de cela quelques semaines le respect du quota des 30% de femmes dans les instances de décision. », rappelle le premier ministre.

Tchad : le président du CMT accorde une audience à une délégation de ONU Femmes

« C’est le lieu de saluer notamment la mise en place du Conseil national de transition (CNT). Qui a dépassé les 30% de femmes dans sa composition et la parité élective dans la composition de son bureau. », souligne le patron du gouvernement de transition. L’heure est à l’union sacrée des filles et fils du Tchad, note-t-il.

Tchad : Amnesty dénonce la répression des manifestations

L’organisation de défense des droits humains invite les autorités tchadiennes à mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, à respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.Au Tchad, la disparition du dictateur Idriss Déby Itno n’a pas mis fin à la répression des voix dissonantes. Selon Amnesty International, la répression de la manifestation de ce week-end est la dernière en date d’une série de mesures restreignant de manière flagrante les droits à la liberté d’expression et d’association pacifique au Tchad depuis des années.

« Les tentatives d’interdiction des autorités n’ayant pas dissuadé les gens de manifester, les forces de sécurité ont investi les rues principales de la capitale, N’Djamena, ont procédé à des tirs de gaz lacrymogène, blessant plusieurs personnes, et ont arrêté des dizaines de manifestants, qui ont été libérés le jour même », déclare le chercheur sur l’Afrique centrale à Amnesty, Abdoulaye Diarra.

A l’en croire, le matin de la manifestation, les échanges par SMS et via les réseaux sur Internet auraient fonctionné au ralenti pendant plusieurs heures dans certains quartiers de N’Djamena. Cela confirme, d’après lui, le lien qu’Amnesty International a constaté ces cinq dernières années entre les perturbations de l’accès à Internet et les périodes de contestation politique dans le pays.

« Depuis le début de la transition politique, plusieurs manifestations ont été interdites et réprimées par les autorités. Entre le 27 avril et le 19 mai 2021, au moins 16 personnes ont été tuées au cours de manifestations à N’Djamena et dans la ville de Moundou, dans le sud du pays. Le résultat des enquêtes n’a toujours pas été communiqué », soutient-il.

Partant de ce constat, il affirme que les autorités tchadiennes doivent mettre fin à cette campagne d’intimidation contre les personnes qui expriment des critiques, respecter et protéger les droits à la liberté d’expression, d’association et de réunion pacifique.

S’agissant des restrictions apportées au fonctionnement d’Internet à l’occasion de la manifestation, il estime que celles-ci « doivent donner lieu à une enquête, et la population tchadienne doit pouvoir accéder au réseau et échanger des informations en ligne en toute liberté. »

Tchad-arrestation des leaders de Wakit Tamma : « C’est un mauvais signal pour notre démocratie », Kebzabo

Saleh Kebzabo désapprouve la mise en garde à vue des trois leaders de la Coordinations des actions citoyennes Wakit Tamma. Il a exprimé son mécontentement ce mardi 12 octobre 2021.

Sur son compte Twitter, le président de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau s’enflamme. « On ne peut pas être traîné en justice et gardé à vue parce qu’on a organisé ou soutenu une manifestation. Autant j’ai toujours dénoncé les brutalités policières, autant je désapprouve la Justice dans ce cas. C’est un mauvais signal pour notre démocratie. », Réagit Saleh Kebzabo.

Le désormais vice-président du Comité d’organisation du dialogue national inclusif, estime que l’arrestation des manifestants est anormale en cette période sensible.

En effet, trois leaders de la plateforme Wakit Tamma ont été mis en gardes à vue le 11 octobre. Ils ont été libérés nuitamment, rapportent des sources. Il s’agit entre autres des porte-paroles du mouvement Barka Michel et Dr Sitack Yombatin. Et du président du RDST, Marting Félix Kodjiga. Ils ont été gardés à la coordination de la police judiciaire. Pour « attroupement ayant provoqué un trouble à l’ordre public, atteinte à l’intégrité corporelle et destruction des biens. »

Tchad : Ce que nous savons des tensions nées de l’annulation du concours de médecine à l’université Roi Fayçal

De vives tensions sont nées suite à l’annulation du concours de médecine à l’université Roi Fayçal. La décision de la ministre de l’Enseignement supérieur est constée par, Hissein Massar Hissein. Le PCA de l’université a invité les arabophones à manifester. Que s’est-il réellement passé ?

Lydie Beassemda a annulé le 11 octobre, concours d’entrée en première année de médecine à l’Université Roi Fayçal. Pour la ministre, c’est un simulacre concours organisé à l’insu du ministère et des autorités universitaires concernées. De plus, la faculté de médecine n’a pas encore été créée dans l’institution universitaire. Quelques heures après la décision, le PCA de l’université, Hissein Massar Hissein  a rétorqué. Sur sa page Facebook, il balaie du revers de la main, la décision ministérielle. Ce dernier entend porter l’affaire en justice. Pour lui, il n’est pas de la compétence de la ministre d’annuler un : « concours qui s’est déroulé de manière légale ».

Il invite les arabophones à prendre les dispositions contre la décision de la ministre. Les publications font état de ce que, la ministre va à l’encontre des intérêts des arabophones.

La colère de l’homme politique Kébir Mahamat Abdoulaye

« C’est un acte inadmissible, intolérable du jamais vu dans le fonctionnement d’un gouvernement. Un conseiller du chef de l’Etat s’en prend ouvertement à un membre du gouvernement et mobilise l’opinion publique arabophone contre elle. Il affirme que les arabophones sont victimes de l’injustice venant des francophones. » Il a traduit en français, les appels à manifester lancés par le PCA de Roi Fayçal.

« Si le conseiller ignore le principe de la solidarité gouvernementale ou de l’obligation de réserve, il doit être, recadré, rappelé pour ses dérapages et agitations !

Par ailleurs, le conseiller peut s’approcher de Madame le ministre pour échanger, dialoguer sur la question sans en faire une tribune politique contre un membre du gouvernement.

« La langue arabe est une langue nationale au même titre que la langue française. Sa promotion et sa défense est une cause nationale, républicaine et cela doit se faire, passer sans aucune instrumentalisation politique et autres. » « Enfin, considérer ( à tort) les francophones comme adversaires, ennemis de la langue arabe, des arabophones est une fausse idée et une cause indéfendable ! », conclut-il.

Le précisions du ministère de l’enseignement supérieur

L’attaché de presse du ministère fait la lumière sur l’affaire. « Le point de presse fait par Madame le Ministre de L’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation vise à recadrer les choses. Le Ministère  est en train de discuter avec l’université partenaire d’ Al-Azhar d’Égypte de la possibilité d’ouvrir une faculté de médecine à l’Université Roi Fayçal. Une commission technique est en train d’étudier les possibilités et les faisabilités de ce projet.

À l’heure où nous parlons la faculté n’existe pas juridiquement et techniquement encore. Sachant que l’Université Roi Fayçal est un établissement public. Les choses doivent être pilotées par le Gouvernement à travers les instances concernées conformément aux textes réglementaires. Une fois que cette faculté sera mise en place, il appartiendra au Gouvernement à travers l’ONECS d’organiser le concours d’entrée en première année comme disent les textes de la République et non par une autre voie.

Or, nous constatons que le concours est organisé sans l’aval du ministère et de la présidence de l’université Roi Fayçal. Personne n’est contre un système d’enseignement dans une langue officielle. D’ailleurs les Egyptiens vont donner la grande partie de leurs enseignements en anglais. C’est pourquoi le ministère est en train de prendre des garde-fous pour que cela soit un succès. Le moment venu les Tchadiens arabophones désirant faire carrière en médecine étudieront sur place. »

Tchad : trois leaders de Wakit Tamma auditionnés et gardés à vue

Trois leaders de la la Coordinations des actions citoyennes Wakit Tamma sont gardés à vue depuis le 11 octobre. Cette arrestation fait suite aux manifestations du 2 octobre 2021, apprend-on.

Les porte-paroles de Wakit Tamma Barka Michel et Dr Sitack Yombatin, et le président du RDST, Marting Félix Kodjiga sont en garde à vue à la coordination de la police judiciaire. Ils ont été auditionnés suite à la manifestation pacifique du 02 octobre 2021. Ils sont accusés de, « attroupement ayant provoqué un trouble à l’ordre public, atteinte à l’intégrité corporelle et destruction des biens. ». Me. Max Loalngar et Me. Koude Mbainaissem, conformément à leur statut d’avocats, feront l’objet d’une procédure devant le Conseil de l’Ordre des avocats.

La réaction de la CTDDH

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme ( CTDDH ), estime que la marche du 09 Octobre dernier organisée par WAKIT-TAMMA et qui avait été étouffée dans l’œuf par la Police Nationale ne pouvait pas logiquement entraîner des troubles à l’ordre public du fait qu’elle n’a pas eu lieu selon les propres termes du gouvernement.

Tchad : des membres de Wakit Tamma seront auditionnés ce lundi

La CTDDH, condamne avec la dernière énergie cette arrestation arbitraire et surtout en cette période de transition.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) exige leur libération immédiate et sans conditions.

La CTDDH, invite les autorités de la Transition au discernement et à éviter ces genres d’actes qui risquerait de compromettre la tenue du futur dialogue national inclusif.

Tchad : « Si je meurs, je vous en prie ; enterrez moi avec le drapeau du Tchad». Succès Masra

Le leader des Transformateurs s’exprime après le retrait du drapeau flottant à son siège le 10 octobre 2021. Une perquisition a eu lieu au QG du parti le même jour. Le drapeau est retiré et emporté par les éléments de la police.

Le siège du parti, Les Transformateurs a été perquisitionné le 10 octobre 2021. Les hommes en tenues sont arrivés autour de 6 heures, d’après Succès Masra. « Ils ont dit qu’ils doivent enlever le drapeau». Ce récit est fait par le président du parti Les Transformateurs. Le drapeau a effectivement été retiré car jugé non conforme aux textes de la république.

D’après la police, le drapeau flottant au siège du parti est, « jugé contraire aux textes de la République. » « Il est à rappeler qu’il est strictement interdit de faire flotter le Drapeau National Symbole de l’État dans un domicile privé. Le tricolore n’est flottable que devant les Institutions Publiques ». Peut-on lire dans le communiqué.

Tchad : Masra Succès attendu devant le procureur du TGI

Succès Masra déclaré n’entend pas se soumettre à cette règle: « personne ne nous enlèvera ce drapeau, parce que le drapeau est dans notre cœur. » Il estime que personne ne doit empêcher à un tchadien de brandir ses couleurs. Pour Succès Masra, le tricolore du Tchad doit être choisi avant toute chose. S’il y’a un choix à faire entre le drapeau du parti et celui du pays, il conseille à ses militants d’opter pour le drapeau du Tchad. Succès Masra rappelle également les combats qu’il a mené à la BAD, pour imposer son drapeau. Et aussi, l’amour pour son drapeau, depuis les années d’école.

Aux internautes qui répondent promptement

« Vous êtes en train d’organiser une véritable révolution dans ce pays », encouragement de Succès Masra aux milliers d’internautes qui ont créé des slogans sur la toile. « La meilleure manière de montrer que vous êtes patriote, c’est de célébrer votre drapeau. C’est pour ça que nous l’avons hissé au sommet », a-t-il poursuivi.

Tchad : Succès Masra souhaite que les rebelles participent au dialogue inclusif

Il n’y a aucune loi qui interdit à un patriote de montrer son patriotisme, insiste l’homme politique. D’ailleurs une opération visant à se placer sur des arbres et des maisons privées a été dans lancée. Le mot d’ordre est donné pour tout le pays.

Tchad : des membres de Wakit Tamma seront auditionnés ce lundi

Cinq membres de la Coordinations des actions citoyennes Wakit Tamma font l’objet de poursuites judiciaires. Cette action fait suite aux manifestations du 02 octobre 2021.

La plateforme de revendication Wakit Tamma informe que 5 de ses membres seront auditionnés. 3 par la police judiciaire et 2 devant le Conseil de l’ordre des avocats. L’information judiciaire fait suite aux heurts du 02 octobre entre les manifestants et la police à N’Djamena.

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

Les leaders de Wakit Tamma ciblés sont entre autres, Barka Michel, Dr. Sitack Yombatina et Marting Félix. Ils seront entendus ce jour par la police judiciaire. Les deux autres, à savoir Me. Max Loalngar et Me. Koude Mbainaissem, conformément à leur statut d’avocats, feront l’objet d’une procédure devant le Conseil de l’Ordre des avocats.

Wakit Tamma regrette que, le CMT s’inscrit résolument dans la posture d’une dictature implacable, avec le dessein inavoué de préserver un pouvoir illégitime au détriment de l’intérêt général du peuple tchadien.

 

Sommet Afrique-France: restitution de 26 œuvres d’art pillées en Afrique

La France restituera fin octobre des œuvres d’art pillées au Bénin.Ces vingt-six (26) trésors qui appartiennent au Bénin sont exposés au musée du Quai Branly dans le 7e arrondissement de Paris. Cette mesure forte qui sera effective à la fin du mois d’octobre, sera suivie par d’autres restitutions d’œuvres d’art à la Côte d’Ivoire et au Sénégal avant de s’étendre aux autres pays africains.

« À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin » dans une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon, a déclaré M. Macron au sommet Afrique-France qui se tient à Montpellier

Et de poursuivre: « restituer des œuvres à l’Afrique, c’est rendre accessible à la jeunesse africaine sa culture. Ces restitutions seront aussi la fierté de la France », a déclaré le Président français.

Cette annonce du chef de l’Etat français s’inscrit dans le cadre d’un engagement pris en novembre 2018 a l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de restituer 26 oeuvres d’art réclamées par le Bénin, provenant du « Trésor de Béhanzin » pillé au palais d’Abomey en 1892 pendant les guerres coloniales.

Emmanuel Macron milite en retour pour la construction de musées en Afrique permettant la bonne conservation de ces trésors. C’est seulement à travers de telles décisions, que la jeunesse africaine pourra découvrir sa culture et aussi les créations artistiques européennes, tout en permettant aux jeunes Européens de découvrir la culture africaine dit-il.

Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron a décidé de s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Tchad : remise de délégation de pouvoirs aux Fédérations tchadiennes et football

La Directrice des Sports de Haut Niveau, Assel Nemadji Solange annonce la remise des Délégations de pouvoirs à la FTFA. L’annonce est faite au cours du point de presse de ce 08 octobre 2021.

L’annonce est faite au cours du point de presse de ce 08 octobre 2021. Le Ministère Sports décide de remettre la Délégation de pouvoirs à la Fédération Tchadienne de Football Association (FTFA).  Ceci en tenant compte de l’implication de toutes les parties prenantes. Cette vision sera traduite par une nouvelle collaboration inédite entre le Ministère et la FIFA. Les deux institutions définiront les bases d’un nouveau départ.

Pour rappel, le retrait de la délégation de pouvoirs à la FTFA est dû au non-respect des textes de base. Egalement  des procédures pouvant aboutir à l’Assemblée Générale Élective de ladite Fédération. Le Ministère des Sports se conforme à la lettre de la FIFA qui a pris des engagements d’envoyer une mission d’audit en accord avec la  CAF. Egalement de mettre en place un projet de relance du Football au Tchad ».

Pour des raisons d’équité, « le Ministère en charge remet également la Délégation de pouvoirs à la Fédération Tchadienne d’Athlétisme (FTA). », informe la Directrice des Sports de Haut Niveau.  Mme Assel Nemadji Solange  rappelle que : « le retrait de la Délégation de pouvoirs à la Fédération Tchadienne de Football et à la Fédération Tchadienne d’Athlétisme a été motivé par les mêmes dispositions de la Loi N°026/PR/2007 du 18 Décembre 2007 portant Charte Nationale du Sport et du Décret N°1591/PR/MJSPE/2018 du 14 Septembre 2018.

Création d’un comité d’organisation de la coupe de la paix

« Le Ministère en charge des Sports vient de signer deux Arrêtés mettant chacun un Comité d’Organisation de la Coupe de la paix U23 de Football d’une part, et d’autre part le Meeting d’Athlétisme inter – province. » La vision du Département en charge des Sports a été toujours de promouvoir le sport et impliquer l’ensemble de la Jeunesse Tchadienne dans le processus de développement, a-t-elle ajouté.

« C’est pourquoi une attention particulière sera portée sur l’accessibilité à la pratique des disciplines sportives dans tout le territoire national, car nous sommes convaincus que la pratique de Sport à la base est aujourd’hui la condition sine qua none d’obtenir les Sportifs de Haut Niveau et d’Elite de qualité » souligne Mme Assel Nemadji Solange.

Sommet Afrique-France : la jeunesse à la place des chefs d’Etat

Ce Sommet est inédit dans son nouveau format. Pour la première fois depuis 1973, aucun chef d’État africain n’a été convié au sommet Afrique-France qui se tient vendredi 8 octobre à Montpellier (France). Le président français Emmanuel Macron va s’adresser à la jeunesse africaine plutôt qu’aux présidents africains.

Ce nouveau format porte l’empreinte de l’intellectuel camerounais Achille Mbembe. Le théoricien du post-colonialisme a piloté les préparatifs de la rencontre avant de remettre son rapport au président français sur la « refondation des relations entre la France et le continent ».

L’historien camerounais estime que la France est trop déconnectée « des nouveaux mouvements et des expérimentations politiques et culturelles » portés par la jeunesse africaine.

Ce nouveau format sera l’occasion « d’écouter la parole de la jeunesse africaine et de sortir des formules et des réseaux sociaux » selon un communiqué de la présidence française.

Pour cette 28ème édition, ce sont des jeunes entrepreneurs, des membres de la société civile, du secteur associatif, du sport et de la culture qui sont les invités de ce sommet.

Autour de cinq grandes thématiques : l’engagement citoyen, l’entreprenariat et l’innovation, l’enseignement supérieur et la recherche, la culture et le sport, ils échangeront pendant une demi-journée sur la manière de nouer des nouveaux réseaux, de concevoir des projets communs, de bâtir des ponts.

Emmanuel Macron devrait échanger avec douze jeunes invités, dont aucune personnalité connue, repérés lors de débats préparatoires tenus dans 12 pays africains. Les débats tourneront sur « les pistes de réconciliation ». Les questions économiques seront aussi débattues avec 350 entrepreneurs africains sélectionnés.

En outre, une table ronde sur la restitution des biens culturels pillés durant la colonisation et dont le processus est en cours sera au cœur des échanges. A ce titre, Macron devra revenir sur sa promesse faite en novembre en 2017 à l’Université de Ouagadougou (Burkina Faso) de « créer les conditions pour des restitutions temporaires ou définitives du patrimoine africain en Afrique » au plus tard en 2022.

Mais pour l’intellectuel sénégalais Boubacar Boris Diop qui s’est exprimé à la veille du sommet dans une tribune publiée sur senegalactu.info, « le face-à-face entre Macron et la société civile africaine aurait été beaucoup plus crédible ou même fructueux si on avait au moins senti sur le terrain des signes concrets de sa volonté de changement. »

A l’issue des échanges, Emmanuel Macron devrait annoncer la création d’un Fonds destiné à soutenir les initiatives de promotion de la démocratie, des programmes permettant une plus grande mobilité étudiante, ou la mise en place d’un « forum euro-africain sur les migrations.

Tchad : vive tension au sujet de la marche Wakit Tamma prévue le 09 octobre

Wakit Tamma n’entend pas se soumettre à la décision du gouvernement, d’interdire la marche pacifique du 09 octobre. Les deux parties multiplient des messages depuis la journée du jeudi 08 octobre 2021.

« La marche dite pacifique des Partis Politiques Les Transformateurs.) Et le (Rassemblement Pour la Démocratie et le socialisme au Tchad- RDST. » Et les deux (2) Associations de la Société Civile: « Union des Syndicats du Tchad -UST-. » Et « l’Association Tchadienne de la Liberté Parole à la Jeunesse -ATLPJ- ». Prévue pour le Samedi 09 Octobre 2021, est strictement interdite sur l’ensemble du Territoire National. Ainsi est formulé le message du ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration.

Les motifs évoqués par Souleyman Abakar Adam sont entre autres, le « non-respect des conditions. Prévues par le communique N041/PCMT/PM/MSPI/DGM/2021 du 07 mai 2021. Notamment le délai d’introduction de la demande le risque de trouble d l’ordre public. Compte tenu du non-respect des engagements pris par les organisateurs lors de la marche précédente. »

Wakit Tamma n’attend plus une autorisation

La Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma a laissé entendre qu’elle n’attend plus d’autorisation des autorités en place. « le CMT ne peut pas faire un coup d’Etat, confisquer le pouvoir et asservir le peuple ». « Toute la société civile est énergiquement mobilisée pour la marche», clame la plateforme. A ce sujet Succès Masra déclare : « ce samedi doit être une des marches les plus engagés de notre histoire de libération, Succès Masra ».

La manifestation vise à, « exiger la révision de la Charte du CMT, dénoncer la confiscation du pouvoir par le CMT et les violations flagrantes des libertés fondamentales et droits humains. »

Tchad : 4 officiers de la GNNT radiés de l’armée pour haute trahison

La nouvelle est tombée ce jeudi 07 octobre 2021. Des Officiers de la Garde Nationale et Nomade du Tchad sont cassés au grade de soldat de 2ème classe et radiés des effectifs.

Par Décret N°556/PCMT/PMT/MDPCCDNACVG/2021 du 07 octobre 2021, les Officiers de la Garde Nationale et Nomade du Tchad dont les noms suivent, sont cassés au grade de soldat de 2ème classe et radiés du contrôle des effectifs des Forces de Défense et de Sécurité pour haute trahison.

  1. Colonel TAHIR WODJI MAHAMAT, ID: 92310269
  2. Lieutenant-Colonel MAHAMAT SOUGUI AHMAT, ID: 96000884
  3. Lieutenant-Colonel MAHAMAT TAHIR MAHAMAT, ID: 20000268
  4. Capitaine ABDELKERIM ALI OUSMANE, ID: 07000301.

Tchad : un soldat de l’armée radié pour faute très grave et comportement déviant

Tchad : une association de défense de droits de l’Homme dénonce les bavures policières dans le Mayo KebbI Ouest

L’ ATPDH observe que la note interdisant le contrôle routier est foulée au pied à Pala. Elle s’insurge contre le racket exercé sur les usagers par les forces de l’ordre.

La présence des postes de contrôle de police dans les grandes artères du Mayo Kebbi Ouest, inquiète l’ATPDH. L’association tchadienne pour la défense des droits humains regrette critique le non-respect de l’arrêté ministériel en la matière. Le président de l’’organisation interpelle sur, La « décision ministérielle qui ne doit souffrir d’aucun motif ».

« La province du Mayo Kebbi Ouest est une partie du Tchad où la brutalité des forces de défenses. Les prises d’otages  contre rançons sont également quasi permanentes.» Les hommes en armes et tenues ôtent la vie à des paisibles citoyens sans être inquiétés. Lundi Gaston Waboutou. Il ajoute que, ces derniers instaurent leurs lois sur la population en la faisant subir toutes sortes de tracasseries.

L’ATPDH cite entres autres, les policiers et des faux douaniers (bogo-bogo) qui écument pour accomplir leurs forfaitures sur les usagers de la route.
L’ATPDH interpelle les autorités à divers niveaux à s’investir pour l’application de la décision ministérielle qui ne doit souffrir d’aucun motif. Même les habitudes ont la peau dure au Mayo-Kebbi Ouest, souligne l’ATPDH.

Tchad : voici le contenu des échanges entre Mahamat Idriss Deby et l’ancien rebelle Baba Ladé

L’ancien rebelle, Baba Ladé est reçu en audience le 06 octobre par le président du Conseil militaire de transition. L’entrevue a permis d’expliquer à Mahamat Idriss Deby son déploiement sur le plan politique.

Cet entretien entre dans le cadre de ses consultations régulières avec les leaders des partis politiques. Mahamat Idriss Deby rencontre Mahamat Abdelkader Oumar alias Baba Ladé en sa qualité d’homme politique. L’ancien rebelle et président du parti Front Populaire pour le Redressement (FPR) a fait le point de ses activités. Notamment l’implication de cette formation politique dans le processus de transition a constitué la trame de cette entrevue.

Baba Ladé a troqué sa casquette d’ex-maquisard pour celle de leader politique. L’occasion s’est offerte à lui  pour faire le point de ses tournées dans les provinces. Où son parti, le FPR, a mené une campagne de sensibilisation en faveur de la paix. La caravane avait aussi pour objectifs, une adhésion des populations en faveur de la transition en cours. Il dit avoir trouvé un Président de la République très attentif et très soucieux de l’avenir de son pays.

https://www.journaldutchad.com/tchad-presidentielle-lancien-chef-rebelle-baba-lade-apporte-son-soutien-a-idriss-deby/

« La plus grande satisfaction du leader du FPR, Mahamat Abdelkader Oumar réside dans les préparatifs très méthodiques du Dialogue National Inclusif. »  Il appelle les tchadiens de tous les bords à se joindre à ce rendez-vous historique. Mahamat Abdelkader se décrit lui-même « comme l’exemple parfait de la sincérité de la main tendue prônée par Feu Maréchal du Tchad, poursuivie et renforcée par le Président du Conseil Militaire de Transition ». Et par conséquent, il se voit bien placé pour appeler ses compatriotes politico-militaires à ne pas rater le train de l’histoire

Tchad : 15 personnes testés positives à la variante Delta du Covid-19

C’est une information du ministère de la Santé publique, rendue publique le 6 octobre 2021. 15 cas de la variante Delta du Covid-19 ont été enregistrés, dont 7 résidents au Tchad et 8 voyageurs.

Le ministère de la Santé publique informe que les résultats de séquençage du SARS-CoV-2 de 20 échantillons au Tchad et envoyés à l’Institut national de recherche biomédical de Kinshasa révèlent pour la première fois que les personnes prélevées sont porteuses du variant Delta de la Covid-19.
Ainsi sur les 15 échantillons exploitables et séquencés, tous sont positifs au variant Delta. Le communiqué précise que : « sept personnes sont des résidents au Tchad et huit sont des voyageurs testés positifs à l’arrivée à l’aéroport international de N’Djamena. Toutefois, il rassure qu’ « aucun cas grave n’est recensé parmi les malades diagnostiqués. »

Le secrétaire général du ministère invite une fois de plus à se faire vacciner. Cette adresse particulièrement aux personnes les plus fragiles. Notamment, aux personnes âgées et/ou personnes souffrant de pathologies graves.

Tchad : l’union nationale des étudiants exigent la réhabilitation de leurs camarades suspendus

A l’issue de l’assemblée générale du 06 octobre, l’Union nationale des étudiants tchadiens, a exigé la libération des 3 étudiants suspendus de l’université de N’Djamena. L’UNET donne 72 heures aux responsables de l’université pour revenir sur la décision.

En début de semaine, trois étudiants ont été définitivement exclus de l’université de N’Djamena. Une décision du président du Conseil d’administration de l’institution. Le motif évoqué par le président, Mahaat Saleh Daoussa Haggar, « perturbations des activités académiques ».

L’Union nationale des étudiants du Tchad, section de N’Djamena juge inacceptable la mesure. Le secrétaire exécutif de l’UNET s’exclame : «ils parlent de perturbation des activités académiques, il n’y a pas vraiment quelque chose de sûre pour faire partir les étudiants. Même s’il y a réellement de perturbations,  ce n’est pas seulement ceux-là qui ont perturbé. Il y avait de nombreux étudiants. » Yaya Barkaï donne 72 heures aux responsables de l’université de N’Djamena pour réhabiliter ses les 3 étudiants.

Tchad : 3 étudiants exclus de l’université de N’Djamena pour perturbation des activités académiques

Il met en garde : « Passé ce délai, l’UNET convoquera une autre rencontre pour décider de la suite ». Les étudiants suspendus sont entre autres, Djedanem Eric, étudiant 3ème année philosophie ; Djimotoum Francklin, également étudiant 3ème année philosophie. Hassan Annour Mangue, étudiant STIC licence 3.

Tchad : l’équipe du Conseil national de transition est au complet

Les membres du bureau du Conseil national de transition sont connus. Les neuf ont été choisis le 05 octobre 2021. Quelques heures après la désignation du Dr Haroun Kabadi comme président du CNT.

Le président du Conseil national de transition est, Haroun Kabadi, ancien président de l’Assemblée nationale. Les membres du bureau sont :

1er Vice-Président :
Mahamat Saleh Makki

2éme Vice-Président:
Khadidja Adoum Attimer

Secrétaires de séance:

1- Amina Tidjani Yaya

2- Fatimé Mahamat Seïd

3- Moguena Djenon Micheline

4- Alladoum Djarma Balthazar

5- Abdraman Adoum Mahamat

Questeur :

  • Mahamat kana Badi
  • Questeur adjoint : Geneviève Koumatei koude

Le Conseil national de transition va assurer la fonction législative pendant la période de transition.

Tchad : Haroun Kabadi désigné président du Conseil national de transition

Tchad : Haroun Kabadi désigné président du Conseil national de transition

L’ancien président de l’Assemblée nationale prend les rênes du Conseil national de transition. Haroun Kabadi est élu par acclamation le 05 octobre 2021 au Palais de la démocratie.

Une législature s’achève et une autre recommence. Mais avec à la tête, un même président. Les membres du Conseil national de transition (CNT) ont désigné, par consensus, Haroun Kabadi comme président. L’ancien président de l’Assemblée nationale est choisi après le les désistements de Yorongar Ngarlejy et de Delwa Kassiré Coumakoye. Il dit être, « profondément ému »

Le désormais président du CNT a laissé entendre qu’un : « grand et vaste chantier nous attend sur le chemin des réformes institutionnelles ». Il s’adresse ainsi aux 93 conseillers appelés à assurer la fonction législative. « Notre objectif au CNT n’est pas de nous opposer systématiquement au gouvernement mais plutôt de créer un climat d’apaisement et de stabilité. », avise Haroun Kabadi. Il attire l’attention de ses collaborateurs sur les « les grands défis que nous aurons à affronter dans les jours et semaines à venir, pour accompagner le Conseil Militaire de Transition. Dans la gouvernance politique, économique, financière et sociale ».

« Les Conseillers doivent avoir à l’esprit, que la transparence parlementaire est un élément important pour la crédibilité des lois qu’ils auront à adopter. », insiste le président du CNT dans son discours.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul rencontre la commission d’inspection des établissements privés de formations sanitaires

Le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a rencontré ce 05 octobre, les membres, représentants le ministère de la santé au sein de la commission conjointe d’inspection des établissements privés de formations sanitaires.

Cette commission conjointe ministère de la santé publique et de la solidarité nationale et ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a été mise sur pied depuis janvier 2020. Pour s’enquérir des activités de cette commission et réactualiser les textes de base afin de lui donner un nouveau souffle que le ministre a initié cette rencontre.

L’objectif de la commission est d’assurer le suivi et l’application de la règlementation relative aux conditions de création et de fonctionnement des établissements privés de formations sanitaires.

Les activités de cette commission ont été mises en veilleuses en mars suite à l’apparition de la covid19.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdoulaye Sabre Fadoul a demandé aux membres de la commission de vérifier les textes de l’école nationale des agents socio sanitaires et aussi les principes qui régissent les établissements privés. Il a instruit la Direction des ressources humaines et de la formation d’organiser une rencontre avec les membres de la commission pour la reprise effective des activités de cet organe qui a un rôle primordial a joué dans le secteur de la santé et de l’enseignement supérieur.

Source: ministère de la Santé

Tchad : les enseignants revendiquent plus d’attention sur leur condition

Ce jour, mardi 05 octobre est célébrée la journée mondiale de l’enseignant. Les enseignants du Tchad profitent de l’occasion pour revendiquer des meilleures conditions de travail.

« Fournir les meilleures conditions de vie et de travail pour exercer leur profession. » Tel est le thème de la journée internationale de l’enseignant, édition 2021. Le syndicat national des enseignants et chercheurs du supérieur (SYNECS) a fait une doléance. Il demande au gouvernement d’accorder plus d’attention à la condition de l’enseignant tchadien.

Tchad : le SYNECS renonce à sa grève

Le président du SYNECS, Dr Guirayo Jérémie note que, « beaucoup reste à faire en vue de l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel ». Les lauréats du CAMES et du CSUE du Tchad sont les plus mal traités dans les milieux académiques de la sous-région. Regrette-il. Dr Guirayo Jérémie sollicite du gouvernement, une revalorisation primes et indemnités.

Le SYNECS demande le renouvellement de la bourse CONFOFOR. Une promesse l’ancien président, Idriss Deby Itno. Pour permettre au pays d’avoir des enseignants de rang magistral. Le SYNECS demande également de signer le décret sur le minimum horaire et le statut autonome des enseignants du supérieur.

Tchad : les enseignants du supérieur ont prorogé leur grève

Le patron du SYNECS se réjouit de l’application du protocole d’accord du 9 janvier 2020. Dr Guirayo Jérémie demande de rendre effectif l’application des derniers points de revendication.

Tchad : le gouvernement signe un pacte social avec les syndicats

Les organisations syndicales du Tchad et le gouvernement ont signé un pacte social de trois ans, le 04B octobre 2021. C’est dans l’optique d’améliorer les conditions de travail que cette initiative est prise.

Les parties signataires du pacte s’engagent à respecter mutuellement les engagements. D’avoir une communication et des échanges constants. De mettre en place des supports de suivi et d’évaluation, sur la base d’un plan d’actions déclinant les objectifs et les responsabilités de chaque intervenant. Et de mettre à la disposition des différents acteurs, des moyens financiers et matériels conséquents.

Le pacte est signé par les ministres des Finances et de la Fonction publique avec les syndicats. Notamment, la plateforme syndicale revendicative, la plateforme syndicale pour le dialogue et la CLTT. Ainsi, le gouvernement s’engage à :

  • payer les arriérés de 2018 en octobre 2021 pour tous les ministères ;
  • prendre des dispositions pour procéder aux rappels de salaires des médecins et autres agents de l’Etat intégrés et affectés dans les différentes localités du pays à raison de 50% en octobre 2021 et 50% en décembre 2021 ;
  • payer régulièrement et à terme échu les frais de transport ;
  • prendre toutes les dispositions pour établir en avril 2022, un plan d’apurement des arriérés dus par l’Etat à la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ;
  • mettre en place dès octobre 2021 une commission technique paritaire en vue de l’immatriculation obligatoire et systématique des agents contractuels des services publics à la CNPS ;
  • payer les arriérés de 2019 en décembre 2021 pour le secteur éducatif (Education nationale, enseignement supérieur, culture et sports et formation professionnelle), le secteur de la santé et de l’action sociale et en avril 2022 pour le reste des ministères ;
  • finaliser le reversement des enseignants scientifiques contractuels de l’Education nationale à la Fonction publique ;
  • payer les arriérés de 2020 en juillet 2022 pour tous les ministères ;
  • payer les reliquats des arriérés de 2016 et de 2017 en septembre 2021 pour tous les ministères ;
  • éviter pendant la période du pacte social tout recours unilatéral aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou suppression des avantages acquis des travailleurs ;
  • procéder à la relecture de la loi portant réglementation de la grève ;
  • faire appliquer dans les entreprises et sociétés exerçant au Tchad le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG, fixé à 60.000F)
  • organiser dans un délai de deux ans maximum les états généraux de l’Administration publique.

Tchad : 3 étudiants exclus de l’université de N’Djamena pour perturbation des activités académiques

La décision est tombée ce mardi 04 octobre 2021. Trois étudiants définitivement exclus de l’université de N’Djamena, pour perturbation des activités académiques.

Une décision du président de l’Université de N’Djamena, exclu définitivement trois étudiants de l’institution universitaire. Il s’agit de deux étudiants en philosophie et un étudiant en STIC. Leurs noms et niveaux Djedanem Eric,  3ème année philosophie ; Djimotoum Francklin,  3ème année philosophie. Hassan Annour Mangue, étudiant en STIC licence 3. Les trois étudiants sont en fin de cycle de licence.

Le président de l’Université de N’Djamena, Mahamat Saleh Daoussa Haggar, précise le motif. Ces apprenants sont exclus pour : « perturbation des activités académiques ». La décision prend effet pour compter de la date de signature.

Tchad : un étudiant ouvre le feu sur son camarade dans une salle de classe

Tchad : le Comité d’organisation du dialogue national Inclusif démarre les consultations

Le Comité d’organisation du dialogue national Inclusif (CODNI) a présenté son chronogramme ce 4 octobre 2021. C’est en présence des ambassadeurs accrédités au Tchad et des partenaires

En vue du dialogue national Inclusif en perspective, les consultations ont démarré. Saleh Kebzabo, vice-président du CODNI donne des orientations . D’entrée de jeu, il a souhaité l’accompagnement des pays frères et amis et des organisations internationales. Saleh Kebzabo invite ces institutions à jouer leur partition dans le processus de transition.

Tchad : « Les préparatifs du dialogue national inclusif vont bon train », ministre au dialogue et à la réconciliation

« Le soutien des uns et des autres au processus de transition, dès les premiers instants de la disparition tragique du Maréchal Idriss Déby Itno et le resserrement des rapports entre les pays et organisation que vous représentez sont une assurance que votre soutien ne nous fera pas défaut ». déclare le vice-président du CODNI. Il assure que le CODNI s’efforcera de communiquer avec les partenaires, sous différentes formes sur l’évolution de ses activités, chaque fois que nécessaire.

« Cette consultation des forces vives est prévue dans la première quinzaine du mois d’octobre courant. Elle prendra en principe fin le 31 octobre 2021. L’une des principales tâches assignée au CODNI est l’organisation de la consultation des forces vives nationales, tant à l’intérieur du pays que celle de l’extérieur au sein de la diaspora tchadienne.

Tchad : dialogue nationale inclusif, Goukouni Weddaye appelle à un débat direct et sincère

A l’extérieur du pays, les consultations se dérouleront dans les représentations diplomatiques.  Des consultations se feront avec les forces vives, annonce Saleh Kebzabo. Ces travaux visent à créer les conditions nécessaires et appropriées à la tenue d’un dialogue national inclusif.

Tchad : la CTDDH horrifié par la répression de la marche Wakit Tamma du 2 octobre

Dans un communiqué de presse, la CTDDH exprime sa colère face à la répression de la manifestation de samedi 02 octobre. Ci-dessous, l’intégralité de la note signée du SGA, Ibrahim Mahamat Ibrahim

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH) est profondément horrifiée par la répression de la marche de Wakit-Tamma pourtant autorisée par le ministère de la sécurité.

Une fois de plus, le réflexe de brutalité crue des éléments de la GMIP a pris le dessus sur la raison et les images rendues publiques sont éloquentes à cet égard.

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme ( CTDDH ), estime qu’un simple changement d’itinéraire de la part des manifestants ne justifie en aucune façon cette brutalité policière.

La Convention Tchadienne de Défense des Droits de l’homme (CTDDH), exige l’ouverture d’une enquête en vue d’identifier les auteurs de ces forfaits et les punir ; elle exige par ailleurs une prise en charge immédiate des blessés.

Un système de transition qui se veut démocratique ne saurait s’accommoder de ces genres de comportements qui risquent à terme de compromettre la tenue du prochain dialogue national inclusif.

 

 

Tchad : plainte en perspective contre les manifestants de Wakit Tama du 02 octobre

La police portera plainte contre les leaders de la plateforme de revendication Wakit Tamma. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de la communication. Il est passé à la télévision nationale, le 03 octobre 2021.  

Invité au journal de la télévision nationale, le ministre de la communication, Abdramane Koulamallah annonce une plainte contre Wakit Tamma. « La police portera plainte pour tous les dégâts occasionnés suite aux violences lors de la manifestation de Wakit Tamma. », déclare-t-il.

La plainte fait suite à la marche Wakit Tamma du samedi 02 octobre 2021. Lequel a occasionné des incidents, côté force de l’ordre. Du fait du non-respect de l’itinéraire officiel.

« 12 policiers ont été blessés et 12 véhicules des forces de l’ordre ont été endommagés », indique le ministre. Du côté des manifestants : « il n’ya eu aucune blessure réel en dehors des gaz lacrymogènes. », assure-t-il.

Tchad : manifestation conte le pouvoir du CMT prévue le 29 juillet 2021

 Il trouve : « très désolant qu’on en arrive à de telles extrémités». Le porte-parole du gouvernement ajoute que : «Ces organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre ».

« Nous ne laisserons pas passer cette bande de jeunes gens irresponsables qui croient que la politique c’est la violence, Ils seront poursuivis en justice.» déclare Abdramane Koulamallah. Pour lui, le mpouvement d’actions citoyennes, Wakit Tamma veut entrer dans le carcan de la rébellion. Il juge dès lors que cette situation est inacceptable dans un État de droit.

Le ministre dit tenir de sources sécuritaires que les : « organisateurs avaient une volonté d’entrer en conflit avec les autorités, de chercher l’affrontement avec les forces de l’ordre.» d’où le non-respect de l’itinéraire officiel de la marche. La Loi va s’appliquer dans toute sa rigueur, clame-t-il.

Tchad : Wakit Tamma appelle à une troisième marche de contestation le 21 août

Wakit Tamma en quête de repositionnement

Cette plateforme qui s’appelle Wakit Tamma se trouve complètement dénudée de ses principaux leaders, et dans un geste de désespoir, ces jeunes gens complètement irresponsable veulent semer le trouble et veulent essayer d’exister en distillant la violence, en corrompant des jeunes gens.

Tchad : dialogue nationale inclusif, Goukouni Weddaye appelle à un débat direct et sincère

Le Comité technique spécial relatif à la préparation pour la participation des politico-militaires au dialogue nationale inclusif a lancé ses activités. Le ton est donné par Goukouni Weddaye, président du Comité. C’est en sa qualité de président dudit comité qu’il s’exprime.

A travers le point de presse du 1er octobre 2021, Goukouni Weddaye a donné les détails sur la participation des politico-militaires au dialogue national inclusif.  « L’histoire des grandes nations est souvent jalonnée par des grandes crises. » Notre pays n’a pas pu échapper à cette règle.

Il est temps pour nous de trouver par le dialogue la formule idoine pour que cesse à jamais la guerre et son corollaire de destruction. », Poursuit-il. Toutes les contradictions qui ont engendré des conflits violents à travers le monde, ont pris fin par le dialogue. Lequel a mis en exergue les différents protagonistes autour d’une table. Maintenant, il est temps pour le Tchad de trouver par le dialogue la formule idoine pour que cesse à jamais la guerre et son corollaire de destruction.

Le président du CTS, pense que la seule option pour relever les défis du développement socio-économique, est : « le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la paix ». Goukouni soutient que, cette option permettra de s’inscrire sur le chemin de la coexistence pacifique.

L’appel lancé par Goukouni Weddaye aux politico-militaires

« Je me permets de dire humblement et sincèrement à nos frères politico-militaires que le temps d’un dialogue est arrivé ». « Nous devons nous accepter mutuellement et chacun dans sa différence pour engager un débat franc et sincère sur l’avenir de notre pays. Le Tchad appartient à nous et personne ne doit se sentir exclu. », déclare-t-il.

Pour Goukouni Weddaye,« nous devons nous accepter mutuellement et chacun dans sa différence pour engager un débat franc, direct et sincère sur l’avenir de notre pays. Le Tchad appartient à nous tous et personne ne doit se sentir exclu ». Il souligne à cet effet que, la réussite d’un dialogue s’obtient grâce à la somme des compromis que nous avons mutuellement consentis.

Le Tchad en tant que nation a une obligation morale et éthique d’emprunter le chemin du dialogue, de la réconciliation et de la paix pour consolider l’unité. Cette communication marque le début des activités du Comité nommé le 13 août 2021.

Industrialisation de la filière viande au Tchad, le groupe Arise décline les axes phares

Le  groupe ARISE fait le point sur l’avancée de ses projets de développement économique au Tchad. L’accent est mis sur l’industrialisation de la filière viande et des produits de l’élevage.

Le groupe Arise, a plusieurs projets de développement au Tchad. On énumère entre autres, la de la filière viande via la Construction des zones industrielles spéciales. La Construction d’une centrale solaire pour la ville de Ndjamena. Et le raffinage des huiles de Palme entre autres. A ce titre, le directeur du groupe ARISE, M. Jacky Riviere a été reçu à la présidence de la république le 30 septembre 2021. Le DG présenté les projets au président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby. Jacky Rivière insiste sur les avancées de tous les projets développés par son groupe.

Le directeur pays du groupe ARISE, a laissé entendre que, les activités se développent bien sur le terrain pour le bonheur de l’économie tchadienne. Il ajoute que, c’est tout une dynamique. En plus de construction des infrastructures et autres, il offre beaucoup de places et d’opportunités pour les producteurs. Ainsi que les opérateurs économiques tchadiens grâce à son modèle économique innovant qui met l’accent sur le transfert de compétence et du savoir.

L’élevage étant l’un des piliers de l’économie tchadienne, Jacky Rivière indique que plusieurs investisseurs pourront s’intéresser au Tchad, à travers ce projet, qui vise à booster l’économie. De nombreux emplois pourront également être crées pour les jeunes et les femmes.

Pour rappel, le 29 juillet 2021, un mémorandum d’entente (MoU), relative à l’étude de faisabilité a été signé entre le ministre de l’économie et le groupe Arise. Ceci entrait dans la 2ème phase de développement de la filière viande au Tchad.