Tchad : Abakar Abdelkérim Daoud nommé chef d’état-major général des armées

Le général de division Abakar Abdelkrim Daoud a été nommé chef d’état-major général des armées tchadiennes, jeudi 30 janvier à l’issu d’un décret présidentiel.

Abakar Abdelkérim vient remplacer du général de corps d’armée Taher Erda, qui a été appelé à d’autres fonctions. Cette nomination arrive après une série d’attaques meurtrières de la secte nigériane Boko Haram.

Cette semaine, une dizaine de soldats tchadiens a trouvé la mort, suite à des accrochages dans la province du Lac avec des présumés combattants de Boko Haram.

Trois soldats tchadiens et une civile ont été tués dans la nuit de mercredi à jeudi dans une attaque attribuée au groupe jihadiste Boko Haram sur l’île tchadienne de Choua, dans le lac Tchad, selon l’armée.

Lundi, six soldats tchadiens ont été tués dans une embuscade sur l’île de Tetewa, toujours au lac Tchad. Une semaine auparavant, une kamikaze avait actionné sa ceinture d’explosifs dans un village de cette province, provoquant la mort de 9 civils.

Le général Abakar Abdelkérim Adam a occupé plusieurs postes, notamment à la tête de commandants de zone de défense et de sécurité ou à l’état-major de l’armée de terre.

Eboulement à Tbesti : le chef d’état-major général des armées visite le lieu du drame

Cinquante-deux morts et sept autres disparus, c’est le bilan de l’éboulement d’une mine d’or à Tibesti. Le général Taher Erda s’est rendu sur le site de l’effondrement le week-end dernier.

Le général Taher Erda, chef d’état-major général des armées a visité le week-end dernier Tibesti où il y a un éboulement d’une mine d’or. Le drame a provoqué la mort de près d’une soixantaine de personnes.

Aux 52 morts annoncés, il faut ajouter d’autres personnes disparues dans les décombres. Ils sont certainement morts, indique le général Taher Erda : « Sept personnes sont encore dans le trou, donc cela fait 59 morts. »

Ladite visite a permis d’avoir plus d’information sur le drame, notamment le mode opératoire des orpailleurs. Selon cet officier supérieur, c’est de la Libye, où ils se sont repliés, que les chercheurs d’or arrivent régulièrement de nuit pour opérer : « Après 18h ils viennent sur le lieu du travail jusqu’à 4h du matin ».

Autre information, la rentabilité des mines traditionnelles serait faible au point où de nombreux orpailleurs qui ont investi dans ce bout de désert – pour certains depuis cinq ans – n’ont, jusque-là pas réussi à dénicher la moindre pépite.