Tchad : Succès Masra appel à l’aide pour soigner les manifestants blessés

Plusieurs manifestants du parti Les Transformateurs ont été blessés au cours des manifestations du week-end dernier. Le président du parti lance un appel à l’aide pour offrir des soins médicaux.

Le 06 septembre dernier, le président du Parti Les Transformateurs, Succès Masra, remerciait les médecins et infirmiers bénévoles mobilisés pour offrir des soins aux militants du parti blessés au cours des troubles du 02 septembre 2022. Mais l’offre semble insuffisante. Le leader de ce jeune parti lance cette fois, un appel public à l’aide.

« Aidez-nous à soigner nos blessés et à continuer cette lutte pour la justice, l’égalité et la dignité de notre peuple. », écrit-il sur ses plateformes.

En faisant référence aux participants au dialogue en cours, Succès Masra déclare : « Ils monologuent à main armée, nous pansons nos plaies et blessures et continuons cette lutte pour notre dignité collective. Nos blessés sont plus nombreux que nous ne l’avions enregistré initialement. Ils sont plus de 200 et le décompte continue, en plus des personnes de troisième âge attaquées dans leurs maisons, dans les cliniques, et des enfants asphyxiés. »

L’ancien cadre de la BAD explique que les aides collectés permettront de reconstituer les forces des militants blessés.

Le Maroc accueille le 1er Forum des régions d’Afrique

La rencontre va concrétiser la mise en œuvre des décisions de la 8e édition du Sommet Africités organisée à Marrakech en novembre 2018.Du 08 au 10 septembre 2022, aura lieu à Saïdia (Maroc), dans la région de l’Oriental, la première édition du Forum des Régions d’Afrique (FORAF).

Ce Forum, placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, est organisé par Cités et Gouvernements Locaux Unis d’Afrique (CGLU Afrique), en collaboration avec l’Association des Régions du Maroc (ARM), le Conseil de la région de l’Oriental (CRO) et la Direction Générale des Collectivités Territoriales (DGCT) du Ministère de l’Intérieur du Royaume du Maroc.

Cette rencontre, qui a pour thème « La contribution des Collectivités Régionales au développement durable et à la dynamique d’intégration de l’Afrique », est une concrétisation de la mise en œuvre des décisions prises par l’Assemblée Générale de CGLU Afrique lors de la 8ème édition du Sommet Africités, tenue à Marrakech en novembre 2018, explique Madame Fatimetou Abdel Malick, présidente de CGLU Afrique.

« Le lancement du FORAF est une étape importante dans le processus d’intégration de l’Afrique, un grand pas vers l’émergence de l’Afrique des Peuples », a-t-elle dit dans un communiqué transmis à APA.

L’évènement réunira, pour la première fois, les présidents (e)s des Régions, Comtés, États fédérés de plus de 20 pays africains qui ont un deuxième niveau de collectivités territoriales décentralisées tels que le Nigeria, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Kenya, Madagascar, le Mali, le Niger, etc.

Plus de 400 participants (e)s vont discuter du rôle des Gouvernements régionaux dans la définition et la mise en œuvre des stratégies de développement et d’intégration, des missions des gouvernements régionaux parmi lesquelles, le développement économique, social et culturel des territoires ; l’équipement, l’attractivité et la compétitivité des territoires.

L’adaptation au changement climatique, la durabilité et la résilience des territoires ; et la contribution des territoires à l’atteinte des Objectifs de développement durable seront aussi abordées.

Tchad : annonce de la remise des diplômes aux architectes lauréats de Lomé

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement Supérieur, annonce la remise de diplômes aux lauréats de l’Ecole Africaine des Métiers de l’architecture et de l’Urbanisme de Lomé.

Le ministère de l’Enseignement supérieur, à travers un communiqué annonce l’organisation d’une cérémonie solennelle de remise des diplômes aux lauréats tchadiens de l’Ecole Inter Etats, basée à Lomé. Le Samedi 10 septembre 2022 à partir de 08h30 à l’Amphithéâtre de la Faculté des Sciences de la Santé humaine de l’université de N’Djaména, Gardole.

Il est demandé aux lauréats des différentes filières à savoir Architecture Urbanisme et Gestion urbaine, de l’institution universitaire d’être présents munis des écharpes.

Les présidents et directeurs généraux des institutions publiques et privées de l’enseignement supérieur, l’Ordre national des architectes du Tchad, sont également invités.

Tchad : l’AJDR interpelle l’Etat sur la violation des droits humains

Face à la précaire situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales, L’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR) interpelle l’Etat.

« La situation en matière des droits de l’homme et des libertés fondamentales demeure toujours précaire, la liberté d’expression étant restreinte, les violences basées sur le genre, les violences intercommunautaires meurtrières continuent de se produire dans nos provinces, des arrestations arbitraires sont monnaie courante.», a lâché Rodrigue Deuba Tchokke, cordonnateur de l’Association des Jeunes pour l’Animation et le Développement Rural (AJADR).

Il a fait cette déclaration à l’ouverture de l’atelier de renforcement des capacités de ses membres au Centre Yali. Les travaux  axés sur les techniques de lutte et de préservation des droits Humains au Tchad se déroulent du 06 au 7 septembre 2022. L’occasion faisant le larron, l’association a profité pour interpeller : « l’État tchadien sur les graves violations des droits de l’Homme.» Car le Tchad a ratifié plusieurs textes relatifs aux droits de l’Homme, mais l’application pose problème. « Mais en tant qu’association, nous devrions lui faire comprendre la nécessité et l’obligation d’honorer ses engagements quant au respect des textes », insiste Rodrigue Deuba Tchokke.

L’AJADR veut également faire comprendre aux populations, l’importance des Droits de l’Homme et les Libertés Fondamentales.

Tchad : Yaya Dillo reprend les rênes du Parti socialiste sans frontières

Le Tribunal de grande instance de N’Djamena revient sur sa décision et met fin au bras de fer qui oppose Yaya Dillo à Dinamou Daram, à la tête du Parti socialiste sans frontière (PSF).

Pour la justice, Yaya Dillo Djerou Betchi est : « aujourd’hui le seul représentant du parti ». La Cour se rétracte de sa décision du 22 août 2022 sur l’affaire opposant Yaya Dillo, président du PSF et son vice-président, Dinamou Daram par ailleurs fondateur. Le Tribunal a jugé recevable l’opposition formulée par le sieur Yaya Dilo Djerou Betchi. Pour le Greffier en chef, Me Abdoulaye Djibrine, l’opposition est fondée.

En effet, le 11 juillet dernier, l’ancien président du parti, a introduit une requête en justice pour signaler que le parti ne reconnait pas Yaya Dillo comme président du parti. Dans les détails, il explique, qu’après la désignation de Yaya Dillo à la tête du parti, ce dernier devait subir une enquête de moralité dans un délai de trois mois avant d’être reconnu officiellement président du PSF. Mais la procédure n’a pas été respectée. Au regard de tout cela, le juge a estimé que le mis en cause n’a pas qualité à diriger la formation politique.

Le 22 août 2022, le président du Tribunal de grande instance de N’Djamena, Mahamat Saleh Adoum Dabara ordonne à Yaya Dillo Djerou Betchi, la cessation de toutes activités au nom du parti.

Suite à la décision de justice, Yaya Dillo a formulé une opposition, après évaluation, la justice se rétracte permet à celui-ci de reprendre les rênes du parti.

Lire aussi : Au Tchad la justice interdit à Yaya Dillo d’exercer au nom du parti PSF

Tchad : l’inéligibilité des organes de transition fera l’objet d’un débat public

L’épineuse question de l’éligibilité ou l’inéligibilité des instances en charge de la transition au Tchad, fera l’objet d’un débat public aux assises du Dialogue national inclusif et souverain.

La charte et les organes de  transition ont attiré l’attention des membres du présidium du DNIS ce 06 septembre 2022. Une préoccupation qui plane depuis le pré-dialogue des mouvements rebelles à Doha. Elle intervient également sans cesse dans le débat national. Les Tchadiens veulent être situés sur la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national.

Il s’agit notamment de savoir si les membres du Conseil militaire de transition (CMT), Conseil national de transition (CNT) et ceux du gouvernement de transition, peuvent se présenter aux élections générales qui vont intervenir après le retour à l’ordre constitutionnel.

A ce sujet, le présidium se veut rassurant.  « Nous avons estimé par rapport à ces préoccupations d’intérêt national que la question de l’inéligibilité des autorités de la transition post-dialogue national doit faire l’objet d’une commission ad-hoc qui va travailler. » A l’issue des travaux, la commission ad-hoc va présenter son rapport plénière qui fera l’objet d’un débat public.

Les résolutions issues des débats détermineront la position des instances en charge de la transition, après le dialogue.

Il est important de préciser que certains groupements armés et civiles ont refusé de participer au dialogue parce que cette problématique n’a pas bien été débattu.

Le Tchad interdit la vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées

L’Etat du Tchad prend des mesures contre la vente et la consommation des boissons alcoolisées frelatées. Les contrevenants s’exposent à des sanctions allant jusqu’à l’emprisonnement.

Par décret N°2835/PCMT/PMT/MSPSN/2022 du 05 septembre 2022, il est interdit  l’importation, la fabrication, la détention, la circulation, la vente, l’offre et de la consommation de toutes les boissons alcoolisées frelatées au Tchad.

D’après le décret, on entend par frelaté, les boissons altérées ou gâtées, ce qui est pur en le rendant impur ou le dénaturant par le mélange d’autres produits jugés toxiques pour l’organisme. Et par nocive, ce qui est de nature à nuire à l’organisme. On entend également par boisson alcoolisée frelatée, toute boisson alcoolisée dont la pureté et le naturel ont été altérés, corrompus par l’ajout du méthanol toxique comestible dénaturant ainsi l’alcool.

Le gouvernement invite les associations œuvrant pour la lutte contre l’alcoolisme ont la responsabilité de sensibiliser la population tchadienne en général, les jeunes, les adolescents et les mineurs en particuliers sur les méfaits des boissons alcoolisées frelatées.

Il est précisé dans le texte que, toute violation à l’interdiction, l’importation et à l’offre gratuite des boissons alcoolisées frelatées sera punie d’une peine d’emprisonnement de 3 à 15 jours et d’une amende de 50 000 à 500 000 FCFA ou de d’une de ces deux peines seulement. Concernant la vente et l’offre gratuite des boissons alcoolisées frelatées à une femme enceinte  à un mineur, le contrevenant s’expose à une peine d’emprisonnement de trois (3) à quinze (15) Jours et d’une amende de 50 000 à 500 000 FCFA.

Dans la même visée, le décret prévoit qu’il sera puni d’un emprisonnement de 3 à 15 Jours e d’une amende de 5000 à 20000 FCFA, quiconque aura consommé des boissons alcoolisées frelatées.

Tchad : Laurent Gbagbo adresse son soutien au parti Les Transformateurs

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, par ailleurs président du PPA-CI se dit consterné par la dérive au siège Les Transformateurs. Il apporte son soutien à la formation politique.

« C’est avec consternation que le Parti des Peuples Africains-Côte d’lvoire (PPA-CI) et son Président, son Excellence Laurent Gbagbo… ont appris les opérations violentes menées par les forces de défense et de sécurité de l’Etat Tchadien contre les militants et le siège du Parti politique, Les Transformateurs, le 1er septembre 2022. », relate le porte-parole du parti.

Le PPA-Cl adresse son soutien militant au Parti Les Transformateurs avec qui il entretient des relations privilégiées; salue la résilience dont font preuve les militants de ce Parti frère; souhaite un prompt rétablissement aux militants blessés lors des évènements ci-dessus relatés; demande aux autorités du Tchad de garantir l’expression démocratique et de privilégier, en toutes circonstances, le dialogue comme mode de règlement des contradictions politiques.

Ce soutien du parti de Laurent Gbagbo aux transformateurs fait suite aux évènements qui se sont déroulés du 1er au 5 septembre 2022. En effet, le 1er septembre dernier, 91 des militants ont été arrêtés au cours d’une caravane dans la ville de N’Djamena. D’après la police il s’agissait d’un trouble à l’ordre publique. Dans la nuit du 1er au 2 septembre, un détachement de l’armée et de la police a encerclé le siège du parti qui dissuader les militants de prendre part au meeting prévu le 3 du même mois. Toutefois, certains ont quand-même essayé de s’y rendre. Parmi ces derniers, 279 autres militants ont été arrêtés. Suite à des négociations avec des religieux et des Ainés, une entente a été trouvée. Les militaires ont quitté les abords du siège et tous les militants arrêtés ont été libérés.

Tchad : l’équipe As Santé d’Abéché va affronter le Mozambique au Cameroun

Dans le cadre du tour préliminaire de la Coupe de confédération africaine de football, AS Santé d’Abéché, va affronter une équipe de la Mozambique au Cameroun.

En prélude de sa toute première participation à la Coupe de Confédération africaine de football, l’équipe as santé a quitté Abéché le 3 septembre 2022, à destination du Cameroun afin de livrer son match contre l’équipe de Mozambique dans le cadre du tour préliminaire.

En vue d’encourager et d’appuyer les ambassadeurs du Tchad à cette compétition, le gouverneur de la province du Ouaddaï Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh, les a reçu à sa résidence.

Il a tout d’abord salué leurs parcours au championnat national, avant de les demander de garder le même élan pour représenter cette fois-ci valablement le Tchad.

La directeur de la société Abou Amina pour le commerce générale Ahmat Almakhari a offert des vestes à tous les joueurs et staffs de l’équipe As santé d’abéché.

Une enveloppe de 1 000 000 FCFA a été remise à l’équipe par le gouverneur de la province du Ouaddaï.

Tchad : le président du présidium présente ses excuses aux journalistes

Dès la reprise des travaux du Dialogue national et inclusif (DNIS), ce lundi 5 septembre 2022, le président du présidium, Gali Gatta Ngothé a présenté ses excuses aux journalistes et aux médias.

Gali Gatta Ngothé fait son mea culpa et demande des excuses aux journalistes et aux médias pour sa maladresse du 3 septembre 2022. En effet, le président du présidium, sur un ton autoritaire et en hurlant, a demandé aux hommes de média de sortir de la salle du Palais de la culture où se déroulent les travaux du dialogue national inclusif et souverain. La réaction a heurté certains patrons de presse qui ont décidé d’arrêter la couverture médiatique de l’évènement.

A la reprise des travaux ce jour, le président du président a reconnu son tort et demande pardon. « Beaucoup de sentiments de colère, surtout de la part des médias qui n’ont vraiment pas apprécié le ton avec lequel, je me suis adressé à eux. Je voudrais vous dire que nous sommes formatés dans la colère et la violence et que nous devons faire un effort pour nous retrouver dans l’entente, la cordialité, le respect mutuel afin d’accomplir le mandat qui nous a été donné.

Je voudrais donc en tenant compte de ces impératifs, devant la plénière  demander des excuses aux journalistes, aux médias pour le ton non indiqué avec lequel je me suis adressé à eux. Et s’il le permette, on va clôturer ce chapitre pour ne plus le rouvrir.» Il souhaite que le mauvais vent passe pour faire place aux travaux.

Rappelons également qu’à travers un communiqué de presse, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) a demandé au président du présidium du DNIS, de présenter des excuses suite à sa maladresse.

Lire aussi : Tchad : l’union des journalistes exigent les excuses du président du présidium

Tchad : les 220 militants des transformateurs sont libres

Suite à des séries de négociations, les 220 militants du parti Les Transformateurs ont été libérés ce lundi 05 septembre. La veille, les militaires qui encerclaient le siège du parti ont levé le camp.

Les militants des Transformateurs arrêtés pendant la caravane du 1er septembre et des troubles du lendemain ont été libérés. D’après la police, ces derniers avaient été arrêtés pour troubles à l’ordre public. Après leur libération ce jour, ils se sont directement rendus au siège du parti pour prendre part à un meeting du président du parti Succès Masra. Des chants d’exploit ont été entonnés jusqu’au balcon de l’espoir avec au premier rang, le leader du parti.

Le siège du parti assiégé depuis le 2 septembre a également été libéré dans la soirée du dimanche 4 septembre. Suite à des concertations entre les leaders des Transformateurs et les autorités religieuses du pays. C’est le ministre de la Sécurité, Idriss Dokoni Adiker qui a donné l’ordre de libérer.

Depuis ce matin, une manifestation a été organisée au quartier général du parti pour célébrer la victoire.

Tchad : l’union des journalistes exige les excuses du président du présidium

A travers un communiqué de presse, l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) demande au président du présidium du DNIS, de présenter des excuses suite à sa maladresse du 3 septembre dernier.

« Le Bureau Exécutif de l’Union des Journalistes Tchadiens (UJT) relève avec grande amertume le mépris dont fait l’objet la presse de la part du Président du Présidium du Dialogue National Inclusif et Souverain (DNIS) M. Gali Gatta Ngothé lors d’une retransmission en direct de la séance du samedi, 3 septembre 2022.

En effet, au cours de cette séance, le Président du Présidium a, sans ambages et sans aucune élégance, hurlé sur les journalistes reporters dans la salle, les sommant de sortir comme des malpropres. Même si la séance devrait être à huis clos, l’intelligence primaire aurait commandé à M. Gali Gatta Ngothé de le signifier, comme tout homme de son rang, à la presse de se retirer aisément et dignement. Fort malheureusement, tel un homme qui a pété le plomb, le Président du Présidium s’est illustré par un comportement digne d’un cleptomane.

Le mépris de M. Gali Gatta Ngothé pour la presse reflète un grand déni du rôle des journalistes et de la presse tchadienne, dont les pages et les antennes lui ont été consacrées durant toute sa vie politique et plus particulièrement lors de son déboire judiciaire en 2011-2012, relatif à son arrestation en flagrant délit dans l’affaire de braconnage. C’est aussi un double déni du rôle de la presse, notamment écrite, à laquelle il fait constamment recours afin d’avoir une voix et une tribune dans ses batailles politiques, chaque fois que toutes les voies lui sont barrées. Pire, venant d’un homme qui est lui-même promoteur d’un journal qui a servi longtemps de référence dans le paysage médiatique, ce comportement frise même une grave insulte aux journalistes.

L’UJT rappelle à M. Gali Gatta Ngothé que sans les médias, ce dialogue n’aurait aucune résonance, aucun écho et aucune appropriation de la part des Tchadiens.

Tout en condamnant avec la plus grande fermeté ce mépris du Président du Présidium envers la presse tchadienne, l’Union des Journalistes Tchadiens exige de Gali Gatta Ngothé des excuses aux journalistes pour ses propos imprudent, sans quoi, l’UJT serait dans l’obligation d’entreprendre des actions pour faire restaurer la dignité de la presse tchadienne. »

Tchad : trouble au siège des Transformateurs, la CNDH appelle à la retenue

La Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH), a dans un communiqué de presse, appelé à la retenue toutes les parties impliquées dans les manifestations au QG des Transformateurs.

Suite à des manifestations sur la voie publique des partisans du Parti Les Transformateurs, le jeudi 1er septembre 2022, les forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de près d’une centaine d’entre eux pour troubles à l’ordre public, souligne Mahamat nour Ibédou président de la CNDH.

Ces arrestations ont entrainé une autre manifestation, ce matin du 02 septembre 2022, de laquelle, les forces de l’ordre ont fait usage de grenades à gaz lacrymogène pour disperser des rassemblements des Transformateurs, « touchant gravement une jeune femme qui se trouverait dans un état critique », poursuit le communiqué. Le siège du Parti Les Transformateurs fait quant à lui, à l’heure actuelle, l’objet d’un assaut arme, note Mahamat Nour Ibédou.

La CNDH tient à exprimer sa profonde inquiétude par rapport à cette situation, qui intervient à un moment ou des efforts sont consentis de part et d’autre dans le cadre du Dialogue National Inclusif Souverain, efforts devant amener le pays vers une paix durable et définitive.

La commission en appelle au sens de responsabilité et à la retenue des uns et des autres -manifestants et forces de l’ordre pour que de telles situations préjudiciables à un dénouement heureux du DNIS cessent immédiatement.

Tchad : Wakit Tamma refuse la médiation du Comité ad-hoc de facilitation

La Coalition des actions citoyennes Wakit Tamma remet en cause la neutralité du comité ad-hoc mis en place le 31 août 2022, par le président du présidium, Gali Ngoté Gata.

Pour Wakit Tamma, la seule équipe habilité à mener les discussions avec les réfractaires au dialogue, est le groupe des religieux et ainés. Ils ont d’ores et déjà entamé les négociations avec la plateforme. Dans un communiqué s’interroge sur la : « pertinence de la composition et du nombre pléthorique » de ce Comité ad Hoc, alors même qu’un comité des religieux et des ainés a : « offert ses bons offices à l’effet d’aider de façon impartiale et désintéressée à concilier les différentes positions pour un dialogue national sincère, inclusif et souverain. »

 Wakit Tamma soulève également le problème de la répression des Transformateurs ce 02 août à l’heure siège. Des gaz lacrymogènes ont été lancés ce jour et certains militants arrêtés. Le siège est assiégé depuis 3 heures du matin. La Coalition des actions citoyennes regrette que les Transformateurs subissent une telle répression, alors qu’ils  sont appelés à regagner le DNIS avec Wakit Tamma et les groupes non participants.

« Wakit Tamma récuse catégoriquement ce Comité ad-hoc de toute évidence non neutre et partial. Elle déclare devoir continuer les négociations entamées avec le groupe des religieux et sages. » Et appelle toutes les forces vives à rester mobilisées pour des actions citoyennes futures.

Le dialogue national tchadien a des enjeux africains (analyste)

Expert de la géopolitique du Sahel et de l’Afrique, le journaliste nigérien Seidik Abba analyse pour APA les enjeux du dialogue national tchadien lancé le 20 août dernier mais temporairement suspendu à cause de certains désaccords.Deux semaines après son ouverture, le dialogue national inclusif tchadien est momentanément suspendu. Qu’est-ce qui motive cette décision ?

On peut évoquer plusieurs facteurs pour expliquer cette suspension. Il y a d’abord la volonté des autorités de donner une chance au caractère encore plus inclusif du dialogue. Outre les mouvements politico-militaires, il y a une partie de la classe politique, au premier rang de laquelle les Transformateurs de Succès Masra, qui ne participe pas au dialogue. Il en est de même pour une partie de la société civile, à l’image du collectif Wakit Tama. Avec ces absences, il y a le risque que le dialogue n’ait pas le caractère inclusif souhaité en vue d’obtenir un consensus plus large possible sur les décisions qui sortiront. Les autorités ont estimé qu’il fallait donner une dernière chance aux tractations avec les parties qui ne sont pas présentes. Les facilitateurs qataris étaient à N’Djamena. Ils ont rencontré certains dirigeants politiques et de la société civile dans le but de les persuader. L’espoir n’est pas perdu. Beaucoup regardent aussi du côté de la France pour savoir si elle peut contribuer à une plus large participation. Donc, les tractations se poursuivent pendant cette période de suspension.

L’autre raison est de permettre à tout le monde de prendre connaissance le plus largement possible des projets de textes qui ont été préparés pour la discussion. Des tractations sont également en cours avec les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact) pour les convaincre de participer au dialogue. Le Fact a posé un certain nombre de préalables, notamment la libération des personnes détenues, une amnistie des garanties. Il a estimé que tout cela n’a pas été pris en compte et qu’il ne pouvait pas participer. Mais des médiations sont en cours. La suspension vise justement à favoriser les derniers obstacles et réticences pour que le dialogue reprenne de plus belle et qu’il soit le plus consensuel et le plus inclusif. C’est quand même la première fois dans l’histoire politique du Tchad qu’on a un dialogue aussi large que celui-là, avec un caractère souverain et des décisions qui devraient être totalement exécutoires.

Pourquoi la nomination d’un comité ad hoc pour faciliter la participation de toutes les composantes de la société tchadienne au dialogue a provoqué le retrait de certaines organisations ?

Ce retrait symbolise la difficulté de la classe politique tchadienne. Au moment où on cherche à élargir, d’autres se sont retirés. Ils estiment avoir déjà fait preuve de bonne volonté en venant au dialogue et ne voient pas d’un bon œil le fait d’aller supplier les absents. Tout cela démontre l’absence de sérénité dans laquelle les choses se font. C’est surtout cette volonté de concession qui a heurté un certain nombre d’acteurs. A mon avis, ce n’est pas la meilleure façon de favoriser le dialogue. Mais avec les tractations en cours, avec la volonté des uns et des autres, tout le monde pourrait être amené à reconsidérer sa position. A partir du moment où on est déjà présent à N’Djamena, c’est qu’on a accepté l’idée de dialogue.

Le dialogue se tient avec une quarantaine de groupes politico-militaires, mais sans le Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort du président Idriss Deby. Cette absence remet-elle en cause la crédibilité des discussions ?

Le Fact, un des plus grands mouvements politico-militaires au Tchad, a choisi de s’absenter parce qu’il estime que les conditions préalables qu’il a posées ne sont pas respectées. Il s’agit entre autres de la libération de détenus politiques, la création d’un cadre serein pour l’ouverture et la tenue du dialogue, des garanties de sécurité, etc. C’est clair que c’est un élément important, qu’il aurait été plus correct que le Fact soit présent à la discussion. Mais cette absence n’invalide pas le dialogue. Si ce dernier obtient de bons résultats, l’absence du Fact pourrait se retourner contre lui. Le boycott est toujours une arme à double tranchant. Aujourd’hui, l’enjeu c’est le résultat du dialogue. Si au terme, on réussit à trouver un consensus sur la tenue d’élections libres, transparentes et démocratiques, sur la structure chargée de les organiser et sur une nouvelle Constitution, le Fact pourrait être le grand perdant. Pour cette raison, il faut être présent pour pouvoir faire changer les choses. Puisqu’il était entendu qu’il n’y a pas de tabou, tout pourrait être mis sur la table et discuté. La bonne méthode aurait été de venir et de voir comment créer le rapport de force. De mon point de vue, il n’y a pas de risque que la crédibilité des décisions soit affectée par l’absence du Fact, à condition qu’elles soient bonnes. S’il y a un consensus sur les principaux enjeux (élection présidentielle, libération de détenus, …), les gens ne se soucieront pas tellement de la non-participation d’une entité (quelle que soit sa dimension).

Avant l’ouverture du dialogue, le président en exercice de l’Union africaine (UA), le Sénégalais Macky Sall, a rencontré le président de la transition tchadien à N’Djamena. Quelles devraient être les retombées de cette visite ?

En sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, le président Macky Sall était à N’Djamena, à la veille de l’ouverture du dialogue, pour encourager les parties tchadiennes et soutenir la démarche. Il est important que les Tchadiens sentent qu’ils sont soutenus dans leur démarche par l’Afrique d’abord, ensuite par la communauté internationale. Le président Macky Sall, en sa qualité de président en exercice de l’Union africaine, est venu l’exprimer. Le Tchad est quand même un pilier de la question sécuritaire au Sahel et dans le bassin du Lac Tchad. Toute approche qui viserait à encourager le dialogue et la solution négociée entre les parties tchadiennes ne peut que profiter à la stabilité de l’Afrique et de la sous-région. Le Tchad est engagé dans la lutte contre Boko Haram et les autres groupes terroristes au Sahel occidental, notamment dans la zone des trois frontières. Les soldats tchadiens y sont déployés en soutien au Niger et au Burkina Faso. Donc, il est important que le président Macky Sall vienne encourager les parties tchadiennes et les aider à convaincre les réticences qu’il peut y avoir par rapport au dialogue.

Ses enjeux dépassent largement le cadre tchadien et sous-régional, notamment le bassin du Lac Tchad, pour concerner toute l’Afrique de l’ouest. A partir du moment où ça implique la stabilité de tout le continent, c’est important que le président en exercice de l’Union africaine vienne dire aux parties tchadiennes que « l’Afrique vous regarde, l’Afrique est avec vous ».

Tchad : les religieux craignent des affrontements aux conséquences incommensurables

Le groupe des aînés et des religieux regrette que les propositions de sortie de crise ne soient pas du gout des différentes parties. De part et d’autre, les positions demeurent inchangées.

Dans l’intention de faire participer toutes les composantes au dialogue national inclusif et souverain. Le groupe des aînés et des religieux a entrepris des négociations avec les différentes parties. Notamment quelques autorités actuellement en fonction et les leaders des partis politiques, des organisations de la société civile et ceux qui refusent de participer aux travaux du DNIS depuis le début. Dans un communiqué du 1er septembre, le groupe laisse entendre que les échanges piétinent à cause des intérêts égoïstes de certains.

Ils appellent à une prise de conscience : « constate l’intransigeance de ceux qui veulent absolument conserver le pouvoir et l’aspiration de ceux qui souhaitent le changement. Ces positions divergentes risquent de dégénérer en affrontements aux conséquences incommensurables. C’est pourquoi, une fois encore, le Groupe invite chacun des protagonistes à un examen de conscience afin de léguer un Tchad uni et paisible à la postérité.»,

Toutefois, le groupe assure qu’il poursuit la médiation de façon neutre et indépendante. Et en appelle les croyants de toutes les religions à implorer la miséricorde divine et à prier pour la conversion des cœurs et une paix véritable.

De l’autre côte, les Transformateurs ont annoncé ce 02 septembre 2022 leur retrait de la course.

Tchad : Succès Masra suspend toute négociation avec les équipes du présidium

Le quartier général du parti Les transformateurs est assiégé depuis 3 heures du matin, alors que des négociations sont en cours avec les facilitateurs du Dialogue national inclusif et souverain.

Les forces de défense et de sécurité ont cerné le balcon de l’espoir du parti Les Transformateurs depuis la nuit du 1er au 02 septembre. Suite à cela, le leader dudit parti, Succès Masra décide de suspendre toute négociation avec les équipes du dialogue national et inclusif avec lesquelles il a entamé les pourparlers. « Nous suspendons à l’instant toute négociation jusqu’a retrait de ces forces et libération de tous », a déclaré l’ancien cadre de la BAD.

La veille des militants de ce mouvement ont été arrêtés alors qu’ils étaient en caravane dans la ville de N’Djamena. « Apres l’arrestation de 91 de nos militants, ils viennent d’encercler à 3h du matin le siège du parti et la place du balcon de l’espoir. Le monologue à main armée est là pour empecher le dialogue du peuple. Nous suspendons à l’instant toute négociation jusqu’a retrait de ces forces et libération de tous. » a lâché Succès Masra.

Les Transformateurs dénoncent également des bavures. « Brutalisés depuis 3h matin. Ils arrachent les drapeaux du Tchad. Les leaders religieux et les aînés ont communiqué ce 01 septembre les conclusions de leur démarche de médiation en parlant d’intransigeance pour conserver par les armes le pays. » Ils prennent  le monde à témoin.

Tchad : la délégation provinciale de la santé du Ouaddaï reçoit 54 motos

C’est un don de l’ Alliance Gavi octroyé ce vendredi 1er septembre 2022. La cérémonie de remise a été présidée par le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ibrahim Ibni Oumar Mahamat.

Le Gouverneur de la Province du Ouaddaï Ibrahim Ibni Oumar Mahamat Saleh a présidé une cérémonie de réception de 56 motos de marque YAMAHA DT offert par l’ Alliance GAVI à la délégation provincial de la santé et de la solidarité nationale du Ouaddai.

C’était en présence des responsables civiles et militaires de la place.

Ces motos seront affectées aux responsables des centres de santé des quatre districts que compte la délégation sanitaire du Ouaddai.

C’est dans le but d’améliorer la couverture vaccinale dans cette zone.

Le délégué sanitaire par intérim Ousman Ismail Arim a indiqué que ces motos permettrons aux RCS de couvrir jusqu’aux les villages reculés de leur zone de responsabilité.

Tchad : RSF alerte sur les menaces contre journalistes qui couvrent les conflits meurtriers

Reporters sans frontières s’oppose aux menaces sur les journalistes qui couvrent les conflits meurtriers entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad.

Pour avoir réalisé des reportages sur les tensions persistantes entre éleveurs et cultivateurs au sud du Tchad, deux journalistes ont été arrêtés et placés en garde à vue entre le 8 et le 12 août 2022, avant d’être finalement libérés. Ces conflits sont devenus particulièrement difficiles à couvrir pour les journalistes. Reporters sans frontières (RSF) appelle les autorités à protéger le libre exercice du journalisme.

Journaliste à la radio La Voix du paysan à Doba, au sud du Tchad, Janvier Mouatangar a été arrêté le 8 août par des gendarmes après la diffusion d’un reportage sur la destruction de 24 champs par des bœufs appartenant à des éleveurs. Il a été libéré le lendemain.

Les conflits sont fréquents depuis 2019 et souvent meurtriers dans le centre et le sud du pays, où de nombreux habitants sont armés. Les affrontements opposent principalement éleveurs nomades arabes et cultivateurs autochtones sédentaires, ceux-ci accusant les premiers de dégrader leurs champs avec leurs animaux. Depuis l’année dernière, ils ont entraîné une centaine de morts, et environ 300 depuis 2020.

Témoins de ces événements, les journalistes, travaillant pour plusieurs médias dans ces localités situées à des centaines de kilomètres de la capitale N’Djamena, redoutent de plus en plus de les couvrir à cause des représailles, tant de la part des protagonistes eux-mêmes que de l’administration locale. Les professionnels des médias, notamment des médias privés, sont régulièrement empêchés par les autorités locales de rendre compte de ces affrontements intercommunautaires. Considérés comme des “dénonciateurs”, ils sont obligés de demander l’autorisation des autorités avant de collecter et diffuser des informations sur ces événements.

“ Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier sans être inquiétés au nom du droit du public à l’information, déclare Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique de l’Ouest de RSF. La couverture d’affrontements ne peut pas servir de prétexte à des arrestations arbitraires et à des attaques contre les journalistes. Alors que le Tchad entame un dialogue national inclusif, les autorités doivent réaffirmer l’importance pour le pays de disposer d’une presse libre et indépendante, dont les acteurs ne craignent ni pour leur sécurité ni pour leur liberté.”

Nicolas Wang-Namou Senekna, journaliste et directeur de la Radio Gaya Tcholwa (RGT) émettant à Gounou Gaya dans le sud-ouest a confirmé à RSF la récurrence de ces représailles. Et d’ajouter : “La peur d’être agressé se lit sur le visage de nos jeunes reporters qui refusent d’aller sur le terrain.”

Rédacteur en chef de Radio Gaya Tcholwa, Anner Sabartang, a été arrêté par la gendarmerie le 10 août sur ordre du préfet après avoir diffusé, dans un groupe WhatsApp, un reportage sur le mécontentement des populations face à la nomination par le préfet d’un chef traditionnel nomade arabe. Menotté et soumis à un long interrogatoire, le journaliste a été libéré après une garde à vue de deux jours et une inspection méticuleuse de son téléphone, toujours confisqué.

“Les journalistes font face à toutes sortes d’intimidations, d’arrestations arbitraires, et d’interpellations temporaires dans cette zone du Tchad. Pendant les conflits entre agriculteurs et éleveurs, leur rôle n’est souvent pas bien compris et ils deviennent facilement victimes de menaces de toutes sortes”, a déclaré à RSF Abbas Mahmoud Tahir, président de l’Union des journalistes tchadiens (UJT).

RSF demande aux autorités de protéger l’exercice du journalisme et rejoint l’UJT pour dénoncer toutes les arrestations et détentions arbitraires de journalistes. Le téléphone d’Anner Sabartang doit également lui être retourné.

Le Tchad occupe la 104e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse établi par RSF en 2022.

Source : RSF

Tchad : des jeunes de Wakit s’engagent à participer aux travaux du DNIS

Les jeunes de la Coalition des actions citoyennes, Wakit Tamma annoncent leur participation aux travaux du dialogue national inclusif. Ils ont fait une déclaration le 31 août 2022.

 

« Nous décidons à ce jour, d’aller discuter sur notre devenir de l’intérieur et si nous ne sommes pas d’accord nous allons dire non dans la salle», ont laissé entendre ces jeunes. La déclaration a été faite par Deuba Rodrigue Tchoke. Il fait savoir que l’idée a été mûri avant cette décision : « Nous jeunes membres de la Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma après avoir réfléchis murement, décidons de participer au dialogue nation inclusif et souverain pour exprimer notre position, souvent exprimée dans la rue. » C’est en ces mots que les jeunes se réclamant de la plateforme Wakit Tamma ont fait leur annonce.

Pour eux, le temps de réécrire la page du pays par la jeunesse est arrivé. Et la seule issue favorable est le Dialogue national inclusif et souverain, pensent-ils. C’est d’après eux : « la seule voie pour éviter de dire ce que nous disons souvent dans la rue, et pour ce, nous avons décidé de participer afin d’apporter notre contribution à la reconstruction de notre pays car, c’est notre pays et il nous appartient à nous tous, alors pourquoi rester et regarder ceux qui ont depuis 30 ans enterré ce pays dans le désarroi de cBontinuer à manipuler les débats. », a détaillé Deuba Rodrigue Tchoke.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

 

Franc CFA : la Cemac réfléchit sur une réforme différente de la Cedeao

Les six pays de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) se réunissent depuis mardi dans la capitale gabonaise pour évoquer la « consolidation des acquis » et les « perspectives » de l’organisation.

La Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac) a choisi Libreville pour abriter la première édition de ses états généraux. Quinze ans après la mise en œuvre du programme de réformes institutionnelles, les responsables de l’organisation souhaitent évaluer cette expérience. « À travers l’initiative des états généraux, la communauté veut tirer les enseignements reçus des 15 années d’expérience de mise en œuvre des réformes institutionnelles d’une part, et optimiser son système institutionnel face aux défis majeurs qui l’interpelle désormais d’autre part », expliquent les organisateurs.

En plaçant l’événement sous le thème « consolidation des acquis et perspectives », ils indiquent clairement qu’ils n’excluent pas un changement de politique monétaire comme c’est le cas dans certaines régions du continent. Ils ne comptent toutefois pas adopter la même démarche que leurs collègues ouest-africains, précise le président de la Commission de la Cemac, le Gabonais Daniel Ona Ondo.

« Cette réforme est en cours, mais nous avons un mandat de confidentialité. (…) C’est une volonté de chefs d’État. Les gens, contrairement à ce qu’on entend ici et là, croient que les chefs d’États ne s’intéressent pas à la réforme. Mais c’est absolument faux. Nous avons eu mandat, la commission de la Cemac et la Banque centrale ont fait des conclusions aux chefs d’État sur la conduite à donner à l’évolution de franc CFA », a-t-il indiqué, s’empressant de préciser qu’une éventuelle réforme du franc CFA de l’Afrique centrale ne serait « pas un copier-coller ».

« Naturellement, les gens voient ce qui se passe actuellement en Afrique de l’Ouest avec l’Eco. De vous à moi, cela n’a pas beaucoup avancé en Afrique de l’Ouest. La seule avancée en Afrique de l’Ouest, c’est qu’ils ne déposent plus leurs réserves aux comptes d’opérations. La France leur a remis leurs réserves », a noté l’ancien Premier ministre gabonais.

En Afrique de l’Ouest, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) réunit huit pays qui partagent le franc CFA. Avec les sept autres pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao), un accord a été trouvé avec la France depuis près de trois ans pour un changement de nom du franc CFA vers l’Éco. Mais la mise en œuvre des réformes tarde depuis lors face au scepticisme de pays anglophones, tels que le Nigeria, craignant la mainmise de la France dans cette monnaie, selon certains observateurs.

De son côté, la Cemac, qui souhaite fusionner également avec la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), veut apprendre de cette leçon pour partir sur de bonnes bases. « La réforme est en cours. Nous réfléchissons. Nous avons déjà fait des propositions aux chefs d’État, raconte le président de la Commission de la Cemac. Nous attendons la prochaine réunion du conseil des chefs d’États pour pouvoir leur donner les résultats de nos consultations », a dit optimiste Daniel Ona Ondo.

Tchad : l’archevêque de N’Djamena n’a pas eu de tête à tête avec le PCMT

D’après le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena, Mgr Mbairabe Tibingar Samuel, il s’agit d’un fake news tendant à la désinformation. Il a fait une mise au point ce 31 août 2022.

Le vicaire général de l’archidiocèse de Ndjamena décide de mettre fin à la rumeur selon laquelle, l’archevêque de N’Djamena a décidé d’annuler la décision du retrait des travaux du DNIS, suite à un entretien avec le PCMT. Il dément à travers une mise au point : « Depuis le 29 août 2022, circule les réseaux sociaux la rumeur selon laquelle l’archevêque métropolitain de Ndjamena aurait eu un entretien avec le PCMT en tête-à-tête et à la suite de quoi l’archevêque aurait annulé la déclaration annoncée pour l’après-midi. Ce n’est ni plus ni moins un fake news tendant à la désinformation et cela nécessite une mise au point. »

« L’archevêque n’a jamais été invité par le PCMT pour un « tête-à-tête ». Comment e PCMT pourrait-il donc faire pression sur lui pour renoncer à la déclaration ? », S’interroge Mgr Mbairabe Tibingar Samuel. Pourtant la déclaration attribuée à l’archevêque devait se faire en assemblée plénière si l’on avait accordé un temps de parole aux leaders religieux.

En conséquence, l’archevêque invite les journalistes à faire leur travail avec professionnalisme et à ne pas tomber dans la recherche du sensationnel au détriment de la vérité. Ce serait : « tordre le cou à un si noble métier ». I1 les assure de sa prière et les bénit tous.

Tchad-suspension du dialogue: le président du présidium fait la cour aux contestataires

Le président du présidium, Gali Ngothé Ngata, en accord avec la plénière a suspendu les assises du dialogue national inclusif et souverain. Il entend réunir toutes les corporations à la table des échanges.

Gali Ngothé Ngata recueille déjà beaucoup d’avis favorables après son installation le 29 août 2022. Il a décidé de faire les choses à sa manière pour donner au dialogue son caractère inclusif et souverain. Le premier acte fort qu’il pose après son installation est un fort rappel à l’ordre. « Nous ne travaillerons plus jamais avec du retard. Je considère que tous ceux qui seront dans la salle à l’heure représenteront les absents et nous commencerons les travaux», a déclaré Gali Ngothé Ngata.

Ensuite, il a décidé de suspendre les travaux jusqu’au vendredi 2 septembre 2022. Il entend mettre sur pied un comité ad-hoc pour engager des négociations avec Wakit-Tamma, les Transformateurs et les mouvements rebelles et les autres corporations qui ont boycotté le DNIS. Pour le président du présidium, toutes les entités doivent être représentées à ces assises qui définiront l’avenir du Tchad.

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Des premiers gestes qui ont séduit et suscité la réaction du président du FACT, Mahamat Mahdi Ali. « Je ne sais pas si l’on peut trouver mieux que lui dans la salle», a laissé entendre le leader de ce mouvement politico-militaire, en parlant de son ex enseignant. « Il était mon professeur, il est d’une droiture qui n’a aucune contestation, les conditions où le climat dans lesquels il est, j’espère que ça va mener à afficher et à s’épanouir pleinement de toutes ses qualités et facultés. », Ainsi s’est exprimé Mahamat Mahdi Ali, dans le Réseau des citoyens. Le souhait des internautes est de voir les conditions des contestataires respectées pour un dialogue franc.

Les assises reprennent le 2 septembre 2022 à 9 heures précise.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

Tchad : le Patronat demande la suspension des travaux pour apaiser les tensions

Le Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT), dans un communiqué de ce mardi 30 août 2022, demande la suspension du dialogue national inclusif et souverain, en cours au Palais de la culture.

Après avoir soutenu l’initiative d’organisation le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), et représentant le secteur privé, le CNPT demande sa suspension. Le patronat critique : « le caractère insuffisamment inclusif du DNIS ». D’abord la non-participation d’importants partis politiques et organisations de société civile ayant posé des conditions, également le rejet des propositions relatives au règlement intérieur et à la désignation d’une équipe du présidium non consensuelle et rejetée  par la majorité des participants.

Le patronat dénonce également : « L’insuffisance de consensus sur le contenu du règlement intérieur, et son adoption, au demeurant de façon impertinente ».

« Le CNPT estime que la mise en place du Présidium dans le tohu-bohu et au détriment de l’esprit du consensus prôné par le règlement intérieur annihile tout l’espoir que le Secteur Privé avait mis dans ces assises », regrette Bichara Doudoua, président du Conseil National du Patronat Tchadien (CNPT).  Pour le Patronat Tchadien, les conditions d’un dialogue sincère, serein et fructueux ne sont pas réunies.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Tchad-Covid19 : 49 cas positifs signalés en une semaine

Malgré la restauration des mesures barrières et le port obligatoire du masque de protection, le nombre de cas positifs au Covid-19 augmente. 49 cas ont été signalés le 29 août 2022.

Dans le cadre de la mise à jour hebdomadaire de la pandémie à Covid-19, la Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19, fait savoir sur 746 échantillons analysés en une semaine, 49 cas positifs sont confirmés. Notamment 47 dans la capitale N’Djamena et deux autres cas dans la province du Mandoul. 94 malades sont actuellement sous traitement.

Le nombre des cas confirmés depuis le 19 mars 2020 est de 7536 répartis dans 23 provinces dont 193 décès.

La Coordination Nationale des Actions de Lutte Contre la Covid-19 invite la population à se faire vacciner et à respecter les mesures barrières.

Me Frédéric Nanadjingué, nouveau président du Réseau des Unions et Associations des Jeunes Avocats des Barreaux

Le jeune avocat tchadien a été porté à la tête de cette institution africaine à l’issue du 2ème Congrès, le 26 août 2022, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Du 24 au 26 août 2022, la ville de Kinshasa en RDC, a abrité la 2ème édition des Universités du jeune avocat. Le Congrès était placé sous le thème : « le jeune avocat face au marché des nouveaux droits ». Une délégation de jeunes avocats tchadiens a pris part aux assises. A l’issue de l’assemblée générale élective, le président des jeunes avocats du Tchad, Me Frédéric Nanadjingué, a été président du Réseau des Unions et Associations des Jeunes Avocats des Barreaux (RUBAC).

Me Frédéric Nanadjingué va diriger cette institution pour un mandat de deux ans. Cette désignation fait suite à la tâche qu’il accomlpli depuis qu’il a pris les rênes de l’Union des jeunes avocats du Tchad.

Pour mémoire, Me Frédéric Nanadjingué est président de l’Union des jeunes avocats du Tchad (AJAT), en février 2022.

Tchad : Des fidèles catholique menacent quitter les assises

Ils l’ont laissé entendre à l’issue d’un point de presse organisé ce lundi 29 août 2022, à la Conférence épiscopales du Tchad. Les leaders catholiques dénoncent des incongruités au cours des assises.

Les laïcs catholiques ont fait une communication relative à l’inconformité constatée au cours des travaux du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). Pour avoir accueilli les activités avec, espérance et sérénité, l’union est désagréablement surprise de l’avancée de pourparlers au Palais de la culture de N’Djamena. L’Union des mouvements et associations des Laïcs du Tchad (UMALEC), critiquent les comportements de certains groupes qui tendent à : « imposer leur hégémonie d’une part, et à dénaturer la souveraineté des assises».

Le porte-parole de l’UMALEC, Djimhodoum Edmond exige ainsi, la suspension du dialogue national inclusif et souverain. Et dénonce, l’adoption au forceps par la présidence du Codni des projets du règlement intérieur, la publication du présidium non consensuel violant la souveraineté et la sincérité du dialogue. « A ces jours, l’inclusivité prônée tarde à se concrétiser », a déclaré le porte-parole de l’union.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

D’autres parts, les chrétiens  catholiques décrient l’absence des mouvements sociaux politiques du front intérieur et d’une partie des politico-militaires aux assises. Egalement, la célérité avec laquelle le Codni conduit les travaux. Pour l’UMALECT, ça ne tient pas compte de nombreuses démarches menées par les religieux visant à obtenir la participation de tous les acteurs dans le cadre de l’inclusivité.

C’est pourquoi l’Union exhorte vivement la Présidence du CODNI à suspendre les travaux afin de favoriser la réussite des efforts de médiations en cours. Faute de quoi, elle se réserve le droit, d’adopter une position des laïcs catholiques respectant la justice, l’équité, l’égalité citoyenne et la sincérité. « Au pire des cas, nous serons dans l’obligation de nous retirer du
processus. »

L’UMALECT est composée de l’Union des cadres chrétiens du Tchad ; du RAJA-Tchad Réseau des anciens jecistes d’Afrique, section du Tchad; et de l’UFCCT, Union des femmes chrétiennes catholiques du Tchad.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours

CHAN-Algérie 2023 : « Rien n’est fini pour le Tchad » Mahamat Alamine Abakar

Malgré la défaite 2-1, au stade Hamadou Ahidjo de Yaoundé contre l’équipe A’ de la RDC, tout n’est pas perdu pour les poulains de Mahamat Alamine Abakar.

Les Saos du Tchad, version A’, se sont inclinés le 28 août 2022 face à la République démocratique du Congo, au stade Hamadou Ahidjo de Yaoundé. Match comptant pour la première manche des tours préliminaires du CHAN Algérie 2023. La rencontre était pleine d’émotions, avec des supporteurs tchadiens enflammés.

Durant toute la première partie, les Saos du Tchad ont subi le match face à des Léopards habitués aux compétitions d’envergure. Le but congolais inscrit à la 17ème minute. Le gardien de but tchadien, Oumar Yangassou ne s’est pas montré convainquant sur le coup. Les  Léopards de la RDC prennent le dessus jusqu’à la 41ème minute de jeu avec un deuxième but. Ils vont dominer la partie jusqu’à la fin de la première partie.

Rentrée en jeu du Tchad

De retour des vestiaires, les joueurs tchadiens étaient très motivés. Le coach tchadien, Mahamat Alamine Abakar effectue trois remplacement qui changer la donne. Avec les entrées de Karim Mahamat Yaya, Heissein Ousman Hassan, et Abdel-Aziz Makine, la sélection tchadienne reprend largement le dessus. Une faute sur l’attaquant Bakhit Djibrine Bakhit dans la surface de réparation va permettre au Tchad de réduire le score. Le pénalty est transformé par Djoeta Frédéric. L’avant-centre Bakhit Djibrine Bakhit a été très performant durant la rencontre. Mais beaucoup de déchets ont été constatés dans l’ensemble.

« A la première partie, on ne retrouvait pas nos repères », explique le sélectionneur en conférence d’après match. Il explique que, dans la première partie, ses joueurs ne se sont pas retrouvés dans leur façon de jouer. « On a pas pu vraiment poser le ballon », a déclaré Mahamat Alamine Abakar. « Vu l’ampleur du jeu, à la deuxième partie nous avons changé la tactique du jeu », souligne le sélectionneur. « Rien est impossible », assure le coach tchadien.

Le match retour est prévu le 4 septembre 2022 à Kinshasa

Tchad : un groupe rebelle capture 8 militaires tchadiens dans le Tibesti

Le Conseil de commandement militaire pour le salut de la République (CCMSR), groupe rebelle non-signataire de l’accord de Doha attire l’attention sur des attaques avec l’armée dans le Tibesti.

« Un groupement tactique du mouvement a pris le contrôle de la base avancée numéro quatre de l’armée du régime à la sortie Est de Wour », fait savoir le CCMSR dans un communiqué du 28 août 2022. L’accrochage a eu lieu à Wour, dans la province du Tibesti. D’après le mouvement, huit militaires ont été arrêtés et faits prisonniers de guerre, ainsi que 2 véhicules gros porteurs récupérés. « Ces prisonniers seront traités conformément à la troisième convention de Genève relative au traitement des prisonniers de guerre. », assure les rebelles. Ils précisent qu’ils sont toujours présent en territoire tchadien et garde trois points d’appui dans la région du Tibesti.

Ils contredisent ainsi le porte-parole du gouvernement. Dans une précédente communication, Abderaman Koulamallah indiquait que : «Nous avons surveillé ces colonnes avec nos avions. Deux véhicules porteurs d’eau ont été interceptés. On n’a pas voulu faire d’accrochage, on les a accompagné et ils sont sortis du territoire tchadien depuis plusieurs jours.» Pour le ministre de la Communication, tout est calme dans la province du Tibesti.

Toutefois, le CCMSR regrette que, l’aviation française continue de survoler ses positions malgré les mises en garde.

Tchad : dialogue national inclusif et souverain, le présidium contesté

Le présidium proposé par le comité d’organisation du dialogue national et inclusif est contesté par les participants. Suite aux tensions qui ont suivi l’annonce les travaux ont été interrompus.

Certaines organisations de la société civiles, des leaders politiques et l’organisation des jeunes contestent le présidium proposé par le CODNI. Ils ont laissé entendre qu’ils n’accepteront pas : « cette machination MPS/CMT ». A savoir l’ancien parti au pouvoir et le Conseil militaire de transition.

D’après le leader du Front populaire de libération du Sud (SPLS), Takilal Ndolassem les propositions faites par la plénière n’ont pas été prises en compte. La première proposition était composée de 500 noms. Certains noms qui sont revenus à plusieurs reprises dans les propositions ne faisaient pas partie de la liste, indiquent les contestataires.

« Nous rejetons en bloc le Présidium qui a été mis en place. Ça fait une semaine qu’on a dit que le CODNI ne devrait pas mettre en place le dialogue. C’est la même machination, le même forum que 2018 et 2020 qui va se répéter ici. Nous vous prenons tous à témoin et ils assumeront toutes les conséquences de cet échec », déclare Siddikh Abdelkerim Haggar, leader du Comité d’harmonisation.

Tchad : Dialogue national inclusif, les travaux se poursuivent au Palais de la culture

Voici le présidium proposé par le CODNI

  • Président : Gali Gatta Ngothé
  • 1er vice-président : Abderahim Biremé Hamid
  • 2e vice-président : Mahamat Allahou Taher
  • 3e vice-présidente : Marie Yodamné
  • 4e vice-président : Mahamat Hamid
  • 5e vice-président : Ziansing Léon
  • Rapporteur général : Limane Mahamat
  • Rapporteur général 1er adjoint : Armand Djegoltar
  • Rapporteur général 2e adjoint : Zenab Mahamat Adoum
  • Rapporteur général 3e adjoint : Mbaïremtar Prosper
  • Rapporteur 4e adjoint : Yalngar Sadjina Déba
  • Trésorier général : Soudan Kadjonka
  • Trésorière générale adjointe : Mme Amine Aché
  • 1er conseiller : Pr Facho Balaam
  • 2e conseiller : Ousmane Bizenbidy
  • 3e conseiller : Mahamat Egrey
  • 4e conseillère : Mme Koulakou Kram Mega
  • 5e conseillère : Mme Zenab Béchir
  • 6e conseiller : Ben Barka Tahir Goumbal
  • 1er carillonneur : Abakar Dangaya
  • 2e carillonneur : Amouna Adissoubi.

Tchad : les Ordres nationaux professionnels entendent se retirer du dialogue en cours