Tchad : le patronat de la presse privée des responsables organes privés

Le secrétaire général du patronat, fait savoir qu’il ne se sent pas concerné par le point de presse fait par un groupe se réclamant mandataire de tous les responsables des organes de presse.

A travers un communiqué de presse, le patronat de la presse privée du Tchad se désolidarise de certains responsables de la presse écrite et en ligne. Une réaction en réponse à la sortie médiatique du lundi 26 septembre 2022.

« Les responsables d’organes regroupés au sein du patronat de la presse privée du Tchad regrettent que ces derniers temps, les sorties médiatiques de certains responsables de médias non affilés aux organisations faitières d’organes…violent allégrement le code d’Ethique et de déontologie du journaliste tchadien. »

Le Patronat estime que la lutte pour la viabilité des entreprises de presse ne doit pas se baser uniquement sur des revendications pécuniaires, des petites subventions et perdiems aux reporters de terrain.

Pour le PPT, la lutte doit s’inscrire dans une dynamique de création des conditions optimales de recettes pérennes provenant des prestations pour que : « les journalistes ne puissent pas se présenter comme des mendiants à des cérémonies. »

Toutefois, le patronat reconnait que l’aide à la presse demeure un droit, tout en désapprouvant  la stratégie de réclamation non consensuelle adoptée par un groupe et invite à la retenue.

Enfin, le Patronat de la presse privée du Tchad encourage la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA) dans sa politique d’assainissement du milieu de la presse pour que soient nettoyés du milieu de la presse les organes qui n’existent que sur clé USB ou qui se résument qu’en leurs fondateurs directeurs.

Covid-19 : les nouvelles conditions à l’arrivée et au départ du Tchad

La Coordination nationale de lutte contre la Covid-19, dans le cadre de la riposte contre la pandémie, fixe de nouvelles mesures  pour tout passager à l’arrivée et au départ du Tchad.

Les nouvelles conditions sont appliquées depuis  le lundi, 26 septembre 2022. La décision prévoit que, Pour tout passager à l’arrivée et au départ, le port de masques est obligatoire.

Pour tout passager à l’arrivée doit se munir soit d’un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée soit d’une carte de vaccination anti-Covid-19.

Pour tout passager à l’arrivée ne présentant ni d’un certificat de test RT- PCR Covid-19 négatif datant de moins de 72 heures à la date d’arrivée ni d’une carte de vaccination anti-Covid-19, il sera soumis à un prélèvement à l’aéroport en payant une somme de quarante mille francs (40 000) CFA fixée pour le test RT- PCR Covid-19. Le résultat sera disponible au site de diagnostic Covid-19 du PNT pour tout passager prélevé.

Pour tout passager au départ doit présenter soit un certificat de test RT-PCR Covid-19 négatif validé par l’équipe de santé à l’aéroport soit une carte de vaccination anti-Covid-19 tout en se conformant aux exigences du pays d’accueil en matière de lutte contre la Covid-19.

Tchad : le Syndicat des enseignants réclame la restitution des primes coupées

Le  Syndicat des enseignants du Tchad (SET) menace d’entrer en grève sèche et illimitée à partir du 03 octobre prochain. Ils exigent le rétablissement des primes de craie et de document amputées.

Dans son communiqué de presse, le SET demande le rétablissement des primes de craie et de documentation amputés dans les derniers salaires. Le syndicat invoque la violation du décret 447 et du pacte social. Lequel prévoit qu’il faut éviter de recourir unilatéralement aux mesures quelconques de réduction, de suspension ou de suppression des avantages acquis des travailleurs.

Le SET exige également le paiement des frais de transport des années 2020, 2021 et 2022.

D’après le secrétaire général national du syndicat des enseignants du Tchad, Mbaïriss Ngartodé Blaise ce rappel à l’ordre tient lieu de préavis de grève allant du 26 septembre au 01 octobre 2022.

Dans le cas échéant, le bureau national du syndicat sera dans l’obligation d’appeler ses militants à observer une grève à partir du 03 octobre 2022 jusqu’au rétablissement total de toutes les primes coupées.

Tchad : Abdel-Nasser Garboa plaide pour un état unitaire décentralisé

Le directeur de cabinet adjoint de la présidence de la république, Abdel-Nasser Garboa, plaide pour état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux.

Lire la tribune

« La question de la forme de l’Etat est une question de tradition juridique. La tradition juridique tchadienne, héritée de la 5ème république Française, ne se prête qu’à une seule forme qui est l’Etat unitaire. Cet État peut être déconcentré ou décentralisé (je ne sais pas à quoi se rapporte le « fortement »utilisé à tout vent). Malheureusement, depuis l’institution de la forme décentralisée, elle n’a jamais été mise en application. Bien entendu, les élections partielles des élus locaux qui sont majoritairement analphabètes et incompétents notoirement, n’ont pas aidé et l’Etat n’a pas du tout procédé aux transferts des compétences et des ressources tels que prescrits par les différents textes organiques. En outre, les nominations des agents analphabètes, incompétents et surtout ignorants totalement les mœurs locaux et qui se comportent en conquérant plus qu’en administrateurs qu’ils n’auraient jamais dû l’être ont exacerbé les crises latentes entre communautés. Ces crises ne sont ni nouvelles ni spécifiques à une région ou une zone donnée du pays. C’est plutôt leur gestion ou plutôt leur absence de gestion efficiente qui est la nouveauté aujourd’hui. Les chefs traditionnels dépouillés de leur rôle d’antan, les éleveurs armés lourdement par la complicité des certains responsables administrativo-sécuritaires et aussi par leur extrême mobilité qui leur permet de s’approvisionner en arme dans les pays voisins avec lesquels nos frontières sont extrêmement poreuses, ont fini par rendre cette situation hors de contrôles. Pire, les méthodes employées dans le Darfour voisin semblent être aujourd’hui expérimentées au Tchad. De même, les nouvelles technologies avec leurs corollaires de smartphone et de réseaux sociaux d’une part et d’autres part l’extrême mobilité des protagonistes qui utilisent les motos ont accentué la pression communicationnelle et opérationnelle sur les FDS qui n’arrivent pas à suivre le rythme et sont souvent pris de court par les déroulements des conflits. Face à tout cela, les gens sont arrivés au bout de leur patience.

Dans nos villes, les jeunes des extractions modestes ont perdu l’espoir. D’un côté, ils voient leurs amis qui étaient dernier de la classe évolués comme des météorites dans l’administration en s’octroyant des postes les plus juteux et en se construisant des immeubles cousus et s’offrant les plus belles voitures et de l’autre, ils éprouvent du mal à se faire ne serait-ce qu’une petite place dans l’administration. Les inégalités entre les citoyens sont reflétés dans les différents actes administratifs de nominations et cela a provoqué aujourd’hui l’ouverture d’un autre front au centre du pays avec les voix qui se lèvent pour dire que dans cette lutte de pouvoir entre le Nord et le sud, c’est le centre qui en paie le prix fort. Pour les tenants de ce discours, le centre est composé du Batha, du Guéra, du Salamat et du Chari-Baguirmi. Selon eux, les ressortissants de ces provinces doivent avoir une participation active dans le partage des responsabilités post DNIS.

En effet, tout cela doit avoir pour socle un contrat social solide et une gouvernance irréprochable. Aujourd’hui, dans toutes les régions du Tchad, on peut trouver des cadres compétents avec une formation solide pour occuper n’importe quel poste de responsabilité. Il appartient donc aux pouvoirs publics de mettre un terme d’une manière résolue à l’inégalité et aussi à l’iniquité.

Malheureusement, tant que nous ne prenons pas nos responsabilités historiques pour mettre de l’ordre dans notre gouvernance, rien ne pourra nous aider à améliorer. Le fédéralisme tant chanté n’accouchera que des chimères parce que ces tensions ne seront qu’exacerbées et les Gouverneurs sans armées ne pourront rien puisqu’ils ne peuvent pas interdire aux tchadiens de s’établir où ils veulent malgré la fédération. De même, un état fédéré ne peut à lui seul, sans le concours de l’état central, endiguer ce fléau. Le Nigeria qui est un État fédéral fait face à toutes les crises que nous décrions ici. Des conflits éleveurs agriculteurs sont récurrents et très mortels dans les régions à forte populations agricole et éleveur comme l’Adamaoua, la Gombe ou le Yobé.

Je plaide donc pour un état unitaire décentralisé d’une part et à un partage équitable des fonctions à tous les niveaux et un accès aux concours et recrutement dans l’équité à toutes les régions du pays. Et cela, nous pouvons le faire. La plénière doit prendre des résolutions fortes avec des garanties réelles pour la mise en application des décisions. »

Tchad : le ministre de la Santé reçoit les responsables de l’Alliance Gavi

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Abdel-madjid Abderahim a reçu ce lundi 26 septembre 2022, une délégation de l’Alliance Gavi, en mission au Tchad.

Rappelant l’objet de leur mission au Tchad, le chef de délégation a indiqué que le rattrapage des enfants perdus de vue reste une priorité et le Tchad a fourni beaucoup d’efforts.

La budgétisation, l’augmentation des taux d’exécution, la préparation des prochaines campagnes contre la covid19 en mettant l’accent sur les personnes âgées seront débattus avec les responsables concernés.

Un point sera fait le système d’information et la mise en œuvre des recommandations formulées lors de leur mission antérieure a expliqué Dr Thierry Vincent qui a poursuivi que la mission Gavi aborde également les sujets liés au financement, à la table ronde, l’enquête vaccinale, l’extension des zones d’intervention, le recrutement des agents de santé pour booster les activités vaccinales et l’approvisionnement en vaccins, la gestion des stocks, l’estimation de la population cible pour mieux cerner les chiffres et la consommation rationnelle des vaccins pour éviter la rupture.

Un logiciel électronique de gestion logistique peut être intégré dans le système de santé pour maîtriser les stocks de vaccins et faciliter le suivi, la coordination et l’approvisionnement selon le calendrier établi pour l’organisation des campagnes de vaccination et la gestion des données, élément essentiel pour une gestion rigoureuse a ajouté Dr Thierry Vincent.

Les efforts fournis par le Tchad et l’engagement au plus haut niveau du pays ont été apprécié. La délégation a ensuite apporté des réponses aux préoccupations des responsables présents à la réunion.

Le ministre de la santé publique et de la solidarité nationale a souligné que la méthodologie de collecte des données est primordiale et les informations doivent être réactualisées pour une grande fiabilité. Dr Abdel-madjid Abderahim a invité les équipes de Gavi et du ministère à échanger autour de toutes les questions relatives au financement pour une meilleure programmation des activités en assurant une disponibilité des vaccins.

Le développement des districts sanitaires est aussi important a dit le chef de département de la santé publique et de la solidarité nationale. La planification et la coordination des actions de toutes les parties est une nécessité a tenu à rappeler le ministre tout en exhortant les deux parties à discuter amplement sur tout ce qui est essentiel pour harmoniser les points de vue dans le but de renforcer et de consolider le partenariat entre l’Alliance Gavi et le ministère de la santé publique et de la solidarité nationale.

Tchad : le dialogue national inclusif et souverain entre dans sa phase décisive

Les questions épineuses seront débattues cette semaine au cours de cette rencontre inclusive et souveraine. Cinq comités ad-hoc ont d’ores et déjà été mis en place par le président du présidium.

Le moment le plus attendu du dialogue est arrivé. Cette semaine, l’ambiance au Palais de la culture qui abrite les travaux du DNIS sera sans doute intense. L’ancien directeur de cabinet civil adjoint de la présidence, Abdoulaye Sabre Fadoul et son successeur, Abdelnasser Garboa, ont déjà émis quelques avis. Chacun sur sa page Facebook.

«Les questions liées à la forme de l’Etat, au calendrier de la transition pour le retour à l’ordre constitutionnel et enfin, le sort à réserver aux acteurs de la transition seront rudement débattues et donneront lieu à des résolutions déterminantes pour l’avenir de notre pays. Tout autant que dans la salle, les réseaux sociaux vont s’emballer allant chacun de ses propositions et ses oppositions. » Abdelnasser Garboa a fait cette annonce en signifiant qu’il partagera ses convictions et ses inquiétudes dans la salle (Palais de la culture) et sur les réseaux sociaux. Là où les supporters de la junte se font discrets, l’actuel DIRCAB se présente à visage découvert.

Quant à ceux qui soutiennent, dans l’ombre, l’éligibilité du  président du Conseil militaire de transition, l’ancien directeur du cabinet civil de la présidence, Abdoula Sabre Fadoul note que : « le temps obligera bientôt les uns et les autres à sortir du bois, c’est-à-dire de l’ambiguïté. S’exprimer c’est assumer, s’assumer c’est choisir. » ASF annonce qu’il donnera son avis sur le sujet de l’éligibilité en deux volets, sous l’angle de la légitimité et celui de l’opportunité.

Mais avant, il énumère les raisons pour lesquelles les autres ont peur de s’afficher au public. Il cite entre autres :

– L’absence de signe manifesté jusqu’à ce jour par le PCMT pour ou contre l’éligibilité, même pas aux intimes (c’est l’éphémère dircab qui parle),

– L’appréhension d’être traité de « vendu » et subir la colère numérique des anti-CMT,

– La crainte des sanctions agitées et son corollaire d’incertitudes qui est de nature à dissuader les opportunistes dans la prise de risque,

– La volonté de ne pas anticiper un sujet qui sera forcément mis sur la table du DNIS.

Des sous-commissions ad-hoc

Les cinq sous-commissions ad-hoc mises en place, traiteront des thématique de la commission numéro 2 « Forme de l’État, constitution, réformes institutionnelles et processus électoral.» Egalement l’accord de paix de Doha relatif à la Démobilisation, le désarmement et la Réinsertion (DDR) ; les organes de transition ; le cahier de charges de transition, les mécanismes des recommandations et des résolutions sorties du dialogue national inclusif et souverain.

La Banque islamique de développement accorde un prêt de 13 milliards au Tchad

L’accord entre les deux parties a été signé le 25 septembre 2022 à Djeddah, en Arabie Saoudite. Ce financement s’inscrit dans la phase du 2 du projet Promifit.

Dans le cadre de son séjour de travail en Arabie Saoudite, le ministre tchadien de l’Économie, de la
Planification du développement et de la Coopération Internationale, Moussa Batraki, a paraphé un accord de
de 16 milliards 640 millions de FCFA avec la Banque Islamique de Développement (BID).

Il s’agit en effet d’un accord de prêt de pour le financement Projet de microfinance islamique au Tchad (PROMIFIT 2).

Ledit projet entre dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, l’amélioration de la résilience des populations à faible revenu et les préserver des menaces de l’extérieur qui affectent leurs moyens d’existence.

 Le deuxième accord est un don de la Banque islamique de développement (BID) en appui à la sécurité alimentaire.

Tchad : le ministre de l’Aviation interdit la grève des contrôleurs aériens

La grève annoncée par le collectif des contrôleurs aériens, est interdite par le ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale Hissein Tahir Sougoumi.

Le ministre en charge de l’Aviation s’oppose au mot d’ordre de grève des Contrôleurs aériens. Pour Hissein Tahir Sougoumi, il n’existe pas un syndicat légalement reconnu de Contrôleurs aériens au Tchad. Il invoque l’article 8 de la loi pour indiquer que : « la grève dans le secteur aérien n’est pas autorisée. »

Le membre du gouvernement fait également allusion aux menaces sécuritaires liées aux contextes régionaux et leurs incidences sur la stabilité du pays en cette période de transition.

Le département rappelle à tous : « les contrôleurs d’assumer leurs obligations professionnelles conformément aux textes de l’ASECNA et de respecter les dispositions de la règlementation nationale interdisant la grève dans le secteur aérien. »

Le patron de l’Aviation met en garde : « tout contrevenant s’expose à des sanctions administratives et pénales en application des règles communautaires et de la législation nationale. » Il invite tous les contrôleurs, en plus de leurs tâches quotidiennes à assurer la mise en œuvre de plans de contingence prévus par l’Agence.

Les contrôleurs aériens du Tchad entendent entrer en grève

Mali : Bazoum prédit le pire pour Ménaka

La dégradation de la sécurité dans le nord du Mali préoccupe le président du Niger, Mohamed Bazoum.Le président du Niger décrit un tableau sombre de la situation sécuritaire dans le nord du Mali. « La situation sécuritaire dans la région de Ménaka s’est totalement dégradée depuis le départ de Barkhane. Depuis la fin du mois de mars, les terroristes ont conquis des territoires encore plus vastes, ont tué des personnes et ont créé une tension entre les communautés comme cela ne s’est jamais passé », déplore Mohamed Bazoum dans un entretien avec France24.

Selon le chef de l’Etat nigérien, la situation est tellement désespérante qu’il n’est pas exclu que le drapeau jihadiste flotte sur « Ménaka ». « C’est probable », a-t-il prédit, convaincu que l’EIGS (ancien nom de l’EIS) compte attaquer Ménaka ».

« Est-ce que ce sera pour y rester ? Ce n’est pas pour y rester ? Ce n’est pas leur mode d’action que de rester dans des localités importantes comme Ménaka. Ils n’ont jamais eu de vocation à administrer quoi que ce soit. Mais ils sont militairement capables d’attaquer Ménaka », ajoute-t-il.

« Les forces armées maliennes seraient à Ménaka, elles y seraient avec leurs supplétifs russes, mais je constate que cela n’a pas empêché que la situation se dégrade davantage », regrette le président nigérien.

En revanche, Mohamed Bazoum ne voit pas le même schéma être déroulé à Gao même s’il reconnaît que les jihadistes « ont réalisé de grandes avancées » autour de cette région.

Du 6 au 8 septembre, l’Etat islamique a occupé Talataye, un village du cercle d’Ansongo, dans la région de Gao. Les jihadistes ont piégé les « frères ennemis » d’Al Qaïda pour atteindre cette localité où ils ont aussi affronté des mouvements Touaregs pro-gouvernementaux. Le bilan des affrontements fait état de plusieurs dizaines de morts de part et d’autre.

Tchad : le ministre de l’Education nationale recommande l’application du bilinguisme

Dans une circulaire du 20 septembre 2022, le ministre en charge de l’Education nationale demande d’appliquer le bilinguisme, dans tous les établissements scolaires sans distinction.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Mog-Nan Djimounta, interpelle les directeurs d’école, directeurs de CEG et proviseurs sur l’application du bilinguisme. « Il vous est recommandé l’utilisation obligatoire du français et de l’arabe comme langues officielles dans toutes les structures d’enseignement/apprentissage et de formation tant francophones qu’arabophones. », instruit le ministre.

La réaction du patron de l’éducation fait suite au laxisme administratif et pédagogique limitant l’implémentation de deux langues officielles  professionnelles. Mog-Nan Djimounta invite les chefs d’établissement à prendre en compte, la dimension bilinguisme dans l’élaboration des emplois du temps et la planification des activités de formation continue, dans la répartition des ressources (humaines et matériels didactiques), également l’introduction du médium français dans les établissements arabophones et l’arabe dans les établissements Scolaires francophones.

Les Inspecteurs pédagogiques de l’enseignement primaire, les inspecteurs départementaux et les délégués provinciaux de l’éducation nationale et de la promotion civique sont tenus d’assurer le suivi et exécution des instructions.

Lire aussi : Tchad : le ministère de l’Education veut promouvoir le bilinguisme dans les écoles

Tchad : Le SYNASEG constate l’amélioration de la disponibilité de gaz

Le président du Syndicat National du Secteur de Gaz, Mahamat Guidam reconnait qu’il y’a une amélioration dans la distribution et la disponibilité de gaz butane dans la ville de N’Djaména.

A travers un communiqué, le SYNASEG admet qu’il y’a une nette amélioration dans la distribution et la disponibilité de gaz butane dans la ville de N’Djaména depuis quelques jours. Quand au retard de paiement des subventions aux marketers des gaz, le syndicat demande au gouvernement d’effectuer une mission de contrôle au niveau de l’ARSAT.

« A ce jours les marketers attendent le paiement de trois mois à savoir : juin, juillet et août 2022 pour la subvention des recharges et un an de subvention des kits (bouteilles neuves) et le montant global des impayés s’élève à plus 4 milliards de FCFA. Nous demandons à l’IGE d’effectuer une mission de contrôle à l’Arsat », indique Mahamat Guidam.

D’après le SYNASEG, l’ARSAT accuse de retard dans le payement des subventions alors que la raffinerie verse régulièrement les redevances en fonction de gaz enlevé par les marketers par mois.

Tchad : Abbas Djona dénonce la situation critique des fonctionnaires Tchadiens

La question relative à la situation défavorable des fonctionnaires Tchadiens a été évoquée, au cours du débat sur la thématique « Politiques publiques sectorielles », le 22 septembre 2022.

Abbas Djona, participant au dialogue national inclusif et souverain, réclame un meilleur traitement des fonctionnaires Tchadiens. Pour lui, il est inconcevable que : « chaque mois les fonctionnaires s’alignent devant les banques comme des animaux. » Ce représentant des jeunes souligne que : « Plus de 50% de fonctionnaires tchadiens n’ont pas de compte d’épargne. »

Après avoir illustré tout cela, il souhaite que les salaires de tous les fonctionnaires Tchadiens sans exception soient augmentés à hauteur de 50% à l’issue du Dialogue pour faire face au hausse de prix drastique sur les marchés. « Normalement quand l’Etat augment les taxes, il doit aussi augmenter les salaires. « Malheureusement l’Etat augment les taxes et les salaires sont maintenus », poursuit Abbas Djona.

Il demande également au président du Conseil militaire de transition, de débloquer une enveloppe d’un mois de salaire à tous les fonctionnaires ce mois pour leur permettre d’inscrire leurs enfants dans des écoles privés.

« Si tout ceci est pris en compte, je suis sûr que la paix que nous recherchons, va s’installer d’elle-même, pour que désormais même le plus pauvre puisse arriver à la retraite doté d’une concession. » C’est en ces termes,  qu’Abbas Djona a terminé ses doléances.

Tchad : lancement d’un programme de recrutement de 1000 volontaires

Le ministre de la Jeunesse, Mahmoud Ali Seid a lancé le 22 septembre 2022, le Projet d’appui à l’autonomisation, à la participation et au développement socio-économique des jeunes.

Cette initiative qui permettra d’employer 1 000 jeunes volontaires, est mise en œuvre à travers l’Agence Nationale de Volontariat au Tchad, avec l’appui du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). Elle s’inscrit dans le cadre de la traduction dans les faits de la volonté des plus hautes autorités, à trouver des débouchés à l’employabilité des jeunes.

« En effet, le Projet d’appui à l’autonomisation, à la participation et au développement socio-économique des jeunes au Tchad complète l’initiative 50 000 emplois décents pour les jeunes en cours. Il est l’expression concrète de la ferme volonté du gouvernement d’impliquer la jeunesse dans toutes les instances de prise de décision et de participation au processus de développement national » a relevé le ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Promotion de l’Entrepreneuriat.

Les 1 000 volontaires qui seront recrutés exerceront dans différents secteurs notamment, la santé, l’éducation, la culture, le social etc. En plus du recrutement de ces volontaires, d’autres possibilités d’emploi des jeunes seront offertes à court, moyen et long termes, a informé Mahmoud Ali Seid.

Le lancement de ce projet coïncide avec la rentrée scolaire. De ce fait, le recrutement des volontaires dans le secteur éducatif pourrait contribuer significativement à réduire les insuffisances du corps enseignant, souvent sources de mouvement de contestation dans le calendrier académique.

Tchad : la multiplication des conflits sanglants inquiète la LTDH

La ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH), à travers un communiqué du 21 septembre 2022, propose des pistes de résolutions des conflits intercommunautaires qui se muliplient.

Suite aux différents conflits intercommunautaires observés dans le pays, la Ligue tchadienne des droits de l’Homme (LTDH), se prononce. Adoum Mahamat Boukar, président intérimaire de la ligue demande, le retrait immédiat des forces de troisième degré présents dans les villages. Egalement la suspension immédiate des activités de transhumance qui sont le prétexte  pour détruire les communautés. Pour la LTDH, les auteurs des perpétrés sur les populations doivent être poursuivis en justice. Et les victimes pris en charge. Quant aux déplacés forcés, la ligue tchadienne des droits de l’Homme demande une assistance.

D’après le communiqué, ces propositions sont faites après l’analyse de la situation dégradante des droits humains dans la majorité des provinces. En l’occurrence, à Kyabbé, dans le Moyen Chari, avec les tueries du Lac Iro. Le conflit dans le Mayo Kebbi et dans la capitale.

Dans le Lac Iro, une vingtaine de morts a été enregistrés, à l’issue des affrontements sanglants entre agriculteurs et éleveurs. Le conflit a démarré le 14 septembre. Au moins 114 cases brûlés et des champs ravagés. « Non loin là,  à Korbol dans le Barh-Koh, les attaques continuent sur les paisibles citoyens dont 4 personnes abattues par les militaires, 15 cases brûlées, l’interdiction formelle de la circulation des motos et vente de carburant.» Pour la LTDH, toutes les propositions doivent être prises en compte afin que cesse les conflits armés et sanglants.

 

Les contrôleurs aériens du Tchad entendent entrer en grève

Ils l’ont fait savoir à travers un communiqué de presse parvenu à notre rédaction. D’après la note, le collectif des contrôleurs aériens entame la grève dès demain vendredi 23 septembre.

Les contrôleurs aériens menacent d’entrer en grève dès le 23 septembre 2022. Cette annonce fait suite au préavis de grève notifié dans la correspondance de l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’ASECNA(USYCAA) du 25 juillet 2022. Ledit préavis avait été adressé à la direction générale de l’ASECNA.

Lequel a été suspendu un mois plus tard, pour donner une chance au dialogue. Ils espéraient avoir une suite favorable, mais décidément rien n’a été fait. Or le collectif avait donné une chance au dialogue tout en espérant avoir de satisfaction.

Le nouveau préavis entrera en vigueur jusqu’à satisfaction totale de toutes les revendications. Le collectif sera au regret d’arrêter immédiatement les services du contrôle aérien dans les limites de l’espace aérien confié au Tchad si les autorités administratives de l’agence ou de l’Etat tchadien interpellent ou sanctionnent un contrôleur.

« Ceux qui ont vendu le Tchad hier reviennent pour l’enterrer », Abdraman Mahamat Abba

Le Coordinateur de la Coalition des Partis Émergents (CPE) Abdraman Mahamat Abba, participant au dialogue en cours, fustige la manœuvre des personnes du 3ème âge actuellement aux affaires.

S’adressant aux médias le 21 septembre 2022, le Coordinateur de la Coalition des Partis Émergents (CPE) dénonce la mainmise des personnes du troisième âge aux assises du dialogue national inclusif et souverain. Abdraman Mahamat Abba, accuse le président du Comité d’organisation du DNIS, Acheick Ibni Oumar, d’avoir manigancé pour placer son ami, Gali Ngotté Gatta, président du présidium du DNIS. « Compte tenu de ce qui se passe, le peuple tchadien ne sera pas servi comme avant», a déclaré Abdraman Mahamat Abba, faisant allusion au déroulement des travaux.

Il décrie la manœuvre du présidium pour déstabiliser la médiation menée par les aînés et les religieux pour faire revenir Wakit tamma et les Transformateurs au dialogue. « Le comité ad-hoc mis en place par le présidium a mis les bâtons dans les roues à l’équipe de médiation composé des ainées et des religieux qui était déjà à 70% d’avance. » Au moment où tout le peuple tchadien compte sur ce dialogue, « force est de constater que malheureusement, ce dernier en sera déçu une fois de plus », poursuit-il. Car, pense-t-il, en un mois les problèmes du Tchad ne peuvent jamais être résolus. « Nous avons voulu prendre le temps qu’il faut pour discuter de fond en comble du problème du Tchad pour trouver une solution. »

Selon Abdraman Mahamat Abba, le temps imparti pour discuter des différentes thématiques est insuffisant. « Tout ce qui est fait ici est manigancé par les personnes du troisième âge », se lamente le leader de la Coalition des Partis Émergents.

Il est important de préciser que le 20 septembre la parole lui a été retiré au cours des assises du DNIS.

Tchad : le regroupement des partis politiques ‘’Une Nation Pour Tous’’ rejoint le dialogue

Après une rencontre avec le président du Conseil militaire de transition, le 21 septembre 2022, le regroupement des partis politiques dénommé ‘’Une Nation Pour Tous’’ rejoint le dialogue en cours.

Le coordonnateur adjoint, de ‘’Une Nation Pour Tous’’ Mahamat Adoum, son équipe ont été reçus en audience par Mahamat Idriss Deby. La coordination est allée annoncer sa décision de rejoindre les assises du dialogue national inclusif et souverain (DNIS). D’après la présidence de la république, c’est l’ampleur et la portée des débats, la  main tendue du chef de l’Etat et la médiation des religieux et ainés, qui ont amené cette coalition de 8 partis politiques, à changer d’avis.

Les leaders des formations politiques membres de ce regroupement, décident donc de rejoindre leurs compatriotes aux assises du DNIS.

Le coordonnateur adjoint d’« Une Nation Pour Tous » et ses camarades, ont eu l’occasion de faire part des préoccupations qui sont les leurs dans cette phase actuelle de l’histoire du pays.

« Les membres d’« Une Nation Pour Tous » convaincus et confortés par les conseils du président du Conseil militaire de transition se disent être surpris par la disponibilité, la capacité d’écoute et le fort engagement du chef de l’Etat dont ils veulent être les ambassadeurs auprès de tous les acteurs pour bâtir un Tchad meilleur. », peut-on lire dans l’article publié par les services de la présidence.

Tchad : tuerie du Lac Iro, l’APLFT pointe la faiblesse de la commission de désarmement

Suite aux tueries dans le Lac Iro, l’Association pour la promotion des libertés fondamentales au Tchad (APLFT), remet en cause la performance de la Commission mixte de désarmement.

A travers un communiqué du 21 septembre 2022, l’APLFT, se prononce sur le conflit à l’origine d’une vingtaine de morts dans le département du Lac Iro. Les affrontements ont opposés les agriculteurs aux éleveurs. Plusieurs types d’armes ont été utilisés, et le sang de beaucoup de tchadiens a coulé. Des champs ont été dévastés ainsi que d’autres dégâts matériels enregistrés.

Ce énième bain de sang pousse le président du Conseil de gouvernance associatif de l’APLFT, Ali Mahamat Mbodou, à s’interroger sur le résultat et l’utilité des opérations du désarmement si les uns continuent par se promener sans inquiétude avec les armes.

l’APLFT dénonce également la faiblesse de l’Etat et sa lenteur dans la prévention des conflits et le manque d’anticipation de ses interventions. « Face à l’inertie des pouvoirs publics, ces actes barbares ont gagné, respectivement les 14 et 15 septembre, les localités de Rokou, Biobé et Bebolo dans le canton Balé, sous-préfecture de Kyabé, avec son cortège de malheurs. »

L’Association pour la promotion des libertés fondamentales demande l’ouverture des : « véritables enquêtes pour arrêter tous les auteurs et co-auteurs pour qu’ils soient normalement punis. »

Tchad : tuerie au Lac Iro, le gouverneur du Moyen Chari console les sinistrés

Depuis lundi 19 septembre 2022, le gouverneur de la province du Moyen Chari, Ali Ahmat Akhabach sillonne les zones sinistrées du département du Lac Iro, où plusieurs personnes sont mortes.

Le numéro 1 du Moyen Chari a rencontré ce 21 septembre 2022 les forces vives du département de Lac Iro. Ce déplacement de Ali Ahmat Akhabach, vise à constater les dégâts enregistrés et recueillir les doléances des familles de victimes des derniers affrontements intercommunautaires. Le gouverneur a laissé entendre qu’il apporte un message de paix.

«Que l’amour du prochain et surtout de votre terroir devienne un credo pour chaque citoyen. Considérez-vous comme des frères tchadiens et aimez-vous les uns les autres afin d’éviter les malentendus entre vous.» Cette déclaration a été faite en présence des autorités traditionnelles. Il a également demandé aux uns aux autres de respecter les us et coutumes respectivement.

Aux forces de défense et de sécurité, le gouverneur de la province du Moyen Chari, demande de veiller à la sécurité des biens et des personnes.

Rappelons que tueries dans le département du Lac Iro, ont démarré le mardi 13 septembre 2022.

Le Tchad obtient un prêt de 7 milliards de FCFA pour l’extension de l’INSTA d’Abéché

En voyage en Autriche, le ministère de l’Economie a obtenu de l’OPEP, un prêt de 7 milliards FCFA pour l’extension de l’Institut national supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché (INSTA).

Le ministre de l’Économie, de la Planification du Développement et de la Coopération Internationale, Moussa Batraki et son collègue des Infrastructures, Patalet Geo se trouvent depuis le 20 avril à Vienne en Autriche. Ils ont échangé avec les responsables de l’organisation des Pays exportateurs de pétrole (OPEP) de la levée du gel de reliquat non utilisé du projet de construction de la route kyabé-Singako.

Ensuite, le ministre tchadien de l’Economie et le DG de l’OPEP ont signé une convention de prêt de 7 milliards FCFA, pour l’extension de l’Institut national supérieur des Sciences et Techniques d’Abéché (INSTA).

Les discussions étaient également axées sur l’accélération du Projet de développement de la riziculture dans les plaines du Chari-Logone Phase 3. Il s’agit d’un projet de 19,7 milliards F CFA, vise à réduire l’insécurité alimentaire au Tchad.

Tchad : le ministère de l’Education s’intéresse aux problèmes du grand BET

Le ministre de l’Education nationale, Mog-Nan, a rencontré, le 20 septembre 2022, une délégation de la Plateforme du grand BET, conduite par son coordonnateur Hissein Wardougou Djimet.

Les échanges ont porté essentiel sur les problèmes de l’éducation du grand BET,. Il s’agit précisément de l’insuffisance des enseignants, des infrastructures scolaires, de la scolarisation des enfants, etc. Les responsables de l’ONG aimeraient que le ministère leur vienne en aide afin de trouver des solutions à ces problèmes et améliorer la qualité de l’enseignement dans la zone d’intervention. Le ministre Mog-Nan Djimounta a félicité la Plateforme du grand BET pour les actions qu’elle mène sur le terrain en faveur de l’éducation.

La Plateforme du grand BET est une ONG. Elle intervient depuis sa création, il y a 4 ans, dans le secteur de l’éducation, dans le BET, le nord-Kanem, le Barh-El-Gazal, le Batha. A cet effet, elle recrute des enseignants, assure leur transport et mène des sensibilisations en faveur de la scolarisation de jeunes.

Tchad : le ministre de la Justice met en garde contre l’utilisation des symboles de l’Etat

Le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo à l’issue d’une communication, rappelle que l’utilisation de l’armoirie de la République du Tchad et du Sceau de l’Etat est réglementée.

Il a fait cette déclaration à l’issue du point de presse du 20 septembre 2022. Le ministre de la Justice, Mahamat Ahmat Alhabo alerte dès lors, sur l’utilisation de l’Armoirie de la République et le Sceau de l’Etat. Il rappelle que toute reproduction non autorisée est proscrite et fera l’objet de sanctions conformément à la loi en vigueur.

Mahamat Ahmat Alhabo explique que le Sceau est réglementé par les textes suivants, l’ordonnance n⁰029/PR/86 du 04 décembre 1986 portant réhabilitation du Sceau de l’Etat; l’ordonnance n⁰ 30/PR/86 du 04 décembre 1986 réglementant la fabrication et l’utilisation des sceaux de l’Etat.

Le ministre de la Justice dénonce l’utilisation anarchique de ces emblèmes. « Le Sceau de l’Etat ainsi utilisé par les administrations se fait de manière anarchique ; il est fabriqué et détenu par des personnes non autorisées; il se fabrique à tous les coins des rues créant ainsi une confusion dans les actes des administrations publiques. »

Face à cette pratique qui va crescendo, le patron de la justice a signé une convention de partenariat avec l’imprimerie du Tchad. « Désormais seule l’imprimerie du Tchad est habilitée à fabriquer les Sceaux de l’Etat sur autorisation du Garde des Sceaux Ministre de la Justice

« Les fabricants illégaux et les faussaires qui écument les coins des rues de nos villes et villages doivent cesser leurs entreprises au risque de se trouver face à la rigueur de la loi ». Enfin, le ministre de la Justice invite également les administrations à se conformer aux textes ci-dessus et faire fabriquer les Sceaux tels qu’indiqués dans l’ordonnance.

Tchad : Wakit Tamma maintient sa marche malgré l’interdiction ministérielle

La Coordination des actions citoyennes Wakit Tamma a décidé de maintenir son ordre de marche de ce mercredi 21 septembre 2022, malgré l’arrêté du ministre de la Sécurité publique.

Par un arrêté signé le 20 septembre 2022, le ministre de la Sécurité Publique, Idriss Dokony Adiker interdit la marche pacifique de « quelques organisations de la société civile » prévue pour ce mercredi 21 et le samedi 24 septembre 2022 au motif qu’il n’a reçu de demande de marche ou de manifestation publique . L’arrêté de préciser qu’en cas de non-respect de ces termes, « les organisateurs seront tenus pour responsables devant les juridictions de la République de tout ce qui adviendra. »

Pour la plateforme, la décision ministérielle est une comédie : «Que cette comédie du ministère de la Sécurité publique ne vous décourage pas, chers tchadiens. Il est vraiment temps pour nous de prouver aux yeux du monde entier que le pouvoir est au peuple.» Peut-on lire sur la page Facebook de Wakit Tamma « Il n’y a rien à attendre de ce système. Tous les tchadiens sont appelés à sortir massivement demain dès 7 heures à la Place de la nation pour lutter contre le régime qui n’a de respect pour personne.»

Ainsi la coordination des actions citoyennes invite le peuple à : «braver la peur pour faire valoir ses droits et libertés fondamentaux qui leurs sont garantis par les textes de la République. N’admettons pas qu’ils soient bafoués par ce groupe de militaires au pouvoir. N’acceptons pas d’être esclaves dans notre propre pays en obligeant le pouvoir à respecter et écouter le peuple. En effet, il ne peut jamais y avoir du pouvoir sans l’existence du peuple. »

 

Tchad : l’ex ministre des Affaires étrangère bénéficie du soutien de ses collaborateurs

Le Bureau de la cellule syndicale du ministère des Affaires Etrangères, convoque une assemblée extraordinaire et urgente suite à la démission du ministre, Chérif Mahamat Zene.

Par un communiqué de presse, parvenu à notre rédaction, Bureau de la cellule syndicale du Ministère des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et des Tchadiens de l’Etranger, manifeste son inquiétude suite à la démission du chef dudit département. Il partage les raisons qui ont poussé Chérif Mahamat Zene à quitter le gouvernement.

Ainsi, le bureau convoque une Assemblée générale extraordinaire de toute urgence pour les mesures et actions à prendre. Cette réunion de crise est prévue demain mercredi 21 septembre 2022 dès 10h00 au sein dudit département ministériel.

Dans le communiqué, les collaborateurs du désormais ancien chef de la diplomatie, demande aux pouvoirs en place de faire montre du respect de la mission assignée à chaque département ministériel. D’après le communiqué, cela évitera l’usurpation des fonctions et des titres, objet du départ de Chérif Mahamat Zene. La  cellule appelle à la retenue de tous les membres du gouvernement.

La cellule sollicite l’implication personnelle du président du Conseil militaire de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, pour le dénouement heureux de ce qui peut être nommé : « conflit des compétences et permettre au ministère des Affaires étrangères, régalien » soit-il, de reprendre la main sur tout ce qui lui est dévolu par compétences et attributions.

Lire aussi :Tchad : le ministre des Affaires étrangères quitte le gouvernement

Tchad : Mario Nderngue maintient son attachement à la justice

L’artiste réaffirme  son engagement à lutter contre toutes formes d’injustice. Il fait une sortie après son séjour au commissariat et la violence subie entre les mains des forces de maintien de l’ordre.

Son arrestation, son passage  au commissariat ainsi que le traitement reçu de la part des policiers n’ont en rien entaché son engagement. Mario Nderngue, libéré, réitère son serment personnel de combattre l’injustice. C’est d’ailleurs pour cette œuvre qu’il vient de séjourner au commissariat.

En effet, tout commence le 2 septembre dernier. Ce jour-là, il répond à un appel du président des  Transformateurs Succes Masra et du porte-parole du parti l’artiste Ray’s Kim. Suite à ce  post Facebook, il va prendre part au meeting au balcon de l’espoir un jour après. Ce samedi-là, alors que ses compagnons et lui se mettent en place pour le meeting, ils constatent que les forces de maintien de l’ordre ont  quadrillé le siège du parti.

Dans la foulée, ces forces s’en prennent à un jeune qui cherchait la monnaie. « Subitement, ils se sont  mis à le tabasser et l’ont embarqué. Il a jeté ses 10 000 FCFA sur le comptoir. Ces hommes en tenue ont quand même arraché l’argent. J’ai voulu réagir, mes amis m’ont dit de me calmer (…)

Netoua Ernestine qui habite dans la zone est sortie  en voiture, mais on l’a fait descendre et on l’a frappé. A ce moment, je me suis dit non. C’est injuste. On ne peut pas frapper une femme. Même si je ne peux pas intervenir, je dois filmer. Je ne peux pas cautionner ! Même si c’est PCMT qui est en danger, c’est  un Tchadien et je dois dénoncer », raconte l’artiste.

Pour avoir filmé l’acte, « ils ont arraché mon téléphone, ils nous ont conduit au CPS n°1. Ils nous  ont torturés. On m’a forcé à déverrouiller mon téléphone et m’ont particulièrement torturé parce que j’ai filmé la scène », décrie Nderngue.

Dans un autre  post Facebook, l’artiste remercie tous les Tchadiens pour leur « soutien, amour et engagement » pour sa modeste personne. « Je vous ai sous-estimés à un moment donné, mais j’ai eu tort. Désormais j’ai appris et  je sais que j’ai une famille en or », assure-t-il.

Par ailleurs, Mario  Nderngue rappelle que son combat pour la justice n’est pas une œuvre récente. Avant de devenir artiste, il s’investit dans cette mission. A titre illustratif, il a présidé la manifestation contre l’ambassade du Burkina Faso. Il l’a fait  en sa qualité de président de la commission de la crise en 2014. « Huit ans après, je reste dans la même logique », déclare-t-il. Et le combat continue sans doute.

Tchad : démission du ministre des Affaires étrangères

Cinq mois après son arrivée au ministère des Affaires étrangères, Chérif Mahamat Zene quitte le gouvernement de transition du Tchad.Chérif Mahamat Zene a remis sa lettre de démission le lundi 19 septembre au président du Conseil militaire de Transition, Mahamat Idriss Deby et au Premier ministre.

Sur son compte Facebook, l’ex chef de la diplomatie tchadienne a expliqué les raisons de son départ du gouvernement dirigé par Albert Pahimi Padacké. « Depuis quelques mois, mon engagement et ma volonté de servir mon pays se trouvent contrariés par des initiatives et actions parallèles de certains membres de votre cabinet et du gouvernement entreprises à mon insu et sur vos instructions. Ces initiatives et interférences répétitives ne visent qu’à entraver l’exercice de mes fonctions et empiéter sur les prérogatives qui sont celles de mon département, telles que définies dans le décret », indique-t-il.

Chérif Mahamat Zene qui occupe la fonction de ministre des Affaires étrangères depuis mai 2022 ajoute : « Devant une situation aussi malsaine que confuse et inacceptable, entretenue à dessein et dépouillant le département que je dirige de toutes ses prérogatives, et me réduisant à un simple figurant, il ne me paraît ni opportun, ni responsable de continuer à occuper mon poste ».

Précédemment ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Cherif Mahamat Zene n’était plus en odeur de sainteté avec son remplaçant Abdraman Kalamoullah, désigné par la « hiérarchie » pour s’adresser au corps diplomatique à propos de l’évolution du dialogue national inclusif et souverain, indiquent des sources locales à APA.

Ouvert le 20 août, le dialogue national inclusif a pour objectif de « réconcilier l’ensemble des Tchadiens » en vue de l’organisation des élections pour le transfert du pouvoir aux civils.

Après le décès du président Idriss Deby Itno en avril 2021 au front face aux rebelles du Front pour l’Alternance et la Concorde (Fact) dans le nord du Tchad, son fils Mahamat Idriss Deby a pris le contrôle du pays et a promis une transition de 18 mois.

Tchad : le site d’orpaillage de Kouri de nouveau ouvert

Le directeur de la Société nationale d’exploitation minière et de contrôle (SONAMIC), annonce la réouverture du site d’orpaillage de Kouri 35 et Kouri 60.

Près de quatre mois après sa fermeture, le site d’orpaillage de Kouri, dans la province du Tibesti, de nouveau opérationnel. Ce site avait été fermé suite à des affrontements meurtriers entre les communautés Tamas et Arabes. De centaines de morts avaient été enregistrés.

Dans un communiqué de presse, Adam Nouky Charfadine, directeur de la Société nationale d’exploitation minière et de contrôle annonce la réouverture des sites de Kouri 35 et Kouri 60 à toute personne ou société d’orpaillage. « Tous ceux qui veulent pratiquer cette activité dans les sites cités doivent se présenter aux services compétents de la SONEMIC pour régulariser leur présence en se faisant enregistrer et enrôler. », peut-on lire dans la note.

La SONEMIC exhorte les organisations et personnes détenant des engins lourds de se conformer aux règles fiscales en vigueur en s’acquittant de leurs taxes et impôts.

Sur le plan sécuritaire, le directeur général de la SONEMIC interdit le port d’arme, qu’elle soit à feu ou blanche, sur les sites d’orpaillage. Tout contrevenant s’expose aux sanctions, précise la note.

Les opérateurs économiques Tchadiens dénoncent des tracasseries au port de Douala

Le Conseil national des importateurs, Investisseurs, industriels Tchad, s’insurge contre l’augmentation subite et unilatérale des taxes de transit au port de Douala, Cameroun.

Le secrétaire général du Conseil national des importateurs, investisseurs, industriels et exportateurs du Tchad (Conite), Mahamat Nour Abakar alerte sur des manœuvres, initiées par des « forces occultes » implantées au Cameroun, à pied d’œuvre pour asphyxier l’économie tchadienne.

« Des Organisations aux activités occultes et illégales, aidées en cela par une grappe d’individus extrêmement cupides, dangereux et mal intentionnés, se sont concertés au Cameroun, très précisément au niveau du Port de Douala, principal point d’accès des Importations et Exportations des Vivres et Non-Vivres à Destination ou en Provenance du Tchad, pour décider de l’asphyxie économique et commerciale de notre cher et beau pays le Tchad. » Ainsi s’est exprimé le SG au cours d’un point de presse du 19 septembre 2022.

Le Conite dénonce également l’implication des responsables de la Direction générale des douanes (DGD) du Cameroun dans ce Consortium dit de mal. Les hommes d’affaires tchadiens expliquent que la manœuvre a commencé par : « des surtaxes bizarres et inexpliquées, qu’eux-mêmes appellent Extra-légales sur toutes les Importations et Exportations des Vivres et Non-Vivres en Provenance et à Destination du Tchad ». Dans les détails, les opérateurs économiques expliquent que ce qui était facturé à 35.000Fcfa s’élève à plus de 500.000Fcfa, du jour au lendemain sans la moindre explication.

Le Conseil national des importateurs, Investisseurs, industriels Tchad  interpelle, le ministère tchadien des Affaires étrangères, le ministère des Finances, le ministère du Commerce, L’ANIE, le COC-Tchad, la Chambre du Commerce du Tchad, et le Patronat Tchadien. Il demande à ces institutions de prendre leurs responsabilités pour que : « Plus jamais de telles attaques économiques et commerciales ne se concoctent contre le Tchad ».

Le Conite avoue qu’il a déjà commencé à : « étudier et réfléchir sur les possibilités de l’abandon pur et simple du Port problématique de Douala au profit des Ports du Soudan et du Benin.»

Congrès mondial des médias : le programme complet connu

Le Congrès mondial des médias (GMC) prévu du 15 au 17 novembre 2022 à Abu Dhabi, la capitale des Emirats arabes unis, promet de faire salle comble grâce à une « avalanche d’inscriptions » de la part de capitaines d’industrie.Quelque 1200 délégués devraient côtoyer environ 200 PDG de médias et plus de conférenciers de renommée mondiale pour animer une série de séances de réflexion et de débats, dont la ministre zimbabwéenne de l’Information, de la Publicité et de la Radiodiffusion, Monica Mutsvangwa ; Mohammed Jalal Alrayssi, Directeur général de l’Agence de presse émiratie (WAM), et Naji Gouiaa, PDG de MediaCity Mauritius.

Il s’agira également d’une plateforme permettant de présenter des produits indispensables à l’évolution des médias mondiaux, tels que des technologies de pointe, du matériel d’équipement et des outils de médias sociaux.

Au centre des préparatifs frénétiques, son programme laisse déjà entrevoir une série d’événements bien remplis, à commencer par une cérémonie d’ouverture au cours de laquelle seront prononcés des discours qui interrogeront l’état actuel de la scène médiatique mondiale en vue de façonner son paysage futur.

Les organisateurs ont délibérément prévu de faire en sorte que l’événement se déroule sur une plateforme multilingue, ce qui signifie que les discours seront prononcés dans toutes les principales langues du monde, augmentant ainsi son attrait pour un public mondial sans précédent dans l’histoire de l’organisation du congrès.

Il y aura également du temps pour une exposition d’ouverture, des discours principaux expliquant le pouvoir de transformation des médias contemporains, une interface de panel ministériel, une session d’interrogation sur la question de savoir si les médias numériques offrent des possibilités d’investissements futurs, suivie d’autres présentations examinant les tendances d’investissement dans le secteur et la manière dont elles affecteront son paysage, les avantages pour les entreprises et la question de savoir si les grandes entreprises technologiques en Europe devraient être obligées de payer pour le contenu.

Une session mettant l’accent sur l’Amérique du Nord se penchera sur la question de savoir si les régulateurs peuvent suivre le rythme de l’évolution des médias physiques vers les médias virtuels, tandis qu’une présentation sur l’avenir des actualités et des analyses sur la façon dont l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et l’automatisation transformeront les actualités vont couronner la première journée du congrès.

La deuxième journée s’ouvrira sur l’étude par les participants de l’évolution des défis liés à l’exploitation des innovations technologiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations et encourager l’unité sous la bannière de la Journée mondiale de la tolérance.

Les sessions suivantes aborderont les questions relatives à la dynamique des groupes de réflexion sur les médias à l’ère de l’information numérique, et examineront les médias sociaux et la consommation au Moyen-Orient et en Afrique, en faisant le point sur la façon dont ils ont transformé le paysage médiatique dans cette région.

Les discussions porteront également sur la manière dont l’essor des capsules a modifié le secteur des médias, sur l’Asie et sur la question de savoir si les services de streaming constituent un marché encombré ou s’il y a encore de la place pour d’autres.

Au cours de la deuxième journée, les participants échangeront leurs points de vue sur l’économie des créateurs, sa genèse, qui la finance et qui contrôle sa production.

Il y aura également une présentation sur le ESport avant que la journée ne se termine par un panel sur les Objectifs de développement durable (OMD) en référence aux médias mondiaux.

La troisième et dernière journée, le 17 novembre 2022, s’ouvrira par un discours-programme soulignant l’importance d’un design inclusif et le rôle des préjugés cognitifs dans la conception des médias sociaux, qui sera suivi d’une présentation sur la diversité et l’inclusion à l’ère numérique : « Les femmes dans les médias ».

La conférence mettra également l’accent sur la psychologie des consommateurs en examinant les tendances les plus récentes et les prévisions futures en matière de consommation de médias, en se focalisant sur l’Amérique latine, avant un débat sur la grande déperdition dans le secteur des médias, sur la question de savoir si les entreprises de médias devraient être responsables des commentaires sur les réseaux sociaux et sur les présentations visant à séduire les consommateurs dans un monde aux choix infinis.

« Le journalisme d’influence : Une nécessité ou de l’autopromotion ? » sera le thème d’une table ronde, qui sera suivie par une session de clôture sur le thème « Amplifier les voix minoritaires à travers le monde pour une narration précise ».

Le Tchad figure parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique

Le Niger, le Mali et le Tchad, figurent parmi les sept pays les plus vulnérables au changement climatique dans le monde et leur capacité d’adaptation est fortement limitée par la pauvreté et la fragilité.

Le rapport national sur le climat et le développement, publié par le Groupe de la Banque mondiale pour les pays du G5 Sahel, indique que 13,5 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans la pauvreté à travers la sous-région d’ici 2050, du fait des chocs liés au changement climatique. D’après ce rapport, le Sahel est particulièrement vulnérable à la dégradation des terres et la désertification. « La région est en effet confrontée à une sévère augmentation des sécheresses, des inondations, et autres impacts causés par le changement climatique. », peut-on lire.

« Le changement climatique affecte sévèrement les populations et vient remettre en cause les gains de développement durement acquis. L’analyse indique que le changement climatique renforce les cycles de pauvreté, de fragilité, et de vulnérabilité dans le Sahel, » souligne Ousmane Diagana, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Ouest et centrale« Avec une population qui devrait doubler au cours des 20 prochaines années pour atteindre 160 millions de personnes, les pays du Sahel doivent accélérer leur croissance et prioriser l’adaptation climatique s’ils veulent concrétiser le dividende démographique et mettre la région sur la voie d’une croissance durable et inclusive. »

Par ailleurs, fait savoir explique Clara de Sousa, directrice des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Mali, le Niger et le Tchad : « Il existe de réelles opportunités pour développer un Sahel plus résilient. »

Pour atténuer l’impact de cette crise et aider le secteur agricole à développer sa résilience climatique à moyen terme, le Groupe propose d’étendre les programmes de protection sociale et les initiatives en faveur des paysages agricoles pour adopter de meilleures pratiques de gestion des ressources et accroître l’usage des technologies adaptives.