Le Tchad participe aux travaux visant à encourager la poursuite de l’école après le CM2

Une initiative qui vise à faciliter et encourager la poursuite du cursus scolaire après la classe de CM2. Une initiative de l’Agence universitaire de la francophonie à travers son programme Apprendre.

 

Les experts de plusieurs pays africains prennent part à à Yaoundé du 14 au 16 février 2024, à un séminaire sur la transition école-collège. Il s’agit des travaux de restitution des résultats d’un  un appel à projet de recherche en éducation lancé en 2019.  Et dont le thème est : ‘’Accompagner le développement du cycle fondamental : l’enjeu de la transition école-collège’’. Un séminaire est organisé à Yaoundé du 14 au 16 février, pour présenter les résultats de 9 des 35 projets de recherche. Les responsables en charge de l’éducation et des experts du Bénin, du Tchad, du Togo, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée et de la Côte d’Ivoire ont effectué le déplacement pour la circonstance.

Afin de trouver des solutions pour améliorer les systèmes éducatifs et favoriser la transition école-collège, les chercheurs ont exploré plusieurs axes. Notamment, les infrastructures, les changements dans les pratiques enseignantes, la pédagogie, l’impact de la condition sociale des élèves, la géographie des collèges. Aussi la formation et l’existence réelle des enseignants.

 

Il est question pendant les trois jours de séminaire, de restituer les axes thématiques qui permettraient de trouver des pistes pour résoudre le problème qui se pose au niveau de la transition école-collège. Car selon la Banque mondiale, « on observe qu’au moins trois enfants sur dix ne vont pas à l’école secondaire », souligne au passage Virginie Dago, directrice de l’Agence française de développement (AFD) au Cameroun.

Ce séminaire permet aussi de : « croiser les regards pour réfléchir sur cette question, puisque nous avons des intervenants qui viennent de plusieurs pays d’Afrique », note le Pr Alain Kiyindo, directeur régional, Afrique centrale et Grands Lacs de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF). Il ajoute qu’au niveau du Cameroun, son institution a réalisé beaucoup d’activités. Notamment en renforçant les capacités des enseignants, en travaillant sur les curricula et en organisant un certain nombre d’événements pour renforcer la recherche dans le domaine de l’éducation, : « puisqu’aujourd’hui l’éducation est un enjeu majeur, aussi bien pour le Cameroun que pour le continent africain. »

Le président du Conseil scientifique du Programme Apprendre, Pr Ibrahima Thioub, admet qu’il existe effectivement un problème qui empêche de poursuivre l’école après la classe de CM2. Il évoque entre autres, explosion démographique et d’autres causes techniques et matérielles.

 

Tchad : savoir-vivre comme facteur d’intégration et de réussite professionnelle, au cœur d’un séminaire

Un séminaire sur le savoir-vivre s’ouvre du 14 au 15 août en faveur des élèves du second cycle de l’Ecole nationale d’administration (ENA). La formation s’étendra sur deux jours.

La séance de formation sur le vivre-ensemble consiste à donner des rudiments à ces élèves pour mieux intégrer le monde du travail. Les travaux sont dirigés par des personnalités des domaines de l’esthétique, de la communication du conseil en image et du stylisme. Les apprenants seront édifiés sur les règles d’usages protocolaire, les règles de base de la courtoisie, l’art de table, les codes vestimentaires et de l’esthétique corporelles.

La session d’apprentissage a été initiée par Mariam Mahamat Nour, Présidente du Conseil d’administration (PCA) de l’ENA. Elle a précisé que cette séance vise à armer les élèves des éléments de base sur le vivre-ensemble, facteur d’intégration et de réussite dans le milieu professionnel. Elle veut éviter aux futurs cadres de l’administration de vivre des débuts malheureux. Comme ce fut son cas en 1991 avec ses débuts difficiles dans le gouvernement. La PCA explique aux apprenants qu’il est important pour eux de s’outiller des règles de savoir-vivre, car ils permettront à ces derniers : « d’être à l’aise au bon moment et au bon endroit ». « Les bonnes manières privilégient partout », conseille-t-elle.

Le directeur de l’ENA quant à lui a fait savoir aux élèves du second cycle de son école que : « savoir-faire sont enseignés dans les salles de classe », or ce séminaire a pour objectif d’apporter un élément important, le savoir-vivre.