Covid-19: l’ONG Ashoka lance une initiative pour soutenir les entrepreneurs sociaux africains

Ashoka, une ONG des entrepreneurs sociaux leader du monde, vient de lancer l’initiative « Changemakers United Africa », un effort collectif visant à soutenir les entrepreneurs sociaux africains en première ligne pour développer des solutions qui répondent aux problématiques liées à la crise de la Covid-19.Treize Ashoka Fellows (membres) et trois jeunes leaders travaillant sur l’amélioration de l’accès aux soins de santé, l’éducation, la résilience économique, la protection des groupes vulnérables et la transparence, entre autres, ont été sélectionnés pour ce programme, selon une note transmise à APA, samedi. 

Ce programme devrait leur fournir un soutien adapté et une expertise visant à accroître l’impact de leurs projets dans les communautés, souligne la note qui relève à ce jour, que les cas de Covid-19 en Afrique s’élèvent à plus de 1,62 million selon “Africa Centres for Disease Control and Prevention (Africa CDC)”. 

Selon M. Pape Samb, directeur exécutif d’Ashoka Africa « les gouvernements, les entreprises et les entrepreneurs sociaux, les jeunes et les femmes doivent penser, agir et diriger autrement dans ces circonstances incertaines et sans précédent ».

« Nous devons tous apprendre ensemble avec empathie, urgence, confiance et humilité », a-t-il dit, indiquant que Ashoka opère dans le domaine du changement systémique en Afrique afin d’accélérer et étendre les solutions tout en engageant des innovateurs sociaux.

La Covid-19 a considérablement affecté les moyens de subsistance, endommageant les opérations commerciales et les bilans des gouvernements, et a menacé d’inverser les gains de développement et les perspectives de croissance du continent.

Les prévisions avancent que la Covid-19 va déclencher une poussée de l’extrême pauvreté en Afrique. En outre, diverses études prédisent que 12 millions d’Africains supplémentaires pourraient être poussés en dessous d’un revenu inférieur à 1,9 USD (1000 Fcfa) par jour. 

L’entrepreneuriat social se veut un modèle essentiel pour relever les défis sociaux, culturels et environnementaux les plus pressants de la société. Avec la pandémie de Covid-19, les entrepreneurs sociaux ont axé leurs stratégies et services sur les populations les plus touchées par la crise et sur la fourniture de services essentiels.

 « Nous apprenons des entrepreneurs sociaux que pour réussir dans un monde caractérisé par des changements rapides et des incertitudes comme celles causées par la pandémie Covid-19 », a déclaré Ndeye Binta Houma, directrice régionale d’Ashoka Sahel, commentant l’initiative. 

Pour lui, les dirigeants devraient « défendre des modèles d’entrepreneuriat collaboratif intersectoriel pour aider à maximiser l’utilisation des ressources, le bien commun, la justice économique, la sécurité sociale, la gouvernance responsable et réactive ».

Il a ajouté que, conformément à cette vision, un sommet visant à favoriser l’interaction entre les principaux acteurs est prévu en novembre et devrait contribuer à créer des conditions favorables à la croissance d’entreprises sociales durables en Afrique.  

Ce sommet vise à attirer davantage de soutien et d’investissements dans des projets qui inspireront des millions d’Africains à devenir des acteurs du changement qui façonnent des sociétés résilientes, durables et équitables.                                                              

Ashoka est le plus grand réseau mondial d’entrepreneurs sociaux qui proposent des solutions pour de changement systémique et qui travaillent dans différents pays et sur différents sujets. 

Il a été créé en 1981 sur la base de l’idée « Il n’y a rien de plus puissant qu’une nouvelle idée dans les mains d’un entrepreneur ». Aujourd’hui, il dispose d’un réseau mondial de 3 500 Ashoka Fellows dans 85 pays – dont plus de 500 Fellows et jeunes acteurs du changement dans 20 pays d’Afrique.

Ashoka est la cinquième Organisation non gouvernementale la plus influente au monde, selon NGO Advisor, une organisation indépendante de médias basée à Genève. 

Covid-19: le Sénégal invité à augmenter les budgets des secteurs sociaux

Pour une bonne prise en charge des enfants les plus vulnérables dans cette période de pandémie, le Gouvernement sénégalais doit augment les budgets des secteurs sociaux comme la santé et l’éducation, plaident le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et l’ONG Save the Children dans une note conjointe parvenue vendredi à APA.Dans leur document, les deux structures demandent à l’Etat sénégalais d’augmenter les budgets des secteurs sociaux afin de se rapprocher des normes internationales, particulièrement ceux des secteurs de la Santé pour atteindre les 15 % fixée par la Déclaration d’Abuja et de la Protection de l’enfant jusqu’aux 3% fixée par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Elles plaident également pour le renforcement de la continuité des services de santé pour éviter de mettre en danger les progrès enregistrés, par exemple, en matière d’utilisation des services de vaccination ou de baisse de la mortalité néonatale, infanto-juvénile et maternelle.

Justifiant leur plaidoyer, Kenneth Rhodes, Directeur pays de Save the Children a indiqué « les enfants sont surtout touchés par les effets cachés de la pandémie », expliquant que « la perturbation du mode de vie, la perte de revenus et la fermeture prolongée des écoles ont des répercussions qui risquent de ramener en arrière les progrès réalisés depuis plusieurs années, surtout pour les filles. Il est évident que personne ne dispose de toutes les réponses pour la gestion de cette crise mondiale et de ses conséquences. Il en va donc de notre responsabilité collective de concilier relance économique et développement social ».

De son côté, Silvia Danailov, Représentante de l’UNICEF au Sénégal a affirmé que « l’impact de la Covid-19 constitue une réelle menace sur les progrès réalisés au Sénégal en faveur des droits des enfants ». « Nous saluons les efforts de l’Etat du Sénégal et de tous les acteurs œuvrant pour l’assistance et la protection des enfants les plus vulnérables. Nous espérons que nos analyses et initiatives pourront contribuer à soutenir la mise en œuvre des actions déjà identifiées dans le cadre du Plan d’Actions Prioritaires Ajusté et Accéléré (PAP 2A) », a-t-elle affirmé.

Suffisant pour que l’UNICEF et Save the Children demandent un soutien pédagogique renforcé pour les élèves, en particulier les filles, qui n’ont pas pu bénéficier des dispositifs d’apprentissage à distance et une attention particulière pour les élèves en difficulté scolaire et le renforcement de la prise en charge des enfants et jeunes non scolarisés ou déscolarisés sont aussi demandés par les deux organisations.

Pour mieux prendre charge les nouveaux groupes vulnérables composés en majorité d’enfants, il est suggéré l’extension du Registre National Unique pour développer des mesures de protection sociale.

Relance post-Covid-19 : la nutrition reléguée au second plan (ONG)

La prise en charge de la malnutrition reste absente de la majorité des budgets mobilisés pour la réponse contre le Covid-19, alerte l’ONG Action Contre la Faim (ACF), dans un communiqué parvenu ce lundi à APA.La crise consécutive à la pandémie de la Covid-19 ne devrait pas faire oublier les autres maux dont souffre le continent africain, notamment celui de la malnutrition. En effet, selon une analyse conjointe Unicef/Pam sur les impacts combinés de l’insécurité alimentaire et de la Covid-19, le nombre d’enfants en situation de malnutrition aigüe pourrait augmenter de 20%, pour atteindre 15,4 millions en 2020 dans la région. 

Pour pallier une telle éventualité, Action Contre la Faim et ses partenaires ont organisé une rencontre de haut niveau par visioconférence pour mobiliser des parlementaires afin de maintenir la nutrition comme priorité pendant la Covid-19 en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Et pour cause, souligne ACF, certains financements des gouvernements et des bailleurs, préalablement destinés à la prise en charge de la sous-nutrition, ont été utilisés pour financer les réponses immédiates à la crise sanitaire.

Partant de ce constat, les experts techniques conviés à cette rencontre ont insisté sur la nécessité urgente de prioriser et d’intégrer la nutrition dans les plans de réponse Covid-19 et budgets associés, afin de garantir l’accès à des aliments sains et nutritifs, en particulier pour les jeunes enfants, les femmes enceintes et allaitantes, les personnes âgées et les autres groupes à risque. 

De leur côté, les parlementaires ont recommandé aux Etats d’investir dans des solutions durables pour la prévention et la prise en charge de la malnutrition, notamment en favorisant la disponibilité, l’accès et l’utilisation d’aliments nutritifs, sûrs et abordables. 

Par ailleurs, ils se sont engagés, à travers une déclaration signée, à renforcer la sensibilisation sur l’impact de la Covid-19 et la nécessité d’augmenter ou au moins maintenir le niveau de financement alloué à la nutrition, à améliorer la sensibilité des budgets nationaux mobilisés pour la COVID 19 aux questions de sécurité alimentaire et nutritionnelle, tout en assurant la redevabilité du gouvernement sur ces enjeux.

« Le relais doit se faire au niveau de chaque hémicycle, de chaque pays de la région. Leur mobilisation, dans le contexte de la pandémie de la Covid-19, est plus que jamais indispensable pour un engagement fort des gouvernements envers la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire, fléau de la région Afrique de l’Ouest et du Centre », a déclaré, pour sa part, le Représentant Régional d’Action Contre la Faim en Afrique de l’ouest et du centre, Mamadou Diop.

Eswatini : lancement d’un programme d’audit de compétences

Le gouvernement d’Eswatini a lancé vendredi un programme d’audit de compétences qui devrait permettre d’évaluer le niveau et la qualité des compétences disponibles dans le pays.Le ministre du Travail, Makhosi Vilakati, a déclaré que l’exercice est censé identifier les lacunes dans les compétences disponibles à Eswatini et alimenter le développement de programmes visant à lutter contre le chômage dans le pays.

« En reconnaissant l’importance des compétences dans l’économie, le gouvernement a l’intention d’analyser l’ensemble de l’économie d’Eswatini pour déterminer le niveau de la base de compétences, établir la pertinence du placement des compétences et donner des indications sur la productivité des compétences », a déclaré M. Vilakati.

Selon Vilakati, cet exercice devrait aboutir à l’élaboration d’un plan national de développement des ressources humaines qui, entre autres mesures, guiderait les investissements dans l’enseignement supérieur et technique et rationaliserait les plans de formation des entreprises.

 Avec une population de moins de deux millions d’habitants, Eswatini a un taux de chômage d’environ 23%, mais le chômage parmi les jeunes étant estimé à environ 47,4%.

Ce programme est une initiative conjointe du ministère du Travail de la Sécurité sociale et du centre d’analyse et de recherche sur la politique économique d’Eswatini, avec le soutien du ministère de l’Education.

Côte d’Ivoire: 65 morts enregistrés en octobre 2020 dans des accidents (Sapeurs-pompiers)

Le mois d’octobre 2020 s’est achevé avec 2519 interventions du Groupement des sapeurs-pompiers militaires ( GSPM) qui ont recensé 65 morts en Côte d’Ivoire, a appris APA mercredi de source officielle.« Le mois d’octobre 2020 s’achève avec 2519 interventions au total, soit une moyenne journalière de 81,2 interventions. Le total des interventions au 31 octobre 2020 est de 26 716 contre 18 599 à la même date l’an dernier, soit une hausse de 30%. Concernant les victimes, 2409 ont été transportées en octobre 2020 et 65 décès ont été constatés», rapporte le GSPM dans une note d’information.

Selon les pompiers, les principales causes de leurs interventions restent les accidents de la circulation qui constituent à eux seuls 62,88% des sorties, suivis des transports de malades avec 9,45% et des feux avec environ 7%.

A Abidjan, précise la note, les communes de Yopougon (Ouest), Cocody (Est), Abobo ( Nord) et Adjamé (Centre) enregistrent le plus grand nombre d’interventions des pompiers dans le pays pendant le mois d’octobre dernier. Le GSPM conclut en relevant pour ce mois d’octobre 31 fausses alertes et 216 alertes motivées.

Electricité: renforcement des capacités à Abidjan de 120 personnes dont 14 Guinéens

Près de 120 acteurs du secteurs de l’électricité dont 14 Guinéens viennent d’achever une formation visant à renforcer leurs capacités, au Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, un centre régional d’excellence, situé à l’Est d’Abidjan, dans le cadre d’un programme d’interconnexion électrique sous-régional.Cette formation a eu lieu du 5 au 30 octobre 2020 sous le pilotage du Centre des métiers de l’électricité (CME) de Bingerville, par le biais du Système d’échanges d’énergie électrique Ouest-africain (EEEOA ou West African Power Pool  »WAPP » en anglais), selon une note transmise à APA.

Pour la mise en œuvre de ce programme de renforcement des capacités, le secrétariat général de l’EEEOA a obtenu un financement de la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du Projet d’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Leone-Guinée (CLSG).

Et ce, au profit des sociétés nationales d’électricité et des ministères en charge de l’Energie des pays bénéficiaires du projet. Dans cette optique, 105 collaborateurs de Côte d’Ivoire Énergies et 14 personnes en provenance de la Direction nationale de l’électricité (DNE) de Guinée Conakry, ont bénéficié de cette formation. 

Les bénéficiaires de ces formations sont notamment des ingénieurs, des chefs de service, des chefs de département et des directeurs de structure. Ils ont été formés dans les domaines du management des Partenariats Public-Privé (PPP), de la planification stratégique.

Ils ont également été instruits sur la gestion de projet appliquée aux infrastructures électriques, la gestion des pertes techniques des ouvrages électriques (Transport et Distribution), la conception et l’exploitation des réseaux de distribution électrique, la gestion environnementale et sociale ainsi que l’intégration des marchés de l’électricité.

L’EEEOA, le système d’échanges d’énergie électrique Ouest-africain, créé lors du 22e Sommet de la conférence des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO, tenu à Lomé le 10 décembre 1991, a pour mission de promouvoir et développer des infrastructures de production et de transport d’énergie électrique dans la région.

Il a pour objectif d’intégrer l’électricité en vue d’assurer, à moyen et long termes, un approvisionnement en énergie électrique régulier, fiable et à un coût compétitif aux populations et d’assurer la coordination des échanges d’énergie électrique entre les États membres.

Le Centre des métiers de l’électricité de Bingerville (CME, créé en 1970), structure de formation de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE), contribue à la professionnalisation des acteurs du secteur de l’électricité en Afrique. Il s’est vu attribuer le statut de « centre d’excellence » le 24 mai 2017.

Malawi : des femmes journalistes protestent contre la hausse des cas de viols

Les femmes journalistes du Malawi ont défilé mardi dans la capitale Lilongwe et la deuxième ville Blantyre pour protester contre la recrudescence des cas de violence sexuelle et d’autres formes de violence sexiste dans le pays.Les protestations, organisées par l’Association des femmes dans les médias (Awome), ont vu les journalistes remettre une pétition dans les bureaux du ministère du genre à Lilongwe et dans d’autres établissements gouvernementaux.

La présidente d’Awome, Edyth Kambalame, a déclaré que les lois locales devraient être revues pour les rendre suffisamment sévères afin de dissuader les délinquants potentiels de commettre des viols et autres délits sexuels contre les femmes.

Les journalistes qui portaient les pancartes ont été rejoints par des politiciens et des militants de la société civile pendant les manifestations.

Parmi eux, la présidente de l’Assemblée nationale, Catherine Gotani Hara qui a appelé à des efforts concertés pour réduire la violence contre les femmes.

Au Malawi, le nombre de cas d’abus sexuels et de viols d’enfants et d’élèves a atteint un sommet ces derniers mois.

Ethiopie: au moins 200 personnes massacrées par des groupes rebelles

Au moins 200 personnes de l’ethnie Amhara ont été massacrées par les rebelles dans l’Etat d’Oromia, dans l’ouest de l’Ethiopie, a affirmé le gouvernement régional dans un communiqué parvenu à APA mardi.L’institution a déclaré que les rebelles du Front de libération Oromo, connu sous le nom de « OLF Shene », ont perpétré les meurtres dans le district de Guliso dans la localité de Qanqa.

Les familles des victimes qui ont échappé à la violence ont déclaré aux médias locaux que les hommes armés ont rassemblé des résidents de l’ethnie Amhara et leur ont tiré dessus sans discernement pendant au moins une heure.

Les massacres, que les forces de l’opposition ont qualifiés de génocide, se sont produits peu après que des membres de la force de défense nationale ont quitté la région.

Les assaillants auraient utilisé des grenades et des mitrailleuses pour faucher les habitants avant de brûler leurs maisons, selon des témoins oculaires.

« Ils nous ont rassemblés et ont dit qu’ils voulaient discuter avec nous ». Soudain, ils ont commencé à tirer à volonté. Même les enfants et les femmes n’ont pas été épargnés, beaucoup ont été abattus à bout portant », a déclaré un témoin parlant sous le couvert de l’anonymat.

Le Premier ministre Aby Ahmed a exprimé son choc et son indignation face à ces assassinats.

« Les ennemis de l’Éthiopie font tout leur possible pour gouverner le pays ou le ruiner. Un de leurs objectifs est d’apporter le désespoir à notre peuple », a ajouté le Premier ministre visiblement désemparé.

Côte d’Ivoire: nouvelle suspension des manifestations sur la voie publique jusqu’au 15 novembre prochain

En vue de prévenir les risques de troubles à l’ordre public, les marches, sit-in et autres manifestations sur la voie publique sont suspendus sur toute l’étendue du territoire ivoirien sur la période allant du 02 novembre au 15 novembre 2020 inclus, a annoncé lundi dans un arrêté ministériel, le général Vagondo Diomandé, le ministre ivoirien de la sécurité et de la protection civile, par ailleurs, ministre par intérim de l’administration du territoire et de la décentralisation.« Les marches et manifestations sur la voie publique et dans les lieux publics sont soumises au régime de la déclaration préalable », précise  l’article 1 de cet arrêté. 

Les manifestations ou rassemblements de personnes, organisés par les partis et groupements politiques ou les associations légalement constituées dans les lieux fixes, souligne l’article 3 de ce document,  relèvent du régime de déclaration préalable, conformément aux dispositions légales en vigueur et demeurent soumis au droit commun dans le respect des mesures barrières dans le cadre de la lutte contre la Covid-19.

 Les contrevenants à la mesure de suspension prévue à l’article 2 sont passibles de poursuites judiciaires, a averti le général Vagondo.

 C’est depuis le 19 août dernier que le gouvernement ivoirien a décidé de suspendre les manifestations sur la voie publique au lendemain d’une série de manifestations politiques qui ont causé des pertes en vie humaine. Cette mesure avait été prorogée jusqu’au 14 octobre dernier.

Au moins 3 morts dans l’effondrement d’un immeuble à Abobo Baoulé dans le Nord d’Abidjan

Un immeuble s’est effondré à Abobo Baoulé extension dans la commune d’Abobo au Nord d’Abidjan, faisant au moins trois morts et plusieurs blessés, a appris APA lundi de source sécuritaire.Selon la plateforme numérique de la police ivoirienne dénommée « Police Secours», le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) est à pied d’œuvre sur le lieu du drame pour mener les opérations de secours. 

La semaine dernière, rappelle-t-on, trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon, dans l’Ouest d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: les prix de l’essence et du gasoil maintenus à 600 FCFA/litre

Les prix à la pompe du super sans plomb et du gasoil ont été respectivement maintenus comme le mois précédent, à 600 FCFA le litre sur la période du 1er au 30 novembre 2020 en Côte d’Ivoire.L’information est donnée par la direction générale des hydrocarbures placée sous tutelle du ministère ivoirien du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables dans une note  transmise dimanche à APA.

Le prix du  pétrole lampant est lui-aussi resté inchangé à 555 FCFA le litre à l’ambiant. L’ajustement des prix des produits pétroliers en Côte d’Ivoire se fait chaque mois conformément aux dispositions du mécanisme automatique des prix des hydrocarbures sur le marché mondial.

Sénégal : décès du Professeur Iba Der Thiam

L’historien sénégalais est mort, à l’âge de 83 ans, ce samedi 31 octobre à l’Hôpital Principal de Dakar (HPD).Un baobab s’est effondré. Et sur les réseaux sociaux, notamment Twitter, les internautes saluent la mémoire d’un Professeur émérite.

Né à Kaffrine (centre) en 1937, Iba Der Thiam fut un homme politique. Car il est le fondateur du parti CDP/Garap-Gui (Convention des Démocrates et des Patriotes). Il a également été à la tête du Syndicat unique de l’enseignement laïc du Sénégal (Suel) et du Syndicat des enseignants du Sénégal (Ses).

Sous la présidence d’Abdou Diouf, il a occupé le poste de ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Maître de conférences en Histoire moderne et contemporaine à la retraite, Iba Der Thiam était une sommité dans son domaine.

D’ailleurs, il faisait partie du Comité scientifique de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco) en charge de la rédaction de l’histoire de l’Afrique.

Une expertise et une expérience qui ont fait de lui le premier choix aux yeux du président Macky Sall pour piloter le projet de rédaction de l’Histoire Générale du Sénégal : des origines à nos jours.

Rwanda : Des averses et des crues soudaines font des dégâts à Kigali

Des pluies torrentielles et des crues soudaines ont frappé plusieurs parties de la ville de Kigali et de sa périphérie, provoquant d’importantes pannes de courant et détruisant des propriétés et des infrastructures, ont annoncé jeudi les autorités municipales.Les dégâts sont particulièrement graves à Kicukiro et Nyarugenge, les deux principaux quartiers urbains de la ville. Selon les autorités de la ville, Nyabugogo, l’une des banlieues surpeuplées du marché, a été l’une des plus touchées, du fait de sa topographie et à de d’un système de drainage efficace.

De nombreuses rues et trottoirs ont été inondés et les piétons ont dû sauter par-dessus l’eau pour se déplacer dans la ville. Les averses ont provoqué des glissements de terrain dans certaines zones de la ville de Kigali, endommageant des maisons et des routes.

Au-delà de la ville de Kigali, la circulation a été interrompue sur certaines autoroutes en raison de glissements de terrain dans les districts ruraux, selon la police. De janvier à avril de cette année seulement, au moins 140 personnes sont mortes de catastrophes météorologiques, selon les données du ministère de la Gestion des urgences.

Les rapports officiels indiquent que plus de 3 100 hectares de cultures ont été emportés par les eaux de crue et 3 082 maisons endommagées, laissant des milliers de familles déplacées.

Les experts du changement climatique ont déclaré que les derniers effets des risques d’inondations au Rwanda se sont aggravés alors que la récente croissance démographique et la rareté des terres ont poussé les gens à s’installer dans des zones sujettes aux inondations.

Le changement climatique apporte des régimes pluviométriques plus irréguliers et imprévisibles avec des saisons des pluies plus courtes dans le secteur de l’agriculture en grande partie pluviale.

Le Rwanda détecte de nouveaux cas de Covid-19 dans un camp de réfugiés

Un camp accueillant des réfugiés burundais à Mahama dans le district de Kirehe, dans le sud du Rwanda, a enregistré jeudi, 40 nouveaux cas de Covid-19, ont déclaré des autorités sanitaires.Cela en fait le plus grand nombre d’infections dans ce village situé près de la frontière avec la Tanzanie, ont déclaré des responsables de la santé dans un rapport obtenu par APA à Kigali. Les rapports officiels indiquent que plus de 50.000 réfugiés vivent dans le camp, ce qui en fait le plus grand du Rwanda.

Depuis fin septembre, les réfugiés sont rentrés chez eux. S’il existe des mesures strictes au Rwanda, un pays qui maintient la fermeture de sa frontière, au Burundi, la situation semble être tout le contraire.

Aucun masque n’est porté au Burundi où il y a peu ou pas de mesures restrictives et le gouvernement affirme que le virus est sous contrôle. Pour le Rwanda, le nombre total d’infections a atteint 5.129 avec 45 nouveaux cas, notamment dans les camps de réfugiés de Mahama enregistrés au cours des dernières 24 heures.

Le camp de Mahama est divisé en 25 villages, avec un minimum de sept chefs dans chacun d’eux, selon l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Massacre de Kumba : le Cameroun en deuil national samedi

Le président camerounais Paul Biya a décrété une journée de recueillement le 31 octobre prochain en la mémoire des enfants tués samedi dernier à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest.Le chef de l’Etat a signé le décret hier mercredi, annonce Cameroun Tribune. Ainsi sept jours après le drame de Kumba, la nation camerounaise va marquer le moment, avec les drapeaux qui seront mis en berne sur toute l’étendue du territoire national.

Samedi dernier, des assaillants ont attaqué la classe de sixième du Complexe scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango, tuant sept élèves âgés de 9 à 12 ans, selon le gouvernement qui accuse les combattants séparatistes. Pour l’ONU, le bilan s’établit à huit morts.

Par ailleurs, onze autres enfants ont été blessés au cours de l’attaque. « Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs », expliquait au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.

Une délégation ministérielle, conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, s’est rendue dans la zone mardi. Elle a été accueillie à l’hôpital régional de Buea par des cris de douleur d’une adolescente qui a reçu deux balles sur le postérieur et le bras. Au cours de l’attaque, les auteurs ont également utilisé des machettes, d’après les éléments diffusés dans un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).

Le Sud-Ouest est l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.

Les combats, mais aussi les exactions et meurtres de civils par les deux camps, ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.

Des étudiants sensibilisés à Abidjan sur les dangers de la migration irrégulière

L’organisation des Nations-Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a organisé, mercredi à Abidjan, une journée d’informations et d’échanges au cours de laquelle des étudiants issus notamment de l’Institut des sciences et techniques de la communication (ISTC Polytechnique) et de l’Université Félix Houphouët-Boigny, ont été sensibilisés sur les dangers de la migration irrégulière.Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre de la semaine dédiée  « à l’information aux médias », vise a renforcer l’accès à l’information et à sensibiliser les jeunes à s’éloigner de la migration  irrégulière pour saisir les opportunités d’emplois offertes par les autorités étatiques. 

« La migration irrégulière est chère et dangereuse. Nous souhaitons promouvoir la sensibilisation et lutter contre la désinformation», a indiqué dans un discours d’ouverture de ces échanges,  Anne Lemaistre, la représentante du bureau de l’UNESCO à Abidjan. 

Poursuivant, elle a relevé, en plus de la sensibilisation,  l’importance de l’accès à l’information, estimant que « beaucoup se sont adonnés à la migration irrégulière du fait de la désinformation. 

Mme Lemaistre a conclu en assurant que « l’autonomisation des jeunes et des femmes sont notre cheval de bataille ». De son côté, Mme Ouattara qui  représentait Mamadou Touré, le ministre ivoirien de la de la promotion de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, a appelé la jeunesse ivoirienne à saisir les opportunités d’emplois créées par le gouvernement ivoirien. 

« La majorité des migrants irréguliers qui partent de notre pays sont des jeunes… Le gouvernement est résolument engagé à œuvrer pour l’autonomisation des jeunes », a promis Mme Ouattara estimant que s’adonner à la migration irrégulière, « c’est aller à la recherche d’un paradis illusoire ». 

Des témoignages d’anciens migrants et des panels d’échanges, dont celles portant sur les thèmes de « Partir de zéro et gagner sa vie » et « Comment être outillé pour détecter les fausses informations sur la migration irrégulière » ont été au menu de cette rencontre.

Cameroun : le gouvernement réconforte les victimes de l’attaque de Kumba

Une délégation ministérielle du Cameroun s’est rendue mardi à Kumba, une ville de la région anglophone du Sud-Ouest où sept écoliers ont été massacrés samedi 24 octobre.La mission conduite par le ministre de l’Administration territoriale, Atanga Nji Paul, a été accueillie par des cris de douleur d’une adolescente à l’hôpital régional de Buea. Elle fait partie des enfants qui ont survécu à l’attaque du Complexe scolaire Mother Francisca International Bilingual Academy de Fiango. Elle a reçu deux balles, sur le postérieur et le bras entièrement pansé. Comparé à sept ou huit de ses camarades, elle peut s’estimer chanceuse ainsi que onze autres enfants qui ont été blessés au cours de l’attaque.

« Leur état est relativement stable. On a opéré certains d’entre eux. D’autres vont perdre l’usage de leurs membres inférieurs », explique au Monde Afrique Chamberlin Ntou’ou Ndong, préfet du département de la Mémé dont Kumba est le chef-lieu.

Le ministre de l’Administration territoriale a tenu à rassurer les parents des victimes, notant que « la nation entière est à (leurs) côtés ». Sur Cameroon Tribune, Atanga Nji Paul souligne que « le président de la République (leur) a demandé de (leur) dire (qu’ils ne sont) pas seuls dans cette épreuve ».

« Nous venons de découvrir la face hideuse du terrorisme », a-t-il ajouté, avant de les inviter à se montrer « intraitables vis-à-vis de ces bandits ».

Pour les ministres des Enseignements secondaires et de l’Education de base, Nalova Lyonga et Laurent Serge Etoundi Ngoa, le but recherché par les auteurs de la barbarie est de saper l’embellie observée dans la reprise de l’école dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ils ont appelé ainsi les pouvoirs publics à mettre fin à cette « tentative malsaine ».

Selon les éléments diffusés dans un communiqué du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), les assaillants étaient en même temps munis de machettes. Ils ont tué sept élèves âgés de 9 à 12 ans, d’après les chiffres du gouvernement, qui accuse les combattants séparatistes. Mais selon l’ONU, le bilan s’établit à huit morts après l’attaque de la classe de sixième de l’établissement secondaire privé.

Le Sud-Ouest est l’une des deux régions anglophones du Cameroun, avec le Nord-Ouest, plongées dans une guerre civile depuis trois ans. Des groupes séparatistes et l’armée s’affrontent dans ces deux régions où vit l’essentiel de la minorité anglophone, dont une partie s’estime marginalisée par la majorité francophone du pays.

Les combats, mais aussi les exactions et meurtres de civils par les deux camps, ont fait plus de 3000 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile, selon de nombreuses ONG.

Un véhicule fait une chute dans la lagune à Abidjan occasionnant trois morts

Un véhicule de type pick-up a fait mercredi une chute dans la lagune à Abidjan depuis un pont provisoire mis en place dans le cadre de la construction du 4e pont d’Abidjan, occasionnant trois morts, selon le Groupement des sapeurs pompiers militaires (GSPM).Le drame a eu lieu dans la matinée, après qu’un véhicule de type 4×4 s’est engagé sur le chantier de la construction du 4e pont, reliant la commune de Yopougon à celle du Plateau, le centre des Affaires d’Abidjan, depuis le pont provisoire, avec trois personnes à bord.

Après une intervention du GSPM, le véhicule a été repéré à 10 mètres de profondeur avec un victime décédée. Les deux autres, coincées à bord de l’engin succomberont plus tard après avoir été ressorties de l’eau avec le véhicule par une manœuvre à l’aide d’une grue.

Ethiopie : des peines diverses pour les auteurs de la tentative d’assassinat du PM Abiy Ahmed

Un tribunal éthiopien a prononcé mardi des peines de prison allant de 5 ans à la réclusion à perpétuité contre cinq personnes reconnues coupables de la tentative d’assassinat déjouée du Premier ministre Abiy Ahmed.Les contrevenants ont été reconnus coupables d’avoir tué deux personnes et blessé plus de 150 autres en lançant une grenade lors d’un rassemblement organisé le 23 juin 2018 en soutien au Premier ministre Abiy.

En conséquence, Tilahun Getachew, qui a lancé l’explosif en direction du Premier ministre mais qui n’a réussi qu’à atteindre la foule, a été condamné à la réclusion à perpétuité, Les quatre autres individus ont été condamnés à des peines d’emprisonnement sévères allant de 5 à 23 ans. En conséquence, le tribunal a condamné Getu Girma, Brhanu Jafar, Bahiru Tola et Desalgn Tesfaye respectivement à 23, 22, 17 et 5 ans d’emprisonnement.

Le meeting de soutien a été organisé à Addis-Abeba pour remercier le Premier ministre Abiy Ahmed d’avoir introduit dans le pays une réforme exceptionnelle, trois mois après son arrivée au pouvoir. La grenade avait entraîné une forte explosion quelques minutes après que le Premier ministre Abiy a prononcé un discours devant ses supporters.

Rwanda : Un suspect clé de génocide arrêté aux Pays-Bas

Joseph Mugenzi, l’un des suspects recherchés du génocide rwandais a été arrêté aux Pays-Bas, a annoncé mardi l’International Crimes Team de la police néerlandaise.Le suspect âgé de 71 ans qui prétendait être un ancien employé de banque et propriétaire d’une pharmacie à Kigali en 1994 a été arrêté mardi, a confirmé la police néerlandaise dans un document officiel obtenu par APA à Kigali.

Le Rwanda a demandé l’extradition de Joseph Mugenzi pour des crimes commis lors du génocide de 1994 contre les Tutsi.

Les rapports indiquent que le suspect vit aux Pays-Bas depuis 2000 où il a également assumé différents rôles au sein du groupe d’opposition en exil en tant que président des FDU-Inkingi, un groupe politique non enregistré qui est connu pour avoir ouvertement nié le génocide contre les Tutsi au Rwanda.

Mugenzi a été jugé et condamné par contumace par un tribunal Gacaca pour crimes de génocide. Il est toutefois éligible à un nouveau procès s’il devait être extradé vers le Rwanda, a-t-il précisé.

Selon le parquet néerlandais, le fugitif avait obtenu l’asile en 2000.

En 2013, le Service néerlandais de l’immigration et de la naturalisation (IND) a révoqué le permis de séjour qui lui avait été accordé après que le ministère néerlandais des Affaires étrangères a publié un message officiel à son sujet.

Le Rwanda avait demandé aux Pays-Bas de remettre plusieurs criminels, pour expliquer leur rôle dans le génocide de 1994 contre les Tutsis et qui a fait plus d’un million de morts.

Trois morts après l’effondrement d’un immeuble en construction à Yopougon dans l’ouest d’Abidjan

Trois personnes dont un bébé ont perdu la vie après l’effondrement d’un immeuble de quatre étages en construction à la cité verte dans la commune de Yopougon ( Ouest d’Abidjan), a annoncé mardi le Groupement des sapeurs-pompiers ( GSPM) dans une note d’information.Selon les « soldats du feu», qui précisent que les opérations de recherche se poursuivent, l’immeuble s’est effondré sur une buvette adjacente où habiterait le gérant et sa famille. En juin dernier, rappelle-t-on, un immeuble de trois étages s’était effondré à Abatta village dans l’Est d’Abidjan.

Une fake news sur un couvre-feu national sème la panique au sein de la population ivoirienne

Une fake news (fausse information) annonçant un couvre-feu sur l’ensemble du territoire national ivoirien à partir de lundi soir à 20h00, heure locale et Gmt, et relayée sur les réseaux sociaux, a semé la panique au sein de la population, dans un contexte électoral tendu.Selon cette fake news qui a circulé sur  les réseaux sociaux, «pour des raisons inconnues, ce lundi 26 octobre 2020 rafle général sur le territoire national ivoirien à partir de 20h (…) Restez chez vous ». Contactées par APA, les forces de l’ordre ont formellement démenti cette information.

« La persistance de cette fausse information a fait que je suis très vite rentré à la maison aux environs de 20h30. Mais, une fois dans mon quartier, je constate que la vie est normale. Il n’y a aucun policier ou gendarme dans les rues. C’est en ce moment que j’ai réalisé que c’était faux ce couvre-feu annoncé sur les réseaux sociaux » a expliqué à APA, Samuel Kouakou, un habitant de Koumassi, dans le Sud de la capitale économique ivoirienne, qui ne regagne d’ordinaire son domicile qu’après 22h00.

Toutefois, le couvre-feu instauré à Dabou, ville située à 50 km à l’ouest d’Abidjan où de violents affrontements intercommunautaires ont fait 16 morts et 67 blessés la semaine dernière, a été reconduit par un arrêté préfectoral jusqu’au 30 octobre prochain.

A moins de quatre jours du premier tour de l’élection présidentielle ivoirienne du 31 octobre prochain, l’opposition ivoirienne maintient son mot d’ordre de désobéissance civile pour récuser la candidature du président sortant Alassane Ouattara qu’elle juge illégale au regard de la nouvelle constitution ivoirienne.  

Le parti présidentiel, le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) estime de son côté qu’il s’agit du premier mandat de M. Ouattara dans la troisième République.

Pour ce scrutin, quatre candidats ont été retenus, le 14 septembre 2020, par le Conseil constitutionnel sur 44 postulants. Il s’agit de M. Alassane Ouattara du RHDP, de l’indépendant Kouadio Konan Bertin dit KKB, du président du Front populaire ivoirien (FPI, opposition) Pascal Affi N’guessan et du président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition), Henri Konan Bédié.

Présidentielle ivoirienne : 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur, annonce la CEI

Quelque 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leurs cartes d’électeur sur la période du 14 au 25 octobre 2020, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs inscrits sur la liste électorale ivoirienne, a annoncé lundi, la Commission électorale ivoirienne ( CEI, organe électoral) dans un communiqué.« La CEI informe la communauté nationale et internationale qu’au terme de la période de distribution des  cartes d’électeur du 14 au 25 octobre 2020, 3 084 288 électeurs ont effectivement retiré leur carte, soit 41,15% des 7 495 082 électeurs», a indiqué l’institution électorale ivoirienne. 

Conformément aux dispositions du Code électoral, ajoute le communiqué,  les électeurs qui n’ont pas pu retirer leur cartes d’électeur, pourront le faire, le 31 octobre 2020, jour du scrutin dans leur bureau de vote respectif. 

La CEI a conclu en rappelant que  les lieux de vote au nombre de 10 815  et les  bureaux de vote au nombre de 22 381 restent inchangés sur le territoire national et à l’étranger. 

Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévue le 31 octobre prochain. L’opposition ivoirienne a appelé au boycott de cette élection. Quatre candidats sont en lice. Il s’agit d’Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. 

Sénégal : la mort de migrants clandestins crée l’émoi

L’explosion, au large des côtes sénégalaises, du moteur d’une pirogue transportant vendredi près de 200 migrants vers l’Espagne, a causé de nombreux morts.Le mystère pèse encore sur le nombre exact de jeunes ayant succombé à l’explosion d’une des deux pirogues interceptées vendredi par la Marine nationale au large de Dakar et de Mbour (ouest). Selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa), la première pirogue contenait « 111 migrants clandestins (…), tous des hommes dont plusieurs mineurs, qui ont été débarqués à la Base navale puis remis à la Police nationale ».

La seconde, sur laquelle portent les craintes, a été découverte vers 9h30 par un patrouilleur espagnol qui se trouvait dans la zone, à 80 km au large de Mbour, suite à un incendie qui s’est déclaré à bord de la pirogue ». Selon les médias locaux, elle transportait 200 personnes. L’accident aurait fait au moins une vingtaine de morts. Les victimes sont principalement des habitants du quartier Pikine de la ville de Saint-Louis (nord).

Dans son communiqué, la Dirpa souligne que « 51 personnes » ont pu être secourues et amenées à la Base navale Amiral Faye Gassama de Dakar. D’autres rescapés ont été également récupérés et transportés par des pirogues présentes sur les lieux, mais « leur nombre n’est pas encore connu », affirme-t-elle. Les patrouilleurs de la Marine nationale ont toutefois poursuivi les recherches sur la zone, « mais n’ont pas trouvé de corps sans vie ». En revanche, le site Dakaractu note que sept cadavres étaient identifiés.

Plusieurs journaux comme EnQuête ont titré ce lundi sur cette « hécatombe ». Sud Quotidien pointe la « résurgence de Barça ou Barsakh » (Barcelone ou la mort). Prenant le contre-pied de ceux qui « pensent à une recrudescence du phénomène », des analystes soutiennent dans ce journal que le tragique « voyage n’a jamais connu de répit malgré la Covid-19 ».

Dimanche, dans la soirée, le chef de l’Etat Macky Sall a exprimé dans les réseaux sociaux son « émotion » suite à cette tragédie, non sans déplorer « la perte de plus d’une dizaine de jeunes ».

Après avoir présenté ses « condoléances émues aux familles éplorées », le président de la République a assuré que « toutes les dispositions seront prises par le gouvernement pour les aider à surmonter cette dure épreuve ». Toutefois, il n’a pas convaincu beaucoup d’internautes qui se sont attaqués à sa politique d’emploi pour les jeunes.

Candidat à l’élection présidentielle en 2012, Macky Sall s’était engagé à créer 500.000 emplois s’il est élu. Mais plusieurs opposants affirment qu’il a échoué depuis son accession à la magistrature suprême. Certains de ses proches, comme le ministre conseiller Mor Ngom, comptabilisaient jusqu’en 2018 la création de « 336.000 emplois » sur le nombre initial promis.

En outre, ce nouvel accident maritime a fait réagir l’ambassadeur de France au Sénégal, Philippe Lalliot. En visite à Kaolack, au centre du pays, il s’est dit choqué par le retour des vagues de migrants tentant d’aller en Europe au péril de leur vie.

« C’est toujours terrible de retrouver cette jeunesse au fond de la mer. (…) Oui à l’immigration régulière. Parce que celle-là elle est une richesse pour nos deux pays. Mais non à l’immigration irrégulière parce que celle-là, elle est une calamité pour nos deux pays. Donc, non au trafic, non à la fraude, non à ces pirogues qui partent n’importe comment. Et qui sont, en fait, l’exploitation à la fois d’une misère et d’une envie », a affirmé le diplomate.

Côte d’Ivoire: hommage à feu Sidiki Diakité, ministre de l’Administration et du territoire, en présence de Ouattara

Un hommage national à la mémoire de feu Sidiki Diakité, ministre ivoirien de l’Administration du territoire et de la décentralisation, a eu lieu lundi à la Primature, en présence de présidents d’institutions, notamment Alassane Ouattara, son épouse, le Premier ministre et les membres du gouvernement.L’ultime hommage à l’illustre disparu s’est notamment tenu à l’avenue principale de la Primature, où étaient également réunis parents et proches. M. Sidiki Diakité, décédé le 23 octobre 2020, a été élevé au grade de commandeur de l’ordre national, à titre posthume.

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a procédé à un recueillement devant sa dépouille, enveloppée du drapeau national. Préfet hors grade, et préfet d’Abidjan, Sidki Diakité a été nommé en juillet 2017 au gouvernement. 

Nommé ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Sidiki Diakité, à l’issue d’un réaménagement du gouvernement, passera en septembre 2019 les charges de la sécurité au général Vagondo Diomandé, actuel ministre de la Sécurité et de la protection civile. 

Le ministre Vagondo Diomandé a rendu hommage à « un grand commis de l’Etat, un serviteur loyal, un travailleur infatigable, un collègue humble et discret » qui s’en est allé, en pleine campagne pour l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. 

Dans un témoignage, le préfet André Eponon Assoumou, préfet dans la Région du Poro (nord ivoirien), a avec beaucoup d’émotions salué « un grand serviteur de l’Etat, mort à la tâche après plus de 30 ans de vie administrative ».

La cérémonie funèbre a été marquée par un défilé militaire d’une section de la Garde républicaine, de l’armée de terre, de la marine nationale, de la gendarmerie nationale et une section des commandos parachutistes.  

Une sonnerie en hommage aux morts, exécutée par la section musique de la Garde républicaine, a mis fin à la cérémonie funèbre qui a débuté à 10h00 (GMT, heure locale) pour s’achever aux environs de 11h30. Cet hommage national a fait place au transfert de la dépouille à Grand-Bassam où l’inhumation est prévue après la prière musulmane de 13h30. 

Eswatini lève l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool

Le gouvernement Eswatini a levé lundi l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool, mais a appelé au strict respect des mesures visant à contenir la propagation de la pandémie de coronavirus.Dans un communiqué, le gouvernement a déclaré que les bars et autres établissements seraient désormais autorisés à vendre de la bière, mais que « l’alcool ne sera vendu que pour un usage domestique ».

« Il est interdit de boire dans les lieux publics, lors des pique-niques et de l’organisation de fêtes à la maison », indique le communiqué. Les résidents de l’hôtel ne doivent consommer de l’alcool que dans leur chambre, a-t-il déclaré.

On s’attend à ce que les entreprises de boissons alcoolisées « imposent le port de masques et l’observation de la distanciation sociale par toutes les personnes qui pénètrent dans leurs locaux et veillent à ce qu’il n’y ait pas de flânerie dans leurs locaux ».

Dans une autre mesure, le gouvernement a appelé les Swatis à éviter de boire dans la même bouteille, car cela pourrait conduire à la propagation de la Covid-19. « L’alcool doit être servi dans des verres et strictement sans partage », indique le communiqué.

La levée de l’interdiction de la vente et de la distribution d’alcool s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement visant à rouvrir l’économie et les autres activités socio-économiques à la suite d’un confinement national imposé en avril dernier pour contenir la propagation de la Covid-19.

Côte d’Ivoire : 16 morts et 67 blessés dans les affrontements de Dabou (Gouvernement)

Les affrontements intercommunautaires de Dabou, ville située à une cinquantaine de km à l’ouest d’Abidjan ont fait 16 morts et 67 blessés, a annoncé samedi soir, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, le général Vagondo Diomandé.Selon le ministre Diomandé qui s’exprimait au journal télévisé de 20h00 de la première chaîne de télévision de la  Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, service public), 52 individus ont été interpellés ainsi que 12 fusils de calibre 12 et 70 machettes saisis.

Il a par ailleurs, annoncé que trois maisons d’habitation, une ferme avicole et dix véhicules de transport en commun ont été incendiés lors de ces incidents qui se sont déroulés de lundi à mercredi alors que la campagne électorale bat son plein en vue de l’élection présidentielle du 31 octobre prochain.

Le 20 septembre 2020, des responsables de partis et groupements politiques de l’opposition ont lancé un appel à la désobéissance civile qui se traduit par des actes constitutifs d’infractions pénales, a poursuivi le ministre de la sécurité et de la protection civile, soulignant que « de nombreuses violences ont été constatées dans certaines villes de notre pays ».

« Ainsi, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020, la circonscription de Dabou a été le théâtre d’incidents d’une extrême gravité. Ces faits se sont caractérisés par les atteintes à la vie, à l’intégrité physique des personnes ainsi que de leurs biens, à l’entrave à la liberté de circulation, aux pillages et incendies »  a déploré le général Vagondo Diomandé.

Face à cette situation, a-t-il ajouté, « un important dispositif des forces de l’ordre a été déployé ainsi que l’instauration d’un couvre-feu dans le département de Dabou » où «plusieurs biens ont été emportés dans les villages de Agneby et de Kpass.»

Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d’individus non-résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l’intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire, a expliqué le ministre.

Selon lui, « les investigations se poursuivent en vue de rechercher et interpeller aussi bien ceux qui commettent personnellement ces actes, que ceux qui incitent à les commettre en donnant des instructions ou en suscitant leur réalisation par des promesses de moyens financiers ».

« Tous ces acteurs subiront la rigueur de la loi » a-t-il prévenu, rassurant « les populations que toutes les mesures nécessaires sont prises en vue de la protection des biens, des personnes et des institutions de la République ».

Présidentielle ivoirienne: le CNDH annonce le déploiement de 1500 observateurs

Le Conseil national des droits de l’homme ( CNDH), une autorité administrative indépendante qui a pour mission de promouvoir, protéger et défendre les droits de l’homme en Côte d’Ivoire, a annoncé vendredi à Abidjan, qu’il déploiera pour l’élection présidentielle du 31 octobre prochain, 1500 observateurs répartis dans 7500 lieux de vote pour un taux de couverture de 70% du territoire national.« Le CNDH déploiera 1500 observateurs dans 7500 lieux de vote avec un taux de couverture de 70% du territoire national. Les observateurs du CNDH observeront le respect des droits de l’homme avant, pendant et après le scrutin présidentiel du 31 octobre au 1er novembre 2020», a indiqué dans une conférence de presse,  Namizata Sangaré, la présidente du CNDH. 

Poursuivant, elle a souligné que cette mission de son institution a pour objectif de contribuer à la consolidation de la paix en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, Mme Sangaré, a fait savoir que cette mission vise entre autres, à observer  le respect des droits de l’homme, documenter les entraves aux droits électoraux et recenser tous les cas de violations des droits de l’homme pendant et après ce scrutin présidentiel.

 « Nous avons choisi de faire un déploiement de proximité. Le plan de déploiement prend en compte les 31 régions et les deux districts», a-t-elle ajouté. Répondant dans la foulée à la question d’un journaliste sur les violences préélectorales en Côte d’Ivoire, elle a souhaité l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière sur ces faits. 

« Nous trouvons cela déplorable et nous sommes d’accord qu’une enquête soit ouverte », a-t-elle soutenu. Le scrutin présidentiel ivoirien est constitutionnellement prévu le 31 octobre prochain avec quatre candidats en lice, notamment, Alassane Ouattara, Kouadio Konan Bertin, Henri Konan Bédié et Pascal Affi N’Guessan. Les deux derniers candidats cités, issus tous les deux de l’opposition,  ont appelé au boycott de cette élection.

Côte d’Ivoire: plus de 27.000 branchements sur 165.000 exécutés dans le cadre du Programme eau pour tous

Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire, initié par l’Etat ivoirien, et lancé depuis mai 2020, a permis plus de 27.000 branchements au réseau d’eau potable sur 165.000 attendus, selon une note de la Société de développement de l’eau en Côte d’Ivoire (Sodeci).Le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire a été lancé depuis le 08 mai 2020 et « ce sont 165 000 branchements à réaliser en 18 mois, répartis dans 155 sous-quartiers » dans le pays.

Ces sous-quartiers, où résident des populations vulnérables,  devraient bénéficier de ce programme social innovant, qui a pour but d’améliorer l’accès à l’eau potable en Côte d’Ivoire.

« Depuis le lancement des travaux, ce sont 27 382 branchements qui ont été exécutés, matérialisant ainsi le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.  Afin de s’enquérir de la bonne exécution des travaux et mesurer l’impact du projet sur le quotidien des familles bénéficiaires, le ministre de l’Hydraulique, M. Laurent Tchagba, accompagné du directeur général de la Sodeci, Ahmadou Bakayoko, a récemment effectué une visite des chantiers réalisés.

Ces visites de terrain ont eu lieu du 15 au 16 octobre 2020 sur les sites de  M’Badon (Riviera), Micao (Yopougon), Anonkoua Kouté (Abobo), Adjahui (Port Bouet), Mossikro (Attécoubé), dans le District d’Abidjan.

Un tarif social 

Lorsque « les habitants viennent se faire enregistrer, juste après, dans deux ou trois semaines, ils ont leur compteur d’eau », a expliqué M. Ahmadou Bakayoko,  lors de la visite. 

Il a fait savoir que « le tarif est social et environ 2000 ménages sont concernés ici à M’Badon. Mais dans d’autres zones dont Yopougon Micao et Abobo Anonkoua-Kouté entrent dans le programme ».

« Avec 10.000 F CFA, nous avons le compteur d’eau au lieu de 167.000 F CFA, c’est une grâce pour nous. Nous disons merci au président de la République pour cette opportunité. Car, nous avons l’eau potable et nous pouvons éviter plusieurs maladies », a déclaré Jonas Assi au nom de la chefferie de Adjahui.

Cette visite, ajoutera-t-il, « nous rassure, et cette allégresse sera encore plus vive lorsque nous constaterons que les compteurs sont tous posés pour le bonheur des populations ».

La Sodeci accompagne l’Etat de Côte d’Ivoire dans sa mission de service public auprès des populations. Et ce, dans le cadre d’un partenariat public-privé.

Soucieux du bien-être des populations, l’Etat affiche par ailleurs son engagement aux côtés des ménages vulnérables, en leur offrant des possibilités souples d’accès à l’eau potable.

Résultats obtenus 

En termes de linéaires de réseaux posés, ce sont 250 Km tout diamètre confondu enregistrés sur tout le grand Abidjan (sur 883 km au total) soit 28% de taux d’exécution. La société prévoit plus de 30% à fin octobre 2020.

Le nombre de clients enrôlés se chiffre à 46 068,  tandis que le nombre de clients encaissés est de 41 501 soit 90% de taux d’encaissement par rapport aux enrôlements.

Le nombre de branchements exécutés est établi à 27 382 sur 165 000 à faire en 18 mois. Quant au nombre de personnes impactées, il est prévu 300 000 à fin octobre 2020.

Pour réussir cette mission, tout en renforçant et son image d’entreprise citoyenne, engagée dans le développement durable, la société a déployé 150 agents dédiés exclusivement au programme.

Ce programme est un défi pour l’entreprise qui envisage d’être une référence en Afrique dans la gestion des services publics d’eau et d’assainissement.

En Côte d’Ivoire, elle s’est engagée à accompagner l’émergence économique du pays, promue par les dirigeants. Ce qui devrait lui permettre d’être le meilleur partenaire de l’Etat en matière de gestion des services publics de l’eau et de l’assainissement.  

Abonnement et branchement

L’abonnement suit un cheminement. Des équipes terrains munies de tablette font du porte à porte pour l’enrôlement technique des clients.

Ensuite, les clients sont conviés à un stand pour terminer la procédure d’enrôlement et payer leur abonné. Troisièmement, l’équipe technique planifie et exécute les branchements du client.

Dès que le branchement est exécuté les informations clients sont migrées dans la base clientèle pour sa prise en compte dans le Programme eau pour tous en Côte d’Ivoire.

Ce programme donne aux populations des 155 sous-quartiers éligibles une offre unique qui s’étend sur 18 mois (du 1er juin 2020 au 31 décembre 2021), dans la limites des 165.000 branchements prévus.

La longueur maximale autorisée du réseau au point de livraison est de 18 mètres. 

L’implication de la société aux côtés de l’Etat pour la réussite du « Programme APTF », traduit un engagement RSE fort de l’entreprise pour le bien-être des populations et pour l’économie nationale.

Côte d’Ivoire: « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire (officiel)

Le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko, a annoncé vendredi le « décès subit » du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, à l’entame d’un meeting électoral, devant des artisans à Abidjan. »J’ai le grand regret de vous annoncer le décès subit de Sidiki Diakité, ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, décès intervenu cet après-midi », a dit M. Hamed Bakayoko, au Palais de la culture de Treichville, dans le Sud d’Abidjan, où il devrait faire un meeting dans le cadre de la présidentielle du 31 octobre 2020.

M. Hamed Bakayoko a annoncé cette nouvelle « dans la  consternation », rendant un hommage à M. Sidiki Diakité, « un grand serviteur de l’Etat, un homme affable, courtois, disponible et c’était également un très proche collaborateur du président de la République », Alassane Ouattara, candidat du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp, pouvoir) à cette présidentielle.  

Après l’annonce du décès du ministre Sidiki Diakité, le meeting n’a plus eu lieu. Seulement, Mme Aissatou Cissé, entrepreneur, a libéré une motion, appelant le secteur des artisans à élire Alassane Ouattara le 31 octobre 2020. Le premier ministre n’a pas préciser les circonstances de son décès.