Tchad : le président de la HAMA rencontre le ministre de la communication

Le président de la Haute Autorité des Médias et de l’Audiovisuel (HAMA), DIEUDONNÉ DJONABAYE a été reçu ce vendredi 28 août 2020 par le ministre de la communication, Cherif Mahamat Zene

C’est la première rencontre officielle des deux hommes depuis la nomination de Cherif Mahamat Zene à la tête du département en charge de la communication, le 14 juillet dernier par le président de la République Idriss Deby Itno. La rencontre s’est tenue au cabinet du porte-parole du gouvernement.

Le président de la HAMA, organe de régulation des médias au Tchad a fait savoir au ministre de tutelle qu’il est disponible et souhaite travailler en collaboration avec le ministère. Il a également fait preuve de reconnaissance à l’endroit du membre du gouvernement. Ce au regard des premiers actes posés par ce dernier. Il a souligné qu’il souhaite une collaboration franche et sincère.

Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, Cherif Mahamat Zene a quant à lui fait part de sa disponibilité à travailler avec l’organe de régulation des médias dans l’optique de relever les nombreux défis qui minent le secteur de la communication.

Il est à rappeler que depuis sa nomination, le ministre en charge de la communication a eu à rencontrer les entités sous tutelle et les médias publics et certains médias privés à N’Djamena

Investissements-Tchad : Idriss Deby rencontre les responsables de Glencore

Ce lundi 3 août 2020, le Chef de l’Etat tchadien, Idriss Deby Itno a reçu au palais présidentiel, une délégation du groupe Glencore pour évoquer les questions d’investissements au Tchad.

La délégation de l’entreprise Glencore était conduite par son directeur général, Colin Marc Glasenberg pour aborder les questions d’investissements. La rencontre avec le numéro 1 du Tchad avait pour objectif s’inscrit dans le cadre des relations qui unissent les deux entités. Notamment pour les perspectives d’investissements au Tchad, d’après le président tchadien sur son compte Twitter

https://twitter.com/MIdrissDebyItno/status/1290222829065998338

La dernière négociation entre les deux parties n’avait pas atteint son point. Glencore qui essayait d’élargir une partie de sa licence n’avait pas pu obtenir l’accord du gouvernement tchadien. Laquelle licence avait été acquise après l’achat de caracal Energy. Cela avait fait à l’entreprise subir une charge de dépréciation d’environ 2,8 milliards de dollars.

Tchad : Idriss Déby échange avec les représentants des syndicaux

La rencontre qui survient au deuxième jour de la grève, a permis aux deux parties de faire des propositions pour une sortie de crise.

Le président de la République Idriss Déby a rencontré, les représentants des partenaires sociaux, mercredi 08 janvier à N’Djamena. Ladite rencontre arrive au lendemain du déclenchement d’un mouvement de grève par les travailleurs du secteur public affilés à la plateforme syndicale revendicative.

« Nos échanges ont porté sur la restauration partielle des indemnités et de l’augmentation Générale Spécifique annoncée dans mon message à la Nation », a déclaré Idriss Déby.

Même si plusieurs propositions de sortie de crise ont été évoquées au cours de la rencontre, deux principaux points de revendication bloquent encore notamment le rétablissement de 35% des AGS en 2020, et le rétablissement des indemnités et primes de 25% en 2020 et 25% en 2021.

Après cette rencontre avec le chef de l’Etat, la plateforme syndicale revendicative entend tenir une autre assemblée générale samedi 11 janvier 2020 pour la « programmation des actions futures ».

Notons aussi que Mardi dernier, la Confédération libre des travailleurs du Tchad a appelé ses militants à rejoindre le mouvement de grève.

Lutte contre le tabagisme : les sensibilisations se multiplient

Pendant six jours, le sujet sur la lutte contre le tabagisme a été au centre des échanges entre la mairie de N’Djamena, le ministère de la Santé publique et des responsables des lieux publics.

La mairie de N’Djamena et le ministère de la Santé publique ont clôturé une rencontre de concertation avec des responsables des lieux publics des 10 arrondissements de la ville. Cette rencontre de 6 jours a porté sur la vulgarisation du décret 1522 portant interdiction de fumer dans les lieux publics et les risques du tabac.

Débutée le lundi 2 décembre, la rencontre de concertation entre le département de la santé et les détenteurs des espaces publics de la ville de N’Djamena a mis le glas ce samedi. Durant ces 6 jours, les participants à cet atelier ont été formés dans la lutte anti-tabac dans les lieux publics (boutique, restaurant, bar, alimentation etc.) afin de vulgariser le décret 1522, portant interdiction de fumer dans les lieux publics, les lieux de travails et transports publics. L’accent a été mis sur les risques liés au tabagisme.

Dr Saada Daoud, directrice de la lutte contre les maladies et la promotion de la santé estime que les échanges durant cette formation ont été fructueux et pense que chacun d’entre eux a vu le danger qui guette tous, le tabagisme passif. « Je vous encourage donc à privilégier les intérêts sanitaires au détriment des intérêts commerciaux qui ne font que nuire à notre propre santé et celle de vos clients, car c’est vous qui êtes le plus exposé du fait que vous passez tout votre temps dans cet environnement pollué par la fumée de tabac », a lancé Dr Saada Daoud aux participants.

Représentant le maire de la ville de N’Djamena, le directeur de l’assainissement, de l’environnement et de la santé, Sadengar Roasna Rodrigue a appelé les bénéficiaires de cette formation à faire de cette lutte la leur. « Il est tant que nous appliquions les différents textes et lois afin de sauver les vies de nos concitoyens. Car, ces textes sont largement vulgarisés et mis en place par la police sanitaire. »

Les participants à cet atelier ont estimé que cette formation a permis d’édifier les risques liés au tabagisme. « C’était une occasion pour moi de connaître les risques par lesquels les personnes non-fumeurs sont exposées de la même façon les fumeurs », a laissé entendre Linda Mirabelle, participante et détentrice d’un lieu public.

Tibesti : une rencontre annoncée entre chefs traditionnels et membres du gouvernement

La ville de Bardaï servira de cadre à une rencontre qui réunira les membres du gouvernement et les chefs traditionnels de Tibesti le vendredi 25 octobre 2019.

Les sujets à l’ordre du jour ne sont pas encore précisés, mais vue les évènements de ces derniers jours, la situation sécuritaire sera certainement au centre des échanges. Ladite rencontre regroupera le gouvernement, les autorités provinciales et leaders traditionnels des provinces du Nord du Tchad, plus précisément à Bardaï, chef-lieu de la province de Tibesti.

Lors de son séjour au Bourkou et à Tibesti, notamment à la frontière avec la Libye, le ministre délégué à la Présidence de la République, chargé de la défense nationale, de la sécurité, des victimes de guerre et des anciens combattants, Mahamat Abali Salah, a demandé l’implication de toutes les autorités traditionnelles et différents acteurs à cette rencontre.

Du côté de Bourkou, Les chefs de canton se sont engagés à prendre part massivement à la rencontre du 25 octobre prochain, et ont d’ailleurs annoncé une campagne de sensibilisation.

« Nous pensons dans les jours à venir être le chef-lieu de la zone avec toutes les autorités traditionnelles, avec mon collègue de l’Administration du territoire pour qu’au moins, ce travail (de sécurisation de la zone, Ndlr) soit porté aussi par la population », a indiqué le ministre Mahamat Abali Salah.

Tchad : les Dames SAO maintiennent leur engagement dans l’entrepreneuriat par l’agriculture

L’association Les dames SAO a organisé son assemblée générale évaluative et élective le dimanche 30 mars 2019, à N’Djamena.

Cette rencontre est combinée au premier anniversaire de ladite association. A l’issue de cette assemblée, le bureau sortant a été reconduit dans ses fonctions pour un an.

Après un an comme association qui fait de la promotion de la femme dans le domaine de l’entrepreneuriat son cheval de bataille, l’association Les dames SAO a fait le bilan de ses activités menées courant 2018, lors de l’assemblée générale organisée le 31 mars 2019.

Au cours de cette rencontre, le bureau sortant a présenté les objectifs que l’association s’est fixés pour l’année dernière et les réalisations qui ont été faites dans ce sens.

Pour Nérobel Ndoubadoum Constance, présidente de ladite association, le bilan est positif même si l’idéal n’est pas encore atteint. « Pour cette première année, le bilan est positif même si nous n’avons pas pu nous procurer des terres cultivables. Nous avons pu aider quelques membres à se lancer dans l’entrepreneuriat », a-t-elle affirmé.

Pour cette première année, l’association a choisi de s’investir dans l’agriculture et la micro finance. L’objectif est de trouver de terrains cultivables, y labourer et vendre les récoltes qui pourront permettre d’accorder de crédits aux femmes pour entreprendre. L’association n’a pas changé de ligne d’action. Même pour 2019, c’est la continuité. L’équipe sortante a été reconduite. L’objectif reste le même, s’investir dans l’agriculture et la microfinance pour lancer la femme dans l’entrepreneuriat.

« Je lance un appel à tous les entrepreneurs agronomes qui peuvent nous aider à avoir des opportunités de formation, une ouverture d’esprit dans la microfinance. Donc toute personne ou ONG qui adhère à notre objectif peut nous aider à évoluer dans ce sens », a exprimé Nérolel Ndoubadoum Constance, présidente reconduite de l’association les Dames SAO.

 

Agriculture : « les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production » dixit Lydie Beassemda

Dans une interview accordée à Tchadinfos, la ministre de l’Irrigation, de la Production et des équipements agricoles a relevé les enjeux de cette rencontre. Lesdits enjeux reposent sur les défis climatiques et la modernisation du secteur.

Le Tchad se prépare à accueillir le tout premier Salon africain de l’agriculture (Safagri). Il est prévu du 12 au 15 mars 2019 à N’Djamena. En effet, le secteur agricole est aujourd’hui modernisé. La technologie est au centre de la chaîne agricole et des métiers qui y sont liés.

De ce fait, des réflexions seront menées pour permettre aux différents participants au Salon africain de l’agriculture de s’approprier les nouvelles méthodes de production.  Selon Lydie Beassemda, il y aura un espace Technologie au niveau du Safagri.

Dans certains pays africains, il y a des technologies qui sont développées pour pouvoir produire des semences améliorées. « Le Burkina viendra avec ses producteurs semenciers qui ont développé la technologie de la production des semences. C’est un exemple de technologie qui permet de lutter contre le changement climatique »,a-t-elle expliqué.

Aussi, tous les systèmes d’irrigation pour faire face au manque d’eau seront évoqués au cours de cette rencontre continentale. « Les systèmes d’irrigation contribuent à l’intensification de la production.  Vous aurez aussi des technologies liées au suivi et au contrôle de la météorologie. Il y a des équipements importants » précise la ministre en charge de l’Agriculture.

Il faut dire que l’agriculture utilise de nos jours des drones pour pouvoir renseigner sur la météorologie. Alors, si l’on parle de développement des chaines de valeur, il faudrait une certaine maîtrise des technologies. Et ce, pour une meilleure appropriation.