Tchad : vers une construction d’un hôpital militaire moderne

Le ministre de la Santé publique et de la Solidarité nationale, a officié ce vendredi 17 juin 2022, une réunion de travail est relative à la construction d’un hôpital militaire moderne.

Il s’agit d’un hôpital militaire moderne de 180 lits, qui sera construit sur un espace de 9 hectares et comprendra tous les services. Il est prévu l’installation d’un système solaire de 220kv et un château d’eau de 20m3.

La rencontre a consisté à aplanir les avis et permettre aux cadres de ministère de la Santé publique et des infrastructures et du désenclavement de travailler en symbiose pour la réussite de ce projet. La réunion a permis aussi aux cadres d’échanger sur les meilleures méthodes de collaboration, de suivi et de contrôle des travaux.

Le ministre des infrastructures et du désenclavement Patalet Géo, souhaite que les équipes des deux ministères doivent collaborer franchement pour la réussite de ce projet. Le travail doit être fait en synergie pour le succès de ce projet devait-il renchérir.

Pour le Dr Abdel-madjid Abderahim, les techniciens de deux départements ministériels doivent travailler dans une dynamique professionnelle pour éviter les ratés et de respecter les exigences établies pour la construction de cette formation sanitaire.

Il a été relevé qu’il est impérieux d’interagir pour mieux suivre le dossier et faciliter la réalisation rapide de ce chantier d’importance capitale.

Tchad : le nouveau directeur général de l’ADAC est entré en fonction

Nommé par décret N°1749/PCMT/PMT/MACMN/2022 du 15 juin 2022, le nouveau directeur de l’Autorité de l’aviation civile, Brahim Guihini Dadi a pris fonction le jeudi 16 juin 2022.

La cérémonie de passation de service dans la grande salle de réunion de l’institution, en présence du président du Conseil d’administration.

Dans son allocution, le nouveau directeur de l’ADAC, et ancien de la maison a laissé entendre qu’il connait les lieux. Il entend travailler durement pour offrir une meilleure visibilité à la structure.

Quant au DG sortant, après avoir félicité l’entrant pour sa nomination, a présenté son rapport en faisant ressortir les missions et activités réalisées, les moyens mis en œuvre et les difficultés rencontrées pendant son passage. Il a terminé ses propos en témoignant sa gratitude au Président du conseil militaire de transition et en lui réaffirmant son entière disponibilité.

L’Inspecteur général, Akouya Tchalet a remercié le DG sortant pour le travail abattu et a félicité le DG entrant pour sa nomination tout en lui souhaitant courage et abnégation dans l’accomplissement de la nouvelle mission. C’est ce dernier qui a supervisé la cérémonie.

Tchad : levée des mesures de prévention contre le Covid-19

La Coordination nationale des actions de lutte contre la Covid-19, à travers un communiqué du 16 juin 2022, toutes les mesures de prévention contre le Covid-19.

Compte tenu de l’évolution de la situation épidémiologique de la pandémie à Covid-19 au niveau mondial, et au Tchad en particulier, la Coordination nationale des actions de lutte contre la Covid-19 (CNAL-COVID-19) fait savoir que, toutes les mesures de prévention contre cette maladie, surtout le port de masque et la distanciation sociale, sont levées sur toute l’étendue du territoire national.

Par contre, le port de masque demeure obligatoire pour le personnel soignant au niveau des formations sanitaires et la vaccination contre la Covid-19 reste fortement recommandée pour toute la population.

Les mesures levées peuvent être revues en cas de flambée de la maladie.

G5 Sahel : Pourquoi le Mali a retiré ses troupes ?

Moins d’un mois après sa décision de quitter le G5 Sahel, le Mali a désengagé ses forces de la Force Conjointe.En annonçant le 15 mai dernier son retrait des instances du G5 Sahel, Bamako ne bluffait pas. Mardi 14 juin, les autorités de la transition de Bamako ont annoncé mettre fin à « l’engagement des personnels maliens en service au sein des fuseaux ouest et centre pour compter le 30 juin ». Une démarche qui s’inscrit « dans le cadre de la mise en par le respect de la décision prise par Bamako le 15 mai de de son retrait de toutes les instances du G5 Sahel, y compris la Force Conjointe du G5 Sahel », précise une lettre du chef d’Etat-major des armées maliennes adressée au Commandant de la Force Conjointe du G5 Sahel. Cette organisation régionale qui regroupe le Mali, le Burkina-Faso, le Niger, le Tchad et la Mauritanie, lancée en 2014 pour combattre les groupes jihadistes présents dans le Sahel.

Créée, elle en 2015, la Force conjointe (FC) était jusqu’ici constituée de sept bataillons comptant chacun 650 hommes (550 militaires, 100 policiers et gendarmes) répartis sur trois fuseaux : Ouest (Mali –Mauritanie), Centre (Mali, Burkina Faso et Niger) et Est (Niger –Tchad).

Cette force est chargée de combattre le terrorisme, le trafic de drogue, les trafics d’êtres humains avec un droit de poursuite de part et d’autre des frontières. Une possibilité dont se prive désormais Bamako en se retirant du G5 Sahel et de sa force conjointe.

Jeudi 19 mai, le président en exercice du G5 Sahel, le Général Mahamat Idriss Deby Itno du Tchad avait invité les autorités de la transition à reconsidérer leur position.

Jugeant injustifiée la décision du Mali, la Mauritanie avait promis « de mettre tout en œuvre pour que le G5 Sahel surmonte tous les obstacles qui se dressent devant lui ». Vendredi 20, Nouakchott avait dépêché son ministre des Affaires étrangères, de la Coopération et des Mauritaniens de l’Extérieur, Mohamed Salem Ould Merzoug à Bamako.

Le Niger n’a pas jugé nécessaire de faire des efforts pour sauver les meubles. Niamey a préféré acter la mort du G5 Sahel qui vient de prendre effet avec le retrait des militaires maliens des cinq des sept fuseaux et du poste de commandement (PC) de Bamako. Selon le document du chef d’état-major malien, les militaires rappelés reprendront service « dans leurs armées à compter du 1er juillet ».

Le Mali a décidé de se retirer du G5 Sahel en raison de ce que son gouvernement a qualifié de « manœuvres » visant  à l’empêcher d’assurer la direction de l’organisation régionale à partir de février 2022, date à laquelle il devait théoriquement hériter de cette charge en vertu du principe de la présidence tournante consacré par les textes fondamentaux de cette entité.

A lire aussi : Pourquoi le Mali se retire du G5 Sahel?

Théâtre d’un premier coup d’état en août 2020 quand un groupe de jeunes officiers a démis le président Ibrahim Boubacar Keita (IBK), le Mali est aujourd’hui dirigé par un gouvernement de transition dominé par les militaires qui a été installé au lendemain de la déposition, fin mai 2021, du président Bah N’daw et de son premier ministre Moctar Ouane alors chargés d’organiser le retour du pays vers l’ordre constitutionnel.

Contrairement au putsch contre IBK qui a été très peu désapprouvé par les partenaires du Mali, le second coup d’État a été largement condamné et a provoqué une nette dégradation des relations entre Bamako et la communauté internationale.

Après la France qui avait d’abord menacé puis décidé de retirer ses troupes engagées dans la lutte anti-jihadiste au Mali, la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a prononcé plusieurs sanctions contre Bamako, dont un embargo économique et financier ainsi que la fermeture des frontières aériennes et terrestres avec le pays.

Bamako qui soupçonne une puissance « extrarégionale », en clair la France, d’être derrière ces sanctions n’a pas apprécié « le manque de solidarité » de pays du G5 Sahel que certains cercles du pouvoir malien accusent d’être à la solde de Paris qui s’est montré moins exigeant avec le Tchad où des militaires ont pris le pouvoir de manière anticonstitutionnelle, après le décès, le 20 avril 2021, du Maréchal Idriss Deby Itno.

Tchad : un montant de 13 milliards Fcfa débloqué pour payer les retraités

Le ministre des Finances a mis à disposition un montant de 13 milliards de FCFA, pour payer les pensions des retraités, veuves et ayant droits.

L’opération a démarré ce jeudi 16 juin 2022. Les premières consignes ont été données par l’inspecteur des finances, Loukman Moustapha Hissein. Il a fait savoir que, l’objectif est de régulariser la situation axé sur le pacte social.

Le payement des pensions des retraités, veuves et ayant droits est couplé à l’enrôlement biométrique. Pour le représentant du ministre, le processus est une réussite et le payement des retraités se fera sans difficulté.

Tchad : les pensions des retraités seront payées dès jeudi prochain

Il est important de préciser que le recensement biométrique permet d’enregistrer le nombre réel des pensionnés dans la base des données de la Caisse nationale des retraités du Tchad. Cela permettra de fixer le budget exact à prélever chaque mois pour payer les retraités.

Tchad : le PCMT reçoit les Conseillers nationaux de la CEMAC

Le Président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno a reçu le 15 juin, en audience les Conseillers Nationaux, représentants du Tchad au Parlement de la CEMAC.

Avec pour vision de promouvoir un développement harmonieux de tous les Etats membres, le Parlement de la CEMAC accueille en son sein cinq parlementaires tchadiens. Il s’agit de Ali Kolotou Tchaïmi, Boumra Robert, Romadoungar Felix Nealbé, Mahamat Saleh Moussa et Cathia Djoufoune, qui ont été désignés le 09 Novembre 2021 par leurs pairs.

Le Mercredi 15 juin 2022, soit 7 mois après leur prise de fonction, ils sont venus à la rencontre du président du Conseil Militaire de Transition, le général Mahamat Idriss Deby Itno. Il s’agit pour l’équipe conduite par Ali Kolotou Tchaïmi, Vice-Président du Parlement communautaire, de présenter ses civilités au Chef de l’Etat et de recueillir en retour ses conseils et orientations avisés pour mener à bien sa mission.

Au sortir d’une heure d’échanges riches et fructueux avec le Chef de l’Etat, le Vice-Président du Parlement de la CEMAC lance un appel à l’unité en direction de tous les tchadiens. Dans le même élan, Ali Kolotou Tchaïmi et ses collègues du parlement de la CEMAC disent soutenir les actions du Conseil Militaire de Transition et du Gouvernement.

Tchad : des lots de sachets d’eau en plastique détruits à N’Djamena

Une quantité importante de plastique (Léda) contenant des eaux, a été détruite le 15 juin 2022, dans une décharge située au quartier Gassi, dans la Commune du 7ème Arrondissement.

Ces eaux dans les emballages en plastique ont été saisies par les agents de la police municipale, lors de leur patrouille de routine, en application de l’Arrêté N°138/M/SG/2010 du 8 juin 2010, portant interdiction de la vente d’eau minérale dans les emballages en plastique (Léda) à l’intérieur du périmètre urbain.

Le maire de la ville, Ali Haroun, a supervisé la destruction de ces eaux. Suite à cela il a déclaré que ce sont 168 000 sachets qui ont été saisis. A travers leur destruction, l’exécutif municipal veut passer un message fort à l’endroit des vendeurs et fabricants de ces eaux. Le premier magistrat de la ville a fait constater que ces eaux emballées dans les plastiques sont interdites parce que, dit-il, après leur consommation, les gens les jettent dans la nature constituant ainsi une source de pollution de la ville.

« Nous allons entrer en guerre contre les vendeurs et leurs fabricants. Ils seront traqués par la police municipale et traités conformément aux textes en vigueur », a martelé Ali Haroun. Il a, en outre, appelé ces derniers à abandonner ce commerce. Rappelons que disparues il y a une dizaine d’années, les eaux emballées dans les plastiques ont refait surface. Les citoyens N’Djamenois qui avaient apprécié leur interdiction, ont également déploré le retour des ‘’ledas’’ dans la ville.

Tchad : à Moundou, la police dévoile les visages de 16 présumés malfrats

Ils ont été présentés le mercredi 15 juin 2022, au commissariat central de Moundou, chef-lieu de la province du Logone occidental. Les 16 présumés bandits sont maintenus en garde à vue.

En présence du gouverneur de la province du Logone occidental, Bachar Ali Souleymane, le patron du commissariat central de Moundou, Hassan Wordougou Eguidimi, a présenté des présumés bandits arrêtés dans le cadre des opérations de la police.

Ils sont au total 16 présumés malfrats dont les visages ont été dévoilés. Une femme figure dans le groupe. Le commissaire Hassan Wordougou Eguidimi dit avoir  reparti ces derniers en trois catégories.

Présent sur les lieux, le gouverneur Bachar Ali Souleymane s’est dit satisfait du travail accompli. Il entend plaider pour la promotion en grade des agents impliqués dans le processus de mise en déroute de ces présumés hors la loi. Le numéro 1 de la ville de Moundou exhorte la justice d’accélérer le processus. Afin que les innocents soient libérés et les coupables condamnés conformément aux textes.

Les personnes qui seront reconnus coupables seront déférés à la prison de Koro Toro, a laissé entendre le gouverneur.

Tchad : le ministère de la femme célèbre les personnes âgées

Le ministère de la Femme a réuni quelques personnes du troisième âge ce mercredi 15 juin, à l’occasion de la célébration la Journée Internationale de la lutte contre la maltraitance des personnes âgées.

C’est le secrétaire général Adjoint du ministère représentant la Ministre qui a présidé la cérémonie au centre social numéro 3.

La directrice des personnes âgées, Hawa Moussa a fait l’historique de cette journée dédiée aux personnes âgées avant de souligner que ces personnes représentent 5,4% de la population totale.

Le représentant des personnes âgées Gominta Bobngar a parlé des difficultés que rencontre cette couche de la société. Il a exprimé sa reconnaissance au gouvernement du Tchad à travers le ministère en charge de la Femme d’avoir organisé cette journée qui a permis aux personnes âgées de se retrouver et d’échanger de leurs difficultés.

Le SGA du ministère, Mahamat Soungui Ahmed a précisé que le gouvernement est conscient du rôle que jouent les personnes âgées dans la culture de la paix et des valeurs traditionnelles.

Il a enfin lancé un appel à toutes les familles d’avoir une attention particulière aux personnes de 3eme âge.

Tchad : les pensions des retraités seront payées dès jeudi prochain

La Caisse nationale des retraités du Tchad (CNRT) annonce qu’elle procèdera à l’opération de paiement de pension des retraités  dès le jeudi 16 juin 2022. Elle sera couplée à l’enrôlement biométrique au sein de l’institution.

Pour ce faire, il est demandé aux retraités et veuves de se munir de :

  • Carnet de pension;
  • Carte d’identité Nationale ou le Passeport en cours de validité avec le
  • Numéro National d’Identification (NNI);
  • Relevé d’identité Bancaire (RIB) pour les retraités bancarisés.

Il est demandé aux retraités qui n’ont pas de numéro national d’identification (NNI), de se présenter avec une photo d’identité et la copie d’acte de naissance et le NNI sera gratuitement établi sur place.

Cette opération se déroulera dans un premier temps à Ndjamena et se poursuivra les provinces conformément au chronogramme établi.

Il est important de préciser que depuis le début de semaine, les retraités organisent des manifestations au siège de la Caisse pour exiger le payement de leur dû. Ils ont également demandé le départ du D.G de la CNRT et de toute son équipe.

Tchad : exonération des taxes sur les aliments destinés aux bétails

Le ministre des Finances, au moyen d’un arrêté du 14 juin 2022, décide de l’exonération des droits et des taxes sur les produits alimentaires du bétail à l’importation.

Une mesure qui vient soulager les éleveurs qui, depuis quelques mois éprouvent de la peine à ravitailler leurs bétails. L’élevage rencontre d’énormes difficultés en cette période de soudure, dues à la pluviométrie de l’année derrière. Laquelle situation entraine la mort régulière des animaux, dans un environnement dans lequel, l’urgence alimentaire est signalée.

C’est en tenant en compte tous ces paramètres que le ministre des Finances et du budget, décide que tous les droits de taxes à l’importation, y compris de le prélèvement statistique sur les : « tourteaux, fourrages, les aliments pour le bétail et les sons des céréales », sont exemptées.

Le ministre des Finances, Tahir Hamid Nguilin, donne instruction au directeur des douanes et droits indirects de l’application de la décision qui abroge toutes les dispositions antérieures contraires.

Tchad : inspection des travaux d’urgence d’assainissement à N’Djamena

Les autorités administratives et communales de N’Djamena ont visité le 14 juin 2022, quelques travaux de drainage des eaux de pluie en cours de réalisation.

Le président de la cellule de suivi des projets des travaux d’urgence d’assainissement dans la ville de N’Djamena, Moussa Batraki, par ailleurs ministre des Affaires foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, ont conduit une délégation sur les sites de travaux de drainage d’eau de N’Djamena.

Ils ont tour à tour visité, les travaux de digue au quartier walia, dans la commune du 9ème arrondissement, la délégation est allée inspecter également les travaux de mise à niveau du bassin de rétention de Santana, les travaux de construction de caniveaux sur la deuxième voie de contournement, les travaux de construction de dalots sur l’avenue Jacques Nadjingar et les travaux d’extension de la capacité de la station de pompage de Lamadji.

La délégation a relevé quelques difficultés techniques et financières constatées. Elle promet que des solutions rapides vont être proposées par les techniciens et les membres de cette cellule les transmettront aux plus hautes autorités du pays.

En rappel, la cellule de suivi des projets des travaux d’urgence d’assainissement dans la ville de N’Djamena a été mise en place par l’Arrêté N°04/PCMT/PMT/SGPM/2021 du 14 juin 2021 signé du Premier Ministre. Elle a pour mission de suivre les grands travaux d’urgence d’assainissement dans la ville de N’Djamena.

Le Tchad accueille une réunion avec les pays africains pour faire face à la grippe

Il s’est ouvert ce 14 juin 2022, à N’Djamena la réunion de coordination pour la mise en œuvre de la deuxième phase de préparation en cas de grippe pandémique dans la région africaine.

Les pays de la région africaine et le monde sont exposés à des flambées de maladies infectieuses récurrentes d’agents pathogènes émergents et ré-émergents. Ce qui représente un risque permanent pour la sécurité sanitaire mondiale. Le virus de grippe constitue un exemple palpant de ces flambées que l’on observe.

L’objectif de cette réunion est de mettre en relief les réalisations et les défis du bureau régional et les pays concernés d’échanger sur les questions financières, de l’établissement des rapports et de présenter les orientations proposés pour les prochains exercices biennaux.

Le Représentant intérimaire de l’organisation mondiale de la santé au Tchad Dr Mamoudou Thiero responsable de la vaccination à la représentation de l’OMS au Tchad a précisé que le monde a connu plusieurs épidémies telle que la pandémie de la grippe AH1N1 de 2009 qui a causé d’importantes pertes en vies humaines dans le monde.

L’évaluation de la grippe de cette pandémie a conduit son institution à adopter à l’occasion de l’assemblée mondiale de la sante de mai 2011, le cadre de préparation en cas de grippe pandémie afin d’améliorer la préparation et la riposte face à la grippe pandémique.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a souligné que la synergie d’action et la multisectorialité sont le gage d’une réussite dans les actions de lutte contre les événements de santé publique. Il est indéniable et important d’avoir un cadre régional de coordination et des actions concertées en cas des évènements de santé publique.

Pour lui, cette réunion est un honneur pour le Tchad d’abriter ces assises qui vont lui permettre de finaliser les plans et de faire le plaidoyer pour la mobilisation des ressources pouvant faciliter sa mise en œuvre.

Prennent part, les délégués venus d’Angola, de la Gambie, du Gabon, du Niger, du Nigeria, du Soudan du sud et du Tchad pays organisateur.

Le Tchad s’engage à former militairement 217 anciens rebelles

Le chef d’état-major général des armées 1er adjoint, le général de division Ngin Guengar Mandjita a honoré 217 ex-combattants de deux mouvements rebelles, le 13 juin 2022 à Mao.

Ces ex combattants vont bénéficier d’une formation militaire. Ils sont issus des mouvements rebelles Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) et du Front de la Nation pour la Démocratie et la Justice (FNDJT). Ils sont rentrés au pays le mois dernier, suite à la main tendue des autorités de transition. Ces 217 ex rebelles sont mis à la disposition du commandant de la garde nomade pour suivre une formation militaire à Moussoro.

Le chef d’état-major général des armées 1er adjoint, le général de division Ngin Guengar Mandjita exhorte le chef de mission Hissein Chaibo Arami à faire venir les autres combattants encore dispersés.

Ont pris part à la cérémonie, le directeur général des renseignements militaires, le général de division Taher Youssouf Boye, le commandant de la garde nomade et nationale du Tchad, le général Abakar Choua Allahi et le directeur général de la douane et des droits indirects, Ali Timan.

Coopération : le Tchad et l’Algérie constituent un bloc pour la sécurité

Le ministre tchadien de la Sécurité publique et de l’Immigration, et homologue algérien des Affaires Étrangères, ont discuté de la coopération dans le domaine sécuritaire le 12 juin 2022.

Dans le cadre de la recherche des solutions sécuritaires entre le Tchad et l’Algérie, les chefs de diplomatie des deux nations se sont rencontrés le dimanche 12 juin 2022. Le ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration, Idriss Dokony Adker et le ministre algérien des Affaires Étrangères, Ramtane Lamamra ont fait le tour de quelques questions sécuritaires. Ils ont discuté de l’état des relations de fraternité et de coopération entre les deux pays, ainsi que sur les voies et moyens de leur renforcement.

Idriss Dokony Adker a laissé entendre que le Tchad veut s’inspirer de l’Algérie sur le plan sécuritaire. «Ma visite en Algérie, s’inscrit dans le cadre de la coopération dans le domaine sécuritaire, faisant part de la volonté de mon pays de bénéficier de l’expérience acquise par l’Algérie dans le domaine sécuritaire», a déclaré le ministre tchadien.

Les deux hommes ont également parlé des derniers développements de la situation sécuritaire en Afrique, et plus particulièrement dans la région sahélo-saharienne. Ils ont insisté sur la prolifération de la menace terroriste et de la criminalité transnationale dans cette région.

«Dans des moments difficiles, il va de soi de solliciter l’aide de la part de pays amis et proches», indique le ministre tchadien de la Sécurité.

Pour sa part, Ramtane Lamamra revient, sur les orientations stratégiques que le président algérien, Abdelmadjid Tebboune a imprimées à l’action de l’Algérie en Afrique en termes de promotion de la sécurité et de l’intégration continentales pour concrétiser les ambitions de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine.       Il préconise, des : « solutions africaines aux problèmes de l’Afrique

Tchad : la foudre tue 3 personnes dont une candidate au baccalauréat

La foudre a frappé et tué au moins trois personnes dans la province du Mayo-Kebbi Ouest, dont une candidate au baccalauréat décédée dans le département de Mayo-Binder, le 12 juin 2022.

Dans la partie sud du pays, la foudre cause des morts en l’entame de la saison pluvieuse 2022. Dans la matinée du dimanche 12 juin, une jeune élève de la classe terminale A4 au lycée a succombé aux coups de la foudre. La foudre a frappé pendant la pluie qui s’abattait dans le département de Mayo-Binder. C’est aux environs de 5 heures du matin que le corps inerte de la victime a été retrouvé.

Avant elle, un chef de famille et l’un de ses fils ont également été foudroyés à mort. Le fils était un gamin de 10 ans. Le drame survient aux environs de 1 heures du matin, alors que la famille est endormie. Cette dernière tragédie se produit au village Zehaïng dans la sous-préfecture de Lamé.

Des raisons scientifiques n’ont pas encore été apportées pour expliquer ce phénomène qui cause de dizaine de morts chaque année.  D’après les traditionnalistes, les victimes sont pour la plupart des personnes qui auraient juré au cours de certaines discussions, ou pour des cas de litige foncier et autres.

Sahel : pourquoi les humanitaires sont ciblés ?

La région, confrontée à la menace jihadiste, est de moins en moins sûre pour les travailleurs humanitaires.C’était un mercredi noir. Le 1er juin dernier, vers 18 heures, une équipe de la Croix-Rouge a essuyé des tirs d’hommes armés à bord de motos sur l’axe Koussané-Kayes, dans l’Ouest du Mali. Parmi les quatre membres du groupe, revenant d’une visite de terrain, le chauffeur malien et un humanitaire sénégalais sont tués.

Un drame qui relance le débat sur la sécurité des travailleurs humanitaires. Pourtant, « le droit international humanitaire prévoit clairement la protection du personnel sanitaire et des personnels de secours en temps de conflit. C’est d’ailleurs sa raison d’être. La première Convention de Genève adoptée en 1864 visait à protéger les blessés et ceux qui leur viennent en aide », rappelle le spécialiste Julien Antouly dans un entretien avec APA.

Dans le temps, cet arsenal juridique a beaucoup évolué, mais l’article 3 commun aux quatre conventions de Genève « octroie au Comité International de la Croix-Rouge (CICR), ainsi qu’aux autres organismes humanitaires impartiaux, le droit d’offrir leurs services aux parties au conflit ».

Partout où il y a des combats dans le monde, des organisations humanitaires s’emploient à remplir cette mission essentielle. « Au Sahel, la Croix-Rouge intervient aussi bien en matière de secours d’urgence que dans le cadre de projets de programmes de développement. Elle assiste les populations fragilisées par les crises sanitaires, les catastrophes, l’insécurité alimentaire et nutritionnelle, les inégalités et le changement climatique », précise Moustapha Diallo, chargé de communication de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) pour la région.

Directeur Général de Médecins Sans Frontières (MSF), Thierry Allafort explique qu’il y a un fort besoin de soins au Niger, au Mali, au Burkina et au Nigeria dans une moindre mesure. A l’en croire, dans la conduite de leurs missions, les travailleurs humanitaires ont toujours rencontré des risques.

« Mais l’aspect nouveau et particulièrement choquant des tragédies de ces dernières années est que des personnes ont été délibérément tuées bien qu’elles étaient clairement identifiées et connues en tant que membres du personnel de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, des Nations Unies ou d’Organisations Non Gouvernementales (ONG) », alertait le CICR en 1998, à l’occasion de la première réunion périodique sur le droit international humanitaire.

Une vingtaine d’années plus tard, le constat est toujours amer. Faute d’éléments suffisants accréditant la thèse de la préméditation, M. Diallo ne veut pas verser dans la spéculation, mais n’en déplore pas moins les attaques contre les travailleurs humanitaires.

« Dans de nombreuses régions où nous intervenons, être des cibles des terroristes et des milices d’auto-défense est une donnée avec laquelle nous devons composer. Il me semble que nous avons du mal à reconnaître cet état de fait », admet Thierry Allafort.

Cette tendance est confirmée par les statistiques de la base de données sur la sécurité des travailleurs humanitaires (AWSD, sigle en anglais). Rien qu’en 2020, elle a recensé 283 attaques contre 276 l’année précédente. Au total, ces assauts survenus dans 41 pays ont fait 484 victimes, entraîné la mort de 117 personnes et causé des blessures à 242 individus. A cela s’ajoute, 125 enlèvements.

Au Mali et au Burkina, en 2021, la même base de données a dénombré 52 incidents sécuritaires avec un fort taux d’enlèvements d’humanitaires. Pour la majorité des cas, les auteurs ne sont pas déterminés même si les groupes armés non étatiques sont souvent pointés du doigt.

Le 9 août 2020, six jeunes humanitaires de l’ONG ACTED ont été assassinés avec leur chauffeur et leur guide nigériens dans la Réserve de girafes de Kouré, à 60 kilomètres au Sud-Est de Niamey (Niger). Une atrocité revendiquée par la branche sahélienne de l’Etat Islamique.

Revirement

Il y a dix ans maintenant, l’action humanitaire était acceptée par les jihadistes contrôlant le Nord du Mali. Chef de la Sous-Délégation du CICR dans cette zone de novembre 2011 à novembre 2014, Attaher Zacka Maïga se souvient de sa rencontre avec Mokhtar Belmokhtar, dirigeant de la brigade Al Moulathamoune en rupture de ban à l’époque avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).

« Je lui ai demandé pourquoi il a voulu discuter avec des responsables du CICR. Il a dit qu’il était au courant de notre travail et qu’il s’était déjà entretenu avec des responsables humanitaires en Afghanistan en 1990. Il a déclaré que nous étions une organisation crédible et sérieuse », a récemment témoigné M. Maïga dans la revue internationale de la Croix-Rouge.

Aujourd’hui, « les choses sont très différentes. Il existe une pléthore de groupes armés opérant au Mali avec parfois des agendas et ambitions peu clairs. Le travail humanitaire est plus difficile qu’il ne l’était en 2012 », regrette-t-il. De tous temps, argumente M. Allafort, « les négociations sont compliquées quand il y a plusieurs acteurs armés » sur le terrain.

Le document préparatoire du CICR pour la première réunion périodique sur le droit international analyse cette situation à travers la nature changeante des conflits : « La protection du personnel humanitaire expatrié et national relevait essentiellement de la responsabilité des parties au conflit. Celles-ci n’escortaient pas les équipes humanitaires, mais les laissez-passer et les autorisations fonctionnaient relativement bien. Car le système était basé sur une chaîne de commandement claire ».

De nos jours, l’action humanitaire peut être perçue comme « une entrave aux objectifs ultimes des parties au conflit ». Accusés de vouloir « évangéliser » les autochtones, Béatrice Stockly et Cecilia Narvaez Argoti, des missionnaires suisse et colombienne, ont respectivement été enlevées en janvier 2016 et en février 2017 au Mali. La première nommée a perdu la vie dans cette mésaventure.

Pour les groupes armés, le kidnapping d’humanitaires peut également être une source de revenus. Capturée à Gao, au Mali, où elle dirigeait une ONG d’aide à l’enfance, la Française Sophie Pétronin a recouvré la liberté en octobre 2020 en même temps que l’homme politique malien, feu Soumaïla Cissé et deux Italiens. En contrepartie, les autorités maliennes ont relâché plus de 200 membres présumés du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (Gsim) et auraient payé une rançon.

Tout compte fait, selon M. Antouly, le bouclier le plus efficace, « c’est de se montrer utile, neutre et impartial » sur le théâtre des opérations. « Discuter avec tout le monde, se rapprocher des communautés et adapter les opérations au contexte sécuritaire », ajoute le Directeur Général de MSF, permet de minimiser les risques. Cela dit, les organisations humanitaires ont toujours la possibilité de se retirer des zones de conflits lorsque les conditions ne sont plus réunies pour garantir la sécurité de leur personnel.

Tchad : six présumés bandits arrêtés à Iriba remis à la justice

Six présumés coupeurs de route arrêtés par les forces de défense et de sécurité à province du Waddi Fira Iriba, ont été remis à la justice le 08 juin 2022. Ils opéraient entre le Batha, Waddi Fira et Faya.

Pour le ministre, Porte-parole du gouvernement, à Kouri Bougoudi tout comme à Iriba, l’autorité de l’Etat doit s’imposer. « Je suis venu vous transmettre un message d’espoir du président du Conseil militaire de transition (PCMT) », a déclaré Abderaman Koulamallah. Il réagissait au nom du ministre de la Justice.

Le porte-parole du gouvernement met en garde : « ceux qui veulent créer le désordre à l’intérieur de notre territoire national sachent qu’ils seront traqués jusqu’à leur dernier retranchement et répondront de leurs actes devant la justice. La kermesse du désordre est terminée. Force est la loi et la loi sera appliquée dans toute sa rigueur », a insisté le ministre.

Selon le Procureur Général de la Cour d’appel d’Abéché, des faits graves ont été commis à Iriba mais les preuves sont là. « En dépit de tout cela, la loi leur accorde la présomption d’innocence. Dès aujourd’hui, une procédure va être enclenchée et on soumettra tous ces cas aux juridictions compétentes et les responsabilités seront situées. L’opinion saura ce que la justice va décider », a affirmé Louapambé Mahouli Bruno.

Ce sont au total trois (3) véhicules de marque Land Cruiser, des armes de guerre, des billets de banque et autres objets récupérés des mains des coupeurs de route qui ont été présentés à la presse.

Parmi les six présumés coupeurs de route transférés à la Coordination générale de la police judiciaire (CGPJ) à N’Djaména pour besoin d’enquêtes, un (1) d’entre eux est grièvement blessé suite aux échanges de tirs et se trouve à l’hôpital d’Abéché.

Tchad : le prix du Hadj fixé à 2 785 000 Francs CFA, hors frais d’agences

La commission permanente chargée de l’organisation du pèlerinage a fixé, le 09 juin 2022, le montant à verser pour se rendre au pèlerinage en Arabie saoudite.

Le président de la commission permanente chargée de l’organisation du pèlerinage, Oumar Adouma Abdallah a apporté les précisions sur la somme à verser pour participer au Hadj cette année. Chaque pèlerin devra verser 2 785 000 Francs CFA, hors frais des agences.

D’après la commission, les raisons du renchérissement du prix du Hadj sont entre autres, l’augmentation vertigineuse des frais au niveau de Machair pour l’entretien, l’assainissement et la sécurité de toutes les installations; l’imposition des taxes supplémentaires aux prestataires de service en Arabie Saoudite et l’augmentation des taxes de 15% sur les transactions ;

L’instauration d’une assurance maladie.

Le président de la commission permanente chargée de l’organisation du pèlerinage cite également d’autres innovations. Notamment, le changement du site d’hébergement des pèlerins dans un rayon plus rapproché, à moins de 800 m de Haram. Les pèlerins seront hébergés dans un même site. Sur le plan alimentaire, il est prévu trois repas par jour, pendant trois jours à Medine, restauration pendant six jours à Mina et Arafat, à raison de trois repas par jour et un repas à Arafa, buffet ouvert à tous les pèlerins de 7h à 10h et de 18h à 22h et 3 bouteilles de zamzam par jour, pour leur consommation à Makka, pendant un mois.

La directrice des opérations de la B.M séjourne pour la 1ère fois au Tchad

Du 10 au 14 juin 2022 Clara Ana Coutinho De Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale séjourne à N’Djamena dans le cadre du partenariat entre le gouvernement et son institution.

La directrice des opérations pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Tchad effectue dès ce jour des rencontres de travail avec le gouvernement et les partenaires. Nommé depuis le 1er juillet 2021, elle est basée à Bamako dans la capitale du Mali. 

Au cours de cette première visite dans la capitale tchadienne, Mme De Sousa s’entretiendra avec les hautes autorités sur les multiples défis liés aux questions de développement du Tchad. Elle va rencontrer les différents partenaires au développement, qui appuient le Tchad, pour échanger sur les préoccupations communes liées à la lutte contre la pauvreté et la promotion du bien-être de la population tchadienne. Il est aussi prévu des échanges directs avec les bénéficiaires des projets financés par la Banque mondiale et les membres de la société civile opérant dans les secteurs essentiels liés à l’éducation, la santé et l’autonomisation des femmes.

Tchad : le maire d’Abéché interdit la consommation de la chicha dans sa ville

Pour des raisons de sécurité, le maire de la ville d’Abéché, Mahamat Saleh Ahmat, a interdit la consommation publique de la chicha  dans sa circonscription.

A travers un communiqué de presse publié ce vendredi 9 juin 2022, le maire d’Abéché a pris deux grandes décisions, pour lutter contre la sécurité dans sa ville.

Dans un premier temps, le patron de la ville interpelle les conducteurs de motos taxis et « Rakchas », sur les heures de circulation. Mahamat Saleh Ahmat informe ces derniers que désormais, ils ne sont autorisés à circuler qu’entre 3heures du matin et 24 heures.

Toutefois, il prévoit des dérogations, « une autorisation spéciale sera accordée à quelques rakchamens pour répondre à certaines urgences signalées çà et là dans les quartiers». Le maire met en garde tout rakchaman et clandoman qui ne respectera pas la nouvelle règlementation. Tout contrevenant s’exposera à des amendes allant jusqu’à 100.000 FCFA.

La deuxième décision est relative aux lieux de consommation de la chicha. Le maire d’Abéché, Mahamat Saleh Ahmat, a exigé la fermeture pure et simple de tous les lieux de consommation, à compter de la date de signature du communiqué.

Tchad : le PCMT accorde une audience représentante spéciale de l’U.E pour le Sahel

Le président du Conseil Militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby Itno a reçu en audience le 7 juin, la représentante spéciale de l’Union Européenne pour le Sahel, Emmanuela Del Re.

Les échanges entre les deux personnalités ont porté sur la coopération entre le Tchad et l’Union Européenne avec à la clef la question sécuritaire dans le Sahel.

Consciente du rôle que joue le Tchad dans le domaine  de la paix et de la stabilité au Sahel, la diplomate européenne a félicité le chef de la junte pour son engagement dans la lutte antiterroriste dans le bassin du Lac Tchad et dans la bande sahélienne.

Outre les questions sécuritaires, la coopération entre le Tchad et l’Union Européenne n’a pas été perdue de vue au cours des échanges. Mahamat Idriss Deby a fait part de sa détermination à redynamiser les liens de coopération avec un partenaire stratégique comme l’Union Européenne pour le bien-être des peuples, particulièrement de la population tchadienne.

Engagé depuis près de deux décennies dans la lutte contre le terrorisme, le Tchad est toujours actif sur la ligne de front. Mieux, mettant à profit son mandat à la tête du G5 Sahel, le Tchad consolide sa place, dans un contexte marqué par une détérioration de la sécurité régionale et un réengagement des partenaires notamment européens, premiers contributeurs des Armées sahéliennes et de la Force conjointe du G5 Sahel. Un sacrifice qui lui vaut chaque jour des reconnaissances de ses partenaires.

Tchad : un projet de loi portant statut des magistrats militaires adopté

A l’issue de la session plénière du 08 juin 2022, le Conseil national de transition a adopté le projet de loi portant statut des magistrats militaires.

D’après le général Idriss Dokony Adiker, ministre de la Sécurité et de l’Immigration, « C’est la première fois dans notre pays qu’un tel instrument est mis en place pour encadrer la carrière des magistrats militaires.» Il intervenait au nom de son collègue de la défense.

Le patron de la sécurité ajoute que : « Les magistrats militaires sont soumis à un régime disciplinaire dense, notamment la réserve, l’honneur et la dignité pour lesquels tout manquement constitue une faute disciplinaire susceptible de sanction».

Le projet de loi sur le statut des magistrats militaires a été adopté à l’unanimité par 54 conseillers nationaux. L’office qui sert de parlement est favorable à la mise en place d’un tribunal militaire et d’une maison d’arrêt pour les prisonniers militaires.

Pour mémoire, le 25 avril 2022, le Conseil national de transition a adopté le projet portant code de l’organisation de la justice militaire au Tchad.

Tchad : l’ONASA met en vente 500 tonnes de céréales par province

Pour faire face à l’urgence alimentaire décrété par le pouvoir de transition, l’Office national de sécurité alimentaire (Onasa), entend lancer la vente subventionnée des céréales.

Cette vente subventionnée de céréales concerne essentiellement les 22 provinces. Elle débutera dans les prochains jours, apprend-on. La priorité sera accordée aux plus vulnérables. Personne ne pourra se procurer plus de deux sacs de céréales. Les dispositions ont d’ores et déjà été prises pour que cela profite aux plus démunis, confie une source.

Les contrôleurs veilleront  à ce qu’il n’ait pas de détournement, et que les commerçants n’achètent pas de grands stocks pour en revendre plus cher. C’est pourquoi la vente se fera sous la supervision des gouverneurs de provinces et des délégués de l’ONASA.

D’après les Nations-Unies la situation nutritionnelle est préoccupante dans 17 provinces sur les 23 que compte le Tchad. Ce qui entraine la hausse du taux de malnutrition dans les zones rurales. Le Tchad, troisième pays le moins développé au monde selon l’ONU, a déclaré « l’urgence alimentaire » du fait de la « détérioration constante de la situation nutritionnelle » en raison de la guerre en Ukraine

C’est dans ce cadre qu’un décret a été signé le 02 juin 2022 par le PCMT,  Mahamat Idriss Deby. Il fait état d’un « risque grandissant que les populations encourent si aucune assistance humanitaire comprenant une aide alimentaire (…) n’est apportée ».

Mali – Cedeao : Faure Gnassingbé en passe de réussir son pari

Le président togolais était sollicité par les autorités de transition malienne pour jouer un rôle de médiateur avec les chefs d’Etat ouest-africains.

Plus d’un mois après avoir accepté un rôle de médiateur dans la crise malienne, le président togolais, Faure Gnassingbé, a réussi à rapprocher les positions entre les militaires au pouvoir à Bamako et l’organisation régionale.

En effet, selon le ministre des Affaires étrangères du Mali, Abdoulaye Diop,  les dirigeants ouest-africains ont accepté la transition 24 mois décrétée par la junte avant l’organisation des élections qui doivent permettre le retour des civils au pouvoir en mars 2024.

Si les sanctions sont toujours maintenues, souligne-t-il, c’est qu’il reste « certains détails » à finaliser comme la présentation d’un chronogramme détaillé et la mise en place d’un comité conjoint de suivi. Deux préalables qui seront réglés selon le dirigeant malien avant le sommet de la Cedeao du 3 juillet prochain.

Si les sanctions venaient à être levées, Faure Gnassingbé, doyen des chefs d’Etat de la sous-région (17 ans au pouvoir), en tirerait à coup sûr « un succès diplomatique éclatant. »

Le président togolais; a toujours milité pour une levée des sanctions contre le Mali s’attirant la sympathie des dirigeants maliens. « Nous avons, au nom du président de la transition, sollicité le président Faure Gnassingbé (…) pour faciliter le dialogue avec les acteurs régionaux et plus largement le dialogue avec l’ensemble de la communauté internationale pour trouver un compromis pouvant nous permettre de sortir de la crise », avait déclaré M. Diop, en visite à Lomé.

Selon lui, la situation dans laquelle se trouve le Mali, « nécessite qu’on fasse preuve de génie politique », avait-il indiqué lors de sa rencontre avec le président togolais.

Un mois plus tard, un dénouement heureux est sur le point d’être trouvé dans cette crise malienne, au grand bonheur des populations.

Tchad : la ministre des Transports interpellée sur la surcharge des véhicules gros porteurs

Le Conseil national de transition, tenant lieu de parlement, a interpellé Fatima Goukouni Weddeye, ministre des Transports et de la Sécurité Routière, à l’issue de la plénière du 07 juin 2022.

La ministre des transports était à la barre du Conseil National de Transition. Fatima Goukouni Weddeye a répondu à une série de questions. Entre autres sur : « la surcharge des véhicules gros porteurs et leur circulation dans la journée. » Elle est également interpellée sur « la stratégie mise en place par son département pour amener les conducteurs des gros porteurs à respecter la charge autorisée. »,

Les questions avec débats sont initiées par le conseiller, Hassan Saline Hizane et la conseillère, Nimat Mahamat Barka.

Dans le cadre de son intervention, la ministre a souligné l’engagement du gouvernement de transition dans la recherche de réponses pour l’amélioration du trafic routier et les actions pour renforcer la sécurité routière. Elle assure que les préoccupations et leurs contributions des conseiller nationaux seront prises en compte.

Tchad : un conflit agriculteurs-éleveurs fait au moins 9 morts dans le Mayo-Kebbi Est

Des affrontements intercommunautaires opposants agriculteurs et éleveurs le 07 juin 2022 a occasionné au moins neuf morts à Berem, dans la province du Mayo-Kebbi Est.

Encore des morts issus des affrontements intercommunautaires. Le 7 juin au moins 9 morts ont été enregistrés à l’issue d’un conflit agriculteurs-éleveurs. D’après les riverains, un des éleveurs a laissé son troupeau entré dans un champ de mil.

Ayant constaté cela, les habitants se sont mis en colère. Après quelques minutes, les deux groupes sont passés des attaques verbales aux attaques physiques. Les pertes en vie humaine ont été constatées des deux côtés. Les attaques se sont poursuivies dans la nuit.

Les affrontements se sont déroulés en brousse. Alertées, le sous-préfet de Berem Ham, Mahamt Issakha Youssouf est descendu sur le site. Il dit s’être mis en danger en effectuant le déplacement. « En intervenant pour séparer les parties en conflit, nous-mêmes on nous a encerclés. Nous étions dépassés. C’est grâce aux sages du village qu’on a pu maitriser la situation ».

Certains blessés ont été transférés à l’hôpital de Gounou-Gaya

Tchad : conflit agriculteurs-éleveurs 67 personnes interpellés dans la Kabbia

Tchad : condamnation des leaders de Wakit Tamma, les réactions divergent

Arrêtés à l’issue des marches contre la politique française du 14 mai 2022, les leaders de Wakit Tamma sont condamnés à 12 mois de prison avec sursis, 10 millions de dommages à payer et 50.000f d’amende.

Cette décision de justice a créé une vague de réactions, tant du côté des acteurs de la société civile que chez certains hommes politiques. L’opposant, Yaya Dillo dénonce  « l’incompétence de la junte à assurer la sécurité des biens et des personnes ». Il entend poursuivre la lutte pour libérer les leaders de la société civile condamnés à Moussoro et évacuer à N’Djamena. « Nous n’avons pas droit au relâchement de la lutte », déclare l’homme politique. Sa formation politique entend mener des actions allant dans ce sens. « Le PSF vous édifiera de son plan d’actions citoyennes contre la mascarade judicio-politique en cours dans notre pays », confie-t-il.

Pour Saleh Kebzabo, il était necessaire que la justice fasse preuve de fermeté dans cette affaire. «L’Etat a fait preuve de fermeté, c’était utile. », déclaré le président de l’UNDR, par ailleurs vice-président du comité spécial chargé des négociations avec les politico-militaires. Il pense que l’Etat ne : « doit pas être intransigeant dans un dossier essentiellement politique. Nous avons besoin de paix et sérénité. »

 Tchad : Amnesty International demande de libérer les marcheurs du 14 mai

L’appel des avocats

Le collectif des avocats entend faire appel de la décision auprès de la Cour d’appel de N’Djamena. Les hommes en toges noires dénoncent le : «manque de courage du Tribunal de grande instance de N’Djamena, qui a siégé en audience foraine à Moussoro- pour « ne pas avoir prononcé la nullité de la procédure. » Deux des leaders des marches sont des avocats inscrits au barreau du Tchad.

Les six condamnés sont entre autres, Gounoung Vaima Ganfare, secrétaire général de l’Union des syndicats du Tchad (UST) ; Koudé Mbaïnaïssem, avocat au barreau du Tchad ; Hissène Massar Hissène, président du Rassemblement des cadres de la société civile ; Allamine Adoudou, ancien ambassadeur en Égypte ; Youssouf Korom, secrétaire général du Syndicat des commerçants fournisseurs tchadiens ; et Max Loalngar, avocat, porte-parole de Wakit Tamma et ancien président de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme.

Tchad : les leaders de Wakit Tamma entament une grève de la faim en prison

Mali : colère et déception à Bamako contre la Cedeao

Colère et amertume sont les sentiments les mieux partagés à Bamako, la capitale malienne, après le maintien de l’embargo de la Cedeao.« C’était vraiment le sommet de l’espoir. Ce fut vraiment une surprise générale », lance un confrère malien, déçu de la tournure des évènements. Beaucoup de Maliens se disent déçus de l’issue du sommet de la Cedeao du 4 juin dernier, alors qu’ils attendaient une levée des sanctions.

A Bamako, le maintien de l’embargo et le report du sommet au 3 juillet prochain, sonnent comme un coup de semonce. « On sait que le président sénégalais (Macky Sall) a mis tout son poids pour que les sanctions soient levées, mais on apprend aussi que Nana Akufo-Addo du Ghana, Muhammadu Buhari du Nigeria et Mohamed Bazoum du Niger se sont opposés à la levée de l’embargo. Les Maliens sont évidemment très déçus de la tournure du sommet, parce que la situation se tend chaque jour», ajoute notre confrère.

Dans le Grand marché de Bamako, l’embargo de la Cedeao commence à se faire ressentir au niveau des commerces. « Ici, les gens font semblant, mais la situation est devenue intenable. Le kilogramme de sucre est passé de 450 francs à 600 francs, le kilogramme de lait est passé de 2300 à 2800 francs, le riz est passé de 450 à 650 francs, pour ne citer que ces exemples »  indique Moustapha, un Sénégalais, qui vit à Bamako, depuis plus de 30 ans.

Depuis l’entrée en vigueur des sanctions le 9 janvier dernier, le Mali navigue entre inflation et pénurie. « Il faut reconnaître que les Maliens ont une capacité de résilience incroyable motivée en cela par le sens patriotique mis en avant par les militaires » souligne un confère. Mais, « il faut se demander jusqu’à quand, ils vont pouvoir tenir, parce que la situation est devenue difficile pour tout le monde. Il y a des hausses et des pénuries depuis quelques semaines dans le pays », ajoute-t-il. 

Une « colère grandissante » commence même à gagner Bamako et certaines villes du pays pour dénoncer la vie chère. Une marche est même prévue vendredi prochain dans le pays pour fustiger la « hausse des prix », selon une source locale.

Plusieurs secteurs sont paralysés et le pays marche au ralenti. Les banques, l’agriculture, l’élevage et les commerces sont les secteurs les plus impactés par les sanctions. « Les banques sont asphyxiées par les sanctions de l’Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine). Les transactions ne peuvent plus se faire correctement, et dans un pays, quand le système financier est dérégulé, tout est paralysé », reconnaît, ce cadre, chargé de communication d’une grande banque installée à Bamako.

Les fonctionnaires payés en liquide

Le paiement des salaires par virement bancaire est pour le moment « impossible » selon un fonctionnaire qui s’est confié à APA. Le pays vit de « la mobilisation interne des ressources », selon Moussa (nom d’emprunt) fonctionnaire malien. « Tous les agents de l’Etat sont payés en liquide par le bureau de comptabilité de leur service respectif à la fin du mois », indique-t-il.

« Évidemment, la conséquence est que les banques qui avaient prêté de l’argent à des fonctionnaires sont pénalisées parce qu’elles ne peuvent plus opérer des retenues à la source. Les sanctions financières de l’Uemoa ont sérieusement touché le système bancaire. Aujourd’hui le monde est interconnecté », indique ce fonctionnaire.

La tension monte à Bamako et les prix s’envolent. A un mois de la fête musulmane du sacrifice (l’Aïd el-Kébir), les prix des ovins se sont envolés à cause de l’embargo et surtout de l’insécurité dans la région du Sahel. « Le prix des moutons a doublé au Mali en un an. Tout est devenu subitement cher à cause de la guerre et de l’embargo », explique Moustapha, qui opère au Grand marché de Bamako.

Le commerce du mouton est en péril au Mali surtout si les frontières restent fermées au-delà du sommet du 3 juillet. « Beaucoup d’éleveurs maliens sont inquiets. Le Mali ravitaille beaucoup de pays de la sous-région durant la fête de Tabaski. Actuellement, si les sanctions ne sont pas levées, les moutons maliens ne sortiront pas. Il n’y aura pas de dérogation. Pour le secteur de l’élevage, ce serait un coup terrible, puisque c’est plusieurs milliards chaque année » indique un interlocuteur.

Face à « l’orgueil » de la communauté internationale et « l’arrogance » des militaires, le peuple malien est en train de « mourir », selon l’Imam Mahmoud Dicko, personnalité incontournable du paysage politique malien. Le charismatique prêcheur, appelle les autorités de la transition et les chefs d’Etat ouest-africains à trouver un terrain d’entente pour mettre fin à l’embargo.

Dans ce contexte de crise, le prochain sommet du 3 juillet s’annonce crucial pour le Mali et la Cedeao, dont certains des chefs d’Etat adoptent des positions divergentes sur le dossier malien. 

Pour tenter de rapprocher les positions, le président en exercice de la Cedeao, Nana Akufo Addo, le président sénégalais Macky Sall et le médiateur de la Cedeao dans le dossier malien, Goodluck Jonathan, sont attendus à Bamako dans les prochains jours. Cette visite a pour mission de rechercher un consensus sur la durée de la transition, pomme de discorde, entre la junte au pouvoir et les chefs d’Etat ouest-africains.

 

 

Tchad : Kouri-Bougoudi, l’exploitation de l’or sera régulée

Les ministres des Mines et des Finances ont été instruits, par le PCMT à l’effet de règlementer les activités et la commercialisation de l’or issu du site d’exploitation de Kouri-Bougoudi.

Dans la soirée du 05 juin 2022, le président du Conseil militaire de transition, Général Mahamat Idriss Deby Itno a rencontré les cadres et techniciens des ministères des Mines et des Finances, au sujet de l’exploitation de l’or à Kouri-Bougoudi. Les deux membres du gouvernement sont instruits de prendre le contrôle des sites et règlementer leur accès.

Mahamat Idriss Deby Itno, veut à travers cette décision, mettre fin à l’exploitation illégale de l’or. « Installer vos comptoirs, règlementer l’accès au site pour faire entrer l’Etat dans ses droits. Interdisez l’accès aux étrangers qui viennent exploiter l’or de manière illégale. Tout expatrié doit avoir une carte de séjour en cours de validité et une autorisation préalable du Ministère des Mines. Le Tchad n’est pas un marché où l’on entre et l’on sort comme on veut avec ses richesses minières selon ses convenances. », dirige le PCMT.

Le chef de la junte demande : d’ « autorisez les tchadiens qui désirent exploiter l’or de manière artisanale à accéder au site minier », quand tout sera prêt. Toutefois, il précise que, ces derniers doivent préalablement payer les droits d’accès au comptoir.

Le président de transition regrette que, l’exploitation et la vente clandestine de l’or de Kouri-Bougoudi fait perdre à l’Etat tchadien 57 milliards de F CFA. « Toutes les mesures édictées ici, doivent être mises en application. Au cas contraire, je ne quitterai pas Kouri-Bougoudi », laisse entendre, Mahamat Idriss Deby.

Il exige également la mise en place d’un Comité de gestion de 5% des revenus générés par l’or au profit de la province productrice.  Et ordonne, l’ouverture d’un bureau des Douanes à Kouri-Bougoudi. « Toutes les marchandises en provenance de la Libye entrent ici, sans être dédouanées. C’est une perte pour le trésor public