Covid-19: sobre célébration de l’an 61 de l’indépendance en Côte d’Ivoire

La cérémonie commémorative du 61e anniversaire de l’Indépendance de la Côte d’Ivoire s’est tenue samedi sur l’esplanade de la présidence de la République à travers une prise d’armes, en raison de la résurgence des cas de Covid-19.

Le Premier ministre Patrick Achi représentait le chef de l’Etat Alassane Ouattara, absent pour cause de confinement suite à un contact avec un sujet déclaré positif au Covid-19, lors de cette prise d’armes symbolique qui a marqué les festivités de l’indépendance. 

Le ministre d’Etat, ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara, était également absent. Suite à un contact avec un cas positif à la Covid-19, il s’est également mis en confinement selon les recommandations sanitaires en vigueur.  

La cérémonie de prise d’armes’d’armes opérée sur l’esplanade de la présidence de la République au Plateau, le quartier des Affaires d’Abidjan, s’est déroulée environ 15 minutes, en présence de présidents d’institutions et d’officiers généraux. 

Abidjan: Kandia Camara « déterminée » à développer la cité d’Abobo

Élue le 12 juillet 2021 première femme maire d’Abobo (Nord d’Abidjan), Kandia Camara a traduit vendredi sa reconnaissance aux conseillers municipaux, se disant « déterminée » à développer la cité. »Vous avez désigné Kandia Camara, elle est pleine de bonne volonté, déterminée, elle aime se battre mais, elle seule, ne peut pas relever les défis d’Abobo et développer Abobo, elle a besoin du soutien de toute la population », a-t-elle dit.

Devant les populations, elle a assure qu’elle ferait sa part, mais voudrais compter sur toutes les couches de la commune, se confiant entre autres aux chefs de communauté, aux guides religieux, aux organisations des femmes et des jeunes.  

« Je suis déterminée à faire en sorte que vous puissiez vivre dans de meilleures conditions », a-t-elle insisté, ajoutant avoir « beaucoup d’espoirs parce qu’ à Abobo, nous avons un homme qui est prêt à tout pour Abobo ». 

Cet homme, dira-t-elle, est le président Alassane Ouattara, qui l’a désigné pour être candidate au poste de maire d’Abobo. Il lui a d’ailleurs affirmé qu’ elle peut dire aux Abobolais qu’ ils peuvent compter sur lui.  

Le 12 juillet 2021, l’ensemble des membres du Conseil municipal s’est réuni et a unanimement porté son choix sur elle, tous les conseillers de toutes les tendances politiques.

La cheffe de la diplomatie ivoirienne, Kandia Camara, a exprimé sa reconnaissance et sa gratitude à tous les conseillers et toutes les conseillères, tout en faisant observer qu' »ici, le plus important, c’est la commune d’Abobo ».  

Mme Kandia Camara a rendu un hommage à feu le Premier ministre Hamed Bakayoko, le précédent maire d’Abobo qui a fait beaucoup de réalisations en si peu de temps. 

L’on pouvait entendre dans la foule « le golden boy », comme on le surnommait, alors qu’ elle témoignait de ses oeuvres. Le nouveau maire a rappelé qu’il a été mis en place un plan d’urgence pour Abobo, qui a commencé sous Hamed Bakayoko. 

Ce plan devrait permettre de doter la commune d’Abobo de routes, d’eau potable, d’électricité, de lycées, de centres de santé et de formation professionnelle ainsi que d’autres infrastructures d’intérêt public.   

« Nous demandons aux jeunes d’avoir des projets » ainsi qu’ aux femmes, se disant prête à les accompagner, avant de souhaiter aux populations une bonne fête de l’indépendance. 

Daouda Sidibé, président du Comité d’organisation, a renchéri en disant merci aux populations pour leur engagement et leur dévouement lors des élections législatives de mars 2021 qui ont vues le liste du Rhdp (pouvoir) remporter ces joutes électorales.  

Si cette liste conduite par Mme Kandia Camara, le maire, a « triomphé de façon brillante, c’est parce qu’elle était défendue par un directeur de campagne exceptionnel, un grand monsieur, un leader généreux, Hamed Bakayoko », a-t-il déclaré. 

Mme Kandia Camara a annoncé le concerto de l’indépendance à la place de la maire d’Abobo, où plus d’une cinquantaine d’artistes locaux et d’ailleurs presteront. Le pays célèbre ce samedi le 61e anniversaire de son indépendance. 

An 61 d’indépendance: Ouattara gracie plus de 3 000 détenus

Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a déclaré vendredi avoir gracié plus de 3.000 détenus, dans un discours à la Nation, à la veille du 61e anniversaire de l’indépendance du pays.

M. Ouattara a dit avoir « procédé à la signature d’un décret accordant une remise gracieuse de peines à 3.000 condamnés », précisant qu’il s’agit de détenus dont la peine restant à exécuter est inférieur ou égal à un an. 

« Cette mesure ne concerne pas les personnes condamnées pour des crimes de sang », a fait savoir le chef de l’Etat Alassane Ouattara.    

« Je note la mise sous contrôle judiciaire ou en liberté provisoire par des juridictions compétentes de 69 inculpés détenus suite aux événements survenu à l’occasion de l’élection présidentielle d’octobre 2020 », a-t-il dit. 

 Il a relevé avoir également procédé ce vendredi 6 août 2021, à la « signature d’un décret accordant la grâce à neuf personnes condamnées pour des infractions commises à l’occasion de ces mêmes événements ».  

L’examen de la situation d’autres personnes encore détenus se poursuit, a-t-il rassuré. L’ancien président Laurent Gbagbo avait plaidé pour la libération des prisonniers de la crise postélectorale de 2010-2011, mais ces détenus devront encore attendre.    

Le président ivoirien a insisté dans son son discours sur « la nécessité de renforcer la cohésion sociale en vue de consolider l’atmosphère de paix » dans le pays.  

« Je me réjouis de toutes les initiatives visant à l’apaisement », a-t-il poursuivi, affirmant qu’il ne ménagerait aucun effort pour cela mais « dans le respect de la loi et des institutions » de la République. 

Côte d’Ivoire: un bus électrique va relier Yopougon à Bingerville

Le ministère ivoirien des Transports prépare actuellement un appel d’offre en vue de la mise en oeuvre d’un projet de « Bus rapid transit (BRT) », un bus électrique devant relier Yopougon à Bingerville, une ligne qui s’étend de l’Ouest à l’Est d’Abidjan.

Ce projet est conduit par un Comité de suivi et de pilotage du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA), qui a tenu jeudi une session dans les locaux du Cabinet du ministère des Transports afin de réajuster le Plan de travail et le budget annuel (PTBA). 

Il intervient dans le cadre du Projet de mobilité urbaine d’Abidjan (PMUA) qui est à sa première année d’exécution depuis sa mise en vigueur le 13 février 2020. Dix-huit activités sur 37 prévus dans le PTBA avaient été entamés, mais les 19 autres n’avaient pas connu un début d’exécution.

Un peu plus de 18 mois après la première session, le Comité de suivi et de pilotage tient cette séance pour « réviser ses objectifs et avoir un PTBA qui soit calé en fonction » des contraintes budgétaires et de la réalisation des délais.   

Le Comité avait soutenu qu’un coup d’accélérateur devrait être mis en oeuvre au niveau des différentes composantes techniques. Et ce, afin d’être dans les délais de travaux programmés au profit des populations. 

Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale, qui lors de sa dernière mission a relevé que l’avancement des activités étaient « globalement satisfaisant malgré quelques contraintes majeures qui ont agi sur les délais ».  

Les activités connaissent une « bonne progression » selon le Comité de suivi dont les spécialistes travaillent avec diligence pour lancer l’appel d’offre des travaux du Corridor du « bus rapid transit » ainsi que le recrutement de l’opérateur qui aura la charge d’exploiter ce BRT. 

Ce projet dont certaines études préparatoires sont terminées, consiste par ailleurs à « renforcer » la Société des Transports abidjanais (SOTRA, publique), à professionnaliser le transport artisanal et à développer le capital humain.  

Quelques modifications devraient avoir lieu, selon le Comité qui mentionne que ce projet prévoit une flotte de 2.000 taxis et 1.000 « gbakas (mini-cars) ». Une « révision » de la convention de la SOTRA est aussi envisagée pour l’adapter à l’avènement du BRT et du métro d’Abidjan. 

La finalisation du Projet du bus électrique et le recrutement du Conseil en transaction relatif au partenariat public privé sont en cours. Le Comité assure être avancé sur le Code du projet, les études de base et les études techniques en vue de soutenir le projet. 

M. Romain Kouakou, directeur général de l’Autorité de la mobilité urbaine d’Abidjan et coordonnateur du PMUA, a indiqué  à la presse que les objectifs prévoyaient un budget de 11,6 milliards Fcfa dans le budget de pilotage 2021.

Il a insinué que le projet vient de démarrer et en 2022, les grands travaux devraient être engagés d’où le budget a connu une baisse d’environ 6 milliards Fcfa parce que des études clés seront reportées en 2022, mais « cela n’enlève en rien la progression » du PMUA. 

Le Projet de mobilité urbaine d’Abidjan a également en charge le suivi et le pilotage du Projet du Métro d’Abidjan. La dernière session du Comité de suivi et de pilotage du PMUA s’est tenue le 20 novembre 2020. 

Afrique du Sud : Jacob Zuma hospitalisé

L’ancien président sud-africain en détention au centre correctionnel d’Estcourt dans le KwaZulu-Natal, a été admis à l’hôpital.Zuma, âgé de 79 ans purge une peine de quinze mois de prison pour « outrage à la justice » qui enquêtait sur la corruption à grande échelle pendant ses neuf années au pouvoir (2009-2018). Il s’était rendu le 8 juillet dernier à la police après sa condamnation le 29 juin dernier par la justice sud-africaine.

« En tant qu’ancien président, les besoins en soins de santé de M. Jacob Zuma nécessitent l’intervention des services de santé militaires sud-africains », a indiqué ce vendredi le ministère des Services correctionnels.

« Cela a été le cas depuis son admission au centre correctionnel d’Estcourt. Une observation de routine a conduit à l’hospitalisation de M. Zuma », a ajouté le ministre qui n’a pas précisé la durée de cette hospitalisation.

Le centre correctionnel d’Estcourt est un établissement de catégorie moyenne B, qui accueille des détenus jeunes et adultes, le centre dispose d’une section hospitalière.

Le rationnement de l’électricité «définitivement terminé» en Côte d’Ivoire

Le rationnement de l’électricité est «définitivement terminé » en Côte d’Ivoire où le gouvernement est en pourparlers pour doter le pays d’une «centrale froide de 200 mégawatts».

L’annonce a été faite, mardi à Abidjan, par le ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Thomas Camara qui a co-animé une conférence de presse avec son collègue de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, porte-parole du gouvernement.

«Aujourd’hui, avec les actions menées, nous avons le plaisir de vous annoncer que le rationnement de l’électricité est définitivement  terminé en Côte d’Ivoire », a annoncé le ministre Thomas Camara, présentant les excuses de son ministère et celles du gouvernement aux populations et aux industriels.

Selon lui, ce rationnement de l’électricité qui a commencé le 10 mai 2021, n’aura duré que 45 jours pour les ménages et moins de 3 mois pour les industriels.

La Côte d’Ivoire a fait face à un déficit d’électricité de plus de 200 Mgw dû à une insuffisance d’eau dans les barrages hydroélectriques du pays, en raison de la sécheresse et à des pannes sur des ouvrages.

« Je voudrais saluer la résilience des Ivoiriens, la confiance qu’ils placent en l’Etat », a renchéri le ministre de la Communication, des médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly.  « Toutes les dates annoncées pour la fin du rationnement de l’électricité ont été respectées », s’est félicité M. Coulibaly, également porte-parole du gouvernement.

« La crise énergétique est terminée depuis le 09 juillet 2021. Ce n’est plus un prétexte pour augmenter les prix» des produits, a lancé le ministre Thomas Camara.  

Le gouvernement ivoirien étudie en ce moment l’option d’acheter ou de louer une centrale froide afin d’assurer la continuité de la fourniture de l’électricité en cas de situation pareille.

La fin de la crise énergétique permet à la Côte d’Ivoire d’augmenter sa fourniture électrique aux pays de la sous-région, a ajouté le ministre Camara.

A ce propos, il a indiqué que la capacité qui a été réduite à 60 mégawatts pendant la crise énergétique a décollé cette semaine pour aller vers 100 mégawatts, et devra atteindre les 200 mégawatts en septembre en direction des certains pays de la sous-région.

Un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité, obéissant à « trois grands principes », a été mis en place le 10 mai 2021 sur instruction du ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, pour juguler la crise énergétique.

En vue d’une gestion efficace de la situation, la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) a mis en place deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée de dimanche du programme de rationnement.

Les efforts déployés ont permis à la compagnie, à partir du 12 juin 2021, de passer à moins de 5% des clients résidentiels touchés par le rationnement par plage de 6h, et à plus de la moitié des clients de ne plus être rationnés du tout.

Les clients rationnés n’étaient plus impactés que seulement deux à trois fois par semaine. A partir du 19 juin 2021, les clients rationnés sont passés à moins de 1% par plage de 6h. Ce qui a permis à 80% des clients basse tension de ne plus être rationnés. Et, les clients rationnés n’étaient alors touchés qu’une à deux fois maximum par semaine.

Depuis le 26 juin 2021, le rationnement par plage de 6h des clients basse tension s’est pratiquement arrêté.

Concernant les industriels, un allègement constant du programme de rationnement a été mis en œuvre avec le concours du comité de veille composé des principaux acteurs des secteurs de l’énergie, de l’industrie, du commerce et du patronat.

Les périodes hebdomadaires d’alimentation ont progressivement augmenté, passant de 48h les deux premières semaines, à 64h les deux semaines suivantes, pour se situer à 96h depuis début juin jusqu’à la fin définitive du rationnement le 09 juillet 2021.

Engouement autour des canaux digitaux pour juguler cette crise énergétique 

En outre, des canaux d’accès à l’information ont été mis en place, notamment un site pour l’information des ménages (monelec.ci), un site pour les clients industriels (monelecpro.ci) et un numéro vert gratuit (800 800 22) pour tous les clients, a rappelé lors de cette conférence de presse, le directeur général de la CIE, Ahmadou Bakayoko.

Selon les statistiques, le site monelec.ci a enregistré plus de 1 million de requêtes, le numéro vert gratuit plus de 10 600 appels, tandis que 100% des industries concernées ont consulté leur programme en ligne.

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire vient de sortir de l’épreuve du rationnement.

Sénégal : grave accident de la circulation sur la Nationale 2

La collision entre un car de transport en commun « Ndiaga Ndiaye » et un minibus a fait plus d’une dizaine de morts et plusieurs blessés graves.Le bilan est lourd. L’accident survenu tôt ce matin sur la route de Ndioum (nord) a fait 11 morts, dont 7 femmes et plusieurs personnes blessées. Parmi ces derniers, deux grièvement atteintes, sont en réanimation.

Les circonstances réelles de l’accident ne sont pas encore connues. Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye a annoncé, dans un communiqué, se rendre sur les lieux du sinistre.

Il a par ailleurs rappelé aux conducteurs quelques règles de sécurité à respecter en période d’hivernage où les pluies sont récurrentes et les chaussées glissantes.

Sur son compte Twitter, le président Macky Sall a exprimé sa « douleur suite au terrible accident de la route tôt ce matin au croisement de Guédé et de la RN2 à Podor ».

Il a profité de l’occasion pour présenter ses condoléances aux familles des 11 personnes décédées et souhaiter prompt rétablissement aux blessés.

RDC : collision entre un camion et un bus

Un accident de la route dans l’ouest de la République démocratique du Congo (RDC) a causé la mort de 33 personnes.Le drame s’est produit sur l’une des principales routes de ravitaillement de Kinshasa, la capitale, dans la nuit de samedi à dimanche. Selon le chef de la police de circulation routière de la province du Kwango, le capitaine Antoine Pululu, l’accident est survenu « à une dizaine de kilomètres du pont Kwango » dans la village de Kikwit à 530 kilomètre de Kinshasa.

Les « trente-trois personnes ont été calcinées par le grand feu provoqué par la collision entre un gros véhicule transportant du carburant et un bus bondé », a précisé l’officier de police.

« Nous n’avons pu récupérer que des crânes, parce qu’il était impossible de retrouver les autres parties des corps. Nous les avons enterrés dignement ce matin (lundi) à Kibuba », a indiqué une autre source policière qui a participé à la mise en terre des victimes.

Le dernier accident d’un camion-citerne, qui avait causé la mort de 53 personnes, avait eu lieu sur l’axe routier stratégique Kinshasa-Matadi en octobre 2018, à 120 kilomètres de la capitale.

Détenus: une libération ce 7 août « serait peut-être trop tôt » (Gbagbo)

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo pense qu’une libération des détenus de la crise postélectorale de 2010-2011, pour cette fête de l’indépendance, « serait peut-être trop tôt », mais Alassane Ouattara fera tout pour les libérer le plus tôt possible.

M. Gbagbo s’exprimait, lundi, au quartier général du Front populaire ivoirien (FPI, opposition), son parti, à Cocody-Attoban, dans l’Est d’Abidjan, devant des dizaines de femmes de détenus civils et militaires de la crise postélectorale de 2010-2011 et de 2020. 

L’ancien président ivoirien qui a eu un entretien avec M. Ouattara le 27 juillet 2021, a rapporté que le chef de l’État lui a confié qu’il allait « étudier » la question de la libération de ces détenus, mais pour le moment il examinait le cas de ceux qui ont été arrêtés au moment des élections de 2020. 

« Je pense que pour cette fête de l’indépendance (7 août) qui arrive dans quelques jours, ce serait peut-être trop tôt, mais il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible », a déclaré M. Gbagbo, ajoutant « c’est la réponse qui m’a été faite ».

Pour lui, « à cette réponse, c’est de prier pour que nos frères, nos amis, nos camarades, nos époux soient libérés ». Et, il plaide d’autant plus volontairement qu’il connaît la prison, car avant la CPI, il était détenu et même déjà en 1969.

« En Afrique, quand tu n’es pas issu de la classe dirigeante et que tu fais la politique, on t’arrête, or moi je ne suis pas issu de la classe dirigeante,  je me suis battu pour arriver (au poste de président), et ça veut dire que j’ai heurté plusieurs fois la tranquillité de ceux qui dirigeaient », a-t-il relevé.

Il a martelé qu' »un pays, où le droit de déranger les gouvernants n’est pas reconnu aux citoyens, un tel pays ne se développe pas », soutenant que pendant dix ans à la tête de la Côte d’Ivoire, il n’a fait mettre en prison aucun homme politique. 

« La voie de notre développement se trouvent dans la liberté que les gens ont de s’opposer à une politique et quand on ne leur reconnaît pas cette liberté, il n’y a pas de développement au bout », a-t-il poursuivi.

« Prenez courage. Je suis arrivé, je fais un programme que je déroule, le point actuel, c’est de me battre pour la libération de tous les prisonniers d’opinion. Il y en a qui sont des amis et il y en  a qui sont des adversaires, mais leur place n’est pas en prison », a-t-il lancé.

Il a insisté que « la place des hommes politiques n’est pas en prison ». Déclinant son prochain programme, M. Laurent Gbagbo a fait savoir qu’il luttera pour d’autres sujets, notamment pour le retour des exilés. 

« Votre initiative constitue un acte de réconfort sans précédent pour nous les épouses et parents qui subissent au quotidien, depuis dix ans, les tortures morales et psychologiques », a affirmé Mme Georgette Dogbo Blé, a au nom des femmes des détenus.

Mme Dosso Seydou, épouse d’un détenu de Générations et peuples solidaires (GSP), un mouvement citoyen créé par Guillaume Soro, et récemment dissout par la justice ivoirienne, a traduit le cri de cœur des femmes de détenus.

Mère de six enfants, et vendeuse d’aubergine au marché, Mme Dosso a informé l’assistance que cela fait 18 mois que son mari est détenu à la prison d’Abidjan, expliquant avec émotion qu’elle « souffre » et l’année précédente, son premier fils n’a pu terminer ses études parce que sa scolarité n’a pas été soldée.

Plusieurs cadres du FPI étaient aux côtés de leur mentor, entre autres, Assoa Adou, secrétaire général d’une frange du parti, Dano Djedje, Laurent Akoun et Armand Ouégnin. Des avocats proches de la formation dont Agathe Barouan, conseil de M. Gbagbo à la CPI, étaient également présents. 

La CPI abandonne ses poursuites contre Simone Gbagbo

La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé jeudi l’abandon du mandat d’arrêt visant Simone Gbagbo dans l’affaire de crimes contre l’humanité perpétrés lors des violences postelectorales ivoiriennes de 2010 à 2011.

Dans un communiqué, la juridiction pénale internationale informe les États à qui il a été notifié le mandat d’arrêt contre Mme Simone Gbagbo,  qu’il « n’est plus en vigueur ».

Par conséquent, les juges de la Cour ont ordonné de « retirer les demandes d’arrestation et de remise » concernant l’ex-Première dame de Côte d’Ivoire. 

Cette mesure intervient suite à la décision du procureur sur la « demande d’annulation du mandat d’arrêt » contre Simone Gbagbo, à l’encontre de qui l’accusation avait déposé une demande d’arrestation le 7 février 2012.

Le 29 février 2012, la Chambre préliminaire III avait délivré un mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo. Mais, suite à un refus des autorités ivoiriennes, son transfèrement n’a pas eu lieu. 

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et son co-accusé Charles Blé Goudé, ont été acquittés définitivement le 31 mars 2021. Depuis le 17 juin 2021, M. Gbagbo est rentré en Côte d’Ivoire. 

27e Congrès UPU: la connectivité Internet d’Abidjan aux capitales « validée »

Le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, Roger Adom, a assuré mercredi que les tests de connectivité Internet d’Abidjan vers les capitales du monde sont « validés » pour la tenue du 27e Congrès de l’Union postale universelle (UPU), face à la presse.

« Les tests ont été bons et validés par l’Union postale universelle », a indiqué M. Roger Adom, lors d’une conférence de presse, attestant le test de la connectivité d’Abidjan et toutes les capitales du monde.

Cela, dira-t-il, pour « rassurer que tous ceux qui vont se connecter de manière virtuelle pendant trois semaines auront toutes la qualité du réseau Internet ». Pour ce congrès,  la Côte d’Ivoire attend quelque 750 personnes en présentiel.

Une mission de l’UPU était en mai et en juin à Abidjan pour tester la connectivité, la partie sécurité, la partie sanitaire et l’hébergement, a souligné le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation.

Près de 2 000 personnes issues des différentes délégations seront connectées de manière virtuelle, a fait observer M. Roger Adom, soulignant que cela est dû à la crise sanitaire de Covid-19 qui verra un congrès « hybride ».

En temps normal, le congrès de l’Union postale universelle regroupe 2000 à 3000 personnes. La Côte d’Ivoire qui abrite cet événement du 9 au 27 août 2021, entend donner un « rayonnement » à ce rassemblement que l’Afrique reçoit pour la deuxième fois en 87 ans. Le slogan du 27e Congrès de l’Union postale universelle est « l’Afrique vous invite, la Côte d’Ivoire vous accueille ».

Le 27e Congrès de l’UPU comprendra quatre étapes principales. Le 9 août, aura lieu la cérémonie d’ouverture en présence de Alassane Ouattara, ensuite une conférence ministérielle le 10 août et le 11 août, les travaux en commission, puis le vote des résolutions.

Près de 250 résolutions seront analysées, discutées et traitées pendant ces trois semaines, a relevé le ministre ivoirien de l’Économie numérique, des télécommunications et de l’innovation, mentionnant qu’à partir du 25 août, est prévu le vote pour le renouvellement des instances de l’UPU.

L’UPU est une organisation des Nations Unies qui regroupe 192 pays. En 1934, l’Égypte a accueilli le premier congrès africain. La Côte d’Ivoire, elle, accueille cet événement pour la première fois sous l’ère post-coloniale.

Sénégal : Macky Sall réaménage le Conseil constitutionnel

Le président de la République a procédé à la nomination de trois nouveaux membres au Conseil constitutionnel.La plus haute juridiction du pays ne comptait plus que quatre membres avec le décès d’une magistrate en janvier et l’expiration des mandats de deux juges.

Pour permettre au Conseil constitutionnel de fonctionner correctement, Macky Sall a nommé mardi, la magistrate Aminata Ly Ndiaye, précédemment premier Président de la Cour d’Appel de Thiès, pour terminer le mandat de feue Bousso Diao Fall, décédée le 3 janvier 2021.

Mamadou Badio Camara, ancien Premier président de la Cour suprême et Youssoupha Diaw Mbodji, ancien Premier avocat général près la Cour suprême, remplacent le Professeur Ndiaw Diouf, vice-président du Conseil constitutionnel et le juge Mandiogou Ndiaye qui ont achevé leur mandat de six ans.

Par ailleurs, poursuit le communiqué du conseil des ministres, Seydou Nourou Tall, professeur des universités, déjà membre du Conseil constitutionnel, est nommé vice-président de l’institution.

En procédant à ces nominations, Macky Sall espère mettre fin au débat sur la compétence de cette institution qui apprécie la conformité des lois et des engagements internationaux à la Constitution.

Certains juristes avaient soutenu que le Conseil ne pouvait pas statuer sur les lois, ou réguler la démocratie et l’Etat de droit du fait de l’absence de trois de ses membres. En effet, l’institution judiciaire qui ne comptait que quatre Sages au lieu des sept, avait rejeté le 22 juillet dernier, le recours de l’opposition parlementaire sur le nouveau code pénal et le code de procédure pénale, adoptés le 25 juin dernier à l’Assemblée nationale. 

Côte d’Ivoire: de retour d’exil, Boga Sako mis sous contrôle judiciaire

De retour d’exil, le 9 juillet 2021, le président-fondateur de la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie politique (FIFHOP), Gervais Boga Sako, a été mis sous contrôle judiciaire dans l’affaire du « 3e mandat et du CNT (Conseil national de transition) ».

« Dr Boga Sako Gervais a été donc mis sous contrôle judiciaire et la procédure suit son cours », renseigne une note de l’organisation, signée par ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené.

« S’étant présenté le mardi 27 juillet (2021) pour une audition, assisté de ses avocats Me Roselyne Aka-Serikpa et Me Hervé Gouamené, le juge d’Instruction lui a notifié les chefs d’accusation qui se résument en des déclarations au sujet du 3ème mandat et du CNT », souligne la note.

Rentré d’exil le vendredi 9 juillet 2021, le président de la FIDHOP, Dr Gervais Boga Sako « fait l’objet d’une convocation depuis le 16 juillet devant une juridiction d’instruction à Abidjan », rapporte la note. 

 Le CNT avait été mis sur pied par l’opposition ivoirienne après l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, aux fins de protester contre « un troisième mandat » de M. Alassane Ouattara. Il a été dissout après une ferme réaction du pouvoir. 

Plusieurs responsables politiques avaient fait l’objet de poursuite, interpellés et mis sous contrôle judiciaire. Dr Boga Sako est visé par des chefs d’accusation pour son rôle joué, depuis l’exil, dans cette instance, jugée illégale par le parquet.

La Guinée déclare la fin de l’épidémie Ebola

Le gouvernement guinéen avait officiellement déclaré, le 14 février dernier, la résurgence d’Ebola au sud du pays.Deux mois de bataille acharnée ont suffi pour venir à bout du virus Ebola qui sévissait à Gouécké, à 42 km de N’zérékoré (sud). « Je suis heureux de déclarer solennellement au nom du Chef de l’Etat, la fin de la résurgence de l’épidémie de la maladie à virus Ebola en Guinée. En effet, depuis 90 jours, aucun cas positif n’a été notifié après la sortie du dernier malade du centre de traitement », a soutenu le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah.

Les expériences acquises entre 2014 et 2016 ont grandement contribué à cette victoire contre l’épidémie. Durant cette période, la Guinée et ses voisins, le Libéria et la Sierra-Leone, avaient durement été frappés par la maladie à virus Ebola.

« La gestion efficace de cette résurgence de la maladie à virus Ebola a montré les performances acquises par notre système de surveillance après la terrible épreuve de 2014-2016. Nous devons tous œuvrer à préserver et à améliorer ces acquis dans l’optique de riposter efficacement contre toute épidémie et urgence de santé publique », a indiqué M. Lamah.

Parmi les 16 cas confirmés et 7 cas probables, 12 décès ont été enregistrés après cette résurgence.

Quatre-vingt-dix jours de surveillance consolidée ont encore été décrétés afin d’avoir la totale assurance de la fin de la maladie à virus Ebola dans le pays.

Côte d’Ivoire: Cissé Bacongo nommé ministre-conseiller spécial

L’ex-ministre Ibrahima Cissé Bacongo a été nommé, lundi, ministre-conseiller spécial du président Alassane Ouattara.

Cette nomination de M. Bacongo intervient à la veille de la rencontre entre le président Alassane Ouattara et l’ex-président Laurent Gbagbo au palais présidentiel d’Abidjan-Plateau.  

Ibrahima Cissé Bacongo, également député-maire de la commune de Koumassi, dans le sud d’Abidjan, est chargé des affaires politiques.

Auparavant, il a été ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avant d’être nommé ministre de la Fonction publique et de la réforme administrative.

Electricité : la Chine rentre en rationnement pendant que la Côte d’Ivoire en sort

La Chine, confrontée à une énorme pénurie d’électricité due à des conditions météorologiques extrêmes, rationne l’électricité, pendant que la Côte d’Ivoire sort de l’épreuve du rationnement.

 Les changements climatiques ont des impacts à l’échelle mondiale. Les limites strictes récemment imposées à l’utilisation du charbon et la hausse de la demande d’énergie en Chine, portent un coup au réseau électrique du pays, rapporte un article de CNN Business.

Le déficit énergétique, selon cette parution, pourrait perdurer des mois durant, mettre à mal la reprise économique du pays, peser sur le commerce mondial, surtout sur l’Afrique et en particulier la Côte d’Ivoire qui importe beaucoup de produits de la Chine.

Un contrôle de sécurité effectué à l’échelle nationale avant le 100e anniversaire du Parti communiste, a entraîné des suspensions massives des mines de charbon dans toute la Chine, exacerbant les tensions sur l’approvisionnement en charbon.

Le plan de relance économique de Pékin, axé sur les infrastructures, est très gourmand en carbone, selon Lauri Myllyvirta, analyste principal du Centre de Recherche sur l’Energie et l’Air pur.

De janvier à mai 2021, la consommation d’électricité dans le sud de la Chine a connu une hausse de 21 % par rapport à la même période en 2019, au regard des données du Réseau électrique du Sud de la Chine, une structure en charge de la gestion du réseau public.

Aujourd’hui, le charbon participe encore à la production de l’électricité du pays à hauteur de 60%. Selon ses engagements face au changement climatique, le gouvernement envisage de réduire la consommation de charbon pour atteindre son objectif de neutralité carbone d’ici à 2060.

Cette limitation de l’utilisation du charbon a coïncidé avec une soif d’énergie due au rajeunissement de l’économie et à des conditions météorologiques extrêmes, ce qui crée une tension croissante entre la demande et l’offre.

 

Réchauffement climatique 

Les températures exceptionnellement élevées dans certaines régions en Chine ont entraîné une augmentation de la demande d’électricité des personnes utilisant davantage la climatisation et la réfrigération.

Pendant ce temps, la production d’énergie est mise à rude épreuve. Les sources d’énergie renouvelables, telles que l’hydroélectricité, ont été entravées par la sécheresse.

Certaines autorités locales ont prévenu que le rationnement de l’électricité pourrait durer jusqu’à la fin de l’année. Ainsi, les restrictions ont contraint des entreprises à fermer leurs portes quelques jours par semaine.

L’analyste Myllyvirta, cité par CNN Business, mentionne que la province du Yunnan, par exemple, a eu du mal à retenir l’eau dont la localité a besoin dans ses réservoirs.

La région de Guangdong est aussi touchée. Au moins neuf autres provinces ont déclaré faire face à des problèmes similaires, notamment le Guangxi et le centre de production du Zhejiang.

Cela a obligé les autorités régionales à annoncer des restrictions d’énergie dans une région de Chine de la taille du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France et du Japon réunis.

La Chine n’est pas le seul pays à subir le réchauffement climatique. La Côte d’Ivoire, un Etat situé en Afrique de l’Ouest, a connu une longue saison sèche qui a occasionné une baisse du niveau d’eau dans les barrages hydro-électriques du pays.

Le ministère ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, a instruit la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) à l’effet de mettre en place un programme de rationnement de la fourniture de l’électricité.

Le 10 mai 2021, la CIE a instauré un programme de rationnement de la fourniture d’électricité, comprenant deux plages horaires de rationnement d’une durée de 6 heures, ensuite une alternance hebdomadaire des plages horaires et une exclusion de la journée du dimanche du programme de rationnement.

Le succès de ce programme de rationnement a amené le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’énergie, Thomas Camara, à annoncer début juillet 2021 la « fin du rationnement de la fourniture d’électricité dans les ménages », à l’issue d’une rencontre avec le Premier ministre de Côte d’Ivoire, Patrick Achi.

A niveau des industriels, la fin du rationnement était prévue pour le 15 juillet 2021. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire a retrouvé un plein régime dans la fourniture de l’électricité depuis le 9 jullet.

Le Maroc connaît depuis la semaine du 5 juillet 2021, une vague de chaleur ayant entrainé une hausse de la consommation de l’électricité selon l’Office national de l’électricité et de l’eau (ONEE), qui a relevé des records de consommation d’électricité mi-juillet.

La demande de l’énergie électrique au Maroc affiche un accroissement important durant les périodes estivales, ce qui s’explique essentiellement cette année par une utilisation massive de la climatisation dans les secteurs tertiaires.

Cette forte consommation est constatée aussi au niveau résidentiel et dans les pompages agricoles pour les besoins d’irrigation et ce, en raison des fortes chaleurs qu’enregistrent actuellement la quasi-totalité des régions du Royaume.

Le record de la pointe du soir a été enregistré le 12 juillet 2021 et a atteint 6.710 MW à 21h45 soit une hausse de 270 MW par rapport à celui de l’année 2020.

Durant la même journée, la puissance maximale appelée à la pointe du matin a atteint 6.634 MW à 12h00 en hausse de 279 MW par rapport à celle enregistrée durant l’année précédente.

 

Conséquences économiques 

Le Bureau national des statistiques de la Chine indique que la pénurie d’électricité a même contribué à un ralentissement de la croissance de l’activité industrielle en chine en juin.

Cette pénurie d’électricité risque d’aggraver les retards de livraison qui peuvent être ressentis dans le monde entier, a déclaré Henning Gloystein, directeur de l’énergie du climat et des ressources à Eurasia Group.

La pression est d’autant plus forte que le Guangdong a déjà vu ses ports à conteneurs incroyablement actifs, engorgés par une épidémie de Covid-19.

Les réductions de production et la perspective de délais de livraison non respectés dans toute la Chine risquent également de peser sur une chaîne d’approvisionnement mondiale déjà tendue.

Les commerçants en Côte d’Ivoire importent beaucoup de la Chine. Surtout en fin d’année, des produits pour satisfaire la forte demande, pourraient connaître un retard de livraison si la situation perdure.

La Côte d’Ivoire également commerce avec le Maroc. Un impact prolongé sur la fourniture d’électricité pourrait aussi aggraver les retards de livraison au niveau des marchands.

L’arriéré d’expédition pourrait prendre des mois à se résorber et entraîner des pénuries pendant la saison des achats de fin d’année. Cela laisse peu de place à d’autres problèmes, comme les pénuries d’électricité.

Les centrales électriques hésitent à produire beaucoup d’électricité lorsque le charbon qu’elles brûlent est cher : Pékin contrôle le coût de l’électricité et les producteurs ne peuvent pas simplement augmenter leurs prix.

Il s’agit de la pire pénurie d’énergie en Chine depuis 2011, lorsque les sécheresses et la flambée des prix du charbon ont forcé 17 provinces ou régions à réduire leur consommation d’électricité.

Bénin : décès de Rosine Soglo, l’ex-première dame

Rose-Marie Honorine Vieyra s’est éteinte à l’âge de 87 ans, dimanche 25 juillet, dans sa résidence à Cotonou.L’ancienne première dame souffrait de problèmes cardiovasculaires et avait été admise dans une clinique de Cotonou depuis plusieurs jours. Alors que son état de santé s’était dégradé, elle a demandé à rentrer chez elle à Cotonou où elle est décédée dimanche vers 16 heures selon son entourage.

Plus qu’une première dame, cette avocate issue d’une famille afro-brésilienne, a été de tous les combats politiques auprès de son mari Nicéphore Soglo, premier président démocratiquement élu président du Bénin entre 1991 et 1996.

Celle qui était affectueusement appelée « Maman » par ses proches, a fondé le 24 mars 1992, la Renaissance du Bénin (RB), un parti politique pour accompagner son mari Nicéphore Soglo à la tête du pays. L’ancien président béninois, en séjour médical à Paris, a rendu hommage à une « battante ». « C’est cette femme-là qui m’a permis d’être solide », a-t-il témoigné.

Le président béninois Patrice Talon, qui entretient des relations très tendues avec la famille politique de Rosine Soglo, a salué la mémoire de la défunte. « Nous garderons d’elle l’image d’une femme brave et exceptionnelle. Au nom de la Nation, je présente mes condoléances attristées au Président Soglo, aux enfants Léhady et Galiou, ainsi qu’aux familles Vieyra et Soglo » a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Constamment élue députée depuis la création de son parti, cette dame de fer, réputée pour son franc parler, avait annoncé son retrait de la vie politique à cause des problèmes de santé et notamment la perte de la vue en janvier 2019.

Mali : l’agresseur d’Assimi Goïta mort en détention

L’homme qui a tenté d’assassiner le président de la transition malienne est décédé dimanche au cours de sa garde à vue.L’auteur de l’agression contre le colonel Assimi Goïta est « malheureusement décédé », informe un communiqué du gouvernement malien. L’assaillant, d’apparence jeune et dont l’identité n’a pas été dévoilée, a été rapidement appréhendé mardi par les services de sécurité après la prière de la fête du Sacrifice dans la Grande mosquée de Bamako. Il avait tenté d’égorger le chef de l’Etat de transition.

Au cours des investigations « qui ont permis de mettre en évidence des indices corroboratifs », son état de santé « s’est dégradé » après son admission au centre hospitalier universitaire (CHU) Gabriel Touré puis au CHU du Point G, situés dans la capitale malienne. « Une autopsie a été immédiatement ordonnée pour déterminer les causes de son décès », ajoute le document.

Par ailleurs, le gouvernement rassure « que son décès ne fait pas obstacle à la poursuite de l’enquête déjà en cours au niveau du Parquet de la commune II (de Bamako), surtout que les premiers indices collectés et les informations recueillies indiquent qu’il ne s’agissait pas d’un élément isolé ». Ce qui voudrait dire que d’autres personnes seraient impliquées.

Le Mali se trouve dans un cycle d’incertitude politique depuis le renversement, dans la nuit du 18 au 19 août 2020, du président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) par des militaires qui avaient à leur tête le colonel Assimi Goïta.

Jusque-là vice-président de la transition, cet officier de l’Armée a poussé le 26 mai 2021, président intérimaire Bah N’Daw à la démission.

Avec son ex-Premier ministre Moctar Ouane et d’autres personnalités, ils sont toujours placés en résidence surveillée par les autorités militaires. Récemment, le colonel Assimi Goïta a promis à l’Union africaine (UA) de lever les restrictions qui pèsent sur eux.

Lors de leur mission effectuée en mi-juillet à Bamako, les émissaires du Conseil Paix et Sécurité de l’UA ont salué les « avancées » de la situation politique au Mali. Au terme de leur visite, le nouvel homme fort de Bamako a réitéré son engagement à respecter la transition de dix-huit mois qui doit déboucher sur l’organisation d’élections générales en février 2022.

Un bateau-bus de la Sotra prend feu au quai à Abidjan

Un bateau-bus de la Société de transport abidjanais (Sotra, publique) a pris feu dimanche au quai, selon une note de l’entreprise qui ne déplore « aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines ».

« Le dimanche 25 juillet 2021, aux environs de 9h45 minutes, le bateau nommé « Akwaba » a pris feu au quai de la gare lacunaire de Blockauss (dans l’Est d’Abidjan) », indique une note, qui mentionne qu' »aucun blessé, ni aucune perte en vies humaines n’est à déplorer ». 

Les équipes techniques ont été mobilisées pour déterminer les causes de cet incident, ajoute la société de transport public qui rassure toutefois que « le trafic lagunaire n’est aucunement perturbé par cet incident ». 

Un bateau-bus de la Sotra avait pris feu en novembre 2017, alors qu’il venait de quitter la gare lagunaire d’Abobodoumé, un quartier de la commune d’Attécoubé, dans l’Ouest d’Abidjan, avec à son bord près de 100 personnes, mais aucune perte en vie humaine n’avait été enregistrée. 

Génocide rwandais : un ancien ministre va purger sa peine au Sénégal

Augustin Ngirabatware, ancien ministre rwandais, première personne condamnée par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), sera transféré au Sénégal, où il purgera sa peine, a-t-on appris jeudi de source judiciaire.En 1990, Ngirabatware était le ministre du Plan et il a conservé ce poste dans le gouvernement intérimaire formé le 8 avril 1994, deux jours après l’assassinat de l’ancien président Juvénal Habyarimana.

Il a été arrêté en 2007 à Francfort, en Allemagne, et transféré au TPIR à Arusha, en Tanzanie, un an plus tard. Son premier procès débutera en septembre 2009 alors qu’il faisait face à des accusations de conspiration en vue de commettre le génocide, d’incitation directe et publique à commettre le génocide et de crimes contre l’humanité (y compris le viol).

Selon le tribunal présidé par le juge tanzanien William Hussein Sekule, l’ancien ministre a incité, aidé et encouragé des miliciens de sa commune natale, Nyamyumba (nord-ouest), à tuer leurs voisins tutsis et à violer des femmes tutsies en avril 1994.

L’ancien ministre rwandais a été condamné à 35 ans d’emprisonnement. Cependant, le 18 décembre 2014, la Chambre d’appel l’a acquitté du chef de « viol en tant que crime contre l’humanité » et a réduit la peine à 30 ans.

Le personnel ivoirien de l’ex-Air Afrique réclame 6 milliards Fcfa de droits

Le Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique réclame 6 milliards de Fcfa à l’Etat de Côte d’Ivoire au profit de 867 agents et leurs familles, a indiqué jeudi à APA son porte-parole, Boniface Boyou. »Nous réclamons 6 milliards de Fcfa à l’Etat ivoirien » au profit de « 867 agents et leurs familles », a déclaré jeudi à Abidjan M. Boniface Boyou, le porte-parole du Comité de suivi des droits du personnel ivoirien de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique, après une Assemblée générale.  

Selon M. Boyou, les ressortissants ivoiriens ne sont pas les seuls créanciers de l’ex-compagnie Air Afrique. La justice a condamné l’Etat de Côte d’Ivoire à payer 9 milliards Fcfa au syndic liquidateur et le Comité de suivi des droits du personnel réclame 6 milliards de Fcfa.     

L’Assemblée générale, convoquée ce jour, expliquera-t-il, vise à « attirer l’attention du président de la République sur la détresse que vit les ex-travailleurs ivoiriens de l’ex-compagnie multinationale Air Afrique ».  

M. Boyou a fait savoir au cours de l’Assemblée générale qu' »actuellement, tout le dossier est bouclé et se trouve à l’Agence judiciaire du trésor qui est un service du ministère de l’Économie et des finances ». 

Suite à des velléités de manifestations, le Comité a été reçu le 2 juillet 2021 par le directeur de Cabinet du ministre des Transports qui à en croire M. Boyou, leur a demandé de se « tranquiliser » et qu’ils allaient être « payés au plus tard le 15 août 2021 ». 

Le directeur de Cabinet du ministre des Transports a rassuré que cela devrait être fait « le temps de lever tous les obstacles qui entourent le dossier », a rapporté M. Boniface Boyou, en marge de l’Assemblée générale.      

« La  compagnie a été liquidée depuis 2002 et jusqu’à ce jour, nous n’avons pas reçu nos droits et nos soldes de tout compte et les droits sociaux », a-t-il poursuivi, ajoutant que c’est dans cette « misère » que le Comité voudrait rappeler l’ordre de paiement donné par le chef de l’Etat depuis 2017.

Face à des difficultés financières et après des restructurations infructueuses, l’ex-compagnie Air Afrique a été liquidée par jugement en avril 2002 par le Tribunal de première instance d’Abidjan. Cette situation a occasionné le licenciement de plus de 4.000 agents dont 867 Ivoiriens.

Le Togo adhère aux Conventions de l’Onu sur l’apatridie

Le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) salue la décision du Togo d’intensifier ses efforts pour lutter contre l’apatridie.Ce pays est le dernier à avoir rejoint la Convention de 1954 relative au statut des apatrides et à la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie, contribuant ainsi au combat global contre l’apatridie.

« En déposant les instruments d’adhésion aux deux traités le 14 juillet, le Togo a signifié sa volonté politique de s’attaquer aux causes profondes de l’apatridie ainsi que son soutien à la campagne #Jexiste du HCR visant à mettre fin à l’apatridie d’ici 2024 », se félicite le HCR dans un communiqué reçu à APA.

Notre source précise que cette décision intervient alors que la communauté internationale célèbre le 60e anniversaire de la Convention de 1961 sur la réduction des cas d’apatridie et que le HCR intensifie ses efforts de plaidoyer sur cette question.

« Je félicite le Togo pour son adhésion aux deux conventions des Nations Unies sur l’apatridie », affirme le Haut Commissaire pour les réfugiés, Philipo Grandi, ajoutant : « Cette avancée prouve sa ferme détermination à améliorer le sort des personnes apatrides sur son territoire et d’aider à éliminer l’apatridie dans le monde ».

Le HCR souligne que l’adhésion du Togo s’inscrit dans la puissante dynamique de lutte contre l’apatridie développée en Afrique de l’Ouest qui compte 1,6 million d’apatrides ou de personnes de nationalité indéterminée.

Le Togo et de nombreux autres États de la région, avaient déjà adopté en 2015, la Déclaration d’Abidjan des chefs d’État de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) contre l’apatridie en Afrique de l’Ouest, ainsi que le Plan d’action de Banjul de 2017.

Des travaux de voirie perturbent la desserte en eau potable à Abidjan

La Société de distribution d’eau de Côte d’Ivoire (Sodeci) annonce avoir engagé des travaux diligents à la suite d’une perturbation du réseau d’eau potable à M’Pouto et CIAD, des quartiers de Cocody, une cité huppée dans l’Est d’Abidjan.

« Un incident technique provoqué par des travaux de voirie, occasionne une forte perturbation de la desserte en eau potable depuis quelques jours dans les zones de M’Pouto et CIAD », signale la société de distribution d’eau.

La société qui « déplore cet incident totalement indépendant de sa volonté », souligne que cela « est la conséquence du non-respect des procédures liées au déplacement du réseau d’eau potable pendant les travaux de voirie ».

Les techniciens à pied d’oeuvre doivent notamment traiter la problématique des piochages de réseaux occasionnés par les entreprises de travaux publics qui causent ces dommages. A M’Pouto, la situation est due à des circonstances aggravantes sur plusieurs points.

« Tout est mis en oeuvre pour un retour à la normale du service dans les meilleurs délais », indique l’entreprise qui rassure qu' »un ravitaillement régulier par camion-citerne est en cours dans lesdites zones depuis le début de l’incident ».  

Tabaski: un imam ivoirien invite les politiques à promouvoir la paix

L’imam ivoirien Seydou Sylla a appelé mardi à Yamoussoukro, la capitale politique du pays, la classe politique à promouvoir la paix, dans son sermon, à l’occasion de la fête de la Tabaski.

« Je lance un appel à tous, aussi bien aux hommes politiques qu’aux populations ivoiriennes. Revenons aux valeurs de la Côte d’Ivoire telle que voulue par le père de la Nation. Une Côte d’Ivoire de paix, de fraternité, avec ses filles et fils, tous unis et réconciliés », a dit l’imam Seydou Sylla de la Grande Mosquée de la paix de Yamoussoukro.  

Profitant de cette célébration de la Tabaski, l’imam Seydou Sylla a rappelé le souvenir de feu Félix Houphouët-Boigny, le Père de la Nation ivoirienne. Pour lui, « il était appelé l’apôtre de la paix, car il avait fait de la paix son crédo », aussi bien la paix en Côte d’Ivoire que dans le reste du monde.

« Malheureusement, nous n’avons pas su, ni pu préserver son précieux héritage (…) Qui ne se souvient pas de la décennie perdue de crise alimentée par des querelles politiques interminables, la division des Ivoiriens et même la guerre que le pays a connue ? », a-t-il lancé.  

« Chaque musulman doit œuvrer à la promotion de l’entente, de la concorde et  de la cohésion entre les filles et fils de notre beau pays », a déclaré l’imam Seydou Sylla qui a appelé les fidèles musulmans, venus nombreux à la prière, à prendre toute leur place et toute leur part dans l’œuvre de cohésion sociale de la Côte d’Ivoire.  

A cette occasion, il a salué « les autorités actuelles pour leur engagement et leur volonté d’instaurer un climat politique apaisé, avec les différents retours d’exil de certains de nos compatriotes ».  

« C’est un grand signe de pardon et de réconciliation que nous devons encourager et soutenir », a-t-il dit, avant de lancer « hommes, femmes et jeunes, par amour pour notre beau pays, œuvrons tous pour la paix et le développement de la Côte d’Ivoire ».  

Concernant la pandémie de la Covid-19 qui sévit depuis plus d’une année, il a fait observer qu’ elle ne sera éradiquée que par leur propres comportements et la discipline. C’est pourquoi, a-t-il exhorté les fidèles à continuer de respecter les mesures barrières pour stopper la propagation du virus.

Face à l’épreuve de cette pandémie, il a imploré le secours du Tout-Puissant Allah, afin qu’il  sauve les populations de cette calamité. En plus de la prière, qui est une arme redoutable contre les épreuves de la vie, l’imam a exhorté les fidèles à se faire vacciner. 

Terminant son sermon, l’imam Seydou Sylla a appelé la communauté musulmane à faire en sorte de « continuer à perpétuer les vertus cardinales de l’Islam, à savoir : une  religion de paix, de tolérance, d’acceptation du droit à la différence ».  

Côte d’Ivoire: les conducteurs visés par des poursuites en cas d’accident

Les conducteurs auteurs d’accidents impliquant un homicide ou des blessures involontaires seront poursuivis, selon une circulaire du ministère ivoirien de la Justice et des droits de l’Homme.

Dans cette circulaire, le ministre de la Justice, Sansan Kambilé, invite « instamment » les procureurs de la République près les tribunaux de 1ère instance et les substituts résidents près les sections de tribunaux à la « mise en œuvre stricte » des mesures prescrites par la circulaire du 26 janvier 2017 relative à la répression des homicides et blessures involontaires en matière d’accidents de la voie publique. 

Interpellés, les magistrats chargés des enquêtes, sont appelés à « ouvrir une information judiciaire et requérir mandat de dépôt pour les accidents corporels graves ou mortels commis dans certaines circonstances ».

Les poursuites concernent notamment « la conduite en état d’ivresse ou sous l’emprise de stupéfiants et/ou de drogues, l’excès de vitesse, le défaut de permis de conduire, le défaut d’assurance, le délit de fuite ou la pluralité de victimes ». 

La circulaire commande aux parquets d' »interjeter appel contre les ordonnances de mise en liberté provisoire contraires aux réquisitions du ministère public » dans le cas où il est requis une peine d’emprisonnement ferme contre les auteurs présumés de certaines infractions. 

Il s’agira d' »exercer le recours idoine en cas de condamnation à une peine d’emprisonnement ferme excessivement clémente ou à une peine d’emprisonnement assortie du sursis insuffisamment motivé ou injustifiées ».

L’appareil judiciaire est par ailleurs invité à « adresser à la Chancellerie un état détaillé trimestriel des procédures en cours relatives aux blessures involontaires graves et aux homicides involontaires en matière d’accidents de la voie publique ».

« Les chefs des parquets devront, en outre, engager des poursuites dans les mêmes conditions contre les propriétaires et/ou les personnes responsables de la mise en circulation des véhicules en cause (…) lorsqu’il est avéré que lesdits véhicules sont en état défectueux et ne remplissent pas les conditions techniques pour leur mise en circulation », poursuit le texte.

Un accident de la circulation survenu le 14 juillet 2021 sur l’autoroute au niveau du PK 107, non loin du carrefour Ndouci (Sud), dans le Sud ivoirien, a fait 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés, selon un bilan provisoire publié par le ministère des Transports. 

Les accidents de la route font dans le pays « 12.000 tués et plus de 21.000 blessés en moyenne par an », selon le ministère des Transports.  

Décès à Paris du vice-président du Sénat ivoirien

Le vice-président du Sénat ivoirien chargé de la diaspora et de la coopération internationale Providence Charles Gomis est décédé, vendredi, à Paris à l’âge de 81 ans.

L’information a été donnée dans un communiqué par le président du Sénat, Jeannot Ahoussou-Kouadio, présentant ses « condoléances les plus émues, à son épouses, à ses enfants ainsi qu’à l’ensemble des sénateurs ».  

Le diplomate chevronné Providence Charles Gomis fut ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France de 2013 à 2020.

Côte d’Ivoire: un accident de la route fait 25 tués et 31 blessés (officiel)

Un accident de la circulation survenu le 14 juillet 2021 dans le Sud ivoirien, a fait 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés, selon un bilan provisoire publié par le ministère des Transports.L’incident s’est produit aux environs de 19 heures sur l’autoroute au niveau du PK 107, non loin du carrefour Ndouci (Sud), précise une note du ministère des Transports. 

Il a impliqué notamment un autocar de la compagnie CITK assurant la ligne Abidjan-Korhogo et un minicar, en partance pour Yamoussoukro. « Le bilan provisoire de cet accident fait état de 56 victimes dont 25 tués et 31 blessés évacués à l’hôpital St Jean Baptiste de Bôdo », souligne la note. 

Sur institution du Premier ministre ivoirien, Patrick Achi, le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et de la couverture maladie universelle a pris les dispositions pour apporter assistance aux victimes admises dans les centres de soins, rapporte la note. 

Le ministre des Transports rassure toutefois que toutes les dispositions sont prises pour élucider les causes de ce drame, les responsabilités et pour que toutes les conséquences soient tirées.

En cette période de fête de la Tabaski, marquée par une intensification du trafic, le ministre des Transports, appelle les conducteurs au respect du Code de la route et les usagers de la route à la prudence, conclut la note.     

Ouverture à Abidjan du Sommet sur la 20e Reconstitution de l’IDA

La réunion de plaidoyer de la 20e Reconstitution des ressources de l’Association internationale de développement (IDA-20), s’est ouverte jeudi à Abidjan en présence de plus d’une dizaine de chefs d’Etat africains.

Cette reconstitution, dont la Côte d’Ivoire accueille les travaux, vise à soutenir une relance forte suite à la crise engendrée par la pandémie de Covid-19 et à aider le continent africain à poursuivre sa transformation économique.  

La Covid-19 a entraîné une crise sanitaire sociale et économique sans précédent, et freiné la dynamique de croissance amorcée par le continent, a fait observer le président ivoirien Alassane Ouattara, à l’ouverture de la réunion. 

Dans ce contexte, dira-t-il, l’Afrique Subsaharienne a connu en 2020, en plus des attaques terroristes sa contre performance la plus importante jamais enregistrée avec un taux de croissance négatif de 1,9% et une augmentation de 32 millions de personnes vivant dans l’extrême pauvreté. 

Moins de 3% de la population totale de l’Afrique a reçu une première dose de vaccin anti-Covid-19 contre environ 54% aux États-Unis et dans l’Union européenne  (UE), a relevé M. Ouattara.

Il a indiqué avoir insinué à la directrice générale du Fonds monétaire international que c’est « injuste que les pays africains soient limités dans leur financement,  pas de plateformes de déficit, qui sont totalement irréalistes au regard de la lutte contre le terrorisme et de la Covid-19′ ».

Le président ivoirien Alassane Ouattara a, de ce fait, invité le FMI à augmenter le plafond de déficit dans les pays en Afrique au Sud du Sahara comme cela a été fait pour l’Europe. 

« Je suis totalement contre cette volonté de maintenir les déficits à 5 ou 6% alors que les pays Européens sont à 8 ou 9% et les États-Unis sont à 9% de déficit », a martelé M. Ouattara.  

Le Fonds monétaire international a estimé le besoin de financement en Afrique Subsaharienne à 285 milliards de dollars sur les prochaines années pour lutter contre la pandémie de Covid-19. 

M. Ouattara a en outre demandé à la Banque mondiale d’augmenter les ressources concessionnelles pour permettre de financer les déficits plus importants dans les pays africains, ce qui explique cette rencontre d’Abidjan.

Concernant l’accompagnement du secteur privé, il a appelé à des mécanismes de financements innovants. Dans ce contexte, la Société financière internationale (SFI) a mis en place la stratégie 3.0 visant soutenir le secteur privé. 

Il a plaidé pour que les principaux donateurs de l’IDA mobilisent au moins 100 milliards de dollars en vue de financer les économies africaines, ce qui serait le montant le plus important jamais mobilisé à ce jour.

 M. Axel Van Trotsenburg, directeur général des opérations de la Banque mondiale, a fait savoir qu’ à ce jour un engagement de 25 milliards de dollars avait été obtenu auprès des bailleurs de fonds.

Il a assuré que la Banque mondiale allait accorder les deux tiers des fonds à l’Afrique. 

L’IDA, une institution du Groupe de la Banque mondiale, est l’une des plus importantes sources de financement pour lutter contre l’extrême pauvreté dans les pays aux revenus les plus faibles du monde. Elle accorde des prêts et des subventions à taux zéro ou faible à ces pays.

L’objectif de ce mécanisme de financement est de stimuler la croissance économique, de renforcer la résilience et d’améliorer la vie des pauvres dans le monde. Depuis 1960, l’IDA a fourni environ 422 milliards de dollars US pour des investissements dans 114 pays.

Au moins 15 morts dans un accident en Côte d’Ivoire

Au moins quinze personnes ont trouvé la mort, mercredi nuit, dans un accident de la circulation sur l’autoroute du Nord d’Abidjan.

Le Groupement des sapeurs-pompiers militaires (GSPM) a annoncé que le drame ayant impliqué un car de transport et un mini car s’est  produit sur l’autoroute du Nord d’Abidjan, au carrefour Tiassalé PK 108, faisant également vingt-cinq blessés. Les opérations de secours étaient en cours peu après 21h00, heure locale et Gmt.

Selon le gouvernement ivoirien, la surcharge, l’état des routes et l’imprudence des conducteurs sont généralement à l’origine de 94% des accidents de la route qui surviennent en Côte d’Ivoire.

 L’année 2020 s’est achevée dans le pays avec un total de 31 361 interventions des sapeurs-pompiers qui ont recensé 32 234 victimes dont 1097 décès.

La Côte d’Ivoire invitée à ratifier un protocole sur le droit des enfants

Un groupe de plaidoyer comprenant des acteurs du secteur public et privé ivoirien, créé mardi, invite l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier le « Protocole opérationnel 3 » de la Convention sur le droit des enfants.

Ce groupe, formé d’entités publiques et privées, para-publiques, des médias, de la société civile et d’organisations internationales pour la défense des droits de l’Homme, a été mis en place par le Forum des ONG, à l’issue d’un atelier à Abidjan. 

Il a pour objectif d’amener l’Etat ivoirien à ratifier le Protocole optionnel 3 de la Convention des Nations Unies pour les droits des enfants (CDE) après la signature par le pays, le 24 septembre 2013, de la Convention. 

M. Didier Lath Mel, directeur de la protection de l’enfant au ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, a expliqué que ce protocole permet à un enfant qui n’a pas eu satisfaction dans un problème relativement à ses droits, de saisir une instance internationale. 

La Côte d’Ivoire a ratifié la Convention relative aux droits de l’enfant, qui recommande à tous les Etats du monde d’encadrer la protection de l’enfant afin qu’aucun droit de l’enfant n’échappe aux systèmes nationaux de protection de l’enfant. 

Le Comité international des droits de l’enfant a ensuite proposé trois autres protocoles, notamment sur la vente des enfants, l’exposition des enfants aux films pornographiques et un protocole sur les enfants en situation de crise. 

Pour la responsable du suivi-évaluation du Forum des ONG, Louise Monguiro, « c’est une victoire pour l’enfant, car ce protocole lui permettra de mieux s’exprimer au niveau national qu’international ».  

« Je pense que l’Etat est déjà dans la bonne voie. Il a commencé à mettre en place des procédures internes pour le respect des recommandations qui lui sont administrées », a-t-elle fait savoir.  

Selon elle, « il est mieux de faire la ratification de ce protocole, qui viendra renforcer la volonté de l’Etat à respecter le droit de l’enfant. Certes l’Etat a fait beaucoup au niveau des textes et lois où les progrès sont visibles, la ratification du protocole 3 sera le couronnement ». 

La Convention donne le droit aux enfants de faire, entre autres, des communications en cas de violation de leurs droits mais aussi de saisir les organisations de défense des droits de l’Homme qui porteront ces violations au niveau international quand les voies de recours au plan national sont épuisées.  

Pour le chef du département droit des femmes, des enfants et personnes vulnérables à la Commission nationale des droits de l’Homme (Cndh), Alexandra Azo, ratifier ce protocole, c’est permettre aux enfants d’être impliqués dans la prise de décisions et de mieux les protéger en cas de violation de leurs droits. 

« L’enjeu est de taille puisque le document implique l’ingérance d’autres Etats partie à ce protocole. Le rôle du Cndh pourra s’observer avant et après la ratification », a-t-il dit, avant d’ajouter « nous allons encourager l’Etat de Côte d’Ivoire à ratifier (le protocole 3) en expliquant le bien fondé ». 

Toutefois, derrière cela « il y a des possibilités de ratifier sous réserve ». Car, « si l’Etat de Côte d’Ivoire estime qu’il ne se sent pas obligé de rendre conforme ces dispositions qui impliquent un autre Etat partie, il pourrait ratifier ce protocole sous réserve de l’article 12 », a-t-il noté.  

« L’intervention du Cndh après, se fera à travers des rapports alternatifs », a relevé M. Alexandra Azo qui s’est félicité de la mise en place de ce groupe de plaidoyer sur la défense des droits des enfants.