Tchad : les défenseurs des consommateurs mettent en garde contre la suspension des taxes sur les denrées alimentaires

Le collectif tchadien contre la vie chère (CTVC) et l’Union des consommateurs tchadiens (UCT) estiment les conditions sociales actuelles ne sont pas propices à une suspension éventuelle des exonérations des taxes sur les produits alimentaires

A travers une communication conjointe ce 17 janvier 2021, le CTVC et l’UCT ont interpellé le gouvernement. Ils s’opposent à la volonté de suspendre les taxes sur les produits alimentaires.  D’après, une éventuelle abrogation de façon unilatérale des exonérations douanières relative aux denrées de première nécessité n’est pas propice au regard de la situation sociale qui prévaut.

En effet, le gouvernement avait décidé de suspendre les taxes sur certains produits alimentaires pour atténuer les conséquences de la pandémie à coronavirus. Il s’agit notamment du riz, de la farine, de l’huile, des pâtes alimentaires, du maïs, du fromage, du Sorgho, du mil, des semoules et du sel.

Le collectif tchadien contre la vie chère et l’Union des consommateurs tchadiens regrettent que malgré ces dispositions, les ménages ont vécu une situation drastique de leurs revenus découlant de l’observation des mesures barrières contre le Covid-19. Ils déclarent que : « les mesures d’accompagnement attendues surtout par les familles vulnérables n’ont pas eu l’impact escompté.

 

Tchad : la CONAPO exige la cessation des opérations de contrôle de véhicules

Depuis le 24 août dernier, une opération de contrôle des taxes de pièces de véhicules se tient à N’Djamena. Les voitures dont les documents ne sont pas à jour sont saisies par l’équipe mixte, composée de la douane et des forces de l’ordre et de sécurité

Le parti convention nationale populaire (CONAPO) s’insurge contre ces opérations inopinées de contrôle des pièces de véhicules. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 26 août, le parti constate avec beaucoup de stupéfactions depuis quelques jours que la douane se livre à une opération. Laquelle réclame aux usagers la mise à jour du dédouanement. Sous prétexte que les véhicules sons sous-évalués.

La convention s’insurge et indique que : « c’est la même douane qui a évalué lesdits véhicules et délivrer le dédouanement et  les certificats d’immatriculations ». Elle estime que ces opérations ne sont pas justes au regard des textes douaniers et aux lois de finances. D’après le communiqué cela est inopportune compte tenu de la crise économique et la pauvreté ambiante que traverse le pays. « A l’évidence, elle vient accentuer la pression sociale et économique », souligne la note

La convention nationale populaire demanda au ministre des finances et du budget d’ordonner : « purement et simplement la cessation de ces opérations et de privilégier d’autres pistes de recettes pour renflouer le trésor public ».

Tchad : une opération de contrôle mixte saisit plusieurs véhicules à N’Djamena

Ce lundi 24 août 2020, une commission mixte de contrôle des documents de véhicule a mené des opérations à N’Djamena. Des véhicules dont les taxes n’ont pas été payées ont été saisis

La commission et composée est constituée de la douane et les éléments de forces de l’ordre et de sécurité. Des voitures de marques diverses ont été arrêtés à partir du rond-point de Farcha. D’après les premières données, ces usagers n’ont pas les pièces des différents engins. Ils circulent en totale clandestinité et ne favorisent pas trésor de s’épanouir.

Bien que certains chauffeurs aient essayé des parents ou connaissances pour les sortir d’affaire, aucune solution n’a abouti. La commission est restée ferme au principe selon lequel, tout usager doit payer ses taxes avant la restitution des véhicules.  Les éléments de forces de l’ordre ont précisé à certains chauffeurs que l’ordre vient de la haute hiérarchie et devrait être appliquée. Même les hauts cadres dont les taxes n’ont été payées ont été stoppés par les éléments en charge du contrôle des pièces.

Certaines sources ont rapporté que cette opération fait suite à la constatation de la circulation illégale de plusieurs véhicules dans la capitale. Lesquels véhiculent entrent frauduleusement par le Nord-Est du pays et se vendent par le même procédé. « Il est temps de remettre l’ordre », a déclaré un gendarme vraisemblablement mécontent.