Tchad: la grève des enseignants suspendue pour un mois

La décision a été prise ce samedi 6 janvier 2024, au cours de l’Assemblée extraordinaire du comité de crise du Syndicat des enseignants du Tchad.

 

Alors que la réunion tenue entre le premier ministre Succès Masra et le bureau exécutif du syndicat des enseignants du Tchad, qui a eu lieu vendredi dernier annonçait la reprise des cours le 15 janvier prochain, le comité de crise en a décidé autrement en choisissant la reprise des cours dès lundi 8 janvier 2024, dans tout le territoire tchadien.

 

La rencontre de ce jour avait pour but de donner suite à la demande du premier ministre. Il était également question pour le président du comité de crise Faustin Djimoudouel de mettre sur la table les résultats obtenus suite aux négociations avec le chef du gouvernement. Parmi ces négociations, les enseignants ont réussi à faire accepter plusieurs de leurs revendications. Notamment le reversement des primes de craie.

 

Rappelons que la grève des enseignants a débuté au Tchad depuis le mois de novembre 2023. Les enseignants revendiquent entre autres de meilleurs conditions de travail et le paiement intégral des avantages, indemnités et primes coupés depuis 2016.

Tchad : le syndicat des enseignants interdit toute réunion de Wakit Tama dans son siège

Le syndicat national des enseignants du Tchad (SET) se retire, dès ce mercredi 1er septembre de la plateforme de revendication Wakit Tamma et interdit toutes les réunions du mouvement dans son siège

 

Par un communiqué de presse rendu public ce jour, le secrétaire général bilingue du SET, Youssouf Mahamoud Djala, fait savoir que le bureau exécutif national du syndicat s’est réuni en séance ordinaire et trois résolutions ont été adoptées vis-à-vis de la Coordination des actions citoyennes, Wakit Tamma.

Les trois décisions syndicat national des enseignants du Tchad : Il,

  • Informe l’opinian natianale et internationale que le Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) n’est pas membre de la Coordination de Wakit-Tama:
  • Interdit toute réunion de Wakit-Tama dans son siège national
  • Les Camarades qui prennent part aux activités de Wakit-Tama sont à titre individuel et ne représentent pas le SET.

Par conséquent, le Bureau Exécutif National demande à tous ses militants de rester vigilants et soudés. Les raisons qui ont motivé ce retrait ne sont pas encore connues.

Il est à noter que la majorité des réunions de la plateforme Wakit Tamma a été organisé au siège national du Syndicat des enseignants du Tchad.

Tchad : le syndicat des enseignants mettent en garde contre la violation des établissements scolaires

Le syndicat national du Tchad (SET), dans un communiqué de presse du 15 avril 2021, a mis en garde les éléments de force de l’ordre contre des éventuelles bavures sur les élèves

Suite aux bavures policières exercées sur les élèves de l’école Belle-vue le 14 avril 2021, le syndicat national des enseignants du Tchad condamne a fait une note pour, condamner le type de répression exercée sur les élèves par les éléments du Groupement mobile d’intervention (GMIP). Le syndicat fait état d’une trentaine d’élèves victimes.

Les enseignants condamnent avec dernière énergie cette répression du GMIP et exhortent les autorités en charge de la sécurité publique à mettre des mécanismes sur pied afin que les établissements scolaires ne soient plus le théâtre de ce type d’opération. Le SET menace de fermer les portes des établissements pour une durée illimité la prochaine fois et : « tiendra pour seuls responsables les auteurs de cette bavure ».

Pour rappel, le 14 avril dernier, les éléments du GMIP ont essayé de disperser les diplômés sans emplois qui manifestaient devant le ministère de l’éducation national. Les gaz lacrymogènes balancés à cet effet ont atteint les élèves de l’école Belle-vue de Moursal, présents dans les salles de classe. Les victimes avaient été conduites aux urgences.

Tchad : les enseignants lancent un préavis de grève

Dans un communiqué, le bureau exécutif national du Syndicat des enseignants du Tchad (SET) a donné un préavis de grève du 31 décembre 2019 au 6 janvier 2020.

Au Tchad, la loi des finances de l’année 2020 a été adoptée lundi 30 décembre dernier au Palais de la démocratie. Mais le SET invite les députés à se pencher minutieusement sur la Loi de finances 2020 avant son adoption.

Ledit syndicat demande au Gouvernement d’annuler le décret n° 687 pour satisfaire les revendications des travailleurs en général et des enseignants en particulier.

Tchad : les enseignants posent un préavis de grève

Le Syndicat des enseignants du Tchad donne une semaine au gouvernement pour trouver une solution à la situation de ses membres en « conflit » avec l’Inspection générale d’Etat.

 

Le communiqué a été signé et publié le 03 décembre dernier. Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) donne un délai d’une semaine au gouvernement, pour résoudre les dossiers des nombreux enseignants mis en retraite forcé.

En effet, le bureau de N’Djamena au syndicat, ne comprend pas comment malgré le verdict prononcé en faveur des requérants par la chambre administrative auprès du tribunal de grande instance de N’Djamena, la suppression du salaire de novembre et la mise en retraite forcée de plusieurs de ses membres demeurent. Selon le syndicat cela s’est fait sur aucune base légale.

Ainsi le bureau exécutif du syndicat s’est donc réuni le 03 décembre dernier. Et il a été décidé que, passé le délai du 09 décembre les militants de ce syndicat cesseront toute activité d’enseignement.

Le SET rappelle que « Malgré la non satisfaction des revendications de la plateforme syndicale, les agents de l’État en général et les enseignants en particulier ont accepté de reprendre le travail pour montrer la bonne foi au gouvernement ».

Tchad : Malgré quelques contrariétés, les fonctionnaires reprennent le boulot

Bien qu’ayant rejeté l’accord passé avec le gouvernement, les membres de la plateforme revendicative de Massakory  dans le Hadjer-Lamis ont également décidé de suspendre le mouvement.

 

Avec la signature le 26 octobre dernier du protocole d’accord entre la plateforme revendicative et le gouvernement, ils étaient nombreux les fonctionnaires en grève, à avoir repris ce 29 octobre, le chemin de travail.

Les enseignants qui étaient l’un des bras fort de ces revendications, ont recommencé à dispenser les cours. Le Syndicat des enseignants du Tchad (SET) le leur avait explicitement demandé en fin de semaine dernière.

Même si en fait se syndicat n’est pas totalement satisfait des efforts du gouvernement. En effet, le SET exige des dirigeants d’instruire l’Inspection générale d’Etat à fin de trouver solution au problème de suspension des salaires de quelques enseignants et personnel d’appui.

D’autres personnes insatisfaites, ce sont les travailleurs réunis  dans la la plateforme syndicale revendicative de Massakory (Hadjer-Lamis). Ces derniers ont rejeté l’accord signé avec le gouvernement.

Selon eux, les propositions faites par le gouvernement ne répondent pas aux préoccupations des travailleurs. Toutefois, ils acceptent de reprendre le travail et exhortent les deux parties à continuer les négociations.

L’Alliance des défenseurs des Droits humains et de l’environnement invite pour sa part, le gouvernement et les partenaires sociaux à aller au-delà de l’engagement actuel, pour enterrer définitivement la grève.

Le bureau de l’Union nationale des étudiants tchadiens (UNET), a félicité le gouvernement et la plateforme syndicale revendicative pour avoir trouvé un compromis à la grève. Le bureau de l’UNET a demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour satisfaire les besoins des élèves et étudiants pour qu’ils reprennent normalement le chemin de l’école et des facultés.

L’Union des cadres musulmans du Tchad (UCMT) a invité les deux parties au respect des engagements pris.

Tchad : le SET suspend des membres frondeurs

La décision a été prise le 04 aout dernier, lors de son conseil extraordinaire tenu au CEFOD.

 

Le bureau national du Syndicat des Enseignants du Tchad (SET) a tenu le 04 août 2018, son conseil extraordinaire au CEFOD. Le conseil s’est penché sur le cas de ses membres qui ont appelé à la reprise alors que le syndicat observait une grève illimitée.

Le conseil décide de la suspension de quatre membres du bureau exécutif national ayant signé la note pour la sortie dudit syndicat de la grève observée par la plateforme syndicale. Sont concernés par cette suspension les nommés : Samuel Guebana, Alladoumngar Tedengarti, Nekouanodji Ngaram et Bemba Abdelkader.

Le conseil national du SET donne aussi un avertissement aux autres membres du bureau, signataires de la note du 28 juillet 2018 notamment Djimtoingar Ngatoldji, Mahamat Tahir Adoum, Docwada Yaya, Mme Djikoloum Mbatekodjal, Salissou Abdelkader, Bolmbari Ngolaou, Mbayam Kilaban, Nodjiam Oudoubedjé et Hélène Nékarmbaye. Le conseil extraordinaire décide en outre de la tenue du congrès en fin octobre 2018. Sont désignés tous les secrétaires généraux des régions de convoquer les membres avertis et les ramener dans le bureau.

Rappelons que des enseignants membres du SET ont signé un communiqué pour appeler leurs camarades à reprendre le chemin de l’école afin d’organiser les examens de fin d’année alors que le syndicat a fait le contraire. Ainsi cette situation a divisé les enseignants. Tous les examens de fin d’année sont déjà organisés, le SET veut réorganiser ses rangs pour continuer la lutte.

 

 

N’Djamena : les enseignants appelés à ne pas reporter les notes des élevés

Le Syndicat des enseignants du Tchad a au cours d’une Assemblée générale tenu le 23 juillet dernier demandé aux enseignants de la capitale de ne pas remplir les bulletins de note.

 

C’est la cour de l’école du centre de N’Djamena qui a servi de cadre à la tenue de cette rencontre évaluative. A l’ordre du jour, la question de remplissage des bulletins des classes intermédiaires. Les enseignants fustigent l’attitude de leur ministère de tutelle qui a instruit les chefs d’établissement publics de remplir les bulletins de notes pour commencer une nouvelle année scolaire d’ici le 15 septembre prochain.

Le secrétaire général du SET pour la ville de N’Djamena appelle ses collègues qui ont désisté d’aller surveiller les différents examens de revenir à la légalité. Pour lui, la récréation est terminée.

Les enseignants présents à l’AG s’interrogent sur les notes avec lesquelles il faut remplir les bulletins. « Aucune composition de classe n’a été organisée et le ministère de l’éducation demande le remplissage des bulletins? » s’interroge dame Deneroh Ouldah enseignante du primaire. Un autre enseignant se demande si le conseil d’orientation s’est réuni pour orienter les élèves des classes littéraires ou scientifiques. Les élèves vont-ils passé en classe supérieur sans note? Des notes seront-elles attribuées à ses élèves? Ce sont des questions qui taraudent les esprits des enseignants en grève.

Pour le SET de la commune de N’Djamena, la lutte syndicale continue jusqu’à satisfaction totale. Il appelle au boycott du remplissage des bulletins de notes.

 

 

Education : le SET a décidé de boycotter es examens de fin d’année

Le Syndicat des enseignants du Tchad a en une Assemblée nationale le 2 juillet 2018 dernier à l’Ecole du centre de N’Djamena.

 

Les enseignants décident de poursuivre la grève jusqu’à satisfaction et boycottent l’organisation des examens de fin d’année. Pour eux, il faut décaler les dates de l’organisation de ces examens. En dépit de cette suggestion, le gouvernement a déjà organisé le concours d’entrée dans les lycées techniques, et depuis ce 2 juillet les élèves des classes de 3ème composent le brevet d’enseignement fondamental.

Les membres du Syndicat des enseignants du Tchad sont divisés quant au fait d’organiser ou pas les examens de fin d’année. D’aucuns trouvent que l’avenir des enfants est en jeu et qu’il faut tenir les examens, d’autres pensent que les élèves n’ont pas reçu tous les enseignements nécessaires pour être examinés.

Selon le secrétaire général du SET pour la commune de N’Djamena, Ngartoidé Blaise, « il y a une crise de confiance dans la tête des militants du SET ». Il affirme que son organisation n’est pas divisée et le problème de dissidence va trouver solution. Pour le moment les examens se déroulent sans les enseignants.

 

Tchad : le SET refuse de lever la grève

C’est ce qui ressort de l’Assemblé générale que ce syndicat a tenu hier mardi 26 juin à l’école du Centre de N’Djamena.

 

Visages serrés, c’est un brouhaha total qui a pris le dessus à cette assemblée. Les syndicalistes ne sont pas d’accords pour suspendre la grève conformément à ce que leur demande leur bureau exécutif. D’après les uns et les autres, le bureau exécutif aurait tenu une réunion le 25 juin avec le ministre de l’éducation nationale pour que les enseignants lèvent la grève afin d’organiser les examens qui se pointent à l’horizon. « Traitres, vous êtes tous des corrompus. On ne veut pas » lance un syndicaliste à l’un des représentants lors de son intervention.

En effet, les syndicalistes veulent une satisfaction à 100%, leur salaire intégral. La plupart d’entre eux ont même refusé d’entonner l’hymne des enseignants. Dogdaye Kogo, le chargé des revendications pour le bureau régional de la ville de N’Djaména pense qu’en principe, c’est la plateforme qui a lancé la grève, donc c’est à elle de la lever et non quelqu’un d’autre, du simple fait que le SET est affilié à la CISC. Cependant remarque-t-il: « Les enseignants ne peuvent pas empêcher au gouvernement d’organiser les examens comme ils ont l’habitude de ramasser les personnes de leur choix ». Toutefois, le chargé des revendications, Dogdaye trouve qu’il serait mieux que le gouvernement se concerte avec la plateforme. Ainsi, ils trouveront les modalités pour rattraper le temps perdu et fixer ensemble la date des examens.  « Ça ne sert à rien de se précipiter. Il est question de l’avenir des intellectuels » relève-t-il. En attendant, une assemblée générale de la plateforme revendicative va se tenir en matinée de ce 27 Juin 2018 à la bourse de travail.

 

Année scolaire : la grève menace les examens

Depuis quelques jours la plateforme syndicale revendicative a lancé une grève généralisé et total dans plusieurs secteurs de la fonction publique.

 

Les  élèves, surtout ceux des classes d’examens, se sentent impuissants face au bras de fer qui oppose le gouvernement aux syndicats. Au rang des revendications des travailleurs, le paiement de leur salaire intégral qui subit une ponction depuis janvier dernier.

Cette grève pourrait jouer sur le bon déroulement des examens de fin d’année, notamment l’organisation du Baccalauréat et du BEF, le Brevet d’étude fondamentale, prévus respectivement les 7 et 9 juillet prochain. Certains élèves se disent déconcertés « Moi franchement, je ne suis plus motivée pour lire mes cours. Puisqu’on ne sait pas si les examens auront lieu quand, voir pas du tout. C’est décourageant. », nous dit Evelyne,  élève en classe de 3e au Lycée d’Amtoukoui.

 

Certains élèves plus que jamais motivés

Malgré le statu quo, Luc Mbaibinon, élève en classe de terminale A4 au Lycée d’Atrone se prépare tout de même à passer ces examens le moment venu.  « Nous, les élèves du Lycée d’Atrone série A4, on a formé un groupe d’entrainement et on court derrière les cours de soutiens pour apprendre certaines matières qu’on pas abordé avec nos enseignants. Donc on se prépare au maximum pour attendre le jour J. »  Il lance un appel au gouvernement « Il faut que le gouvernement et les syndicats pensent un peu à  notre éducation. On est à la maison, ce n’est pas bien. »

A la différence des élèves des établissements privés, ceux  du public ont perdu déjà presque trois mois de cours, conséquence des grèves à répétition cette année.

Pour Roland Doumta, tuteur de deux enfants dans une école publique, cela va inéluctablement nuire à leurs performances.

« Nous ne nous inquiétons pas uniquement des examens de fin d’année mais aussi du temps perdu. Même si les examens auront lieu, j’estime que nos enfants n’ont rien appris », regrette Roland Doumta.

Contacté, le ministère de l’Education nationale n’a pas souhaité répondre à nos questions.

 

Le syndicat des enseignants ne comptent pas baisser les bras

Pour Blaise Ngartoidé, secrétaire générale du SET, le  Syndicat des enseignants du Tchad, il appartient désormais au président Deby d’éviter la perturbation de la tenue des examens de fin d’années.

« Vous devez vous souvenir qu’en 2016, 2017 et 2018, c’est le souci de l’éducation de ces enfants qui nous a amené à  suspendre les grèves. Mais aujourd’hui, nous sommes arrivés à un moment où nous n’avons plus assez d’influence pour convaincre nos militants de suspendre la grève.  » Pour le secrétaire générale du SET  seul le président de la République, Idriss Deby, à la solution, celle du paiement des salaires.

Alors que  les élèves se soucient de la tenue des examens de fin d’années, les autres élèves, ceux qui ne passent pas d’examens, ne savent finalement pas s’ils sont déjà en vacances ou non.