Tchad : fin de course pour un policier qui arrache les sacs à N’Djamena

La gendarmerie nationale a présenté, ce 05 mai 2022, 37 présumés malfrats dont un policier qui a arraché le sac à main d’une femme, dans la ville de N’Djamena.

Dans le cadre de ses opérations dans la cité capitale, la gendarmerie nationale est parvenue à mettre en déroute 37 présumés malfrats. D’après les explications du commandant de la légion N° 10 de Gendarmerie de Ndjamena, ces derniers ont été appréhendés pour diverses infractions. Les opérations ont été menées par différents groupements de la gendarmerie nationale.

Au cours de la mise au point de la situation sécuritaire, plusieurs pièces à conviction ont également été présentées, fait savoir le colonel Bendodjim Benainbeye Serge.  Notamment, 12 motos, 5 armes à feu et une somme d’argent de 100 000 francs de faux billets de banque, énumère le directeur général de la Gendarmerie nationale.

Les présumés malfrats quant à eux, sont impliqués dans les cas d’agressions, vols à mains armés, vol de motos, vol de butane de gaz butane.

Tchad : la gendarmerie nationale a capturé une cinquantaine de présumés malfrats

En complicité avec une autre personne, le policier de la liste a arraché le sac d’une femme au marché.

Tchad : l’Université de N’Djamena peine à décoller après 50 ans d’existence

Créé en 1971, l’Université de N’Djamena célèbre du 04 au 09 mai 2022, ses cinquante ans. Malgré son demi-siècle, ce temple du savoir ne répond pas aux attentes.

Cinquante ans après sa création, l’Université de N’Djamena est à la traine. L’institution universitaire souffre d’un manque criard ressources humaines, financières et matérielles. Egalement le non-respect du calendrier académique avec pour corollaire, les années élargies.

Sur le plan infrastructurel, les bâtiments et différentes construction sont vétustes. L’on remarque également un manque d’équipements. Or le monde avance au rythme du numérique.

L’Université de N’Djamena en chiffre c’est, plus de 30.000 étudiants pour 7 facultés. Les campus sont repartis en 4, notamment, Toukra, Ardepdjoumal, Gardolé et Farcha. Le ratio enseignant/étudiants n’est vraisemblablement pas respecté. D’après l’Université de N’Djamena, 600 enseignants sont enregistrés. A savoir, 12 Professeurs titulaires, 49 Maîtres de Conférences, 175 Maîtres Assistants et 364 Assistants d’universités.

Au cours du lancement des activités marquant le cinquantenaire, le président de l’Université a posé quelques doléances au premier ministre de transition. Le Pr Mahamat Saleh Daoussa Hagar, souhaite que le gouvernement accompagne : « cette première université du pays qui manque des ressources financières et matérielles conséquentes. »

Le premier ministre de Transition Pahimi Padacké Albert a déclaré promet que le gouvernement répondra favorablement aux doléances posées afin de relever les Il promet également, la finition des travaux de construction du campus de Toukra, qui selon lui, est une priorité absolue.

Tchad : 10 véhicules de terrain remis à la gendarmerie nationale

Le 04 mai 2022, dix véhicules de terrain ont été remis Com/légion n°10 de Ndjamena, par le directeur général de la gendarmerie nationale, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty.

Ces véhicules ont été attribués à la gendarmerie nationale par la junte au pouvoir. Ils serviront à renforcer les patrouilles de sécurité dans la ville de N’Djamena. En remettant les clés au Com/légion n°10 de N’Djamena, le général de division, Djontan Marcel Hoinaty a souligné que les engins seront répartis entre les brigades Urbaines de N’Djamena. Les éléments de la gendarmerie  pourront travailler aisément, se réjouit le patron de la gendarmerie nationale. Il ajoute que : « ce geste très louable va contribuer considérablement à la sécurité dans la ville de N’Djamena. »

Le général, Djontan Marcel Hoinaty promet d’autres véhicules et matériels de travail. Il met en garde, les coupables de mauvaise utilisation de ces véhicules contre de sévères sanctions. Aux commandants des brigades urbaines de Ndjamena, le DG de la gendarmerie invite à une prise de responsabilité pour une utilisation à bon escient.

Tchad : tension entre policiers et civils après la mort d’un détenu

Les proches d’un jeune mort après sa mise en garde à vue au commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena, accusent la police de torture mortelle.

Le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement de N’Djamena a été le théâtre d’un évènement tragique le 3 mai 2022. Un présumé voleur, en garde à vue serait mort des suites des tortures.

Un véhicule pick-up, transportant un cadavre a stationné devant le commissariat de sécurité publique du 3e arrondissement. Il s’agirait de la dépouille d’un jeune torturé à mort par les éléments de maintien de l’ordre au CSP3. Le corps inerte est celui d’un jeune arrêté pour cas présumé de vol chez un colonel de l’armée. Les parents de la victime rapportent que ce dernier souffrait des troubles mentaux.

La famille regrette que leur proche ait été : «torturé puis relâché pour des soins ». Il poussera finalement son dernier souffle à l’hôpital. Après avoir essayé de le ramener à la vie en vain, la famille a transporté le corps au commissariat pour demander les comptes et obtenir réparation.

La police dément les faits de tortures dans un communiqué. « Contrairement à ce qui se dit sur la toile le défunt khalid Youssouf a été surpris en flagrant délit de vol d’argent et autres objets dans une voiture de marque Corolla où il a brisé les vitres. », peut-on lire.

« Il a été aussitôt conduit au Commissariat de sécurité publique No 3 par le propriétaire de ladite voiture. Informés de la situation, ses parents ont tenté de régler le problème à l’amiable puis ils ont demandé au commissaire de leur confier l’enfant qui, selon eux, souffrirait d’une maladie. Ce qui fut fait. La Police Nationale dément formellement les informations selon lesquelles ce dernier est décédé des suites de tortures. », conclut la note.

Tchad: les conséquences du report du dialogue national inclusif

Initialement prévue le 10 mai prochain, le dialogue nationale inclusif au Tchad a été reporté à une date « ultérieure ».Cette décision a été prise sur demande des partenaires du gouvernement tchadien notamment le Qatar, médiateur dans ce pré-dialogue.

Les pourparlers lancés le 13 mars dernier à Doha entre les représentants du gouvernement tchadien et plusieurs mouvements rebelles sont au point mort depuis plusieurs semaines. Et l’un des plus puissants groupes rebelles du pays, le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), a même claqué la porte début avril. 

Dans un communiqué, le ministère tchadien des Affaires étrangères n’a pas donné de nouveau calendrier, mais il a évoqué un « accord des plus hautes autorités de la Transition pour un report du Dialogue national inclusif à une date ultérieure qui sera retenue après consultations avec les institutions et les acteurs politiques pertinents ».

Transition chamboulée

Après la mort d’Idriss Deby Itno le 20 avril 2021, son successeur Mahamat Idriss Deby, intronisé président du Conseil militaire de transition (CMT) du Tchad, a engagé de larges consultations avec des groupes rebelles. Celles-ci devront déboucher sur une remise du pouvoir aux civils au sortir des prochaines élections dont la date n’est pas encore fixé.

La transition dix-huit (18) annoncée après sa prise de pouvoir, doit déboucher sur l’organisation des « élections libres et démocratiques » au terme du dialogue national inclusif (DNI). Ce report pourrait entraîner un chamboulement du calendrier de la transition.

Tchad : un centre de formation en couture inauguré à Koumra

Un centre de couture pour femme, dénommé YANYEDJI a été inauguré le 28 avril 2022 à Koumra, dans la province du Mandoul.

La ministre en charge de la Femme, Amina Priscille Longoh, a inauguré à Koumra, le centre de formation de couture pour femmes. Il vise à l’autonomisation économique de la femme et au développement de la province.

Le gouverneur du Mandoul le Général Hissein Dakou encourage et motive la gente féminine du Mandoul qui ne cesse de se battre au quotidien pour son épanouissement. hamat Idriss Deby Itno qui fait de l’épanouissement de la femme l’une de ses priorités.

Ce genre de structure sera établit dans toutes les provinces du pays, assure la ministre de la femme. S’adressant aux bénéficiaires, elle demande de faire bon usage de ce centre.

Pour la déléguée de l’action sociale du Mandoul, Manguem Blanche, ce centre permettra de renforcer les femmes en les poussant vers la création d’activités génératrices de revenus.

Les bénéficiaires remercient le ministère en charge de la Femme pour l’ouverture de ce centre de couture et les efforts consentis dans le cadre de la promotion et de l’autonomisation des femmes du Mandoul.

Tchad : 12 malfrats en route pour la prison de Korotoro

Les forces de défense et de sécurité ont mis en déroute 12 présumés malfrats dans la province du Sila. Des armes à feu ont également été saisies.

Dans la journée du 28 avril 2022, le gouverneur de la province du Sila, Ismail Yamouda Djorbo a présenté des présumés hors la loi. Ils ont été au cours des opérations de forces de défense et de sécurité. Au total, 12 malfrats et 23 armes dont 17 de guerre et 6 de petit calibre ont été présentés par le patron de la province.

« Ces malfrats sans foi ni loi qui continuent à commettre leurs forfaits et arracher le sommeil à la population et l’administration seront envoyés à Korotoro », a laissé entendre le gouverneur du Sila. Ismail Yamouda Djorbo note que c’est grâce à la vigilance de la population que cela a été possible.

Pour précision, la prison de Korotoro est un centre de détention de haute sécurité, bâtit dans le désert. La présententation de ces 12 s’est déroulée en présence, des autorités administratives et traditionnelles de la circonscription.

Le Tchad ouvre des assises sur la situation des droits de l’Homme

Le ministère de la justice en collaboration avec les organisations de défense des droits humains ont ouvert, le 27 avril 2022, des travaux sur la situation des droits de l’Homme au Tchad.

Après le premier forum des droits de l’Homme organisé en 2009, place au deuxième. Le gouvernement du Tchad et les acteurs de défense de droits de l’Homme analysent pendant 3 jours, la situation des droits humains dans le pays. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du deuxième forum national des droits de l’Homme.  Les travaux sont organisés quelques jours de la tenue du dialogue national inclusif prévu le 10 mai 2022. Il est question pour les participants, de discuter sans tabous des sujets liés aux libertés fondamentales. Car les recommandations issues des travaux seront prises en compte au dialogue national inclusif.

D’ores et déjà, le ministre de la Justice estime qu’une avancée notable a été enregistrée. « Qui l’aurait cru, à peine plus d’une année, moi qui vous parle actuellement, étais régulièrement traqué et pourchassé comme un gibier». Il évoque également la réhabilitation de certains activistes. Notamment Makaila Nguebla, nommé conseiller du président du Conseil militaire de transition. Et la désignation de Mahamat Nour Ibédou à la présidence de la CNDH.

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Pour le représentant du bureau du Haut-commissariat des Nations-Unies pour les droits de l’homme au Tchad : « Cette initiative offre un espace d’expression et de discussion aux acteurs des droits de l’homme, pour mieux analyser, de manière générale, la situation de droits de l’homme au Tchad ».

Les recommandations issues de ce forum de 3 jours seront transmises au gouvernement et à la Commission d’organisation du dit Dialogue.

Le Tchad cible l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base

La Banque mondiale a approuvé le 15 avril 2022, un don de 150 millions de dollars de l’Association Internationale de Développement (IDA). Pour soutenir l’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad.

Le Projet d’amélioration des résultats d’apprentissage de l’éducation de base au Tchad (PARAEB) vise à accroître l’accès à l’enseignement primaire tout en ciblant également la qualité de l’enseignement pour la lecture, l’écriture et le calcul par des réformes du système de développement professionnel continu des enseignants, et par le renforcement de leurs capacités, celles des directeurs d’école et du personnel de soutien pédagogique.

Le projet vise aussi à fournir des outils numériques pour une pédagogie efficace, et étendre l’usage de la langue maternelle en tant que langue d’enseignement dans environ 1.200 écoles. Il viendra également renforcer la qualité de l’enseignement dans cinq écoles normales d’instituteurs bilingues (ENIB). Par ailleurs, le projet contribuera au renforcement des capacités des systèmes de gestion tel le système d’information et gestion de l’éducation, et la gestion des ressources humaines.

« Le projet va au-delà des opérations précédentes de la Banque mondiale dans le domaine de l’éducation en introduisant les conditions basées sur la performance (CBP). Elles seront utilisées pour renforcer les systèmes d’intégration des maîtres communautaires dans le secteur public et améliorer leur gestion et leur financement sur une base durable », a déclaré Rasit Pertev, représentant résident de la Banque mondiale au Tchad. Les conditions basées sur la performance seront utilisées pour garantir la prise en charge par le gouvernement de la gestion des maîtres communautaires de manière durable après la clôture du projet.

En effet, le PARAEB va renforcer le recrutement et le financement des enseignants du primaire et plus particulièrement des maitres communautaires à travers deux options : 2.000 maîtres communautaires niveau 2 seront progressivement intégrés à la fonction publique, dont 50 % des femmes, et 10.800 autres bénéficieront des subsides de l’Etat durant les cinq années de vie du projet.

En termes d’accès équitable, le projet appuiera les écoles publiques et communautaires dans trois domaines : la fourniture d’infrastructures scolaires de base aux communautés qui n’en ont pas ; l’élargissement des espaces dans les écoles existantes permettant la gestion des classes surchargées ; enfin, des cours de rattrapage dispensés aux enfants hors du système scolaire, ainsi qu’aux enfants à la traîne et risquant d’abandonner l’école.

Environ 2,8 millions d’élèves inscrits dans les écoles primaires publiques et communautaires bénéficieront du renforcement des capacités de 31.500 enseignants, directeurs d’école, et personnel d’encadrement pédagogique. Et quelques 3,2 millions d’élèves bénéficieront de l’augmentation de l’accès équitable à des environnements d’apprentissage de qualité et l’élargissement d’espaces couverts pour l’accueil de salles de classe surpeuplées.

Tchad : Restitution et adoption du rapport d’évaluation du PNDS 3

Le ministère de la Santé Publique organise un atelier de restitution et d’adoption du rapport d’évaluation du Plan National de Développement troisième génération (PNDS 3).

Cet atelier qui réunit des cadres du ministère en charge de la santé et d’autres parties prenantes a pour objectif : présenter une synthèse du rapport, relire le rapport en travaux de groupe, intégrer toutes les observations afin d’améliorer le rapport, valider en plénière les différentes parties du rapport d’évaluation du PNDS 3 et adopter le rapport de l’évaluation du PNDS 3.

Le représentant de l’OMS Dr Eyong John dans son intervention a loué les efforts du ministère de la santé pour la mise en œuvre de ce plan malgré les difficultés rencontrées depuis le début du processus. Dr Eyong John a affirmé la disponibilité de son organisation à accompagner l’Etat tchadien à travers le ministère de la santé publique dans sa lutte pour la santé de la population.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a exprimé sa satisfaction au comité qui a fait le travail malgré les difficultés liées au Covid-19 et tenu à finaliser ce document très important. Dr Ismael Barh Bachar a demandé une franche participation pendant les travaux pour permettre de lancer un nouveau PNDS, que les difficultés du plan passé permettent de relever les défis et atteindre les objectifs des ODD. Le secrétaire général a dit qu’à partir de cet atelier, les attentes sont grandes pour sortir un document bien affiné dans la mise en œuvre.

Tchad : formation des jeunes filles sur les métiers des TIC

Dans le cadre de la Journée internationale des jeunes dans le secteur des TIC, deux ministères initient une opération de sensibilisation.

En prélude à la journée internationale des jeunes filles dans les TIC qui sera célébrée le 28 Avril prochain à Abeche dans la Province du Ouaddai, le Ministère des postes et de l’Economie Numérique et celui en charge de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfance organisent des formations en Informatique et des sensibilisations dans les Écoles et Universités des quelques provinces du pays.

Les sites retenus sont Abéché (site National), N’Djaména, Doba et Kelo.

Le Thème retenu cette année est : «Accès et Sécurité des jeunes filles du Tchad aux TIC».

L’objectif de ces rencontres avec les jeunes filles est de les inciter à embrasser les TIC mais aussi à se méfier de mauvais usage.

D’autres rencontres sont prévues dans d’autres Écoles et Universités.

Notons que l’Union Internationale des Télécommunications a instauré le dernier jeudi du mois d’avril de chaque année à la célébration de la Journée Internationale des jeunes filles dans les TIC.

 

Afrique de l’Ouest : les solutions endogènes pour contrer la faim (FAO)

Dans un entretien accordé à APA, le Coordonnateur du bureau sous-régional de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle en anglais) pour l’Afrique de l’Ouest, Robert Gueï, invite les États à davantage développer leurs productions locales.1. Qu’est ce qui explique le risque de famine en Afrique de l’Ouest que votre organisation redoute ?

Plusieurs facteurs peuvent être convoqués. Nous avons l’exacerbation de la crise sécuritaire dans le bassin du lac Tchad et l’insécurité qui règne dans la partie anglophone du Cameroun. En Afrique de l’Ouest, la crise sécuritaire se dégrade également au Nord-Est du Nigeria et se propage dans d’autres zones du pays. Nous savons tous aussi ce qui se passe dans la zone des trois frontières (Burkina, Mali et Niger) où des bandes armées sévissent.

Cette situation a causé des déplacements de populations qui ont alors perdu leurs capacités de production. Ces gens sont aujourd’hui dépendants des aides humanitaires. Cela a un impact sur la sécurité alimentaire. En outre, le Sahel est confronté au changement climatique. Les phénomènes extrêmes (longues sécheresses, inondations…) affectent la production agricole. Par ailleurs, les affrontements ethniques liés souvent au pastoralisme s’accentuent. La Covid-19 est venue aggraver la situation. Les crises politiques, ayant occasionné les coups d’État, ont multiplié les tensions et moult frontières ont ainsi été fermées. Aujourd’hui, la crise ukrainienne a déjà un impact sur l’inflation. Ce sont tous ces facteurs réunis qui menacent la sécurité alimentaire de la région.

2. Qu’est-ce que la FAO préconise comme réponses ?

Notre mandat est de développer l’agriculture et l’alimentation dans le monde. Donc, en ce qui concerne la production agricole et la production animale et même dans le domaine de la gestion des ressources naturelles, nous aidons les pays à pouvoir faire face à ces crises. Mais il faut dire qu’ils ne pourront pas le faire seuls. C’est pourquoi, ils sont soutenus par des organisations sous-régionales.

La crise ukrainienne devrait ouvrir les yeux des dirigeants de la sous-région. Ils ne pourront pas toujours compter sur l’extérieur pour nourrir leurs populations. Il faut résolument croître les capacités internes de ces pays pour produire suffisamment ce dont ils ont besoin. Nous aidons les pays à se préparer contre les effets de cette guerre en Europe en augmentant la production locale et en développant les chaînes de valeurs avec nos céréales. Nous les assistons également dans la fabrication de l’engrais au niveau local.

3. Les États de la région sont-ils préparés à faire face à une éventuelle crise alimentaire ?

Il faut signaler que certains États n’ont suffisamment pas investi dans la production agricole. Ce secteur n’a malheureusement pas été considéré comme une priorité. Cette crise permet ainsi d’ouvrir les yeux de ceux-là qui ont négligé l’agriculture.

Les données de la FAO ont montré que nous sommes très dépendants de l’Ukraine et de la Russie d’où nous importons du blé devenu au fil du temps une denrée incontournable de notre alimentation. Nous avons pourtant d’autres farines issues du maïs, du mil, du sorgho… Dans certains pays, elles sont mélangées avec la farine de blé pour fabriquer du pain. C’est le moment pour nos gouvernants de promouvoir ces farines et le pain qui en provient. Cela ne veut pas dire que nous allons nous passer de la farine de blé, mais cette crise est l’occasion pour nous de développer notre agriculture locale.

Par ailleurs, il faut encourager le secteur privé pour qu’il puisse intervenir. Il faut faire en sorte que les femmes et les jeunes, qui constituent une force inestimable pour le travail agricole, puissent mener à bien leurs projets en accédant notamment à la terre, à l’eau, à la formation et aux financements. Ce n’est pas souvent le cas. Nous pensons qu’avec cette crise les choses vont commencer à se mettre en place.

Tchad : un policier secrètement détenu aux renseignements généraux

Depuis 14 jours, Mekila Elysee Assingar, policier aux renseignements généraux est introuvable. Le Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) lance un cri d’alerte.

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés (MCPL) a organisé un point de presse ce 26 avril 2022, pour dénoncer la détention arbitraire d’un policier, dans un cachot de la direction des renseignements généraux. Sorti  de la maison le mercredi 13 avril 2022 pour son lieu de service, Mekila Elysee Assingar n’est pas regagné la maison. « Ses téléphones portables ne répondent pas; sa femme et ses deux enfants ainsi que sa grande famille n’ont aucune nouvelle de lui depuis ce temps », regrette le MPCL.

Après 14 jours de détention arbitraire, « aucun motif n’est notifié à sa famille, il n’est pas non plus présenté à un juge », s’inquiète le mouvement, qui estime que le : « le délai de garde à vue est largement dépassé ».

Le  Mouvement Citoyen pour la Préservation des Libertés a de la peine à admettre qu’au moment où les autorités s’activent à organiser un dialogue national inclusif pour réconcilier les cœurs et les esprits, des paisibles citoyens sont arrêtés, gardés au secret, comme si on était dans une jungle. « La détention sans motif d’un citoyen dans un Etat de droit est inadmissible et condamnable. »

« Tout en dénonçant la détention abusive et arbitraire de Monsieur Mekila Elysee Assingar, nous interpellons le procureur de la République de prendre ses responsabilités; par ailleurs, nous réclamons sa mise en liberté pure et simple ou le déférer au parquet s’il y a des charges qui pèseraient sur lui. Sinon Mekila Elysee Assingar est 1’otage personnel du directeur des Renseignements Généraux, Ahmat Dari Basine », conclu le MPCL.

Tchad : 93 motos remis aux animateurs pédagogiques de trois provinces

En vue de faire le suivi de proximité des activités sur le terrain, les animateurs pédagogiques des provinces du Mandoul, du Moyen Chari, du Batha et de Wadi-Fira ont bénéficié des motos.

Le ministère de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, avec l’appui de l’ONG Enfants du Monde et ProQEB, dote les animateurs pédagogiques de Provinces du Mandoul, du Moyen Chari, du Batha et de Wadi-Fira, des motos. Au total, 93 motos sont réparties dans les quatre provinces couvertes par le Programme de Promotion de la Qualité de l’Education de Base au Tchad (ProQEB).

Pour la province du Mandoul, une cérémonie de remise officielle de ces moyens a été organisée à Koumra, le lundi 25 avril 2022. La province a bénéficié de 30 motos. Cette donation vise à aider les principaux acteurs provinciaux de l’éducation à faire le suivi de proximité des activités sur le terrain.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Mog-nan Djimounta, en remettant les clés aux bénéficiaires a insisté sur la bonne gestion de ces engins. « Ces moyens de travail doivent servir uniquement au travail de suivi et d’évaluation sur le terrain. Nos enseignants souffrent du manque d’encadrement, ce qui impacte négativement sur leurs prestations. » Il instruit, ainsi, les responsables à différents niveaux à veiller à ce que ces motos soient utilisées à bon escient.

Le directeur du ProQEB, Boubakar Bocoum, annonce, par ailleurs, qu’après les motos, les délégations provinciales concernées bénéficieront encore des ordinateurs, imprimantes, tablettes et projecteurs.

Tchad : adoption du projet de loi portant organisation de la justice militaire

Le Conseil national de transition a adopté, le lundi 26 avril 2022, le projet de loi portant sur le code d’organisation de la justice militaire au Tchad.

Il s’est ouvert le 26 avril 2022, la première session ordinaire du Conseil national de transition (CNT). A l’issue des assises de la première journée, les conseillers nationaux ont adopté le projet de loi portant sur le code d’organisation de la justice militaire au Tchad. Le projet défendu par les ministres de la Défense et de la Justice vise à, moderniser et professionnaliser l’armée dans son ensemble. Il a été adopté par 60 voix, 1 abstention et zéro contre et non votant

Dans les faits, ce projet de loi permettra de juger les militaires dans une juridiction spécifique. Ils auront également leur maison d’arrêt. Les conseillers nationaux ont évalué la tendance des militaires à porter atteinte à la sécurité et à la dignité humaine. L’idée d’instituer des textes juridiques sur le comportement et les activités de force de défense et de sécurité, émane du forum national inclusif de 2018.

Le document est composé de quatre livres, six titres, vingt-huit chapitres, trente-huit sections et six paragraphes, comprenant au total 313 articles.

Tchad : démarrage des activités de la journée mondiale de lutte contre le paludisme

Le ministère de la Santé publique a lancé ce jour, les activités de la journée mondiale de lutte contre le paludisme.

« Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies » c’est le thème de la 15ème journée mondiale de lutte contre le paludisme dont les activités sont lancées ce lundi 25 avril 2022, par la Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale Dr Mbaidedji Dekandji Francine.

Le coordonnateur du programme national de lutte contre le paludisme et président de l’organisation a salué la présence massive des acteurs et leur engagement pour les actions de lutte contre le paludisme.

Dr Mahamat Saleh Issakha Diar a demandé aux partenaires de poursuivre leur soutien pour plus de résultat dans la lutte.

Le coordonnateur du système de santé au bureau OMS du Tchad, Dr John Euding Efobi a dit que la célébration de la journée mondiale contre le paludisme donne l’occasion de renforcer la lutte.

Il a par ailleurs réitéré la disponibilité de son organisation à soutenir le Tchad dans ce combat qui ajoute-t-il nécessite un système de santé performant avec un dispositif spécifique aux femmes et enfants, couches les plus exposées aux conséquences du paludisme.

La Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale a souligné que le thème choisi recommande le réajustement et l’innovation des stratégies de lutte. Dr Mbaidedji Dekandji Francine a rappelé qu’au Tchad, le paludisme reste la première motivation des consultations et première cause d’hospitalisations. Elle a demandé au personnel soignant de redoubler d’efforts pour faire face au paludisme.

Dr Mbaidedji Dekandji Francine a invité tous les acteurs et responsables des couches socio professionnelles à travailler dans une dynamique forte pour circonscrire le paludisme.

La Secrétaire d’Etat à la santé publique et à la solidarité nationale a remercié les partenaires techniques et financiers pour leur contribution sans faille et leur a demandé de continuer dans cet élan.

Source : ministère de la Santé

Tchad : Ali met en garde contre les dérapages dans l’exécution des travaux de curage

En vue d’éviter les inondations pendant la prochaine saison pluvieuse, le maire de la ville de N’Djamena, Ali Haroun s’est entretenu avec les entreprises en charge des travaux de curage.

Pour épargner les citoyens des inondations, cette année, le maire de la ville, Ali Haroun, a tenu une réunion, le 23 avril 2022, dans la salle du Conseil Municipal, avec les responsables des entreprises ayant été sélectionné pour les travaux de curage des caniveaux.

Sans détour, le Maire a, au cours de sa communication, interpellé les responsables de ces entreprises sur la qualité des travaux.  »Je ne veux pas voir la terre curée restée longtemps au bord de la route. Que celui qui ne peut pas exécuter les travaux à temps se retire dès maintenant » a déclaré Ali Haroun. Il a, en outre, rappelé que l’année dernière certains ont signé le contrat mais n’étaient pas à la hauteur des attentes, ils ont eu de la peine à remettre les dalles, c’est dommage, regrette-il.

Le maire a fait remarquer que, quand les travaux sont mal exécutés, c’est lui qui est indexé, c’est pourquoi il ne tolèrera pas les dérapages dans l’exécution des travaux de curage cette année.

Il a, par ailleurs, invité les entrepreneurs à apprêter les engins pour ramasser la terre curée et remettre immédiatement les dalles, car la sécurité de ses concitoyens en dépend.

Étant donné que la ville a enregistré déjà ses premières pluies, le premier magistrat de la ville a instruit pour que les travaux de curage démarrent dès le lundi 25 avril 2022.

A cet effet, une commission sera mise en place pour surveiller les travaux. Cette commission sera assistée par un huissier de justice.

Tchad : retour d’exil de Dady Hassan Guero après 17 ans en Egypte

Après 17 ans d’exil, l’opposant politique Dady Hassan Guero est de retour au bercail. Son avion a foulé le tarmac de l’aéroport international, Hassan Djamous de N’Djamena le dimanche 24 avril 2022.

L’ex Trésorier Payeur Général entre , partit du pays en 2003 pour un exil en Egypte est de retour au pays. Dady Hassan Guero assure que son retour au Tchad est une décision personnelle. Ses premiers mots au micro de la presse ont consisté à saluer la main tendue de la junte.

« Le gouvernement a tendu la main à tous les fils du Tchad qui se retrouvent dehors de regagner le pays avec les décisions d’amnisties, les rencontres à Doha », confie-t-il. Dady Hassan Guero admet également que : «La politique actuelle a un grand changement. Il n’y a que la réconciliation qui peut permettre d’aller de l’avant. » Il entend apporter sa pierre au processus de réconciliation et de reconstruction déjà enclenché.

A son arrivé à l’aéroport de N’Djamena, l’ancien Trésorier Payeur Général, par ailleurs membre de l’UFR a été accueilli par une foule composée de la famille, amis et connaissances.

En plus d’être Trésorier Payeur Général (2001-2004), il a été de Bureau du BNF a Douala, Cameroun en 1995 jusqu’ en 1997. De 1998 à 2001 Dady Hassan Guero a travaillé pour le compte de la Coordination de cellule économique au Ministère du finance et du Budget. Il a pris part à la négociation de l’accord de Tripoli entre 2006 et 2008

Tchad : Laoukein Medard reprend les commandes de la mairie de Moundou

A l’issue d’une session extraordinaire de ce vendredi 22 avril 2022, Laoukein Kourayo Médard a été désigné maire de la commune de Moundou, dans la province du Logone occidental.

Une nouvelle qui enchante les habitants de la province du Logone occidental et au-delà. L’homme qu’on ne présente plus à Moundou, reprend les rênes de la commune. Laoukein Kourayo Médard ancien maire de Moundou, par ailleurs, président du parti Convention Tchadienne pour la Paix et le Développement (CTPD) a été désigné maire ce jour par consensus. Il revient aux commandes après 4 ans. Il a toujours clamé qu’il est parti de la commune à cause de sa lutte contre la corruption.

C’était au terme d’une session extraordinaire sous le thème : « Paix et réconciliation à la commune de Moundou ». Une cérémonie coordonnée par le gouverneur de la province de Moundou, Bachar Souleymane.

Il va cheminer avec Netoloum Julien, Balkas Djimaldé de l’UNDR et Adelmbaye Clément de l’URD.

Tchad : la Chine remet des kits sanitaires au ministère de la Santé

Le ministre de la Santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a réceptionné ce vendredi 22 avril, un lot des médicaments, des équipements médicaux et consommables, offerts par la République populaire de Chine à l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine.

Le don remis par l’ambassadeur au ministre de la santé publique et de la solidarité nationale est d’une valeur de plus de 43 millions de FCFA.

Le chef de la17eme mission médicale chinoise Xu Guorong a expliqué le rôle joué par son équipe dans l’amélioration de l’offre des soins et salué ensuite le sens de responsabilité dont fait montre le personnel de cet hôpital.

L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Tchad Li Ji Jing a largement parlé de la coopération entre son pays et le Tchad, fruit dit-il de la construction de l’hôpital de l’amitié Tchad-Chine mais aussi de la continuité de l’apport apporté a cette structure sanitaire sur le plan des ressources humaines et matériels.

Le diplomate chinois a reconnu la générosité et l’accueil du peuple tchadien aux différentes missions médicales ennoyées par son pays dans le cadre de la coopération sanitaire.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale s’est réjoui de cet élan amical et fraternel de la Chine en faveur du peuple tchadien qui vient renforcer les efforts du Gouvernement en matière de bien-être sanitaire. Cet apport n’est pas le premier du genre a ajouté Dr Abdel-madjid Abderahim qui a rappelé le soutien de la République populaire de Chine pendant le moment difficile de la pandémie de covid-19.

La coopération entre les deux pays est exemplaire, agissante, fructueuse et sincère a souligné le ministre de la santé publique et de la solidité nationale.

Dr Abdel-madjid Abderahim a encouragé également le dynamisme et la franche collaboration qui animent les équipes médicales tchadiennes et chinoises de cet hôpital qui constitut un pilier au système de santé et nécessite une extension pour plus de réponse aux sollicitations des populations.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a salué l’abnégation du personnel et l’a invité à maintenir le cap tout en respectant les principes qui régissent le métier mais également les protocoles de prise en charge des patients.

Tchad : les syndicats des transports interurbain face à une concurrence déloyale

La Fédération national des Syndicats des transports urbain et interurbain Tchad (FNSTUIT), dans une requête adressée au ministre du Transport et de la sécurité routière s’offusque de la présence des pick-up sur la voie publique.

Les agences de voyage estiment que le chargement exercé par les pick-up sur la voie publique est illégal. La FNSTUIT demande l’arbitrage du ministère de tutelle sur : « cas du chargement sur la voie publique des camionnettes Pickup qui ont profité de l’occasion lors des mesures interdisant les Bus des transports interurbains afin de sauver la vie des citoyens tchadiens ». Les patrons d’agences disent être préoccupé par cette forme de concurrence déloyale.

« A l’heure où nous sommes, le nombre continue à augmenter et le désordre s’est installé »,  déplorent les syndicats de transporteurs. Ils regrettent également que des badauds profitent de la situation pour dépouiller les passagers. D’autres conducteurs de pick-up vont jusqu’à : « descendre les clients des agences de voyage qui font leurs chargements dans leurs locaux respectifs. » Les agences de voyage craignent que ce laxisme des autorités pousse à une : « bagarre rangée » dans les prochains jours.

Ils rappellent en outre que, le chargement des passagers sur les camionnettes pick-up sur la voie bitumée est interdite par arrêté n°026/MI/SE/SG/DGTS/DITS/07 portant réglementation du transport des personnes sur le réseau bitumé et en son article 01. Le transport de personnes est autorisé uniquement sur les véhicules conçus à savoir les cars et les autobus Article 2, les transports des personnes sur le camionnettes de carrosserie pickup aménagé ou non est strictement interdit sur le réseau bitumé.

Tchad : Arrestation du président du Collectif tchadien contre la vie chère

Dingamnayal Versinis, le président du Collectif tchadien contre la vie chère (CTCV) a été arrêté le jeudi 21 avril 2022. Ce matin il a été placé en garde à vue à la Coordination de la police judiciaire.

Arrêté et gardé aux renseignements généraux, le président du Collectif tchadien contre la vie chère a été transféré ce matin à la Coordination de la police judiciaire. Les motifs de son arrestation ne sont pas encore connus.

Toutefois, il convient de rappeler que, Dingamnayal Versinis a fait une communication pour exiger la démission premier ministre de transition Pahimi Padacké Albert en guise de protestation contre la cherté de vie dans tout le pays. Le président du CTCV avait donné 72 heures au risque de « déclencher une émeute de la faim contre la cherté de la vie et l’injustice sociale ».

Tchad : le collectif contre la vie chère s’insurge contre le non-remplissage du gaz butane

D’après le collectif tchadien contre la vie chère, Dingamnayal Versinis à un problème de santé. L’organisation demande la libération immédiate de son président.

Tchad : dialogue national inclusif, le gouvernement reçoit les rapports de consultations

Les rapports des travaux du pré-dialogue dans les provinces et la diaspora ont été remis au premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert le 20 avril 2022.

En vue du dialogue national inclusif prévu le 10 mai 2022, des consultations ont été initiés dans les provinces du pays et dans la diaspora. En vue de recueillir les avis de tous les acteurs pour la réussite des assises. Ainsi, des équipes du Comité d’organisation du dialogue ont sillonné plusieurs localités.

Ce sont les rapports issus de différentes consultations du pre-dialogue dans les provinces, la diaspora tchadienne et ceux experts des différents sous-comités thématiques ainsi que le rapport de synthèse des travaux techniques qui sont remis au premier ministre de transition, Pahimi Padacké Albert. « La remise de ces rapports marque la matérialisation des préparatifs du Dialogue National Inclusif prévu pour le 10 mai prochain. », indique le président du comité technique du dialogue national inclusif, Acheikh Ibni Oumar. Il ajoute que : « Rien n’empêche notre marche résolu vers un lendemain collectif meilleur ».

Le premier ministre de transition s’inscrit dans la même logique en déclarant : « allons de l’avant et réalisons la paroi de paix, allons au dialogue comme des frères et sœurs », déclare Pahimi Padacké Albert. « L’organisation du dialogue national inclusif est l’étape majeur de notre feuille de route. De la réussite de ce dialogue dépendra la qualité de la transition tchadienne déjà cité en exemple», poursuit le patron du gouvernement.

Tchad : violences entre les habitants de Donia et le gouverneur du Logone oriental

Les populations de Donia, dans la province du Logone oriental ont eu des échauffourées avec les autorités administratives et sécuritaires, suite à l’arrestation d’un propriétaire de moto et son engin.

Tout commence le 19 avril 2022, avec l’arrestation d’une moto et son propriétaire par des éléments de la gendarmerie. D’après les forces de maintien de l’ordre, la moto avait les faux papiers. La population a estimé que leur frère a été injustement arrêté. Ils ont ainsi débarqué en masse dans la cours de la gendarmerie pour exiger la libération du mis en cause. Toutes les négociations ont été veines, le propriétaire de l’engin a été maintenu en garde à vue, ainsi que sa moto de marque Royal. C’est alors que les manifestations ont déclenché.

Absorbés par la foule, la gendarmerie a alerté le préfet du département de la Nya Pendé, Abdelkerim Tahir Ali. Le chef de terre a été impuissant face à une population déchainée.

Au regard de l’ampleur des manifestations, le gouverneur de la province du Logone oriental, Ramadan Erdougou Dougourou, a effectué une descente sur le site. Lui également a été repoussé. Même le Com-zone n°9, n’a pas pu calmer la situation. Le patron de la circonscription a estimé que cette revendication s’apparente à une : « révolte contre l’Etat ». Il entend dès lors, diligenter une enquête pour mettre la main sur les commanditaires. 20 autres personnes ont d’ores et déjà été arrêtées.

Tchad : Mahamat Idriss Deby rend hommage au Maréchal son père

Un an après la mort d’Idriss Deby Itno, son fils, le nouvel homme fort du pays lui rend hommage. Pour le président du Conseil militaire de transition, le défunt continue de vivre à travers ses œuvres.

« Il y a un an, le Maréchal du Tchad, Idriss Deby Itno a décidé d’aller stopper dans le désert la percée des agresseurs surarmés descendant des confins de Libye. À la tête de nos forces, le Maréchal Idriss Deby leur barra la route en se constituant de son propre corps un rempart invincible et jusqu’au sacrifice suprême, propre aux grands hommes.

C’était certes la fois fatale mais loin d’être la première fois pour lui qui avait toute une habitude de défendre sa patrie à son corps défendant, protégeant son pays contre tous les périls qui ont jalonné les 30 dernières années.

C’est grâce au Tout Puissant Créateur et grâce à son engagement héroïque qui l’a conduit à consentir le sacrifice suprême que notre pays est sauvé d’un drame prévisible.

Idriss Deby Itno est mort physiquement mais il vit à travers ses nombreuses œuvres posées pour l’éternité qui témoignent de sa grandeur d’homme d’État.

Tout comme notre premier Président, Ngarta Tombalbaye est le père fondateur de la République, le Président IDRISS DEBY ITNO est le père de la démocratie, de la liberté et de l’unité nationale dans notre pays.

Il fut le garant de l’ordre et de la sauvegarde de l’intégrité territoriale devant les envahisseurs. Sa vie entière fut consacrée à la sauvegarde de la paix dans sa patrie qui lui reste le plus précieux bien de son existence d’homme de combats épiques chaque fois gagnés.

En reconnaissance méritée de ses multiples sacrifices consentis pour la Nation, une grande avenue de notre capitale vient d’être baptisée à son nom pour immortaliser sa mémoire.

En tant que président, tchadien, militaire et fils, je suis fier de lui. Je suis sûr qu’il sera davantage fier de nous (tchadiens de tous les horizons) de savoir que ses sacrifices n »ont pas été vains et que son pays est débout et son peuple est uni.

Son dévouement pour la patrie et pour l’Afrique fit du feu Maréchal l’icône de l’engagement sans faille contre le terrorisme. Sa mémoire fut saluée partout dans le monde. Même décédé, feu Maréchal avait fait renaître l’espoir et la fierté à tout son pays et à son peuple qui reconnaissent en lui une fierté nationale et une icône africaine.

Que la terre lui soit légère et que son âme repose en paix »

Le groupe Attijariwafa Bank s’installe au Tchad

Attijari Bank Tchad est la nouvelle filiale du groupe bancaire marocain au pays de Toumaï. Le groupe bancaire renforce sa présence en zone CEMAC.

Le groupe Attijariwafa bank consolide sa présence dans la zone CEMAC (Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale) et crée une nouvelle filiale au Tchad dénommée Attijari bank Tchad.

Le Tchad est un marché aux perspectives d’évolution prometteuses qui bénéficie d’un positionnement géostratégique unique, d’une population jeune et dynamique et d’un fort potentiel de développement économique.

Cette implantation permet au groupe Attijariwafa bank d’étendre son réseau international à 26 pays et de poursuivre sa stratégie de développement panafricaine ambitieuse visant à édifier un groupe bancaire et financier panafricain leader, au service de ses clients et partenaires.

Le groupe Attijariwafa bank emploie plus de 20 583 collaborateurs et gère un portefeuille de près de 10,6 millions de clients. Attijariwafa bank est basée au Maroc et opère dans 26 pays à travers des filiales bancaires contrôlées majoritairement

Tchad : l’INSATAL de Laï face à une forte insuffisance des ressources financières

L’Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et des Technologies Agroalimentaire de Laï (INSATAL), confronté à une insuffisance des ressources financières.

L’établissement a organisé son 11e conseil d’administration le 19 avril 2022. Le ministre de L’Enseignement supérieur, par ailleurs président du Conseil d’Administration s’est fait représenter par l’un de ses collaborateurs. Notamment, Prof Reounoudji Frédéric, directeur général du ministère. Le ministre de l’Elévage, Dr Abderahim Awat a pris part aux travaux.

Le conseil a révélé que, l’Institut National Supérieur des Sciences Agronomiques et des Technologies Agroalimentaire de Laï, éprouve d’énormes difficultés dans plusieurs domaines. Ils citent entre autres : « l’nsuffisance des ressources financières ; faible effectif d’étudiants ; et la non attractivité de l’institut par les bacheliers. »

Les responsables de l’INSATAL entendent créer les filières : « Nutrition et la filière Gestion des ressources naturelles ». A cet effet, le conseil a recommandé à la Direction Générale de l’INSATAL d’adresser une demande motivée au ministre de L’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’innovation pour l’ouverture de ces filières. Le conseil a également suggéré de notifier dans cette future demande les faisabilités d’accepter les bacheliers de la série littéraire à concourir pour la filière Nutrition en vue d’augmenter un peu l’effectif des étudiants qui n’est pas toujours à la hauteur des attentes. Le conseil a examiné et adopté un budget déficitaire qui nécessite un gap de plus de 12 millions pour compenser l’écart.

Tchad : 20 avril 2022, le Tchad se souvient de la mort brutale d’Idriss Deby Itno

Il y’a un an jour pour jour, l’ancien président Idriss Deby Itno est tombé le 20 avril 2022 au front, alors qu’il combattait contre l’incursion des rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad, (FACT) dans le nord du pays.

L’annonce de la mort du Maréchal du Tchad a été faite sur les antennes de la radio et la télévision par un groupe d’officiers supérieurs. Tous les programmes avaient été suspendus. L’équipe de 15 militaires, pilotée par l’un des fils de Deby, a décidé de s’installer de façon transitoire, sous la dénomination Conseil militaire de transition. La junte a très vite initié une opération de main tendue. Laquelle a ouvert les portes du pays à quelques exilés politiques, retournés au bled. Une cinquantaine de chefs de mouvements rebelles sont actuellement réunis à Doha, au Qatar, dans le cadre du pré-dialogue. Ces pourparlers visent à préparer le dialogue national inclusif annoncé. Il posera les fondements des prochaines échéances électorales. Les militaires au pouvoir ont fait la promesse de respecter les délais du 10 mai 2022 pour le dialogue national inclusif.

La levée du deuil

La cérémonie de levée de deuil s’est déroulée le 19 avril 2022, à Amdjarass dans la province de l’Ennedi-Est, la ville natale du défunt. L’ancien président était très attaché à sa localité, il se rendait constamment à Amdjarass pour les congés. La cérémonie de levée de deuil a été marquée par la lecture du Saint Coran pour le repos de l’âme du regretté. La lecture a été faite par les Oulemas du Tchad et du Soudan. Etaient présents les familles politiques et biologiques et les amis du Maréchal du Tchad. Ce 20 avril 2022, se tient également à Amdjarass la cérémonie symbolique de la pose de la première pierre du mausolée sur la tombe de feu Maréchal.

Tchad : mort du président Idriss Déby au front

La mort après la réélection au 6ème mandat

L’homme de 1990 (année de sa prise de pouvoir), n’a pas eu le temps d’exercer son sixième mandat. Il a été réélu le 19 avril avec 79,32 % de suffrages énoncés au premier tour. Le jour d’après la nouvelle de son décès a été annoncé. Idriss Deby Itno avait été élevé au rang de Maréchal, à l’issue de l’opération « la colère de Bohoma », du mois de mars 2020. Après la levée de deuil, sa formation politique entend reprendre ses activités politiques.

Tchad : les éléphants en danger au Tchad depuis la mort d’Idriss Deby Itno

Decryptage: Où va le Tchad, un an après la mort d’Idriss Déby?

Zakaria Ousman Ramadan, directeur du centre tchadien d’études stratégiques, décrypte pour Apa news l’état du Tchad, un an après la disparition du président Idriss Déby Itno.Il y a un an disparaissait le président Idriss Déby Itno au Tchad. Dans la foulée, une transition conduite par un comité militaire dirigé par un de ses fils avait été annoncée. Comment va le pays aujourd’hui?

Idriss Deby Itno a marqué le Tchad par sa longévité au pouvoir. Il a passé trente ans à la tête du pays. Ce qui n’est pas peu.
Pour les tchadiens nés dans les années 1990, c’est l’unique chef d’Etat qu’ils ont connu.
Cette longévité explique la solidité du système de pouvoir qu’il a construit et qu’il a légué à ses héritiers politiques qui tiennent aujourd’hui le pays.
Combien de temps conserveront-ils un tel héritage ? Pourront-ils tenir autant que lui? La réponse est difficile, même si une très grande partie des tchadiens se reconnaissent aujourd’hui dans le système politique construit par le président disparu.

Un pré-dialogue inter-tchadien a été lancé depuis le 13 mars à Doha sous le patronage du Qatar. La réunion se poursuit encore. Quels sont les objectifs de ce dialogue?

Le pré-dialogue de Doha est censé être le début d’un processus qui devrait conduire à un dialogue inclusif sur la transition pour un retour à l’ordre constitutionnel prévu début mai à Ndjamena, la capitale tchadienne.
La rencontre réunit les représentants de plus d’une cinquantaine de groupes politico-militaires et près de 200 délégués, dont 25 représentants du Conseil militaire de la transition (CMT) que par Mahamat Idriss Déby Itno, homme fort du Tchad depuis la mort au front de son père, en avril 2021.
C’est une sorte de mise  » en jambe » qui a pour objectif d’arrondir les angles et definir les modalites de participation de tous les acteurs politico- militaires en assurant aux uns et aux les conditions de sérénité et de sécurité au cours de la rencontre et surtout en offrant à ceux qui en font la demande une garantie absolue pour leur intégrité physique.
Les périodes sombres de l’histoire du Tchad ont été marquées par des violences politiques et des contentieux qui ont fortement abîmé le tissu social sur fond de règlement de compte et des représailles sans fin.
A Doha, les acteurs de ce pré-dialogue ont pour tâche essentielle d’aplanir les malentendus et d’assainir les cœurs et les esprits.

Le processus de Doha a-t-il enregistré des avancées?

Le fait d’avoir réussi à réunir dans le même lieu les principaux acteurs de la crise tchadienne est une avancée en soi. Mais obtenir d’une telle réunion des résultats majeurs en trente jours seulement est très difficile.
En 61 ans d’indépendance, le Tchad n’a connu que huit à douze ans de paix et de stabilité.
L’essentiel n’est, donc, pas la vitesse et le rythme avec lequel avance les discussions. Mais la direction que celles-ci devraient prendre. En raison de l’immensité des malentendus et des rancœurs accumulées depuis de longues années, le chemin vers la paix sera naturellement très long. L’essentiel est que ce chemin est désormais tracé.

Tchad : lancement de la 6ème édition du Festival Koura Gosso

Le Festival Koura Gosso pour la promotion de la musique tchadienne se déroulera du 04 au 08 mai 2022.

Les organisateurs du Festival Koura Gosso, ont réuni la presse ce mardi 19 mars 2022, pour officiellement communiquer sur la tenue de la 6ème édition de l’évènement. Un évènement artistique qui regroupe les ténors de la musique tchadienne du pays. Les mélomanes de N’Djaména seront servis par des chanteurs venus de tout le pays.

La 6e édition dudit Festival Koura Gosso, se déroulera 04 au 08 Mai 2022 à l’espace culturel talino Manu, dans la cité capitale. A travers cette initiative, les organisateurs entendent créer de la

Visibilité chez les jeunes talents et également fait naitre un espace de rencontre, d’échanges et de production. En gros, faire développer l’industrie musicale du pays.

Les activités qui meubleront cette édition du festival sont entre autres, des concerts LIVE, du street Wear, de la danse, de la comédie show.