Tchad : Idriss Deby ouvre la 4ème conférence des gouverneurs

Le président de la république a ouvert la 4ème conférence des gouverneurs à Abéché, capitale de la province du Ouaddaï.

L’évènement se tient depuis jeudi 03 octobre à Abéché. Le choix de la ville n’est pas anodin. C’est du moins ce qu’a fait savoir le chef de l’Etat tchadien. « Cela dénote de la gravité des évènements qui s’y déroulent ainsi que dans les autres provinces », précise le Président Idriss Déby à l’ouverture de la conférence ce 3 octobre.

Les activités qui se sont terminées très tard jeudi, se poursuivent ce vendredi. A la fin de ces assisses, plusieurs résolutions attendues.

Tchad : les législatives auront lieu au 1er trimestre 2020

C’est l’annonce qu’a faite le président de la Commission nationale électorale indépendante (Céni), Dr Kodi Mahamat lors du point de presse qu’il a animé ce 3 octobre.

La Céni annonce la tenue des législatives au premier trimestre 2020. C’est ce jeudi 03 octobre 2019, que le président de la Céni, le Dr Kodi Mahamat a annoncé que les élections législatives se dérouleront au premier trimestre 2020.

Initialement annoncées pour fin 2019, c’est finalement au premier trimestre 2020 que cette échéance tant attendue aura lieu. « Nous projetons l’horizon temporel réaliste pour l’organisation attendue des législatives au premier trimestre 2020 », a déclaré Dr Kodi Mahamat Bam.

Tchad : la Banque mondiale passe en revue des projets qu’elle a financés

Le ministère de l’Economie et la Banque mondiale ont organisé ce mercredi 2 octobre 2019, une revue conjointe de la performance des projets que l’organisation finance au Tchad. Plusieurs partenaires du gouvernement étaient présents.

La Banque mondiale a réuni ce 2 octobre 2019 les partenaires au développement et les coordonnateurs des projets qu’elle finance dans le cadre d’une amélioration de la mise en œuvre de son portefeuille. Le ministre de l’Economie et de la Planification du développement était présent à cette rencontre. Le thème retenu est : surmonter les obstacles pour une mise en œuvre efficace des projets.

« Cette revue se veut une plateforme d’échange restreinte et focalisée sur les entraves transversales et spécifiques à la bonne exécution des projets afin d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour améliorer la performance du portefeuille », déclare le représentant de la Banque mondiale, François Nankologo.

En effet, le représentant de la Banque mondiale explique que le portefeuille de son institution au Tchad a connu une sensible amélioration. Que le portefeuille ne comporte plus de projet à problème à part un. Le taux de décaissement a connu également une hausse.

Pour le Ministre Issa Doubragne, cet exercice est à louer. «Votre participation à cet exercice doit contribuer à identifier les goulots d’étranglement qui empêchent la réalisation des projets », ajoute-t-il.

Les difficultés liées à la gestion financière, la passation des marchés et les arrangements institutionnels sont entre autres les aspects de la réflexion des participants. « L’identification des difficultés spécifiques à chaque projet demeure un exercice crucial à faire en vue d’apporter des réponses pertinentes aux principaux problèmes qui minent l’exécution efficace des projets » conclut François Nankologo.

Le Ministre rassure cependant : « Je voudrais reconnaître que les difficulté énumérées étaient plus importantes avant », mais invite les participants à une réflexion fructueuse.

Tchad : Tchadia Airlines fête un an dans les airs

Lancée le 1er octobre 2018, la compagnie aérienne Tchadia Airlines fête un an de desserte aérienne.

Le 1er octobre 2018, les tchadiens ont leur compagnie aérienne, Tchadia Airlines. Un an après, c’est le moment de faire un bilan. La compagnie en une année a enregistré 27 652 passagers. Tchadia Airlines opère sur un réseau de neuf destinations, dont quatre villes étrangères. À l’international, Tchadia a enregistré 6 185 passagers et 21 467 en vol interne.

La compagnie aérienne de a République du Tchad dessert sur des lignes intérieures triangulaires vers Abéché et Faya-Largeau ainsi que vers Sarh et Moundou. À l’international, elle couvre désormais les aéroports de Bangui en République centrafricaine, Douala au Cameroun.

Pour les clients, les prix de la compagnie sont peu alléchants et ils ne manquent pas de la déplorer même si aucune plainte concrète n’a été déposée. De son côté, la compagnie se plaint de la taxe gouvernementale qui, selon elle, pèse énormément. « Et c’est ce qui cause la cherté des billets ».

Le plus gros couac enregistré cette année est cette mésaventure offerte à des usagers qui pensaient partir à Moundou et se sont retrouvés à Sarh. Tout cela sans explication ni excuses de la compagnie, les passagers ont dû compléter le reste du trajet par la route.

Tchadia Airlines entend conquérir l’espace aérien sous régional, mais avec un seul appareil en fonction, le pari semble impossible.

Rappelons tout de même que Tchadia est née des cendres d’Air Toumaï tombé en faillite il y a sept ans.

Coopération : le Japon fait un don de plus de 3 milliards de FCFA au Tchad

Cet argent servira acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour le programme alimentaire mondial Tchad.

Le gouvernement japonais a fait un don de 3 300 000 000 FCFA à l’Etat tchadien. Ce don sera versé à la Police nationale du Tchad pour acheter des matériels et équipements antiterrorismes pour l’assistance alimentaire. C’est le résultat d’un accord dont la première signature a été effectuée entre l’ambassadeur japonais au Tchad, Tsutomu Osawa et le ministre chargé de l’Economie et de la Planification et du développement, Issa Doubragne.

L’ambassadeur du Japon a affirmé que son pays a une responsabilité pour la paix et la stabilité dans le monde et toujours prêt à offrir pour réaliser des projets de lutte contre le terrorisme et pour l’assistance alimentaire qui sont les principaux facteurs de la stabilité d’un pays.

« Nous nous réjouissons de l’excellence qualité de la coopération qui existe entre nos deux pays et qui se matérialise par l’assistance multiforme du Japon », s’est réjoui Issa Doubragne.

Il faut le dire, cet argent n’est que la première étape de l’accord, le Japon donnera le même montant au Tchad pour marquer la deuxième phase de l’accord. C’est du moins ce qu’ont affirmé les représentants des deux pays.

Eboulement à Tbesti : le chef d’état-major général des armées visite le lieu du drame

Cinquante-deux morts et sept autres disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or à Tibesti. Le général Taher Erda s’est rendu sur le site de l’effondrement le week-end dernier.

Le général Taher Erda, chef d’état-major général des armées a visité le week-end dernier Tibesti où il y a un éboulement d’une mine d’or. Le drame a provoqué la mort de près d’une soixantaine de personnes.

Aux 52 morts annoncés, il faut ajouter d’autres personnes disparues dans les décombres. Ils sont certainement morts, indique le général Taher Erda : « Sept personnes sont encore dans le trou, donc cela fait 59 morts. »

Ladite visite a permis d’avoir plus d’information sur le drame, notamment le mode opératoire des orpailleurs. Selon cet officier supérieur, c’est de la Libye, où ils se sont repliés, que les chercheurs d’or arrivent régulièrement de nuit pour opérer : « Après 18h ils viennent sur le lieu du travail jusqu’à 4h du matin ».

Autre information, la rentabilité des mines traditionnelles serait faible au point où de nombreux orpailleurs qui ont investi dans ce bout de désert – pour certains depuis cinq ans – n’ont, jusque-là pas réussi à dénicher la moindre pépite.

Éboulement d’une mine d’or au Tchad: le dernier bilan fait état de 52 morts

Selon une mission conduite par le chef d’état-major général des armées sur place, le bilan pourrait s’alourdir davantage.

Les fouilles se poursuivent après l’éboulement qui a provoqué la mort de plusieurs personnes il y a une semaine dans l’extrême nord du Tchad. Une mission conduite par le chef d’état-major général des armées qui est allée sur place a fait un bilan de 56 morts. Selon la liste des orpailleurs recensés, sept manquent encore à l’appel.

Les orpailleurs clandestins victimes de l’éboulement du 24 septembre dernier étaient basés dans le sud libyen et trompaient la vigilance de l’armée pour passer au Tchad chercher de l’or.

« Il doit y avoir encore des gens qui ne sont pas connus », indique une source locale qui admet qu’en raison des va-et-vient entre le Tchad et la Libye, il est difficile de tenir une liste à jour des chercheurs d’or.

Une source au sein de l’état-major explique que dans cette catastrophe, il n’y pas que des Tchadiens mais aussi des Soudanais.

Tchad : le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique au centre d’un débat

L’amphithéâtre de médecine de l’Université Adam Barka d’Abéché a servi de cadre samedi 28 septembre, à une conférence débat portant sur le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique.

Depuis quelque temps, la province du Ouaddai au Tchad est le théâtre des conflits inter-communautaires. Une situation qui a amené le président de la république, Idriss Deby a décrété l’Etat d’urgence. Plusieurs autres actions sont menées pour sensibiliser les uns et les autres aux valeurs de paix, d’amour et du vivre en ensemble. C’est d’ailleurs ce qui a favorisé la rencontre de ce samedi.

Il s’est agi ce jour de parler du rôle de la femme dans la cohabitation pacifique. La conférence a été animée par Zenaba Maki Kokap, enseignante-chercheuse à l’Université Roi Fayçal de N’Djamena.

Zenaba Maki Kokap a indiqué que le rôle de la femme dans la cohabitation pacifique est très important. « La femme est notre épouse, sœur et notre mère ». Elle a invité les femmes à être des actrices principales de la question du vivre ensemble.

Maroc : la politique nationale de la jeunesse du Tchad défendue au FDC

La ville d’Agadir dans le sud du Maroc, accueille depuis jeudi, plus de 200 personnes réunies à l’occasion du 1er Forum international sur les politiques gouvernementales et locales dans le domaine la jeunesse. Le Tchad y est représenté par une délégation composée de leaders associatifs.

Conférences, table-rondes, témoignages et visites sont au programme de ce forum dont l’objectif principal est de permettre aux jeunes africains de s’impliquer pleinement dans la gestion des affaires publiques et locales sur le continent, de mettre en lumière et partager des pratiques à succès dans les pays et d’échanger autour des politiques et programmes destinés aux jeunes à l’échelle du continent.

Ministres, élus locaux, représentants des ONG et leaders associatifs venus des pays du Nord et du Sud ont répondu présent. Le Tchad a fait son entrée au premier jour du forum, à travers le Président du Conseil National Consultatif des Jeunes du Tchad Charfadine Nassour Tedoué. Il animé la table-ronde ayant pour thème : « société civile : constat sur les effets, impact des politiques gouvernementales et locales en matière de jeunesse ».

Il a centré son intervention sur la situation au Tchad, relativement aux politiques gouvernementales sur la jeunesse, avec en toile de fond, la Politique nationale de la jeunesse, « élaborée et adoptée en Conseil des ministres en avril 2019, dans le souci de donner à la jeunesse la place qui lui revient », précise t-il.

Ce document, d’après lui, est une référence en la matière qui traduit chaque ligne politique, projet et programme en actions mesurables et réalisables à court terme et long terme, en vue de répondre aux besoins réels de la jeunesse.

« Cette politique se base sur quatre fondements essentiels qui sont : les fondements culturels et philosophiques, les fondements politiques, les fondements juridiques, les fondements internationaux et la vision, les valeurs et les principes de cette politique », fait savoir Charfadine Nassour Tédoué qui laisse entendre que la finalité de la Politique nationale de la jeunesse est une meilleure prise en compte des jeunes, en tant que potentiel humain et frange importante de la société dans les politiques et programmes de développement.

Le conférencier n’a pas perdu de vue d’autres instruments nationaux comme la Politique nationale de l’emploi adoptée en mai 2019, la loi instituant le volontariat national ainsi que la création de l’Agence nationale de volontariat au Tchad en cours d’adoption.

Il a également évoqué des activités comme le Forum national de la Jeunesse organisé en 2018 à N’Djamena, lequel renseigne-t-il, a été un cadre d’échange et une tribune pour la jeunesse qui a pu dire son mot en toute liberté. Même s’il juge important les efforts de l’Office national d’appui à la jeunesse et aux sports (ONAJES) et l’Office national pour la promotion de l’emploi (ONAPE) en matière de sensibilisation et de formation des jeunes dans toutes les provinces en entrepreneuriat-jeunesse, tout ceci n’est pas suffisant pour faire sortir les jeunes tchadiens en général et les diplômés sans emploi en particulier, de la situation de précarité et d’inconfort dans laquelle ils se sont retrouvés.

« Les plus hautes autorités du pays, au premier rang le président de la République Idriss Déby Itno, nourrit des grandes ambitions pour inverser cette situation », note Charfadine Nassour qui estime tout de même que les lendemains augurent d’une bonne perspective.

Tchad : Ahmat Bachir quitte finalement N’Djamena

L’ancien-ministre des mines avait été empêché de quitter le territoire national jeudi 26 septembre par les agents de l’ANS, alors qu’il voulait se rendre à Egypte.

Jeudi 26 septembre 2019, Ahmat Bachir, l’ex-ministre des mines se rend à l’aéroport d’Hassan Djamous, où il doit prendre son vol pour l’Egypte. Mais celui-ci ne pourra pas voyager parce qu’empêché par les agents de l’ANS. Ceux-ci lui ont demandé présenter une autorisation de sortie délivrée par la Présidence du Tchad avant d’embarquer à bord du vol MS886 de la compagnie Egypt Air.

L’ancien ministre a déposé une demande d’autorisation de sortie à la direction du cabinet civil de la Présidence du Tchad. Une autorisation lui a été délivrée.

Ahmat Mahamat Bachir, ex-ministre des Mines, du Développement industriel, du Commerce et de la Promotion du secteur privé, a finalement quitté l’aéroport Hassan Djamous dimanche 29 septembre à destination de l’Égypte, 72 heures après en avoir été empêché par les agents de l’ANS en faction à l’aéroport de voyager.

Tchad : lancement du projet de développement de la filière spiruline

Le ministère de l’Irrigation et des Equipements agricoles a procédé au lancement du projet de développement de la filière spiruline dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis.

Améliorer la qualité de la production, promouvoir la filière commerciale et renforcer les capacités des productrices pour mettre la production dans les normes internationales acceptables c’est l’objectif fondamental de lancement du projet de développement de la filière spiruline, appelée communément Dihé dans les provinces du Lac, du Kanem et de Hadjer-Lamis.

Les principaux avantages de la mise en œuvre de ce projet de développement de la filière spiruline visent à réduire le déficit vivrier et surtout le déficit en protéine. Il est estimé que c’est dans les provinces du Lac et du Kanem seulement que 20% de la population consomme régulièrement la spiruline ou Dihé. L’augmentation et l’amélioration de la qualité de la production disponible  pour une grande partie de la population  contribueraient largement à réduire les déficits et augmenter l’autosuffisance alimentaire.

A noter que les premières études au Tchad consacrées à cette algue remontent à 1940. Tout en renforçant la production nationale, le gouvernement et le programme des Nations-Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO)  vont se focaliser sur sa valeur nutritive et mettre en route des mécanismes pour améliorer la santé des femmes enceintes, des enfants de 6 mois à 5 ans et des personnes âgées grâce à des compléments alimentaires.

Tchad : Dj Boum annonce la sortie de son premier album en solo

Le rappeur tchadien Dj Boum a annoncé ce vendredi 27 septembre, au cours d’un point de presse, la sortie en décembre prochain de son album solo.

Dans un point de presse ce vendredi 27 septembre, il officialise la sortie de son premier album qui aura 17 titres. « Hip hop and my life », c’est le titre de ce premier album solo de Dj Boum, lui qui longtemps fait des featuring avec d’autres artistes.

Dans cet album, l’artiste parle de sa vie, son quotidien et de tout son vécu dans le domaine musical. Pour le rappeur, cet album solo est une façon pour lui valoriser le rap tchadien et défendre ses intérêts. Néanmoins dans ce disque, l’auteur compositeur fait comprendre que « le Hip hop n’a pas pour origine la révolution. »

Qui est Dj Boum ?

Dj Boum est un artiste rappeur de nationalité tchadienne et informaticien de formation et de profession. Il est né le 20 décembre 1982 à Sarh, dans le département du Moyen Chari. Il s’est lancé en musique depuis 1992 en étant d’abord batteur du groupe Sao Junior, le groupe musical de son père avant de commencer par composer lui-même.

Tchad : bientôt l’ouverture de deux écoles doctorales

L’annonce a été faite par le ministre de l’Enseignement supérieur, David Houdeingar, ce mercredi 25 septembre au cours d’une réunion.

L’ouverture de ces écoles doctorales permet d’offrir une occasion aux jeunes étudiants qui aspirent à soutenir une thèse de doctorats dans leur propre pays. Ces écoles doctorales sont entre autres l’école doctorale en lettre et sciences humaine et l’école doctorale en sciences technique et environnement.

« Je rappelle que les deux écoles doctorales dont est célébré avec faste le lancement des activités, sont communes à toutes leurs institutions d’enseignement de recherche », a indiqué le président du comité d’organisation, Mahamat Borgo.

Il est important de rappeler que les écoles doctorales ont été créées depuis 2015, mais à cause des tensions budgétaires, le projet n’a pas pu être concrétisé.

Journée nationale de l’artisanat : les artisans tchadiens célèbrent la 5eme édition

Le centre artisanal de N’Djamena en partenariat avec le ministère du développement touristique, de la culture et de l’artisanat ont célébré, ce 24 septembre, la 5ème édition de la journée nationale de promotion de l’artisanat.

La 5eme édition de la journée nationale de promotion de l’artisanat s’est tenue sous le thème : « la modernisation de nos acquis artisanaux.». Il s’est agi au cours de cette célébration pour les artisans et les autorités en charge de la culture et de l’artisanat de marquer un arrêt pour mener une réflexion sur le développement de l’artisanat. C’était aussi l’occasion pour ces artisans d’innover et à créer.

« L’importance du secteur n’est plus à démontrer. L’artisanat est un savoir-faire original, base de l’industrie nationale », souligne la ministre du développement touristique, de la culture et de l’artisanat, Madeleine Alingué.

La République du Tchad est riche en produits artisanaux et variés. Un potentiel limité par le manque de suivi et de contrôle du processus artisanal.

« Nous devons élaborer notre stratégie de promotion artisanale rationnelle, efficace et efficiente, nous devons rendre opérationnels et fonctionnels nos centres de formation artisanale, nous devons créer les conditions pour un marché artisanal made in Tchad et créer un point de rencontre pour les artisans du Tchad et du monde », planifie la ministre.

La 5eme édition de la journée nationale de promotion de l’artisanat a aussi été une occasion de préparer la première édition du Salon international  de l’artisanat qui se tiendra du 14 au 16 octobre 2019.

Inhumation de Mamari Djimé Ngakinar : retour sur le parcours du général

Le Général Mamari Djimé Ngakinar a été inhumé lundi 23 septembre 2019. Le président de la république a été représenté par Kalzeubé Payimi Deubet, ministre secrétaire général de la Présidence.

Ancien vice-président du Tchad sous le régime du Conseil supérieur militaire (CSM), le Général Djimé Mamari Ngakinar est décédé le 9 septembre 2019 dernier, en France à l’âge de 85 ans, des suites de maladie.

Né le 29 mars 1934 à Abéché à l’est du Tchad, c’est à Fort-Archambault, actuel Sarh  qu’il fait ses études primaires. Alors qu’il n’avait que 14 ans, il entre à l’Ecole militaire préparatoire Général Leclerc de Brazzaville en 1948. Quatre ans après son admission au sein de ladite école, il en sort avec le grade de Sergent et prend part aussitôt aux campagnes françaises de Tunisie puis d’Algérie. A 26 ans, feu général Mamari entre à l’Ecole des Officiers de Fréjus en France et en sort avec le grade de Sous-lieutenant de l’armée française. En 1961, il est reversé dans l’armée tchadienne.

Militaire de formation, vice-président du Conseil, ministre de la Défense, feu général Mamari Djimé Ngakinar est l’une des grandes figures de l’histoire militaire du Tchad.

« Son parcours militaire »

De 1961 à 1971, il parachèvera sa formation successivement à l’Ecole d’application de Saint-Maixent, l’Ecole des Officiers de Gendarmerie de Melun puis l’Ecole d’Etat-major de Montpellier. En 1970, il entre à l’Ecole d’Etat-major avec le grade de Commandant. En 1972, il devient le premier Commandant de la Gendarmerie nationale avec le grade de Lieutenant-colonel. En 1975, il est promu au grade de Colonel. Le 3 avril 1975, il fut arrêté. Cette arrestation a précipité la marche des troupes sur N’Djamena qui a abouti au coup d’Etat du 13 avril 1975. Après le coup de force de l’armée, feu Mamari fut désigné par les jeunes officiers comme vice-président du Conseil supérieur militaire (CSM) présidé par le général Félix Malloum. Cumulativement à ses fonctions de vice-président du CSM, il assurait la fonction du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité de 1975-1976.

Tchad : Young Diplomats prône la paix

A travers une compétition de football dénommée « Jouons pour la paix », dont la finale a eu lieu ce samedi 21 septembre 2019.

À l’occasion de la journée mondiale de la Paix, l’organisation Young Diplomats a organisée une compétition dénommée « jouons pour la paix ». La finale a eu lieu ce samedi 21 septembre au stade Idriss Mahamat Ouya. La tenue ladite compétition selon les membres de Young Diplomats, était une manière d’unir les jeunes, de les conscientiser afin de cultiver en eux les valeurs de paix, de tolérance et du vivre ensemble.

La compétition « jouons pour la paix » qui entre dans les jeux olympiques de la jeunesse, a été  organisée du 2 au 21 septembre. Un match de football a mis fin à cette compétition. Ils étaient nombreux ces jeunes venus de tous les arrondissements de la ville de N’Djamena.

Young Diplomats souhaite poursuivre l’organiser dans les provinces du Tchad.

Tchad : l’agriculture, le plan B des jeunes chômeurs

Faute d’emploi, des jeunes diplômés se tournent vers la terre, en plein N’Djamena.

Travailler dans des institutions étatiques ou privées, telle est leur rêve de tout jeune sur les bancs de l’école. Mais à la fin du cursus scolaire, les rêves se brisent. Beaucoup de jeunes diplômés sont quelquefois surpris par le chômage. Ils sont déçus de ne pas trouver un endroit où exercer dans le cadre de leur formation. Très souvent, ils se désengagent de leurs serments pour faire carrière dans un autre domaine pour lequel ils n’ont reçu aucune formation.

Contrairement à des milliers de jeunes chômeurs qui préfèrent s’adonner à l’alcool et aux jeux dans les coins des rues, certains se sont tournés vers l’agriculture. Depuis quelques années, ils sont de plus en plus nombreux à aller chercher des portions de terrain dans les périphéries de la capitale pour faire des cultures. Ces jeunes s’activent surtout en cette saison de pluie pour espérer joindre les deux bouts.

Tchad : l’Etat d’urgence, un obstacle à la tenue des élections

Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), pense que l’état d’urgence dans certaines provinces rend impossible la tenue des législatives.

Certaines provinces au Tchad sont le théâtre des violences intercommunautaires. Une situation qui a poussé le chef de l’Etat, Idriss Deby à décréter l’Etat d’urgence. Une décision que le Mouvement citoyen pour la préservation des libertés (MCPL), une association de la société civile ne trouve pas appropriée. Le fondateur de ladite association, Jean-Bosco Manga, soutient que l’état d’urgence dans ces provinces du Tchad rend impossible la tenue des élections législatives.

« Même l’État sait pertinemment qu’organiser les législatives dans le contexte actuel où l’état d’urgence dans certaines provinces oblige à la restriction des libertés publiques, est pratiquement impossible. Voter c’est s’exprimer librement et pour cela, il faut que l’environnement et le contexte s’y prête », estime Jean-Bosco Manga.

« le Gouvernement, à travers l’état d’urgence tente juste d’étouffer pour un temps un problème crucial sans chercher à le résoudre durablement. Il faut user des méthodes de résolution pacifique des différends avec l’appui des chefs traditionnels et des personnes ressources qui ne font d’ailleurs pas défaut », a-t-il poursuivi.

Tchad : profil type d’un Boko Haram

Le Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme vient de publier un document qui détaille les méthodes de recrutement de Boko Haram.

Le document de 72 pages, a été présenté le 21 septembre par le Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme. Celui-ci, explique les méthodes de recrutement dans la secte Boko Haram. Il met également en cause le désengagement de l’État dans le Lac Tchad, créant ainsi un vivier propice au développement de la secte terroriste. Cette enquête paraît dans un contexte où la région du Lac Tchad est le théâtre depuis 2019, d’une recrudescence des attaques attribuées à Boko Haram.

Comme techniques de recrutements, il y a la terreur, les prêches, la propagande… C’est du moins ce que révèle l’étude réalisée par trois chercheurs associés au Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme.

« L’allocation piégée est une technique : ils viennent voir un père de famille, ils lui proposent un crédit d’investissement. Après, ils reviennent pour revendiquer l’argent, et s’il ne l’a pas, il doit mettre à disposition un, deux ou trois enfants pour qu’ils soient combattants. », explique Ahmat Yacoub Dabio, président du Centre pour le développement et la prévention de l’extrémisme.

L’enquête menée dans la province du Lac Tchad, révèle que ce sont 2200 repentis de Boko Haram. Les détails Kebir Mahamat Abdoulaye, chercheur indépendant.

« Le profil type d’un Boko Haram, c’est un jeune âgé de 20 à 30 ans qui a un niveau d’instruction très faible. Tout le bassin du lac Tchad est une zone économique qui n’est pas développée, il n’y a pas d’infrastructure comme les hôpitaux, comme les écoles ; tous ces facteurs encouragent le recrutement des populations civiles dans les rangs de Boko Haram. », détaille Kebir Mahamat Abdoulaye, chercheur.

Tchad : le CTVC appelle à un sit-in contre les sociétés de téléphonie mobile

Le Collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) appelle à un sit-in de 24 h, le 21 septembre 2019, contre les sociétés de téléphonie mobile.

Communications interrompues, difficultés de numérotation sont entre autres les problèmes dont font face les consommateurs tchadiens au quotidien. Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) appelle à un sit-in contre les sociétés de téléphonie mobile.

« Il ne se passe pas un seul jour sans que les abonnés ne soient déçus de la mauvaise prestation des opérateurs de téléphonie mobile au Tchad », s’insurge Dingamnayal Nely Versinis, le président du CTVC.

En ce qui concerne les appels illimités, le président du CTVC parle d’un système d’arnaque.

« Ces forfaits imposés ne sont bénéfiques ni aux consommateurs ni au gouvernement puisque nous n’arrivons pas à épuiser nos souscriptions et ils reprennent nos reliquats pour leur compte », explique Dingamnayal Nely Versinis.

Au vues de toutes les plaintes des consommateurs, le CTVC a décidé de prendre les choses à mains.

Tchad: adoption du le schéma national d’aménagement du territoire 2014-2035

Le conseil des ministres du 19 septembre 2019 a adopté le projet de décret du schéma national d’aménagement du territoire pour la période 2014-2035.

C’est un outil d’orientation et de planification. Ce schéma novateur fixe les options de développement socioéconomique et oriente la répartition spatiale des infrastructures. Il met aussi en évidence les implications géographiques des grandes orientations de développement futur contournant ainsi les contraintes du passé et du présent en vue d’assurer un développement durable.

En plus des fondamentaux précités, il définit les principaux projets structurants dans le domaine de protection de l’environnement, du développement agropastoral, des infrastructures et des grands équipements. Il détermine également les principales actions en vue de  promouvoir un développement harmonieux sur toute l’étendue du territoire afin d’assurer une utilisation optimale des ressources naturelles. Néanmoins, il est demandé au ministère concerné d’actualiser la carte géographique dudit schéma en tenant compte du nouveau découpage, conclut le compte-rendu du conseil.

Tchad : plus de 1 000 enseignants des sciences en recyclages

Pour l’année académique 2019-2020, le gouvernement tchadien entend booster les séries scientifiques.

Ils sont plus de 1000 enseignants des filières scientifiques en atelier de recyclage. Cet atelier s’inscrit dans la politique du gouvernement, qui voudrait valoriser les filières scientifiques.

Un souci qui découle d’un constat selon lequel, il y a un déficit des scientifiques et techniciens dans le pays. Pour pallier à ce problème, certaines dispositions ont été prises par le gouvernement. Notamment la création de quatre lycées scientifiques pilotes à N’Djamena en 2016 puis 20 sur l’étendue du territoire national en 2018. 1 436 enseignants des mathématiques, science de la vie et de la terre (SVT) et physique-chimie ont été recrutés.

« Ces professeurs auront un contrat de deux ans avec le gouvernement, pour booster l’enseignement des sciences », affirme Aboubakar Assidick Tchoroma, ministre en charge de l’Education nationale.

Au terme de ce recrutement, un atelier de formation rapide en pédagogie et en gestion et organisation de classe a été mis sur pieds ce lundi, 17 septembre 2019. Après cette formation intense, ils seront affectés sur le terrain pour l’exercice de leur fonction.

Tchad : vers la mise en place d’un plan de stratégie nationale de recherche agricole

Les acteurs du secteur de développement rural réfléchissent sur la validation du plan de stratégie nationale de recherche agricole.

Au Tchad, le secteur de l’agriculture continue de sous-performer et peine à se moderniser et reste aussi largement dépendant des conditions météorologiques. L’un des facteurs qui expliquent la faible productivité de l’agriculture tchadienne est la faiblesse des services de recherche et de vulgarisation ainsi que la faible capacité institutionnelle globale qui limitent l’innovation et ralentissent le rythme des changements techniques. Le système de recherche-développement agricole est faible, avec des ressources humaines et infrastructurelles limitées et  un manque de soutien programmatique continu.

En vue d’une intervention  efficace  en faveur de la recherche, une consultation a été faite afin de doter la recherche agricole du Tchad  d’un plan stratégique à moyen terme de cinq ans assorti d’un plan opérationnel  qui tient compte du contexte d’insécurité alimentaire et nutritionnel endémique, de changement climatique hypothéquant les productions agricoles, de faibles ressources tant financière qu’humaine, mais aussi de l’austérité économique que connait le pays

Il est donc question au cours de ces assises pour les cadres et techniciens en charge de l’agriculture de faire la restitution des travaux de l’étude aux principaux acteurs de la recherche agricole au Tchad et recueillir leurs enrichissements et amendements nécessaire en vue de la validation dudit plan.

Le ministre de l’Elevage et des Productions animales tient à exhorter l’assistance à plus de réflexion en vue de la validation du un plan stratégique national de recherche agricole.

Tchad : nomination au ministère de l’environnement, de l’eau et de la pêche

Le décret n°1540 du 17 septembre 2019, porte nomination de certains fonctionnaires dans ledit ministère.

Commandant de la garde forestière et de la faune

Commandant adjoint : colonel Ahmat Mahamat Albachar en remplacement du colonel Abdoulaye Ahmat Haroun appelé à d’autres fonctions.

Cellule de Coordination des Projets et des Programmes

Directeur : Mahamat Seid Moussa, nouveau poste ;

Directeur adjoint : Dr. Saleh Moussa Mikherbi, nouveau poste.

Direction de la Communication

Directeur : Ousman Mahamat Allamine, nouveau poste ;

Directrice Adjointe : Mme. Dorothée Fakolne Padeu, nouveau poste.

Administration du territoire : nominations de quatre nouveaux chefs de cantons

Quatre chefs de cantons ont été nommés par le décret n°1547 du 17 septembre 2019.

Département d’Amdjarss, province de l’Ennedi-Est

Commune d’Amdjarass

Saleh Houno Nassour, chef de canton Kouriara Daoaré

Hassan Becher Mery, chef de canton Kouriara Tida

Commune de Birdouani

Tom Hamid Djeri, chef de canton Kouriara Chetté

Bangui Sinine, Chef de canton Kouriara Boroua

Tchad : lancement de la campagne agricole 2019-2020

La campagne agricole 2019-2020 dans les provinces du Guera, Salamat et du Batha promet l’espoir de la bonne production si les pluies maintiennent leurs rythmes.

Après le Ouaddaï, le Sila et le Wadi-Fira, les provinces du Guera, du Salamat et du Batha constituent une autre étape de la mission de suivi de la campagne agricole conduite par Madjidian Padja Ruth, ministre des Equipements et de la Production agricole.

Dans ces trois dernières provinces où la délégation ministérielle a eu de rencontre avec les autorités provinciales, les techniciens en charge de l’agriculture et les producteurs, tout porte à croire que l’espoir de la bonne production agricole est permis. Chose justifiée dans les rapports de la situation de la campagne en cours portés à l’attention de la mission par les services déconcentrés du secteur de l’agriculture de ces trois provinces. L’installation précoce des pluies, même si des séquences sèches ont été observées, n’a pas du tout empêché le respect du calendrier cultural.

La situation alimentaire reste relativement calme dans toutes ces trois provinces et les prix des denrées de première nécessité sont en baisse par rapport aux années précédentes selon les différents rapports   présentés par les techniciens. Cela est dû selon eux à la bonne productivité agricole de l’année  écoulée. Chose qui a permis aux ménages  de disposer d’un bon stock de céréales. Même les ennemis de la culture ont été signalés dans quelques localités, la vigilance des techniciens de protection des végétaux a permis de maîtriser en temps réel la situation.

Quelques contraintes allant du manque des moyens roulants, de l’insuffisance du personnel et la vétusté de quelques moyens roulants et des locaux ont été portées à l’attention de la délégation ministérielle. La question de rétrocession des tracteurs aux producteurs n’a pas été perdue de vue.

Le ministre Madjidian Padja Ruth a exhorté les techniciens de terrain de son département ainsi que les producteurs à plus d’ardeur dans le travail afin que l’objectif  faim zéro d’ici 2030 soit une réalité. Pour les contraintes, le ministre a souligné que des réflexions seront menées et des solutions seront envisagées dans la mesure du possible.

Kharma : les habitants déposent les armes

Suite à l’appel des autorités, la population du village Karhma ont rendu vendredi 13 septembre 2019, 11 armes à feu au sultan du Dar Ouaddaï.

Situé à une soixantaine de kilomètres au Sud d’Abéché, le village Karhma fait partie des zones touchées par les violences intercommunautaires. Après l’Etat d’urgence décrété par le Président de la République, Idriss Dedy, et l’appel lancé de « déposer les armes » par les autorités, les populations ont décidé de déposer les armes. C’est vendredi 13 septembre, que les civils ont remis 11 armes à feu au sultan du Dar Ouaddaï, Chérif Abdelhadi Mahdi.

« Nous avons remis ces armes de notre plein gré pour contribuer à la stabilité et à la quiétude dans notre pays », a indiqué le chef du village Kharma, Mahamat Ali Senoussi.

Le chef de canton Marfa, Abdaldjalil Tahir Abdaldjalil a assuré qu’il poursuivra son travail de sensibilisation jusqu’à ce que tous ceux qui détiennent les armes puissent les rendre aux autorités compétentes.

Quatrième République : la société civile critique le rapport

Au Tchad, plusieurs organisations de la société civile tirent la sonnette d’alarme sur ce qu’ils appellent un « désordre juridico-politique engendré par le passage à une nouvelle République il y a un an ». Le rapport intitulé « Quatrième République : enjeux et défis » appelle à une décrispation du jeu politique avant les élections législatives annoncées pour la fin de cette année mais qui pourraient se tenir l’année prochaine, faute de préparation.

Le Comité de suivi de l’appel à la paix et à la réconciliation (CSAPR) est un regroupement d’associations de défense des droits de l’homme et des syndicats au Tchad.

Dans son rapport d’une vingtaine de pages, synthèse d’entretiens avec les acteurs politiques tchadiens, intitulé « Quatrième République : enjeux et défis », il ressort que le processus ayant conduit à l’adoption d’une nouvelle République, la Quatrième, n’a pas été inclusif.

Il en est de même pour les textes des lois prises dans la foulée de l’adoption de la nouvelle Constitution. Le cadre d’exercice des partis politiques et des associations a été fortement réduit et une partie des Tchadiens se sentent exclus de la gestion du pays.

« Il faut que l’Assemblée nationale puisse jouer son rôle effectif de législateur, en essayant de travailler sur un certain nombre de ce que les acteurs ont appelé les « désordres juridico-politiques », que ces désordres puissent être rectifiés en  essayant de faire la relecture des différentes ordonnances ; et que cela soit des lois qui renforcent le dialogue entre les Tchadiens et le vivre-ensemble », déclare Abderrahmane Ali Gossoumian, un des auteurs du rapport.

Le texte invite aussi la communauté internationale à aider les Tchadiens à aller vers un dialogue pour organiser des élections transparentes et apaisées.

Tchad : Lol Mahamat Choua est mort

L’ancien président de la république du Tchad est décédé ce dimanche 15 septembre 2019, des suites d’une longue maladie.

Il était âgé de 80 ans, l’ancien président de la République tchadienne, Lol Mahamat Choua. Il est mort ce dimanche 15 septembre des suites d’une longue période de maladie. L’information a été donnée par les membres de sa famille. Il avait dirigé le Tchad d’avril à septembre 1979.

Lol Mahamat Choua avait dirigé le Tchad pendant les périodes de trouble que le pays avait connu à la fin des années 1970, avant de devenir un sage dans le marigot politique tchadien.

Ses collègues députés de la législature en cours l’appelaient « le vieux » ou « le doyen ». Lol Mahamat Choua était député et président du groupe parlementaire de son parti depuis deux législatures.

Cet ancien président était diplômé en administration publique. Il s’était retrouvé en première ligne pendant la guerre de la fin des années 1970 lors des négociations entre groupes militaires. Mais son passage à la tête de l’État ne sera que de courte durée.

En 1990, quand Idriss Déby prend le pouvoir, il crée son parti, le Rassemblement pour la démocratie et le progrès (RDP), et participe à la Conférence nationale souveraine. Il est élu président du Conseil supérieur de la transition, le Parlement provisoire, puis député à partir de 1997.

Depuis, il n’avait plus quitté le Parlement et la scène politique où il jouait le rôle de conseiller aidant à dénouer les crises. En 2008, quand les rebelles investissent la capitale, il est brutalement interpellé avant d’être relâché. Depuis deux ans, il s’était retiré de la vie publique en raison de sa santé déclinante.

Tchad : Mbatchi Bertrand a N’Djamena

Le secrétaire général du Conseil africain et malgache pour l’Enseignement  supérieur (CAMES), Mbatchi Bertrand est arrivé dans la  soirée de mercredi 11 septembre 2019.

L’agenda de Mbatchi Bertrand prévoit plusieurs séances de travail  dont une audience ce jeudi 12 septembre avec le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr Houdeingar David Ngarimaden. Demain vendredi 13 septembre,  le secrétaire général du CAMES rencontrera les promoteurs des établissements de formation  supérieure privés CNRD.

Comme sujets au centre de ces rencontres, la question de reconnaissance et l’équivalence des Diplômes ; la problématique de l’évaluation des enseignants-chercheurs et chercheurs arabophones par le CAMES et bien d’autres sujets feront l’objet de ces différentes rencontres.