Tchad : interdiction de la manifestation du parti politique ‘’Altakhadoum’’

Le ministère de la Sécurité a interdit ce jour la marche pacifique du parti politique ‘’Altakhadoum’’ prévue le 20 octobre 2022.

La marche ou Manifestation dite Pacifique du Parti Politique ‘’Altakhadoum’’ ainsi que de certaines Organisations de la Société Civile, prévue le jeudi 20 Octobre 2022 est strictement interdite. C’est une décision du ministre  de la Sécurité publique et de l’Immigration, Daoud Yaya Brahim.

Le motif évoqué est : « le non-respect du délai légal de dépôt qui est de cinq (05) jours francs, conformément au Décret N° 193/INT-SÛR du 06 Novembre 1962, portant Règlementation des Manifestations sur la Voie Publique ainsi que le Communiqué N° 041/PCMT/PMT/MSPI/DGM/2021 du 07 Mai 2021, portant Autorisation des Marches et Manifestations Publiques. »

D’après le président du parti, Seffadine Mahamat Adoum cette marche vise à lutter : « contre la dévolution dynastique tant décriée par le peuple Tchadien soucieux de l’avenir du pays ainsi que par la communauté internationale. » La démarche a été introduite le 17 octobre dernier.

Tchad : d’après le ministère du Genre 16574 sinistrés sont enregistrés à Toukra

Une équipe du ministère du Genre et de la Solidarité nationale a sillonné les différents sites des sinistrés de Toukoura, Koudoul et walia pour apporter son soutien moral, physique et matériel.

Le 17 octobre 2022, Amina Priscille Longoh, ministre du Genre et de la Solidarité nationale s’est rendue dans les sites qui abritent les sinistrés des inondations. L’équipe qu’elle a conduite s’est rendue tour à tour dans les sites Toukoura, Koudoul et walia.

Le ministère fait savoir qu’à Toukoura, plus de 2829 ménages soit 16574 sinistrés sont enregistrés. Et 15000 plats chauds sont distribués par jour par les partenaires du ministère.

Il est également à noter que la BSIC Tchad a remis des lots au ministère de la Prévention destinés aux sinistrés du 9eme arrondissement.

Tchad : la ville de N’Djamena sous la menace des inondations

Une grande partie de la capitale subi la menace de fortes inondations. En plus des quartiers Walia, Toukra et Koundoul envahis par les eaux, plusieurs quartiers sont menacés.

Malgré les efforts annoncés en début de saison pluvieuse par le gouvernement et notamment la mairie, la ville de N’Djamena est actuellement sous la menace d’une forte montée des eaux. De nombreuses maisons submergées par les inondations, des familles endeuillées, sans abris et nombreux sinistrés et de dégâts matériels ont d’ores et déjà été enregistrés. La situation s’envenime davantage avec la montée des eaux du Chari et du Logone. Des proportions inquiétantes sont constatées dans les quartiers, Ngueli, Walia, Toukra et Koundoul. Les eaux ont également envahis le cimetière de Ngonmba.

Dans les quartiers déjà submergés par les eaux, les enfants ne vont pas à l’école, il est impossible pour les automobilistes de circuler. Les familles qui ont pu emporter quelques effets dorment dans les rues, les établissements scolaires et dans quelques églises.  Les victimes des inondations sont débordés appellent à l’aide.

La réaction du gouvernement

Le ministre de la santé publique et de la prévention a offert aux sinistrés recensés et placés à Toukra, des aides alimentaires et des nattes et des moustiquaires. D’après le ministre de la Santé et de la prévention tout est mis en œuvre pour assister les familles victimes d’inondations.

Malgré les débordements, certains jeunes des quartiers touchés ne lâchent pas du lest. Ils construisent des murs pour freiner le passage des eaux qui montent. Et c’est à mains nues qu’ils le font.

Sahel : près de 3.000 événements violents prévus en 2022

Cette violence qui s’est étendue en intensité et en portée géographique représente le double du taux de l’année écoulée selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique.L’ampleur des attaques jihadistes est montée d’un cran en 2022 au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Ces trois pays constituent les foyers où les groupes armés sont les plus actifs dans la sous-région ouest-africaine. Selon le Centre d’études stratégiques de l’Afrique basé à Washington, sur les 135 districts administratifs du Mali, du Burkina Faso et de l’Ouest du Niger, 84 districts, soit près des deux tiers, ont connu des attaques extrémistes violentes en 2022. 

Par contre, en 2017, ce chiffre était inférieur à un tiers (40 districts). Cette année-là, signale le centre de recherche, plus de 80% de tous les événements violents avaient eu lieu dans 30 districts du Nord et du Centre du Mali. 

En 2022, plus des deux tiers des événements violents liés à des groupes islamistes militants au Sahel ont eu lieu en dehors de ce pays, principalement au Burkina Faso.

A en croire l’organisme américain, sept districts administratifs du Sahel devraient subir chacun plus de 100 événements violents en 2022, un seuil qui n’avait été franchi que 5 fois avant cette année.

Dans ce magma d’insécurité, le Centre d’études stratégiques de l’Afrique distingue cinq zones chacune avec des dynamiques de conflit variées. Il s’agit de la zone des trois frontières communes au Burkina Faso, au Mali et au Niger. Collectivement, soulignent les chercheurs américains, ces cet espace englobe plus de 70% de la violence islamiste militante au Sahel.

La zone des trois frontières, épicentre des violences au Sahel

Cette zone historiquement dominée par les populations pastorales, couvre des parties du nord du Mali et une région du Burkina Faso et du Niger connue sous le nom de Liptako-Gourma. Plusieurs groupes militants, dont des vestiges du groupe burkinabé Ansaroul Islam, y combattent sous la bannière de la coalition Jama’at Nusrat al Islam wal Muslimin (JNIM). D’autres sont affiliés à l’État islamique dans le Grand Sahara (ISGS, sigle anglais).

Les cinq districts d’Ansongo, Gao, Oudalan, Soum et Séno répartis entre ces trois pays représentent, d’après les chercheurs, près du quart de tous les épisodes violents liés aux groupes militants islamistes au Sahel. Ils estiment que quatre de ces cinq districts devraient connaître plus de 100 événements violents en 2022.

Le district d’Oudalan au Burkina Faso, qui borde le Mali et le Niger, devrait être le théâtre de plus de 175 événements violents. Cela fera de lui, pour la 2e année consécutive, la zone qui subira la plus forte concentration de violence au Sahel.

Le Think tank informe que plus d’un tiers des civils tués en 2022 par des groupes militants islamistes au Sahel ont perdu la vie dans l’un de ces cinq districts. Par ailleurs, poursuit-il, plus de 340 civils devraient être tués par des groupes islamistes militants dans les districts d’Ansongo et de Séno en 2022.

Il existe de fortes divisions au sein des groupes militants islamistes liés à la violence dans cette zone. La grande majorité des activités extrémistes violentes à Ansongo (92%), Oudalan (88%) et Séno (95%) sont attribuées à l’ISGS. Ce dernier, une émanation de groupes militants précédemment établis dans la région, perçoit une zakat (taxe) coercitive et lourde dans la zone des trois frontières. Il se livre aussi au vol de bétail pour le revenu.

Les événements du Soum, berceau d’Ansaroul Islam, sont quant à eux, massivement attribués à la coalition du JNIM (98%). Les événements à Gao sont à peu près répartis entre les deux réseaux.

Centre-nord du Burkina Faso, zone des escalades de violence les plus rapides du Sahel

Les militants du Front de libération du Macina (FLM), qui fait partie de la coalition du JNIM, ainsi que les restes d’Ansaroul Islam, se sont déployés plus au sud dans cette zone la plus peuplée du Burkina Faso (près de 3 millions d’habitants).

Le Centre d’études stratégiques de l’Afrique affirme que la violence a déplacé près de 2 millions de Burkinabè, dont beaucoup ont cherché refuge dans un camp de personnes déplacées à Kaya, la capitale régionale et cinquième plus grand centre urbain du Burkina Faso. C’est également une zone quidispose d’importants gisements d’or, dont au moins trois mines industrielles et des dizaines de mines artisanales enregistrées. Les groupes islamistes militants cherchent à contrôler ces sites en tant que source majeure de revenus pour leurs activités.

A en croire les chercheurs américains, en 2017, un seul événement violent lié aux groupes militants islamistes a eu lieu dans les cinq districts de cette zone : Bam, Loroum, Namentenga, Sanmentenga et Yatenga. « Plus de 450 incidents violents devraient avoir lieu dans cette zone en 2022, ce qui représente 16% de tous les événements au Sahel », affirment-ils.

Cette zone est devenue un site principal d’expansion du FLM/JNIM au Burkina Faso. Les événements liés à l’ISGS représentent moins de 10% des incidents notés dans cette zone et se sont produits presque entièrement à Namentenga.

La violence contre les civils (deux événements violents sur trois visaient des civils en 2019) a entraîné des déplacements massifs de population de cette zone, permettant aux FLM et à d’autres groupes liés au JNIM de contrôler efficacement ce territoire.

Le centre du Mali, fief du FLM depuis 2015

Dirigée par le prédicateur extrémiste Amadou Koufa, la violence du FLM a radicalement déplacé l’insécurité au Mali des régions les plus reculées du nord vers les districts centraux de Bandiagara, Bankass, Djenné, Douentza, Koro et Mopti. Celles-ci comptent collectivement une population d’environ 1,5 million de personnes.

Depuis cette base, le FLM a récemment mené une poussée dans l’ouest et le sud du pays, devenant de plus en plus capable de menacer la capitale, Bamako. Cela survient après que le FLM a soutenu avec succès des éléments du JNIM poussant dans le nord du Burkina Faso et, dans une moindre mesure, plus au sud du Burkina Faso.

Globalement, notent les chercheurs, les événements violents dans cette zone représentent 14% de tous les épisodes de ce type au Sahel et 40% de tous les incidents au Mali. En 2022, ceux-ci sont généralement liés au FLM et à Amadou Koufa. Depuis 2019, les niveaux de violence dans cette région sont parmi les plus élevés au Mali. Le nombre d’événements a augmenté d’environ un tiers en 2020, puis de 50% en 2021, et devrait encore augmenter de 33% en 2022.

Par ailleurs, le centre de recherche signale que des événements violents liés à ces groupes se sont produits dans dix districts situés au nord de la Côte d’Ivoire, au Bénin et au Togo. Bien que les activités dans ces régions du nord ne représentent qu’un faible pourcentage de la violence globale, la présence croissante de groupes islamistes militants dans ces régions est préoccupante, alerte-t-il.

Le Think tank note que le Niger est menacé par la recrudescence des activités violentes. Les 174 événements violents prévus dans l’ouest du pays en 2022 représentent une augmentation de près de 10% par rapport à l’année précédente, conclut-il.

Les trois zones composées du centre du Mali, des trois frontières et du centre du Burkina Faso représentent plus de la moitié (55%) de tous les événements violents de la région. Cela souligne, d’après les chercheurs, l’importance du centre du Mali en tant que base et zone de rassemblement pour les attaques dans les zones voisines.

Tchad : le nouveau ministre de l’Education Moussa Kadam installé

La passation de service entre ministres sortant et entrant au département de l’Education s’est déroulée le 17 octobre. Moussa Kadam prend officielle ses nouvelles fonctions.

Le nouveau ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique, M. Moussa Kadam, a pris fonction. La passation de service entre lui et son prédécesseur, M. Mog-Nan Djimounta, a été coordonnée par la secrétaire générale adjointe du gouvernement, Adjiné Mahamat Garfa.

Moussa Kadam, a affirmé qu’il appréhende l’ampleur de la tâche qu’il lui est confiée. Le système éducatif tchadien, relève-t-il, éprouve d’énormes difficultés. Et selon lui, les tares les plus décriés par le commun des mortels, sont entre autres : « la non-maîtrise du mouvement des enseignants, la concentration des ressources humaines dans les grands centres, le manque de dispositif et de critères clairement définis dans les conditions d’ouverture d’établissements, la faiblesse des actions d’encadrement, de gestion, de pilotage. »

Le nouveau chef de département de l’Education nationale et de la Promotion civique invite tous les partenaires, sans distinction, à s’investir pour la cause de l’éducation. Il souhaite que les écoles fonctionnent normalement. « Car, l’école est une des premières institutions de la République », justifie-t-il.

Le ministre de l’Education Nationale et de la Promotion Civique sortant, Mog-Nan Djimounta, invite, pour sa part, son successeur à prioriser l’opérationnalisation des académies de l’éducation qui pourrait apporter des solutions à la problématique de gestion des ressources humaines. Par ailleurs, il exhorte ses collaborateurs à maintenir constamment la synergie agissante avec son successeur afin de réussir la refondation de l’école tchadienne.

Tchad : Aziz Mahamat Saleh s’installe au ministère de la Communication

Le nouveau ministre de la Communication, Aziz Mahamat Saleh a pris fonction le 17 octobre 2022. La passation de charges s’est tenue au siège de l’ONAMA.

Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement sortant, Abderaman Koulamallah remet les clés du département à Aziz Mahamat Saleh.  La cérémonie de passation de charges s’est déroulée en présence du ministre Secrétaire général du gouvernement, de la Promotion du Bilinguisme dans l’Administration, Chargé des Relations avec les Grandes Institutions de la République, Haliki Choua Mahamat.

Abderaman Koulamallah, dans son discours de circonstance assure qu’il s’en va avec le sentiment du devoir accompli. Il fait ses avoeux à ses désormais anciens collaborateurs.

Le ministre entrant au département de la Communication, et porte-parole du Gouvernement, Aziz Mahamat Saleh, dit mesurer l’ampleur de la tâche qui l’attend et compte sur l’ensemble du personnel du ministère et des organismes sous tutelle pour relever les défis qu’ impose la deuxième phase de la transition.

Il est important de préciser que le nouveau patron de la communication Aziz Mahamat Saleh a plusieurs fois occupé des hautes fonctions. Il a respectivement été ministre de la Santé publique et directeur du Cabinet civil de la présidence.

Tchad : Tom Erdimi, nouveau ministre de l’Enseignement supérieur prend fonction

La passation de service au ministère de l’Enseignement supérieur s’est tenue ce lundi 17 octobre 2022. Tom Erdimi nommé le 14 octobre 2022 a été installé à ses nouvelles fonctions.

Le ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation entrant Dr Tom Erdimi prend officielle fonction. La cérémonie d’installation a été présidée par le ministre Secrétaire général du gouvernement Haliki Choua Mahamat.

Dans son dissours liminaires, le ministre sortant, Dr Ali Waïdou a laissé entendre que dès sa prise de fonction, qu’il a voulu un climat apaisé au ministère afin que chaque acteur travaille en harmonie. A son successeur, il souhait plein succès. Pour lui, les difficultés majeures à l’enseignement supérieur sont les grèves répétitives des enseignants et des étudiants relatives aux diverses revendications.

Dr Tom Erdimi entend initier le plus tôt possible l’organisation des assises de l’enseignement supérieur afin de s’enquérir des différents dossiers urgents.

Le nouveau patron de l’Enseignement veut également prôner l’innovation, la recherche et les publications scientifiques à l’enseignement supérieur.

Tchad : la Banque mondiale accorde 63 milliards pour prévenir les crises alimentaires

Le ministère tchadien des Horizons économiques et la Banque mondiale ont signé ce 17 octobre 2022, un accord de partenariat de 63 milliards pour combattre l’insécurité alimentaire.

C’est un accord sous forme de don destiné au Programme de résilience des systèmes alimentaires en Afrique de l’Ouest (FSRP2). Il s’agit concrètement d’un montant de 105 millions USD. Le ministère de la Prospective économique et des Partenariats internationaux, dans un communiqué explique que ce nouvel accord vise à améliorer l’efficacité du Tchad dans son effort à prévenir les crises alimentaires tout en renforçant les capacités d’adaptation de la base productive face aux changements climatiques.

Le même document ajoute que : «Ce montant additionnel vient en complément du financement actuel du Projet de Renforcement de la Productivité Agricole et Résilience au Climat (PROPAD) et s’inscrit directement dans les priorités du gouvernement de Transition à trouver des solutions aux problématiques qui accroissent la vulnérabilité de nos populations et affectent l’économie locale. »

Ledit projet touchera au moins 600 000 bénéficiaires directs, notamment des petits producteurs, des transformateurs agricoles, ainsi que des micros, petites et moyennes entreprises agricoles dont au moins 30% des bénéficiaires seront des jeunes et 40% des femmes.

Tchad : le ministère de la prévention au chevet des sinistrés des inondations

Le ministre de la santé publique et de la prévention Dr Abdelmadjid Abderahim a lancé ce lundi 17 octobre 2022, au site des sinistrés de Toukra une opération de distribution des vivres et non vivres.

Le démarrage officiel de cette opération a vu la présence des autorités de la ville de N’Djamena et les partenaires.

6786 personnes réparties dans 711 ménages recevront des kits alimentaires composés de maïs, riz, sucre, macaroni, huile, savon, moustiquaires, du gel et des nattes en plastiques.

Le ministre de la santé publique et de la prévention a indiqué que le Gouvernement a mis tout en œuvre pour assister les familles victimes d’inondations. Les opérations de distributions ont concerné l’ensemble des provinces touchées par ce sinistre.

Dr Abdelmadjid Abderahim a expliqué aux personnes sinistrées que leur situation préoccupe les plus hautes autorités du pays au premier rang desquelles le Président de Transition, président de la République, Chef de l’Etat de et des efforts sont déployés pour les soutenir à traverser cette période difficile.

Il a remercié les partenaires qui appuient les efforts du Gouvernement et invité les équipes engagées à l’abnégation et au courage pour mener à bien les activités.

La représentante de la coordinatrice des Nations-Unies au Tchad Laura Lo Castro a rassuré de la disponibilité des organisations humanitaires à appuyer les actions du Gouvernement en faveur des familles sinistrées.a

Tchad : refus d’autorisation de marche du PSF,Yaya Dillo Djerou Betchi en colère

Le président du Parti socialiste sans Frontières, Yaya Dillo Djerou Betchi, dans un courrier du 14 octobre 2022, dénonce la non-réception de la demande d’autorisation de marche Pacifique.

La demande d’autorisation de la marche PSF du 20 octobre 2022 a accusé une fin de non-réception au ministère en charge de la sécurité publique. « Les services du Ministère de la Sécurité Publique refusent de réceptionner notre correspondance relative à la demande d’autorisation de la marche du 20 octobre 2022. » Une information publiée par le leader de la formation politique.

Yaya Dillo explique que c’est après avoir lu le contenu document que le secrétariat général du ministère a rejeté le courrier. « Au secrétariat général du ministère de la Sécurité publique et de l’immigration à 13 heures 19 minutes : remise nous avons tendu le courrier susmentionné a la secrétaire qui n’a pas jugé utile de décliner son identité; laquelle, après avoir pris connaissance du contenu du document, a refusé de prendre ledit courrier et de décharger sur la copie. »

Pour Yaya Dillo Djerou Betchi,   c’est par peur que le pouvoir en place refuse d’autoriser la marche. « Donc, vous voyez, la junte a peur du peuple ! Profitons-en pour l’effrayer plus de par notre mobilisation citoyenne. Effrayée, elle dégagera ! »

Le combat d’un prêtre pour plus d’engagement citoyen au Tchad

«L’Eglise est du côté des pauvres et des marginalisés. Devant l’injustice et la grande misère que vit le Tchad, un prêtre ne peut pas rester indifférent: il doit dénoncer avertir et sonner l’alerte». 

L’abbé Madou, prêtre de l’Archidiocèse de N’Djamena est engagé dans l’éveil des consciences. Dans une interview accordée à Vatican News, il explique les raisons de son engagement citoyen et dit comment il aide les chrétiens dans l’exercice de leurs droits et devoirs en tant que citoyens.

«En tant que prêtre, c’est aussi mon travail, la mission de dénoncer, d’avertir et de donner l’alerte». Cette mission est, selon l’abbé Madou, une manière de porter la voix du peuple et de guider la population dans la recherche de la vérité. De l’analyse de la situation sociopolitique qu’il fait de son pays, le Tchad, le curé de la paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia, dans le 9ème arrondissement de Ndjamena, fait un constat amère: dans un pays pétrolier et avec beaucoup d’argent, la population gît dans une grande misère et est victime d’une politique d’exclusion. «Le Tchad est un pays pétrolier depuis 2003, avec beaucoup d’argent. Malheureusement, ce pays reste sans hôpitaux, sans routes, sans électricité et surtout sans écoles. On mène plutôt la politique d’exclusion», regrette le prêtre.

Le peuple tchadien «souffre de tous les maux»

Pour ce pasteur, il n’est pas normal que dans un pays qui dispose des moyens, la population manque le nécessaire pour son survi, pour se soigner et même pour s’instruire. L’abbé Madou observe en outre qu’«en pleine capitale, les femmes utilisent les déchets des bœufs et des plastiques usées pour cuisiner les aliments». Dans tout cela, «le peuple tchadien, du nord au sud en passant par le centre souffre de tous les maux, il est opprimé, il est massacré, il vit une misère terrible». Cette situation inacceptable motive l’engagement citoyen du prédicateur de l’Evangile et le pousse à prendre la défense des opprimés et à travailler à l’éveil des consciences. «Dans l’exercice de ma charge comme prêtre, je ne peux pas rester indifférent face à cette souffrance de mon peuple, parce que depuis, l’église de Jésus est toujours du côté de ceux qui souffrent, du côté des opprimés», a-t-il martelé.

L’insécurité, des massacres et des répressions

Depuis des années, le Tchad fait également face à une grande insécurité. Outre la présence des djihadistes, il y a également des problèmes internes, comme les conflits entre agriculteurs et éleveurs, qui provoquent des pertes matérielles et en vies humaines. Au cours de certaines manifestations, on a également dénombré plusieurs décès parmi les civils: «à Ndjaména,…des jeunes ont été tués dans des manifestations. Du côté du sud, à Sandana, à Danamadji, à Léo, à Kyabé, il y avait eu des massacres… revenant vers le nord, actuellement à Mangalmé, il y a des massacres; à Abéché où les gens pleuraient les morts au cimetière, on est venu les massacrer…», constate l’abbé Madou, qui déplore la situation de son peuple qui continue à vivre dans la détresse, avec un avenir incertain.

Agir pour la cause du citoyen

Etant donné que «le prêtre ne milite pas dans un parti politique, il ne peut pas conquérir un pouvoir politique, mon rôle est d’enseigner la doctrine sociale de l’Église», souligne l’abbé Madou, au sujet de l’action que doit mener le pasteur pour la cause de ses brebis. Pour le curé de la paroisse Bienheureux Isidore Bakandja de Walia, il faut enseigner l’Evangile et en même temps aider les citoyens chrétiens à faire des choix politiques responsables. C’est pourquoi tout prêchant la parole de Dieu, il mène une «sensibilisation citoyenne» auprès de la population, en particulier pour la prise de conscience et la prise en charge de sa vie. Aussi, il exhorte à cultiver des vertus telles que la justice, la loyauté, le respect afin de favoriser un meilleur climat du vivre ensemble dans une pluralité ethnique, culturelle et religieuse.

Source : Vatican News

ASECNA: le Conseil des ministres invité à se pencher sur la grève des contrôleurs aériens

L’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) a demandé, vendredi à Dakar, aux ministres des Transports aériens des pays membres de l’ASECNA de trouver des solutions à sa plateforme revendicative.Une grève des contrôleurs aériens a perturbé les 23 et 24 septembre 2022 le trafic aérien dans les 18 États de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA). Dans ce contexte, les ministres des Transports aériens se réunissent ce lundi 17 octobre à Dakar, poussant l’Union des syndicats des contrôleurs aériens de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (USYCAA) à leur demander de trouver des solutions aux points revendicatifs relatifs, entre autres, à l’amélioration des conditions de travail et à de meilleurs plans de carrière.

« Nous demandons aux ministres, les seuls capables aujourd’hui de trouver une solution, face au manque de volonté affiché par le Directeur général, à être vigilants à la manipulation et la campagne de diabolisation à notre égard en cours, afin d’urgence, trouver une solution heureuse par rapport à notre plateforme revendicative », a lancé Paul François Gomis, son secrétaire général.

S’exprimant au cours d’un point de presse, M. Gomis a précisé que « nous avons suspendu le mot d’ordre sur la demande de nos ministres de tutelle, les ministres en charge du transport aérien pour leur permettre de se réunir lors d’une réunion prévue le 17 octobre à Dakar ». 

Toutefois, a poursuivi le SG de l’USYCAA, « il y a des suspensions qui ne sont pas encore levées, les camarades ne sont pas sur les tableaux de service, ils ne travaillent pas et, nous connaissons leurs intentions derrière tout cela ».

Déchets électroniques: pour un recyclage encadré en Afrique

Dans les années à venir, le continent noir devrait générer plus de déchets électroniques que l’Europe, en raison de sa consommation exponentielle d’ordinateurs et de téléphones portables selon l’Institut mondial pour la croissance verte (GGGI, sigle anglais).Depuis 1992, année d’entrée en vigueur de la convention de Bâle, l’exportation de déchets dangereux d’un pays vers un autre, sauf si ceux-ci peuvent être réutilisés ou réparés est interdite. Pourtant, nombre de pays occidentaux continuent d’exporter principalement vers l’Afrique. Pour contourner cette législation et éviter le coût de la dépollution, les pays exportateurs présentent une grande partie de leurs équipements défectueux comme des appareils d’occasion.

Rien qu’au Sénégal, les projections tablent sur une multiplication par 2,5 des tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE). De 17.000 tonnes en 2019, ils devraient passer à 43.000 tonnes toutes catégories confondues à l’horizon 2030 selon la représentante Résidente du GGGI au Sénégal, Assana Magagi- Alio.

Face à l’ampleur du phénomène, elle a invité les Etats africains à « évoluer vers un recyclage plus encadré » afin d’en extraire notamment les métaux précieux.

S’exprimant vendredi à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale des DEEE, Mme Assana a indiqué qu’au Sénégal, l’importation croissante d’équipements électriques et électroniques révèle la nécessité de répondre à des enjeux sanitaires, environnementaux et sociaux d’envergure.

En effet, a-t-elle signalé, les échanges internationaux et les importations croissantes (qui représentent la quasi-totalité du gisement), l’omniprésence du secteur informel sur tous les maillons de la filière, le cadre réglementaire et juridique national en mutation sont autant d’enjeux propres au secteur des DEEE au pays de la Teranga.

Pour faire face à ces challenges, son organisation contribue à travers la mise en place d’un éco-organisme et un cadre juridique. GGGI a également procédé à une analyse qualitative de la filière afin d’avoir une cartographie fine des acteurs caractérisant leur positionnement et leurs interactions sur les différents maillons de la filière, et ainsi d’en comprendre les modes de fonctionnement.

Elle a profité de l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités du pays pour la signature du projet de décret relatif la réforme juridique liée à la structuration de la filière.

De son côté, le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition Écologique, Malick Sow, a noté que les TIC peuvent avoir un impact négatif aussi bien sur la santé des populations, sur l’environnement que sur la consommation énergétique.

« Il urge dès lors de s’atteler à la réglementation du secteur de manière durable », a-t-il déclaré. Il a ainsi rappelé « la nécessité de prendre en compte et d’assurer le traitement et le recyclage d’au moins 90% des déchets des équipements électriques et électroniques, d’ici à 2025 » comme le stipule le document stratégique SN2025. Ce dernier est le plan de développement numérique du Sénégal à l’horizon 2025.

Tchad: Mahamat Saleh Annadif, nouveau ministre des Affaires étrangères

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel a été choisi pour diriger la diplomatie tchadienne.Mahamat Saleh Annadif fait son retour à la tête du ministère des Affaires étrangères près de 20 ans après l’avoir quitté. Le nouveau chef de la diplomatie tchadienne a occupé ce poste de 1997 à 2003. Celui qui était jusque-là le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel est donc en terrain connu.

Il a la lourde mission de convaincre l’Union africaine et la Communauté internationale à soutenir la période de transition dans son pays, dirigé par le Général Mahamat Idriss Deby, fils du défunt Idriss Deby Itno, tué en 20 avril 2021 lors d’affrontements contre des rebelles.  

La tâche ne s’annonce pas facile pour le nouveau chef de la diplomatie tchadienne. En effet, le Général Mahamat Idriss Deby a renié ses engagements d’avril 2021 d’œuvrer vers un retour rapide à l’ordre constitutionnel. Il s’est fait investir, pour 24 mois supplémentaires, président de transition du Tchad, le 10 octobre dernier, à l’issue d’un dialogue de réconciliation nationale boycotté par une grande partie de l’opposition.  

Le natif d’Arada pourra cependant compter sur son carnet d’adresses bien garni et sa riche carrière au niveau international pour plaider la voix du Tchad dans les chancelleries africaines et internationales.

Mahamat Saleh Annadif a en effet été tour à tour nommé représentant spécial de l’Union africaine pour la Somalie et chef de la Mission de l’Union africaine en Somalie (Amisom, sigle anglais) le 1er novembre 2012. À ce titre, il supervisait 22.000 soldats, principalement d’Ouganda, du Burundi, du Kenya, d’Éthiopie, de Djibouti et de Sierra Leone.

En décembre 2015, il est désigné par le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, représentant spécial pour le Mali et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (Minusma), en remplacement de Mongi Hamdi.

En mars 2021, Saleh Annadif, membre du Conseil consultatif international de l’Organisation africaine de la presse, est nommé au poste de représentant spécial du Secrétaire général de l’Onu en Afrique de l’Ouest et au Sahel, fonction qu’il occupait jusqu’à sa nomination en tant que nouveau ministre des Affaires étrangères de son pays.  

Liste du nouveau gouvernement d’union nationale

Premier ministre de transition : Saleh Kebzabo ;

– Ministre d’État, ministre des Affaires étrangères : Mahamat Saleh Annadif ;

– Ministre d’État, ministre de la Transformation agricole : Laoukein Kourayo Medard ;

– Ministre d’État, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Tom Erdimi ;

– Ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Économie numérique : Mahamat Allahou Taher ;

– Ministre de l’Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne gouvernance : Limane Mahamat ;

– Ministre des Armées, des anciens combattants et victimes de guerre : Daoud Yaya Brahim ;

– Ministre de la Sécurité publique et de l’Immigration : Idriss Dokony Adiker ;

– Ministre de la Justice, garde des sceaux et des droits humains : Mahamat Ahmad Alhabo ;

– Ministre des Finances, du Budget et des Comptes publiques : Tahir Hamid Nguilin ;

– Ministre de l’Éducation nationale et de la Promotion civique : Moussa Kadam ;

– Ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement : Aziz Mahamat Saleh ;

– Ministre des Hydrocarbures et de l’Energie : Djerassem Le Bemadjiel ;

– Ministre du Genre et de la Solidarité nationale : Amina Prisiclle Longoh

– Ministre des Infrastructures et du Désenclavement : Dr. Idriss Saleh Bachar ;

– Ministre de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale : Abderaman Koulamallah ;

– Ministre de la Prospective économique et des Partenariats internationaux : Moussa Batraki ;

– Ministre de l’Élevage et des Productions animales : Dr. Abderahim Awad Atteib ;

– Ministre des Sports et des Loisirs : Patalet Geo ;

– Ministre de la Fonction publique et du Dialogue social : Abdoulaye Mbodou Mbami ;

– Ministre de l ‘Eau et de l’Assainissement : Alio Abdoulaye Ibrahim ;

– Ministre de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale : Tahir Sougoumi ;

– Ministre des Transports terrestres et de la Sécurité routière : Fatimé Goukouni Weddeye ;

– Ministre des Mines et de la Géologie : Abdelkerim Mahamat Abdelkerim ;

– Ministre de l’Environnement, de la Pêche et du Développement durable : Mahamat Hanno ;

– Ministre des Affaires culturelles, du Patrimoine historique et du Tourisme : Abakar Rozzi Teguli ;

– Ministre de la Santé publique et de la Prévention : Dr. Abdoulmadjid Abderahim ;

– Ministre de la Formation professionnelle, des Métiers et de la Microfinance : Ousman Moussa Mahamat ;

– Ministre de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme : Mahamat Assileck Halata ;

– Ministre de l’Industrie et du Commerce : Wanledom Robertine ;

– Ministre de la Jeunesse et du Leadership entrepreneurial : Mahamat Ahmat Lazina ;

– Ministre secrétaire général du gouvernement, de la promotion du bilinguisme dans l’administration, chargé des relations avec les grandes institutions : Haliki Choua Mahamat ;

– Ministre délégué auprès du ministre de l’Administration du territoire, chargé de la décentralisation : Hissein Ibrahim Acyl ;

– Ministre délégué auprès du ministre des armées chargé des anciens combattants et des victimes de guerre : Idriss Abdraman Dicko ;

– Ministre délégué auprès du ministre des hydrocarbures, chargé de l’indépendance énergétique : Dr. Ramatou Mahamat Houtouin ;

Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, aux Tchadiens de l’étranger et à la Coopération internationale : Mme. Izabelle Housna Kassiré ;

Secrétaire d’État à la Promotion et à la Transformation agricole : Abakar Ramadan ;

Secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, à la Recherche scientifique et à l’Innovation : Mme. Bairra Assane ;

Secrétaire d’État à la Justice et aux Droits humains : Mme. Bourkou Louise Ngaradoumri ;

Secrétaire d’État aux Finances et aux Comptes publics : Mme. Ronel Baiong Malloum Doubangar ;

Secrétaire d’État à l’Éducation nationale et à la Promotion civique : Mme. Gueldje Liliane ;

Secrétaire d’État à la Prospective économique et aux Partenariats internationaux : Mme. Madeleine Alingué ;

Secrétaire d’État à l’Élevage et aux Productions animales : Mme. Fatimé Kodobé ;

Secrétaire d’État à la Santé publique et à la Prévention : Mme. Zenaba Bechir Moussa ;

Secrétaire générale adjointe du gouvernement : Mme. Adjine Mahamat Garfa.

Tchad : Voici le gouvernement d’Union nationale

Le ministre secrétaire général de la présidence de la République, Gali Gatta Ngoté a  présenté ce vendredi la liste des ministres qui constituent le gouvernement d’union nationale.

L’équipe gouvernementale dont Saleh Kebzabo, nouveau Premier ministre de transition est le chef est connu. Ils ont été nommé à travers un décret presidentiel. On enregistre de nouvelles figures et des retours, à l’instar de Laoukein Kourayo Médard et Mahamat Saleh Anadif.

Ci-dessous la liste complète.

Tchad : mise en place du financement basé sur les performances au ministère de la santé

Les travaux de la réunion de coordination trimestrielle des acteurs de mise en œuvre du financement basé sur la performance ont démarré ce matin à N’Djamena.

Le financement basé sur les performances apparait comme une approche de financement du système de santé permettant d’améliorer la qualité et la quantité des prestations de soins au bénéfice des populations en particulier les plus vulnérables. Des expériences pilotes du financement basé sur les performances ont été mise en œuvre au Tchad par le projet population et lutte contre le Sida, phase 2 entre 2011-2013 au niveau de huit districts sanitaires de quatre délégations sanitaires. L’évaluation de la fin du programme a montré des résultats encourageants notamment dans le renforcement des piliers du système de santé, la motivation des agents de santé, la réduction des cas de rupture en médicaments et l’amélioration de l’environnement.

Le coordonnateur de la cellule nationale technique Dr Reoungalaou Ndoudo a souligné que la réunion de coordination trimestrielle des acteurs de mise en œuvre du financement basé sur la performance est une activité de gouvernance, retenue dans le cahier de charge de la cellule technique nationale et du financement basé sur les performances.

Le secrétaire général du ministère de la santé publique et de la solidarité nationale Dr Ismael Barh Bachar a souligné que le gouvernement tchadien a déployé d’énormes efforts en termes de constructions d’infrastructures sanitaires, d’équipements biomédicaux, de moyens logistiques de formation, de mobilisation du personnel qualifié, de financement des services de gratuité de soins d’urgence et de la mise en œuvre de nouveaux programmes de santé. Le pays a bénéficié de l’accompagnement de la Banque mondiale pour l’amélioration du système de santé.

Cette réunion consiste à faire le point sur le processus de mise en place du Financement basé sur les performances. Il s’agira de faire l’état des lieux de mise en œuvre dans chaque province après un trimestre de fonctionnement, en vue de cerner les goulots d’étranglement, de partager les expériences, d’aidé à corriger les imperfections et de faire des recommandations pour l’amélioration du Financement Basé sur les Performances au Tchad.

Il sera aussi question de faire l’état des lieux de démarrage de cette approche dans les huit provinces appuyées par le projet de renforcement de la performance du système de santé qui sont : l’Ennedi -Est, le wad Fira, le Batha, le Guerra, le Mayo -Kebbi Est , la Tandjilé , le Logone- Oriental et le Mandoul.

Source : ministère de la Santé publique

Tchad : le directeur général de la Société nationale d’électricité suspendu

Le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNE), Nathaniel Dolmia a été suspendu ce 13 octobre 2022 pour ‘’manquements graves’’.

Le président du Conseil d’administration (PCA) de la Société nationale d’électricité (SNE), Korey Djimi, a annoncé la suspension du DG de la SNE. Dans la correspondance parvenue à notre rédaction, le Conseil d’administration reproche au DG : « des manquements graves ».

Parmi les causes, il cite entre autres,  le non-respect et applications des textes fondamentaux régissant la vie de la SNE incluant les recommandations du Conseil du 15 Juin 2022 et toutes les autres résolutions et multiples recommandations.

Il est également reproché au DG, le boycott du Conseil d’administration et la rétention des informations. Et le : « Chamboulement de tout le rouage de la SNE par des malfaçons et d’irrégularités de nomination fantaisiste non nécessaire créant une démotivation générale du personnel sur l’étendue de territoire.

« Toute la ville de N’Djamena sombre dans l’obscurité sans précédent de jour en jour à cause de sa mauvaise gérance à caractère unipersonnel. » Le Conseil d’administration demande au directeur général adjoint d’assurer l’intérim jusqu’à nouvel ordre.

Tchad : le nouveau Premier ministre de transition prend fonction

Le Premier ministre du gouvernement d’union national, Saleh Kebzabo a officiellement pris fonction ce 13 octobre 2022. La passation de service s’est déroulée à la Primature.

La cérémonie de passation de charges entre les Premiers ministres de transition sortant, Pahimi Padacké Albert et entrant, Saleh Kebzabo s’est tenue ce jour la Primature. C’était en présence de l’ancien ministre secrétaire général du gouvernement.

Apres avoir mis en exergue un aperçu des défis relevés durant la première phase de transition, le PMT sortant, Pahimi Padacké Albert a souhaité plein succès à son successeur. Dans son allocution de circonstance, le PMT, Saleh Kebzabo, affirme être pleinement conscient de l’immensité de la mission de refondation du Tchad qui lui est assignée à la deuxième phase de transition et dont l’aboutissement logique devra être l’organisation des élections libres et transparentes dans l’optique d’un retour à l’ordre constitutionnel.

Tchad : « Mon rêve est de bâtir une démocratie ouverte », Saleh Kebzabo

Tchad : l’église catholique appelle à une réaction urgente contre les inondations

L’archidiocèse de N’Djamena invite les Caritas paroissiales et hommes de bonne volonté à se mobiliser face aux sinistres causés par les eaux des inondations.

A travers un communiqué de presse, le vicaire général de l’archidiocèse de N’Djaména, Mgr Samuel Mbairabé Tibinga, alerte sur les menaces des inondations. « Les eaux menacent de nous engloutir tous. », craint-il.  Au nom de l’archidiocèse il demande de réagir de différentes manières et avec tous nos moyens pour faire face à la furie des eaux et à la masse des sinistrés. « Tout le 9e arrondissement est presque dans l’eau et une partie du 7e arrondissement. »,

L’urgence face à cette catastrophe naturelle nous interpelle tous, souligne le vicaire général. Mgr Samuel Mbairabé Tibinga pense qu’individuellement ou en petit groupe, « nous pouvons soutenir ceux qui tentent d’endiguer les eaux. »

Ainsi, l’archidiocèse lance : « un vibrant appel à nos Caritas paroissiales, aux fidèles qui le peuvent et à tous les hommes de bonne volonté de voler au secours des sinistrés. Toutes vos contributions de toute nature sont recevables à la Radio Arc-en-ciel. »

Tchad : « Mon rêve est de bâtir une démocratie ouverte », Saleh Kebzabo

Nommé Premier ministre du gouvernement d’union national le 12 octobre 2022, Saleh Kebzabo entend faire appel aux compétences de tous les Tchadiens, sans aucune exception pour mener sa mission.

L’ancien journaliste reconverti en politique Saleh Kebzabo, souhaite bâtir bâtir une démocratie ouverte où il fait bon vivre pour tous les Tchadiens. Le nouveau Premier ministre de transition, l’a fait savoir ce 13 octobre 2022. Le président de l’Union national pour la démocratie et le renouveau (UNDR) revèle qu’il est conscient de la responsabilité que cette mission incombe.

« Je mesure avec lucidité la responsabilité qui m’incombe de conduire le nouveau gouvernement d’union nationale. Un gouvernement de transition n’est pas un gouvernement ordinaire. La mission de notre gouvernement est spécifique et elle consistera à mener notre pays vers les premières élections libres et transparentes de son histoire politique. », Déclare-t-il.

Pour n’avoir pas eu la chance de briguer la magistrature suprême après trois décennies d’opposition, Saleh Kebzabo entend mettre son service pour le besoin de la cause. Le nouveeau chef du gouvernement entend mettre à profit cette opportunité : «Je me suis battu pendant plus de 25 ans pour des élections libres et transparentes. J’en ai l’opportunité aujourd’hui et je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que le Tchad soit enfin un Etat exemplaire sur les questions de paix et de démocratie. »

Le rêve Kebzabo est de : « bâtir une démocratie ouverte où il fait bon vivre pour tous les Tchadiens. Pour y parvenir, mon gouvernement fera appel aux compétences de tous les Tchadiens, sans aucune exception, qui souhaitent contribuer à cette œuvre exaltante. C’est dans une convergence des intelligences de tous les fils et filles du Tchad que nous pourrons ensemble relever ce défi commun. »

Son parcours

Dans l’exercice du journalisme, Saleh Kebzabo a travaillé dans plusieurs rédactions au Tchad et à l’extérieur. L’homme de 75 ans a également occupé plusieurs postes de responsabilités. Entre autres, Rédacteur en chef de Jeune afrique, fondateur et premier directeur de publication du journal N’Djamena Hebdo. Et directeur général de l’Agence tchadienne de presse et d’édition.

Vie politique

Investi par le parti politique UNDR, Saleh Kebzabo a 4 fais participé à l’élection présidentielle au Tchad. Pour sa première participation en 1996, il vient en troisième position sur 16 candidats. Il devient ensuite député de la circonscription du Lac Léré, jusqu’à la dissolution du parlement en avril 2021. Conséquence de la mort de l’ancien président Idriss Deby Itno et la prise de pouvoir par la junte.

Saleh Kebzabo a tour à tour été, ministre des Affaires étrangères, ministre de l’Urbanisme et de l’Habitat, ministre des mines, ministre du Pétrole et ministre de l’agriculture.

Tchad : Saleh Kebzabo nommé Premier ministre de transition

Qui est Saleh Kebzabo, le nouveau Premier ministre du Tchad ?

Nommé ce 12 octobre, cet homme politique originaire de Léré dans le Sud-Ouest du pays a la lourde tâche de former le gouvernement d’union nationale promis par le président de la transition, le général Mahamat Idriss Déby.Du farouche opposant au père, le nouveau Premier ministre de transition du Tchad, Saleh Kebzabo, devient le principal collaborateur du fils. Il vient d’être appelé par le Général Mahamat Idriss Déby pour former le nouveau gouvernement d’union nationale. gé de 75 ans, le natif de Léré (Sud-Ouest) a été nommé ce mercredi par décret présidentiel par le successeur d’Idriss Déby Itno, lui-même investi chef de l’État lundi 10 octobre, à l’issue d’un dialogue de réconciliation nationale boycotté par une grande partie de l’opposition.

Le président de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), député à l’Assemblée nationale du Tchad depuis 2002, dispose d’une riche carrière politique. Après avoir étudié le journalisme au Centre de formation des journalistes à Paris, il a travaillé à l’Agence tchadienne de presse et a collaboré avec la rédaction de Jeune Afrique et Demain l’Afrique.

Pour sa première participation à une élection présidentielle en 1996, il obtient 8,6 % des suffrages. Il est aussi candidat en 2001 où il obtient 7 % et en 2006. Depuis 2011, il était considéré comme le chef de file de l’opposition au président Idriss Déby, tué le 20 avril 2021 lors d’une contre-offensive qu’il a dirigée lui-même dans le Nord contre les rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (Fact).

Lors de l’élection présidentielle de 2016, il arrive second avec 12,80 % des voix, Idriss Déby ayant, quant à lui, obtenu 61,56 % des suffrages exprimés. Très influent, en 2018, il surprend le reste de l’opposition en acceptant de rencontrer le président Déby. Au Tchad, le chef de file de l’opposition a l’obligation de rencontrer le chef de l’État pour consultation et divers problèmes.

Pour l’élection présidentielle d’avril 2021, 15 partis de l’opposition se regroupent au sein de l’Alliance Victoire. En février 2021, celle-ci organise une primaire pour désigner son candidat. Kebzabo affronte Théophile Bebzoune Bongoro qui l’emporte. Le 12 février 2021, Saleh Kebzabo annonce que son parti, l’UNDR, se retire de l’Alliance Victoire et qu’il est désigné candidat de son propre parti au scrutin du 11 avril 2021. En mars 2021, il décide de retirer sa candidature et dénonce une « militarisation évidente du climat politique », après l’intrusion des forces de sécurité dans la résidence du candidat Yaya Dillo.

Après la mort de Déby père en avril 2021, son fils Mahamat Idriss Déby prend le pouvoir après que le président de l’Assemblée nationale a renoncé à assurer l’intérim. Kebzabo reconnaît la légitimité de l’autorité du Conseil militaire de transition (CMT) formé par les militaires. La junte met en place un Comité d’organisation du Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), chargé d’impliquer la société civile dans la mise en place d’un retour à la démocratie. En août 2021, Kebzabo est nommé vice-président du Comité d’organisation, poste qu’il a occupé jusqu’à sa nomination à la Primature.

Pour sa première sortie en tant que nouveau Premier ministre du Tchad, M. Kebzabo a indiqué que de « grandes œuvres » sont attendues durant les 24 mois de transition, précisant que la priorité est de parvenir à des élections libres et démocratiques à la fin de cette période d’exception.

Marié et père de quatre enfants, Saleh Kebzabo devra batailler dur pour mener à bien sa mission. Plusieurs anciens opposants ont fini par boycotter les assises nationales ouvertes en août après de multiples reports. Celles-ci n’ont en effet fait qu’élargir les prérogatives de l’actuel homme fort de Ndjamena habilité désormais à révoquer le Premier ministre.

L’Eglise catholique qui, semble-t-il, avait vu les choses venir, s’est très tôt retirée du processus, évoquant son « impression d’assister à une campagne électorale, avec d’un côté ceux qui soutiennent le changement et un renouvellement de la classe politique et de l’autre ceux qui bloquent tout et veulent continuer comme avant, en mettant en place une machine savamment orchestrée ».

Tchad : Succès Masra rencontre les sinistrés des inondations de Walia

Le président des Transformateurs, Succès Masra a effectué le déplacement de Walia, dans le 9ème arrondissement de la ville de N’Djamena pour assister les victimes des inondations.

Le leader du parti politique Les Transformateurs est allé à la rencontre des sinistrés des inondations de Walia. Succès Masra estime qu’aucun humain ne mérite vivre dans la souffrance. Choqué par la situation de ces tchadiens qui subissent les affres des inondations depuis le début des pluies, Succès Masra déclare : « Même les animaux sous d’autres cieux ne méritent pas vivre dans un environnement pareil. » Il regrette que le gouvernement ne fasse rien pour sauver ces personnes qui en plus des inondations sont exposés aux moustiques, scorpions et verres.

Pour l’ancien cadre de la BAD, le cas des sinistrés des inondations est une situation d’urgence sanitaire et d’urgence sociale. « Ils ont besoin de la nourriture, des logements », ajoute-il en un SOS à tous ceux qui ont les moyens et la possibilité d’aider.

Le président du parti Les Transformateurs, avait dans sa délégation des médecins et d’autres spécialistes pour apporter un appui aux sinistrés des inondations.

Tchad : l’ex-opposant Saleh Kebzabo nommé Premier ministre

Le président de la transition tchadienne avait annoncé la formation d’un gouvernement d’Union nationale.Le décret a été lu, mercredi 12 octobre, à la télévision par le ministre d’Etat, secrétaire général de la Présidence, Gali Gatta Ngoté. Le gouvernement de transition du Tchad sera dirigé par Saleh Kebzabo. Le leader de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) est le choix du Général Mahamat Idriss Deby Itno, désigné samedi 8 octobre, président de la transition par le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

Dans son discours d’investiture prononcé lundi 10 octobre, le chef de l’Etat tchadien avait annoncé la constitution imminente d’un gouvernement d’Union nationale.

En portant Sahel Kebzabo à la tête du premier gouvernement de la deuxième phase de transition, Mahamat Idriss Deby Itno semble vouloir concrétiser cette volonté même si le DNIS a été boycotté par une partie de l’opposition et le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), responsable de la mort du maréchal Idriss Deby, dans le nord du pays. Le défunt président conduisait une contre-offensive contre ce mouvement rebelle.

Son fils, désigné chef d’un Comité militaire de transition par quinze généraux de l’armée, Deby fils avait promis une transition de 18 mois. Mais juin dernier, il a changé d’avis en confiant son destin présidentiel…à Dieu.

Au terme du DNIS ouvert à N’Djamena au mois d’aout dernier, le jeune général de 37 ans a obtenu le quitus pour prolonger de deux ans la transition, mais aussi de se présenter à la prochaine présidentielle, faisant craindre des sanctions contre le Tchad.

L’Union africaine (UA) a demandé à la junte de respecter « la période de dix-huit mois pour l’achèvement de la transition ». L’Union européenne a, elle aussi, fait part de sa « préoccupation » après la décision adoptée samedi par les délégués du DNIS de prolonger la transition et d’autoriser le général Mahamat Idriss Deby à briguer la présidence lors des élections prochaines.

Mais pour son premier ministre qui était l’un des opposants du maréchal Deby, « le Tchad ne peut être sanctionné » parce que les circonstances sont totalement différentes, faisant allusion aux changements anti-constitutionnels qui ont eu lieu au Mali en aout 2020 et mai 2021 et en Guinée en septembre 2021.

Tchad : Saleh Kebzabo nommé Premier ministre de transition

Saleh kebzabo est nommé Premier ministre de transition. Le décret a été lu par le nouveau Secrétaire général de la Présidence Gali Gatta Ngoté, ce mercredi 12 octobre 2022.

Par décret N°002/PT/2022, le président de l’Union national pour la démocratie et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo est nommé Premier ministre de transition, chef du gouvernement. Le vice-président du Comité d’organisation du dialogue national inclusif et souverain a été désigné pour chapeauter le gouvernement d’union national annoncé en grandes pompes. L’homme de 75 ans remplace à ces fonctions, Albert Pahimi Padacké Albert.

Depuis la mort de Deby père, celui qui était considéré comme opposant farouche est fortement impliqué dans la gestion du pays. D’abord auprès de la junte, et ensuite dans cette nouvelle équipe qui va assurer deux ans de transition.

Ancien opposant,  Saleh Kebzabo est plusieurs fois sorti candidat malheureux aux élections présidentielles face à Idriss Deby Itno. Il a d’ailleurs été chef de fil de l’opposition.

Tchad : démission du Premier ministre, le gouvernement va gérer les affaires courantes

Tchad : le chef d’Etat-major élevé au rang de général d’armée

Le président de transition, Mahamat Idriss Deby Itno, a élevé le Chef d’Etat-major, le général de Corps d’armée Abakar Abdelkerim Daoud à titre exceptionnel au rang et appellation de général d’armée.  

Grand meneur d’hommes, le Chef d’Etat-major général des armées, le général Abakar Abdelkerim Daoud est bien connu dans les rangs de la grande muette Tchadienne. Sa bravoure au combat et sa hargne de vaincre lui ont valu un sobriquet. « Kerekeno », traduisez littéralement, l’homme qui ne recule pas devant l’ennemi quelque en soit l’adversité.

Pour tous les services rendus à la nation au nom de l’Armée nationale tchadienne, le chef d’état-major général des armées, le général de Corps d’armée Abakar Abdelkerim Daoud est élevé à titre exceptionnel au rang et appellation de Général d’armée.  Par ce geste, le Président de Transition, Chef Suprême des Armées, général Mahamat idriss deby itno, qui a côtoyé l’homme dans les casernes et sur les théâtres des opérations, au nom de la nation tchadienne, lui reconnait son abnégation et  ses bons et loyaux services au sein de l’institution militaire. Le désormais général d’armée Abakar Abdelkerim Daoud devient ainsi le 3ème soldat tchadien à accéder à ce grade, depuis l’accession de notre pays à la souveraineté internationale.

Emu, le nouveau promu a remercié les plus hautes autorités pour cette élévation. Il  dédie cette distinction à toute l’Armée nationale tchadienne, qu’il encourage à poursuivre sa mission de défense de la patrie.

Tchad : démission du Premier ministre, le gouvernement va gérer les affaires courantes

Le secrétariat général du gouvernement exhorte les membres du gouvernement à assurer les affaires courantes jusqu’à la mise sur pied du gouvernement d’union national.

Le Premier ministre Pahimi Padacké Albert a déposé le 11 octobre 2022, sa démission ainsi que celle de son gouvernement. Une décision qui intervient au lendemain de l’investiture de Mahamat Idriss Deby, président de la transition. Pour la deuxième phase de la transition qui va durer 24 mois, soit deux ans, le nouvel homme fort a annoncé la mise en place d’un gouvernement d’union national.

Pour la continuité du service de l’Etat, le ministre secrétaire général du gouvernement, Haliki Choua Mahamat demande aux membres du gouvernement : « d’assurer les affaires courantes jusqu’à la mise en place du nouveau gouvernement d’union nationale.»

Tchad : les nouveaux responsables de l’ONAMA installés

Le nouveau directeur de l’Office National des Médias Audiovisuels (Onama) et ses collaborateurs nouvellement nommés ont officiellement été installés ce 11 octobre 2022.

L’Inspecteur Général du Ministère de la Communication, Djibrine Mahamat Adam, a installé dans leurs nouvelles fonctions, les différentes personnalités nommées par Décret N°3144/PCMT/PMT/MC/2022 du 07 octobre 2022 à l’Office National des Médias Audiovisuels (ONAMA).

« C’est une mission que nous assumerons avec beaucoup de responsabilités et d’engagement », a déclaré le nouveau directeur général de l’onama, Boukar Sanda. Il en a profité pour remercier les plus hautes autorités du pays, en tête desquelles le Président de la Transition, Mahamat Idriss Déby Itno, qui ont porté leur choix sur sa modeste personne.

Selon l’inspecteur Général, la nomination de ces personnalités à la tête de l’Onama est la mise en œuvre effective des résolutions de Dialogue national inclusif et souverain (DNIS).

« C’est une exigence pour vous d’être à la hauteur de cette confiance que vous a fait le président de la Transition (PT)», a-t-il déclaré.

Tchad : Boukar Sanda est le nouveau directeur général de l’ONAMA

Tchad : les 100 meilleurs bacheliers reçoivent le prix de l’excellence

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Ali Waïdou a remis les prix d’excellence aux 100 meilleurs bacheliers de l’année 2022, ce mardi 11 octobre 2022.

Le patron de l’enseignement supérieur a présidé la 16e édition de remise de prix de l’excellence aux meilleurs bacheliers de l’année 2022. C’était en présence du ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique Mog-na Djimounta. Quelques membres du gouvernement, les diplomates, les partenaires techniques, les lauréats et les parents délèvesont également pris part à cet évènement.

Parmi les 100 meilleurs lauréats toutes séries confondues, deux se sont distingués par leurs résultats respectifs. Il s’agit entre autres de Adoum Ouangnamou Emmanuel de la série C avec la moyenne de 16, 75/20 du Lycée Élie Tao Baydo de Pala et Mahamat Issa Abakar du lycée Dinguessou série A Arabe avec une moyenne de 16,89/20. Outre les ordinateurs portables, ces deux meilleurs des meilleurs bacheliers ont reçu chacun un billet d’avion aller-retour Ndjamena – Ankara (Turquie).

Tchad : le Premier ministre Pahimi Padacket Albert dépose sa démission

Ce 11 octobre 2022, le Premier ministre de transition, Pahimi Padacket Albert a déposé sa démission et celle de son gouvernement auprès du président de transition, Mahamat Idriss Deby.

C’était au cours d’une audience à la présidence de la république. Au cours de cette rencontre : «  le Premier ministre de transition a tenu à remercier le Président de la République pour la confiance à lui accordée pour conduire la première phase de la Transition consécutive au décès du Maréchal du Tchad (paix à son âme). », informe la présidence. La même source explique, le premier ministre démissionnaire a salué  la qualité de la collaboration et l’excellence des relations qui ont prévalu durant les 18 derniers mois. « Le Premier Ministre de Transition a présenté sa démission au Président de la République tout en lui souhaitant bonne chance dans la direction du pays durant la seconde phase de la transition. »

A son tour, le Président de Transition a remercié le Chef du gouvernement de transition pour son engagement et son leadership dans la coordination de l’action gouvernementale, surtout dans une période difficile où le Tchad faisait face à une menace contre son intégrité territoriale et sa sécurité intérieure.

« Le Président de la République a accepté la démission du Gouvernement présentée par le Premier ministre », peut-on lire sur le site de la présidence. Le président de transition souhaite à l’ensemble des membres de son gouvernement, bonne chance pour les prochaines missions qui pourront leur être confiées.

Tchad : un référendum en vue pour trancher la question de la forme de l’État

A l’issue de son investiture le 11 octobre, Mahamat Idriss Deby, président de transition a rappelé l’urgence de tenir au plus vite le référendum constitutionnel sur la forme de l’état.

La question de la forme de l’Etat ne cesse d’alimenter les débats au Tchad. Après 45 jours de travaux, le dialogue national inclusif et souverain n’a pu apporter une réponse définitive.  C’est ainsi qu’en marge de sa prestation de serment pour assurer la deuxième partie de la transition  Mahamat Idriss Deby déclare : « Je rappelle l’urgence absolue de tenir au plus vite le référendum constitutionnel qui devrait trancher la question de la forme de l’État. »

Il assure que la deuxième phase de transition sera pleinement consacrée à la mise en œuvre des conclusions du Dialogue National Inclusif et Souverain. Le président de transition ajoute : « les recommandations de nos assises nationales sont l’unique bréviaire qui va commander toutes nos actions et particulièrement les miennes, dicter toute ma conduite et focaliser toute mon attention, durant la transition. »

Il est à rappeler que la question de la forme de l’Etat alimente les débats depuis plusieurs années. Tant dis que les uns souhaitent un Etat unitaire fortement décentralisé, d’autres tiennent fermement au fédéralisme. Le référendum à organiser permettra de trancher ce problème.