Le Sénégal lève 82,5 milliards de FCFA sur le marché financier de l’Umoa

L’Etat du Sénégal, à travers la Direction générale de la Comptabilité publique et du Trésor, a levé vendredi, 82,5 milliards de FCFA sur le marché régional des titres publics de l’Union monétaire ouest-africaine (Umoa).Le marché régional des titres publics de l’Umoa renfloue les caisses de l’Etat du Sénégal. Au terme d’une émission par adjudication d’obligations assimilables du Trésor de maturité de trois (3), cinq (5) et sept (7) ans, ce pays ouest-africain a pu récolter un peu plus de 82 milliards de FCFA.

Cette intervention s’inscrit dans le cadre de la couverture des besoins de financement de l’année 2021. Elle a été réalisée avec la collaboration de l’Agence Umoa-Titres et de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao). A l’issue de l’opération, les rendements moyens pondérés ci-après ont été obtenus: 5,55% à 3 ans; 5,81% à 5 ans; 5,98% à 7 ans.

Ces niveaux témoignent d’une nette amélioration des rendements, eu égard aux précédents taux qui étaient ressortis respectivement à 5,62% à 3 ans, 5,88 % à 5 ans et 6,29 % à 7 ans, se réjouit le ministère des Finances et du Budget.

A en croire ce dernier, les taux d’intérêts ainsi réalisés traduisent la confiance renouvelée des investisseurs dans la qualité de la signature de l’Etat du Sénégal qui continue à se positionner comme émetteur étatique de référence sur le marché régional des titres de l’Umoa.

L’affaire Sonko tient en haleine la presse sénégalaise

Les journaux sénégalais, reçus mardi à APA, traitent essentiellement d’un fait divers dans lequel est cité l’homme politique.WalfQuotidien rapporte que la journée du lundi était « mouvementée » et la capitale Dakar « en feu et flamme » avec des « maisons vandalisées, des commerces saccagés, des voitures incendiés… ».

Selon ce journal, les militants et sympathisants d’Ousmane Sonko, chef de file des Patriotes du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef, opposition), « (qui) n’entendent pas laisser leur leader entre les mains de la justice, ont déclenché une guérilla urbaine ».

En effet, L’AS indique que « les Sonkistes mettent le feu partout ».  Ce quotidien fait savoir qu’il y a eu des « affrontements » entre des jeunes et les forces de l’ordre à la Cité Keur Gorgui (Dakar) où réside l’ancien Inspecteur des Impôts et Domaines. Dans ces heurts, « plus d’une quarantaine de personnes (ont été) arrêtées et placées en garde-à-vue », signale ce journal.

Pour sa part, Libération informe que « le magasin Auchan de Sacré-Cœur (Dakar) et la maison de Mamour Diallo (mouvance présidentielle) à Louga (nord-ouest) » ont également été brûlés par des manifestants en furie. Le mouvement citoyen Y en a marre, nommé par ce quotidien, met en garde les autorités étatiques contre toute instrumentalisation de la justice à des fins politiciennes ».

Décidément, « les Patriotes (sont) en mode résistance », note Sud Quotidien. Dans les colonnes de ce journal, Mouhamadou Moctar Sourang, Coordonnateur du Front de Résistance Nationale (FRN, opposition), « s’indigne devant cette stratégie manifestement déroulée pour affaiblir (voire) liquider politiquement et socialement des adversaires politiques en foulant aux pieds toute considération d’ordre éthique ».

À en croire Le Quotidien, « le virus de la violence se répand dans Dakar » dans ce contexte pandémique. En tout cas, la situation risque d’être davantage tendue puisque « l’Etat pourrait envisager une autre procédure contre (Sonko) pour appel à l’insurrection ».

Dans L’Observateur, une personne qui connaît Adji Sarr, la masseuse d’un salon de massage dakarois qui est à l’origine de la plainte pour viols répétitifs contre le troisième de la dernière présidentielle, la dépeint ainsi : « On ne veut pas la trainer dans la boue. Surtout maintenant qu’elle a des problèmes. Mais il faut reconnaître qu'(elle) n’est pas une sainte. Quand elle a un objectif, elle ne se fixe pas de limites pour l’atteindre malgré son jeune âge ».

Enfin, Le Soleil annonce que la procédure pour la levée de l’immunité parlementaire d’Ousmane Sonko est enclenchée. Le quotidien national précise qu’elle « durera huit jours en cas d’acceptation de la requête par le Bureau de l’Assemblée nationale ».

La sortie d’Ousmane Sonko à la Une des quotidiens sénégalais

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce lundi à APA, traitent essentiellement de la sortie de l’homme politique Ousmane Sonko accusé de viols répétés par une masseuse.« Sonko, le discours masseur », titre L’Observateur avant de souligner que « face à la presse hier dimanche, chez lui à Dakar, le leader de Pastef/Les Patriotes a balayé les accusations de viols et menaces de mort proférées contre lui par la nommée Adji Sarr, masseuse à l’Institut +Sweet Beauté+. »

Dans sa déclaration, « Sonko livre son bulletin médical pour se blanchir… …Et dénonce +un complot ourdi par Macky+ », arbore à sa Une Vox Populi. Le leader de Pastef précise dans le journal : « A chaque fois, il y avait deux filles pour s’occuper de moi.» Il ajoute : «Nous invitons tous les Sénégalais à se tenir prêts, le combat s’annonce mortel.»

Cela fait dire à WalfQuotidien que « Sonko soigne son massage et accuse ». A la Une du même journal, l’ancien inspecteur des impôts soutient que « Macky est à la tête de ce complot ».

Convoqué à la Section de recherches ce lundi pour affaire de mœurs, Ousmane Sonko refuse de déférer, rapporte Sud Quotidien. Dans le journal, le député leader de Pastef-Les Patriotes invoque son immunité parlementaire et parle de « complot politique. »

« Je ne répondrai pas à la convocation de la gendarmerie », dit-il dans WalfQuotidien. Et pour justifier ce refus il affirme dans Vox Populi que « la gendarmerie n’a pas les prérogatives pour convoquer un député sans passer par l’Assemblée nationale ». 

« S’ils (les gendarmes) viennent me chercher, je vais résister », prévient Ousmane Sonko à la Une de Libération.  Mais si l’on en croit à L’AS, « les gendarmes n’entendent pas le cueillir chez lui, pour le moment. » 

EnQuête estime qu’Ousmane Sonko s’est défendu hier, devant la presse et annoncé une plainte pour débusquer les auteurs de ce « complot ».  Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : «Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

Me Mouhamadou B. Baldé, l’avocat de la propriétaire de «Sweet Beauté» regrette dans le journal EnQuête : « Ils ont exercé sur elle une pression inouïe pour qu’elle revienne sur sa déclaration.»

L’Observateur raconte par ailleurs « l’histoire secrète d’Adji Sarr », l’accusatrice d’Ousmane Sonko, et affirme qu’elle « a passé une enfance difficile avec l’absence de son papa ».  

En sport, les quotidiens spécialisés reviennent sur la déroute à domicile des Reds de Liverpool. A ce propos, Records écrit : « défait 1-4 par City à Anfield, Liverpool s’affaisse, le titre s’éloigne ». « City humilie Liverpool qui laisse filer sa couronne », souligne Stades avant d’ajouter que « le champion de 2019 corrige celui de 2020. »

Cheikh Anta Diop et d’autres faits au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce samedi à APA, sont revenus sur la commémoration de la disparition de Cheikh Anta Diop sans occulter la Covid-19 et d’autres faits de société.« 35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop toujours vivant » titre L’AS dans sa livraison du jour. « Monnaie, sécurité, intégration africaine, des idées du pharaon au cœur de l’actualité en Afrique » indique le journal qui revisite la pensée de l’historien décédé le 7 février 1986.

35 ans après sa mort, Cheikh Anta Diop, « une pensée intemporelle » affiche à sa Une  Le Soleil. Né en 1923 à Thieytou, dans le département de Bambey, Cheikh Anta Diop est historien, scientifique, spécialiste de l’Egypte antique, et homme politique qui a marqué l’histoire contemporaine du Sénégal. 

Au plan sanitaire, Sud Quotidien évoque « une menace sur la rentrée » avec la hausse des cas de Covid-19, la non reprise d’un monitoring et les recriminations des enseignants.

Vox Populi fait le bilan de la Covid-19 durant les cinq premiers jours de février et parle 38 morts, 1583 nouvelles contaminations dont 1097 cas communautaires et 1103 guéris.

Le Quotidien analyse la problématique de l’accès au vaccin contre le coronavirus et soutient que « le Sénégal activé les voies diplomatiques. »

Pendant ce temps, Abdoulaye Diouf Sarr, le ministre de la Santé et de l’Action sociale annonce dans EnQuête 1.296.000 doses pour fin mars.

Libération revient sur le différend qui oppose Expresso à l’ARTP (l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes) et évoque « un retrait programmé de la licence » de l’opérateur de téléphonie. « L’ARTP accable Expresso » titre le journal qui informe que l’Artp a mis Expresso devant ses responsabilités.

La presse sénégalaise s’est fait aussi l’écho des accusations de viol et menace de mort contre le leader de Pastef Ousmane Sonko.

Dans Walf Quotidien Ousmane Sonko parle de « mensonge crapuleux ». Pris sous le tourbillon d’accusations de viols et de menaces de mort, le député indique n’avoir reçu aucune convocation demande à ses partisans de rester mobilisés.

« Machination ou vérité » s’interroge EnQuete dans cette affaire. « Ousmane Sonko se savait dans le collimateur du régime, cette affaire de viol le conforte dans l’idée qu’on veut le liquider » indique le journal. Pour le Professeur Moussa Diaw dans le même journal, « cela rosie d’écorner son image d’homme politique clean, très à cheval sur la pratique et la morale. »

Dans le journal L’AS, Ousmane Sonko dément. « Des amis m’avaient déjà alerté sur ce complot. »

Dans Vox Populi, la propriétaire du salon Sweet Beauté, « blanchit Ousmane Sonko et enfonce son employée ». Avant d’ajouter: « il ne peut pas y avoir de viol dans cette maison, c’est impossible, la fille raconte des contrevérités. »

Covid-19/Vaccins: le Sénégal réceptionne 1117 réfrigérateurs

Le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr a réceptionné, vendredi soir à Dakar, 1117 réfrigérateurs devant servir à conserver les vaccins contre la Covid-19.Ces équipements sont acquis par l’Etat en collaboration avec l’Alliance Gavi pour un montant de 3 milliards 50 millions F CFA.

 « Les réfrigérateurs sont homologués par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et peuvent conserver des vaccins entre 2 et 8 degrés destinés aux postes de santé, aux dépôts des districts et de régions », a expliqué le ministre de la Santé et de l’Action sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. 

Selon lui, à l’exception des régions de Thiès et Dakar (Ouest) qui auront chacune deux réfrigérateurs pouvant conserver jusqu’à -20 degrés, chaque région aura un réfrigérateur qui a les mêmes capacités de conservation.

 « Au niveau du dépôt central, le Sénégal dispose de sept chambres froides pour la conservation des vaccins entre 2 et 8 degrés, 1 chambre froide négative de -20 degrés et 8 congélateurs pouvant conserver à -20 degrés », a expliqué le ministre Abdoulaye Diouf Sarr.

Face à la deuxième vague de la Covid-19 qui secoue le Sénégal, le chef de l’Etat Macky Sall a demandé au Gouvernement de mettre en place une stratégie nationale de vaccination.

La presse sénégalaise traite d’une diversité sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce vendredi à APA, traitent d’une diversité de sujets allant de la mortalité liée au cancer aux opérations de sécurisation menées par l’Armée en Casamance, en passant du retrait provisoire de la chanteuse Coumba Gawlo Seck de la scène musicale pour des raisons de santé.Dans sa livraison du jour, EnQuête revient sur la difficile prise en charge du cancer avec la pandémie du coronavirus. Alors que la journée mondiale de lutte contre le cancer est célébrée ce 4 février, le journal parle de « dommage collatéral ». Car, à cause de la Covid, « il y a moins de dépistage, de diagnostics et d’argent pour suivre son traitement. »

Le Quotidien revient sur l’opération de ratissage en Casamance et informe que « l’Armée est en roue libre ». Plusieurs bases ont été reprises aux bandes armées, note le journal. Le Quotidien indique que l’Armée allie bombardements aériens et tirs à l’artillerie lourde.

Vox Populi revient sur les problèmes de santé de la chanteuse Coumba Gawlo Seck opérée. Le journal indique que « Coumba Gawlo Seck perd la voix et se retire momentanément de la scène musicale ». La diva a rompu le silence en soutenant que les médecins ont diagnostiqué des dommages au niveau de ses cordes vocales et ses intestins ont été amputés de près d’un mètre.

Au chapitre politique, Sud Quotidien annonce le lancement de l’audit du fichier électoral. « La dernière ligne droite » mentionne le journal qui indique que les « opération sont en phase de démarrage ». « Se dirige-t-on enfin vers un dénouement heureux de l’imbroglio de la politique sénégalaise qui est l’audit du fichier doublé d’évaluation du processus électoral ?», s’interroge le journal.

Libération annonce qu’Expresso, filiale du groupe Sudatel pourrait bien perdre sa licence. Le journal soutient que l’opérateur de téléphonie mobile est épinglé pour « défaut de paiement, retard sur la 4G, arriérés de 7 milliards de Fcfa » par l’ARTP. D’où ce titre prémonitoire du journal, « Expresso, la fin ? ».

Walf Quotidien ouvre ses colonnes à l’ancien Premier ministre Abdou Mbaye. Ce dernier parle de relance économique, de la croissance et de la crise sanitaire et fait de « sombres prédictions ». Abdoul Mbaye estime « qu’une croissance de 5% relève de l’utopie » avant de tacler le gouvernement sur son « optimisme incompréhensible qui va conduire vers de graves difficultés. »

L’Observateur dépoussière l’affaire des 1036 kilos de cocaïne saisis au Port. « Révélations sur un scandale à rebond » renseigne le journal qui parle de la  « nouvelle demande du Procureur au Doyen des juges et des commissions rogatoires en Allemagne et en Italie. »

En Sport, Stades se penche sur la crise sportive à Liverpool, plombée par une inefficacité et une défense poreuse. « Qu’arrive-t-il à Liverpool de Sadio ? » s’interroge le quotidien. Pendant ce temps, Record revient sur le retour en lumière d’Edouard Mendy, auteur d’un neuvième clean sheet lors de la victoire de Chelsea à Tottenham (0-1). « Mendy écœure les Spurs », titre Record.

La Covid-19 et d’autres sujets au menu de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce jeudi à APA, traitent de divers sujets allant de la pandémie du coronavirus et la création d’un dispositif de régulation et d’encadrement des réseaux sociaux entre autres.L’Observateur dans sa livraison du jour souligne « l’inquiétante disparition des autorités » dans la lutte contre la pandémie du coronavirus. Le journal décrypte ce qu’il considére comme un « mauvais signal envoyé à l’opinion ».

L’accès au vaccin risque bien d’être compliqué pour les pays sous-developpé. En effet, Le Quotidien nous informe « le Covax ne prévoit que 1,3 million de doses pour le Sénégal », pendant que la « Grande Bretagne offre AstraZeneca. Ce qui pousse le journal à annoncer que grâce à l’initiative Covax, « le Sénégal va commencer à vacciner dans quelques semaines, une partie de sa population cible ».

Le Soleil revient sur la Tribune lancée par des dirigeants du monde comme Macky Sall, Emmanuel Macron, Angela Merkel, Antonio Guiterres etc. sur « l’Appel à l’esprit d’entraide mondial face à la Covid-19 ». Ces leaders veulent « bâtir un multilatéralisme plus solidaire face à la Covid-19 »

Au chapitre politique, Sud Quotidien analyse les dernières propositions de réformes controversées au sommet de l’Etat et barre à sa Une « Rufisque, nouveau laboratoire du Macky ». Le journal affiche les photos de Seydou Diouf, Ismaïla Madior Fall et Oumar Guèye, originaire de la ville et décrits comme des leaders politiques de la localité qui « parrainent des réformes qui semblent plus obéir à des logiques politiciennes que l’amélioration de la gouvernance démocratique. »

Le quotidien L’AS signale que « Macky Sall menace de sévir » contre les « dérives et insultes sur Internet ». Le chef de l’Etat demande au gouvernement la mise en place « d’un dispositif de régulation et d’encadrement spécifique aux réseaux sociaux » et à s’occuper avec « urgence » de la matérialisation du passage de l’analogique au numérique intégral.

Walf Quotidien analyse les crises multiformes qui secouent certaines sociétés nationales. Le journal décrit Dakar Dem Dikk (société de transport public), Coud (Centre des œuvres universitaires de Dakar) et la Poste entre autres, comme des « directions à polémiques » minées par des batailles par presse interposée. Le journal d’ajouter que « ces sociétés gérées par des hommes politiques sombrent dans des accusations et contre-accusations entre actuels directeurs généraux et leurs prédécesseurs. »

Libération revient sur l’incendie criminel qui avait tué cinq sénégalais d’une même famille à Denver (Etats-Unis). Le journal nous renseigne que « les jeunes trafiquants de drogue, qui ont tué cinq membres de la famille Diol à Denver, ont incendié la mauvaise maison, ils se sont rendus compte de leur « erreur » le lendemain ». Le journal nous apprend que « Kevin Bui et ses deux complices voulaient se venger d’une autre bande après un deal qui a mal tourné ».

EnQuête de son coté consacre un dossier sur la hausse de l’aliment de bétail et de volaille. Le journal souligne « les 10% de la discorde » avant de renchérir que « les éleveurs, aviculteurs et les industriels sont à couteaux tirésn, depuis l’augmentation du prix des aliments. »

En Sport, Stades et Record ont titré sur l’affiche de Premier League entre Tottenham et Chelsea ce soir. « La bataille hors du big 4 » annonce le premier, pendant que le second prévient « malheur au vaincu ».

La presse à fond sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mercredi à APA, sont revenus en grande majorité sur le retour de l’épidémie de la fièvre jaune au Sénégal.Avec l’apparition de la fièvre jaune, L’AS évoque « une autre épidémie qui menace le Sénégal » après la Covid-19 . « Huit cas de fièvre jaune dont deux morts » ont été déjà enregistrés dans le pays souligne, le journal.

Covid-19, grippe aviaire, fièvre jaune, « (le Sénégal) à la croisée des périls », titre Walf Quotidien. Le journal indique que le pays est cerné par la maladie, alors qu’il est étouffé de partout par la Covid-19 et la grippe aviaire.

L’Observateur parle « d’un pays dans un triangle de feu » encerclé par l’épidémie de la Covid-19, de la grippe aviaire et désormais de la fièvre jaune. Le journal nous en dit plus sur « la stratégie de l’Etat pour enrayer les menaces épidémiques qui pèsent sur les populations ».

Concomitance de plusieurs maladies, « le Sénégal rit jaune », renchérit Le Quotifdien qui informe que la fièvre jaune est venue s’ajouter à la Covid-19 et à la grippe aviaire.

Le Sénégal confronté à un autre fléau relate Vox Populi qui remarque « qu’après la Covid-19, la fièvre jaune revient et tue ». Huit cas ont été détectés dans le pays et deux morts dénombrés à Kidira (est du Sénégal). « Touba, Saraya et Thilogne sont aussi touchés », annonce le journal.

Pour rester dans le contexte sanitaire et les effets néfastes de la Covid-19, Walf Quotidien soutient que « ça sent mauvais pour l’entreprise ». Le journal fait état de « licenciements tous azimuts » en informant que « le tourisme et l’hôtellerie sont en réanimation et les artifices de l’Etat n’y ont rien pu ».

EnQuête consacre un dossier sur l’école confrontée à un déficit d’infrastructures et de matériel en cette période de Covid-19. Le journal révèle que « dans cette période de pandémie, la règle est de s’asseoir par trois ou quatre dans certains établissements ». D’où le titre du journal, « l’école (sénégalaise), cette poudrière.»

Sud Quotidien de son côté, se penche sur un phénomène récurrent au Sénégal qu’est « l’usurpation de fonction». Faux policiers, gendarmes, magistrats, le journal le résume en un « business des hors-la-loi ».  Pendant que « la société civile sonne l’alerte, les citoyens sont invités à s’imprégner de leurs droits.»

Libération s’arrête sur « la guerre totale » qui oppose Me Moussa Diop et Dakar Dem Dikk (société de transport public), dont il était le directeur. Le journal renseigne « qu’après l’ordonnance du juge, l’ex-directeur général a pratiqué une saisie sur les comptes de la société nationale ». Le journal ajoute que « Dakar Dem Dikk contre-attaque et l’assigne devant le président du tribunal ». Les deux parties feront face au juge le 5 février prochain, souligne Libération.

Conflis fonciers au Sénégal, L’AS nous informe que les hommes d’affaires, « Cheikh Amar, Diop Sy et Marcel Diagne (sont) au cœur des litiges à répétition » selon le répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires du ministre de l’Intérieur.

En Sport, Stade revient sur la deuxième demi-finale aller de la Coupe d’Italie programmée ce mercredi. Le quotidien sportif informe que Kalidou Koulibaly affronte l’Atalanta pour une place en finale dont l’adversaire pourrait être la Juventus, tombeuse de l’Inter Milan, dans la première demi-finale aller au stade San Siro 1-2.

Covid-19/Vaccins: la FIFA et l’OMS s’unissent pour l’accès équitable

La Fédération internationale de football association (FIFA) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) se liguent contre le coronavirus.Des stars du football feront la promotion de l’accès mondial équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic

« La FIFA s’associe à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour promouvoir la nécessité d’un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic dans le cadre de la lutte contre la COVID-19, et pour encourager chacun à continuer à appliquer au quotidien les mesures de santé publique salvatrices afin de prévenir la propagation du coronavirus et de protéger la santé », rapporte un communiqué publié sur le site internet de l’OMS visité mardi à APA.

Ainsi, parallèlement à la Coupe du monde des clubs de la FIFA 2020, qui se tiendra au Qatar du 4 au 11 février 2021, la FIFA et l’OMS lancent une campagne de sensibilisation du public à laquelle participeront des stars du football. Cette campagne s’effectuera par la diffusion de messages à la télévision et dans les stades, afin de continuer à promouvoir le Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19.

« Nous devons tous jouer le rôle qui est le nôtre dans la lutte contre le coronavirus. Nous appelons également la communauté internationale à unir ses forces (sous le hastag #ACTogether), et à garantir l’équité en matière d’accès aux vaccins, aux traitements et aux tests de diagnostiques dans le monde entier », a déclaré le président de la FIFA, Gianni Infantino.

Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, a affirmé que « le principe d’équité constitue le fondement du football et de tous les autres sports, et il doit en être de même en ce qui concerne la santé ». 

« En matière de lutte contre la Covid-19, a dit le patron de l’OMS, les règles sont simples : toutes les personnes exposées à un risque, dans tous les pays, doivent avoir un accès équitable aux vaccins, aux traitements et aux produits de diagnostic vitaux. En seulement neuf mois, le monde a mis en place ces trois lignes de défense efficaces contre la COVID-19. Mais notre objectif consiste désormais à assurer un accès équitable et à continuer à améliorer ces outils ».

Il a ajouté : « L’OMS est reconnaissante à la FIFA de s’être associée à des partenaires du secteur de la santé du monde entier en vue de promouvoir la nécessité d’une distribution équitable des outils nécessaires pour vaincre le coronavirus ».

La presse sénégalaise traite d’une diversité de sujets

Les quotidiens sénégalais, parvenus ce mardi à APA, traitent de divers sujets allant de la hausse des cas de Covid-19 à la politique en passant par les faits de société.Vox Populi présente « le bilan macabre » de la pandémie au Sénégal et parle de 228 morts entre le 1er et le 31 janvier. Le journal ajoute que les « morts de janvier représentent 35% des 638 victimes du virus, soit 1 mort tous les trois jours ».

1032 nouveaux en trois jours note Libération dont 651 issus de la transmission communautaire et 21 décès durant la même période.

Le Soleil parle de « chiffres alarmants entre Kaolack, Touba, Diourbel et Saint-Louis » pour étayer la hausse des cas dans ces régions. Toutefois, le quotidien national informe malgré tout, que « le Sénégal fait partie du groupe de 10 pays africains qui se sont illustrés dans la gestion de la pandémie » de l’indice de performance Covid de Lowy Institute.

Sud Quotidien dans sa livraison du jour, revient sur l’organisation concomitante des législatives de 2022 et de la présidentielle de 2024. Le journal parle de « couplage de la discorde » donnant la parole à Ababacar Fall du Gradec, expert électoral qui indique que « le couplage des élections législatives et présidentielle entraînerait de facto la prorogation du mandat des députés, ce qui serait illégal. »

Le Témoin parle de son côté « d’une manœuvre des frères siamois de Rufisque » pour qualifier les sorties dimanche de Ismaïla Madior Fall et Seydou Diouf en faveur du « couplage des législatives et de la présidentielle ».

L’Observateur revient sur le dialogue politique en évoquant un schéma pour remplacer le Général Mamadou Niang décédé le 28 décembre 2020. A ce titre, le journal renseigne que la commission cellulaire a déjà ciblé des profils pour occuper le poste.

Le Quotidien parle de la mise sous mandat de dépôt de l’ancienne ministre Aminata Lô Dieng pour  «  violation du couvre-feu, outrage à agents et usurpation de fonction. » . Le journal de renchérir, « Lô coule en prison » avant d’informer qu’Aminata Lô Dieng et son frère vont passer devant le juge ce mercredi.

Walf Quotidien se penche sur la fortune de nos hommes politiques avec un titre évocateur, « ces milliardaires qui nous gouvernent ». Le journal renseigne que « ces hommes politiques qui ne sont ni héritiers de fortune, ni des magnats de l’industrie ou de l’immobilier ont des patrimoines évalués en milliards.»  

Faut-il rendre publiques toutes les déclarations de patrimoine ? s’interroge EnQuête qui parle de « transparence chahutée » avec les « fuites » orchestrées sur la déclaration du patrimoine de Idrissa Seck, président du Conseil économique, social et environnemental. Le journal soutient que la loi de 2014, en son article 9, punit tout manquement au caractère confidentiel de cette déclaration.

La presse sénégalaise s’est inclinée devant la mémoire de Me Khassimou Touré, décédé hier. « Un géant du barreau s’est effondré » titre Le Témoin. « Le barreau perd un ténor » témoigne Le Quotidien. « L’avocat des grands dossiers est parti » indique Vox Populi.

Chan 2021 : quatre prétendants pour le sacre

Les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) organisé au Cameroun ont livré leur verdict à l’issue des rencontres jouées ce week-end.Mali, Cameroun, Maroc et Guinée forment le carré d’as de la 6è édition du Chan dont les demi-finales sont programmées mercredi. Les affiches des quarts étalées samedi et dimanche ont réservé un plateau de rêve pour les demi-finales.

Maroc / Cameroun, finale avant l’heure

Jamais deux sans trois, l’adage s’est encore vérifié entre le Cameroun et la RD Congo au Chan. Les Lions indomptables devant un public acquis à leur cause, ont pris le meilleur sur les Léopards (2-1) qui avaient pourtant ouvert le score. Une qualification méritée sur l’ensemble de la partie pour des Camerounais qui retrouveront sur leur chemin le tenant du titre, le Maroc. Les Lions de l’Atlas expéditifs en quarts, ont plié la Zambie (3-1) rapidement réduite à 10 dès la 20e minute de jeu au stade la Réunification de Douala.

Cette demi-finale au sommet au stade Limbe Omnisports Stadium, promet de belles empoignades entre deux favoris au sacre final. Et la jauge des 50 % imposée par le Comité d’organisation pour la vente des billets, pourrait bien en prendre un sacré coup devant la capacité du stade (20.000 places). Le quart entre le Cameroun et la RD Congo s’est déroulé dans un stade bien rempli malgré la jauge fixée à 25 % des 50 000 places habituelles pour cause de coronavirus.

Mali / Guinée, le derby ouest-africain

L’autre demi-finale opposera le Mali, victorieux au bout du suspense devant le Congo aux tirs au but (0-0, tab 5-4), à la Guinée qui a écarté une vaillante sélection rwandaise (1-0) dans une rencontre heurtée, avec un carton rouge de chaque côté. Ce derby ouest-africain est un remake de la demi-finale du Chan de 2016 au Rwanda, qui avait vu les Aigles du Mali prendre le dessus sur le Syli local (1-0, 88′) sur la fin sur un but de Yves Bissouma.

C’est dire qu’à côté de l’objectif d’atteindre une première finale dans cette compétition, les hommes de Lappé Bangoura tenteront de prendre leur revanche sur ceux de Nouhoum Diané qui caressent le rêve d’aller au bout cette année, après la désillusion de la finale perdue en 2016 devant la RD Congo à Kigali.

Programme des demi-finales :

Mercredi 3 février 2021

Stade Japoma de Douala

Mali vs Guinée, 15h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Maroc vs Cameroun, 19h GMT.

Football : Ahmad Ahmad reprend son fauteuil de président de la Caf

La Confédération africaine de football (Caf) a officialisé, dimanche, le retour de Ahmad Ahmad à sa tête après que le Tribunal arbitral du sport (Tas) a levé les effets de sa suspension par la Fifa.A peine sa sanction provisoirement levée par le Tas, Ahmad Ahmad se remet au travail. Le Malgache a en effet repris sa fonction de président de la Caf. Constant Omari, qui assurait l’intérim à ce poste, a acté la décision ce dimanche 31 janvier. 

« Ce vendredi 29 janvier, le Tribunal Arbitral du Sport (TAS) a rendu une décision suspendant la sanction prononcée par la Chambre de jugement de la FIFA, à l’encontre de M. Ahmad Ahmad, président en exercice de la Confédération Africaine de Football ( CAF). Par conséquent, il a de fait, retrouvé sa fonction.» a indiqué le vice-président de la Caf.

Ahmad Ahmad avait reçu un premier avis favorable vendredi 29 janvier, quand le Tas avait mis en place une « procédure accélérée » pour se pencher sur les accusations dont il fait l’objet. Ce même avis avait de facto suspendu provisoirement les sanctions prises par la Fifa.

Cette décision a été bien accueillie par Ahmad. « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du Chan TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe.» a réagi le président de la Caf de retour aux affaires.

Le Tribunal arbitral du sport doit examiner son cas le 2 mars et rendre sa décision avant le 12 du même mois, date des élections pour la présidence de la Caf. Ahmad Ahmad, élu le 17 mars 2017 et qui brigue un second mandat, annonce qu’il « va saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi », à propos de sa candidature.

Cette dernière avait été rejetée par les instances dirigeantes de la Caf suite à sa suspension, pour 5 ans, de toute activité en lien avec le football par la chambre de jugement de la Commission d’éthique indépendante de la Fifa. 

Les Locales et la Covid-19 alimentent la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais, parvenus lundi à APA, traitent d’une diversité de sujets dominés par le débat sur la tenue des élections locales et la hausse des cas de Covid-19 entre autres.Dans sa livraison du jour,  L’AS informe que « le Président (Macky Sall) veut les Locales en 2021 » s’appuyant sur une sortie médiatique du ministre d’Etat Ismaila Madior Fall.

« Le cours magistral du Pr Madior Fall » résume Walf Quotidien qui décortique la sortie de l’ancien ministre de la Justice sur le mandat présidentiel, la suppression de la ville de Dakar et l’état de catastrophe sanitaire. Dans une large interview au journal, le juriste affirme « qu’on peut trancher la question du mandat, mais c’est le président qui est le principal concerné ».

Sud Quotidien résume cela en une « grande offensive de l’Etat » sur l’état d’urgence sanitaire, le mandat présidentiel et la tenue des locales. Le journal signale que + Ismaïla Madior renfile sa robe+ pendant que  Seydou Diouf parraine le couplage entre la présidentielle et les législatives en 2024.

Sur un autre registre, la Covid-19 continue sa progression au Sénégal avec des chiffres de plus en plus inquiétants. L’AS informe que malgré ses +79 cas communautaires en 48 heures+ « Thiès (est) toujours dans le déni et l’indifférence » face à la pandémie.

« La Covid-19 a pris l’ascenseur pour s’installer partout au Sénégal » selon  Vox Populi qui parle de « 628 nouveaux cas, 11 décès et 58 cas graves en 48 heures ».

Face à cette situation, L’Observateur évoque l’hypothèse d’un prolongement du couvre-feu entre Diourbel,  Kaolack et Saint-Louis. Toutefois, le journal s’interroge sur cette éventualité et pose  « la question autour (du) défi sécuritaire ».

EnQuête  évoque les impactés du couvre-feu et parle de  « la grogne des sans-voix ». Selon le journal, les gérants de « tangana (gargotes populaires), dibiterie, fast-foot et autres commerçants sont à l’agonie. »

Le Soleil revient sur les retombées de la visite de travail du Chef de l’Etat en Turquie et annonce que le groupe pharmaceutique Abdi Ibrahima veut s’implanter au Sénégal.

De son coté, Le Quotidien pose le débat sur les +litiges fonciers+ au Sénégal. « Terres minées » titre le journal qui signale que « les litiges fonciers sont une bombe à retardement. »

Selon un répertoire des litiges fonciers et conflits communautaires mis en place par le ministère de l’Intérieur, « il y en a au moins 307 sur toute l’étendue du territoire dont la résolution nécessite des solutions urgentes », souligne le journal.

En Sport, « le Jaraaf s’offre le derby du Cap-Vert » devant Teungueth FC (2-0) titre Record. « Le Jaraaf crée la forte sensation » souligne Stades, qui informe que « les Médinois ont mis à terre les Rufisquois qui restaient sur 22 matchs sans défaite en championnat.»

Que retenir du cas de Diary Sow (Tribune)

Un ancien Inspecteur général de l’éducation nationale part de cette affaire, ayant tenu en haleine le Sénégal, pour s’interroger sur le sort des génies qui poursuivent leurs études loin du cocon familial.Dans un pays où les convenances sociales et la langue de bois tiennent le plus souvent lieu de vérité, d’autres cas identiques à celui de la « meilleure élève du Sénégal » des deux dernières années se répéteraient qu’on se contenterait de lamentations ou de soupirs de soulagement sans chercher la signification de cette expérience afin d’en tirer les leçons utiles pour l’avenir.

Disons-le sans détour, le cas de Diary Sow présente une analogie avec celui de certains sportifs africains envoyés aux Jeux Olympiques ou à une Coupe du monde dans un pays développé et qui, une fois arrivés sur place, empruntent un autre chemin que celui faisant l’objet de leur mission.

La seule différence est que notre héroïne dont la disparition a suscité une mobilisation quasi-nationale et un branle-bas diplomatique inédit – pour une affaire classée en France dans les faits divers – sait écrire pour trouver des justificatifs à son acte. Sa lettre à son parrain laisse toutefois dans l’ombre des non-dits destinés sans doute à jeter le voile sur ses motivations profondes qui renverseraient la bonne image à l’origine de sa notoriété.

Mais ce cas me fait penser à l’idée qu’à une certaine époque nous avions conçue, mon ami feu le Professeur Valdiodio Ndiaye, ancien Directeur de l’Ecole normale supérieure de Dakar et moi, pour la création au sein de cet établissement d’une chaire pour la préparation aux agrégations et aux grandes écoles internationales pour la perpétuation d’une tradition dans laquelle le Sénégal s’est distingué dans le monde.

Nous étions partis d’un constat simple : de moins en moins de jeunes se présentent à ces concours grâce auxquels se sont fait connaître dans le monde francophone et au-delà de brillants intellectuels tels que Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Sakhir Thiam, Magatte Thiam, Abdoul Mbaye, Souleymane Bachir Diagne, Rose Dieng, Oumar Sankharé et autres.

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Dans les années 1980 où ce projet avait germé, il se posait bien évidemment une question de masse critique pour disposer au recrutement de cohortes suffisantes. Il n’y avait que le Prytanée militaire Charles Ntchoréré de Saint-Louis (nord) et la Maison d’éducation Mariama Bâ de Gorée (ouest). Aux meilleurs élèves de Bango s’ouvre la carrière militaire dans de prestigieuses institutions telles que Saint Cyr en France, ou l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc par exemple.

A leur retour, leur intégration est automatique dans l’Armée, sans déperdition. Les plus brillantes pensionnaires du centre d’excellence de Gorée peuvent bénéficier de bourses pour participer aux mobilités universitaires internationales. Combien parmi elles sont rentrées après ces séjours à l’étranger ?

Nul ne le sait précisément, comme d’ailleurs pour les autres boursiers issus d’autres établissements secondaires. Une chose est sûre cependant, un boursier parti pour ne pas revenir représente une perte en termes de capital humain et d’investissement dans la formation des cadres ; une perte qui profite aux pays pratiquant l’immigration choisie sans avoir investi dans l’éducation de ces jeunes à haut potentiel.

Il y a aujourd’hui, en plus grand nombre, une offre de formation avec un label d’excellence. Outre les deux institutions scolaires citées plus haut, il en existe d’autres comme le Lycée d’excellence scientifique de Diourbel (centre), et dans l’enseignement privé les écoles du groupe ISM (lycées d’excellence Birago Diop au Point E et lycée d’excellence Rose Dieng à Golf).

Il serait certainement utile de reprendre le projet de cette chaire à la Fastef/ex-ENS pour en étendre la vocation à l’échelle sous-régionale. Ce serait un renforcement du rayonnement universitaire de Dakar, pôle de compétence tourné vers des formations à haute intensité de capital cognitif.

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Le recrutement des professeurs ne poserait pas de problèmes de disponibilité au niveau national ou sous-régional. Il existe au sein de l’espace francophone des mécanismes d’appui qui accompagneraient une telle initiative fédératrice.

Pour les matières où ces compétences manqueraient, il doit être possible, avec les enseignants de la diaspora, avec le concours de l’Université virtuelle du Sénégal (UVS) ou un partenariat à établir avec le Campus universitaire franco-sénégalais prévu à Diamniadio (périphérie de Dakar) ou encore avec l’implication de la coopération canadienne ou belge d’organiser soit des missions d’enseignement soit des cours en ligne afin que les étudiants sénégalais et africains francophones inscrits à la chaire de Dakar puissent bénéficier des mêmes prestations pédagogiques que leurs homologues occidentaux.

Pour les apprenants, l’avantage est de pouvoir recevoir une formation de haut niveau sans être sevrés de leur environnement socio-culturel dont les influences ont un grand impact sur leurs performances académiques. L’exemple de Diary Sow montre quelque part à quel point l’absence de ce tissu affectif peut être un handicap dans la réussite des jeunes talents les plus sûrs. Pour les pays coopérant à cette initiative, l’avantage le plus évident est de trouver un moyen de faire face au phénomène de la fuite des cerveaux les plus jeunes et sans doute les plus prometteurs.

Lat Soucabé Mbow, Professeur des universités.

Affaire Diary Sow : « de grâce » (Tribune)

Sur la toile, la disparition de la jeune femme a déclenché un torrent de jugements sans recul d’où la mise en garde d’un expérimenté journaliste.« Comme réfléchir est difficile, on juge », Carl Jung. Dieu soit loué. Heureusement, Diary Sow nous est revenue sans aucun dommage sur son corps.

Nul ne sait encore ce qui se passe ou se passera dans la tête de cette frêle et jeune fille. Les blessures internes exacerbées par notre jugement peuvent s’avérer pourtant plus dévastatrices pour cette fille. Gardons tous à l’esprit que celle-ci a été fragilisée par le décès trop prématuré d’un père dont la présence à ses côtés et dans la famille était plus qu’indispensable.

Un parent pour qui elle nourrissait certainement comme tout(e) autre fils/fille, les plus folles ambitions. Aussi, les uns et les autres, devons-nous garder d’ouvrir un procès contre elle, avec des procureurs féroces, tentant de convaincre des juges peu indulgents à la conduire devant l’échafaud.

Rappelons les propos du journaliste Madiambal Diagne dans son excellent texte qu’il a intitulé : « Reviens Diary, tu as ta place parmi nous », au moment où tout un pays était encore terriblement angoissé par la disparition de la jeune fille.

Je le cite : « Vraisemblablement, Diary Sow n’a pas fui pour une raison qui entacherait sa réputation de bonne fille ou pour se sauver d’un mariage forcé. Il est possible qu’elle ait tout simplement flippé comme cela arrive à beaucoup de jeunes de son âge, en proie à des doutes, des incertitudes, des angoisses, à la peur d’échouer, à la phobie de décevoir son monde.

On a beaucoup trop demandé à cette pauvre fille. Elève « brillantissime », meilleure élève du Sénégal deux années de suite (2018-2019), et admise au baccalauréat avec la meilleure mention. Elle était devenue (à son corps défendant ?) la mascotte de son pays (…) Sa vie devenait une success story ».

Trop lourd à porter, pour une enfant d’à peine de vingt ans. Aucun(e) adulte parmi nous, en âge d’être le géniteur ou la génitrice de cette fille, n’aurait jugé aussi sévèrement Diary Sow, comme certains ont pu le faire et l’auraient surtout pas fait si leur propre enfant avait été placé par les mêmes circonstances dans la même posture que Diary Sow.

Je me demande pourquoi autant de manque d’indulgence et de compassion de la part de ces censeurs, les mêmes qui, souvent, se laissent aller à des jugements trop sentencieux, des condamnations aussi catégoriques, d’où suintent parfois des relents manifestes de malveillance.

Et toute cette malveillance semble être le reflet de mauvais sentiments, a priori entretenus par des personnes qui ne connaissent même pas les gens qu’ils jugent. Et encore moins les faits sur lesquels elles se prononcent. Les sentences généralement vite prononcées ne sont nullement le résultat d’une analyse factuelle rigoureuse menée sans émotion et avec beaucoup distance, par rapport aux personnes incriminées.

Aujourd’hui, c’est la jeune étudiante qui est visée avec parfois une sévérité que l’on explique difficilement. Je ne pouvais me résoudre à l’idée d’une issue fatale. Diary est effectivement revenue, comme l’en suppliait la nation.

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Quel soulagement, quand ce mercredi 20 janvier 2021, le parrain de l’étudiante, le ministre Serigne Mbaye Thiam, a informé le Conseil des ministres, avoir reçu une lettre de Diary Sow dans laquelle cette dernière l’a rassuré. Mon bonheur a été indicible, quand Serigne Mbaye Thiam me fit l’amitié de m’informer dans la nuit du samedi soir, 20 janvier 2021, qu’il venait de retrouver Diary Sow à Bruxelles (Belgique).

Serigne Mbaye Thiam sait à quel point je suis attaché à cette jeune fille, et encore plus depuis que j’ai eu l’avantage de présider la cérémonie de dédicace de son premier roman.

Cérémonie au cours de laquelle elle semblait avertir, quand elle dit : « C’est très important pour moi de raconter les gens tels qu’ils sont, de ne pas se limiter à la surface. Je me dis qu’il n’y a pas d’ange, pas de démon. Tout le monde a des zones d’ombre, tout le monde a un masque qu’il porte selon les circonstances ».

J’avoue que quand j’ai lu les écrits publiés par Serigne Mbaye Thiam par la jeune fille et dans lequel le ministre livre quelques détails, pour expliquer les raisons de sa disparition, j’ai cru avoir retrouvé dans les mots l’auteure du livre « Sous le visage d’un ange », dans lequel Diary Sow a réussi à narrer une très belle histoire, la vie tragique de son héroïne Allyn.

Celle-ci ne reflète pas, loin s’en faut, la vie de Diary, mais elle peut informer sur la sensibilité de son être en lisant la lettre assez tourmentée qu’elle a envoyée à son parrain. Elle dit quelque part qu’elle n’est pas partie pour fuir à cause de la pression, encore moins par un doute sur ses capacités. Elle précise également qu’elle n’a pas disjoncté et qu’elle n’a pas non plus disparu pour suivre avec une passion amoureuse, comme suggéré par certains de ses compatriotes.

Sur ce dernier point, elle aurait, je pense, assumé avec pudeur, certes, mais sans aucune honte, je crois, toute relation amoureuse. Tout indique à croire, si on en juge par son écriture sensible et sensuelle ; quand elle narre dans son roman les frasques amoureuses d’Allyn son personnage principal. Personnage très énigmatique, ambitieuse, avec une soif inextinguible de liberté à qui Diary Sow semble très attachée, voire entichée, n’est pas elle. Certes ! Seulement, cette héroïne, Allyn, permet tout de même de lire dans l’état d’esprit.

Lire à travers Allyn l’état d’esprit de Diary Sow, dis-je. Sans chercher des similitudes ou des ressemblances entre le personnage principal du roman Allyn et Diary Sow, on peut tout de même noter que l’idée de partir, disparaître, a peut-être longtemps cheminé en cette fille, avant même son entrée au lycée préparatoire.

La disparition de Diary Sow et l’histoire racontée dans son roman sur Allyn qui a disparu deux fois dans le texte de l’auteure, suggère une curieuse coïncidence (fortuite ?)  Allyn laisse entendre : « Je veux fouler aux pieds tous les interdits, sortir des sentiers battus, refuser toutes ces règles convenues pour que rien ne bouge jamais. Je veux vivre sans contrainte aucune. Après n’avoir connu que le côté regrettable de la vie, l’heure est venue pour moi de jouir. (…) À mon tour. Quels que soient les sacrifices que cela implique ».

Je ne crois pas que ce soit osé de faire une telle lecture à partir du jeu qu’elle fait jouer à Allyn qui reste sur le départ à toutes les étapes de son existence dans le roman. Dans sa lettre à l’allure tourmentée, pensent certains, envoyée à son parrain, Diary Sow lui explique « être partie librement, et décrit sa disparition comme une sorte de répit salutaire dans sa vie, une petite pause, pour retrouver ses esprits ».  

Les mots de la jeune fille sonnent comme un écho aux propos ci-après du philosophe du moyen âge, Sénèque rapportés par Denis Dambre dans un article publié le 14 janvier 2011 : « Pour trouver la tranquillité de l’âme », le philosophe stoïcien Sénèque conseillait à l’un de ses disciples, Serenus, d’alterner la solitude et la vie de société et écrit à cet effet : « Il faut d’ailleurs se replier beaucoup sur soi-même ».

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Mêlons toutefois les deux choses : alternons la solitude et le monde. La solitude nous fera désirer la société, la société nous ramènera à nous-mêmes ; elles se serviront d’antidote l’une à l’autre, la solitude guérissant notre horreur de la foule, et la foule notre dégoût de la solitude.

L’intertextualité qui structure son premier roman, le mouvement continu qu’elle opère dans sa belle écriture entre les pensées philosophique et littéraire, le mouvement constant que fait la brillantissime Diary Sow entre ces deux pôles de savoir ne laisse aucun doute quant à ses fréquentations dans ses lectures.

Sa disparition n’est-elle pas une oreille attentive prêtée à Sénèque et à ses recommandations aux sages ? Et, le même Sénèque, d’ajouter à l’endroit de son cher ami Lucilius : « Ton corps, objet rongé par le temps, doit supporter sa solitude sans toi, ton esprit quant à lui doit entamer sa relation la plus intime avec toi, de sorte que tu ne seras jamais seul puisqu’il fréquentera les sages ».

A son âge, il ne fait aucun doute que Diary Sow avait déjà commencé à fréquenter les sages, dont il est question ici, depuis le lycée même. Elle était dans leur environnement, avant de les côtoyer au lycée Louis-le-Grand, avec des risques : la fatigue, la lassitude, voire le surmenage, même si la jeune fille tente de nous rassurer, de ce point de vue.

Le risque était pourtant bien réel. Et face à tout cela, prions ensemble, après l’heureux retour de la jeune fille, pour que l’idée suggérant que la tragédie soit le destin naturel des génies soit démentie. De grâce, gardons-nous d’envoyer cette fille qui n’est ni « ange », ni « démon » à l’échafaud ! Faisons l’effort de contredire Carl Jung…

Abdou Latif Coulibaly, ministre, Secrétaire Général du gouvernement.

Sénégal : les 750 pélicans de Djoudj sont morts de grippe aviaire (ministre)

Les 750 pélicans blancs du Parc national des oiseaux de Djoudj (PNOD, nord) sont morts de la grippe aviaire, a annoncé le ministre de l’Environnement et du Développement durable.Interrogé par la Radio futurs média (Rfm, privée), Abdou Karim Sall a confirmé qu’il s’agit de la grippe H5 N1, une piste pourtant écartée au début.

« Il s’agit bien entendu de l’influenza aviaire de type A qui est un sous type de la grippe H5 N1 communément appelée la grippe aviaire », a notamment dit le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Abdou Karim Sall.

Il a promis de travailler avec le ministre de l’Elevage et des Productions animales pour voir comment contenir la maladie.

Le 23 janvier dernier, 750 pélicans blancs dont 740 jeunes et 10 adultes ont été retrouvés morts au Parc national des oiseaux de Djoudj.

Le 2 janvier plus tôt, 42.000 volailles ont été abattues à Pout (Thiès, ouest), après la mort de 60.000 autres pour cause de grippe aviaire.

Caf: le TAS suspend les sanctions contre Ahmad Ahmad

Le Tribunal arbitral du sport (Tas) a suspendu provisoirement, vendredi soir, les sanctions de la Fifa contre Ahmad Ahmad, ex président de la Confédération africaine de football (Caf).Cette décision préliminaire du Tas qui examinera l’appel de Ahmad le 2 mars 2021, rétablit ainsi le malgache dans ses fonctions de président de la Caf.

En novembre dernier, la chambre de jugement de la Commission d’éthique de la Fifa avait suspendu Ahmad de la présidence de la Caf et lui avait interdit pendant 5 ans de toute activité relative au football (administrative, sportive et autres) aux niveaux national et international. 

La Fifa disait avoir établi, sur la base des informations recueillies par la chambre d’instruction, que le Malgache a manqué à son devoir de loyauté, accordé des cadeaux et d’autres avantages, géré des fonds de manière inappropriée et abusé de sa fonction de président de l’instance faîtière du football africain.

Par conséquent, la Fifa avait prononcé à son encontre une interdiction de toute activité relative au football. En outre, il devrait s’acquitter d’une amende s’élevant à 185.000 euros, soit plus de 120 millions F Cfa.

L’enquête sur le comportement de M. Ahmad entre 2017 et 2019 a porté sur diverses questions liées à la gouvernance de la Caf – l’organisation et le financement d’un pèlerinage à La Mecque (Oumra) – ses accointances avec l’entreprise d’équipement sportif Tactical Steel et d’autres activités, lit-on sur le site de la Fifa.

Le dirigeant malgache avait déjà été placé en garde à vue en France pour des soupçons de corruption en juin 2019. A quatre mois de l’élection du président de la Caf, les cartes sont rebattues. L’Ivoirien Jacques Anouma, le Sud-africain Patrice Motsepe, le Mauritanien Ahmed Ould Yahya et le Sénégalais Augustin Senghor ont déjà officialisé leur candidature.

Coronavirus et nécrologie au menu de la presse sénégalaise

L’actualité relative au Coronavirus et le décès de Mourchid Iyane Thiam, président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire (Conacoc), font le menu des quotidiens sénégalais reçus ce samedi à APA. »Plan de déploiement des vaccins cette année-Près de 3,5 millions de personnes ciblées », informe le quotidien national Le Soleil en première page.

Parlant de cette lutte contre la Covid-19, Vox Populi dévoile « comment le Sénégal compte déployer son plan de vaccination » et détaille: La campagne cible 3 430 920 personnes dont 20 600 personnels de santé et 447.811 personnes âgées de 60 ans.

A la Une de Vox Populi, Dr Fatou Mbaye Sylla, directrice des établissements publics de santé parle du « rythme soutenu des contaminations à la Covid-19 » et prévient: « Si le flux des malades continue ainsi, on ne pourra plus tenir. Il faut que chacun assume ses responsabilités ».

« Covid-19: Riposte communautaire pour ralentir la mortalité-Au secours du 3e âge », titre Kritik.

De son côté, Source A fait état d’une « acquisition gratuite des premières doses de vaccins au profit de 20% de la population » et révèle: « Voici le mécène de Macky. Le Sénégal ne prendra en charge que les coûts opérationnels pour vacciner sa population cible ».

Dans L’As, le professeur Souleymane Mboup rassure: « Le niveau de circulation du variant britannique n’est pas pour le moment inquiétant ».

Ce quotidien revient également sur le décès de Mourchid Ahmed Iyane Thiam et écrit que « le croissant lunaire perd son observateur général ».

Cela fait dire à Walf Quotidien qu’avec le décès du président de la Commission nationale d’observation du croissant lunaire  (Conacoc), « une lune s’éclipse ».

Pendant ce temps, Source A retrace le « parcours d’un unificateur pur-sang ». « Décès de Mourchid Iyane Thiam-La Commission nationale du croissant lunaire orpheline », renchérit Lii Quotidien, à côté de Direct-News qui parle de « l’éclipse d’un croissant lunaire » et rappelle que c’est en 1996 que le défunt a institué ladite commission.

À propos de la déclaration de patrimoine, Walf Quotidien informe que le nouveau président du Conseil économique, social et environnemental  (Cese), « Idy (Idrissa Seck) se dévoile » car, il a sacrifié à l’exercice, hier.

Cette tentative d’assassinat à la Cité Aliou Sow, à Dakar, fait la Une du journal EnQuête qui s’exclame: « Au comble du sordide! »

Nos confrères informent que le mari français égorge sa femme, alors que son fils s’acharne sur sa tête avec un marteau.

Hausse de la production industrielle au Sénégal

En novembre 2020, la production industrielle a progressé de 16,1% au Sénégal comparativement à celle du même mois de 2019.L’augmentation de la production industrielle est imputable au relèvement notamment de l’activité de production du papier et du carton, travaux d’impression et reproduction d’enregistrement, des produits du raffinage et de la cokéfaction ainsi que de l’agro-alimentaire.

Toutefois, le recul de la production des autres industries manufacturières, des produits métallurgiques et de fonderie ainsi que celui des industries extractives a atténué la hausse de la production industrielle.

La production totale au cours des onze premiers mois de 2020 s’est relevée de 0,3% relativement à celle de la période correspondante de 2019, informe le site de l’Agence National de la Statistique et de la Démographie, visité ce vendredi à APA.

Sénégal : décès de Mourchid Iyane Thiam

Le président de la Commission national d’observation du croissant lunaire (Conacoc), Mourchid Iyane Thiam, est décédé.La presse locale qui donne l’information, précise qu’il a rendu l’âme dans la nuit de jeudi à vendredi à Dakar.

Mourchid Iyane Thiam était malade depuis quatre mois, selon l’imam Oumar Diène, Secrétaire général de l’Association des imams et oulémas du Sénégal, interrogé par Radio futurs média (Rfm).

Le variant britannique du coronavirus inquiète la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalais reçus, ce vendredi à APA, mettent en exergue la détection dans le pays du variant britannique du coronavirus.« Le variant britannique détecté au Sénégal », titre le quotidien national Le Soleil, informant que ce virus est 50 à 70% plus contagieux et 30 à 40% plus létal que la souche originelle.

Pour se protéger contre cette nouvelle souche de la Covid-19, le professeur Souleymane Mboup qui a annoncé, hier jeudi à Dakar, sa détection, recommande : « Il est impératif d’appliquer scrupuleusement les mesures de prévention individuelle et collective ».

Pour Vox Populi, confronté à une 2e vague explosive et meurtrière de Covid-19, « le Sénégal chope le pire virus du corona » car, « le variant britannique, le plus virulent et le plus contagieux (est) détecté à Dakar sur un ressortissant indien ».

Nos confrères précisent que l’IRESSEF du professeur Mboup a séquencé le génotype de ce variant apparu auparavant en Gambie et détecté pour la première fois en Grande-Bretagne en décembre 2020.

« La variante britannique de la Covid-19 détectée au Sénégal-Elle est là », renchérit Libération à sa Une.

Le journal renseigne que le prélèvement, effectué depuis le 30 décembre, a livré ses secrets après le séquençage de plusieurs échantillons. « Le cas, souligne Libération, a été détecté sur la Petite-Côte, le patient déclaré guéri ».

Avec ce variant britannique, Le Quotidien parle d’«un cas grave pour le Sénégal ».

L’Observateur traite de la hausse de la létalité due au coronavirus et estime que « c’est l’hécatombe » avec 204 morts en 28 jours.

De son côté, EnQuête voit « l’université en ébullition » face à la propagation de la Covid-19 et explique : « Alors que la Covid-19 dicte sa loi, l’université est dans tous ses états ».

Pendant ce temps, Sud Quotidien consacre sa Une à l’Indice de perception de la corruption 2020 de Transparency international et note que « le Sénégal, toujours dans la zone ! »

Cela s’explique, selon le rapport, par une faible volonté politique dans la lutte contre la corruption, la mal gouvernance, l’accroissement de l’impunité.

C’est pourquoi, Birahim Seck, coordonnateur du Forum civil (section sénégalaise de Transparency international) demande « au chef de l’Etat de cesser d’entretenir une impunité affirmée et voulue sur des dossiers qui intéressent la gestion des ressources des contribuables ».

« Indice de perception de la corruption-Le Sénégal toujours dans la zone rouge », ajoute Walf Quotidien, dans lequel journal, Birahim Seck pointe la responsabilité du président Macky Sall.

Folashade Akanni-Shelle, nouvelle Dg de Bolloré au Nigeria

Folashade Akanni-Shelle est nommée Directrice générale de la filiale nigériane de Bolloré Transport et Logistics, a appris APA ce jeudi.« Depuis le 1er octobre 2020, Folashade Akanni-Shelle est la nouvelle Directrice générale de Bolloré Transport & Logistics au Nigeria. Elle remplace Jean-Baptiste Rambaud qui va poursuivre sa carrière dans une autre filiale de l’entreprise au Moyen-Orient », renseigne le groupe dans un communiqué de presse.

Folashade Akanni-Shelle cumule 17 années d’expérience au sein de Bolloré Transport & Logistics. Elle a rejoint l’entreprise en 2003 comme Responsable commerciale pour OT Africa Line chez Cross Marine Services à Lagos, avant d’être nommée tour à tour Responsable import maritime au sein de Bolloré Africa Logistics Nigeria (ex-SDV Nigeria), Responsable des services logistiques au Ghana, Directrice des solutions logistiques en Ouganda puis Directrice générale en Tanzanie.

Elle va désormais assurer le développement de cette entité avec le soutien de ses équipes et s’appuyer sur son expérience ainsi que sur sa connaissance du continent africain pour positionner l’entreprise comme un leader dans le secteur du transport et de la logistique au Nigéria.

« Ayant occupé diverses fonctions dans plusieurs pays différents, c’est un honneur pour moi de retrouver mon pays d’origine et j’ai hâte de travailler en étroite collaboration avec les équipes pour adresser ce marché dynamique et faire de Bolloré Transport & Logistics une référence dans le transport et la logistique au Nigeria », a déclaré Folashade Akanni-Shelle.

Bolloré Transport & Logistics Nigeria est un opérateur majeur du transport et de la logistique employant aujourd’hui plus de 600 collaborateurs directs et indirects. Basée à Lagos, l’entreprise possède plusieurs agences notamment à Badagry, Agbara et Abuja et 26 entrepôts à travers tout le pays. Elle a développé une expertise sur divers secteurs clés de l’économie en particulier les produits de grande consommation, la téléphonie et la logistique minière.

Chaque année, elle soutient des actions pour les populations en partenariat avec des associations notamment dans le cadre du Marathon Day, la course solidaire du Groupe Bolloré.

Chan 2021, le sprint final

Après une dizaine de jours de compétition, huit sélections ont décroché de haute lutte leur ticket pour les quarts de finale du Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévus ce week-end.Les meilleures équipes nationales locales du Chan 2021 vont en découdre samedi et dimanche. Objectif, s’inviter dans le dernier carré de la 6e édition de cette joute réservée aux joueurs évoluant sur le continent.

RD Congo / Cameroun, duel de fauves

Les Léopards, double vainqueurs de l’épreuve (2009 et 2016), ont tenu leur rang en s’adjugeant la première place de la poule B avec 7 points au compteur. Décimée par plusieurs cas de Covid-19 au premier tour, la RD Congo devrait néanmoins enregistrer le retour de plusieurs cadres pour ce choc à Douala.

Les Lions Indomptables, de leur côté, ont frôlé le pire lors de la dernière journée de la phase de poule en arrachant un nul chanceux face au Burkina Faso (0-0). Un accroc qui leur a coûté la première place du groupe A.

Mais l’historique de leurs confrontations avec les Léopards au Chan a toujours tourné en leur faveur. En 2011, au Soudan, le Cameroun avait battu pour son entrée en matière la RD Congo (2-0). Même scénario en 2016 au Rwanda où les Lions Indomptables avaient pris le dessus en phase de groupe sur Léopards (3-1), futurs vainqueurs du tournoi.

Mali / Congo, les Diables rouges en quête d’exploit

Les Aigles du Mali ont réussi un tour de force en terminant en tête de la poule A devant le pays hôte, le Cameroun. Ils se présentent donc dans ce duel décisif en position de favori. Les Diables rouges se sont sublimés pour battre la Libye lors de l’ultime match de groupe. Mais, en quart de finale, ils devront hausser leur niveau de jeu pour surprendre le Mali, finaliste de l’édition 2016 et annoncé comme un candidat au sacre final.

Maroc / Zambie, les Chipolopolo défient le tenant du titre

Les Lions de l’Atlas ont fait respecter la hiérarchie en terminant en tête de la poule C devant le Rwanda. Les hommes de Houcine Ammouta ont la faveur des pronostics face à la Zambie, dont la meilleure performance reste une troisième place en 2009.

Parmi les meilleures attaques de ce Chan, le Maroc (7 buts) misera sûrement sur l’attaquant du Raja Casablanca, Sofiane Rahimi, pour perforer l’hermétique défense des Chipolopolo (1 but encaissé). Ce dernier a déjà inscrit deux buts dans la compétition.

Guinée / Rwanda, les paris sont ouverts

Au vu des statistiques du premier tour, la Guinée, meilleure attaque (6 buts) et comptant dans ses rangs le meilleur buteur Yakhouba Barry (3 buts), a un léger avantage. Mais la prudence s’impose.

Car les Amavubis, après avoir contraint le Maroc au nul vierge avant de se qualifier en renversant le Togo (3-2), ont tout l’air d’une sélection imprévisible.

Le premier tour du Chan a été riche en rebondissements. En effet, 46 buts ont été inscrits en 24 rencontres disputées. C’est une moyenne de 1,91 but par match.

Sur le plan financier, le gagnant va percevoir un chèque de 675 millions F CFA (environ 1,2 million de dollars US). La prime du vainqueur a été revue à la hausse puisque le Maroc avait reçu 580 millions F CFA en 2018.

D’ores et déjà, les huit quarts de finalistes empochent 162 millions F CFA supplémentaires alors que les équipes éliminées en demi-finale toucheront 216 millions F CFA.

Programme des quarts de finale :

Samedi 30 janvier 2021

Stade Amadou Ahidjo de Yaoundé

Mali vs Congo, 16h GMT.

Stade Japoma de Douala

Cameroun vs RD Congo, 19h GMT.

Dimanche 31 janvier 2021

Stade de la Réunification de Douala

Maroc vs Zambie, 16h GMT.

Limbe Omnisports Stadium

Guinée vs Rwanda, 19h GMT.

Covid-19 : le variant britannique détecté au Sénégal

La nouvelle souche britannique du coronavirus réputée plus contagieuse et plus mortelle est désormais présente au Sénégal, a déclaré le Professeur Souleymane Mboup.Après la Gambie, c’est au tour du Sénégal de choper le variant britannique de la Covid-19. Ce dernier a été retrouvé dans les échantillons de la deuxième série de séquençages de la deuxième vague qui sévit actuellement au Sénégal, a expliqué le professeur Mboup.

Le directeur de l’Institut de recherche en santé de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) s’exprimait lors du point de presse quotidien du ministère de la Santé et de l’Action sociale dédié à la situation de la pandémie.  

A en croire M. Mboup, la présence de cette nouvelle souche pourrait expliquer l’augmentation des cas de Covid-19  constatée ces dernières semaines dans le pays. Partant de là, il a invité les populations à une application « scrupuleuse » des mesures de prévention individuelles et collectives.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de pays et territoires où se trouve désormais le variant repéré initialement en Grande-Bretagne dépasse la barre des 50. De même, le variant identifié en Afrique du Sud serait lui aussi présent dans des 20. Mais l’organisation juge cette évaluation sous-estimée. Car ces variants ne peuvent être identifiés que par le séquençage de leur code génétique, une analyse qui n’est pas possible partout.

Par ailleurs, l’OMS signale qu’un troisième « variant inquiétant », originaire de l’Amazonie brésilienne et dont le Japon a annoncé dimanche la découverte, est actuellement analysé et pourrait affecter la réponse immunitaire.

Le Sénégal veut « consolider » son industrie pharmaceutique

Le président sénégalais Macky Sall veut mettre en place une industrie pharmaceutique nationale souveraine.« Le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement, au regard des effets de la pandémie de Covid-19, l’impératif de consolider une industrie pharmaceutique nationale résiliente », a rapporté le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 27 janvier.

Pour Macky Sall, cette nécessité vise à « garantir la souveraineté durable du Sénégal sur certains médicaments, produits et équipements de première nécessité ».

En Afrique, la plupart des pays comme le Sénégal misent sur l’initiative Covax de l’OMS pour acquérir les vaccins anti-Covid-19 destinés à leurs populations. En plus de ce programme dédié aux pays les moins avancés de la planète, d’autres négocient directement avec les laboratoires pharmaceutiques occidentaux ou chinois pour en acheter.

Face à ces contraintes, le président sénégalais demande à ses « ministres en charge de l’Economie, de la Santé, de l’Industrie, des Finances d’accélérer, en liaison avec la Pharmacie nationale d’Approvisionnement (PNA) et les acteurs du sous-secteur, la finalisation et l’amorçage de la mise en œuvre de la stratégie de développement de l’industrie pharmaceutique nationale, au regard des avantages comparatifs et compétitifs » du pays.

Sénégal : 750 pélicans blancs morts dans un parc national

Les autorités sénégalaises confirment la mort de 750 pélicans blancs au parc des oiseaux de Djoudj, situé dans la région de Saint-Louis (nord).Selon la direction des Parcs nationaux, il s’agit de 740 pélicans adultes et de 10 jeunes.

« Durant la période de migration et de forte concentration des oiseaux d’eau au Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD), il arrive que des cas de mortalités soient signalés chez les populations de pélicans, notamment parmi les juvéniles », explique la direction des Parcs nationaux dans un communiqué de presse.

Suite à cette découverte, les visites au parc sont suspendues jusqu’à nouvel ordre.

Le Parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis. Il est la troisième réserve ornithologique du monde.

Le nombre d’oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc ; quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.

Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s’agit surtout de vaches, de singes rouges et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc.

Covid-19, émigration et faits divers à la Une de la presse sénégalaise

Les quotidiens sénégalis reçus, ce jeudi à APA, accordent un traitement de faveur au coronavirus, aux financements contre l’émigration clandestine et aux faits divers.Les cas de Covid à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) intéressent Walf Quotidien qui donne « les chiffres de la peur », constatant du coup « la psychose chez les étudiants ».

Face à la flambée des contaminations et des morts, L’Observateur titre : « Coronavirus, les autorités se barricadent ».

Le journal fait des révélations sur les dispositifs anti-Covid du président Sall, des khalifes généraux et du chef de l’Eglise. « Moins de collaborateurs, moins de contacts, suspension des visites et autres audiences et bouleversement de leur emploi du temps, comment Macky Sall, Serigne Mountakha Mbacké, Monseigneur Benjamin Ndiaye, Serigne Babacar Sy Mansour se barricadent contre le virus ? », s’interroge L’Obs.

Pendant ce temps, EnQuête se focalise sur l’accès aux vaccins contre la Covid-19 et fait état de « la loi des plus forts », soulignant que Washington et Londres se taillent la part du lion pour les vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca, là où l’Union européenne peine à s’approvisionner et les Africains crient au scandale.

Parlant de l’émigration, L’As indique en première page : « Affaire Boubacar Sèye et les 118 milliards de l’UE-Macky réclame des comptes ».

Ce qui fait dire EnQuête à dire que « Macky Sall réclame un mémorandum » sur les ressources mobilisées contre l’émigration clandestine.

« Financements contre l’émigration clandestine-Macky se jette à l’eau. Il demande un rapport sur les projets financés et l’emploi des jeunes », détaille Le Quotidien à sa Une.

En attendant, Sud Quotidien revient sur cette vaste opération de sécurisation contre les derniers bastions rebelles en Casamance et note que l’armée nettoie les forêts ».

Ce faisant, nos confrères informent que les zones de Boffa, Bilass, Sikoune, Mbissine sont au centre du feu.

« Reprise des hostilités en Casamance-L’armée pilonne les rebelles », renchérit L’As.

Les Echos reviennent sur l’incendie qui avait décimé une famille de cinq Sénégalais à Denver, aux Etats-Unis, en août dernier et révèlent que « les meurtriers de la famille Ndiol (sont) arrêtés hier ».

Il s’agit, selon ce quotidien, de deux mineurs âgés de 16 ans et d’un autre âgé de 15 ans. « La police, notent Les Echos, écarte le motif du meurtre lié à des préjugés, mais refuse de se prononcer sur les motifs du crime ».

« Etats-Unis-Drame de la famille Ndiol : Les présumés auteurs de l’incendie qui a tué 5 Sénégalais à Denver arrêtés. Ils sont accusés de meurtre au premier degré », poursuit L’Observateur.

A propos de la Convention collective du secteur de la presse, le quotidien national Le Soleil informe que « Macky Sall veut une application effective des textes ».

Présidence Caf : la Fifa valide quatre candidatures

La Commission de contrôle de la Fédération internationale de football association (Fifa) a rejeté trois autres candidatures dont celle d’Ahmad Ahmad qui briguait un second mandat.La course à la présidence de la Caf, prévue le 12 mars prochain à Rabat (Maroc), verra moins de candidatures que prévues. En effet, sur les sept prétendants, seuls quatre candidats ont été retenus par la Commission de contrôle de la Fifa.

Il s’agit de Me Augustin Senghor, président de la Fédération sénégalaise de football (Fsf), de l’ancien président de la Fédération ivoirienne de football (FIF), Jacques Anouma, du président de la Fédération de Football de la République Islamique de la Mauritanie (FFRIM), Ahmed Yahya, et du président des Mamelodi Sundowns, le Sud-africain, Patrice Motsepe.

Les deux derniers cités avaient pourtant vu leurs dossiers partiellement validés par la Commission de gouvernance de la Caf, l’organe chargé d’apprécier la probité des prétendants à la présidence de l’instance africaine. Motsepe et Yahya devaient passer à la Commission de gouvernance ce 28 janvier pour être auditionnés.

Cette décision de la Fifa coupe l’herbe sous les pieds de cette instance, dont le président l’Ivoirien, Michel Brizoua Bi, avait fait part de son désaccord avec le Comité d’urgence de la Caf pour soumettre les candidatures à la Fifa pour validation.

Le Comité exécutif de l’instance africaine avait ratifié le 15 janvier la décision du Comité d’urgence de transmettre à la Commission de contrôle de la Fifa les candidatures reçues pour le poste de président de la Caf. Car le président de la Caf a vocation à devenir le vice-président de la Fifa.

Une décision contestée par Michel Brizoua Bi qui soutient « qu’aucun organe de la Caf n’a compétence pour interférer dans le mode de conduite de la Commission de gouvernance ».

Ahmad, Omari et Zetchi recalés par la Fifa

Sans surprise, la Commission de contrôle de la Fifa a opposé une fin de non-recevoir à la candidature d’Ahmad Ahmad. Le président sortant, qui briguait un second mandat, avait été suspendu cinq ans fin novembre pour des faits supposés d’abus de pouvoir et de détournements de fonds. Le Malgache a décidé de porter l’affaire au niveau du Tribunal arbitral du Sport (TAS), instance suprême en matière de litiges sportifs.

Constant Omari, qui assurait l’intérim à la tête de la Caf, a été aussi bloqué dans sa quête d’un siège au Conseil de la Fifa. Dans un courrier adressé à l’administration de la Caf, le patron de la Commission de contrôle de la Fifa, Mukul Mudgal, indique que le Congolais n’est pas « éligible » en raison « d’une enquête formelle en cours par la commission d’éthique de la Fifa».

La même mesure est prise à l’encontre de l’Algérien Kheïreddine Zetchi qui ne pourra pas prétendre à une place au sein du gouvernement du football mondial. Selon la Commission dirigée par Mudgal qui a évalué son dossier, Kheïreddine Zetchi a omis de « signaler des sanctions imposées par la Caf et la Ligue de football professionnel d’Algérie »

Le FMI table sur une croissance mondiale de 5,5% en 2021

Les mesures de soutien et les vaccins devraient rehausser l’activité économique, estime l’instance financière mondiale.Malgré un contexte marqué par une incertitude exceptionnelle, le Fonds Monétaire International (FMI) reste optimiste. En effet, selon l’institution de Bretton Woods, l’économie mondiale devrait connaître une croissance de 5,5 % en 2021, puis de 4,2 % en 2022.

Les prévisions pour 2021 sont revues à la hausse de 0,3 point par rapport aux prévisions précédentes car il est attendu que l’activité s’affermisse plus tard dans l’année grâce aux vaccins et sous l’effet de mesures de soutien supplémentaires dans un petit nombre de grands pays, précise le FMI.

La vigueur de la reprise devrait varier considérablement d’un pays à l’autre. Selon le FMI, celle-ci dépendra essentiellement de leur accès aux interventions médicales, de l’efficacité des mesures de soutien, de leur exposition aux effets de contagion entre pays, et de leurs caractéristiques structurelles à l’aube de la crise.

Partant de là, le FMI invite les pouvoirs publics à assurer un soutien efficace à l’économie jusqu’à ce que la reprise soit fermement enclenchée. Cela en mettant l’accent sur des priorités impératives, à savoir relever le potentiel de production, garantir une croissance participative profitant à tous et accélérer la transition vers une économie moins tributaire du carbone.

Par ailleurs, souligne le Fonds Monétaire International, une coopération multilatérale forte s’impose pour maîtriser partout la pandémie. Elle appelle notamment à renforcer les financements en faveur du mécanisme Covax pour accélérer l’accès aux vaccins dans tous les pays, assurer leur distribution universelle et faciliter l’accès à des thérapies abordables pour tous.

La reprise de la croissance prévue pour cette année fait suite à un lourd effondrement en 2020 qui a eu des conséquences délétères pour les femmes, les jeunes, les pauvres, les travailleurs de l’économie informelle et ceux des secteurs où les contacts sont fréquents, rappelle le FMI.

La contraction de l’économie mondiale en 2020 est estimée à 3,5 %, soit 0,9 point de mieux que dans les prévisions précédentes en raison d’un élan plus fort que prévu au deuxième semestre 2020.

Sénégal : prorogation de l’état d’urgence à Dakar et Thiès

L’état d’urgence assorti d’un couvre-feu partiel dans les régions de Dakar et Thiès est prorogé jusqu’au 20 février 2021.Dans un communiqué publié, mardi soir, le ministre de l’Intérieur, Antoine Felix Abdoulaye Diome informe que cette mesure, prise le 05 janvier dernier pour contenir la propagation du coronavirus, reste en vigueur.

« Le président de la République a proclamé l’état de catastrophe sanitaire dans les régions de Dakar et de Thiès, afin de réduire la propagation de la Covid-19. En application de cette décision, le ministre de l’Intérieur informe les populations des mesures en vigueur dans ces deux régions jusqu’au 20 février », lit-on dans le communiqué du ministère de l’Intérieur.

Il a annoncé par la même occasion le maintien de l’interdiction de la circulation des personnes et des biens de 21 heures à 5 heures, des manifestations et rassemblements sur la voie publique, et de toutes les réunions privées comme les baptêmes, mariages, réceptions et manifestations religieuses.

Le ministre de l’Intérieur a également insisté sur l’interdiction de tous les rassemblements dans les lieux recevant du public, notamment les hôtels, salles de spectacles, dancings, bars, cafés, salons de thé, plages, marchés hebdomadaires, terrains et salles dédiés au sport.

Antoine Felix Abdoulaye Diome a dans le même temps rappelé que le port obligatoire de masque de protection restait en vigueur dans les lieux publics et privés ainsi que les dans les moyens de transport sur toute étendue du territoire national.

Le président Macky Sall a promulgué le 19 janvier 2021 la loi numéro 2021-18 modifiant la loi 69-29 du 29 avril 1969 relative à l’état d’urgence et à l’état de siège.

Selon les autorités sénégalaises, les régions de Dakar et Thiès concentrent 90% des cas de contamination à la Covid-19.

A la date du 26 janvier, le Sénégal a enregistré 25.127 cas de Covid-19 dont 20.870 guérisons et 592 décès.