Tchad : un groupe égyptien spécialiste des transports fait le clain d’œil au gouvernement

Le directeur général du groupe d’investisseurs, GS GROUP, en provenance d’Egypte a présenté son offre de service dans le domaine de la sécurité routière au ministère tchadien des Transports.

Ce jour 13 septembre 2023, la ministre des Transports terrestres et de la Sécurité Routière, Fatima Goukouni Weddeye a reçu en audience, Mahmoud Fathy, DG du groupe d’investisseurs, GS GROUP. Une multinationale égyptienne, spécialiste du système d’étiquetage électronique des véhicules, le contrôle technique, la formation en conduite automobile et la géolocalisation des véhicules.

Le groupe égyptien, rapporte le service de presse du ministère des Transports, vient présenter sesoffres de service et partager ses expériences dans le but de négocier un partenariat pour soutenir le ministère dans d’amélioration de la sécurité routière au Tchad d’une part et renforcer le système de transport urbain et interurbain d’autre part.

A l’issue des échanges Fatima Goukouni Weddeye a indiqué que : «la question de la sécurité routière constitue un défi majeur pour le gouvernement tchadien. » L’État entend mutualiser ses efforts à ceux des potentiels partenaires privés, en vue d’asseoir une politique efficace en matière des transports terrestres, pour mieux sécuriser nos routes, ajoute-t-elle.

Tchad : sensibilisation des conducteurs sur la prévention de la sécurité routière

l’Office National de la Sécurité Routière (ONASER) a lancé le 25 mars 2023, une campagne de sensibilisation sur les comportements civiques à adopter lors de la conduite durant le mois sacré du Ramadan.

Cette action contribue à rendre davantage plus fluide la circulation qui s’avère de plus en plus dense à l’approche de rupture du jeûne. Comme l’indique les supports de communication élaborés à cet effet : « Roulons doucement sur nos routes, soyons prudents et reposons-nous en cas de fatigue ».

Selon le directeur général de l’ONASER « La question de la sécurité routière émane de la responsabilité de tous. Et particulièrement en matière de conduite, n’oublions pas que la vitesse ne réduit pas la distance. Prudence au volant ».

Un message qu’encouragent les forces de maintien de l’ordre déployé pour renforcer la fluidité de la circulation dans les grandes artères de la ville de N’Djamena.

Les acteurs qui œuvrent également dans la prévention routière dont l’Association zéro accident et la Croix rouge du Tchad ont également pris part à cette campagne de sensibilisation.

Tchad : 2698 morts sur la route chaque année

Le gouvernement et la Banque mondiale organise du 03 au 05 décembre  un atelier sur la sécurité routière.

 

Au Tchad, selon les statistiques disponibles, l’on enregistre en moyenne 2 698 personnes tuées par an sur la route. Et 6 617 autres blessées sur les routes. Ce nombre croissant se justifie selon les techniciens, du fait que, durant les années du boom pétrolier et avec l’amélioration du réseau bitumé, cela a occasionné à la fois l’accroissement du taux de motorisation et du trafic routier. Pour renverser la tendance actuelle, le gouvernement et ses partenaires associent d’autres corps tels que le secteur privé et la société civile à la lutte.

Au cours de l’atelier de trois jours, les participants se forment sur les textes réglementant le secteur routier au Tchad, en vue de mettre en place des plans d’actions pour bien mener le combat contre l’insécurité routière. Ils élaborent aussi des mécanismes pouvant pérenniser les activités qui seront prévues dans le plan d’actions. La formation est assurée par des experts de Safe Way et de Coleroute du Cameroun.

Le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, Djamal Ali, précise que cet atelier rentre dans le cadre de la réalisation des activités relatives au volet sécurité routière qui sont prévues dans le projet de la facilitation des transports et transit en zone CEMAC (PFTZ), financé par la Banque mondiale. Selon lui, cette rencontre est organisée dans le but de mieux organiser les corps intermédiaires de la sécurité routière en les regroupant en consortium et d’avoir un plan d’actions permettant ainsi de créer une synergie entre les différents acteurs de la gestion des accidents de la voie publique.

Djamal Ali relève que, son département a réalisé plusieurs progrès. Il cite entre autres l’actualisation et la validation de la stratégie nationale de la sécurité routière, l’installation et l’opérationnalisation de la base des données des accidents de la circulation routière, la création de l’office national de la sécurité routière (ONASER) etc. Mais, explique le conseiller du ministère des Infrastructures, des Transports et du Désenclavement, en dépit de ces efforts fournis par le gouvernement, beaucoup reste à faire.