Education, énergie et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment l’école marocaine face aux défis du futur, les énergies renouvelables, la hausse des exportations des phosphates et le classement de l’économie marocaine dans l’indice du Doing Business.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’école marocaine est en pleine mutation avec la grande réforme qui est en train d’être déployée progressivement dans le temps et à travers l’ensemble du territoire.

Évidemment, la réforme a pour principales finalités un système éducatif performant et équitable, poursuit le journal, ajoutant que « si le Maroc est confronté aux mêmes problématiques environnementales que le monde entier, il est primordial que cette nouvelle école marocaine soit aussi en phase avec tous les défis du futur. 

Or, ces générations futures qui devront faire face à ces défis sont aujourd’hui sur les bancs des écoles, fait-il remarquer, notant que les outiller et les préparer à ces défis commence donc aujourd’hui et devrait même commencer hier.

Abordant le développement durable, +L’Économiste+ souligne que « l’UE vient de proposer au Maroc de s’engager dans une nouvelle forme de relation: un Pacte Vert , un partenariat euro-marocain de prospérité partagée », rappelant que le Maroc a fait le pari des énergies renouvelables et ses ambitions sont reconnues sur le plan international.

« Autrement dit, transformer ensemble les défis climatiques et environnementaux en opportunités économiques, en investissements rentables, en relais de croissance créateurs d’emplois », explique le quotidien. 

« Petits ou grands projets, peu importe la taille mais faire du business vert et devenir ces fameux BAN ( Business As Nature); c’est le nouveau paradigme fondé sur la bio-économie, qui reflète un grand processus de transition sociétale », observe-t-il.

+Al Alam+ relève que l’économie marocaine est à trois places du top 50 des économies mondiales dans le domaine des affaires, selon l’indice de (Doing Business 2020) publié par la Banque mondiale. 

En 2020, le Royaume a pu progresser de 7 places par rapport à 2019. Le Maroc, qui figurait en 2010 à la 143ème place sur 183 pays, a remonté 90 places. Cette progression constante, constatée tout au cours de la dernière décennie, a pu être réalisée grâce à la constitution d’un comité national composé de secteurs public et privé chargé de la mise à niveau des réformes liées au climat des affaires. 

Parmi les principaux objectifs de ce comité figurent la simplification des procédures administratives, l’amélioration de la transparence et la modernisation du droit des affaires. Le Maroc est classé premier en termes d’amélioration de l’environnement des affaires en Afrique du Nord, et troisième dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), après les Émirats arabes unis et le Bahreïn, selon un rapport récent.

Politique, social et enseignement au menu des quotidiens marocains

La question du Sahara, la régulation de la réforme AMO et l’enseignement dans l’ère post-Covid sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Libération+ se fait l’écho d’une lettre adressée par l’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale, aux membres du Conseil de sécurité des Nations unies, à la veille des consultations du Conseil sur la question du Sahara marocain, prévues ce mercredi.

Dans cette lettre , l’ambassadeur marocain a mis à nu les obstructions, blocages et atermoiements de l’Algérie et du Polisario au sujet de la nomination d’un Envoyé personnel du Secrétaire général et la reprise du processus politique onusien, battant en brèche les amalgames et la confusion que l’Algérie tente de créer à ce sujet.

A cet égard, il a souligné que le Maroc a promptement accepté les propositions du Secrétaire général de l’ONU pour les nominations, d’abord, de l’ancien Premier ministre roumain, Petre Roman, en décembre 2020, et par la suite, de l’ancien ministre des Affaires étrangères du Portugal, Luis Amado, le mois dernier, en tant qu’Envoyé personnel pour le Sahara marocain.

« A travers ses réponses positives et diligentes à ces propositions, le Maroc reconfirme son engagement de soutenir les efforts exclusifs de l’ONU pour résoudre ce différend, ainsi que son respect des résolutions du Conseil de sécurité », a déclaré le diplomate marocain. « A l’opposé, l’Algérie et le Polisario continuent de bloquer le processus politique onusien. En moins de trois mois, ils ont refusé les deux propositions de nomination de Petre Roman et de Luis Amado. Ce qui constitue une violation flagrante de la résolution 2548, qui a demandé la nomination d’un nouvel Envoyé personnel dans les meilleurs délais », a-t-il rappelé.

Au registre social, +L’Economiste+ souligne que la question de la régulation se pose d’ores et déjà avec insistance alors que la réforme Assurance Maladie Obligatoire (AMO).

Un chantier qui fera concomitamment partie des priorités des pouvoirs publics, ajoute la publication, notant que la complexité des sujets de santé va monter crescendo et la régulation doit être à la mesure du rendez-vous.

Dans la perspective du redimensionnement du régime, et d’un projet qui se veut fédérateur, impossible de déroger au double questionnement qui sous-tend toute problématique de protection sociale, à savoir, le financement et les personnes éligibles, souligne le journal.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les écoliers, lycéens et même étudiants n’ont pas été tous égaux devant les difficultés résultant de la situation sanitaire exceptionnelle, rappelant que le ministre de l’éducation nationale a reconnu lui-même devant les élus que l’apprentissage à distance ou en hybride n’a pas été déployé partout au Maroc avec la même efficacité.

Bien entendu, au Maroc comme partout ailleurs, le système de l’école à distance n’a pas été une réussite totale et avec zéro défaut, constate le quotidien, relevant que « cela ne pourrait d’ailleurs être jamais le cas même dans les pays les plus dotés en moyens ».

« Dans l’ère post-Covid, le facteur technologique sera un élément déterminant pour le développement, une des politiques publiques à mener en urgence serait d’abord de s’assurer de l’accessibilité des mêmes outils et moyens technologiques à tous », recommande-t-il.

Social, agriculture et enseignement au menu des quotidiens marocains

Les défis de la généralisation de la protection sociale, le remboursement des Tests PCR, la campagne agricole 2020-2021, le contrôle de la collecte, du transport et de l’élimination des déchets polychlorobiphényles et le calendrier des examens du baccalauréat sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que le grand chantier de la généralisation de la protection sociale a effectivement démarré la semaine dernière et les premières mesures réglementaires vont être actées dès ce mardi.

Avec cette généralisation, le Maroc est condamné à transformer en mieux, de gré ou de force, le système sanitaire, poursuit le journal, ajoutant que cela induira mécaniquement plus de moyens matériels et humains.

A cet effet, une réforme semble être déclenchée pour l’amélioration des textes de loi régissant le partenariat public-privé, communément connu sous son acronyme PPP, fait savoir la publication, notant que cette réforme peut apporter des solutions à l’Etat et au public dans les domaines de la santé et de l’éducation.

« Le privé peut être demain une partie de la solution pour une meilleure gestion des hôpitaux publics aussi », estime-t-il.

Abordant le remboursement des Tests PCR, +L’Opinion+ écrit qu’alors que la Covid-19 a muté en un nouveau variant qui risque de déclencher une troisième vague, le dépistage massif est loin de figurer sur la liste des priorités des autorités sanitaires qui, semble-t-il, parient davantage sur le couvre-feu salvateur.

Bien que l’Agence Nationale de l’Assurance Maladie (ANAM) ait tenté de convaincre les labos de s’aligner sur un tarif commun des tests PCR dans le privé pour qu’ils soient pris en charge enfin par la CNSS et la CNOPS, il n’en est rien en réalité, regrette le quotidien, qui se demande si les labos biologistes auraient refusé cette mesure. Selon lui, il faut dépister à grande échelle car parier seulement sur les restrictions de déplacement, malgré leur efficacité, ne saurait garantir une lutte efficace contre le nouveau variant.

Dans le même sillage, +Al Alam+ se fait l’écho d’une déclaration du directeur du laboratoire de biotechnologie de la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzeddine Ibrahimi, , qui a souligné la nécessité de faire des efforts pour obtenir les vaccins américains, en particulier Johnson & Johnson, Pfizer et Moderna.

Il a estimé sur Facebook qu’il est temps de s’activer pour obtenir les vaccins américains « qui seront bientôt disponibles », constatant que la logistique marocaine a beaucoup progressé au cours de ces derniers mois, ce qui permettra d’utiliser les vaccins américains au Maroc.

Ibrahimi, membre du comité technique et scientifique, a mis l’accent sur le rôle majeur que devront jouer « tous nos lobbies, nos compétences et nos connaissances afin de relever ce défi », soulignant l’importance majeure de « rester fidèle à notre approche pragmatique », afin de pouvoir faire face à toute nouveauté sur le marché des vaccins contre les variants de coronavirus.

Au registre agricole, la même publication relève que la campagne agricole 2020-2021 sous d’heureux auspices. C’est ce qui peut ressortir du communiqué du ministère de l’Agriculture, qui s’est basé sur plusieurs indicateurs dont les plus importants sont l’impact positif des précipitations, l’accroissement des réserves de barrages à vocation agricole et l’augmentation de la superficie cultivée.

Selon ce communiqué, les pluies importantes et généralisées enregistrées ces derniers mois ont eu un impact très positif sur l’évolution de la campagne agricole, à travers notamment l’amélioration du couvert végétal et de la situation de l’arboriculture fruitière. Le cumul pluviométrique moyen national au 13 janvier 2021 s’est élevé à 180,6 mm, en hausse de 50% par rapport à la campagne précédente (120,3 mm) à la même date et de 5% par rapport à la moyenne des 30 dernières années (172,2 mm), selon la même source.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ se fait l’écho de l’annonce faite le ministère de l’Education nationale, de la formation professionnelle, de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique qui a fixé la date des épreuves de l’examen national unifié du baccalauréat 2020-2021. Ils auront lieu du 8 au 12 juin prochain.

Quant à l’examen régional de la 1ère année bac se déroulera du 27 mai au 1er juin, alors que les épreuves des branches scientifiques, techniques et professionnelles de l’examen national sont programmées entre le 8 et le 10 juin.

Pour les filières littéraires et de l’enseignement originel, ils se dérouleront les 11 et 12 du même mois, précise-t-on de même source. S’agissant de l’examen régional, les candidats du pôle scientifique, technique et professionnel passeront les épreuves le 31 mai et le 1 juin, tandis que les épreuves des lettres et de l’enseignement originel se tiendront les 3 et 4 juin, poursuit la même source.

+Rissalat Al Oumma+ fait savoir que le gouvernement s’apprête à durcir le contrôle de la collecte, du transport et de l’élimination des déchets polychlorobiphényles (PCB), polluants organiques persistants ayant conduit la communauté internationale, depuis le sommet de la Terre tenu en 1992 à Rio, à prendre des mesures juridiques contraignantes en vue de la réduction et de l’élimination de leurs rejets dans l’environnement.

À cet égard, le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement a affirmé dans un projet d’arrêté, dont la publication au Bulletin officiel est prévue dans les jours qui viennent, qui détermine les caractéristiques propres à la collecte, au transport et au stockage des déchets « PCB », ainsi que les conditions de leur traitement et de leur élimination, souligne le journal.

Sécurité, santé et économie au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce lundi se focalisent sur nombre de sujets notamment à la saisie d’une grande quantité de drogue à Errachidia (sud-est), au chantier de la protection social et à la résilience du secteur des phosphates.+Le Matin+ rapporte que les éléments du service préfectoral de la police judiciaire d’Errachidia (sud-est) ont saisi, samedi, une quantité de 2,5 tonnes de résine de cannabis et interpellé un individu pour liens présumés avec un réseau de trafic international de drogue et de psychotropes.

Cette opération a été menée, sur la base d’informations fournies par les services de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), dans une zone rurale à l’ouest de Goulmima, en coordination avec les services de la Gendarmerie Royale, a indiqué la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) dans un communiqué.

Le suspect (39 ans) a été intercepté en flagrant délit de transport d’une cargaison de drogue à bord d’un véhicule utilitaire. Il a refusé d’obtempérer et tenté de s’enfuir, mettant en danger la vie des usagers de la route et des éléments de la police, selon la même source, citée par le quotidien.

+Aujourd’hui le Maroc+ fait savoir que le Conseil de gouvernement se tiendra demain mardi avec comme principal ordre du jour le chantier de la protection sociale. Dans le détail, le ministre de la Santé doit présenter au début de cette réunion un exposé sur le chantier de réforme du système national de santé et sa réhabilitation.

Le Conseil poursuivra ses travaux par l’examen de cinq projets de décret, dont le premier porte application de la loi relative au système de ciblage des bénéficiaires des programmes d’appui social et à la création de l’Agence nationale des registres.

Les deuxième et troisième projets de décret portent sur l’application du décret-loi relatif à la promulgation de mesures exceptionnelles au profit de certains employeurs affiliés à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) et leurs employés déclarés, ainsi qu’au profit de certaines catégories de travailleurs indépendants et de personnes non salariées assurées auprès de la CNSS et affectées par les conséquences de la propagation de la pandémie de la Covid-19, dans les sous-secteurs de la restauration, de l’événementiel et des espaces de jeux et de divertissement.

+L’Opinion+ relève que le secteur des phosphates a affiché une bonne résilience au cours de l’année 2020, soutenu par la bonne performance du Groupe OCP qui a gardé ses avantages compétitifs dans un marché à forte demande.

Selon la direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) relevant du ministère de l’Economie et des finances, les exportations en volume ont marqué un net rebond de 8,9% pour le phosphate brut et de 20,5% pour les dérivés, a fait savoir la même source.

Et d’ajouter que cette bonne performance reflète le maintien de la position de leadership du Groupe OCP dans un contexte marqué par un repli notable des principaux concurrents, notamment, la Chine et les Etats-Unis.

Elle est attribuée également à la hausse significative des volumes d’exportations d’engrais, principalement vers l’Inde, l’Amérique latine, l’Europe et dans une moindre mesure l’Afrique, note la publication.

Social et santé meublent la Une des hebdomadaires marocains

La généralisation de la protection sociale et la lutte contre l’épidémie de coronavirus au Maroc sont les principaux sujets traités par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.+La Vie Eco+ écrit que le chantier Royal pour la généralisation de la protection sociale s’inscrit exactement dans le prolongement d’un autre chantier d’envergure entamé en 2004.

« Lorsqu’on a évoqué l’AMO en 2002, cela semblait relever plus de l’impossible. Des années plus tard, les résultats sont aujourd’hui là et incontestables », indique la publication, notant que des filets sociaux universels et institutionnels font en sorte que le citoyen bénéficiaire ne soit plus dépendant de la bonne volonté ou des moyens de bienfaiteurs, associations et mécènes.

Et c’est justement dans ce sens que le chantier de la généralisation de la protection revêt toute son importance puisqu’il vise à l’instauration d’un filet social universel, fait savoir le journal, relevant que l’effort collectif, à travers l’impôt, est inévitable pour le financement d’un tel chantier qui nécessitera 51 milliards de DH par an.

L’intégration de millions de ménages dans la sphère formelle des services de santé à travers des cotisations, des prestations et des procédures administratives pourrait finalement s’avérer être un meilleur antidote contre l’informel qui génère éternellement les poches de vulnérabilité, estime-t-il.

Pour sa part, +La Nouvelle Tribune+ souligne que « la couverture sociale universelle relève de l’intérêt supérieur de la Nation et l’initiative royale l’indique avec force ! ».

L’initiative royale signifie également que le Roi Mohammed VI, parfaitement au fait des blocages structurels qui affectent le dialogue social, veut dépasser ces attitudes corporatistes ou partisanes afin de permettre de donner à cette réforme la priorité qu’elle mérite pleinement, explique l’hebdomadaire, soutenant que la couverture sociale universelle est un chantier de règne et traduit l’engagement du Souverain de satisfaire les besoins et les attentes des secteurs les plus défavorisés de la population.

« Avec ce Big Bang social, un pas immense aura été accompli au bénéfice des démunis et chacun saura qui en aura assumé la vraie paternité… », assure-t-il.

Sur un autre registre, +L’Observateur du Maroc et d’Afrique+ écrit qu’après l’épreuve du jeûne, pendant le jour, les Marocains sont appelés à rester chez eux, le soir, pour éviter tout risque de relâchement, ajoutant que les citoyens, dans leur écrasante majorité, font preuve d’un sens appréciable de responsabilité.

Ramadan ou pas, les gestes barrières restent la première arme de combat, et à coup sûr la plus efficace, face à la Covid-19, ajoute la publication, rappelant que de nouveaux lots de vaccins sont attendus pour que l’opération de vaccination puisse se poursuivre dans les délais impartis en vue d’atteindre l’immunité collective.

« En attendant, chaque Marocain a le devoir envers lui-même et envers les siens de faire bien attention aux questions sanitaires », observe-t-il.

Social et santé au menu des quotidiens marocains

Le lancement de la 22e édition de l’Opération de distribution alimentaire, l’importance de la généralisation de la protection sociale et le confinement nocturne durant le mois de Ramadan sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+L’Economiste+ rapporte que le Roi Mohammed VI a donné ses hautes instructions pour le lancement de la 22e édition de l’Opération de distribution alimentaire « Ramadan 1442 ». Cette année, cette action sociale bénéficiera à trois millions de personnes, soit 600.000 foyers, dont près de 460.000 issus des zones rurales, selon la Fondation Mohammed V pour la Solidarité.

Initiée depuis 1999, cette opération solidaire de grande envergure s’est inscrite dans la continuité malgré le contexte d’urgence sanitaire, ajoute la Fondation. Il s’agit de 10 kg de farine, 5 litres d’huile végétale, 4 kg de sucre, 1 kg de lentilles, 1 kg de vermicelle, 850 grammes de concentré de tomate et 250 grammes de thé. L’objectif est contribuer à alléger le poids des besoins alimentaires liés au mois sacré du Ramadan, souligne ladite Fondation, citée par le quotidien.

+Aujourd’hui Le Maroc+ constate que « bien que les programmes sociaux soient nombreux au Maroc, le fait est qu’il y a toujours des catégories et couches encore à la marge de la société même si elles sont de plus en plus minoritaires ».

Le mois de Ramadan est l’un des moments où s’exprime de la manière la plus apparente l’esprit de solidarité et d’entraide de la société marocaine, poursuit le journal, estimant impératif que les filets sociaux universels soient effectivement mis en place pour généraliser une prise en charge durable et plus structurée de la vulnérabilité. « La généralisation de la protection sociale est un chantier à conduire en urgence et, surtout, à préserver de toute tentative de récupération ou d’instrumentalisation… », préconise-t-il.

Abordant le confinement nocturne, +L’Opinion+ écrit que « c’est la seconde fois que le Ramadan est placé sous le joug des restrictions liées à la crise sanitaire », notant qu’une fois de plus, ce mois de jeûne, de prières et de partage sera marqué par les gestes barrières et la vigilance…

Bien que cette décision aille à l’encontre des aspirations d’une bonne partie de Marocains, les autorités sanitaires sont catégoriques, ajoute la publication, rappelant que le Maroc a choisi de jouer la carte « prudence » en vue d’éviter des cas de contamination au coronavirus. Si les Marocains devraient faire des sacrifices ce mois-ci pour franchir ce tournant décisif dans la situation épidémiologique, le gouvernement devrait à son tour respecter ses engagements et soutenir davantage les différentes strates de la société affectées par la pandémie, estime-t-il.

Social et santé dominent la Une des quotidiens marocains

L’impact négatif du confinement nocturne sur les cafetiers et restaurateurs durant le mois de Ramadan, les justifications du gouvernement pour le couvre-feu nocturne durant le Ramadan, la vulgarisation des questions sociétales et, l’efficacité des vaccins chinois sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Al Bayane+ souligne que la suspension nette des randonnées nocturnes à partir de 20h, jusqu’au petit matin, tout au long du mois de Ramadan est une rude décision qui tombe comme une douche froide, notamment, sur les propriétaires des restaurants et des cafés ! L’Etat a encore priorisé la prudence, surtout que l’apparition des variants dans notre pays, exigeait plus de vigilance précautionneuse en vue de contenir la recrudescence épidémique, explique l’auteur de l’article, ajoutant que que la mobilité accrue des vagues humaines après la rupture du jeûne, est inévitable et aurait sans nul doute, des répercussions fâcheuses sur la santé des citoyens.

De ce fait, la situation des cafetiers et restaurateurs nécessite un intérêt particulier de la part de l’Etat, à travers des appuis substantiels et des indemnités notoires aussi bien à l’égard des propriétaires que les employés mis à rude épreuve, assure-t-il.

+Assahra Al Maghribia+ se fait l’écho de la déclaration du Chef du gouvernement, Saâd Dine El Otmani devant le parlement et dans laquelle il a affirmé que la nature imprévisible de la Covid-19 et le léger ralentissement relatif de la campagne nationale de vaccination sont parmi les raisons qui ont amené le gouvernement à durcir les mesures restrictives durant le mois de Ramadan.

El Otmani a ajouté que cette décision a aussi été dictée par les développement épidémiologiques inquiétants enregistrés dans un nombre de pays voisins, en particulier avec l’apparition de nouvelles variantes ayant touché le Royaume, se propageant dans plusieurs régions.

L’objectif, explique-t-il, est de protéger les citoyens des risques d’une nouvelles vagues et limiter au maximum les effets négatifs en cas de déclenchement de cette nouvelle vague.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui Le Maroc+ souligne que l’arrivée, tout récemment, sur la scène publique du débat sur la loi au sujet du cannabis n’aurait pas été possible si, en parallèle, n’avait pas été fait ce travail de vulgarisation, d’explication et de démonstration chiffres à l’appui.

Autre exemple, les dernières données sur la violence contre les hommes, lèvent le voile sur un phénomène méconnu au Maroc et qui pourtant existe, fait savoir la publication, notant que la démarche scientifique et l’approche structurée, argumentée sont souvent la meilleure voie pour dépassionner les débats et lever le voile sur les sujets délicats.

+Al Alam+ écrit : « Alors que le Maroc s’apprête à recevoir quelque 10 millions de vaccins Sinopharm en avril et mai, le directeur du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, Gao Fu, a émis, des doutes sur l’efficacité des vaccins chinois, indiquant qu’ils n’ont pas des taux de protection très élevés ».

En effet, les données disponibles montrent que les vaccins chinois sont en retard par rapport à d’autres en termes d’efficacité. « La question de savoir si nous devrions utiliser différents vaccins issus de différentes lignes techniques pour le processus de vaccination est désormais officiellement à l’étude », a noté Gao Fu.

De son côté, le professeur Chakib Abdelfettah, membre du Comité scientifique et médical anti-covid-19, a souligné que le taux d’efficacité du vaccin chinois Sinopharm est de 76% ce qui est de nature à préserver la santé des citoyens vaccinés.

Législatif, santé et politique au menu des quotidiens marocains

Le quotient électoral, les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme et l’ouverture du consulat du Sénégal à Laâyoune sont les principaux traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « les sages de la Cour constitutionnelle ont tranché : les lois électorales dans leur nouvelle version sont parfaitement valides ».

Selon le journal, les amendements apportés dernièrement, et qui ont suscité un grand débat au sein du Parlement, ne présentent aucun caractère anticonstitutionnel, rappelant qu’ils ont été examinés, débattus et votés à la majorité au sein des deux Chambres.

« Maintenant, ce qui attend les partis, c’est l’action sur le terrain, de produire du contenu, des idées, de proposer des visions, des solutions, de les expliquer et de les argumenter », préconise-t-il.

« Et pour cela, ce ne sera pas la loi ni les textes qui seront déterminants mais seulement la capacité des partis à accompagner la dynamique sociale et sociétale et leur degré de connaissance des réalités du terrain », observe-t-il.

Abordant les retombées négatives de la crise sanitaire sur le secteur du tourisme, +L’Économiste+ souligne que le dispositif sanitaire et ses développements imprévisibles continuent de repousser l’urgence du redressement économique, notamment pour des secteurs comme le tourisme ou encore la restauration/café.

Le tourisme est en première ligne avec un effondrement de l’activité inédit et malgré les mesures de soutien, l’hôtellerie pourrait difficilement encaisser, constate le journal, relevant qu’après avoir pu refaire surface avec le déconfinement, les perspectives d’un nouveau plongeon avec les restrictions du Ramadan s’annoncent désastreuses.

+L’Opinion+ donne la parole à l’ambassadeur du Sénégal au Maroc, Ibrahim Al Khalik Seck, qui a affirmé que « l’ouverture d’un consulat à Dakhla s’inscrit en droite ligne avec l’esprit de fraternité et de solidarité qui réunit la république du Sénégal avec le Royaume Chérifien ».

En effet, ce n’est pas une première puisqu’il s’agit de la deuxième représentation consulaire du Sénégal dans le Sud du Maroc, a précisé le diplomate, ajoutant qu’il existe déjà un consulat honoraire à Laâyoune qui a été inauguré en novembre 2008, bien avant tous les autres pays qui ont décidé d’ouvrir leurs consulats au Sahara.

« Donc, on peut dire que le Sénégal a été un pionnier dans ce processus international de reconnaissance de la marocanité du Sahara, puisqu’il a poussé les autres pays à faire de même », a-t-il dit dans un entretien.

Politique, justice et MRE au menu des hebdomadaires marocains

La question de l’intégrité territoriale du Royaume, la réforme du secteur de la justice et la préparation de l’opération de retour des immigrés Marocains à l’étranger (MRE) sont les principaux sujets évoqués par les hebdomadaires marocains parus ce samedi.Abordant la question de l’intégrité territoriale, +Finances news Hebdo+, qui revient sur l’ouverture par plus d’une vingtaine de pays de leurs représentations diplomatiques dans les provinces du Sud, écrit que ces pays « se joignent à la justesse de la cause nationale », parce qu’« ils souscrivent à une vérité historique, la marocanité du Sahara », et qu’ils « ne peuvent laisser leur esprit pollué par les contrevérités distillées depuis des décennies par le pouvoir algérien ».

Le Maroc s’appuie sur un seul postulat, la vérité, quand Alger use de « manœuvres dilettantes », à « des fins mesquines », pour entretenir ce conflit artificiel autour du Sahara, constate l’hebdomadaire.

Selon lui, en maintenant ce statu quo, « le pouvoir algérien est dans sa zone de confort », car « c’est la posture qu’il adopte, de façon immuable, depuis des décennies », constatant qu’à chaque fois qu’un cadre sérieux de négociations est établi, « il se défile, pour ensuite se défouler sur le Maroc afin d’ouvrir un autre champ d’hostilités ».

+Challenge+, qui aborde les préparatifs de l’opération « Marhaba » du retour des immigrés Marocains à l’étranger, écrit que le Maroc a annoncé l’organisation de cette opération et en a informé les autorités espagnoles, alors que les frontières entre les deux pays sont fermées à cause du Covid-19.

Cela signifie que les autorités marocaines espèrent une sortie de crise en juin, mais « c’est un pari très risqué, parce qu’il dépend de l’évolution de la pandémie au Maroc, mais aussi en Europe », prévient la publication.

Or, si les responsables pensent pouvoir assurer aux Marocains un « été normal », relancer le tourisme, normaliser un tant soit peu la vie des Marocains, le combat est loin d’être gagné, car « c’est le virus qui est le maître du temps », relève-t-il.

+Le Temps+, qui revient sur la réforme du secteur de la justice, écrit que sitôt nommés, Mohamed Abdennabaoui, premier Président de la Cour de Cassation et Président délégué du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, et El Hassan Daki, Procureur général du Roi près la Cour de Cassation et Président du ministère public, se sont mis au travail pour établir un diagnostic de la situation de la Justice dans la perspective d’élaborer une stratégie d’action aux moyen et long termes.

Cette stratégie a pour objectifs de rehausser la performance du secteur judiciaire, mettre la justice à niveau et assurer davantage d’efficience et de transparence, précise le journal.

« L’heure est aux actes et non plus aux discours. Les orientations royales sont, au demeurant, très claires : accélérer le chantier de réforme de la justice », souligne-t-il.

Santé, réfugiés et action législative et réglementaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujets notamment les vaccins reçus par le Royaume dans le cadre du Covax, la protection des réfugiés au Maroc, les réactions au sujet du couvre-feu nocturne et l’action législative et réglementaire.+L’Economiste+ rapporte que le Maroc a bénéficié d’une première allocation de vaccin anti-Covid19 dans le cadre du mécanisme COVAX.

Selon un communiqué du ministère de la santé, cité par le journal, des doses complémentaires seront allouées au Royaume dans les semaines à venir. Il s’agit d’une complémentarité d’approvisionnement en vaccins anti-Sars-CoV-2 qui permettra au Royaume de mener à bien la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19 lancée depuis le 28 janvier 2021.

A l’heure actuelle, le mécanisme COVAX a permis à plus de 100 pays participants de bénéficier d’un accès rapide et équitable à des doses de vaccins sûrs, efficaces et reconnus par l’OMS, qui couvriront jusqu’à 20% de la population de chaque pays, et ce, malgré la demande accrue et la disponibilité réduite en vaccins, conclut le communiqué.

+Le Matin+ indique que l’ambassade du Japon au Maroc offre un soutien financier de 190.000 dollars au Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés pour financer le projet de « protection et d’assistance des réfugiés au Maroc » qui a pour objectif de soutenir cette frange de la population pour se reconstruire une vie digne dans leur nouveau pays d’accueil, le Maroc.

Dans le détail, le projet consistera à accompagner les réfugiés en situation de vulnérabilité en favorisant leur accès au marché de l’emploi ou encore en les aidant à créer leur propre activité génératrice de revenus.

Dans une déclaration au journal en marge de la cérémonie de célébration du lancement de ce projet, François Reybet-Degat, représentant du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a indiqué que le Royaume comptait actuellement 14.000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont 55% sont des réfugiés syriens et 12% des Yéménites.

+Al Alam+ fait remarquer que la récente décision du gouvernement d’interdire les déplacements nocturnes pendant le mois de Ramadan a provoqué un mécontentement généralisé parmi les Marocains.

Les médias sociaux ont été submergés par des réactions condamnant cette décision, qui consacrerait une situation sociale déjà compliquée imposée par la pandémie de coronavirus. Le comité scientifique de lutte contre le coronavirus a justifié cette décision par une augmentation des cas d’infection, dont le nombre a doublé en un mois, ainsi que par la propagation de nouveaux variants du virus.

+L’Opinion+, qui s’intéresse à l’action réglementaire et législatives, fait savoir que sur la période allant d’avril 2017 à avril 2021, note que le Conseil de gouvernement a approuvé un total de 940 textes dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Le Secrétaire général du gouvernement a passé en revue les différents aspects des activités du Conseil au cours de la période allant d’avril 2017 à avril 202, soulignant notamment les activités législatives et réglementaires relatives au Conseil.

S’agissant de l’action législative et réglementaire, le nombre de projets de textes approuvés par le Conseil du gouvernement lors de ses 200 séances s’élève à 940, dont 263 projets de loi, 140 conventions et 537 lois organiques.

Concernant l’état d’urgence sanitaire, l’exposé a souligné que sa gestion a nécessité la promulgation de 13 lois, cinq décrets-lois, 38 lois organiques, dix décrets portant approbation d’accords de prêts et de garanties de prêt et 29 décisions.

 Quant aux conventions internationales, elles s’élèvent à 140, dont 26 conventions multilatérales et 114 conventions bilatérales, a-t-il relevé.

Santé, lutte contre le terrorisme et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le couvre-feu nocturne durant le mois de Ramadan, la propagation des fake news, la lutte contre le terrorisme et le soutien à la production agricole ivoirienne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé l’interdiction des déplacements nocturnes à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l’Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays, selon un communiqué du gouvernement, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la propagation des fake news, écrit que les démentis du ministère de l’Éducation nationale ne se comptent plus depuis des mois et toujours sur un seul et même sujet : la fermeture des établissements scolaires, soulignant que les « fakers » ne se limitent pas seulement à diffuser les fausses informations, mais vont jusqu’à fabriquer de toutes pièces de faux communiqués.

De même, quoique le fabricant indien d’AstraZeneca ait publiquement annoncé qu’il n’y aura plus d’export, au Maroc ou ailleurs, jusqu’à couverture de leur propre population, ces derniers jours, certains médias ont presque délibérément participé à la désinformation en annonçant, selon leurs sources anonymes, de nouveaux arrivages de ce vaccin, ajoute la publication.

Publier de fausses informations, « c’est donner de faux espoirs aux citoyens » et « créer de la frustration générale », ce qui contribue à “dégrader dangereusement l’ambiance déjà compliquée”, estime-t-il.

+L’économiste+, qui aborde la lutte contre le terrorisme, écrit que le Maroc prête son concours à ses partenaires dans leurs efforts contre le terrorisme, précisant que des centaines de milliers de Marocains résidant en France et ailleurs ont éprouvé un sentiment de fierté que leur pays, le Maroc, soit à l’origine du démantèlement de la cellule terroriste qui s’apprêtait à frapper aveuglément une église française.

La stratégie de Rabat est mondialement connue pour ses capacités d’anticipation, en démantelant les cellules bien avant qu’elles ne passent à l’acte, relève l’éditorialiste.

En plus d’être le principal partenaire sécuritaire de la France, le Maroc est venu en aide à plusieurs autres pays du vieux continent, qui ont pu « éviter des massacres » et « mesuré concrètement la valeur et la portée du savoir-faire marocain », note-t-il, appelant à ce que cette aide reçoive une « contrepartie » dans le dossier du Sahara marocain.

+Le Matin+ rapporte que le groupe OCP apporte son appui à 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire. Le Groupe OCP, à travers sa filiale, OCP Africa, s’engage avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) pour soutenir la production agricole et développer les compétences de 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire.

Cet engagement a été officialisé à travers un partenariat signé, mardi à Rabat, par les deux parties, ITFC et OCP Africa. L’opération fait partie du programme des Ponts du commerce arabo-africains (AATB) que dirige la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). Programme à travers lequel un partenariat est établi avec OCP Africa pour soutenir son programme Agribooster en Côte d’Ivoire.

+Al Alam+ fait savoir que les horaires des vols de la Royal Air Maroc (RAM) retournent à l’heure GMT du 11 avril au 16 mai. Les horaires des vols de la Royal Air Maroc seront avancés d’une heure au départ et à l’arrivée des différents aéroports marocains entre le dimanche 11 avril 2021 à 03h00 et le dimanche 16 mai 2021 à 02h00, indique la RAM dans un communiqué.

Cette décision intervient suite au retour du Royaume à l’heure GMT à l’occasion du mois de Ramadan, indique la compagnie nationale, ajoutant qu’à cet effet, « les clients sont priés de se présenter suffisamment à l’avance aux guichets d’enregistrement à l’aéroport ».

Santé, lutte contre le terrorisme et agriculture au menu des quotidiens marocains

Le couvre-feu nocturne durant le mois de Ramadan, la propagation des fake news, la lutte contre le terrorisme et le soutien à la production agricole ivoirienne sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Al Massae+ rapporte que le gouvernement a décidé l’interdiction des déplacements nocturnes à l’échelle nationale de 20H00 à 06H00, à compter du 1er Ramadan 1442 de l’Hégire, sauf pour les cas exceptionnels, avec le maintien des différentes mesures préventives annoncées précédemment.

Cette décision intervient sur la base des recommandations de la Commission scientifique et technique au sujet de la nécessité de poursuivre la mise en œuvre des mesures nécessaires visant à lutter contre la propagation du nouveau coronavirus (Covid-19), essentiellement avec l’apparition de nouveaux variants dans le pays, selon un communiqué du gouvernement, cité par le journal.

+Aujourd’hui Le Maroc+, qui aborde la propagation des fake news, écrit que les démentis du ministère de l’Éducation nationale ne se comptent plus depuis des mois et toujours sur un seul et même sujet : la fermeture des établissements scolaires, soulignant que les « fakers » ne se limitent pas seulement à diffuser les fausses informations, mais vont jusqu’à fabriquer de toutes pièces de faux communiqués.

De même, quoique le fabricant indien d’AstraZeneca ait publiquement annoncé qu’il n’y aura plus d’export, au Maroc ou ailleurs, jusqu’à couverture de leur propre population, ces derniers jours, certains médias ont presque délibérément participé à la désinformation en annonçant, selon leurs sources anonymes, de nouveaux arrivages de ce vaccin, ajoute la publication.

Publier de fausses informations, « c’est donner de faux espoirs aux citoyens » et « créer de la frustration générale », ce qui contribue à “dégrader dangereusement l’ambiance déjà compliquée”, estime-t-il.

+L’économiste+, qui aborde la lutte contre le terrorisme, écrit que le Maroc prête son concours à ses partenaires dans leurs efforts contre le terrorisme, précisant que des centaines de milliers de Marocains résidant en France et ailleurs ont éprouvé un sentiment de fierté que leur pays, le Maroc, soit à l’origine du démantèlement de la cellule terroriste qui s’apprêtait à frapper aveuglément une église française.

La stratégie de Rabat est mondialement connue pour ses capacités d’anticipation, en démantelant les cellules bien avant qu’elles ne passent à l’acte, relève l’éditorialiste.

En plus d’être le principal partenaire sécuritaire de la France, le Maroc est venu en aide à plusieurs autres pays du vieux continent, qui ont pu « éviter des massacres » et « mesuré concrètement la valeur et la portée du savoir-faire marocain », note-t-il, appelant à ce que cette aide reçoive une « contrepartie » dans le dossier du Sahara marocain.

+Le Matin+ rapporte que le groupe OCP apporte son appui à 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire. Le Groupe OCP, à travers sa filiale, OCP Africa, s’engage avec la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC) pour soutenir la production agricole et développer les compétences de 20.000 agriculteurs en Côte d’Ivoire.

Cet engagement a été officialisé à travers un partenariat signé, mardi à Rabat, par les deux parties, ITFC et OCP Africa. L’opération fait partie du programme des Ponts du commerce arabo-africains (AATB) que dirige la Société internationale islamique de financement du commerce (ITFC). Programme à travers lequel un partenariat est établi avec OCP Africa pour soutenir son programme Agribooster en Côte d’Ivoire.

+Al Alam+ fait savoir que les horaires des vols de la Royal Air Maroc (RAM) retournent à l’heure GMT du 11 avril au 16 mai. Les horaires des vols de la Royal Air Maroc seront avancés d’une heure au départ et à l’arrivée des différents aéroports marocains entre le dimanche 11 avril 2021 à 03h00 et le dimanche 16 mai 2021 à 02h00, indique la RAM dans un communiqué.

Cette décision intervient suite au retour du Royaume à l’heure GMT à l’occasion du mois de Ramadan, indique la compagnie nationale, ajoutant qu’à cet effet, « les clients sont priés de se présenter suffisamment à l’avance aux guichets d’enregistrement à l’aéroport ».

Social, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Le travail des femmes, le secteur de l’immobilier et la situation sanitaire au Maroc sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde le travail des femmes, écrit que plus du tiers des femmes qui accèdent à l’emploi au Maroc exercent une activité sans aucune rémunération, alors que ces millions de femmes créent de la valeur et pour l’économie et pour la société.

Le journal, qui met l’accent sur la valorisation du travail des femmes au foyer, estime que la non rémunération de leur travail est une « grande injustice », tout en admettant que « même dans les pays les plus avancés, États-Unis, Canada entre autres, le débat sur la valorisation du travail des femmes au foyer n’est toujours pas tranché ».

« La seule petite marque de reconnaissance qu’a pu leur témoigner la communauté internationale, à travers l’ONU notamment, est d’instaurer le 6 avril de chaque année une journée mondiale du travail invisible, appellation académique trouvée pour désigner cette grande injustice humaine », fait-il remarquer.

+L’Economiste+, qui revient sur le secteur immobilier, écrit que ce secteur, qui « ne rassure pas beaucoup sur sa capacité à rebondir », « se retrouve encore une fois au cœur des préoccupations légitimes du régulateur bancaire ».

En donnant corps aux engagements, pris depuis un moment, de renforcer la pondération sur les risques immobiliers, mesures qui se traduiront par de nouvelles exigences de liquidité, la Banque centrale « cherche à mieux maîtriser la situation », explique le journal.

Même si la plupart des banques ne peuvent être prises en défaut sur la qualité de leurs systèmes de monitoring du marché immobilier, elles sont en revanche incitées à mettre plus de fonds propres en face de ces crédits pour ne pas se retrouver en déficit de couverture, relève-t-il.

Si le principe est acté, les autorités de régulation semblent soucieuses de la forme, pour ne pas induire des biais de comportements qui pourraient être préjudiciables à la fois pour la santé financière des banques et pour la reprise économique, ajoute-t-il.

+Libération+ relève que si la pollution de l’air a fait trois fois plus de morts dans le monde que la Covid-19 sur les 15 derniers mois, ce n’est pas demain la veille que nos préoccupations sanitaires risquent de changer de centres d’intérêt. Le nouveau coronavirus continue de rythmer nos journées au gré de l’évolution de la situation sanitaire. Au Maroc, elle demeure instable pour ne pas dire inquiétante.

Vieux comme le monde, les artifices de communication utilisés par l’Exécutif laissent peu de place au doute au sujet des hypothétiques restrictions à venir, qui vont certainement replonger les citoyens, dans un passé récent, un an en arrière, lorsque les mosquées et les établissements scolaires ont fermé leurs portes. Une décision accompagnée par l’instauration d’un couvre-feu pour éviter les rassemblements post-rupture du jeûne et donc la propagation du Covid-19, souligne la publication.

Comparée au reste du monde, la situation épidémiologique dans le pays n’a jamais atteint des extrémités. Pour continuer sur cette lancée, il va falloir retrouver une forme de responsabilité collective pour que les gestes barrières soient remis au goût du jour. D’autant que ça urge. Le bilan épidémiologique hebdomadaire fait état d’une hausse des cas de l’ordre de 20%. En détail, 3.538 nouveaux cas ont été décelés la semaine dernière contre 2.950 auparavant, note le quotidien.

Régionalisation, économie et santé au menu des quotidiens marocains

Les enjeux de la mise en œuvre de la régionalisation, la croissance économique et les mesures sanitaires préventives sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui revient sur les enjeux de la mise en œuvre de la régionalisation, écrit que l’un des principes de base de la régionalisation est la démocratie locale dans le sens où cette dernière est le meilleur moyen pour assurer une adéquation entre les attentes et les besoins des populations d’un territoire et les politiques publiques à l’échelle territoriale.

Les gestionnaires des territoires, en particulier des régions, sont censés, voire condamnés à terme, à développer des politiques faisant appel aux ressources propres des régions, note-t-il, soulignant l’importance majeure de « travailler l’attractivité des régions pour attirer plus d’opérateurs économiques qui génèrent plus d’investissements, plus d’emplois et plus de ressources financières ».

L’attractivité d’un territoire est basée sur des leviers comme la connectivité, y compris au sens numérique, les infrastructures de base, la disponibilité d’offres immobilières, le cadre de vie, mais pour que ces leviers soient identifiés, exploités et activés, les territoires doivent avant tout être attractifs pour des compétences capables d’apporter de la valeur ajoutée, de développer des visions et de les déployer correctement sur le terrain, estime-t-il.

+L’Economiste+, qui s’intéresse à la croissance de l’économie nationale, évoque des perspectives de croissance revues à la hausse à l’issue du dernier Comité de veille économique, grâce aux acquis des deux déterminants décisifs pour la résilience face à la pandémie: la campagne agricole et la campagne de vaccination.

Certes, il est trop tôt pour se prononcer avec certitude sur le calendrier d’une « vraie reprise » et aux « effets idéalement perceptibles partout », mais « un petit frémissement d’optimisme est toujours bon à prendre », note le quotidien.

« Sans vouloir faire injure à plusieurs entreprises, secteurs et ménages en situation de détresse absolue, il ne s’agit pas ici tellement de se gargariser que de rester mobilisé contre le risque de défaitisme », relève-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ croit savoir que le spectre d’un couvre-feu nocturne pendant le mois de Ramadan se précise. Le couvre-feu prendra effet juste avant la rupture du jeûne et se prolongera jusqu’à l’aube, rapporte le quotidien, qui cite des sources bien informées, affirme que les forces de l’ordre, tous corps confondus, s’apprêtent à descendre dans la rue pour faire respecter cette mesure. Une décision qui s’impose de plus en plus à mesure que le nombre de nouveaux cas augmente et que les cas d’infection aux nouveaux variants se multiplient, au même titre que les foyers de contamination.

D’après le journal, les autorités sanitaires craignent une situation similaire à celle du lendemain de l’Aïd Al-Adha, lorsque le Maroc a connu sa deuxième vague de contamination au Covid-19. Concrètement, précise la publication, il sera interdit de circuler la nuit, de l’heure de la rupture du jeûne, soit aux alentours de 19h00, à l’heure de la prière de l’aube, soit aux environs de 05h00. L’interdiction de circuler concernera tous les citoyens, sauf ceux dont l’activité professionnelle exige des déplacements durant la nuit ou en cas d’urgence.

+Al Massae+ rapporte que la délégation du Wydad de Casablanca, qui est rentrée samedi d’Afrique du sud où elle a joué contre les Kaiser chiefs pour le compte de la cinquième journée de la phase de poules de la Ligue des champions africaine, s’est immédiatement rendu à l’hôtel pour respecter une quarantaine stricte d’une durée de cinq jours.

Malgré les tests qu’ils doivent effectuer dès leur entrée sur le territoire marocain, les joueurs du Wydad devront tout de même s’isoler pour une durée de 5 jours, renouvelable si un membre de la délégation des Rouge est diagnostiqué positif au Covid-19, précise le journal. Ces restrictions serviront notamment à empêcher que le variant sud-africain du Covid, l’un des plus dangereux, ne fasse son entrée sur le territoire national.

La gestion de l’épidémie au menu des hebdomadaires marocains

Les hebdomadaires marocains parus ce samedi s’intéressent à la gestion de la pandémie du Covid-19.+Finances news hebdo+ écrit qu’un an après le début de cette pandémie mondiale, les autorités marocaines ont quand même, globalement, bien géré cette crise sanitaire.

« Une crise qui a été, à bien des égards, une source d’opportunités, un révélateur de talents », relève l’hebdomadaire, expliquant que le Royaume a pu se reconvertir en producteur et exportateur de masques, ainsi qu’en producteur de kits de prélèvement PCR, 100% marocain, et divers autres matériels médicaux.

Ce rappel est important, dans la mesure où il interpelle sur l’utilité, dans ce monde d’aujourd’hui et celui de demain, d’avoir un tissu productif fort, avec des entreprises compétitives, et surtout innovantes, souligne-t-il.

A cet effet, le Maroc ambitionne de substituer près de 83 milliards de dirhams d’importations par une production locale, en vue d’« aller vers plus de souveraineté économique », qui reste « le nerf de la guerre dans une économie mondiale où tous les dogmes ont été remis en cause par la crise sanitaire ».

Abordant la politique de communication du gouvernement, +Le Reporter+ écrit qu’il ne reste plus que quelques jours avant que les Marocains n’entament le mois de jeûne, sans qu’ils sachent comment s’y préparer.

Compte tenu de la situation sanitaire actuelle, que menacent les nouveaux variants du virus Covid-19, il est clair qu’un retour à la vie normale est exclu, mais personne au Gouvernement n’a encore informé les citoyens de ce que sera leur mois de Ramadan, cette année, déplore la publication.

Les Marocains ont beaucoup de questions sans réponses sur les mesures qui seront prises pendant ce mois, alors que les réseaux sociaux, par contre, pullulent d’indications dont nul ne sait si elles sont vraies ou fausses, note-t-il, appelant le gouvernement à informer les citoyens en temps opportun, pas à la veille du premier jour du ramadan.

Même tonalité chez +La Nouvelle Tribune+, qui souligne que le mois sacré de Ramadan approche à grande vitesse, mais que « les citoyens sont toujours plongés dans la plus grande incertitude ».

Aucune information officielle, sinon l’annonce de la reconduction des mesures restrictives jusqu’à la mi-avril, regrette-t-il.

Certes, on pressent bien que les autorités attendront la dernière minute pour indiquer les procédures à suivre, mais Ramadan n’est pas un mois comme les autres et l’opinion publique est particulièrement attachée aux pratiques, coutumes et traditions qui le caractérisent depuis si longtemps, fait-il remarquer, estimant « louable » que le gouvernement tient informés les citoyens plusieurs jours à l’avance sur les décisions qu’il compte prendre.

Economie et santé au menu des quotidiens marocains

La situation de l’économie marocaine et la gestion de l’épidémie de coronavirus sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde la situation économique au Maroc, écrit que la croissance économique va rebondir au cours de cette année pour atteindre 7%, expliquant ce résultat par « des preuves de résilience » que l’économie a montrées jusqu’ici.

La publication estime que cette croissance va certainement permettre au pays de résorber le taux de chômage, qui reste depuis des années sur une courbe ascendante, grâce notamment aux investissements, qui « sont en train de repartir à la hausse », et à la campagne de vaccination, qui « devrait à son tour atteindre sa vitesse de croisière puisque des millions de doses seront acheminées dans un futur très proche ».

Selon lui, une grande solidarité est désormais possible puisque la majorité des pays a décidé de mutualiser les efforts pour permettre à toute la planète d’accéder facilement aux vaccins et en finir une fois pour toute avec ce virus qui a chamboulé l’existence de l’homme sur la planète.

+L’Opinion+, qui revient sur la gestion de l’épidémie de coronavirus au Maroc, écrit qu’une année après le déclenchement de la pandémie du Covid au Maroc en mars 2020, « certains éléments et nuances autorisent un optimisme prudent ».

Le Maroc semble en effet plus « aguerri » par une année de crise sanitaire et les enseignements qui l’en a tirés, explique le quotidien.

Certes, beaucoup de liaisons aériennes sont aujourd’hui suspendues, notamment avec les pays européens, et le nombre de malades du Covid en état de détresse respiratoire, et donc internés en services de réanimation, a sensiblement augmenté, mais « nos frontières n’ont pas été complètement refermées » et que « la majorité de nos écoles continuent à dispenser un enseignement en mode présentiel », relève-t-il.

Et surtout, en dépit des couacs d’approvisionnement, la campagne de vaccination au Maroc « continue sur une cadence lente, mais assurée », ajoute-t-il, soulignant que ces indices « laissent présager et espérer une gestion plus apaisée de cette troisième mi-temps de la pandémie ».

Santé et militaire au menu des quotidiens marocains

La lutte contre l’épidémie de coronavirus et ses répercussions sur la vie des Marocains et les manoeuvres militaires African Lion sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que l’apparition d’un foyer du variant britannique à Dakhla « est venue nous rappeler qu’aucun pays n’est à l’abri » d’une détérioration de la situation épidémiologique.

Des mesures ont été prises pour contenir le risque de propagation du virus et d’autres mesures pourraient être instaurées en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, relève le journal.

Selon lui, bien que les indicateurs se soient améliorés au cours des dernières semaines avec le déploiement d’une campagne de vaccination pour atteindre l’objectif à terme d’une immunité collective, « nous ne sommes pas encore à l’abri », appelant les citoyens à prendre les précautions appropriées afin de « stopper la propagation du virus mortel et espérer sortir, dans les meilleurs délais, de ce cauchemar qui dure depuis une année ».

+L’Economiste+ écrit qu’avec le nouveau variant, une épidémie semble vraisemblablement en cacher une autre, notant que les pouvoirs publics « se trouvent dans une posture difficile appelant à arbitrer dans une polarité économique/sanitaire ».

Le Maroc n’est en mesure de supporter ni le « quel qu’en soit le prix économique » ni le « quel qu’en soit le prix sanitaire », et s’il a fallu mobiliser le droit pour contraindre de nouvelles habitudes de vivre, inciter aux gestes barrières, c’est que cette démarche reste, en l’absence d’alternatives thérapeutiques à toute épreuve, la voie la plus salutaire dans la bataille contre le virus, souligne la publication.

Il souligne l’importance majeure des efforts individuels d’auto-discipline ainsi que d’une mobilisation de l’ampleur des premiers mois afin d’éviter le scénario du pire.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte qu’après l’exercice aéronaval Lightning handshake 2021 qui s’est déroulé en début de ce mois avec des unités de la 6e flotte américaine et, plus particulièrement, le groupe aéronaval embarqué sur le porte avion USS Dwight Eisenhower, des unités de la marine royale marocaine et des escadres des Forces royal air marocaines, les préparatifs vont bon train pour les prochaines manœuvres militaires African Lion 2021.

Ainsi, ces manœuvres annuelles, qui regroupent chaque année des forces terrestres américaines et leurs homologues des Forces armées royales, seront marquées, en juin prochain, par une nouveauté exceptionnelle. Celle de se dérouler non loin des frontières algériennes, et particulièrement dans la région stratégique de Mahbès qui a dévoilé, ces derniers temps, le vrai rôle du régime algérien dans le conflit du Sahara marocain, explique encore le quotidien.

Lors de l’édition 2021 d’African Lion, c’est en réalité tout le Sahara marocain qui sera le théâtre de ces manœuvres auxquelles participeront des milliers de soldats, dont 5.000 américains. Une nouvelle occasion est donnée aux FAR, qu’il s’agisse des forces terrestres ou aériennes, de se «frotter» aux Marines américains en vue de peaufiner leurs capacités combatives. Surtout que ces manœuvres communes, dont la profondeur historique est indéniable, reflètent également la solidité des relations militaires stratégiques entre le Maroc et les Etats-Unis d’Amérique, des relations tissées, ces dernières années, tout au long des différentes éditions précédentes d’African Lion.

Santé, éducation et militaire au menu des quotidiens marocains

Les mesures de lutte contre l’épidémie du coronavirus durant Ramadan, la grève des enseignants cadres des académies régionales de l’éducation et et le classement de l’armée marocaine au niveau mondial sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mardi.+Aujourd’hui le Maroc+, qui aborde les mesures à prendre contre le coronavirus durant Ramadan, écrit qu’à l’approche du mois de Ramadan, les questions se posent de plus en plus sur ce qui sera pris comme mesure au regard de la situation sanitaire toujours délicate et des habitudes de vie des familles marocaines durant le mois de jeûne.

L’année dernière, en plein confinement de la première vague, les mesures coulaient presque de source et faisaient quasiment l’unanimité tellement la situation avait pris de court tout le monde, mais cette année, la situation est nettement différente, relève le journal.

Douze mois sont passés, les dispositifs mis en place par les pouvoirs publics en réponse à la crise ont évolué avec l’évolution de l’épidémie et, surtout aussi, les Marocains ont appris à vivre avec le virus, à tel point que depuis quelques semaines, un certain relâchement général semble s’être installé, constate-t-il, soulignant l’impératif de faire preuve à la fois de « lucidité » et de « fermeté » pour éviter une troisième vague, qui serait fatale.

+L’Economiste+, qui s’attarde pour sa part sur la grève des professeurs cadres des Académies régionales de l’éducation, se demande « comment leur donner raison alors qu’ils ont très peu à envier à leurs autres collègues », précisant que ces enseignants sont des fonctionnaires et que leur nouveau cadre est similaire à celui des professeurs relevant du ministère de l’Éducation, y compris sur les possibilités de progression de carrière.

La publication souligne que si les pouvoirs publics y ont investi massivement, « ce n’est pas pour s’en servir en tant que fusibles, mais parce que ces profils répondent à un besoin réel ».

+Al Ahdath Al Maghribia+ cite le dernier classement du site américain Global Firepower, spécialisé dans les affaires militaires selon lequel les Forces armées royales (FAR) se classent dans le top 10 mondial des armées blindées en 2021.

Cette position, les Forces armées royales la doivent essentiellement à leurs nombreuses acquisitions, notamment celle des 3.003 chars. De quoi permettre au Royaume de déclasser l’Algérie qui se contente de la 15e position à l’échelle mondiale, avec seulement 2024 chars acquis en 2020.

Le quotidien explique que les acquisitions de l’armée marocaine ont permis au Royaume de déclasser plusieurs pays européens et arabes, notamment l’Arabie saoudite, classée à la 21e position, et les Emirats Arabes Unis, classés à la 35ème position.

Divers sujets au menu des quotidiens marocains

Les terres agricoles au nord de l’Oued « El Arja » à Figuig, l’éthique dans les institutions publiques et l’utilisation du vaccin AstraZeneca, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce vendredi.Abordant l’ultimatum posé par l’Algérie aux agriculteurs marocains de la localité d’El Arja, à proximité de Figuig, +L’Opinion+ regrette qu’une dizaine d’exploitants marocains ont dû évacuer des terres travaillées et valorisées par leurs ancêtres des siècles durant.

Aux yeux du quotidien, la démarche de l’Algérie n’est pas dénuée d’arrières-pensées puisqu’elle confirme la volonté d’un régime branlant de trouver ce fameux « coup de l’éventail » qui lui permette de détourner sa crise interne vers un conflit externe.

Même si le Maroc a décidé de favoriser la retenue dans ce dossier, il n’a pas dit son dernier mot et ne manquera pas de revenir sur cette affaire dans un cadre serein et civilisé, fait-il remarquer.

Sur un autre registre, +Aujourd’hui le Maroc+ écrit que les acteurs institutionnels au Royaume commencent à accorder de plus en plus d’importance à l’éthique, soulignant que la banque centrale vient d’actualiser le code de déontologie des membres de son conseil ainsi que celui applicable à la wilaya et aux agents de la banque.

Les changements ont touché des points très importants dans le monde des finances, notamment les conflits d’intérêts, les principes d’indépendance et de confidentialité, l’exemplarité éthique, l’excellence professionnelle et la protection des intérêts de la banque, poursuit le journal, relevant que le but est d’aller le plus possible vers une exemplarité dans le public et explorer de nouveaux domaines d’excellence.

« Il est grand temps aujourd’hui que les institutions publiques mais également les acteurs privés accordent plus d’intérêt à ce genre de questions », observe-t-il.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le ministère de la Santé a recommandé, de continuer à utiliser le vaccin AstraZeneca dans les campagnes de vaccination à l’échelle nationale, après une réunion à ce sujet de la Commission nationale consultative de pharmacovigilance.

La Commission s’est réunie ce mercredi pour étudier et évaluer les effets secondaires concernant les troubles de coagulation et les événements thromboemboliques chez les bénéficiaires du vaccin AstraZeneca utilisé pour développer l’immunité contre le virus Covid-19, a indiqué le ministère dans un communiqué, cité par la publication.

Culture, tourisme et santé au menu des quotidiens marocains

La préservation du patrimoine et de la culture, la relance du secteur du tourisme et les efforts du Maroc et de la BAD pour la lutte contre la Covid-19, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce jeudi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit que « le patrimoine et la culture ne sont pas seulement une affaire d’administrations. Ils sont la propriété de toute la nation », regrettant qu’aujourd’hui, malheureusement, l’intervention d’entreprises privées ou de particuliers dans le champ de la culture relève le plus souvent d’actes de personnes passionnées, de mécénat et de bienfaisance.

Or, il a été démontré, ailleurs et dans certaines expériences même rares au Maroc, que la culture peut constituer un secteur économique à part entière avec des opportunités pour les investisseurs et les hommes d’affaires, nuance le quotidien.

+Al Bayane+ estime que la relance du secteur du tourisme se prépare dès maintenant en cette période de ramollissement de la crise virale, soulignant que le manque à gagner réside en l’exiguïté capacitaire et en l’indigence de la desserte aérienne, comparativement aux demandes accrues dans les marchés émetteurs, un peu partout au monde.

« Le développement du tourisme est tributaire de la multiplicité des vols en provenance des pays porteurs, tels que l’Allemagne, la Scandinavie, la Russie, la Pologne, la Chine, le Moyen Orient….C’est une réalité qui se manifeste sans cesse, dans la dynamique des voyages », insiste la publication.

« Encore faut-il optimiser et diversifier l’offre en termes de structures d’accueil pour une clientèle, de plus en plus exigeante et attachée aux normes universelles », conclut-il.

+L’Economiste+ indique que le Maroc et la Banque africaine de développement (BAD) sont en première ligne dans la lutte contre la pandémie de COVID-19.

Pour faire face à la situation d’urgence, la BAD a en effet appuyé le Royaume avec une enveloppe de plus de 380 millions d’euros à travers le Programme d’appui à la réponse au COVID-19 (PARC-19) et le financement additionnel du programme d’appui à l’amélioration de la protection sociale (PAAPS-FA Covid-19), rappelle la BAD, citée par le journal.

Au total, quelque 54 services d’urgences hospitalières ont ainsi été réhabilités, près de 670 nouveaux lits de réanimation installés et plus de 30 nouveaux centres de dépistages rendus opérationnels, explique la BAD.

Santé et agriculture au menu des quotidiens marocains

La campagne de vaccination contre le coronavirus, la campagne agricole de l’année en cours et l’ouverture d’un bureau de l’ONU habitat à Rabat, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus mardi.+L’Opinion+ souligne que « 10% de la population marocaine est vaccinée. Une prouesse que nous entendons louer à longueur de journée, et qui mérite que l’on soit fier de son pays », ajoutant que le Maroc a pu immuniser plus de quatre millions de personnes.

Toutefois, le rythme de la campagne est en baisse palpable car le nombre de personnes vaccinées contre la Covid-19 est passé de plus de 300 000 vaccinés par jour, à moins de 100 000 par jour, explique le quotidien, appelant à être plus attentifs à la concurrence internationale sur les vaccins qui ne manquera pas de ralentir davantage l’approvisionnement du Royaume.

« Acheter de nouveaux vaccins ne semble guère une mauvaise idée », estime-t-il, notant que Spoutnik V a fait ses preuves et que de nouveaux vaccins ont fait leur entrée sur le marché, à l’instar de Johnson & Johnson qui ne s’administre qu’en une seule dose.

+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’en ce début de 2021, le niveau de la pluviométrie et sa répartition dans le temps augurent d’une très bonne récolte selon les projections des experts et agronomes, estimant que cet état de fait est de nature à conforter la dynamique de relance et annoncera le début d’un nouveau cycle positif de quelques années.

Un nouveau cycle qui coïncide avec la mise en marche de la nouvelle stratégie agricole, Al Jayl Al Akhdar (génération verte), qui complétera et consolidera ce qui a été réalisé auparavant dans le cadre du Plan Maroc Vert (PMV), fait savoir le journal, rappelant que c’est grâce au PMV que l’économie de manière générale et l’agriculture en particulier, ont pu résister à un choc d’une rare violence qui aura duré presque trois ans.

« Aujourd’hui, le défi d’autonomiser la croissance économique de la pluviométrie est quasiment gagné. C’est là une grande avancée et un acquis qu’il faudra préserver à l’avenir », assure-t-il.

+L’Economiste+ rapporte que le bureau national de l’ONU Habitat au Maroc a été ouvert lundi au siège du ministère de l’Aménagement du territoire national, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville.

Ce bureau, dont la cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence de la ministre de l’Aménagement du Territoire national, de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Politique de la Ville, Nouzha Bouchareb et de la directrice exécutive du Programme des Nations unies pour les établissements humains, Maimunah Mohd Sharif, a pour objectif de renforcer le partenariat stratégique entre les deux parties, puisqu’il permettra au Royaume de bénéficier de l’appui du programme onusien dans la mise en application des politiques dans le domaine de l’aménagement et de l’habitat.

La journée internationale de la femme fait les choux gras de la presse marocaine

La célébration de la Journée internationale de la femme est le sujet principal traité par les quotidiens marocains parus ce lundi.+Aujourd’hui le Maroc+ écrit qu’après l’indépendance, la femme a été de toutes les luttes et a pris part très tôt et de manière active à la vie politique, économique, sociale et culturelle du Maroc, notant que les figures féminines marocaines célèbres pour leur engagement pour diverses causes de différentes natures sont nombreuses.

Elles ont été actives dans les institutions, les partis politiques, dans les associations et la société civile, ainsi que dans les domaines de l’entreprise, de l’industrie, de l’ingénierie et de l’art, entre autres, poursuit le journal, faisant savoir que la cause féminine au Maroc a réalisé à ce jour une trajectoire des plus honorables qui traduit parfaitement l’état d’esprit sociétal.

La grande avancée de 2004, avec la réforme de la « Moudawana » (statut personnel), était tombée à point nommé, rappelle-t-il, ajoutant que le Maroc entamait un nouveau millénaire et abordait une nouvelle étape faite de grands défis.

Abordant le même sujet, +Al Bayane+ souligne que le Maroc accorde une importance particulière à la célébration du 8 mars, conformément aux dispositions de la Constitution adoptée, il y a une décennie et au diapason des lois universelles.

La mise en place du code de la famille, la reconnaissance de la nationalité, la mise en œuvre des principes du genre et de l’équité sont autant de prouesses qui font désormais briller l’étoile féminine dans le firmament du développement multiforme, assure la publication, relevant que le bilan positif du pays ne souffre d’aucune contestation. Toutefois, la femme marocaine n’est pas assez représentée dans l’Exécutif, pas assez représentée dans le législatif et souffre le martyr dans la vie quotidienne (violences, viol, harcèlement…), fait-il remarquer, notant que beaucoup de chemin reste à parcourir dans le champ féminin, aux plans institutionnel, social, économique et culturel.

Dans le même sillage, +Assabah+ indique que ce lundi 8 mars et comme chaque année, la femme marocaine, comme toutes les femmes du monde, célèbre la Journée internationale des droits des femmes. Et, comme chaque année, elle devrait clamer, ce lundi, des slogans prônant l’égalité des droits et des chances. Elle devrait également se voir offrir des roses et du chocolat, et se voir dédier des posts sur les réseaux sociaux. Cependant, dès le lendemain, les choses reprendront leur cours normal et les slogans scandés le 8 mars seront vite oubliés.

 

C’est le triste constat que fait le quotidien arabophone, rappelant que des années se sont écoulées, plusieurs Journées internationales des droits des femmes aussi, sans que la situation de la femme marocaine ne change. Des voix se sont bien élevées pour réclamer haut et fort plus de droits mais, qu’elle soit femme au foyer, ouvrière ou femme d’affaires, la femme marocaine souffre encore des mêmes maux et ne reste malheureusement, aux yeux de beaucoup, « qu’une femme ».

La publication en veut pour preuve la situation qui n’évolue pas vraiment. En effet, ce 8 mars 2021, on se posera encore, comme les années précédentes, la question de savoir ce qu’a obtenu la femme marocaine comme acquis. Pour avoir une idée de la réponse, il suffit de noter que, chaque année, ce sont les mêmes femmes qui sont interpellées dans les journaux télévisés, les magazines et les différentes publications.

Preuve que la femme peine encore à percer, quelles que soient ses compétences, ses réalisations ou les ambitions qu’elle nourrit. Pourtant, rappelle le journal, le Maroc avait fait un grand pas en faveur des droits de la femme avec les dispositions intégrées au Code de la famille. Sauf qu’à ce jour, plusieurs d’entre elles ne sont toujours pas appliquées.

Economie, politique, social et militaire au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur nombre de sujet notamment le secteur informel, les divergences des partis politiques sur le calcul du quotient électoral, la baisse significative des accidents de la circulation et l’exercice militaire maroco-américain au large des côtes sud du Royaume.+L’Economiste+ écrit que pour se mettre en conformité avec les normes le Groupe d’action financière (GAFI), le Maroc est tenu d’accélérer la réduction de la part de l’informel dans l’économie nationale. Le journal constate que de nombreuses transactions commerciales, engageant des gros montants, sont régulièrement conclues en espèces, sans aucune traçabilité.

« Certains opérateurs font du blanchiment d’argent en investissant massivement dans l’immobilier pour échapper au fisc », écrit-il en relevant que l’amnistie sur le cash n’a pas débouché sur un bilan retentissant. La marge de régularisation reste importante dans ses conditions importantes sachant que « de nombreuses transactions commerciales restent marquées par la prévalence de la sous-déclaration, de l’absence de factures probantes, de la contrebande, de la contrefaçon… ».

Le quotidien soutient que des mesures pour intégrer les unités opérant dans l’informel ont été mises en place sans grand résultat. Il parle notamment de l’amnistie fiscale en faveur des entreprises qui s’identifient pour la première auprès des services des Impôts qui a été reconduit pour la 7e année à la demande des organisations professionnelles pour neutraliser la concurrence déloyale. Sauf que le fisc s’interroge sur le peu d’enthousiasme des opérateurs à adhérer au dispositif.

Le quotidien évoque aussi le rappel de l’Unité de traitement du renseignement financier (UTRF) au sujet de la stratégie nationale d’inclusion financière censée faciliter l’accès aux services bancaires, particulièrement pour les travailleurs du secteur informel, notamment les jeunes, les auto-employeurs, les PME exportatrices en Afrique. Il parle également du statut d’auto-employeur qui permet d’intégrer les petits commerçants dans l’économie formelle en créant leur entreprise et en passant par le canal bancaire.

Au volet politique +Al Massae+ rapporte que les partis de la majorité et de l’opposition ont voté en faveur de la nouvelle méthode de calcul du quotient électoral sur la base des inscrits sur les listes électorales lors d’une réunion tenue secrète de la commission de l’Intérieur à la Chambre des représentants.

Selon les sources du quotidien, les partis politiques ayant présenté des amendements pour le changement du quotient électoral ne se sont pas exprimés lors de cette réunion pour défendre ni justifier leur proposition. En revanche, toutes les interventions émanaient du parti Justice et Développement (PJD-au pouvoir), dont 12 députés ont pris la parole lors de cette réunion.

Toujours selon les mêmes sources, le gouvernement n’est pas à l’origine de cette proposition, qui ne figure pas dans le projet de loi adopté en conseil des ministres du 11 février dernier. Le gouvernement l’a même refusée lorsque les partis politiques issus de la majorité gouvernementale et de l’opposition l’ont proposée.

Pour autant, la surprise a été au rendez-vous lorsque les formations de la majorité gouvernementale, avec celles de l’opposition, ont voté favorablement sur l’amendement, contre la volonté de l’Exécutif, incarné par le ministre de l’Intérieur, qui a exprimé son opposition à cet amendement avant le début de la séance du vote. D’après la publication, le gouvernement a perdu sa majorité, censée soutenir ses projets de loi à la Chambre des représentants.

+Akhbar Al Yaoum+ relève que le confinement a été on ne peut salutaire pour la sécurité routière.

En effet, l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA) a fait état d’une baisse significative de tous les indicateurs relatifs aux accidents corporels de la circulation, au titre de l’année 2020, en comparaison avec l’année 2019.

Dans un document dressant son bilan d’activités durant l’année 2020 en termes de statistiques d’accidents de la circulation enregistrés sur l’ensemble du territoire national, ainsi que les activités et initiatives tenues à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de la sécurité routière, la NARSA souligne que 85.208 accidents corporels ont été enregistrés, soit une diminution de 17,06%, dont 2.499 accidents mortels, avec une diminution de 16,98%, alors que le nombre des personnes tuées a atteint 2.774, soit une diminution de 18,03%, souligne la publication.

+Le Matin+ rapporte que le groupe aéronaval USS Dwight D.Eisenhower (IKE CSG) participe au «Lightning Handshake», un exercice maritime entre les États-Unis, la Marine Royale Marocaine (MRM) et les Forces Royales Air (FRA), qui se tient au cours de la première semaine de mars.

L’exercice vise à améliorer l’interopérabilité entre les marines américaine et marocaine dans plusieurs domaines de défense, notamment les attaques de surface, la lutte anti-sous-marine, la frappe air-mer, le soutien logistique combiné et les opérations d’interdiction maritime, indique un communiqué de l’ambassade des États-Unis au Maroc, cité par le journal.

«Au nom des marins affectés au CSG IKE, c’est un honneur de participer à cet exercice maritime bilatéral historique, marquant le bicentenaire d’un partenariat durable avec le Maroc», a déclaré le contre-amiral Scott Robertson, commandant du deuxième Groupe aéronaval, notant que «des exercices tels que Lighting Handshake renforcent les fondements de notre interopérabilité et le soutien continu de notre engagement à long terme en faveur de la sécurité dans la région ».

Politique, santé, migration et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment les relations Maroc-Allemagne, la campagne de vaccination contre la Covid-19, le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne et l’élection du prochain président de la CAF.+Aujourd’hui le Maroc+ relève que les relations entre le Maroc et l’Allemagne semblent atteindre un point de non-retour. En tout cas, la diplomatie marocaine vient d’annoncer la suspension des relations avec l’ambassade de ce pays européen.

Dans une lettre signée par le ministre des affaires étrangères, de la coopération africaine et des MRE, les départements ministériels et les organismes sous leur tutelle sont priés de surprendre tout contact avec l’ambassade allemande et les organismes de coopération de ce pays.

La diplomatie marocaine explique cette décision par des désaccords profonds au sujet de questions fondamentales pour le royaume. Le chef de la diplomatie précise que toute dérogation à cette décision ne pourra se faire qu’après un accord préalable des Affaires étrangères, souligne le journal.

+Le Matin+ note que le Maroc, qui est le premier pays africain à avoir lancé sa campagne de vaccination, a déjà franchi le cap des 3,5 millions de personnes vaccinées et s’est mis à la même position que les plus grands pays de l’Union européenne (UE).

Le Royaume aura vacciné plus de 10% de sa population avant la fin de la semaine en cours. Expliquant les raisons de ce succès, le directeur du laboratoire de biotechnologie de la Faculté de médecine et de pharmacie de Rabat, Azzedine Ibrahimi, relève que le sujet du vaccin a été traité au Maroc dans une approche anticipative.

Il a rappelé dans ce sens que le Royaume avait, dès le mois de juin, entamé des discussions pour acquérir le vaccin, avant d’y parvenir à travers des accords commerciaux, que ce soit avec AstraZeneca ou avec Sinopharm. «Malgré la grande difficulté de s’approvisionner en vaccin, le Maroc a réussi à en acquérir des quantités importantes», s’est-il félicité en mettant en avant la culture de vaccination ancrée chez les Marocains.

+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que Le nombre de mineurs marocains irréguliers en Espagne serait particulièrement important dans l’ensemble des flux migratoires du Sud vers le Nord. En effet, représentant plus de 10.000 sur les 147.000 mineurs recensés dernièrement dans la péninsule ibérique, les Marocains représentent environ 7% de cette population.

Et sur les 19.000 mineurs irréguliers en provenance de l’Afrique, les enfants marocains représentent plus de 50%, selon des statistiques rendues publiques par la section espagnole de l’ONG Save the Children.

Ces mineurs, précise le quotidien, sont confrontés à d’énormes difficultés sur le territoire de la péninsule ibérique. Sans abris ou du moins sans habitat salubre, ils sont exposés à la pauvreté, à l’exclusion sociale, à la violence, rencontrent moult difficultés pour accéder aux soins, aux bancs de l’école et vivent constamment dans la peur. De même, révèle le rapport de cette ONG, ces mineurs en situation vulnérable ne disposent pas de protection sociale et sont souvent maltraités, ce qui les met en danger perpétuel et les expose au trafic d’êtres humains, surtout à la traite des enfants.

Au registre sportif, +Al Alam+ croit savoir que les négociations entre les quatre candidats à la présidence de la Confédération africaine de football (CAF) ont débouché sur un accord : présenter un seul candidat lors de l’Assemblée générale de la CAF qui aura lieu le 12 mars courant à Rabat.

Les négociations ont été menées par le président de la fédération marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa, qui a tenté durant 48 heures de rapprocher les positions des quatre candidats qui se sont finalement accordés à apporter leur soutien au Sud-Africain Patrice Motsepe.

En plus du soutien apporté à Motsepe, qui succèdera donc à Ahmad Ahmad à la tête de l’instance footballistique africaine, les négociations ont débouché sur les postes de premier et second adjoints de Motsepe, qui ont été « offerts » au Sénégalais Augustin Senghor et au Mauritanien Ahmed Ould Yahya. Trois candidats sur quatre se trouvaient à Rabat dimanche pour trancher la question de la succession d’Ahmad. Seul Ould Yahya est resté en Mauritanie, qui accueille actuellement la CAN-U20.

Santé, économie et migration au menu des quotidiens marocains

La gestion marocaine de la crise pandémique et l’amélioration des indicateurs macroéconomiques, de la situation épidémiologique, le soutien aux start-up africaines et l’appui au programme de réponse du HCR, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains.+La Vie éco+ écrit que dans tout process de changement, le paramètre temps est crucial, notant que le meilleur exemple en est l’excellente gestion de la pandémie dont a fait preuve le Maroc de bout en bout, depuis le début de la crise.

Quand, en mars, l’Etat marocain avait décidé et annoncé illico des mesures restrictives drastiques comme la fermeture des écoles et des frontières, beaucoup d’observateurs au Maroc et d’ailleurs avaient jugé ces décisions trop radicales et disproportionnées, rappelle la publication, ajoutant que les semaines et mois qui suivent ont finalement donné totalement raison à cette réactivité. Quand, au mois d’octobre et novembre, le ministère de la santé avait démarré les préparatifs des équipes pour le dispositif de la vaccination, alors que le vaccin n’étaient même pas encore fabriqués, d’aucuns y voyaient un simple effet d’annonce, ajoute l’hebdomadaire.

« Aujourd’hui, au regard de la reconnaissance mondiale de l’excellente prestation marocaine en termes de vaccination contre la Covid-19, y compris de la part de grands pays comme l’Allemagne, il ne serait pas prétentieux d’en être fier », conclut-il.

Sur un autre registre, +Finances News Hebdo+ souligne que même si l’économie nationale tourne en mode ralenti, certains indicateurs se redressent doucettement, le déficit commercial s’est amélioré de 23% fin 2020 alors que les banques continuent de financer l’économie, faisant savoir qu’avec une croissance des crédits de 4,5% l’année dernière, la situation des finances publiques, à fin janvier 2021, a dégagé un excédent budgétaire de 2,6 milliards de dirhams après un déficit de 2,1 milliards l’année précédente…

A cette dynamique d’investissement, s’ajoute le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE des paradis fiscaux, ce qui va incontestablement améliorer l’attractivité et la compétitivité du Royaume, explique le journal, soutenant que la situation épidémiologique s’améliore, avec en toile de fond un déploiement accéléré de la campagne de vaccination. « Tout cela est, convenons-en, source d’optimisme. Et comme dirait l’autre, l’optimisme est le compagnon de l’effort », observe-t-il.

+Le Matin+ rapporte que la Banque africaine de développement (BAD) et l’opérateur digital marocain Inwi ont signé, vendredi, une convention de partenariat pour soutenir les start-up innovantes dans le secteur numérique et stimuler la relance économique, dans le cadre du programme «Souk At-Tanmia».

Dans un contexte marqué par la pandémie de Covid-19, ce partenariat permettra d’aider les start-ups développant des solutions digitales innovantes à tirer profit des nouvelles opportunités offertes par la crise et à créer des emplois, précise un communiqué de la BAD, cité par le quotidien.

« L’appui à l’entreprenariat et à l’innovation est au cœur des priorités de la Banque africaine de développement. Grâce aux synergies entre nos deux institutions, nous pourrons davantage renforcer notre soutien aux jeunes entrepreneurs, ce qui est crucial dans le contexte actuel de crisec», a affirmé Mohamed El Azizi, directeur général de la BAD pour l’Afrique du Nord.

+Aujourd’hui le Maroc+ souligne que les réfugiés ne sont pas en reste en ce contexte de pandémie. A cet effet, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) et l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) viennent de concrétiser à Rabat la mise en place d’un « projet d’un montant de ‪275.000 ».

L’objectif étant, selon les deux parties, d’appuyer le programme de réponse du HCR à la crise du Covid-19 en faveur des réfugiés résidant au Maroc qui se chiffrent au 1er février 2021 à plus de 14 000 personnes, réparties sur 75 localités au Maroc et sont enregistrées auprès du HCR.

« Ce qui inclue 8.300 réfugiés et près de 5700 demandeurs d’asile », détaille la même source. Pour les deux parties, les besoins de protection de cette population vulnérable ont été, suite à l’apparition de la pandémie en mars 2020, exacerbés, impactant à la fois leur situation socio-économique, leur capacité à subvenir à leurs besoins de base, leur état psychique et leur santé mentale.

Divers sujets à la Une des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce jeudi se focalisent sur nombre de sujets notamment la dépénalisation de la culture du cannabis, la liste d’Africains recherchés par l’Interpol et la digitalisation de l’Office des changes.+Al Ahdath Al Maghribia+ écrit que le Maroc est définitivement engagé sur la voie de la dépénalisation de la culture du cannabis, mais uniquement pour les usages légaux.. Certains partis politiques ont ainsi réitéré leur appel à la dépénalisation, un appel resté sans suite depuis 2013. Aujourd’hui, après un débat sur la question mené par le Conseil économique, social et environnemental, c’est le gouvernement qui prend le relai en programmant un projet de loi en ce sens pour sa réunion du jeudi, rapporte le quotidien.

Pour le moment, rien de concret ne filtre sur ce texte mais, estime le quotidien, en prenant les devants, le gouvernement veut mettre fin à une polémique entre les partis. Une polémique qui a même évolué en surenchères partisanes et tentatives d’utiliser la question à des fins électorales. C’est ainsi, explique le journal, que l’on a commencé à reparler de ce sujet il y a quelques jours, lorsqu’un député a appelé à une amnistie générale pour les cultivateurs de cette plante, qui font actuellement l’objet de poursuites judiciaires.

Dans le même sillage, +Aujourd’hui le Maroc+ souligne que le fameux projet de loi « portant usage légal du cannabis » sera posé sur la table ce 25 février. L’autorisation de sa culture et de sa production permettra ainsi de réparer une injustice, estime la publication, qui évoque les sommes exorbitantes des réseaux organisés (128 milliards de dirhams) et les revenus minimes des petits paysans (4,5 milliards de dirhams). Pour le journal, ce texte aura ainsi un impact bénéfique sur le plan socio-économique, dans certaines régions.

Dans les détails, une licence de culture et de production du chanvre indien sera obligatoire. Pour l’obtenir, l’article 7 détaille les conditions: « Être de nationalité marocaine», avoir la majorité, «résider dans l’un des douars des provinces fixées par décret», «s’engager dans des coopératives spécialement créées», «être propriétaire de la parcelle destinée à cet effet ou avoir obtenu la permission du propriétaire (…), ou un certificat délivré par l’autorité administrative locale».

D’après l’article 10, un contrat de vente sera nécessaire avec les entreprises de transformation et d’industrialisation du chanvre indien ou les sociétés d’exportation agréées. Et la livraison sera effectuée en présence d’une commission composée des représentants de l’Agence, des autorités locales et de sécurité compétentes. Un procès-verbal est établi par les représentants de l’Agence, ajoute le journal qui précise qu’une agence nationale sera créée pour réguler le secteur.

+Al Massae+ croit savoir que l’antenne d’Interpol à Rabat a reçu une nouvelle liste de suspects africains recherchés au niveau international pour leur implication dans la traite d’êtres humains et leur soutien à des groupes extrémistes.

Le quotidien rapporte que les individus recherchés auraient des liens avec une organisation criminelle composée de 16 membres, dont l’un est originaire d’un pays d’Afrique subsaharienne. Ce réseau est suspecté d’avoir aménagé des dépôts de fabrication d’équipements servant à l’organisation d’opérations d’immigration clandestine, à la traite d’êtres humains, au trafic international de drogue et de psychotropes.

+L’Economiste+ rapporte que l’Office des Changes a annoncé mercredi la mise en ligne d’une brochure numérique visant à présenter les interfaces de téléservices abritées sur son site Web.

Cette brochure électronique met en avant les vocations de chaque interface et oriente les usagers vers les modes d’utilisation, fait savoir l’Office des Changes, notant que le florilège des principaux services digitaux peut être consulté et téléchargé sur son site Web.

En effet, depuis sa création en mars 2020, la plateforme multifonctionnelle SMART s’est enrichie et s’est perfectionnée en regroupant les principaux services numériques proposés par l’Office des Changes, rappelle la même source.

Politique, social et économie au menu des quotidiens marocains

La reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, la lutte contre le chômage à Fnideq, l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite et la sortie du Maroc de la liste grise de l’UE, sont les principaux sujets traités par les quotidiens marocains parus ce mercredi.+Aujourd’hui Le Maroc+, qui revient sur la reconnaissance par les Etats-Unis de la souveraineté du Maroc sur l’ensemble de la région du Sahara, écarte l’idée d’un revirement de la position américaine avec l’arrivée du président Joe Biden.

Car, croire que le changement de président américain pouvait induire un retour sur la décision historique reconnaissant la souveraineté du Maroc sur ses provinces du Sud, c’est faire preuve de méconnaissance totale en matière de géostratégie, note le quotidien.

A l’ère de l’information généralisée et démocratisée, il suffit juste de faire un tour d’horizon dans les archives anciennes et récentes et les sites officiels de l’administration américaine pour se rendre compte que les positions des États-Unis sur les questions concernant le Maroc, y compris celle sur le Sahara, sont constantes depuis plusieurs décennies.

La légitimité, le légalisme et les postures connues historiquement au Maroc ont toujours fait de lui un interlocuteur de poids dans la région, respectable, sérieux et écouté et qui ne change pas de discours ou de positions selon l’humeur du moment, constate-t-il.

+L’Economiste+, qui aborde la lutte contre le chômage à Fnideq, écrit que « pour calmer la colère de la rue, les autorités ont fini par réagir, déployant les premiers dispositifs anti-chômage ».

La publication se demande toutefois pourquoi ne pas l’avoir fait avant, notant que cette réflexion risque de s’imposer, inévitablement, alimentée par une situation connue: celle des dégâts de la crise Covid, doublée dans le cas d’espèce de la fermeture des frontières avec Sebta.

Il estime, par ailleurs, injuste de prétendre que l’Etat n’a rien tenté, car des batailles ont été gagnées en matière de désenclavement, d’équipements et même de lutte contre la pauvreté.

Fnideq traîne toujours cette réputation de village accro à la contrebande et ces scènes, d’un autre âge, de femmes mulets sont inacceptables au regard des ambitions fixées pour le pays, relève-t-il, estimant que ce village a besoin d’une prise en main, idéalement industrielle, qui soit de la même ampleur que celle déployée à 76 km à l’est, c’est-à-dire à Tanger.

+Le Matin+ rapporte que l’élargissement de la base des bénéficiaires des régimes de retraite va couvrir les personnes exerçant un emploi et ne bénéficiant d’aucune retraite, et ce à travers la mise en œuvre totale du régime de retraite relatif aux professionnels et travailleurs indépendants et aux non-salariés exerçant une activité privée, pour couvrir toutes les personnes concernées.

Cette opération, qui cible 5 millions de nouveaux bénéficiaires, va coûter 16 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, selon le ministre de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, cité par le quotidien.

Avant cette grande réforme, qui atteindra ses objectifs en 2025, le Maroc avait entamé en 2016 une première réforme des régimes de retraite en vue de renforcer la résilience des opérateurs du secteur et de garantir leur pérennité.

+Assahraa Al Maghribia+ se fait l’écho d’un communiqué de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) qui qualifie la sortie du Maroc de la liste grise de l’Union Européenne (UE) des juridictions non coopératives à des fins fiscales de « nouvel atout pour l’attractivité du Royaume en termes d’investissements étrangers ».

Cette avancée représente un nouvel atout pour l’attractivité du Maroc en termes d’investissements étrangers et un appui aux entreprises marocaines pour nouer des partenariats économiques avec leurs homologues européens dans les règles de la bonne gouvernance.

« La CGEM se félicite de la décision de l’Union Européenne (UE) de retirer définitivement le Maroc de la liste des juridictions non coopératives à des fins fiscales, qui vient reconnaître les efforts consentis par le Royaume, depuis 2018 sur les différentes Lois de Finances, pour se conformer aux règles de la fiscalité internationale », note la même source, citée toujours par la publication.

Social, économie et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mardi se focalisent sur nombre de sujets notamment la réinsertion des prisonniers, le retrait du Maroc de la liste grise de l’UE, le coût de la généralisation de la couverture sociale et l’obligation pour les clubs, les joueurs et les entraineurs de payer les impôts à partir de ce 2021.+L’Opinion+ rapporte que la Fondation Mohammed V pour la réinsertion des prisonniers accueille des milliers de prisonniers libérés, des centaines de personnes jugées dans des affaires de terrorisme et d’extrémisme afin de contribuer à leur processus de déradicalisation.

Selon, le quotidien, la Fondation a accueilli, jusqu’en 2020 plus de 700 personnes ayant été jugées pour des affaires liées à l’extrémisme. 108 parmi elles ont bénéficié du programme «Moussalaha», dont 10 sont des femmes.

D’après Khalid Yazami, coordinateur de la Fondation, cette dernière se charge de l’accompagnement des prisonniers après leur libération, ainsi que le maintien du programme mené dans les prisons dans son volet économique et autres.

+L’Economiste+ fait savoir que le Maroc n’est plus sur la liste grise de l’Union européenne (UE) des paradis fiscaux. Selon l’actualisation établie ce lundi 22 janvier, neuf pays figurent dans cette liste grise: Australie, Barbade, Botswana, Swaziland, Jamaïque, Jordanie, Maldives, Thaïlande et Turquie. Le Maroc avait été maintenu dans la liste grise en octobre et en février 2020, rappelle le quotidien.

Quant à la liste noire, elle comprend 12 juridictions que sont les iles Samoa américaines, Anguille, Dominique, Fiji, Guam, Palau, Panama, Samoa, Seychelles, Trinidad et Tobago, Vanuatu, les Iles vierges américaines. La Barbade a quitté la liste noire, tandis que Dominique a fait le chemin inverse. Outre le Maroc, les autres pays ayant été retirés de liste grise sont la Namibie et Sainte Lucie.

Cité par la publication, un communiqué du ministère des Finances salue la décision de l’UE. « Ce développement témoigne que les réformes entreprises par le Royaume en matière fiscale sont en ligne avec les conditions de l’UE et aux normes internationales. Il témoigne également de la coopération positive entre le autorités marocaines et européennes sur ce sujet ».

+Aujourd’hui le Maroc+ cite une déclaration du ministre de l’Economie, des Finances et de la Réforme de l’Administration, Mohammed Benchaâboun, selon laquelle la généralisation de la protection sociale au Maroc mobilisera une enveloppe de 51 milliards de dirhams (1 euro = 10,8 DH) par an, a indiqué, lundi à Rabat, le

Présentant le projet de loi-cadre relatif à la protection sociale devant la commission des finances, de la planification et du développement économique à la Chambre des conseillers, le ministre a précisé que cette enveloppe est répartie entre l’assurance maladie obligatoire de base, dont la généralisation coûtera 14 milliards DH, les allocations familiales (20 milliards DH), l’élargissement de la base des adhérents au régime de retraite (16 milliards DH) et l’accès à l’indemnité de perte d’emploi (1 milliard DH).

Au volet sportif +Assabah+ écrit : fini le noir dans le football marocain. Les impôts dont devront désormais s’acquitter aussi bien les joueurs que les entraîneurs concernent les primes de matchs, les primes de signatures ainsi que les transactions effectuées lors des transferts.

La Fédération royale marocaine de football (FRMF) a également demandé aux clubs de déclarer les salaires de leurs joueurs, mais aussi les primes qui ont été négociées entre les deux parties et ce à partir du premier mars prochain, précisent nos confrères arabophones. Les différentes taxes ont quant à elles commencé à être prélevées dès janvier 2021, comme le prévoyait la loi de finances 2021, indique le quotidien.

Ces nouveaux dispositifs serviront de tremplin à la prochaine saison du championnat. Les clubs des première et deuxième divisions seront alors obligés de signer des contrats via leurs sociétés sportives, et non au nom de l’association, précise la même source.

Politique, diplomatie et sécurité au menu des quotidiens et hebdomadaires marocains

La guerre médiatique menée par l’Algérie à l’encontre du Maroc, les élections de 2021, les relations diplomatiques Maroc-Zambie et la mise en échec d’une opération de trafic international de psychotropes, sont les principaux sujets abordés par les quotidiens et hebdomadaires marocains parus ce samedi.+Le Reporter+ écrit : « Bravo, messieurs d’+Echourouk+ pour vos Bougnouls de l’info. Quel talent. Mais vous n’aurez pas l’honneur de gâcher notre joie ».

Les Etats-Unis ont signifié à tous que la reconnaissance de notre Sahara est une simple formalité qui se faisait attendre, assure la publication, ajoutant que cette reconnaissance est le juste retour des choses, car, lorsque l’Algérie était sous domination turque, le Maroc, Etat souverain, était le premier pays à reconnaître les Etats-Unis d’Amérique.

La gestion du vaccin anti-Covid-19, explique le journal, a été le coup de grâce car l’anticipation du Roi Mohammed VI a fait que la campagne se passe en toute sérénité et en toute démocratie, dans tous les quartiers de la ville, les plus populaires comme les plus huppés.

« Au lieu de vous ridiculiser dans des émissions pathétiques, il vaudrait mieux vous tourner vers la majorité des Algériens qui n’en peuvent plus de votre bande corrompue », souligne-t-il.

Pour sa part, + La Nouvelle Tribune+ relève que l’émission d’Echourouk, de par son contenu, est en fait une attaque en règle contre le Maroc tout entier, ses sacralités, ses choix et la symbiose profonde qui unit les Marocains à la monarchie alaouite.

Sa démarche s’inscrit donc dans la droite ligne des menées anti-marocaines développées depuis des décennies et rendues encore plus virulentes depuis les avancées diplomatiques enregistrées par le Royaume au cours des derniers mois sous l’impulsion directe du Roi Mohammed VI, poursuit l’hebdomadaire. « L’Algérie a de nouveau, montré qu’elle était directement impliquée et concernée par ce conflit artificiel entretenu par elle depuis près de cinquante ans », observe-t-il.

Abordant le même sujet, +Finance News Hebdo+ souligne que l’ouverture de nombreuses représentations diplomatiques de pays africains dans les provinces du Sud, ou encore la reconnaissance par les États-Unis de la souveraineté du Royaume sur le Sahara marocain sont autant de facteurs qui provoquent, chez notre voisin de l’Est, une violente indigestion.

Face aux nombreuses victoires de la diplomatie marocaine en Afrique, en particulier, et sur la scène internationale, en général, les gesticulations algériennes inutiles sont, tant s’en faut, le symbole d’une diplomatie en déliquescence, dans le sillage d’un régime désavoué par le peuple, assure la publication.

« Un régime qui, comme seule réponse à la contestation populaire, verrouille les médias, bafoue les libertés individuelles et embastille les intelligences rebelles », conclut-il.

Sur un autre registre, +La Vie Eco+ indique que « les élections de 2021, seraient inédites, parce que le citoyen devra, sur un même bulletin de vote, désigner les représentants nationaux, à la Chambre des députés, en même temps que les élus locaux », notant qu’il s’agit également du scrutin professionnel, et par la suite des conseillers qui siègeront à la deuxième Chambre.

Le prochain rendez-vous électoral est une occasion pour la nation, toutes composantes et toutes institutions confondues, pour renforcer le nouveau modèle marocain: l’immunité sociétale collective, insiste le journal. « De la même manière, les prochaines élections devraient être pour le Maroc une occasion de confirmer la pertinence du modèle politique et institutionnel qu’il avait choisi avec anticipation il y dix ans déjà… », fait remarquer l’hebdomadaire.

+Al Ittihad Al Ichtiraki+ rapporte que le ministère des Affaires étrangères de la République de Zambie a confirmé, vendredi, que son Ambassade à Rabat ainsi que son Consulat à Laâyoune continuent de faire partie des Missions diplomatiques de la Zambie dans le Royaume du Maroc.

Dans un communiqué, le ministère souligne que les deux postes qui ont été inaugurés en octobre 2020 sont dirigés par une équipe de diplomates zambiens. « Une fois la pandémie du Covid-19 maitrisée, les effectifs des deux missions à Rabat et à Laâyoune seront renforcés pour ouvrir leurs portes au public », indique le ministère, cité par le quotidien, soulignant que les représentations zambiennes au Maroc auront notamment pour mission de veiller au bien-être de plus de 300 étudiants zambiens présents dans différentes régions du Maroc.

+Rissalat Al Oumma+ indique que les éléments de la sûreté nationale opérant au port de Tanger-Med ont mis en échec, jeudi soir, une opération de trafic international de psychotropes et saisi 490.000 comprimés psychotropes.

Selon les données préliminaires de l’enquête, la drogue était dissimulée dans un conteneur emporté à bord d’un navire en provenance d’un pays asiatique et à destination, de manière illégale, d’un pays de l’Afrique subsaharienne.

Politique, santé et sport au menu des quotidiens marocains

Les quotidiens marocains parus ce mercredi se focalisent sur nombre de sujets notamment le Sommet du G5 Sahel, les doses de vaccins réceptionnées par le Maroc et la Coupe d’Afrique des nations (U20).+Al Ahdath Al Maghribia+ rapporte que le chef du gouvernement, Saâd-Eddine El Othmani, a déclaré devant le sommet du G5-Sahel, qui a clôturé ses travaux mardi 16 février dans la capitale tchadienne, N’Djamena, que le Royaume resterait fidèle à ses engagements envers l’Afrique et lutterait avec les pays du Sahel contre les dangers qui les guettent et menacent l’avenir de toute la région.

Selon la publication, le Royaume est lié par des relations étroites et de bon voisinage avec les cinq pays du Sahel. Autant dire que le Maroc est directement concerné par tout ce qui a trait à cette région et fait siens tous les dossiers et préoccupations posés sur la table de discussion de ce groupe.

Le chef du gouvernement ait eu ces mots dès son arrivée à N’Djamena: «Le Maroc est fort par ses liens historiques avec les pays du Sahel et demeure un acteur engagé dans la sécurité et la stabilité de l’Afrique». Un discours qu’il étalera au cours de son intervention lors de la séance d’ouverture de la septième session du sommet du G5-Sahel.

Le Royaume reste fidèle à ses engagements envers l’Afrique et s’aligne aux côtés des cinq pays du Sahel, ainsi que du reste des pays de la région, pour lutter ensemble contre les dangers qui menacent leur avenir et l’avenir de toute la région, indique El Othmani. Le chef du gouvernement, qui représente le roi Mohammed VI à ce sommet, a indiqué que: « Nous, dans le Royaume du Maroc, ne sommes pas de simples spectateurs de ce qui se passe dans la région du Sahel et nous ne l’avons jamais été. Bien au contraire, nous refusons, comme vous, toute menace sécuritaire et sommes solidaires de nos amis dans les pays de la région contre les dangers qui les guettent et qui nous menacent, tous, directement».

Au registre de la santé, +Maroc Le Jour+ fait savoir que le Maroc a reçu jusqu’à présent un total de 7 millions de doses de vaccins anti Covid-19, après l’arrivée de 500.000 doses supplémentaires du vaccin chinois Sinopharm.

Un deuxième lot de 500.000 doses du vaccin du laboratoire chinois Sinopharm a été réceptionné plus tôt mardi en provenance de Pékin. Ces doses seront distribuées sur les différents centres de vaccination du Royaume.

Dans le même sillage, +L’Economiste+ indique que le ministère de la Santé a annoncé, mardi, avoir mis en place un Consortium de laboratoires pour l’identification des variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc.

« Ce consortium de laboratoires disposant d’une plateforme fonctionnelle de séquençage a été mis en place dans le cadre de la stratégie de veille génomique du nouveau coronavirus SARS-CoV2 », explique le département, ajoutant que l’objectif est « d’identifier les variants de SARS-CoV2 circulant au Maroc et les caractériser par séquençage génomique.

Et de poursuivre : le séquençage des souches de SARS-CoV2 collectées des différents laboratoires publics et privés, y compris les laboratoires mobiles et les laboratoires à bord de navires transportant les passagers de l’Europe vers le Maroc, se fait de façon continue entre les laboratoires de consortium. Tout variant étranger est ainsi déclaré aux directions compétentes.

Côté sport, +Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que la sélection nationale U20 de football s’est imposée face à son homologue gambienne (1-0), en match comptant pour la première journée (Groupe C) du premier tour de la Coupe d’Afrique des nations (U20), disputé mardi après-midi à Nouadhibou en Mauritanie.

L’unique réalisation des lionceaux de l’Atlas a été l’œuvre de Mehdi Moubarak à la 25e sur penalty. Dans le même groupe, la sélection ghanéenne a écrasé son homologue tanzanienne par 4-0.

Lors de la prochaine journée, le onze national, qui prend part à cette compétition après 15 ans d’absence, affrontera vendredi la Namibie avant de rencontrer la Tanzanie lundi prochain, informe le quotidien.