Tchad : le directeur de la police appelle les tchadiens à la vigilance sécuritaire

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes.

Le directeur général de la police nationale, Ousmane Bassi Lougouma, a appelé mercredi 24 juillet 2019, la population à « une vigilance accrue, à collaborer étroitement avec la police nationale et à ne pas perdre de vue les menaces terroristes, notamment celles de la nébuleuse Boko Haram »

Il s’est exprimé au cours d’un point de presse, peu après la présentation à N’Djamena par la police nationale d’une quarantaine d’individus impliqués dans des trafics d’armes, de véhicules volés, de drogues et d’êtres humains.

Ousmane Bassi Lougouma a demandé aux civils de « dénoncer tout comportement ou colis suspect aux forces de défense et de sécurité ».

Ce mercredi, 68 armes de guerre de différents calibres, saisies au cours de diverses opérations, ont été exposées à la presse par les forces de police, a constaté Alwihda Info.

Mardi dernier, pas moins de 297 armes à feu saisies entre les mains de civils ont été également présentées au ministre délégué à la Présidence, chargé de la défense nationale et de la sécurité, Mahamat Abali Salah.

Le numéro vert 2020 est opérationnel 24h/24 et les appels sont gratuits à partir de n’importe quel appareil téléphonique.

Baccalauréat session 2019 : 21.615 admis

Les résultats des épreuves écrites du baccalauréat session 2019 ont été proclamés ce jeudi 25 juillet.

Ce sont 21.615 candidats qui ont réussi aux épreuves écrites du baccalauréat session 2019. Les résultats ont été proclamés ce jeudi au Tchad, par les membres du jury de l’Office nationale des examens et concours du supérieur (ONECS). Sur un total de 83.141 candidats, 21.615 sont admis d’office, soit un taux de réussite de 26%.

Le nombre d’admissibles est de 20.106 candidats. Les résultats seront disponibles dès aujourd’hui sur internet, à travers les opérateurs de téléphonie mobile et l’affichage des listes dans les différents centres d’examen.

 

Tchad : Idriss Déby ordonne l’intégration à titre exceptionnel à la fonction publique des médecins

A cette demande, le ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance adressée à quatre départements ministériels.

Le chef de l’État, Idriss Déby Itno a instruit à titre exceptionnel l’intégration des médecins à la fonction publique. C’est sur cette instruction du président de la République  que ministre d’Etat, ministre secrétaire général à la présidence, Kalzeubé Payimi Deubet a signé le 18 juillet, une correspondance quatre ministres.

Il a ainsi demandé au ministre de la Fonction publique et ceux des Finances, de l’Enseignement supérieur et de la Santé publique de prendre des dispositions nécessaires pour « immédiatement » intégrer à titre exceptionnel des médecins formés aussi bien au Tchad qu’à l’extérieur notamment les 133 jeunes diplômés de Cuba.

Tchad : des slameurs tchadiens écrivent du slam en langue maternelle

C’est le résultat d’un apprentissage au cours d’un atelier qui s’est achevé vendredi 19 juillet par un mini concert de restitution à la maison de la culture Baba Moustapha.

L’atelier des vers et des proses a tenu ses promesses après trois mois d’échanges et d’apprentissage. En effet, lors du concert de restitution qui s’est déroulé le 19 juillet à la maison de culture Baba Moustapha de N’Djamena, le public a vécu cette expérience unique.

Témoignages des slameurs

L’atelier a été une expérience tout aussi unique pour ses participants qui ont découvert un autre atout. «Je n’avais jamais pensé écrire dans ma langue. J’avais des amis quand qui me demandaient d’écrire en langue. Quand j’écrivais, c’était difficile de savoir à quelle ethnie j’appartenais. Je trouvais ça tellement bizarre mais grâce à cet atelier j’ai pu écrire couramment en ma langue et je me suis dévoilée et ça m’a vraiment fait du bien. C’était vraiment une belle expérience », souligne Akegodet Kadadet Grace, slameuse.

« C’était un plaisir pour moi de participer à l’atelier des vers et de proses. Moi je suis un autodidacte, je n’ai pas eu une formation au départ. C’est d’abord une passion, j’ai commencé sans connaître les B.A-Ba. Il me fallait un cadre pour approfondir ce que je savais déjà faire. Cet atelier nous a permis de rehausser notre niveau en écriture, ça nous a aidé aussi surtout à écrire des textes en nos langues. », a affirmé le slameur NLK

Pour NLK, de telles initiatives devraient se perpétrer, pour que le slam tchadien rayonne. Un souhait que Say Baa l’un des initiateurs des Vers et des proses a sûrement déjà exaucé car en ce moment un autre atelier similaire se tient à la maison de quartier de Chagoua. Mais cet atelier est animé par tous les slameurs du collectif Tchad slam.

« Je suis partagé entre plusieurs émotions. Au début Il y avait beaucoup d’interrogations et de doutes mais les participants nous ont fait confiance. Globalement on a fait un petit pas parce que cet atelier porte une marque assez particulière : les slam en langue. C’est dans l’optique de vulgariser nos langues nationales parce que personne ne viendra le faire à notre place. C’est le plus valu de cet atelier là. Maintenant c’est un soulagement », explique le slameur Say Baa.

La série d’atelier des Vers et des proses est l’initiative de deux jeunes slameurs, Say Baa et Fanny d’Or. Elle a débuté le 3 mai et se tient tous les 1er et 3e vendredi du mois. Lors de ce concert de restitution au cours duquel dix participants ont mis en pratique ce qu’ils ont appris pendant trois mois, un “open mic” ou micro libre a permis aussi au public de s’essayer au slam.

Les initiateurs Des vers et des proses ont par ailleurs lancé un appel au don de livre. « On s’est rendu compte que de nombreux lycées de N’Djamena n’ont pas de bibliothèque. Il faudrait que nous en tant que slameur osons faire quelque chose. Faut pas tout attendre du gouvernement. Ce projet est simple, si une personne à un vieux livre, un vieux journal, que ce soit des romans, des livres pédagogiques, qu’il soit généreux, qu’il nous le remette pour pouvoir faire un don, au lycée », explique Say Baa.

Tour préliminaire de la Can 2021 : le Tchad affrontera le Libéria

La nouvelle a été donnée suite au tirage au sort des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations Cameroun 2021 qui a eu lieu ce 18 juillet en Egypte.

L’assemblée générale de la Confédération africaine de football (Caf) tenue ce jeudi 18 juillet 2019 a été marquée à la fin par le tirage au sort des tours préliminaires. Les pays mal classés jouent le tour préliminaire en octobre prochain. Les Sao du Tchad affronteront le Libéria.

Le vainqueur de ce match rejoindra la poule A, composée du Mali, de la  Guinée et la Namibie.

Le Tchad a été suspendu de toutes les compétitions africaines depuis deux ans. La sanction a été levée en mai 2019. Ce qui a permis au pays de Toumaï de revenir au-devant de la scène.

Tchad-Hadj 2019 : plus de demandes que prévues

La Commission permanente enregistre un surplus de 1 700 demandes de pèlerinage.

Le nombre des pèlerins au Hadj 2019 a augmenté de 1 700 candidats au lieu de 5 000 comme prévu par la Commission permanente du Hadj.

Selon le président de la Commission permanente du Hadj, Idriss Dokony Adiker, il n’y avait pas assez d’engouement au départ. Et brutalement, à 10 jours du premier vol, un surplus de 1 700 candidats a été enregistré. Pour juguler la situation, la commission a loué trois bâtiments de plus pour recevoir les 1 000 pèlerins supplémentaires.

« Nous n’avons pas encore trouvé une solution idoine pour les 700 qui restent mais nous allons tout faire pour qu’aucun Tchadien ne puisse échouer à effectuer cette noble mission qui est le pèlerinage » rassure le président de la Commission permanente.

Pour rappel, les vols pour la ville sainte auront lieu du 28 juillet au 03 août 2019. Les pèlerins doivent être à N’Djamena au plus tard le 15 juillet pour faciliter les procédures liées au visa et à leur encadrement.

Tchad : le HAMA met en demeure Perroquet et Salam Infos

Par une décision rendue publique ce jeudi, la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA) met en demeure les journaux « Perroquet » et « Salam Infos » pour une durée de sept jours.

Cette décision intervient suite aux plaintes déposées par les directeurs de publication des journaux « Abba Garde » et « Salam Infos » et, à la vaine tentative de résolution du contentieux par la Haute autorité des médias et de l’audiovisuel (HAMA). En ce jour du 11 avril, la Hama, en s’appuyant sur la Loi 32/PR/2018 du 3 décembre 2018 portant ratification de l’Ordonnance 16/PR/2018, a décidé de mettre en demeure les journaux « Perroquet » et « Salam Infos » pour une durée de sept jours.

Par la même occasion, la Hama met en garde les directeurs de publication des journaux « Abba Garde », « Perroquet » et « Salam Infos » de tout acte contraire à l’éthique, à la déontologie et de la confraternité.

Tchad : le congrès de l’UNDR prévu à Mongo est annulé par les autorités

Le 6ème congrès du parti UNDR, prévu ce vendredi 12 avril à Mongo, est annulé par le Gouverneur de la province du Guéra.

En effet, des raisons sécuritaires sont invoquées. Un opposant équato-guinéen, invité pour le congrès, a été arrêté par les forces de l’ordre.

Tchad : Djermaya Solar et Centrale de Moundou font le pari des énergies renouvelables

Une délégation tchadienne conduite par le ministre des Finances et du Budget, Allali Mahamat Abakar et comprenant le ministre de l’Economie et de la Planification du développement, Issa Doubragne, le conseiller du Président de la République en charge des affaires économiques et financières, le directeur national de la Banque des États de l’Afrique centrale ainsi que les principaux collaborateurs de deux ministres, prend part aux réunions de printemps organisées par le FMI et le Groupe de la Banque Mondiale du 8 au 14 avril 2019, à Washington aux États-Unis.

Les deux ministres tchadiens ont eu une rencontre avec l’administrateur du bureau chinois au FMI, au cours de laquelle ils ont évoqué la coopération économique entre le Tchad et la Chine, la question de la dette et les opportunités d’investissements.

Une deuxième rencontre a eu lieu avec le vice-président de l’Agence multilatérale de garantie des investissements (MIGA). Lors de cette rencontre, il a notamment été discuté du projet Djermaya solar et de la centrale de 10 mégawatts de la ville de Moundou.

Les deux parties ont convenu de « poursuivre les discussions dans un autre cadre ». Les ministres ont rassuré la MIGA de l’attachement du Tchad à l’aboutissement de ces projets énergétiques, selon le ministère des Finances et du Budget.

La MIGA a pour mission de favoriser les investissements étrangers directs dans les pays en développement afin de promouvoir la croissance économique et de réduire la pauvreté, pour améliorer les conditions de vie des populations.

Le projet Djermaya Solar

En août 2018, le ministère du Pétrole et de l’Energie et la Société nationale d’électricité (SNE) ont signé un contrat d’achat d’électricité d’une durée de 25 ans avec Infraco Africa. Ce contrat marque une étape clé dans le développement du projet de centrale solaire « Djermaya Solar » car il permet au projet d’obtenir les fonds nécessaires pour financer sa construction.

La centrale solaire de Djermaya est l’un des premiers projets de production autonome d’énergie solaire dans le pays. Ce projet novateur sera livré en deux phases de 32 et 28 MW afin de permettre au réseau national tchadien d’intégrer progressivement cette nouvelle capacité dans les énergies renouvelables.

Le développement du projet est dirigé sur le terrain par Aldwych Africa Development Limited (AADL), pour le compte d’InfraCo Africa et de Smart Energies. Dans un pays très ensoleillé, l’énergie solaire semble être le moyen idéal d’élargir l’accès à une source d’énergie propre.

InfraCo Africa, membre du groupe de développement des infrastructures privées (PIDG), a engagé 3 millions de dollars pour le développement de la centrale solaire de Djermaya et généré 800 000 dollars de subventions du Technical Assistance Facility (TAF), sa société sœur. La subvention TAF a permis de financer le service de conseil juridique du gouvernement tchadien afin de l’aider à préparer et à négocier les documents de projet, tels que l’accord d’achat d’électricité.

Centrale de Moundou

Fin janvier, le directeur de la SNE, Jean Paul Mbatna, a émis l’idée d’entamer des négociations avec un pool bancaire en vue de l’acquisition de générateurs électriques pour renforcer la centrale électrique de Moundou. La ville est stratégique économiquement car des industriels y sont installés, notamment la Brasserie du Tchad, la manufacture de cigarettes ou encore la Coton Tchad. Cependant, l’exploitation électrique de Moundou fait face au manque de production énergétique et de personnel permanent.

Le Tchad a un taux d’électrification de 8,8 %, selon les dernières données fournies par la Banque mondiale. La capacité électrique du pays est insuffisante pour répondre à la demande croissante, causant aux entreprises et aux ménages des coupures de courant régulières.

Actualité : le Soudan ferme sa frontière avec le Tchad

Le ministère soudanais de la Défense a annoncé ce jeudi la fermeture des frontières terrestres avec les pays voisins, dont le Tchad. D’autres pays voisins sont concernés par cette mesure : Le Soudan du Sud, l’Egypte, la Libye, la Centrafrique, l’Ethiopie et l’Erythrée.

Cette décision fait partie des mesures d’urgence prises par l’armée, à la suite de la destitution du président Hassan Omar el-Béchir.

Les aéroports du pays sont également fermés jusqu’à nouvel ordre.

Une frontière stable

Le Tchad et le Soudan disposent d’un force mixte avec un commandement alternatif, chargé de veiller à la sécurisation des 1360 kilomètres de territoire qui séparent les deux pays. Créée en 2010, cette force qui dispose de postes d’observations des deux côtés de la frontière, a constitué un élément moteur de la normalisation concrète des relations entre le Tchad et le Soudan.

La frontière soudanaise constitue un enjeu économique pour de nombreux commerçants. Des denrées alimentaires sont importées en quantité depuis le Soudan vers l’Est du Tchad.

Les autorités tchadiennes tentent, tant bien que mal, de stopper les importations frauduleuses de sucre depuis le Soudan pour sauver la Compagnie sucrière nationale.

Tchad : le sommet de la Cen-Sad s’ouvre demain sous le signe de la sécurité

Un sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement des pays membres de la Communauté des États sahelo-sahariens (Cen-Sad) se tiendra samedi à N’Djamena, dans un contexte marqué par des défis sécuritaires.

« Ce sommet se tient dans un contexte marqué par plusieurs défis au nombre desquels les menaces à la paix, à la sécurité ainsi que ceux liés au développement durable », a déclaré le Secrétaire général par intérim de la Cen-Sad, Ibrahim Sani Abani.
« Les chefs d’États évoqueront sans nul doute la crise en Libye et les derniers événements au Soudan », deux pays frontaliers du Tchad, comme lui membres de la Cen-Sad, selon un diplomate tchadien qui a requis l’anonymat.

Intégration économique

Au Soudan, le président Omar el-Béchir a été renversé jeudi par un coup d’État de l’armée, dans le sillage d’un soulèvement populaire, et remplacé par un « conseil militaire de transition » pour deux ans.
En Libye, des combats opposent les forces du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de l’est du pays, qui avancent depuis près d’une semaine vers la capitale libyenne, et celles du Gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli et reconnu par la communauté internationale.

La Cen-Sad est l’une des huit communautés économiques régionales reconnues par l’Union africaine comme piliers de l’intégration et du développement économique et sociale du continent. Elle regroupe 24 États du pourtour du Sahel et du Sahara et a été créée le 4 février 1998 à Tripoli en Libye.

Tchad : N2A Téguile lancera le support vidéo de son single vendredi

Deux ans après le lancement de son maxi single « Populasson gay korr », l’artiste musicien Ngueita Allah-Asko Alfred alias N2A Téguile lancera le support vidéo de ce single ce vendredi. Un clip de 4 min 2s qui met en lumière le vécu quotidien des Tchadiens.

Vendredi 12 avril, c’est la date retenue pour le lancement du support vidéo du maxi single « populasson gay korr, akouma basma korr », de l’artiste N2A Téguile. Ce titre de l’arabe local de Bongor, signifie « la population crie, les autorités écoutez  leurs cris ! ». Il est issu du deuxième album de l’artiste.   Cet album  porte les cris, les pleurs et les lamentations de la population tchadienne.

L’opus vient mettre de la lumière sur les réalités que vivent les Tchadiens. « Le clip met l’accent sur le korr de la populasson (cri de la population). Il vient juste traduire en image le message qui était autrefois en support audio », lance N2A Téguile.

Réalisé par Bokal, de la maison 5 stars, le clip a été tourné à N’Djamena et a une durée de 4min 2s. « Nous avons tourné le clip d’abord derrière le centre de santé d’Habbena, puis au marché à mil d’Habbena mais aussi sur les grandes artères où l’on ressent que la populasson gay korr », souligne N2A Téguile.

Tchad : le cinéma le Normandie rouvre ses portes bientôt

La seule salle de cinéma au Tchad en bon état rouvrira ses portes ce 13 avril avec la projection d’un film tchadien intitulé « Double jeu ».

Cet événement survient après 9 mois de fermeture dû à la crise sociale que traverse le Tchad.

Le Directeur de cette salle, Issa Serge Coelo, figure majeur du cinéma au Tchad, nous explique la nouvelle stratégie pour que la salle du cinéma le Normandie reste ouverte le plus longtemps possible.

Pour le réalisateur de Daresalam, le cinéma le Normandie misera davantage sur les films tchadiens pour fonctionner.

Tchad : un frigo écologique « Made in » Tchad conçu

Un jeune ingénieur tchadien a construit un frigo écologique. En effet, il est fait à base de briques cuites et de quelques produits locaux.

L’appareil fonctionne sans électricité. Seulement avec de l’eau, il permet de conserver la nourriture au frais.

L’invention d’Adolphe Djasrabaye a été testé à Ligna. C’est un village situé à 25 kilomètres à l’est de N’Djamena, la capitale tchadienne.

Tchad : le FONAC invite ses membres et l’opposition à reprendre service au CNDP

Cet appel fait suite à la plénière extraordinaire du Fonac tenue ce mardi 9 avril, pour analyser la situation politique qui prévaut.

Le coordinateur du Front de l’opposition nouvelle pour l’alternance et le changement (Fonac), Ganghnon Mbaimbal Nadbang, a, par un communiqué de presse, demandé à ses représentants et ceux de l’opposition qui ont gelé leur participation au sein du Cadre national de dialogue politique (CNDP) de reprendre les activités au sein de cet organe.

Tchad : des consultations régionales sur les énergies renouvelables

Le ministère du Pétrole et de l’Energie, en collaboration avec l’Initiative de l’Afrique sur les énergies renouvelables, organise depuis ce mardi 9 avril jusqu’au 12 avril, au Radisson Blu de N’Djamena, un atelier régional de consultation sur les énergies renouvelables.

Les réflexions menées par 11 Etats de la sous-région visent à trouver des solutions pour rendre accessible l’électricité à tous les citoyens de l’Afrique centrale. Le taux d’accès à l’électricité est relativement bas dans la zone subsaharienne.

« L’Afrique est encore confrontée à de multiples défis dans sa quête d’amélioration du bien-être de sa population : le développement durable, l’élimination de la pauvreté, en premier lieu le manque d’accès à des services énergétiques modernes, fiables et abordables », a déclaré Safitou Alzouma Nouhou, directrice de l’unité de mise en oeuvre (IDU).

D’après le directeur général du ministère du Pétrole et de l’Energie, Mahamat Zene Deker Youssouf, « l’objectif visé de cette initiative est l’amélioration du taux d’accès des populations à l’électricité dans l’optique d’un développement sobre en carbone, un accès universel à l’électricité de 100% à l’horizon 2025, contre une moyenne de 17% aujourd’hui ».

Sur 170 millions d’habitants de l’Afrique centrale, 125 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité. Pourtant, la sous-région dispose d’un potentiel énergétique amplement suffisant.

Société : CIS Tchad offre des fournitures à l’école franco-américaine à Doba

Afin de promouvoir l’éducation des jeunes enfants, CIS (Catering International Services) Tchad a réalisé une donation de fournitures scolaires à destination de l’école franco-américaine, à Doba.

Cette donation va permettre à une centaine d’enfants de poursuivre le cursus pour cette fin d’année scolaire 2018-2019, au sein d’une école bilingue d’excellence et reconnue comme l’un des établissements les plus sérieux de la région.

Engagée pour défendre et promouvoir le développement de l’éducation au sein du pays, CIS Tchad accompagne des écoles, communautés et orphelinats autour de ses zones d’opération dans la région de Moundou, mais aussi dans la zone de N’Djamena.

Nécrologie : l’Abbé Aubert Dipou est mort

Dans la matinée de ce mercredi, le curé de la paroisse Saint Paul de Kabalaye, Abbé Aubert Dipou, a été retrouvé mort sur son lit.

En effet, après avoir remarqué son absence à la messe de six heures ce matin et au petit déjeuner, un séminariste est monté à sa chambre pour vérifier si tout allait bien. C’est ainsi que la découverte macabre a été faite. Le corps a été levé pour la morgue, en présence du procureur de la République.

Les fidèles de la paroisse désemparés et stupéfaits par la nouvelle sont venus nombreux à l’église. Un catéchiste surpris par la nouvelle confie d’ailleurs qu’hier soir encore, le père Aubert Dipou l’aurait appelé pour lui donner des indications par rapport aux préparatifs de baptême à la Pâques à venir.

Tchad : la culture de la paix est au rendez-vous en milieu scolaire du 9 au 11 avril

L’atelier a lieu à la maison de la Femme du 9 au 11 avril. Il vise à renforcer les capacités des acteurs de l’éducation afin d’intégrer dans les programmes scolaires la promotion de valeurs liées à la culture de la paix, le règlement pacifique des conflits et la prévention de l’extrémisme violent.

Le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma, a présidé ce mardi 9 avril un atelier de formation et d’information des responsables d’écoles associées à l’UNESCO, axé sur la prévention de l’extrémisme violent, l’éducation à la citoyenneté mondiale, la culture de la paix, la non-violence, les règlements pacifique des conflits, le changement climatique, les ODD 2030 et l’agenda 2063.

« Le Gouvernement du Tchad à l’ère de la 4ème République, a réitéré à toutes les instances sa volonté de faire de l’éducation une priorité parmi les secteurs sociaux du pays. La violence en milieu scolaire, les conflits, l’extrémisme violent sont des problématiques d’actualités qui freinent le développement de l’éducation dans les pays de l’Afrique subsaharienne », a déclaré le ministre de l’Education nationale et de la Promotion civique, Aboubakar Assidick Tchoroma.

Les parents et éducateurs sont invités à prendre leurs responsabilités pour relever le défi du vivre-ensemble dans la justice et le règlement pacifique d’éventuels conflits, conformément aux objectifs du développement durable.

Tchad : le stade d’Abéché bientôt rénové par la FIFA

Le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye est arrivé le lundi 08 avril, à Abéché, dans la province du Ouaddaï, dans le cadre de l’avant-dernière étape d’une tournée dans la partie septentrionale du Tchad.

Il s’est rendu au stade d’Abéché, à la tête d’une délégation comprenant des techniciens de son département, du gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou et des autorités locales. Sur place, les techniciens du ministère ont élaboré une fiche technique qui sera remise à la Fédération internationale de football association (FIFA), étape préalable avant le démarrage des travaux de rénovation du complexe sportif au courant de l’année 2019.

Chaque année, la FIFA alloue plusieurs millions de Francs CFA à la Fédération tchadienne de football dans le cadre du programme d’assistance financière. Ces fonds sont notamment destinés à l’organisation de compétitions, à l’arbitrage, la médecine, la planification et administration, la gestion des évènements, le marketing, la communication et les infrastructures. En 2016, le montant s’élevait à 250.000 dollars.

Promouvoir le sport dans la province

Une importante quantité d’équipements et de matériel sportif, notamment des ballons et des maillots, a été remise par la délégation ministérielle aux autorités locales. Ce don vise à promouvoir le sport dans la province.

Le gouverneur de la province du Ouaddaï, Ramadan Erdebou, a remercié le gouvernement « qui a donné une importance particulière à la jeunesse du Ouaddaï ». Il a mis en garde le délégué provincial à l’enseignement et aux sports contre tout détournement à des fins commerciales.

« Ce geste que nous pouvons qualifier de louable va servir à ce que le flambeau de la province du Ouaddaï soit levé haut lors des compétitions à venir », a déclaré le ministre de la Promotion des jeunes, des sports et de l’emploi, Mahamat Nassour Abdoulaye.

Tchad : la garde républicaine tire à bout portant sur un motocycliste

La garde républicaine a multiplié les bavures devant le Palais présidentiel au courant de la semaine passée. Elle s’est servie d’armes de guerre pour tirer sans discernement sur des paisibles passants, sans qu’elle ne soit vraiment inquiétée de la gravité des actes posés.

Les éléments de la garde républicaine ont tiré à bout portant au début de la semaine passée sur un motocycliste empruntant l’axe de la présidence de la République pour rentrer chez lui. Il s’agit de Abbas Mahamat Fodoul, issu d’une famille d’opérateurs économiques tchadiens bien connue à N’Djamena.

Abbas Mahamat Fodoul a essuyé des tirs effectués par des éléments de la garde républicaine en faction devant la porte de l’entrée principale du Palais présidentiel. Il s’en est tiré avec une jambe brisée. La victime a été ensuite admise à l’hôpital pour y subir des traitements appropriés.

Les auteurs des tirs n’ont pas été interpellés, ce qui a encouragé d’autres éléments de la garde républicaine à récidiver en effectuant des tir mortels visant un cadre de la Caisse Nationale des prévoyance sociale (CNPS), Rozi Barkai. Dimanche matin, son corps a été criblé de 8 balles, tandis que 33 impacts de balles ont été comptabilisés sur son véhicule Toyota Camry. Le chef de la garde républicaine s’est rendu sur les lieux peu après l’incident pour demander des explications.

Tchad : la Fondation Tchad Helping Hands ouvre son centre de couture « Mon intime »

Appuyée par la Fondation Grand cœur, la Fondation Tchad Helping Hands a procédé, ce mardi, à l’ouverture de son centre de couture baptisé « Mon intime ». Ce centre va contribuer à la formation des jeunes filles en techniques de conception des serviettes hygiéniques bio, lavables et réutilisables.

« Le projet Mon intime » initié par la Fondation Tchad Helping Hands pour la mise en œuvre d’un centre de couture, et dont l’objectif vise essentiellement à former les jeunes filles et femmes à la confection des serviettes hygiéniques bio réutilisables et lavables, est le fruit d’un portail commun avec la Fondation Grand cœur », a annoncé d’emblée le président du comité d’organisation de la cérémonie d’ouverture du centre de couture, Adoum Maouloud.

En effet, la création de ce centre de couture par la Fondation Tchad Helping Hands est motivée par le résultat d’une enquête qui a révélé qu’environ 35% de filles ont de difficultés à finir leurs cursus scolaires dus au manque de serviette hygiénique mais aussi au manque de coin de rechange intime dans les établissements d’enseignement. En créant ce centre, la Fondation Tchad Helping Hands entend s’attaquer à l’une des causes de la déscolarisation des filles qui est le manque d’une bonne hygiène menstruelle. « Ce centre que nous offre aujourd’hui la première dame, Hinda Deby Itno, à travers sa Fondation Grand cœur, contribuera effectivement au maintien de la fille à l’école en lui apportant  une protection à l’école pendant la période de la menstruation », a déclaré la présidente de la Fondation Tchad Helping Hands, Amine Priscille Longoh.

Pour la cheffe du département de la solidarité de la Fondation Grand cœur, Houda Abakar Kadadé, le Tchad souhaite garder les filles aussi longtemps que possible à l’école, conformément aux ODD définis par le système des Nations-Unies. Raison pour laquelle la Fondation Grand cœur soutient ce projet. Cet apport de la Fondation Grand cœur à la réalisation de ce projet vise à :

  • Contribuer à l’éducation des filles venant des familles économiquement faibles en vulgarisant les serviettes hygiéniques made in Tchad pour l’épanouissement des jeunes filles en milieu scolaire ;
  • Confectionner localement des serviettes hygiéniques et assurer la distribution dans les établissements scolaires ;
  • Et réduire ainsi le taux de déscolarisation des filles.

Le maire de la commune du 2ème arrondissement, invité à la cérémonie, n’a pas manqué de demander à la Fondation Tchad Helping Hands à faire plus de plaidoyer auprès des ONGs pour venir au secours des filles tout en invitant les femmes de sa commune à venir s’inscrire dans ce centre de couture.

La Fondation Tchad Helping Hands est une organisation non gouvernementale à but non lucratif agissant pour une solidarité juste et équitable autour des causes sociales. Sa mission est de promouvoir une éducation de qualité aux enfants défavorisés, pouvoir aux besoins de base des populations rurales.

https://www.journaldutchad.com/tchad-mon-intime-le-nouveau-projet-pour-des-serviettes-hygieniques-reutilisables/

Tchad : pistes d’enquêtes sur la disparition de Noubadoum Sotinan au Cameroun

La disparition de Noubadoum Sotinan est brusque. A la question de savoir si des personnalités tchadiennes ou des individus seraient après lui, la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun a rassuré l’opinion médiatique.

« Noubadoum Sotinan ne traîne aucune casserole. Il est un homme de paix. Ses émissions n’étaient pas de nature à susciter des polémiques. Son émission La Voix du Parlementaire, même à travers sa ligne éditoriale, ne pouvait lui attirer des ennuis », a-t-elle souligné.

« Il avait été envoyé en mission au Congo pour un travail environnemental avec deux de ses confrères de la télévision nationale. Une fois au Cameroun, il a fait escale dans un hôtel à Douala. Sur place, quand il a constaté que son passeport était invalide (expiré), il a attendu qu’une note lui soit envoyée pour autoriser son retour à N’Djamena. Depuis ce jour, il a disparu. Ses collègues qui l’accompagnaient, sont rentrés au Tchad sains et saufs. Ils vaquent normalement à leurs activités quotidiennes », a-t-elle ajouté.

A cette date, la disparition du journaliste tchadien Noubadoum Sotinan fait déjà appel à une forte implication de la part du gouvernement camerounais. La police camerounaise qui n’a cessé de faire des recherches ne baisse pas les bras. Après plusieurs fouilles et indices apportés çà et là,  l’enquête suit son cours. Récemment, à l’Hôpital Central de Yaoundé (HCY),  une série d’identification des corps a été faite au de la morgue. L’objectif étant, de retrouver le corps en vie ou sans vie de la victime.

Disparition de Noubadoum Sotinan : une délégation tchadienne au Cameroun donne un point de presse et apporte des précisions

Un point de presse a été donné ce mardi 9 avril 2019 devant les médias locaux, à l’Ambassade du Tchad au Cameroun, à Bastos. La rencontre portait sur le silence qui perdure autour de la disparition subite du journaliste tchadien, Noubadoum Sotinan survenue le 04 mars 2014, à Douala.

Il est onze heures ce mardi, quand la mission tchadienne en séjour au Cameroun s’adresse à la presse. En effet, cette délégation officielle du Tchad, la énième du genre, au Cameroun, sous la conduite de la Présidente du Syndicat National des Journalistes du Tchad, a porté un plaidoyer de cette affaire. Ceci dans le but que la lumière soit faite sur cette affaire jugée « mystérieuse » par les proches de Noubadoum Sotinan. « Le but de cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la coopération entre le Tchad et le Cameroun afin de mieux faire la lumière sur cette malheureuse disparition. La mission qui est actuellement au Cameroun depuis une dizaine de jours, entend accompagner les autorités camerounaises dans le processus de l’enquête qui a été ouverte à cet effet », a révélé la représentante de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun.

« Notre frère a laissé un grand vide dans la famille… »

Cette disparition coûte une grosse douleur à la famille de Noubadoum Sotinan. Le frère cadet de la victime qui était présent à cette conférence, n’a pas manqué de partager les tristes souvenirs familiaux qui rappellent la mémoire du disparu. « Notre frère a laissé un grand vide dans la famille depuis son départ. Parce qu’il aimait faire la cuisine, on l’appelait marmiton. Chaque fois que notre mère fait la cuisine, ce sont ces souvenirs de lui qui resurgissent en permanence », a confié, tout triste, le frère cadet de la victime.

Selon le conseiller de l’ambassadeur du Tchad au Cameroun, l’enquête ouverte depuis des années a beaucoup évolué. Mais les recherches se poursuivent. « Il n’est pas inconnu que la disparition de notre confrère et concitoyen est un fait. Nous souhaitons juste que les recherches aboutissent et qu’il soit retrouvé mort ou vivant », a-t-il avancé.

Rappelons qu’avant sa disparition  le 04 mars 2014, Noubadoum Sotinan était fonctionnaire-journaliste et producteur des émissions à la radiodiffusion nationale (ONRTV). Il présentait deux émissions : « SOS Environnement » et « La Voix du Parlementaire ».

Tchad : la sauce d’oseille, un délice de table

C’est un plat fait à base de feuilles d’oseille, des pâtes d’arachide et d’autres ingrédients notamment le natron, les épices, les oignons, le sel et l’huile.

Les tchadiens savourent cette sauce généralement avec du riz.

Appétissante, la sauce d’oseille avec du poisson frais est jugée plus vitaminée par les nutritionnistes.

Un plat que la cheffe cuisinière Khadidja Armiyaou vous fait découvrir lorsque vous cliquez sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=ldt3DMniaco 

Tchad : la désignation et l’installation des membres de la CENI, une pilule difficile à avaler pour l’opposition

La désignation et l’installation des membres de la Commission nationale électorale indépendante (CENI) continuent par défrayer la chronique dans le milieu politique tchadien. Les partis de l’opposition tchadienne sont vent debout contre ce qu’ils qualifient de « coup de force ».

Alors qu’ils viennent de prêter serment il y a quelques jours, les nouveaux membres de la commission nationale électorale indépendante font déjà l’objet de contestation dans la sphère politique tchadienne.

Réunis en plénière le 30 mars dernier à N’Djamena, les partis politiques de l’opposition démocratique en cours dans le pays. Pour ces partis politiques, la mise en place de la Céni et la désignation de son président ne respectent ni la loi 30/PR/2018 du 30 novembre.

La semaine dernière, dans une interview qu’il a accordée à la radio Fm Liberté, le président du parti pour les libertés et le développement (PLD), Mahamat Alabo n’a pas voilé son sentiment par rapport aux membres de cette Céni qui viennent d’être nommés. La constitution de la nouvelle Céni prouve que « La fraude électorale a déjà commencé », dit-il.

La Coordination des partis politiques pour la défense de la constitution (CPDC), dans un communiqué signé par son porte-parole 1e adjoint Podsi Djimé Bichara, condamne avec véhémence la constitution de la nouvelle Céni. Selon le document, « la prestation de serment des membres de Céni illégalement constitués est nulle et de nul effet ».

Sentiment partagé par le Cadre d’action populaire pour la solidarité et l’unité de la République (CAP-SUR), dans son communiqué de presse rendu public le 05 avril. D’après le Cap-sur, « Avec l’installation des membres de la Céni, ce 04 avril 2019, les masques sont tombésLa démocratie est un leurre dans notre pays », regrette le Cap-sur.

 

Tchad : la SNE réclame plus de 100 milliards de FCFA à l’Etat (Enquête)

Des factures impayées de la Société nationale d’électricité (SNE) par les structures de l’Etat et ses démembrements plongent la société dans une léthargie financière. La SNE attend de son propriétaire, l’Etat, plus de 100 milliards de francs CFA. Dans le cadre du dossier consacré à cette société, voici ce qui résulte de l’enquête sur les créances de cette société.

L’Etat, l’unique actionnaire de la Société nationale d’électricité (SNE), s’avère aussi être le mauvais payeur. Fin août 2017, les impayés de l’Etat et ses démembrements s’élèvent à plus de 91 milliards Fcfa. Les 15% de ce montant sont dus à l’inaccessibilité de certains édifices publics ou l’absence de compteurs sur des points de livraison. Ce montant ne fait qu’accroître depuis lors d’un milliard de franc CFA par mois.

En plus de l’administration publique qui arrive en tête avec sa lourde consommation non honorée, ce sont les démembrements de l’Etat qui ont une autonomie de gestion qui refusent de payer leurs factures d’électricité.

LIBELLÉ SOLDE
HOPITAL MODERNE (Renaissance)  1 105 954 029 Fcfa
HOPITAL DE LA MERE ET DE L’ENFANT 1.630.998.745 Fcfa
HOPITAL GENERAL DE REFERENCE 974.726.343 Fcfa
ASSEMBLEE NATIONALE 2.165.218.913 Fcfa
COURS SUPREME 439.970.118 Fcfa
SOTEL TCHAD 1.990.741.155 Fcfa
STATIONS DE POMPAGE (STE) 11.593.745.624 Fcfa
MUSEE et BIBLIOTHEQUE NATIONALE 1.143.247.917 Fcfa
ABATTOIRS FRIGORIFIQUE DE FARCHA 645.451.900 Fcfa
LABORATOIRE DE FARCHA 831.225.094 Fcfa
TOTAL 22.521.279.838 Fcfa

L’Assemblée nationale doit 2 165 218 913 Fcfa, l’hôpital de la Renaissance 1 105 954 024 Fcfa, l’hôpital de la Mère et de l’Enfant 1 630 998 745 Fcfa, l’Hôpital général de référence nationale 974 726 343 Fcfa, la cour suprême 439 970 118 Fcfa, la Sotel Tchad 1 990 741 155 Fcfa, les stations de pompages de la société tchadienne des eaux (STE) 11 593 745 624 Fcfa, le Musée national et la Bibliothèque nationale 1 143 247 917 Fcfa, l’abattoir frigorifique de Farcha 645 451 900 Fcfa, le laboratoire de Farcha 831 225 094 Fcfa. Le total cumulé des impayés de ces institutions s’élève à 22 521 279 838 Fcfa.

L’Etat et ses démembrements, le plus gros client de la SNE, consomme environ 40% de la production électrique. Cependant, les paiements au titre du trésor public se font rares et pendant des années. Et même, en cas de paiement, le recouvrement de cette somme reste toujours un chemin de croix pour la SNE. Rien qu’au premier semestre 2017, à N’Djamena, l’État a consommé pour 5 154 618 691 Fcfa. En considérant ses consommations en provinces, l’État fait en moyenne un milliard FCFA de consommation par mois. En 2018, sur les 15 milliards consommés par l’Etat et facturé par la SNE, aucun franc n’a été payé.  Pour 2019, sur plus de 13 milliard prévus au titre de consommation d’électricité par l’Etat et ses démembrements, seulement 1,2 milliards ont été annoncés pour être versés à la société.

Rien que pour 2019, une dette de plus de 12 milliards vient s’ajouter à la créance de l’Etat. Et dans les démembrements de l’Etat, la SNE ne peut pas couper l’électricité parce que ce sont des lieux hautement stratégiques. Par exemple, il est inadmissible que le courant soit coupé dans un hôpital, car, la vie des citoyens en dépend. Il en est de même pour la STE, qui alimente à travers sa consommation d’électricité, toute la ville en eau. Tout comme les autres institutions de l’Etat notamment l’Assemblée nationale où toutes les grandes décisions pour le devenir du pays sont prises. Le seul pouvoir qui s’offre à la SNE c’est de faire de relance de paiement pour que ces démembrements de l’Etat puissent payer leurs factures d’électricité. En effet, le secteur électrique étant hautement stratégique, l’Etat doit non seulement payer ses factures, mais aussi investir sur les ouvrages de production, de transport et de distribution électrique ainsi que sur la ressource humaine. L’Etat, étant le propriétaire de l’entreprise, se doit d’assurer la couverture électrique du territoire en faisant un investissement conséquent. Or jusqu’aujourd’hui le Tchad ne dispose que d’une seule centrale de production digne des temps modernes notamment celle de Farcha. En terme de couverture de la desserte, aucune ville du Tchad n’est totalement couverte même la capitale N’Djamena.

Tchad : la famille de Rozi Barkai demande que la lumière soit faite sur son assassinat

La famille du cadre de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), Rozi Barkai, assassiné par les éléments de la garde républicaine, dans la nuit du dimanche 07 avril, exige toute la lumière sur les circonstances de l’assassinat.

Le représentant de la communauté Donza, Brahim Issa Galmaye, dont est issu le chef du service trésorerie-paierie de la CNPS, Rozi Barkai qui a été froidement assassiné par les éléments de la garde républicaine en faction devant le palais présidentiel dans la matinée du dimanche 7 avril 2019, exige que toute la lumière soit faite sur les circonstances de l’assassinat de la victime pour que justice soit rendue. L’oncle de la victime a accordé un entretien exclusif au média confrère Alwihda Info.

Le véhicule de marque Camry de couleur blanche a reçu 33 impacts de balles d’armes de guerre, tirées par des éléments de la garde républicaine. Huit balles ont atteint Rozi Barkai.

Voici le résumé de l’entretien mené par le média Alwihda Info.

Alwihda Info : Que s’est-il passé exactement hier soir avec votre neveu ?

Brahim Issa Galmaye : Sincèrement dit, nous ignorons beaucoup de choses sur le décès tragique de M. Rozi Barkai. On a appris comme tous les autres en début de matinée vers 5 heures. On nous a fait savoir qu’il était mort et qu’il est à la morgue. Nous, nous sommes précipitamment rendus à la morgue. Il avait un corps criblé de plusieurs balles. Il a succombé apparemment suite à ces blessures.

J’ai personnellement appelé le commissaire central qui m’a dit que Rozi Barkai est mort et qu’il n’y a rien d’autres comme explication à nous donner. J’ai insisté auprès du commissaire central pour savoir ce qui s’est exactement passé. Il a fini par dire que ce sont les militaires de la sécurité présidentielle qui ont abattu Rozi Barkai et qu’il n’y a rien d’autres à dire encore à ce sujet.

Je ne suis pas du tout convaincu de son explication. J’ai contacté le directeur de la Sécurité publique qui m’a dit que c’était une mort accidentelle, survenue certes mais qu’il ignore beaucoup de choses sur les circonstances exactes de sa mort. Il a promis de saisir le commissariat de la sécurité publique de la police nationale qui assurait la permanence générale de la ville de N’Djamena. Il s’agit du CSP 17 qui était de garde cette nuit.

J’ai saisi le procureur de la République qui s’est fait représenter par l’un de ses adjoints qui est venu à la morgue de l’Hôpital général de référence nationale (HGRN). Le procureur Bremé est reparti après son constat pour aller chercher d’amples informations auprès du commissariat de la sécurité présidentielle. Nous ignorons beaucoup de choses et les circonstances de son assassinat sont très floues. Il y a beaucoup de zones d’ombre qui méritent d’être éclairées.

Vous confirmez que l’incident a eu lieu devant la présidence de la République ? Qui sont les éléments de la garde présidentielle qui ont effectué les tirs mortels sur Rozi Barkai ?

Brahim Issa Galmaye : Oui. Son véhicule a heurté apparemment une dalle de l’ancien siège de la Caisse nationale des retraites du Tchad (CNRT), non loin du ministère du Plan et de la Coopération. La victime a réussi à stabiliser son véhicule depuis l’ex-CNRT et continuait son chemin pour rentrer, tout en essuyant des tirs des éléments de la garde présidentielle en faction devant le Palais, avant de s’immobiliser devant la porte principale de la Présidence. Rozi Barkai ne s’est pas arrêté quand les militaires tiraient sur lui. Sa voiture a enregistré à peu près 33 impacts de balles, c’est ce que nous avons eu à identifier formellement.

Que réclame la famille de la victime ?

Brahim Issa Galmaye : Que justice nous soit rendue parce que nous ne comprenons pas les circonstances exactes de sa mort. Il faut que toute la lumière soit faite et que les circonstances de son assassinat soit éclairées.

Tchad : des étudiants manifestent pour revendiquer le paiement de la bourse

En effet, ces jeunes réclament le paiement de trois ans d’arriérés de bourse qu’ils n’auraient jamais reçu.

La manifestation se fait ressentir depuis cette matinée devant le ministère de la Santé, dans le 8ème arrondissement de la capitale.

Ces dizaines d’étudiants de l’Ecole Nationale des Agents Sanitaires et Sociaux (ENASS) manifestent à cause de la non-perception de leur bourse.

Tchad : Say Baa et Fanny d’Or, les slameurs de la rue

Slamer dans la rue, une première au Tchad. Initié par deux slameurs tchadiens, Say Baa et Fanny d’Or, le slam dans la rue est en phase test devant les établissements de la capitale tchadienne. L’acte 1 de cette scène a été produit devant le lycée technique commercial fraco-anglais dans le 7ème arrondissement.

Vulgariser le slam, tel est l’objectif du slam dans la rue. Art peu connu du grand public et qui manque de spectacle, le slam fait du chemin pour sa valorisation et sa vulgarisation.  Le projet du slam dans la rue vient apporter sa pierre à l’épanouissement de ce genre musical au Tchad. «  On considère le slam comme une récitation mais en réalité, on fait aussi du show », a déclaré Say Baa, le slameur.

L’éducation, la paix, la solidarité, l’amour, la violence faite aux femmes à la place de la jeune fille dans la société sont entre autres les thématiques que traitent les initiateurs du projet slam dans la rue à travers leurs textes. « Faire connaître le slam à toutes les femmes mais les faire aimer la chose est l’une de nos ambitions », déclare Fanny D’or, l’une des initiateurs du projet.

Encore à ces débuts, l’initiative est déjà fortement louée. Pour Sylvia, élève au Lycée technique commercial Franco, en voyant les deux slameurs en « plein soleil d’avril » déclamer leurs textes prouve l’importance de la chose. « J’ai aimé les textes et l’engagement des organisateurs. Si le slam n’est pas important, ils ne seront pas sous ce soleil. Et ça me tente d’apprendre », ajoute-t-elle.  Un avis que partage Ali, élève en classe de G2 dans le même lycée.

Il faut souligner que le festival N’djam s’enflamme en slam a été un tremplin dans la valorisation du slam au Tchad. Le prochain acte du slam dans la rue aura lieu sur une grande artère de la ville de N’Djamena afin d’atteindre plus de cible.