Tchad : installation de la nouvelle directrice générale adjointe de la Police nationale

La toute première femme à exercer comme DGA de la police nationale a pris fonction ce 28 février 2022. Evodia Pakouaré a été installé par son supérieur hiérarchique,  le général de Corps d’Armée Moussa Haroun Tirgo.

Installant officiellement la nouvelle Directrice Générale Adjointe dans ses nouvelles fonctions, le Directeur Général de la Police Nationale, le Général de Corps d’Armée Moussa Haroun Tirgo l’a félicité pour sa nomination et a souhaité bon vent au sortant.

Le Directeur Général de la Police Nationale, le Général de Corps d’Armée Moussa Haroun Tirgo a rappelé les missions premières de la Police Nationale qui sont celles d’assurer la sécurité des personnes et de leurs biens.

Née le 13 Mai 1967 à Léré (Mayo-Kebbi) la nouvelle Directrice Générale Adjointe de la Police est la première femme policière à occuper ce poste. Elle fut dans le passé commissaire de Sécurité Publique du 6ème et 12 ème arrondissement de la capitale avant d’être nommée en 2021 comme sous-directrice de Police de Proximité, poste qu’elle occupa jusqu’à sa nomination comme DGAPN.

Source : police national

Tchad : le nouveau ministre de l’Enseignement supérieur prend fonction

Le nouveau ministre en charge de l’Enseignement supérieur, Dr Ali Waidou, a pris fonction ce lundi 28 février 2022. Il entend travailler avec ses aînés académiques pour redonner au ministre ses lettres de noblesse.

Nommé à l’issue du décret n°509 du 25 février 2022, Dr Ali Waidou prend officiellement les rênes du département de l’enseignement. Il est l’un des ministres du dernier remaniement dont la désignation a été beaucoup commentée. Celui qui a été présenté par, Mahamat Idriss Deby, comme étant l’un de ses anciens enseignants, commence à dévoiler ses intentions pour la bonne marche de l’enseignement au Tchad.

A la cérémonie de passation de fonction, Dr Ali Waidou a fait savoir qu’il entend travailler avec ses devanciers académiques,  en vue d’instaurer un climat apaisé au ministère.

En passant les charges à son successeur, l’ancienne chef de département, Lydie Beassemeda a fait le panorama de ses réalisations.  Entre autres, la signature de l’arrêté conjoint portant organisation et fonctionnement des Académies. Elle a tenu le coup malgré la discorde des étudiants, dès sa nomination. Les apprenants ont estimé qu’elle n’avait pas le niveau requis, moins encore la compétence nécessaire pour le L’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation.

Il est à préciser que, le nouveau patron de l’Enseignement Supérieur, Dr Ali Waidou  est enseignant-chercheur à l’Université de Moundou. Il a été chef de département de Philosophie. Ensuite, Directeur général du Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU), jusqu’à sa récente nomination.

Le Tchad reporte le pré-dialogue de Doha avec les politico-militaires

Le ministre de la Communication, Abderamana Koulamallah, dans une communication du 27 février 2022, annonce le report du pré-dialogue avec les politico-militaires, prévu à Doha au Qatar.

Initialement prévu le 27 février 2022, le pré-dialogue de Doha, entre le gouvernement tchadien et les politico-militaires renvoyé sine die. Le porte-parole du gouvernement évoque, un léger glissement. «Ce pré-dialogue va connaitre un léger glissement. Ce léger glissement est dû à des contraintes organisationnelles liées à des difficultés du pays hôte. Le Tchad pour sa part était prêt à faire le dialogue dès aujourd’hui mais les Qatari ont connu quelques retards », explique Abderamana Koulamallah

Toutefois, il assure que, ce décalage n’aura pas incidence sur la date de la tenue du grand Dialogue national inclusif souverain annoncé le 10 mai prochain. Pour le ministre de la Communication, il n’y a pas d’obstacle majeur à la tenue du pré-dialogue. Juste le fait que, «Les Qatari n’avaient envisagé qu’un nombre réduit de politico-militaires mais le président du Conseil militaire de transition est resté ferme sur sa position de voir tous les tchadiens participer à ce dialogue inclusif».

Le dialogue avec les politico-militaires se tiendra très rapidement, et des très rapidement des résolutions issues de ces pourparlers seront prises pour le comité d’organisation puisse mettre le rapport issu du pré-dialogue, dans le rapport général du CODNI.

Tchad : Abdoulaye Sabre Fadoul nommé directeur du Cabinet civil de la présidence

Après son éviction du ministère de la Santé publique le week-end dernier, Abdoulaye Sabre Fadoul est nommé directeur de Cabinet civil de la présidence de la république.

Par Décret N°0511/PR/2022 du 28 février 2022, Abdoulaye Sabre Fadoul est nommé directeur de Cabinet civil de la présidence de la république. Il remplace à ce poste, David Houdeingar Ngarimaden. Abdoulaye Sabre Fadoul est, l’ancien ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale. Il a été délogé à l’issue du remaniement ministériel du 25 février 2022.

Pour avoir imprimé ses marques au département de la santé, le retrait de ce ministre du gouvernement a suscité l’indignation des populations. Les internautes estiment qu’il avait encore beaucoup à apporter, dans le cadre de l’amélioration du ministère de la Santé.

Le directeur de Cabinet civil adjoint est, Abdelkérim Idriss Deby. Il a été maintenu.

Tchad : le ministère de l’environnement forme sur le contrôle pollution dans les zones pétrolières

Une formation de trois jours a été initiée par le ministère de l’Environnement sur l’impact négatif de l’exploitation  des gisements pétroliers au Tchad. Les travaux ont débuté le 24 février 2022.

Afin de relever de nombreux défis environnementaux et sociaux liés à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières, le ministère en charge de l’environnement organise un atelier. La formation sur la prévention et le contrôle de la pollution dans les zones pétrolières du Tchad se tient centre de retraite Béthel à Bakara. Le représentant le ministre de l’environnement, de la Pêche et du Développement Durable, Nadoum Koro a rappelé que, l’exploitation des gisements pétroliers entraine souvent des impacts négatifs tant sur la santé humaine que sur l’environnement. « Les principales préoccupations environnementales et sociales sont les suivantes : les émissions atmosphériques ; les rejets des eaux usées et effluents ; la gestion inappropriée des déchets solides, liquides et gazeux ; la gestion irrationnelle des produits chimiques de toute nature ; les sources sonores et lumineuses et les déversements accidentels des hydrocarbures ».

Le cadre juridique dont s’est doté le Tchad en la matière comprend entre autre, la Loi n° 14/PR/98 du 17 août 1998, définissant les principes généraux de la protection de l’environnement ;la Loi n° 14/PR/2008 du 10 juin 2008, portant Régime des Forêts, de la Faune et des Ressources Halieutiques ; la Loi n° 009/PR/2008 du 06 juin 2008, portant adoption du Plan National d’Intervention en cas de Déversements Accidentels d’Hydrocarbures (PNIDAH) ; le Décret n° 630/PR.PM.MERH/2010 du 04 août 2010, portant réglementation des études d’impact sur l’environnement et enfin le Décret n° 904/PR/PM/MERH/2009 du 06 août 2009, portant réglementation des pollutions et des nuisances à l’environnement.

Tchad : vers la révision du protocole de prise en charge de la covid19

Un atelier de révision du protocole de prise en charge de la covid19 a démarré le 24 févier 2022 à Douguia. Le lancement a été fait par, le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la covid19.

Pendant trois jours, les professionnels de la santé vont focaliser leur réflexion sur le document national de traitement de la covid19 dans les formations sanitaires du Pays. Il sera également question de se concentrer sur les thématiques suivantes : la Clinique et thérapeutique, les critères de guérison et le poste covid19, les soins à domicile et le contrôle des infections dans les formations sanitaires.

Le coordonnateur national adjoint des actions de lutte contre la covid19 Dr Mahamat Taher Abakar a exhorté les participants de se mettre à la recherche du savoir, du savoir médical et sanitaire qui permettra de fournir un document fiable et pratique sur le terrain. Ce document est très attendu des hautes autorités du pays e expliqué le coordonnateur national adjoint de la CNAL.

Source: ministère de la Santé publique

Le Tchad sollicite le soutien du Cameroun pour la candidature du Pr. Ali Souleyman Dabye au CAMES

En prélude à l’élection du SG du CAMES, prévu au mois d’août prochain, Mahamat Idriss Deby a envoyé un émissaire au Cameroun pour solliciter le soutien à son candidat.

Le ministre tchadien des Finances est arrivé au Cameroun, le 24 février avec un pli fermé du président du Conseil militaire de transition. Lequel doit être remis au président de la république du Cameroun. A cet effet, Tahir Hamid Nguilin a été reçu par le premier ministre du Cameroun, Joseph Dion Ngute.

Le candidat du Tchad au poste de secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) est, le Pr. Ali Souleyman Dabye, mathématicien et ancien ministre de l’Environnement.

Le nouveau SG du CAMES sera désigné à l’issue de la Conférence des ministres de cet organe, prévue au mois d’octobre 2022.

Tchad : interdit d’organiser les cérémonies de mariages et baptêmes dans les établissements scolaires

C’est une décision du ministre en charge de l’Education nationale. II est désormais interdit, les jeux des cartes, l’organisation des soirées dansantes, les cérémonies de mariage, de baptême, au sein des établissements scolaires.

 Dans une note circulaire datée du 23 février 2022, le secrétaire d’Etat à l’Education Nationale et à la Promotion Civique, M. Saleh Bourma, attire l’attention de directeurs techniques, de délégués provinciaux de l’Education Nationale, des inspecteurs départementaux et inspecteurs pédagogiques sur ces pratiques néfastes qui se passent dans les établissements scolaires.

Le secrétaire d’Etat regrette que pendant le week-end ou les jours fériés, des individus s’organisent pour venir se livrer à ces pratiques contraires à l’esprit éducatif dans certains établissements avec tous les risques que cela peut provoquer. M. Saleh Bourma promet des sanctions contre les responsables qui ont l’habitude de cooperer avec ces particuliers, pour les aider dans ces pratiques malsaines.

La Bdeac va décaisser 189,5 milliards F CFA

La Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) s’engage à financer sept projets pour l’émergence de cette partie du continent noir.En ce début d’année, l’enveloppe promise par la Banque de développement des Etats de l’Afrique centrale (Bdeac) établit « un nouveau record » dans la mesure où elle représente « plus de la moitié du volume de l’ensemble des engagements de l’exercice précédent », se félicite l’institution financière.

Les projets accélérant l’intégration de la sous-région occupent « une place importante » dans ces financements conclus lundi dernier par le Conseil d’administration et l’Assemblée Générale de la Bdeac réunis en visioconférence.

Il s’agit notamment, détaille la source, du Projet de construction du nouvel Aéroport de Libreville (Gabon), du Projet de réhabilitation et d’équipement du Chemin de Fer Congo-Océan (Congo) et du Projet d’aménagement de la route Akurenam-Minang (Guinée équatoriale).

En outre, la Banque accompagne le secteur privé dans l’agro-industrie, l’industrie, la santé pharmaceutique et la microfinance. La Bdeac, « avec ces nouveaux financements, porte ses interventions en faveur des projets intégrateurs à plus de 309 milliards F CFA (et dépasse) les engagements pris lors de la table-ronde des bailleurs de fonds de Paris (France) en novembre 2020 (308 milliards FCFA) », souligne-t-elle.

Tchad : l’ordre est donné de déguerpir toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires

Toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires doivent être déguerpies dans un délai de sept jours. L’injonction a été donnée ce 23 février 2022, ministre de la Sécurité publique Souleyman Abakar Adam.

Dans le cadre du processus de réconciliation nationale, les nouveaux hommes forts ont entamé des démarches auprès des politico-militaires en exil. Des concertations ont eu lieu et d’autres pourparlers vont précéder le dialogue national inclusif, devant réunir tous les tchadiens autour d’une table. A l’effet de débattre sérieusement et sereinement en vue d’une paix durable et solide au Tchad.  C’est dans cette visée que le gouvernement a pris l’initiative, dans un premier de restituer tous les biens immobiliers des politico-militaires.

La décision est rendue officielle par le  ministre de la Sécurité publique. Souleyman Abakar Adam déclare : « Il est ordonné le déguerpissement de toutes les propriétés appartenant aux politico-militaires occupées par les services de l’Etat ou par des particuliers et mises en location partiellement ou totalement par ces derniers. Il en est de même pour leurs terrains occupés par les services de l’Etat ou construits par des particuliers »

Il précise que, ces dispositions s’appliquent également aux propriétés occupées dont les devantures sont transformées en boutiques, alimentations, bureaux ou toutes autres activités commerciales et/ou mises en location.

Un délai de sept jours est donné pour évacuer totalement les lieux.

Mali : la France ne tolérera « aucun ultimatum » (PM)

La France ne tolérera « aucun ultimatum » et ne sera « sensible à aucune pression » dans la gestion du retrait de ses troupes du Mali selon son Premier ministre Jean Castex.Face à la demande de la junte malienne de faire partir ses troupes « sans délai », le Premier ministre français a répondu que le « désengagement progressif des militaires français déployés Mali se fera en bon ordre et en sécurité ».

« Nous ne tolérerons aucun ultimatum, et ne serons sensibles à aucune pression, quelle que soit leur provenance », a déclaré Jean Castex, lors d’une déclaration devant l’Assemblée nationale.

« Sur le plan militaire, nous serons amenés à fermer les bases de Gossi, Ménaka et enfin Gao. La manœuvre s’effectuera en bon ordre et en sécurité et durera entre quatre et six mois », a indiqué Jean Castex. La France a annoncé le 17 février 2022 à Paris, le départ de Barkhane, sa force militaire composée de 2400 militaires sur un total de 4600 déployés au Sahel. Un départ qui entraîne aussi celui de la force militaire de l’Union européenne Takuba.

Devant les députés français, le Premier ministre a chargé le régime de la transition qui a « renié, un par un, ses engagements », faisant « le choix de s’appuyer sur une organisation privée bien connue de mercenaires russes, Wagner, dont le modèle économique repose sur la prédation des richesses des pays dans lesquels elle opère » a-t-il justifié.

Il a soutenu que la France et ses partenaires de l’Union européenne ne peuvent plus « s’investir dans un pays dont les autorités ne souhaitent plus coopérer avec les Européens et entravent leur capacité d’action. »

Tchad : une délégation interministérielle est arrivée à Abéché

Au moins cinq membres du gouvernement ont foulé la terre du Ouaddaï, ce mardi 22 février 2022. Ils ont arrivés à Abéché dans le cadre d’’une visite de travail.

La délégation interministérielle est pilotée par le ministre en charge de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, Mahamat Bechir Cherif. Les cinq membres du gouvernement ont été accueilli à leur descente de l’avion, à l’aéroport d’Abéché par, le de la province du le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ahmat Dari Bazine.

On plus du chef d’équipe, nottamment le ministre de l’Administration du territoire, les autres membres du gouvernement sont entre autres, le ministre en charge de l’Economie, Dr Issa Doubragne ; le ministre de l’Administration du Territoire, Mahamat Bechir chérif Daoussa ; la ministre de la Femme, Amina Priscille Longhoh ; la ministre du Développement agricole, Mme Kamougue née Déné-Assoum et le secrétaire d’Etat à la Santé, Djidd Ali Sougoudi.

Après leur accueil à l’aéroport, ils ont été orientés pour le patron de la circonscription.

Le Tchad organise un festival pour mettre en valeur les langues locales

La 1ère édition du Festival des langues locales a démarré le 21 février 2022 au Plais du 15 janvier et prendra fin le 2 mars prochain. Cet évènement est initié pour mettre en valeur les langues nationales du pays.

Le Festival Toumaï des langues locales, première édition, est placée la coordination du Festival National des Langues Locales-Tchad. L’évènement entre dans le cadre des activités de la journée internationale de la langue maternelle, célébrée chaque 21 février. Le Festival des langues nationales est organisé en collaboration avec la direction de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales au ministère de l’éducation nationale et de la promotion civique, la Société Internationale de Linguistique (SIL) et de l’Agence de Développement Économique et Sociale (ADES).

Les activités au programmes sont entre autres, l’exposition des objets d’art ; récits ancestraux ; dégustation des anciens mets ; danses traditionnelles et l’initiation de l’écriture des langues.

Le président du Comité d’organisation assure que, cette première édition va apporter un tonus particulier à la conception des langues locales et participer à la promotion de la culture.

Le Tchad compte plus de 100 langues et elles ont besoin d’être valorisées, réagi le représentant du SIL. Padeu Dakouli, invite les différentes communautés à les valoriser.

L’UNESCO entend sensibiliser les nations sur le rôle crucial des langues autochtones dans le développement durable, la cohésion sociale, l’accès à l’éducation pour tous, à la consolidation de la paix, à la réconciliation, à la bonne gouvernance et à la promotion des droits fondamentaux l’Homme.

 

Tchad : les élèves de N’Djamena en colère après l’annonce de la grève des enseignants

Suite à la décision des enseignants fixant arrêt des cours pendant 72 heures, les élèves de la ville de N’Djamena ont décidé de perturber les cours dans certains établissements en guise de protestation

Les cours sont perturbés dans plusieurs établissements de N’Djamena ce 22 février 2022. Le trouble est organisé par les élèves qui s’opposent à la grève de 72 heures, initiée par les enseignants.

Dans un communiqué du 21 février 2022, le Syndicat des enseignants du Tchad (SET), annonçait un arrêt de cours de 72 heures à tous les niveaux. Pour attirer l’attention sur les problèmes liés à leurs salaires et aux soucis administratifs des professeurs des matières scientifiques.

Le SET réclame, le rappel des primes de craie et de documentation ; le salaire du mois de juillet 2018 reversé au Trésor public. Les arriérés des jetons de présence des membres du CAP des ministères de l’Education et de la promotion civique, de la Formation Professionnelle et des Petits Métiers, de l’Enseignement supérieur, de la Jeunesse et des Sports, de la Culture et de la Promotion de la diversité. Egalement, les arriérés de salaire des nouveaux intégrés ; les situations salariales et administratives des professeurs scientifiques. Enfin, la régularisation des frais de transport triennal de 2016, 2017,2018 et 2019, pour les omis dont les requêtes sont transmis depuis 4 mois.

Cette décision a suscité la colère des élèves de certains établissements. Ces apprenants perturbent les cours dans certains établissements depuis le début de la journée. Tout a commencé avec les élèves du lycée La Liberté. Ils ont bloqué la circulation dans le périmètre de la rue de 40 mètres et perturbé les cours au complexe SCIO et lycée Fort Lamy.

Malgré l’usage des gaz lacrymogènes pour les disperser, les élèves contestataires continuent leur bonhomme de chemin.

Tchad : le ministre de la Justice demande de dénoncer les auteurs du trafic de personnes

Répondant aux questions des conseillers nationaux, ce 21 février 2022, le ministre de la Justice  reconnu qu’il se déroule au Tchad, le trafic illicite des personnes. Il est contre le phénomène et demande de dénoncer les auteurs.

Le transport illicite des personnes pour les soumettre au travail forcé, fait couler beaucoup d’encre au Tchad. Des dénonciations se font au quotidien au travers des canaux différents. Le ministre de la Justice, a été auditionné sur la question ce jour, au Palais de la démocratie. Pour Mahamat Ahmat Alhabo les responsabilités sont partagées. « Reconnaissons que certains parents et les autorités traditionnelles vendent leurs enfants même si le terme n’est pas approprié. » Le ministre de Justice déclare que ce sont les parents qui vendent leurs enfants aux riches.

Il ajoute que : « tant que personne ne vienne porter plainte formellement, le phénomène va perdurer. » Il invite toute personne, témoin du phénomène de trafic de personnes, à dénoncer ou porter plainte. Ce n’est que de cette manière qu’on peut éradiquer la pratique, estime le membre du gouvernement.

Après les différentes questions, un protocole contre le trafic illicite des migrants par terre, air et mer a été adopté. A         avec 65 voix pour, 0 contre et 1 abstention. Les dispositions de ce protocole permettent à la fois, de réprimer et punir les auteurs du trafic des êtres humains. Le trafic des personnes se fait plus vers la Lybie. Ainsi, le patron de la justice souhaite que pays : « retrouve sa souveraineté pour la sécurité de notre pays et de la sous-région ».

Mali : le CNT entérine une transition de cinq ans

Le Conseil national de transition (CNT), qui fait office d’organe législatif au Mali, a entériné ce lundi 21 février 2022, une transition 5 ans avant la tenue d’élections.C’est une douche froide pour la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Alors que l’organisation sous-régionale se montrait favorable à une transition d’un an Mali pour envisager une levée de l’embargo économique décrété depuis le 9 janvier 2022, le CNT vient d’entériner ce lundi, une période de transition pouvant aller jusqu’à cinq ans avant des élections et un retour des civils à la tête du pays.

Le Conseil national de transition (CNT), dirigé par le colonel Malick Diaw, a approuvé par 120 voix pour, aucune voix contre et aucune abstention une révision en ce sens de la charte de la transition. Désormais cette charte fait office d’acte fondamental durant ce quinquennat précédent un retour des civils à l’horizon 2027.

La révision approuvée ce lundi, dispose que la durée de la transition sera conforme aux recommandations formulées à l’issue de consultations nationales qui ont eu lieu en décembre 2021. Les conclusions des Assises ont donné mandat aux autorités maliennes de conduire une transition de six mois à cinq ans. Les Assises ne mentionnent pas de date exacte pour la tenue des futures élections présidentielles et législatives devenue la pomme de discorde entre le Mali et la Cedeao.

La version originelle de la charte, promulguée par les militaires le 1er octobre 2020 un peu plus d’un mois après leur premier putsch en août 2020 contre Ibrahim Boubacar Keïta, fixe la durée de la transition à 18 mois. Elle prévoyait un couplage de la présidentielle et des législatives le 27 février 2022. Mais face à la détérioration de la situation sécuritaire dans le pays, les autorités maliennes sont revenues sur cet engagement.

Le Mali est plongé dans une grave crise sécuritaire et politique depuis le déclenchement d’insurrections indépendantiste et jihadiste en 2012.

Cela avait nécessité l’intervention de la France en 2013 dans le cadre de l’opération Serval sur demande du gouvernement de la transition de Dioncounda Traoré pour repousser les jihadistes dans les villes de Gao et de Tombouctou notamment.

Mais, presque dix ans après cette intervention de l’armée française, Serval devenue Barkhane et sous une forme plus élargie aux autres pays de l’Union européenne dans le cadre de Takuba, ont annoncé leur retrait du territoire malien à cause des désaccords avec les dirigeants maliens sur la durée de la transition et l’arrivée de la société privée militaire russe Wagner. Cette décision majeure a été annoncée par la France et ses alliés européens dans un communiqué commun le 17 février 2022 en marge du sommet Union européenne – Union africaine.

Ce retrait, selon Emmanuel Macron, président de la République française « se traduira par la fermeture des emprises de Gossi de Ménaka et de Gao, il sera effectué de manière ordonnée, avec les forces armées maliennes et avec la Mission des Nations unies au Mali et durant cette période, nous maintiendrons nos missions de soutien au profit de la Minusma » a-t-il précisé.

Tchad : avocats, huissiers et notaires manifestent contre l’injustice et les tueries

Les hommes en toge noire disent non à la prolifération des armes et aux massacres des citoyens au Tchad. Ils ont organisé, ce lundi 21 février 2022, une marche de protestation pour à cet effet.

Ils sont partis de la Cour suprême pour le ministère de la Justice. Les avocats, les huissiers de justice et les notaires revendiquent respect des droits humains et la justice au Tchad. Cette marche fait suite aux évènements sanglants d’Abéché, dans la province du Ouaddaï, le massacre de Sandana dans la province du Moyen Chari, et toutes les autres formes d’insécurité et de justice. « Nous, avocats, huissiers de justice et notaire exigeons le respect des droits humains et la justice au Tchad », peut-on lire.

Dans le listing des exigences, on peut lire entre autres,

  • Nous exigeons une justice indépendante et impartiale ;
  • Non à la prolifération des armes ;
  • La personne humaine est sacrée et inviolable ;
  • L’exécution des décisions de justice est un droit fondamental et un gage de la paix sociale ;
  • Non à la restriction des libertés publiques ;
  • Non, aux sévices, à la torture, aux traitements cruels, inhumains et dégradants ;
  • Non à l’esclavage et à la traite des êtres humains ;
  • Nous exigeons la poursuite et la condamnation pénale des auteurs et complices des tueries d’Abéché ;
  • Justice aux victimes de Sandana ;
  • justice aux victimes d’Abéché ;
  • non aux bavures et brutalités policières ;
  • non aux bavures et brutalités policières.

Les manifestants dénoncent également à l’ingérence de l’exécutif, l’incompétence des magistrats et la corruption.

Mali : « la France ne veut pas perdre le Mali » (expert)

Les rapports heurtés entre Paris et Bamako montrent que l’ex-puissance coloniale veut coûte que coûte garder son influence sur son ancienne colonie, estime le Docteur en Sciences politiques et enseignant-chercheur à l’Université catholique de l’Afrique de l’Ouest (Ucao) de Dakar, Adama Sadio, interrogé par APA.1. Le retrait du Mali des soldats de Barkhane et Takuba a été décidé jeudi à l’occasion du Sommet UE-UA. Comment analysez-vous cette décision ? 

Les forces françaises sont au Mali depuis neuf ans, mais cela n’a pas empêché le pays de vivre dans l’insécurité. L’instabilité persiste. D’ailleurs, c’est ce qui explique le mécontentement des populations et autorités maliennes qui demandent leur départ.

Maintenant, nous sommes dans une dynamique géopolitique mondiale où le Mali fait appel à la Russie pour ne pas dire des « mercenaires russes » également présents en Centrafrique.

Il y a de cela un an, ce sont ces mêmes mercenaires qui avaient aidé le pouvoir de Bangui, menacé par les rebelles, à se maintenir. Ces hommes sont aussi intervenus en Syrie lorsque le régime de Bachar Al Assad était dans de grandes difficultés.

La guerre contre le jihadisme au Sahel est extrêmement compliquée. Jusque-là, on peut dire que l’armée française a eu de bonnes intentions. Cependant, rien n’est encore gagné dans les faits.

L’avenir nous dira si le retrait des troupes étrangères est un pari risqué pour le Mali ou non. Une chose est sûre : Wagner a déjà obtenu des résultats ailleurs même si on l’accuse de tous les noms d’oiseaux, notamment des violations de droits humains…

Nous ne devons pas oublier de rappeler que l’armée française, qui est intervenue en Centrafrique sous la bannière des Nations Unies, a également commis des actes de pédophilie. C’est dire que ce que l’on reproche aux Russes actuellement, on le retrouve dans d’autres armées.

2. la France et ses alliés vont se redéployer d’autres pays du Sahel. Que vous inspire ce choix ?

C’est juste parce que la France ne veut pas perdre le Mali. À vrai dire, elle ne veut pas quitter le Mali. L’enjeu n’est pas seulement la démocratie. Il est beaucoup plus géostratégique et économique.

Au Tchad par exemple, Paris a intronisé Deby fils à la tête du pays et mené un lobbying intense pour ne pas que N’Djamena soit sanctionné par l’Union Africaine (UA) ou la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale.

Tout le contraire de ce que l’Elysée a fait pour Bamako alors que les deux pouvoirs sont issus de coup d’Etat. La France a activé tous ses leviers pour que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), l’UA et la communauté internationale sanctionnent le Mali.

Cela est dû au fait que la France ne veut pas quitter et perdre le Mali. Un rapport du Sénat français, publié en 2014, dit que l’avenir de l’Hexagone est en Afrique.

La France est en effet une voiture dont le moteur est le continent noir. Elle a carrément besoin de lui. Le problème est qu’aujourd’hui, il y a un sentiment, pas anti-français comme le disent certains, mais plutôt un sentiment antipolitique française en Afrique qui gagne de plus en plus de terrain.

La France a perdu la Centrafrique. Aujourd’hui, avec la junte malienne, Paris est également sur le point de perdre. Il y a un effet de contagion qu’elle redoute.

L’autre aspect qu’il ne faut pas perdre de vue, si la France est membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, au-delà d’être parmi les Etats vainqueurs de la seconde guerre mondiale, c’est parce qu’elle a eu des colonies importantes sur le continent africain.

Il faut ajouter la démographie galopante de ce continent qui inquiète d’une part les occidentaux, mais qui représente en même temps un marché énorme pour leurs entreprises.

Plusieurs grandes enseignes européennes s’installent dans nos pays. C’est une politique bien pensée par les Occidentaux. Chaque année, un pays africain découvre du pétrole ou du gaz.

La France a de plus en plus besoin de ces ressources pour assurer son approvisionnement surtout dans un contexte très tendu avec la Russie. Enfin, elle a besoin de l’Afrique pour s’affirmer comme une puissance militaire africaine. C’est seulement dans ce continent que la France peut changer le cours de l’histoire d’un pays.

Le Mali presse les militaires français à quitter son territoire

Au lendemain de l’annonce d’un « retrait coordonné » des soldats français et de leurs alliés européens, les autorités de transition maliennes veulent que cette opération se fasse « sans délai ».Le Mali d’Assimi Goïta a hâte de tourner la page. Dans un communiqué, publié ce vendredi, Bamako enjoint à Paris de ne pas perdre de temps pour le retrait des forces militaires de Barkhane et Takuba.

Les autorités de transition prennent acte de la « décision unilatérale » de la France même si elle constitue une « violation » des accords liant les deux pays ainsi que d’autres partenaires. Au plus vite, le gouvernement malien s’attend donc à ce que ces troupes étrangères quittent son territoire national sous sa supervision.

 

Le sommet UE-UA soulève de « grands espoirs », selon Faki Mahamat

Le sixième sommet euro-africain suscite de « réelles » attentes au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents, a soutenu jeudi le président de la Commission de l’Union africaine.

Le changement s’impose désormais dans les relations entre l’Afrique et l’Europe. S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre qui se tient à Bruxelles, la capitale de l’UE, Moussa Faki Mahamat a fait savoir que « de grands espoirs sont soulevés aujourd’hui par notre sommet. Les attentes qu’il suscite au sein des gouvernements, des élites et des peuples des deux continents sont réelles ».

Quarante chefs d’Etat et de gouvernements africains et vingt-sept dirigeants européens sont réunis dans la capitale belge pour un sommet de refonte de la relation Afrique-Europe. Les dirigeants se retrouvent deux jours autour de tables rondes thématiques pour élaborer une série de projets concrets dans tous les domaines.

C’est ainsi que le président de la Commission de l’Union Africaine a mis hier sur la table une série de questions à propos de l’avenir des relations des deux continents. « Sera-t-il par ses décisions innovantes et courageuses ce sommet d’un partenariat rénové, revitalisé, nourri d’une âme nouvelle de pragmatisme créateur de projets concrets, structurants et transformateurs dont l’espérance a marqué ses travaux préparatoires ? Saura-t-il refonder les relations Afrique-Europe, dont le solide socle invite instamment à une adaptation à l’évolution mondiale vertigineuse où les exigences de rationalité, de technicité, de transparence, de redevabilité, d’égalité, sont les vrais paramètres de performance et de modernité de la gouvernance ? », s’est interrogé le Tchadien.

D’après M. Mahamat, il se dégage du parcours jusqu’ici accompli par le partenariat UA-UE « une préoccupation sur le comment de la mise en œuvre efficace et efficiente des différentes activités figurant dans les plans d’action. La lisibilité du partenariat ne pouvant être reflétée que dans des résultats tangibles. Ce souci du comment interpelle notre commune réflexion ».

Selon le président de la CUA, « deux paramètres » pourraient être conjointement pris en compte, à savoir, d’une part les mécanismes de financement et d’autre part les mécanismes de suivi et d’évaluation des projets et programmes.

Moussa Faki Mahamat souligne que les mécanismes classiques ont « clairement affiché leurs limites », invitant les deux Unions à « en inventer de nouveaux plus souples, plus efficaces, plus producteurs de résultats ». Pour lui, ces dernières devront surtout « coopérer plus efficacement dans la lutte contre les flux financiers illicites et rapatrier les fonds issus de tels flux vers l’Afrique ».

Par conséquent, « la bonne pratique d’évaluation périodique et régulière mérite d’être rapidement prise en compte, car elle offre le bénéfice de faciliter les ajustements conjoncturels requis et d’envisager l’avenir avec plus d’assurance et de maîtrise », suggère le Tchadien.

« Notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée » (Bazoum)

Le président nigérien Mohamed Bazoum, estime que le retrait des forces militaires européennes comme Barkhane et Takuba au nord Mali, risque de plonger tout le Sahel dans le chaos.Le président nigérien soutient qu’un départ de la force française Barkhane et de l’Union européenne Takuba, appelle à une réorganisation des pays du Sahel notamment le Niger qui partage une frontière avec le Mali. « Notre objectif est que notre frontière avec le Mali soit sécurisée. Nous prévoyons qu’après le départ de Barkhane et de Takuba, cette zone soit encore plus infestée et que les groupes terroristes se renforcent. Or, nous savons qu’ils ont vocation à étendre leur emprise » a indiqué Bazoum sur son compte Twitter.

Selon le chef de l’Etat de ce pays du G5 Sahel, les risques d’une résurgence des groupes jihadistes sont réels. « Le départ de Barkhane va créer un vide qui sera rempli par les organisations terroristes déjà présentes dans cette région. Cela va être une menace qui hypothéquera toute la stabilité du Mali d’abord, puis celle du Niger et de la sous-région par effet de contagion » craint-t-il. Bazoum déplore le retrait des forces militaires Barkhane et Takuba qui, à ses yeux, jouent un rôle très important dans la sécurisation du nord du Mali, si proche du Niger.

Barkhane va quitter le territoire malien, mais pas la bande du Sahel puisque les discussions engagées à Paris avec les pays ont « débouché à l’unanimité sur la nécessité d’une réarticulation du dispositif qui était en place au Mali Cela conduira notamment à une forme de présence de ces forces au Niger et sur le territoire d’autres pays africains, un peu plus au sud, qui en feraient la demande », s’est réjoui le président nigerien.

Au regard des développements récents au Bénin, il est clair, justifie Bazoum, « que ces pays ont des besoins. Il est prévisible qu’un certain nombre de ces forces soient disposées dans ces régions face à ces nouvelles menaces, ainsi qu’au Niger » dit-il.

Le Niger devrait accueillir de nouvelles bases pour la force militaire européenne Takuba, indique Bazoum. Cette décision va offrir de « grands avantages
à son pays », selon le successeur de Mahamadou Issoufou, arrivé au pouvoir en avril 2021. Car selon Bazoum, la « forces spéciales dispose de capacités répondant à la menace posée par les organisations terroristes ». A ce titre ajoute-t-il, « les discussions sont en cours avec la France et l’Union européenne et des protocoles doivent être signés à partir du mois de juin » informe Mohamed Bazoum.

Mais l’arrivée de Barkhane et Takuba suscitent déjà des remous au Niger. Selon Moussa Tchangari, secrétaire général de l’Association Alternative espace citoyens cité par Deutsche Welle, « C’est un risque que le régime prend en acceptant ce redéploiement ». Un risque surtout pour Mohamed Bazoum, qui après avoir contenu les contestations liées à son élection, joue avec « sa stabilité, son maintien (au pouvoir) au moment où on assiste, dans notre espace sahélien et en Afrique de l’Ouest de façon générale, à un retour des militaires aux affaires », explique-t-il.

Inauguration du Centre d’employabilité Francophone de N’Djamena

Le Centre d’Employabilité Francophone (CEF) de N’Djamena a été inauguré le jeudi 17 février 2022

Avec la présence effective de Monsieur Mamadou Gana Boukar , Secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur, à la recherche scientifique et à l’innovation, représentant Madame la Ministre, du Ministre de la Jeunesse, des sports et de la promotion de l’entrepreneuriat, Routouang Mohamed Ndonga Christian , de la Directrice régionale de l’Agence Universitaire de la Francophonie en Afrique centrale et Grands Lacs, le Prof. Aissatou SY-WONYU (à distance et en ligne depuis Yaoundé et du Président de l’Université de N’Djaména, le Prof. Saleh DAOUSSA HAGGAR.

Hébergé au sein des locaux de l’AUF Tchad, le CEFNDjaména est un espace destiné à accueillir des étudiants, des coachs, des animateurs, des entrepreneurs, des formateurs, des professionnels et des invités. Le CEF est conçu pour fournir des services d’accompagnement, de formation, de certification, de mise en contact et de tutorat orientés vers le développement personnel des étudiants par l’acquisition de compétences transversales, la préparation à l’insertion professionnelle, la stimulation de l’esprit entrepreneurial et du travail collaboratif et créatif.

Les autres CEF de la Région Afrique centrale et Grands Lacs seront inaugurés prochainement.

 

Tchad : le ministre des Sports a visité l’équipe nationale de football

Le 17 février 2022, le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat, Routouang Mohamed Ndonga Christian a rendu visite, à l’équipe nationale de football senior, lors d’une séance d’entrainement à l’Académie de Farcha, dans le 1er arrondissement de N’Djamena.

Les Sao version Football senior ont commencé les entrainements depuis vendredi dernier dans le cadre des préparatifs du match contre l’équipe nationale gambienne. Une présélection de 30 joueurs, coptés dans les différents clubs nationaux, a été faite.

Selon les explications de l’Entraineur Principal, M. Mahamat Allamine Abakar, un casernement est prévu à partir du 24 février à N’Djamena. Une « mise au vert » est envisagée à Douala, à partir du 10 mars, pour permettre aux joueurs professionnels de rejoindre le groupe en vue de la constitution de l’équipe finale. Des matches amicaux sont aussi en négociation.

Le ministre en charge des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian a, tout d’abord, félicité le staff du Comité de normalisation qui n’a ménagé aucun effort pour réunir l’équipe. « Depuis plusieurs années nous nous battons pour atteindre un niveau dans les compétitions internationales. Après un temps mort dans le football, nous avons bien voulu prendre le défi d’atteindre un niveau plus haut dans la présélection de la CAN. Ceci va avec toutes les attentes du peuple tchadien, a-t-il déclaré.

Tchad : le Parti socialiste sans frontières marche pour la justice et la sécurité

Des militants du Parti socialiste sans frontières (PSF) sont sortis ce 18 février 2022, pour marcher pour la justice et la sécurité au Tchad.

Cette marche a été autorisée la veille par le ministre en charge de la Sécurité publique. Cette marche du PSF, pour la justice et la sécurité est coordonnée par le leader du parti, Yaya Dillo Betchi. Il a d’ailleurs organisé une conférence de presse la veille, pour donner des orientations. La rencontre avec les journalistes et ses partisans s’est déroulée au siège du parti à N’Djamena.

Pour cette marche,  l’itinéraire suivi va du rond-point de Dembé jusqu’à la bourse de travail, comme précisé dans la décision du ministre de la Sécurité publique.

En plus des pancartes et banderoles contre l’injustice et l’insécurité, les marcheurs disent : « non au renouvellement de la période de transition ». Ils demandent également la libération de Hamat Haoun Lary.

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Détails à suivre…

La santé doit être « au cœur » du partenariat Afrique-Europe (Macky Sall)

Pour le chef de l’Etat sénégalais et président en exercice de l’Union Africaine (UA), « sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible ».La relance économique tant espérée par les dirigeants a des préalables. Et la plus importante, selon le président Macky Sall, est la sécurité sanitaire. S’exprimant dans une tribune publiée, ce jeudi, premier jour du sixième Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA), qui se tient à Bruxelles (Belgique), il a fait savoir que la santé est l’un secteur crucial que doit prendre en compte le partenariat entre les deux continents.

« Sans sécurité sanitaire, la relance économique est impossible. La crise du Covid-19 le prouve, de même qu’elle a prouvé l’interdépendance entre nos deux continents », a soutenu Macky Sall, rappelant que la santé ne faisait pas partie, en 2017, des quatre domaines stratégiques considérés comme prioritaires à l’occasion du cinquième sommet entre l’UE et l’UA.

Le président en exercice de l’UA relève qu’entre-temps, la pandémie de Covid-19 « a dévasté le monde, nous rappelant une vérité que nous avions tendance à oublier : notre santé, clé de notre bien-être, est aussi le fondement de notre agenda de développement commun ». Il a ainsi invité les uns et les autres à ne pas reproduire « les mêmes erreurs ».

Par ailleurs, le président Macky Sall a rappelé que « de nombreux pays d’Afrique ont vu leur marge budgétaire se réduire et leurs efforts en matière de santé mis à mal ». Cela a durement affecté les programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme, trois épidémies qui freinent considérablement le développement de l’Afrique, a-t-il ajouté.

Partant de constat, Macky Sall a souligné la nécessité pour le partenariat UE-UA de reconnaître l’urgence de renforcer les systèmes de santé des pays africains et d’en faire un domaine d’investissement prioritaire. A l’en croire, cela permettra de concrétiser la relance et prémunir les économies des conséquences d’une future pandémie.

Pour le chef de l’Etat sénégalais, « ce sommet sera aussi celui qui changera, pour de bon, le paradigme de la coopération entre l’UE et l’Afrique, que nous souhaitons voir fondée sur une relation de partenariat entre pairs, sur la base d’objectifs partagés. » Selon lui, « la santé en est un ».

Macky Sall a appelé « l’Union européenne, ses Etats membres et la communauté internationale à renforcer sa collaboration avec le Fonds mondial et l’ensemble des organisations multilatérales de santé afin que nous puissions, ensemble, continuer à sauver des vies et préserver nos perspectives communes de développement équitable et durable ».

il est interdit aux militaires de se prononcer sur les questions politiques sur Facebook et WhatsApp

Une décision du chef d’état-major général des armées, du 15 février 2022, interdit désormais aux militaires tchadiens d’intervenir sur les sujets politiques dans les fora, Facebook et WhatsApp.

Au Tchad, les éléments de Forces de défense et sécurité ne doivent, ni participer, moins encore participer aux débats à connotations politiques sur les réseaux sociaux, Facebook et WhatsApp. C’est une décision du, chef d’état-major général des armées (CEMGA),Abakar Abdelkérim Daoud.

Il dit avoir constaté avec regret que, les militaires critiquent publiquement les actions gouvernementales sur ces plateformes. « D’autres vont jusqu’à organiser des réunions secrètes pour défendre la cause de leur communauté ignorant la règle d’or de l’armée qui impose une neutralité totale des militaires face aux questions politiques ». Le CEMGA met en garde les éléments de, l’armée de terre, Armée de l’air, GNNT, DGGN et la DGSSIE.

« Désormais, ceux qui se rendront coupables en publiant des informations et/ou en participant à des réunions à caractère politique se verront sévèrement sanctionner conformément aux textes en vigueur », peut-on lire dans la note de service.

La Banque de l’UE soutient le secteur privé africain

L’institution financière va débloquer 62 millions d’euros pour accompagner les entreprises privées touchées par la crise sanitaire de la Covid-19.L’investissement dans le secteur privé en Afrique, comme partout ailleurs dans le monde, est indispensable pour remédier aux conséquences de la crise sanitaire et enclencher une croissance durable. Les fonds de la Banque européenne d’investissement (BEI) promis en marge du Sommet Union européenne-Union africaine (17-18 février à Bruxelles) permettront de financer six initiatives d’investissement à fort impact en faveur du secteur privé.

Il s’agit entre autres de l’accélération de l’investissement dans les jeunes pousses du secteur technologique d’Afrique, la garantie de l’accès au financement des populations éloignées et fragiles et le soutien au financement du secteur privé avec les principales banques africaines locales.

Tchad : le ministère de la Sécurité autorise finalement la marche du PSF

Après avoir refusé, dans un premier temps, la correspondance du Parti socialiste sans frontières, relative à la marche du vendredi 18 février 2022, le ministère de la Sécurité vient d’autoriser ladite marche.

La marche initiée par le Parti socialiste sans frontières pour la  justice et la sécurité, aura bel et bien lieu. Elle a été autorisée ce 17 février, par le ministre en charge de la Sécurité publique, Souleyman Abakar Adam. L’itinéraire retenu est du Rond-point de Dembé à la Bourse du travail.

L’heure de rassemblement est fixée à 7 heures, selon le parti, rappellent les organisateurs. Le parti fait savoir que des bus seront prévus pour la circonstance. A partir des points suivants, rond-point de Farcha,  rond-point de Goudji, rond-point Goudji, rond-point Hamama et rond-point Walia.

Le président du Parti socialiste avait dénoncé le refus de réceptionner sa correspondance au ministère de la Sécurité. La raison évoquée était : « le ministre a donné des instructions de ne pas réceptionner les correspondances à son absence », s’était plaint, Yaya Dillo Djerou. Ainsi, il avait entrepris de faire un dépôt par voie d’huissier, ça n’a pas marché.

Il a enfin déposé le courrier sur sa page Facebook, pour que le « ministre de la Sécurité Publique le lise et pour que cela ne soit pas un motif d’interdiction », de la grande marche contre « l’insécurité et l’injustice ».

Tchad : le ministère de la Jeunesse et des Sports organise des audits des compétences

Dans les prochains jours, le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat entend organiser des audits des compétences, dans son département.

C’est du moins ce qu’on peut lire, dans la note rendue public le 17 février 2022, le secrétaire général dudit. Dr. Lona Ouaidou Ramadan, écrit : « il est demandé à tout le personnel ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’entrepreneuriat de déposer son CV à jour à la direction des ressources humaines le 25 février 2022. »

 L’objectif de l’audit des compétences est d’évaluer les profils du personnel au vu des attributions, de définir les besoins en renforcement des capacités et le redéploiement du personnel du ministère afin de permettre une meilleure gestion et les allocations des compétences.

L’approche est appréciée par plusieurs citoyens qui estiment les autres départements ministériels devraient s’en inspirer.

« L’anti-terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains » (Macky Sall)

Le combat contre les groupes jihadistes au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains », a estimé à Paris le président sénégalais Macky Sall, réagissant à l’annonce du retrait du Mali des forces françaises et européennes.« Nous comprenons cette décision » a déclaré Macky Sall  ce jeudi matin dans une conférence de presse commune avec le président Emmanuel Macron, Nana Akufo-Addo, president en exercise delà Cedeao et Charles Michel, président du Conseil européen. 

Le president sénégalais qui assure la présidence tournante de l’Union africaine, a soutenu que « la lutte contre le terrorisme au Sahel ne saurait être la seule affaire des pays africains ».

Macky Sall s’est réjoui par ailleurs de la décision de la France de l’Union européenne d’accompagner les pays du Sahel et du Golfe de Guinée en proie au jihadisme. « Nous sommes heureux que l’engagement ait été renouvelé de rester dans la région et de réarticuler le dispositif », a-t-il dit en ce sens.

Emmanuel Macron a soutenu ce jeudi à Paris lors d’une conférence de presse commune avec l’UE, la Cedeao et l’UA que les forces militaires françaises Barkhane et européennes Takuba vont quitter définitivement le territoire malien lors d’un « retrait coordonné ».

Une décision qui vient entériner les mesures arrêtées mercredi soir lors d’un dîner de travail à l’Élysée réunissant plusieurs dirigeants européens et des pays du G5 Sahel, de la Cedeao et l’UA.